L'heure d'entamer la véritable consécration de nos funestes projets commençait. La Gabushi et moi-même nous étions retrouvé à la frontière du pays du feu quelques jours plutôt. En toute sincérité, bien que je ne me sentais pas particulièrement proche de cette jeune femme. Je ne pouvais qu'imaginer l'effet que lui ferait de se retrouver sur le pays qu'elle n'avait jamais refoulé depuis qu'elle avait tué Teichirô. Le simple fait de se dire que nous venions ici avec pour mission principale de lui rendre la vie. Quelque chose en elle devait bouillonné.. Si ce n'était le cas alors je me trompais largement. Cependant, elle, encore plus que moi devait avoir conscience du danger. Après elle était la meurtrière de l'un des héros de ce pays. Ce qui avait contribué à sa légende. Quand a Konoha. Le pauvre village avait-il seulement conscience de ce qui se tramait ? Savait-il quel genre d'individu était en marche avec la ferme intention de ne pas échouer dans sa mission ? J'avais abandonné l'idée de diplomatie quand on m'apprit que jamais l'Hokage ne m'aurait donné des cendres et encore moins les sabres du cadavres. Des histoires de sentiments et d'héritage étrange.... Cela ne me concernait pas vraiment. Je savais en revanche que Teichirô avait éveillé le Jigokugan. Ce qui sous entendait qu'il devait au moins connaitre une partie de mes capacités. Pour la nomade je ne savais pas.
En toute modestie. Atteindre discrètement le temple fut d'une facilité déconcertante. Même pas besoin d'entrer dans le village. Nous devions faire vite. Sachant que ma propre élève avait été envoyé à Konoha pour récupérer les shinobis rallié à notre cause. Notre intrusion dans l'édifice se fit dans le plus grand calme. Nous ne tuâmes pas un seul civil. Les Genjutsus étaient largement suffisant pour s'en défaire à vrai dire... Quand nous arrivâmes enfin vers les fameuses cendres et les sabres dans l'ancien guerrier. Je me hâtais de les sceller dans un parchemin. Nous n'avions pas intérêt à traîné ici plus que de raison et encore moins à perdre du temps en moment d'émotion cliché.
Quand nous nous sommes sortit. A peine avais-je franchis le seuil de la porte. Que je vis droit devant ce qui nous pendait au nez... Des Konohajins. Le combat paraissait inévitable... Je préservais tout mon calme. Je me doutais que la Nomade en ferait autant. Me tenant prêt malgré tout au combat. Je fixais tour à tour nos probables futurs adversaires... Plutôt que de se foncer dessus avec manque de courtoisie je décidais d'offrir au shinobi qui paraissait être le meneur toute la profondeur de mon Dojutsu afin de faire démonstration de ma détermination. Sur cette note annonciatrice de mauvaise augure je m'adressais alors d'abord à eux puis à la nomade d'un timbre d'une affligeante neutralité...
-(Aux Konohajins) Nous ne sommes pas là pour faire des victimes normalement... L'heure n'est pas au sang et le soleil n'est pas assez haut dans le ciel pour faire des victimes. Laissez nous partir et vos vies seront épargnées... L'heure de votre vengeance viendra bien assez tôt je peux vous le certifier. La décision vous incombe désormais... -(A Gabushi) Tu nous as porté la poisse je suis sur... M'enfin. Tu vas sans doute avoir l'occasion de comprendre pourquoi Teichirô et moi étions si semblable. Du moins s'ils ont la folie d'engager ce combat...
Dès lors Senzo resta caché sous ma chevelure derrière ma nuque et silencieux. Il savait comme moi qu'en cas d'affrontement la surprise serait aussi efficace qu'utile. Nous n'avions de toute façon pas le choix. Soit nous mourrons soit nous passons. Tel était notre chemin.
Le voyage depuis le pays de la foudre fut long et difficile. Pas réellement en terme de parcours, mais des questions se bousculaient à present dans l'esprit de la fille au yeux dorés. Elle devait à present retrouver Kagami Sendaï pour entammer un voyage dans la forêt du pays du feu. C'était en soit un interessant bouleversement de son voyage, sa curiosité ainsi que ses questions, peut être même ses utopies à propos du monde l'avaient finallement poussé à repondre à l'appelle du Kagami. Ils allaient à present commencer un long processus qui ménerait à une paix dans les differents pays, d'une manière loin d'être conventionelle, certes. Mais les faits étaient là et la decision de la Jisetsu se fit à present sentir au bout de plusieurs jours de meditation sur le sujet. Elle avait dit à cet homme qu'elle serait à ses côtés dans la miteuse taverne d'un village de Kumo, elle allait tenir parole malgrè ses doutes.
Il était déjà là, à l'attendre. Peut être depuis un moment ? Mais ils se mirent en marche aussitôt sans pratiquement aucun mot, les choses n'étaient pas à la discussion mais bien à l'action. Ils se dirigeaient à present vers le temple du pays des flammes, bien décidés à prendre ce qu'ils avaient à prendre. Anxieuse était la Nomade, comme pouvait l'affirmer les differentes bouteilles d'alcools qu'elle s'envoyait à present pendant le long voyage. Et c'est après plusieurs gorgés qu'ils se retrouvaient à present face à l'objectif de leur voyage, le temple qui renfermait les cendres du Samidare.
Sans aucunes difficultés que ce soit, les deux intervenants entrèrent dans le temple pour s'emparer de ce qu'ils venaient prendre. Les quelques moines qui s'étaient enfermés du monde dans ce sanctuaire n'avaient pas réellement posé de resistance. Quelque paroles en l'air que les deux Nukenins avait doucement repoussé de la main ou par quelques genjutsu de Sendaï. Ils marchaient donc aussi paisiblement qu'il le voulait dans les lieux sacrès de Konoha.
Sendaï enferma l'urne qui se trouvait dans une pièce du temple dans un parchemin et Gabushi s'empressa de l'enfermer à son tour dans une de ses techniques de Fuinjutsu. Elle l'avait enfermé dans deux parchemins qui ne pouvaient liberer ce qu'il contenait que si les deux étaient rassemblés. C'était peut être une mesure de trop, peut être était-elle paranoiaque. Mais elle ne dit mot à son compagnon de route et lui donna un des deux parchemins. Les cendres ne pourraient à present être rassemblès que si la Jisetsu et le Kagami le voulait bien. Il prit aussi qui semblait être les armes de Teichirô, pas que Gabushi en avait à faire quelque chose mais revoirs ces objets lui pinca le coeur, qu'allait-il en faire ? Encore une question qui ne trouvait pas de réponse pour le moment.
La sortie se revela être plus compliqué que l'entrée, les Konohajins avaient finallement attendu les deux intrus à la sortie pour que, dans leur fuite, un combat soit inevitable. Dans un soupire elle observa le groupe avant de porter la main sur la bouteille à sa ceinture.
- Hey, j'suis pas poisseuse d'habitude.
Il les mit en garde, voulant exprimé le fait que nous n'etions pas là pour faire couler le sang mais que nous nous defendrons en cas de besoin. Tout ca avait déjà fit disparaitre la patience de la Jisetsu qui regardait à present les ninjas de la feuille avec un sourcil levé.
Allaient-ils poser une vraie resistance ? Ne voyaient-ils pas que ils étaient loin d'être de pauvres voleurs innofensifs ? Ses yeux tournèrent de brun à or, preparant l'eventuel riposte à l'intrusion qu'ils venaient de perpetuer dans le temple du pays du feu.
Dernière édition par Jisetsu Gabushi le Mer 11 Avr 2012 - 17:52, édité 2 fois
La jeune femme se tenait devant le conseil au grand complet, se tenant droite et le plus digne possible, un œil sur le berceau végétal dans le coin de la pièce. La jeune maman avait déposé comme requête de prendre du repos et de partir en retraite pendant plusieurs semaines, voir quelques mois. Jusqu’ici ceux-ci avaient lourdement insisté pour qu’elle prenne du repos mais elle n’avait jamais accepté. Même après un accouchement des plus douloureux, aussi bien pour elle que son futur bras droit, elle recevrait le titre à son départ, elle n’avait pas failli à ses tâches.
Cependant peu après le départ du nouveau Mizukage, la demoiselle s’était beaucoup interrogée. Aurait-elle eut se genre d’action vis-à-vis de la nation de l’eau ? Alors qu’il y avait une tension palpable entre les deux nations ? Même si elle essayait de répondre au précepte de Kyubi, elle n’aurait pas eu cette bonté d’âme, elle le savait, son cœur était rempli d’amertume. Depuis la perte de Teichiro, elle avait essayé de combler le vide et celui-ci s’était rempli de doute et d’un sentiment qui ressemblait de plus en plus à la haine. Or même au plus fort de la guerre et elle avait été littéralement baignée dedans, celui-ci n’était jamais venu frapper à sa porte. Ainsi, elle avait besoin de purifier son âme et de pardonner aux dieux de lui avoir enlevé l’homme qu’elle aimait.
Ce fut dans cet état d’esprit et après avoir régler les dernières affaires qui incombaient sa tâche de kage, qu’elle pouvait prendre retraite. Les derniers points pour le festival d’été avait été organisé, la demoiselle espérait que son peuple pourraient en profiter, elle avait pleinement confiance dans le conseil ainsi elle délaissait son trône végétal sans une once de regret.
La demoiselle ne s’était pas attendu à ce que sa vie au temple soit des plus calmes, elle avait suivi chacun des préceptes et du également se séparer de son fils. Cette déchirure fut une plaie en plus sur le cœur de la dirigeante mais elle tenait à renouer avec la religion alors elle n’allait pas aller à l’encontre des dieux.
Ce qui ne fut pas le cas pour tout le monde. Cela ne faisait pas une semaine que la jeune dirigeante avait rejoint le temple, que la paix de la demeure de Kyubi fut rompue. Le Grand Prête lui avait demandé de rester cachée, au cas où c’était pour s’en prendre à sa vie. Cependant, la demoiselle était une gardienne du temple et elle n’allait pas laisser rester les bras croiser alors qu’on souillait la maison de leur divinité ni même si on essayait de lui couper la tête. Elle envoya rapidement un oiseau végétal à la demoiselle en qui elle avait toute confiance. Peu importe le nombre et les personnes en face, elle aurait besoin de l’image de l’autorité de son village.
Alors que la brune suivait les fouteurs de troubles, elle resta interdite quand elle se rendit compte qu’ils se revenaient de la pièce des vétérans. Un frisson d’horreur ne tarda pas à lui prendre l’échine quand elle réalisa l’acte qu’y venait de conduire ceux-ci au temple. Il n’y avait qu’une urne dans cette salle. Ryoken étant toujours au sein de son clan, afin de recevoir les pleurs et les derniers hommages avant de finir lui aussi dans l’antre.
Si Miyu avait du mal à réfléchir tellement de sentiment se bousculait en elle, la lumière de l’aube releva un visage qu’elle n’était pas prête d’oublier. Ce fut comme si elle était plongée dans une douche froide, elle sentit son cœur chauffé ou plutôt son pacte. Vu qu’ils étaient connecté, le papillon pouvait très bien ressentir dans l’état de détresse qu’elle se trouvait mais sa chair était moins meurtri que la représentation de son cœur.
-Jisetsu Gabushi Cracha-t-elle d’une voix d’une froideur à faire pâlir de jalousie un iceberg.
Comme si prononcer le nom de la kunoichi avait été le déclencheur, le tourbillon d’émotion qui se battait en la Konohajin cessa. Ce fut juste un grand vide, reprenant un état qui n’était pas parasité. La jeune femme qu’elle avait réussie à devenir en un peu moins de quatre ans s’effaça, pour faire place à ce qu’elle avait été jadis. La guerrière qui lui avait voulu son titre.
-« Vous ne quitterez pas cette contrée avant de nous avoir rendu ce que vous venez de dérober »
Ces derniers temps, la demoiselle partait de plus en plus souvent en mission avec les nouvelles générations du village afin de les préparer le plus rapidement possible pour la suite des événements et surtout à cette guerre qui semblait inévitable face aux troupes de Makka. A vrai dire, cela ne dérangeait pas la membre du Genkai qui pouvait aider et entrainement les jeunes et moins jeunes afin qu’ils soient le mieux préparés aux pires situations. Aujourd’hui, elle faisait équipe avec deux jeunes hommes, l’un du clan Hayashi, l’autre du clan Hyûga, autant dire qu’il y avait énormément de potentiel et qu’elle appréciait cela. Avec un Dojutsu tel que le Byakugan et un utilisateur du Mokuton, ils pouvaient faire bien des choses, surtout allié aux techniques de la petite Kunoichi qui pouvait faire des miracles dans les pires situations. Alors qu’ils étaient en marche pour la mission, elle préféra mettre les choses aux clairs et donner les informations à ses deux Genin.
- Très bien, notre mission est donc de…
S’arrêtant dans ses futurs explications, elle vit rapidement un oiseau fonçait droit vers elle. Tendant la main en avant, elle remarqua rapidement de qui il provenait et surtout pourquoi il lui était adressé. Depuis qu’elle avait sauvée l’Hokage pendant son accouchement et qu’elle lui avait cassée la main, Nami avait eu toute la confiance de l’Hayashi qui aujourd’hui et surement maintenant avait besoin d’elle. Pas la peine de réfléchir plus que de mesure, l’oiseau végétal reprit sa course en direction du temple de Kyûbi pour ramener la belle auprès de sa maîtresse. Si l’Hokage avait besoin d’elle et qu’elle avait envoyée un petit oiseau pour l’appeler, c’était que la situation était risquée, sinon elle lui aurait envoyée un rouleau officiel. Pas de temps à perdre, même si elle était avec deux Genin, elle allait tout de même les emmener avec elle afin de l’aider elle et l’Hokage.
- La mission est annulée. Suivez moi et restez sur vos gardes, j’ai comme un mauvais pressentiment…
Sans dire un mot de plus, sans attendre une réponse venant de ses deux coéquipiers, la belle se mit à courir à vive allure, prenant un peu d’avance sur eux, tout en restant assez visible pour qu’ils puissent la rattraper et surtout, la voir et les suivre sans trop de difficultés. En quelques instants, elle arriva et vit trois personnes. Elle reconnue bien évidement Hayashi Miyu, mais également une autre femme, celle qui avait tuée un héro de Konoha, mais qui avait surement allumée la mèche pour la guerre entre la nation du feu et de l’eau. L’homme aux côtés de la Gabushi était pour Nami un illustre inconnu, mais elle remarquait que ses yeux n’étaient pas… normaux… comme ceux de sa coéquipière qui étaient comme tous ceux de son clan. Elle n’appréciait pas cela, elle venait à présent s’occuper de l’Hokage ? Elle ne permettrait pas cela et sautant auprès de sa supérieur, elle ne tarda pas à la regarder, elle n’avait rien… heureusement.
- Que ce passe t’il Hokage-Sama ?
Prête à en découdre, elle regarda ses deux Genin dans son dos qui restaient en retrait. C’était surement la meilleur des solutions pour eux pour le moment… La tension était palpable et les yeux de la Kunoichi ne tardèrent pas à devenir totalement rouge, voir même luisant. Sa vision se transforma rapidement et elle était fin prête.
La journée avait bien commencé, trop bien commencé. Une mission avec nul autre qu'une membre de la genkaï, parfait pour apprendre à maîtriser de nouvelles compétences ! Cependant, si vite commencé, si vite terminé. Eh oui, Nami-senseï avait été interpellé par un oiseau, transporteur d'un message. Cette technique était familière à Eiko puisque certains membres de son clan la maîtrisait. Après avoir lu rapidement le parchemin, la kunoichi annula la mission, sans trop leur fournir d'explications. Ils devaient tout de même se tenir sur leur garde. D'un bond, elle fusa vers une direction dans la forêt, restant visible pour que ses deux élèves du jour puissent la suivre. Désirant faire sa valeur, l'Hayashi la suivi de suite, en invitant Tosh à faire de même.
Allez Tosh, on y va nous aussi !
Ils ne tardèrent pas à rejoindre le temple de kyûbi, endroit que le genin n'avait visité qu'une seule fois, lors d'une mission antérieur. Cette fois-ci, les choses étaient différente, l'atmosphère semblait être au drame. Chose surprenante, Miyu, l'Hokage était sur place, déjà face à deux ennemis qu'Eiko n'avait jamais rencontré. Flanqué par Tosh, il restèrent en retrait, un acte conseillé aux genins dans des situations dangereuses. Le shinobi décida d'avertir son comparse du même rang, question de prévenir.
Si les deux meilleurs éléments de Konoha sont réunis face à ces gens, je crois qu'ils sont de taille.
L'Hayashi décida d'examiner ses adversaires. Le premier ou plutôt, la première n'était nul autre que Jisetsu Gabushi. Même s'il ne l'avait jamais rencontré, des rumeurs planaient sur elle dans le village, surtout suite à la mort d'un membre de la Seika. À son côté, se tenait un homme aux traits sombres, avec des yeux très étranges. La pupille n'était pas humaine ou du moins, était affecté par une quelconque technique. Eiko se rappela que les dojutsus sont très fort et que les ninjas de hauts niveaux en maîtrisant un sont plus que redoutable. Ayant déjà vu un jonin hyûga à l'oeuvre, le genin tenta de s'imaginer les prouesses que pourraient causer ces pupilles.
Ils devaient maintenant agir, mais de quelle façon ? Ces gens n'étaient surement pas venu pour discuter, l'heure allait être au combat et cette perspective n'enjouait pas vraiment Eiko. Toutefois, les genins pouvaient compter sur l'aide de la shodaime, redoutable guerrière et Hayashi de surcroît. De son côté, le shinobi ne connaissait pas vraiment les compétences de Nami, mais n'entre pas dans la genkaï qui veut ! Pour la suite, Eiko reste en retrait, attendant le début du combat qui serait imminent.
Les saisons filaient, est oui on était déjà en automne. le Village n'avait jamais était aussi beau: les le feuillage des arbres était rouge, jaune et rose, le tout formant un ensemble harmonieux. Aujourd'hui Tosh avait rendez-vous avec Eiko, une vieille connaissance qu'il avait rencontré dans le village il y a des mois de cela. Mais l'Hayashi n'était pas la seul, Tosh devait aussi rencontrer et une certaine Iwasaki Nami, une Kunoichi vu le prénom, mais le Hyuga n'en savait pas plus à son sujet.
Arrivé à destination, il salua chaleureusement Eiko mais ne put faire de même avec la femme qui se dressait devant lui: elle avait le même âge que lui, ou peut-être un peu plus, mais dans tout les cas il savait où était sa place: elle était la Senseï et lui l'élève. En parlant de Senseï, le Chaton se demanda si elle connaissait Yaeko-Senseï, une question qu'il n'hésiteras pas à lui demander durant la mission quand ils auront du temps devant eux. Il se contenta d'un bref salut de la tête et se présenta rapidement:
-Hyuga Tosh, heureux de vous rencontrez Mme Nami.
La Kunoichi décida d'aborder le sujet sur leurs mission quand elle fut coupé par l'arrivée d'un oiseau-messager, Le Hyuga s'y connaissait bien sur le sujet après tout se sont les Hyugas qui gèrent le réseau d'oiseau messager. Tosh ne put que croiser les bras et regarder d'un air fier le petit zozio.
*Ah! On l'as bien entraîné celui là*
Il pensa ça en parlant du Clan car lui même n'avait jamais entraîné un seul oiseau mais c'est une autre histoire... Tosh devint plus sérieux quand il vit l'expression du visage de Nami. La senseï annula la mission et demanda à se que les deux genins la suivent. Tosh ne put s'empêcher d'être surpris par cette décision. Quoi? Konoha est encore attaqué! Tosh se mit sur ses gardes comme-ci une explosion allait surgir et se faire entendre comme à la fête de l'été. Cependant il n'en été rien et Nami les entraîna à travers la forêt à une allure soutenue. Tosh ne connaissait pas ce chemin cependant il croisa une statue en marbre représentant le légendaire Kyubi, le Bijuu à neuf queue.
*Merde! le Démon a été libéré!*
Cependant il ne vit pas l'ombre d'un Gigantesque Renard, et aucun cri ne parvenait à ses oreilles. Il continuèrent de sauter de branche en branche quand enfin il arrivèrent devant le temple. Il était clair que son architecture n'avait rien à voir avec les bâtisses de Konoha, mais Tosh n'eut pas le temps de contempler le bâtiment, car Nami et Eiko partait déjà à l'intérieur du temple. Il bougèrent de pièces en pièces pour finalement arriver devant trois personnes: l'une été une femme qui avait le dos tourné à eux donc Tosh ne put pas décrire davantage la personne la plus proche de lui en dehors de ses compagnons, cependant il distingua clairement les inconnus en face de lui: il y avait un homme et une femme, il avait des vêtement banal et des têtes et corps humain, cependant leurs yeux différait de n'importe quels humains, en effet il possédait chacun un Dojutsu et sa Tosh en était sur: l'un avait les pupilles écarlate, l'autre les pupilles couleur Or.
L'homme aux pupilles écarlate commença à sortir un discours d'homme politique, et sa Tosh trouva ça seulement, et seulement idiot. Le Hyuga qui était resté en arrière s'avança à hauteur de Nami et de lautre femme, qui était en fait l'Hokage. C'était la première fois qu'il la voyait et il était impressionné: Devenir Hokage à un âge si jeune était un exploit. Tosh fit face aux deux autres inconnu aux pupilles mystérieuse. Autant faire le malin lui aussi, il activa alors ses Byakugans, les veines qui ressortaient parfaitement aux niveau de ses tempes montra bien que le Dojutsu héréditaire de son clan était activé. Il ne connaissait pas leurs forces mais ça il s'en foutait...
Ainsi acculé par un nouvel assaillant, je comprenais rapidement la tonalité de ce qui se déroulait sous mes yeux. L'une des Shinobi prononça le nom de la Nomade avec dédain, haine et fureur. Elle semblait être également la meneuse de tout ce petit groupe. Je marquais un temps de silence en la fixant aussi durement que cela pouvait être. Puis un sourire s'esquissa sur mon visage. Je devinais la situation et je m'en amusai dès lors. L'ironie du destin me fit prendre tout cela pour autre que ce fut convenu en première heure. Je m'adressais après le sourire à la Shinobi. Un seul mot longuement prononcé car un temps d'arrêt se faufila entre chaque syllabe.
-Ho...Ka...Ge
Mon intention fut des plus amusé, sans la moindre once de crainte. J'aurais très bien pu lui donner le motif de notre présence, ce qui aurait sans doute joué en autre faveur. Mais après analyse de la situation. Je décidais finalement que non. Nous étions deux non loin de l'entrée de l'enceinte du temple. Dans un simple et piteux espace vert sans eau et sans âme. Face à nous quatre shinobis dont l'un était surement faisant partis des plus puissant de Konoha. Pas moyen que je rate un échange aussi épique en entre elle...et...elle. Je fis d'abord quatre sceaux sans me presser et aux yeux de tous. Puis je reculais pour m’asseoir un peu en retrait de tout ce beau monde. Je parlais une fois installé confortablement à la Gabushi. Sans ordre et sans soumission, la simplicité de mon envie transpirait par l'unique joliesse dont je fis preuve.
-Quelle ironie du sort. Si elle savait la raison de ta présence surement t'embrasserait-elle plutôt que brandir une arme. Pourtant elle réclame semble t-il vengeance pour tes actes... Je serais désolé d'empêcher ou de me mêler d'une affaire si ancienne et si intense. Et puis... Voir une Jisestsu en action et d'un tel niveau, je ne peu m'en priver. La dernière c'était avec Teichirô et c'est lui qui s'en était occupé.. Et cette personne était loin de t'égaler si on en croit les rumeurs... Fait donc plaisir en offrant un beau spectacle. J'interviendrais pour ton aide si j'en vois le besoin s'en faire sentir. De toute façon je ne peux pas partir sans toi sinon cette mission est un échec...
Je me fixais alors sur l'hokage lui offrant toute l'intensité de la lueur bleuâtre qui ornait mes yeux écarlate. Enfin je redirigeais mon regard vers les autres. Je me contentais de les regarder sans dévoiler la moindre menace. Ils pouvaient s'en mêlés si ça les chantaient, ça m'était plutôt égale. Pour moi la Nomade était sensé pouvoir tenir tête à ses quatre personnes jusqu'à un certain point et c'est ce que je comptais bien vérifier. Le dernier mot serait enfin pour la nomade.
-Tu pourras me dire après si le Kinengan vaut le Jigokugan. Les miens se sont toujours targuer de penser que c'était le cas.
Elle jeta un regard à Sendaï avant de se retourner vers les combattant de la feuille, comme pour lui signifier que c'était pas la peine de mesurer le Kinnegan au Jigokugan. Et c'était exactement ce qu'elle pensait en riant interieurement, mais lancer un debat sur ce sujet alors que les Konohajins étaient là, prêt à passer à l'attaque n'était pas l'endroit rêvé.
Elle fit donc mine serieuse en se retournant vers les quatres du village de la feuille. L'Hokage en personne était donc en face d'elle et malgré les paroles de son acolyte qu'était le Kagami, elle était apparament decidé à s'en prendre à elle. Peut être par vengeance de la mort de Teichirô, peut être pour autre chose. Dans tous les cas la Nomade avait déjà croisé l'ombre de feu quand elle était à Kiri. De l'examen chuunin en passant à la deleguation diplomatique, elle avait déjà eut le plaisir de croisé ce personnage hautain qu'était Hayashi Miyu. Dans ses souvenirs, elle maitrisait les plantes. Elle lui avait fait passé pendant les negociations dans son bureau une plante pour mieux "voir" la personne à qui elle parlait, d'après ce qu'elle avait comprit. Dans tous les cas elle n'avait surement pas usurpé le titre de ninja le plus fort de Konoha, il fallait se preparer à sortir le grand jeu, même si elle n'eut pas à le faire depuis le combat contre le démon cendré.
L'Hokage n'était pas toute seule, il semblerait qu'un ninja pas trop mauvais et deux faiblards l'accompagnaient. Peut être que celle la plus forte des trois serait une aide, même certainement, pour l'Hokage. Mais les deux autres petits genin ne seraient que des poids qui freinerait surement le combat pour les deux gradé de Konoha. Ils allaient avoir besoin de les surveiller et de les chaperoner. Ce n'était pas une bonne idée de les avoir emmené contre deux des plus fort ninja de leur generation.
Au delà des termes tactiques qui sonnaient déjà faux pour les deux Konohajins, il y avait ce pourquoi Gabi se battait. Les deux genins en étaient le parfait exemple, des jeunes gamins enrolé dans une armée personnel du dit Kage d'une region pour que ceux-ci participe à des guerres qui ne sont même pas de leur fait. C'était ça la vision de la paix pour ces gens des villages cachés ? Elle savait bien que oui puisqu'elle était à Kiri il n'y avait pas si longtemps que cela. Rares étaient les moments où la Nomade ne souriait et ne riait pas, mais celui-ci en était un. Ses yeux d'or en train de regarder intensements les deux genins qui étaient au côté des deux shinobi de la feuilles, elle commençait à être dégouté par le sort que reservaient les differents villages à leur jeune generation.
Quand elle detacha son regard des deux jeunes gens, celui-ci alla se porter dans le vague, les paysages qui entouraient le temple avant de se figeait sur l'Hokage.
- Permettez ?
D'un geste ample et lent de la main elle attrapa la bouteille de Saké qui était à sa ceinture, signe que les hostilités n'allaient pas commencer tout de suite. Elle s'envoya plusieurs gorgés, en fait elle eut la volonté de s'envoyer toute la bouteille d'une traite devant le regard surement hébété des Shinobi verts. Elle ne commençait pas un combat sans cela, et ce ne serait pas aujourd'hui que cela commencerait. Mais le temps était venu, le combat à present pouvait debuter et les âmes pouvaient commencer à s'echauffer.
Le regard intense de la Nomade regardait ses adversaires inflexiblement, il était temps. Mais ce ne serait pas elle qui ferait le premier mouvement, son style de combat était tourner uniquement sur le controle de son corps et l'attaque/contre-attaque. Alors elle decida d'attendre que ses adversaires prennent l'initiative.
- Je vous en prie, quand vous voulez.
Dernière édition par Jisetsu Gabushi le Mar 17 Avr 2012 - 13:52, édité 1 fois
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S Messages : 1607 Rang : S
Et pourquoi faire couler le sang d'un animal blessé ?....
Le son de ma voix retentit dans le vide, brisant ainsi par sa frondeur le silence qui s'était imposé avant un inéluctable combat. Ceux qui connaissaient ce timbre si singulier ne durent pas en croire leurs oreilles. Je n'étais à ce moment ni de chair ni de vent, rien qu'un son lâché à l'humeur de la peur et de la sueur. C'était avant que ce combat ne commence oui. Avant que Miyu et Gabushi ne commettent une erreur. Tout était allé tellement vite. Voilà qu'en cet instant l'imprévisibilité du destin me conduisait à devoir modifier toutes les prévisions que j'avais acquis et fonder. Qu'y pouvais-je... En réalité cela ne m'étonnait guère. Les temps passé dans l'ombre m'apprirent la patience et l'observation. Cependant désormais il n'était plus question d'attendre. Il était question d'agir. Trop d'éléments perturbateurs nous avais conduis à la déroute. Et si je ne m'étais pas décidé plus tôt. Surement que tout ce serait effondrer. Il fallait désormais se montrer à leurs yeux. Que voyaient-ils ou pouvaient-ils voir à ce moment. Un flot de cendre incandescente descendante du ciel en tourbillonnant avec légèreté. Cette cendre en atteignant le sol se rassembla toujours plus, formant petit à petit les traits de mon visage, de mon corps. Moi accroupis et le visage baissé je n'osais lever le regard vers ceux que j'avais trahis au mieux et manipuler au pire. Sendaï ne dit rien, il ne fut apparemment aucunement surpris. Ou plutôt non par mon apparition mais bien par ma présence. Une fois que je pu leur apparaître entier sans une parcelle de cendre désagrégeant mon corps je me redressais aussi lentement que je le pouvais. Retardant par crainte le moment ou mes yeux écarlate croiseraient les leurs. Enfin le moment vint. Mon visage était dévoilé aux leurs. Je pris d'abord quelques secondes. Tentant de paraître devant Miyu et Gabushi le moins troublé possible. Une façade de marbre s'imposa donc sur mon regard, comme si la mort qui m'avait normalement emporté avait eu malgré un moindre effet. Je me retournais ensuite vivement vers Sendaï en arborant la colère qu'il m'inspira. Il s'agenouilla et baissa la tête aussitôt pour me parler mais je rompu ses explications rapidement.
-Vous ne devriez pas être ici. Le plan stipu... -Le plan a changé. Et il stipulait également que ce jour ne devait faire aucune victime. Toi tu conduis la Nomade a combattre l'hokage... Konoha est un animal blessé. Et le clan Samidare ne frappe un animal à terre. Fais silence maintenant. L'heure de faire entendre la vérité est venu. Ta tendance au zèle à faillit tout faire échouer. -Mais pourquoi ? -Un évènement imprévu... Haru est déjà prévenu.
Je me trouvais en cet instant entre les Konohajins et les Nukenins. Moi qu'étais -je dans tout cela. Ni Nukenin, ni Konohajin.... Je me retournais d'abord vers Miyu. Je tentais de lui offrir un regard doux pendant un bref instant. Bien que cela fut de courte durée, j'eu grande peine à ne pas lui faire entendre la tristesse que j'éprouvais en la revoyant. Puis je retournais mon visage vers la nomade. Un visage neutre pourvu d'une esquisse de sourire. Que pouvais-je lui offrir d'autre pour le moment... Il était temps de prendre la parole. Je fis tourner ma tête sur ma nuque pour détendre mes muscles et posa ma main sur le pommeau de mon sabre, tout cela pour me détendre un peu. J'ignorais sur le moment par ou commencer. Ni même comment commencer d'ailleurs. Je décidais de faire alors comme je l'avais toujours fais. Avec détachement. Immuable, comme si de ce qui m'entourait ne pouvait m'atteindre. La droiture de ma posture, mon immobilité et mon timbre maussade serait alors tout ce qui subsisteraient durant ce discours... La vérité allait se faire entendre. Je n'allais la tête que de temps à autres selon à qui je m'adressais...
-Je devine tes questions Miyu... Et les tiennes Gabushi... Avant de vouloir me tuer encore une fois. Entendez-moi. Le jour n'est pas au sang, et je ne suis pas parmi vous aujourd'hui par hasard... Tout cela mérite quelques explications et je vous les donnerais... Saviez-vous que 0,1 % à peine de chakra suffisait à maintenir la forme humaine d'un clone avant qu'il ne tombe ? N'est-il pas logique qu'un clone de cendre retombe en cendre une fois brûlé... Ou encore que 99 % de mon chakra suffise à un clone pour qu'il possède ma force et mon savoir... Avant la mission diplomatique à Kiri. Sendaï est venu à moi. L'homme qui possède le Jigokugan. Lui aussi ayant vécu les même traumatismes et la tristes histoire des enfants de la guerre. C'est d'abord avec lui que nous avons mis au point un plan. Le Plan An'tei... N'as-tu réellement rien vu Miyu ? C'est moi qui aie provoqué Mahan à la rencontre diplomatique. Moi qui les provoqué dans la forêt de la brume. Moi qui aie demandé d'être envoyé à Kiri pour être torturé... Et moi qui aie envoyé ce message à Gabushi pour un combat à mort au nom de la paix... J'ai vu en la nomade un coeur étrangement similaire au mien. Mon égale sous toutes ses formes. Mais il fallait lui ouvrir les yeux pour qu'elle rejoigne ma cause. "Prend soin d'eux". "Eux" étaient les gens comme elle et moi. Et elle fit ce que j'avais espérer. Déserter Kiri et une fois assez de temps passé, Sendaï n'a eu qu'a lui parler du plan pour qu'elle accepte. Je n'ai pas à tout t'expliquer Miyu... Mais tu as le droit de me haïr et de me détester aujourd'hui. Un autre Nukenin. Rassemble des forces en ce moment même. Ne te méprend pas. Les forces que j'ai unis avec l'aide d'un Nukenin et de Sendaï ne sont pas destiné à protéger Konoha... Mais aujourd'hui vous êtes une ombre... Inoffensive... Vous n'êtes en rien une menace pour la paix en cette heure. Oui, en vérité. Quand Gabushi m'a laissé pour mort. J'ai créer un clone de cendre pour prendre ma place. Et je me suis traîné à l'écart. J'ai patienté jusqu'à aujourd'hui avec l'espoir que tout se passe comme prévu... Évidement cela ne fut pas le cas... Tout cela découle de quelque chose évidément. Et pas seulement de ma rencontre avec Sendaï et Haru. Mais en vérité, cela n'a aucune importance... Je sais seulement que ce combat ne doit pas avoir lieu. Car je suis le seul responsable de tout ceci. Je viens à toi parce qu'il est temps. Pour m'assurer que Konoha tiendra le temps qu'il faudra. Rien de plus. Je veux ce village pour unir mes shinobis. Ensuite je repartirais.
Je savais que tout ce que je venais de dire était loin de pouvoir satisfaire les interrogations de chacun. Mais je ne pouvais pas tout dire en une fois et d'autres choses devaient demeurer dans l'ombre... Je me déplaçais enfin à côté de la Nomade. Une fois à côté d'elle je lui adressais rapidement quelques mots, certes insuffisant, mais je ne pouvais faire mieux pour le moment.
-J'ai fais ça pour notre idéal... J'espère que tu me pardonneras...
Sendaï repris alors la parole pour demander des précisions sur ce que j'avais dis précédemment. Il se montra étonnement docile pour une fois. Ce qui ne manqua de me satisfaire.
-Haru a finit le recrutement et le rassemblement ? -C'est un homme puissant et intelligent. Il sait ce qu'il doit faire. Nous n'avons plus de temps de toute façon... -Vers ou se dirige t-il ? -Cela dépendra de l'Hokage. Alors Miyu... Je t'offre mon aide cette fois encore et pour la dernière. Acceptes-tu ? Ou allons-nous nous battre ? Toi qui me connait tant. Tu sais qu'un combat serait de mauvaise augure face à moi.
