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 Le Théâtre de l'horreur (Gab').

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Dentô Nobuyoshi
Dentô Nobuyoshi
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Le Théâtre de l'horreur (Gab').  Empty
Message(#) Sujet: Le Théâtre de l'horreur (Gab'). Le Théâtre de l'horreur (Gab').  EmptyDim 8 Avr 2012 - 16:38



    C’est drôle le monde. On croirait pourtant que tout cela est d’un sérieux affligeant. Et pourtant touts ces paradoxes, touts ces simagrées et ces apparences le rendent si jovial, c’monde. Pathétique plutôt. Bientôt on aurait peur d’commettre une bonne action devant les autres, bientôt la bonté c’sera un péché. On tisse des liens, on consolide des alliances, toujours dans l’ombre au coin d’une rue sans spectateur ou d’une cachette sordide. Comment voulez vous donc que tout cela tienne ? Tout ces fils qui s’entrelacent et apparaissent parfois à notre périphérie, qu’on essaye d’attraper mais dont on voit jamais l’bout.
    C’est dans l’ombre qu’on évolue ; On fait bien de dire qu’on est les Rois du monde, on ne fait que s’esclaffer dans la nuit. On renâcle, on s’ébruite, on s’disperse dans cette nocturne sans pareille, qui s’arrête jamais. L’homme s’est qu’un marcheur sans bâton ni repère, tâtonnant il s’proclame l’maître d’tout alors qu’il tient qu’un bout du caillou.
    Allez-y, amusez vous. Mettez l’feu à l’un des nœuds d’toute cette toile. Allez-y, rigolez un coup : Regardez les araignées danser et tomber dans c’vide absolu qui s’étends sous tout les pieds. Les nôtres. Les leurs. Les vôtres aussi.
    C’est drôle le monde non ? Et l’gag que j’préfère, c’est l’homme assuré de détenir tout les savoirs et les pouvoirs dans la paume d’sa main. Rien d’plus amusant qu’un arrogant, qu’un sans gêne qui croit fouler la terre sienne. Il apprendra avec d’autant plus d’impact comment ça fonctionne : Les hommes ils naissent et ils meurent, on gesticule mais au final on finit tous dans l’même trou.
    C’sa que j’aime bien aussi avec la faucheuse ; Elle a un caractère rudement définitif, tout s’fige et tu peux voir l’homme dans toute sa splendeur, avec sa peur qui lui colle au train comme un chien qui renif l’cul d’sa chienne. On aime pas l’inconnu, et c’ce qu’elle nous promet la faux au d’ssus de nos têtes : Les territoires vierges c’mon dada, pas d’soucis ma grande amie, t’pourras v’nir me chercher quand j’aurais découvert l’étendu du décor. L’endroit comme l’envers d’notre joli spectacle.

    Du coup à 17 ans, j’suis d’ja dans un sacré merdier. Du genre étendu l’bourbier hein, pas l’truc qui t’colle à la semelle et qu’tu mets une semaine à la décrasser. L’sang qui bouillonne et toutes ces conneries d’adolescent ça m’connait. T’sais à c’t’âge là on s’croit maître d’nos vies. On s’délecte d’ceux qui tombent et d’ceux qui trébuchent. Parce qu’pour nous, si tu y mets suffisamment d’tripes tu pourras jamais les suivre dans leur trou.
    Pourtant j’allais rencontrer une femme qui changerait la donne. Elle allait m’apprendre l’importance de ce mince fil qui t’relie à la vie et qui peu te lâcher à tout moment : La mort et son puit sans fond m’frôlèrent si vite que tout changea pour moi. Gabushi comme une faucheuse vint titiller c’qui me reliait à la vie. Ça change son zieg’ c’genre d’événements.


    La nuit s’faisait repousser comme un prétendant par l’soleil : Une longue bande de lumière vient éclairer les montagnes comme un projecteur. Sa teinte orangée fait comme une sève à toute la forêt, une sève qui s’écoule abondamment dans l’atmosphère. Son pas est lent, son attention est vive. L’homme à ça pour lui, l’instinct : Dans l’air en plus d’la résine ça sent la mort. Il craque une allumette comme si ste faible flamme pourrait la tenir éloignée. Bien éduqué il la console en tirant de grosses bouffées sur sa clope. Il suit un chemin froissé dans les talus et les arbres touffus. Il y’a du sang sur des branches, qui les barbouille comme un tableau d’enfant ; Des index pressés par ci par là, des mains laissant leur marque dans la végétation.
    Réajustant son futal, la piste s’refroidi à mesure qu’il approche : Et on sait tous qu’le froid annonce sa présence à l’encapuchonnée. Là, dans une sorte d’enfoncement naturel s’entassent cinq corps putrides : L’odeur lui donne la nausée. Il fronce les sourcils et cligne des paupières, ça refoule un cadavre même quand il est frais. S’forçant à surpasser l’horreur et l’odeur, l’Ninja s’approche à pas d’loup. Comme si on pouvait déranger les carcasses dans leurs repos éternels.

    - Eh bah les gars, c’tait pas vôtre jour à c’que je vois… Ils sont défigurés, massacrés, sans aucune chance de s’en sortir ils ont clamser dans d’horrible douleurs.

    C’moche la mort, y’a rien d’beau et d’exquis à la côtoyer, c’juste lugubre. St’une vision d’horreur qui vous marque ; Comme quoi elle peut frapper à vot’porte à tout moment. C’est inattendu, on pense toujours que c’pas notre tour : Ils étaient tombés sur trop fort pour eux et n’avaient pas eu la moindre chance. Laissant les mouches à leurs repas morbide, Nobu fait l’tour du charnier.
    En décortiquant la scène, Nobu retrouve trois bandeaux d’Kumo. Son sang boue. La colère monte en température et enflamme ses idéaux ; Qu’il trouve la mort insupportable passe encore, mais que l’on s’en prenne à un camarade l’assombrissait. Contraste de la chaleur et de la froideur, son sang lui donnait des frissons et l’tournis. Suivant les dernières traces d’lutte, il rejoint l’ombre d’une clairière : Lieux idyllique ou les oiseaux ont recommencé à chanter. Soudain une des ombres s’détache des arbres et passe trop rapidement à l’angle d’sa vision.

    *C’lui l’salopard…*

    Son Kunai marque une courbe avant de s’écraser contre un arbre dans un bruit mat. Ratant sa cible et de loin, Nobu serre les dents. La peur ? Il n'a pas le temps d'y penser.

    - C’toi l’responsable de ce merdier ?! Arrête toi p’tain !

    Il bifurque à droite vers l’mouvement décelé mais ne rencontre personne. Il est seul… Du moins l’croit-il.
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