[Event fumée] Les Cultistes dans la Brume

LES CULTISTES DANS LA BRUME

CONTEXTE

Vous êtes arrivés au village où les crucifixions ont eu lieu, et au delà de l'accueil quelque peu agité des hommes en blanc, c'est surtout l'atmosphère oppressante qui règne qui vous confirme qu'il se passe des choses plus que douteuses. Vous avez cependant eu la « permission » de rester enquêter sur la fumée temps que vous n'entravez pas les devoirs de ces hommes.

Et pourquoi ne pas commencer l'enquête en allant dans l'une des maisons de la famille la plus nombreuse, crucifiée et brûlée ? Par instinct ou simplement parce qu'il s'agit de la maison juste à l'entrée du village, vous vous y rendez aujourd'hui, en plein milieu de cette belle journée, pendant que vos coéquipiers procèdent aux interrogatoires. Quelle était donc la raison d'un tel acte de barbarie ? Et cette fumée violette, de quoi était-elle faite ?

Les sens aux aguets et prêts à apporter soutiens à l'équipe de contact à n'importe quel moment, l'aspect parfait, peut-être trop, de toutes les maisons autant extérieur qu'intérieur est plus que troublant.

RÈGLES

Rappel du contexte:

Ø Il n’y a aucun ordre de poste, aucun délai, cependant, étant donné que c’est une mission village touchant directement à la trame, faites en sorte de placer ce rp en priorité et de répondre dès que vous le pouvez. Si vous ne pouvez pas pour une raison précise et que vous souhaitez un délai, prévenir @Inuzuka Shizu.
Ø Concernant l’utilisation de techniques, il n’y a pas d’indicateur mais vous êtes priés de vous auto-modérer, restez cohérent en fonction de vos rangs.
Ø Vous devez résumer vos actions avec précision dans un spoiler à chaque poste pour faciliter l’avancée de la trame.

ØParticipants :
@Senritsu Gen / @Naïto Akio / @Taira Shingen (Chef d'équipe)

Je me trouvais tranquillement derrière Shingen, juste à côté de Gen. L'équipe qui devait mener l'interrogatoire discutait péniblement avec les nouveaux hôtes de ce village bien trop calme malgré les derniers événements...
Je contemplais de temps à autre, de loin, les nombreuses croix exposant à la vue de tous ces cadavres... hommes, femmes, enfants, personne ne semblaient y avoir échappé.
La retenue dont nous devions faire preuve m'irriter. Un tel crime ne pouvait rester impuni et nous avions devant nous les responsables. Quelles que fussent leur motivation, ce n'était, à mon sens, pas tolérable. Je me souviens cependant ma place dans cette histoire... je n'étais qu'un Genin, un novice, les conflits d'intérêts représentaient une nouvelle issue à un problème.
Nous nous dirigeons maintenant vers l'entrée du village pour inspecter les lieux. Nous devons trouver des indices pour prouver le bienfait et la perfidie qui avait engendré un tel massacre. Une chose était sûre : je voulais que la vérité éclate aux grand jour et que nous puissions repartir l'esprit tranquille, le sentiment du devoir accompli.

« Voilà à quoi tu sers maintenant... un enquêteur... c'est comme cela que les Shinobis règlent leur problème, en menant des investigations. Quelle stratégie en cas de conflit ? Etes-vous assez nombreux pour contenir un éventuel ennemi ? Vos supérieurs vous ont-ils préparé à tout ceci ? Ne t'en fais pas pour ça et laisse-moi faire mon travail. Si c'est un acte condamnable, je trouverai ce qu'il faut pour conduire à une issue objective. Pffff, encore l'intellectuel qui parle, tu me donnes envie de vomir. Mais loin de tes livres et de tes plumes, sauras-tu être efficace, sauras-tu être aussi sagace ? Je ferai de mon mieux, comme je l'ai toujours fait. Et ça n'a jamais été suffisant. Assez..... »

Comment me concentrer avec toutes ces paroles frustrantes. Mais je décide de m'en servir d'émulateur ! Oui, j'allais prouver à ce démon qu'il se trompe, que le travail d'équipe paie et que la confiance que je place en mes alliés est la meilleure décision que je puisse prendre. Ragaillardi par cette idée, je redresse la tête, peut-être un peu trop fermement. Mais j'ai cette conviction affirmée : nous réussirons !

Donc, la première étape est de trouver des indices pertinents. Mais que recherchons-nous ? A démontrer la nature de l'acte odieux qui s'est déroulé ici. Très bien. Qu'avons-nous, faisons le point... Des cadavres crucifiés et pour la plupart brûlés... des hommes en toge blanche surgit de nulle part, n'ayant apparemment aucune affiliation connue... une fumée violette pour l'instant inexplicable... un village où toute trace d'un conflit semble avoir disparu... Hummm... le crime parfait n'existe pas, il y a forcément des indices...

« Shingen, sauf ton respect et ton esprit d'analyse, je pense que nous devons trouver ici ou autour du village, l'origine de cette fumée et savoir de quelle façon elle est apparu... surtout, si elle est bien issu de ce village ou si ce n'est pas un artifice pour brouiller les pistes. Nous devons également établir si la population du village était armée et en capacité de se défendre, trouver à l'intérieur des maisons et dans le village des éventuelles traces de lutte. A mon avis, l'interrogatoire sera compliqué, surtout que si ces individus sont coupables, ils défendront bec et ongle leur conviction et cacheront leur crime. Et c'est là que l'on pourra faire payer par le sang ces adorateurs des démons, ils répondront de leurs actes pour la Justice suprême hahahahahahaha !!!!!!!.................. Pardonnez-moi cette effusion mes amis, j'aime faire des boutades... étranges... parfois... Eventuellement, peut-être devons-nous chercher des éléments qui pourraient justifier une pratique d'un culte interdit de la part de la population. Même si selon moi ça ne justifie par une extermination, avant d'accuser il faut prouver, bien évidemment. Il sera cependant difficile d'établir des antécédents d'adoration prohibée... étant donné qu'il ne semble y avoir aucun survivant, chose qui n'est pas encore prouvée... C'est pourquoi, nous devons peut-être resté vigilant lors de nos investigations dans les logements... peut-être trouverons-nous quelqu'un qui a survécu à cette tuerie et qui pourra nous en apprendre plus... »

Je parle beaucoup et peut-être outrepasse mon rang. C'est pour ma première mission et même si j'ai déjà un peu côtoyé Gen, je ne connais Shingen que de réputation. Je suis conscient de presque donner des ordres mais j'avais volontairement utilisé des suggestions. Ma mâchoire se crispa à l'idée d'avoir offusqué mon supérieur hiérarchique.

« J'espère Shingen que toutes mes suggestions ne t'ont pas froissé... je souhaite juste aidé... Et découper du Démon par la même occasion ! Il est hors de question que des meurtriers sévissent impunément !! Je vais vous montrais, Shinobis, que la Justice Céleste est reine !!! CA SUFFIT !!!...... pardonnez-moi encore... je répète une tirade d'une pièce de théâtre qui m'est revenu en tête... »

Quelle poisse... mon Démon est particulièrement incontrôlable aujourd'hui... Il faut que je respire, que je me détende... Ce stress... Il y a longtemps que je ne l'ai pas ressenti... Que je suis mal à l'aise... Bon, au boulot, il est temps de trouver ce qu'il faut pour éclaircir cette affaire. Impatient de pouvoir commencer à enquêter, j'attends les ordres de Shingen.

Spoiler:

Une nouvelle mission m’attendait, elle était particulière. On devait enquêter dans un village de Hi no Kuni et on pouvait dire que ce village dégageait une telle joie qu’on pouvait la ressentir dans l’air que l’on respirait. Je trouvais la démarche du village étrange, pourquoi ne pas envoyer une force pour tous les massacrer ? Après tout, ils sont des ennemis du pays non ? Enfin, j’imagine que c’est la méthode shinobi.

Les cadavres étaient toujours exhibés à la vue de tous, des corps brûlés crucifiés. Enfin parler de corps était généreux car il ne restait plus vraiment beaucoup de chair. La vue n’était pas belle, mais acceptable, j’avais connu pire après tout. L’odeur n’était pas agréable non plus, mais quand on pensait à ce que l’on pouvait ressentir à la guerre, ce n’était pas si mal finalement.

J’étais étonné que l’on avait reçu l’autorisation d’enquêter, non que leur autorisation était réellement demandé car le village appartenait à notre pays. Non mais, maintenant il faut demander à des idiots sortis de nul part l’autorisation d’enquêter dans notre propre pays. Je me fichais de l’avis de ces clowns en blanc, s’ils n’étaient pas content, ils pouvaient venir et tenter de faire les durs, ils risqueront juste de perdre leur tête.

Je méprisais ces gens, ils n’avaient pas le courage de se battre contre de vrais combattants. Non, ils se contentaient de s’en prendre à des gens s’en défense pour les crucifier et brûler en pensant être des gens trop fort… Bref, des gens qui n’avaient aucune valeur, ils ne méritaient aucun respect, ils étaient déshonorables, des lâches.

Néanmoins, le moment n’était pas venu de s’en prendre à eux. On était ici pour enquêter. Je me retrouvais avec deux genins, j’en connaissais déjà un, mais l’autre… je ne le connaissais pas. Je n’avais reçu que les informations basiques sur lui. Il se prit la liberté de me suggérer, bien que l’on pouvait se demander s’il proposait réellement quelque chose ou s’il ne m’ordonnait pas la démarche à suivre, comme si j’étais un idiot qui ne savait pas quoi faire.

Je restais indifférent face à sa proposition, me contentant de l’écouter, question de politesse. Ceci dit, il m’apparut très clairement que cet homme n’était pas très… stable dirons-nous. Difficile à dire s’il était complètement fou ou non, mais il allait être dangereux de le laisser courir seul dans le village. Qui sait ce qu’il ferait comme connerie. J’espérais juste que son état n’était pas crée par le stress de la situation car sinon nous allions avoir un sacré problème et… il devrait sérieusement penser à changer de voie.

Je laissais mon regard parcourir les environs, l’endroit était bien trop calme à mon goût. Les choses étaient trop propres, parfaits. C’était un contraste qui pouvait troubler avec les cadavres pourrissant sur les croix. Connaître l’origine de la fumée était importante, mais pour l’heure, enquêter dans la maison était important pour en comprendre la raison. Difficile à dire si on allait trouver quelque chose, je gardais un certain doute dessus. Il fallait espérer qu’ils aient oubliés des indices qui allaient nous permettre de comprendre la situation.

Bien, voici ce que l’on fera : Nous enquêterons d’abord dans quelques maisons, peut-être que nous y trouverons quelques informations intéressantes sur leurs motivations, peut-être même des indices sur la fumée. Nous éviterons de nous séparer, je ne sais pas ce qu’ils ont dans le crâne ces bouffons en blanc.

Je regardais Gen et Akio.

Vous resterez toujours en duo.

Je n’étais pas certain que ce duo était le meilleur choix, après tout Akio me semblait bien trop imprévisible à ce stade et qui sait si Gen serait capable de le gérer. Peut-être que j’interprétais mal le comportement d’Akio, la suite allait bien nous le dire si ma méfiance à son égard était justifiée ou non.

Nous fouillerons chaque recoin de la maison, chaque tiroir, chaque morceau de papier sera analysé pour trouver un indice. Si vous trouvez quelque chose, prenez note, faites un dessin.. Ou informez moi et je le ferai. J’ai quelques rouleaux de parchemins et quelques crayons si vous en avez besoin.

Et… évitez de tuer des gens inutilement. N’usez de la violence que si votre vie est en danger : En d’autres termes, s’ils vous attaquent, vous pourrez vous défendre et… Ma foi, vous ferez ce que vous jugerez de nécessaire.

J’avais préféré préciser cela pour éviter toute interprétation fallacieuse de mes paroles. Je me fichais des méthodes et du sort de l’attaquant, ils l’auraient sur la conscience. Je jugeais ces gens suffisamment grand pour faire des choix eux-mêmes.

Restez attentif sur les alentours, que se soit les gens, des places qui auraient pu servir de feu ou autre chose. Surtout, ne baissez pas votre garde, considérez-vous en territoire ennemi.

Je pouvais paraître dur, mais je voulais être certain qu'ils savaient dans quoi ils embarquaient, enfin, façon de parler car personne ne le savait à ce stade.

Des questions ?

Spoiler:

Quelques cultistes semblant curieux vous observe commencer votre manège d'un mauvais œil. Que venait donc faire des hérétiques comme vous dans leur village ? L'un d'eux, sans doute plus téméraire que les autres, s'approche de votre groupe juste avant que vous ne pénétriez dans une maison et ne décidiez de vous séparer pour multiplier vos chances. Sous sa capuche blanche on ne distingue que ses lèvres, le reste de son visage étant recouvert d'un masque tout aussi blanc que l'ensemble de sa tenue. Sa voix, bien que faible, vous oblige à l'écouter avec attention.

- Vous pouvez circuler, regarder... mais ne déplacez rien, sans quoi notre maître sera en colère.

Il n'attendit pas d'approbation avant de se retourner et partir aussi soudainement qu'il était venu, retournant se confondre dans la masse blanche.
Quelques regards, bien que vous ne les voyez pas au travers des masques, restent tournés vers vous, anxieux ou agressifs.

La première grande maison ne présente rien d'anormal, réellement. Mis à part une trop grande propreté et un rangement au carré, aucun indice n'a été laissé derrière. C'était suspect et pourtant, rien ne permettait d'avancer dans l'enquête. En ressortant, en face de vous se trouve deux maisons mitoyennes. Le grand mur relie les deux plus grandes chambre et les salles de vie. Autant se séparer pour les regarder non ? Et qui dit qu'elles ne communique pas plus que par un simple mur ?
Si vous décidez de vous séparer peut-être gagnerez-vous du temps, quoi qu'il en soit, il y a quelque chose dans ces maisons.

La maison de gauche, est aussi propre que toutes les autres à l'extérieur. L'intérieur, passé le pas de porte, semble immaculé, comme si la poussière elle-même ne s'invitait pas à l'intérieur des murs, ou que consciencieusement, tous les jours, une personne fasse le ménage très méticuleusement.
Disposant de deux étages, elle reste simple et sobre. La cuisine est étroite et en couloir donne sur une minuscule salle où sont entreposés quelques restes de nourriture séchée. La salle à manger et à vivre sont communes et relativement grande. Il n'y a rien de particulier sauf peut-être les photos de famille, où ils semblent tous heureux et souriant. En approchant du foyer éteint, le sol grince sous les pieds à l'endroit du tapis.
A l'étage deux chambres, l'une plus petite que l'autre, une salle de bain et un bureau. Les lits sont parfaitement fait, les photos parfaitement rangé, les papiers sont banaux. Dans le bureau quelques notes concernant le village paisible, le ressentit du père visiblement, au nom présent sur le carnet. A mesure que les pages tournent, plusieurs incohérences se manifestent et en regardant plus attentivement, quelques pages semblent manquer vers la fin.

La maison de droite est en tout point similaire à quelques détails prêt. La cuisine est spacieuse et commune à la salle à manger, la pièce à vivre ne dispose pas de foyer et pourtant, également sous un tapis, le sol grince. Deux bureaux se trouvent au rez-de-chaussé mais aucun carnet d'aucune note. Trois chambres à l'étage se partagent également une salle d'eau. Dans la chambre la plus spacieuse quelque chose cloche. Tout est trop parfait, mais sur le mur de la tête de lit, le tableau est penché de sorte à ce qu'un des coins du cadre pointe vers le bas et que le regard de la personne peinte sur ce tableau bucolique observe la fenêtre.
Au bout de la rue, au fond du village, l'une des plus grandes maisons, l'une des plus richement décoré, celle du chef du village.

Spoiler:

Le jeune Senritsu était en train d’effectuer sa première mission pour le compte du village caché de la Feuille. C’était une autre façon de dire qu’il était plutôt stressé à l’idée que chacune de ses actions pouvait avoir une répercussion bonne ou mauvaise sur le cours des événements.
Il était resté silencieux une bonne partie du voyage, et s’était simplement contenté de saluer brièvement ses deux coéquipiers qu’il connaissait déjà.

Gen avait en effet eu l’occasion de rencontrer Akio lors d’une séance d’apprentissage à la bibliothèque. Pour ce qui était de son supérieur lors de cette mission, Taïra Shingen, il habitait chez lui. Enfin, dans son dojo. En contrepartie il s’occupait de tâches ménagères et accueillait avec sympathie les disciples qui venaient apprendre l’art du Bushido. Une mince contrepartie, pour l’immense service qui lui avait apporté Shingen.

Ils étaient arrivés au village, où ils avaient pu contempler les masses presque encore fumantes des cadavres calcinés. L’odeur fétide qui s’en dégageait était forte, mais ses coéquipiers y étaient restés plutôt indifférents. C’est en tout cas ce qu’ils avaient laissé transparaître.

Shingen donna les instructions, avec beaucoup de calme. Il était en effet évident qu’il allait devoir coller aux basques du jeune Akio, assez… instable par moments. Mais cela ne le dérangeait pas puisqu’il était convaincu que son tempérament calme aurait une bonne influence sur celui de l’autre Genin. Il prit un rouleau de parchemin et de quoi noter et fit signe qu’il allait aller entre avec Akio dans la maison de gauche.

Juste avant qu’ils ne se séparent, un cultiste vint à leur rencontre, leur ordonnant de ne surtout rien déplacer, afin que leur « maitre » ne se cache pas. Peut-être que l’autre groupe de mission aurait affaire à lui, après tout. Quoiqu’il en fut, ils devaient rester sur leurs gardes, une fusée de détresse pourrait arriver à tout moment.

Ils partirent tous les trois explorer la première grande maison. Cependant la recherche avait été infructueuse. Tout était incroyablement rangé, et rien de visible n’avait laissé le moindre indice. On aurait presque dit que tout avait été installé pour leur venue, pour brouiller les pistes.

- Je vais partir à gauche avec Akio, nous guetterons une éventuelle fusée de détresse de l’autre équipe par la fenêtre.

Il avait dit cela tout bas. Les regards des cultistes étaient oppressants, bien qu’ils soient tous planqués derrière leur masque. Et ils entrèrent dans la maison de gauche.

- Ah…

La maison était propre. Beaucoup trop propre. Tout était rangé avec tant de soin qu’il était impossible de tenir un domicile aussi propre. Aucune poussière n’était visible nulle part. Aucun objet n’était pas à sa place. Gen ressentait un sentiment de malaise rien que dans l’entrée. Il avait l’impression de déranger l’ordre établi dans ce foyer. Il avait reçu l’ordre de tout fouiller dans le moindre détail, alors à vrai dire… Il allait bien devoir déplacer des choses. Il décida néanmoins de ne faire qu’une chose à la fois pour ne pas tout mettre en désordre.

Gen avait bien envie d’explorer l’endroit à son rythme sans tout le temps surveiller ses arrières, mais il savait qu’implicitement, Shingen lui avait ordonné de ne pas lâcher Akio d’une semelle. Il ne fallait pas l’agacer en se montrant trop insistant cela dit. Il se contenterait de rester dans la même pièce que lui, cela ferait l’affaire.

Il s’avança dans la salle de vie, où une grande table à manger était vierge de quoique ce soit. Quand il marcha sur le tapis pour s’avancer, Gen sursauta. Le sol avait grincé sous ses pieds.

- Tu as entendu ça ? Fit-il en regardant l’autre Genin.

Il fit un second test en procédant au même mouvement et le sol grinça à nouveau. Avec discrétion, il souleva le tapis.

Rien. Le sol n’était en rien différent de l’espèce de parquet immaculé du reste de la maison. C’était pourtant bien trop louche pour être une simple fissure dans une planche. D’autant plus que le bruit était loin d’être discret. Ce n’était pas une coïncidence. Pour l’instant, ils garderaient tous les deux cela en tête et feront leur rapport à Shingen dans quelques minutes.

- Bon, il faudrait clairement en parler avec Shingen, de ce tapis. C’est vraiment très louche, hein ? On monte à l’étage ?

Ils se dirigeaient avec l’escalier. Lorsqu’ils furent assez proches, Gen lança :

- A toi l’honneur.

Spoiler :

On s’apprêtait à rentrer dans la première maison pour l’explorer, mais ce n’était sans compter sur interpellation de l’un des membres de cette secte. Je le regardais avec indifférence, ces menaces à peine voiler il pouvait se les mettre où je le pensais, il pouvait s’estimer heureux que sa tête restait encore sur ses épaules. Bien sûr que les regards de ces collègues ne m’échappaient pas, mais je ne savais pas encore comment juger cette situation.

Il existait, pour l’heure, deux possibilités. La première est qu’ils sont de mèche et suivent, probablement, aveuglément leur chef. La seconde possibilité, ils suivaient par peur de leur chef, mais sans aucune fidélité. Cet avertissement servait donc à nous mettre en garde contre leur chef car ils le craignaient. Encore, fallait-il savoir qui était leur chef. Était-ce celui de la secte ou plutôt la chose qu’ils vénéraient ? Je ne pouvais m’imaginer qu’ils vénéraient un dieu bienveillant, plutôt ou monstre ou un démon.

En tout cas, on fouillait la première maison, j’en profitais pour prendre quelques notes sur cette interpellation pour m’assurer d’avoir des informations plus précises pour la suite, mettant en même temps sur écrit mes premières réflexions à ce sujet. Il était évident qu’ils avaient pris soin de faire disparaître les preuves, car il devait y en avoir. Il n’était pas possible pour avoir une maison abandonné si propre et rangé. La chose était trop parfaite pour être réelle. On pourrait même se demander si tout cela n’était pas de l’ordre de genjutsu.

En tout cas, notre enquête n’offrait rien de concluant. J’étais persuadé qu’ils avaient oubliés des éléments, c’était certain, mais il fallait juste être suffisamment attentif pour les remarquer. Finalement se sont des maisons mitoyennes qui nous attiraient. Elles semblaient totalement identiques et propres de l’extérieur, encore quelque chose de louche… Vous ne direz, tout dans ce village est louche à mourir. J’ignorais les regards de ces clowns en blanc, ils pouvaient s’estimer heureux de pouvoir encore respirer.

En tout cas Gen et Akio s’occupèrent de la maison à la gauche, je me contentais de hocher la tête pour montrer mon accord. J’allais m’occuper de la maison à droite. J’entrais donc dans cette maison, refermant au passage la porte derrière moi, essentiellement pour emmerder les clowns en blanc et de m’assurer qu’ils ne viennent pas m’emmerder. Encore que, je doutais qu’une porte allait les en empêcher. Je fouillais donc le rez-de-chaussée, mais là aussi, il n’avait rien. Aucun élément utilisable pour l’enquête, j’en prenais note dans mon rouleau avant que mon attention ne soit attiré par un grincement du sol.

Hm ?

Je regardais le sol, étrange que le bois grince ici… je fis quelques tests dans les environs pour constater que cela venait du planché sous le tapis. Je retirais le tissu qui couvrait le sol mais… Il n’avait rien. La chose était intéressante, ont-ils refais le sol ou ont-ils tentés de cacher un passage. Je retirais mon katana, toujours rangé dans son fourreau pour commencer à le frapper contre le sol grinçant. Je voulais voir s’il sonnait différemment du sol non-grinçant. Une méthode simple pour savoir s’il avait un passage en-dessous. Après cette petite expérience, je pris des notes pour garder par écrit mes observations avant de monter à l’étage.

Sans surprise, il n’avait pas grand-chose à y trouver si on excepte le tableau. Le regard du personnage peint regardait par la fenêtre et lorsqu’on regardait par celle-ci, il avait un bâtiment qui ressortait et c’était probablement celui du chef de cette secte. La question restait à savoir : Est-ce le regard du personnage peint qui compte ou les coins du tableau qui pointent au sol ? Ou aucun des deux ?

Pour le savoir, je me rapprochais du tableau, utilisant mon crayon pour tracer les bords des coins sur le mur, ainsi j’allais toujours savoir où ils étaient. Une fois cela fait, je remis correctement le tableau : horizontalement.

Spoiler:

Les ordres avaient été clairs... en gros, pas de vague. Shingen m'apparaissait quelque peu antipathique... Il avait totalement ignoré mes suggestions mais bon... c'était lui le chef, il devait avoir plus l'habitude de ce genre de mission. C'était mon baptême du feu, je me devais d'obéir aux ordres.

Cela dit, les recommandations de Shingen tombaient à pic : il souhaitait que l'on se sépare. Pour ma part, rester en duo avec Gen me convenait tout à fait. Un peu d'autonomie me motivait... et l'idée de ne pas avoir notre chef dans les pattes également. Mon partenaire était resté silencieux jusqu'à présent, il se contentait probablement d'écouter les avis de Shingen. Etait-ce peut-être la conduite à tenir en mission.

L'un des adorateurs intervient froidement. Nous n'étions pas les bienvenus ici, inutile d'avoir fait de grandes études pour le comprendre. Notre présence dérangeait. Je sentais qu'à tout moment la situation pouvait basculer et que ces individus perfides n'attendaient qu'un prétexte pour se jeter sur nous. D'ailleurs, ceux qui restaient à proximité nous observer en silence et même si leurs yeux n'étaient pas visibles, je pouvais ressentir leur regard assassin.

« Jette-toi sur eux. Montre-leur qu'ils ne peuvent se permettre de te toiser de la sorte. Tu ne peux permettre un tel affront. L'important, c'est que la vérité éclate au grand jour et que Justice soit fait. Il transpire la culpabilité, regarde-les ces démons. Fais leur payer qu'on en finisse ! Je ne fonctionne pas comme ça, laisse-moi ! »

Je regardais un instant autour de moi. Shingen et Gen ne me prêtaient aucune attention. Soulagement. Je m'étais suffisamment fait remarquer comme cela.

L'examen de la première maison ne donne rien de probant... mais tout cela n'était pas normal. Tout était trop propre... Comment pouvait-on concevoir que les habitants avaient été arrachés à leur foyer sans que rien ne fusse déplacer. Non, il était clair qu'on avait fait le ménage avant notre arrivée. On nous cachait volontairement quelque chose : une évidence encore une fois.

Nous ressortons de la maison pour nous concentrer sur les deux mitoyennes, en face. Conformément aux ordres de Shingen, nous nous séparons. Je me dirige pour ma part, en compagnie de Gen, vers la maison de gauche. Nous voilà confrontés au même problème que précédemment : tout est immaculé ici aussi... à quelques détails près ! Gen se dirigeait vers la table tandis que je portais mon attention sur les photos de famille. J'essayais de voir s'il y avait des incohérences entre l'état actuel de la maison et et celui qui pouvait éventuellement apparaître sur les clichés. Le sol grince sous les pieds Gen. Un examen approfondi, notamment sous un tapis, ne permet pas de trouver d'issue. Pourtant, pourquoi le sol grince à cet endroit et pas un autre... et pourquoi avoir placé ce tapis juste ici s'il n'y avait pas d'issue ? Existait-il peut-être un accès à un éventuel sous-sol ? Je devais me pencher sur la question.

« Tu perds ton temps Akio ! Un Samouraï n'agit pas ainsi. Tu dois servir ton Seigneur. Ces hommes ont commis des meurtres et ils doivent payer en conséquence. Après avoir été jugés ! Je ne suis pas celui qui décidera de leur sort. Tu me fatigues avec tes états d'âme enfantines. Tu crois vivre dans un paradis idylliques mais tu vas vite découvrir qu'il n'en est rien. Il y a bien longtemps que je le sais, depuis que je t'ai entendu pour la première fois débiter tes élucubrations ! Si tu y prêtais un peu d'importance, tu serais déjà haut placé idiot. Au moins nous sommes d'accord sur un point... Ah bon ?? Nous nous fatiguons mutuellement. Laisse-moi me concentrer à présent... »

Je lève mon regard vers Gen.

« J'ai entendu oui. C'est effectivement étrange. Cette masure paraît neuve, un tel grincement ne peut être que suspect... »

Gen entame une inspection sommaire de ce grincement.

« Hey un soldat ne se met pas à danser sur un champ de bataille !!! COMMENCE PAS !!..... Désolé Gen... je répète toujours ma pièce... j'ai peur me rater le jour J... Ne fais pas attention... »

Gen reste intrigué et me fait part de son avis.

« Tu as tout à fait raison. Il faudrait peut-être cherché autre part dans la maison ou même à l'extérieur s'il n'y a pas un accès caché à un éventuel sous-sol. Mais ces types m'agacent, si on trouve quelque chose, je me demande bien quelle sera leur réaction ? Restons sur nos gardes. »

Nous nous rendons à l'étage et Gen me laisse gentiment passé devant. je suis ravi de sa confiance, je l'aime plutôt bien, peut-être avais-je trouvé un ami... J'entre dans un bureau... Le ménage, une fois de plus, avait été méticuleux... ou presque ! Sur le bureau, je vois un carnet de notes. En parcourant les lignes, je constate l'écriture mature, celle d'un adulte assurément. Sur la fin, je m'aperçois que plusieurs pages ont été arrachées. Je soupire d'exaspération et secoue la tête. Je tends le carnet à Gen.

« Il manque des pages... comment pourrait-il en être autrement. On nous cache bien trop d'éléments ici. Et inutile d'aller s'enquérir auprès de nos hôtes, je ne ressens que mensonge et perfidie dans leur attitude. Ils ne nous diront rien d'intéressant. Pffff, on devrait les accrocher à des croix et au bout de quelques immolations, ils se mettront à chanter des sérénades et la vérité serait faite sur cette histoire sordide !!!..... Je plaisante... humour déplacé, désolé... »

Je m'attarde un peu sur le bureau, là où les seules imperfection de la maison entière me saisisse. Je dessine sur mon cahier de note toutes les traces d'usure que je trouve et essaie d'analyser si elles concordent avec l'état naturel du bureau.

Une fois l'inspection de l'étage achevé, je me tourne vers Gen.

« Inutile de rester ici plus longtemps, même si nous avons quelques indices, ces types ont bien pris soin de nous compliquer la tâche. Allons faire notre rapport à Shingen... »

Je redescends le premier et m'arrête subitement devant l'entrée du salon... Une chose nous avait échappé... Peut-être avons-nous été distrait par le grincement sur le sol... l'âtre de la cheminée, qui semblait au premier coup d’œil ne jamais avoir servi, présentait en fait des signes d'usure. Immédiatement je me dirige vers les photos pour voir si on peut distinguer un feu dans la cheminée...

« Regarde Gen... Des traces d'usure, peut-être avons-nous manqué quelque chose. Il serait peut-être intéressant de nous y attarder un peu. »

Après cette étape, nous pourrons aller retrouver Shingen à l'extérieur et jeter un œil voir s'il n'existe pas une entrée secrète pour rejoindre un éventuel sous-sol...

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Mar 2 Jan 2018 - 20:59

Des regards à la fois curieux et accusateurs se portent sur les shinobis dans les maisons mitoyennes. Ils n'aimaient vraiment pas ces individus, simplement parce qu'ils ne pensaient pas comme eux. Deux d'entre eux s'approchèrent des portes d'entrées des maisons. Il faudrait nettoyer derrière, ne pas laisser la moindre trace de poussière ou de salissure. Remettre tout comme c'était au cas où ils auraient bougé des choses, au millimètre près.

Le sol trop propre et grinçant laisse entendre du vide lorsque le fourreau tape. C'est faible mais bien présent. Il y a donc une sorte de passage, encore fallait-il trouver le moyen d'y accéder.
En remettant le tableau en place, les yeux observent toujours la fenêtre mais plus loin à l'horizon. Bien que sa position d'origine soit celle-ci, bien vite, après avoir vérifié la position du regard du tableau, ce dernier glisse lentement et retrouve la position qu'il avait en entrant dans cette pièce. Les yeux fixent de nouveau la maison imposante, celle du chef du village, si tenté qu'il y en ai encore un. Quelque chose forçait le tableau à rester ainsi, à moins que ça ne soit sa position initiale ?
La pointe du tableau montrant le sol est gêné dans sa course par le lit. Pourtant, quelque chose attire bien cette toile à maintenir sa position. Que peut-il se cacher sous le lit ?

Du côté des deux jeunes recrues les photos ne présentent jamais de feu allumé. Pourtant la poussière résiduelle et l'usure même des briques laissent comprendre que cet élément a été plus d'une fois manipulé. Le tout était de découvrir dans quel but.
Le carnet laisse une place vide sur le bureau, usé comme n'importe quel bureau peut-être usé par l'utilisation plus que quotidienne de ce dernier. Attention à bien cacher le carnet que les cultistes ne remarquent pas sa disparition.
Dans l'âtre de la cheminée le blason présente des traces d'usure à deux endroits, comme si on avait cherché à appuyé dessus.

Si vous sortez pour vous retrouver et faire le point, les cultistes vous bousculeront légèrement pour entrer dans les maisons et tout briquer de fond en comble sans mot dire. Il sera même inutile de les questionner ils ne vous répondront pas.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Mer 3 Jan 2018 - 16:12

C'était maintenant clair !!! Il y a bel et bien quelque chose sous ce plancher, peut-être un passage, une salle secrète, peut-être même un dédale ! Je devais en avoir le cœur net. Avant de sortir de la maison, j'en avisais Gen...

« Je pense que l'on a actionné une sorte de mécanisme menant vers un sous-sol Gen. Mais regarde, il y a déjà du monde devant la porte, ces hommes n'ont pas l'intention de nous lâcher j'ai l'impression. Fais leur goûter de ton Sabre ! Non, pas maintenant... Allons faire notre rapport à Shingen pour savoir ce qu'il en pense. »

Au moment où nous sortons, des cultistes nous bousculent sans ménagement. Quel manque d'éducation... en même temps, nous étions au courant : nous n'étions pas les bienvenus ici. Je prends garde de bien cacher le carnet de note trouvé à l'étage dans les plis de ma veste. Les mots de l'homme qui nous avait "accueilli" résonnent dans ma tête : « Ne touchez à rien ! ». Comme si on allait écouter ces recommandations rocambolesques. Nous étions ici pour enquêter, pas pour faire de la figuration.

« Toute cette perte de temps me fatigue. Abats-les qu'on puisse rentrer. Non, notre enquête avance, doucement mais sûrement. Si tu le dis... »

Je me retourne et je vois que le cultiste qui est entré commence à nettoyer sur notre passage. Je laisse un léger rictus apparaître sur mes lèvres... Je me tourne rapidement vers Gen.

« Suis moi mon ami, Shingen ne semble pas avoir terminé son inspection de la maison où il se trouve, nous allons pousser un peu plus la notre, histoire d'observer un peu le comportement de notre hôte là-bas. »

Je lui indique le cultiste qui déjà s'active à faire la poussière, à quatre pattes sur le sol avec son chiffon. Juste avant de rentrer dans la maison, je saisis une poignée de terre sur le sol. Je m'avance tranquillement vers le cultiste et jette la terre sur les premières marches de l'escalier.

« Tiens, je suis d'humeur généreuse aujourd'hui, amuse-toi avec ça. On a encore des choses à vérifier de notre côté et nous ne souhaitons pas vraiment être dérangés ! Un coup de Wakisashi réglerait le problème. Probable, mais pas ma façon de faire ! Tu y viendras... »

Je fais signe à Gen de me suivre dans la salle à vivre avant de lui glisser à l'oreille.

« Je vais actionner les boutons du blason de la cheminée. Essaie de te concentrer et d'écouter si tu entends un déclic ou un mécanisme s'enclencher. Peut-être spécialement sous le tapis là-bas... Sinon... je suggère la méthode ancienne école... On peut retirer des lattes de plancher afin de vérifier ce qu'il y a en-dessous. »

Je prenais beaucoup de décisions et je ne souhaitais que mon équipier s'en trouvent mal à l'aise. Je baissais un peu la tête, en lâchant un timide...

« Qu'en penses-tu ?... »

Je gardais toutefois un oeil vers l'entrée de cette pièce. Un œil trop curieux mériterait d'être remis en place.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Jeu 4 Jan 2018 - 19:19

Le jeune Akio avait découvert un carnet quelques minutes plus tôt. Des pages avaient été arrachées vers la fin de celui-ci. Forcément, il fallait que les pages qui aient été enlevées soient celles qui se trouvaient après la mention de la mystérieuse « fumée violette » dont le rôle était encore indéterminé dans cette histoire.

La situation dans laquelle se trouvait les deux genins était presque effrayante. Ils se trouvaient à fouiller une maison, dans laquelle chaque objet avait été méticuleusement placé, au millimètre près, avec le village entier de fanatiques qui attendaient dehors. La situation pouvait s’envenimer à tout moment, si la folie les prenait d’un coup.

L’épéiste continuait toujours de marmonner en solitaire. C’était, carrément flippant. Mais bon, Gen devait s’être habitué depuis le temps. Il faisait quand même attention à ce qui se disait, histoire de pouvoir prédire un peu les actions du jeune homme lunatique.

Deux détails attirèrent à nouveau leur attention. La cheminée, dont l’usage semblait proscrit des pratiques quotidiennes de la famille qui habitait cette maison, avait pourtant bel et bien fonctionné. En effet, des cendres et des traces d’usures étaient visibles. Mais ceci n’apparaissait sur aucune des photos, ces mêmes photos toujours sans lumière de l’âtre, comme si on leur avait interdit de s’en servir. Vu à quels points ces fanatiques s’étaient fait laver le cerveau, ce ne serait pas étonnant qu’ils suivent exactement chaque consigne au pied de la lettre.
Pour occuper le cultiste qui était rentré dans la maison pour faire son nettoyage, Akio répandit de la terre dans les escaliers, suffisamment loin de la cheminée afin d’y affairer « l’homme de ménage ». Ce dernier s’enquit immédiatement de sa tâche, choqué par les pratiques limite barbares du jeune épéiste lunatique.

- Franchement… Tu exagères.

Il l’avait dit sur un ton de reproche, comme Shingen l’aurait fait pour lui dire que c’était déraisonnable, mais cela l’amusait également. Il fallait avouer que ce stratagème avait eu l’effet escompté.
Pendant ce temps, Akio lui proposa d’écouter les éventuels bruits qui retentiraient pendant qu’il actionnerait les boutons du mécanisme – le deuxième détail qui avait attiré leur attention – du blason près de la cheminée. C’est sûr que cette technique était peut-être plus discrète que de retirer les lattes du parquet flambant neuf de la maison.

- A vrai dire… Ce n’est pas que je ne sois pas d’accord avec toi, mais j’aimerais éviter tout incident. Je pense qu’il est plus raisonnable de lui faire d’abord notre rapport plutôt que de foncer tête baissée.

Il fit une pause avant de continuer.

- Imagine que tu appuies là-dessus et que quelque chose s’écroule dans la maison ou alarme tout le monde dehors. Ça va être la panique totale et nous aurons du mal à nous en sortir avec la diplomatie, je suppose. Après tout, il ne faut pas oublier que c'est parce que nous représentons l'autorité de Konoha que nous disposons d'une "relative" liberté. Si nous dépassons les bornes, ils ne nous feront pas de cadeaux.

Le regard insistant et déterminé du jeune épéiste le poussait à bout. Lui aussi après tout était curieux.

- Bon... Très bien, ne dis plus rien, j’écoute.

Gen tourna la tête et entendit le fanatique jurer à cause de la terre qui était étalée entre les marches de l’escalier. Il allait être occupé un léger moment encore.

Amusé, il fit signe à Akio d’actionner les boutons, et écouta très attentivement.

Rien. Gen se précipita pour regarder sous le tapis, tout en veillant bien à ce que le cultiste qui nettoyait ne vit rien, mais rien n’avait changé pour un sou.
Rien.

- Bon sang… Peut-être que le mécanisme que tu as actionné a eu un retentissement dans la maison que fouille Shingen, nous devrions vraiment le retrouver dehors cette fois-ci.

Ils sortirent à nouveau, en attente de faire leur rapport au Samurai.

"Action de la partie":

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Ven 5 Jan 2018 - 16:49

Ma petite expérience avec le tableau me montrait que le regard ne semblait pas être l’élément le plus important, mais bien le coin qui pointait vers le sol. D’autant plus qu’il ne restait pas à sa place, comme si son unique but était de me signaler qu’il avait quelque chose sous le lit. Je ne pouvais m’empêcher de croire que c’était un indice pour ouvrir le sol du rez-de-chaussée car cela ne faisait aucun doute : il avait un passage ou tout du moins un trou. À ce stade il était encore trop tôt pour savoir ce qui s’y cachait exactement, mais je voulais le savoir. Il fallait juste espérer que les cultistes ne soient pas chiant.

En tout cas, pour l’heure je me contentais de vérifier sous le lit. Je me mis à genoux et j’aperçus un renforcement dans le mur et celui-ci. Il me fit penser à un bouton que l’on pouvait pousser. Est-ce que je devais risquer d’y appuyer maintenant ou attendre pour que je me réunisse avec le reste de l’équipe ? De toute façon il allait falloir le faire tôt ou tard alors autant le faire plus tôt.

J’appuyais donc sur le renforcement dans le mur qui s’avérait être, en effet, un bouton. j’entendis un mécanisme s’activer, je ne savais pas ce qu’il faisait, mais j’étais quasiment certain que c’était au rez-de-chaussée que l’action venait de se passer.

Je me relevais avant de me diriger vers le rez-de-chaussée, j’espérais juste que je n’avais pas attiré la horde de zombies qui n’attendait que la bonne occasion pour nous sauter dessus et de nous transformer comme eux. Au vue de l’ambiance qui régnait dans ce village, je me demandais quand est-ce que ça allait dégénérer en une grosse boucherie. Peut-être que cette terre aime se nourrir de sang, il serait peut-être intéressant de poser la question à un hayashi.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Dim 7 Jan 2018 - 16:07

Le cultiste qui est entrée dans la maison fouillée par le duo enrage lorsqu'il voit la terre balancée et se précipite pour en retirer le moindre grain dans le moindre coin de l'escalier et ne porte aucune attention sur les manigances des Hijins.
Une sorte de bruit d'ouverture de porte se fait entendre via le tapis où le sol à grincer mais rien ne change dans la maison.

De l'autre côté il se passe plus ou moins la même chose, le mécanisme d'une ouverture de porte se laisse entendre un peu plus nettement mais au rez-de-chaussée toujours rien. Sous le tapis rien a bougé.

Dehors le cultiste attend pour pénétrer dans la maison de droite et tout nettoyer également quitte à bousculer Shingen lorsque celui-ci décidera d'en sortir.
Devant les maisons mitoyennes rien ne semble avoir bougé, pourtant vous avez bien entendu une porte s'ouvrir chacun. Dans la cour arrière, caché dans des buissons de fleurs, un bout de bois est visible.
Le jardin, contrairement à la maison, semble avoir été laissé en friche et les herbes hautes caches tout ce qui aurait pu s'y trouver. Il n'est visible qu'en prenant le petit portillon qui vient de s'ouvrir grâce à l'un des deux mécanismes enclenchés.

Spoiler:

Je m’attendais à trouver un changement au rez-de-chaussée comme un passage qui s’ouvrait pour nous donner accès à un repaire secret avec toute les informations nécessaires. Au lieu de ça, il n’avait rien, fichtrement rien mais le bruit semblait plutôt venir de l’arrière. Difficile à dire ce qu’on allait y trouver, un tunnel, une planque ? Rien ? À ce stade rien n’allait m’étonner car on ne trouvait tout simplement rien comme indice. Il était pour l’heure impossible de dire le soucis qu’il avait, d’où venait la fumée. J’avais la sensation qu’il fallait s’en prendre directement au chef et à sa maison pour espérer trouver quelque chose.

En tout cas il n’avait plus rien à trouver dans cette maison, à moins de littéralement démolir le sol pour voir ce qu’il avait sous le plancher, chose qu’on allait faire si ce passage ne donnait aucune information. Si la manière classique de l’enquête sous la forme de la discrétion ne donnait rien alors il fallait faire usage de la violence pour espérer trouver des informations.

Dans tous les cas, je sortis de la maison, rencontrant par la même occasion les deux genins qui semblaient m’attendre. Bien sûr ma sortie motiva l’un des cultistes à rentrer comme un fou furieux pour nettoyer la chose comme si sa vie en dépendait… Enfin, c’était peut-être le cas aussi, allez savoir. Je n’étais pas spécialement tenté par faire la discussion devant les cultistes bizarres, qui sait ce qu’ils avaient en tête et nul besoin de leur faire part de nos découvertes. Ils ne partageaient rien avec nous alors nous allions rien partager avec eux.

Suivez-moi, ne discutons pas ici.

Nous nous dirigions dans le jardin qui n’était guère entretenue, ce qui était plutôt étrange et presque amusant à voir en contraste avec l’intérieur des maisons. On pourrait presque croire que le jardin les effraient tellement qu’ils n’osent pas y mettre les pieds, il avait peut-être un vilain monstre qui s’y cachait. On pouvait apercevoir une porte dans les buissons, elle n’était pas facilement visible et probablement faites pour être cachée, au moins on savait ce que le mécanisme avait ouvert.

Dans ma maison, je n’ai rien trouvé hormis un bouton sous un lit et peut-être un passage sous le plancher. Il semble qu’il a servi à l’ouvrir. Et vous, qu’avez-vous trouvé ?

Une fois qu’ils ont fais leur rapport, l’heure était venu pour aller explorer ce que cette porte cachait, loin de là à imaginer que c’était presque un labyrinthe qu’on allait trouver. Je m’attendais davantage à une simple cave, mais bon, allez savoir la logique de certaines personnes.

Je pense que nous allons pouvoir découvrir ce qui se cache derrière cette porte. Si nous ne trouvons rien, il faudra détruire le plancher pour savoir ce qui se cache en-dessous. Ils risqueront de ne guère apprécier la chose.

J’affichais un petit sourire avant de mener le groupe dans le tunnel et il allait de soit que je me retrouvais à la tête de celui-ci. Je me rapprochais de la porte, l’ouvrant un peu plus pour voir ce qu’il avait derrière. À première vue il était difficile de dire ce qu’il avait, cela semblait plutôt un tunnel, mais des torches étaient disponibles. Je regardais Gen.

Je ne sais pas ce qu’on y trouvera, mais Gen, au besoin je voudrais que tu dessines un simple plan des tunnels. Elle peut servir de carte s’il s’avère que le réseau est… complexe.

Une fois cela dit, je descendis et pris une torche que j’allumais, je la donnais à Akio puis en pris une pour moi-même. Gen n’allait pas en avoir besoin d’une puisqu’il avait pour rôle de dessiner le plan du réseau de tunnels, une tâche qui pouvait s’avérer primordiale pour nous.

Dans tous les cas, on se mit en route pour explorer les tunnels, la chose n’était pas simple et pouvait facilement ressembler à un labyrinthe. J’en arrivais à me demander l’intérêt d’un tel réseau complexe. On pouvait trouver diverses choses comme des armes, vêtements, nourritures. Se préparaient-ils à une guerre ? Ou plutôt à une révolte ? Cela en avait bien l’air, du moins difficile de juger la chose autrement que par la préparation d’une guérilla. On pouvait toujours comprendre les vêtements ou la nourriture qui pouvait servir de réserve en cas de guerre ou de difficulté mais des armes ? C’était une chose bien trop étrange, surtout au vue du réseau de tunnels.

Je ne savais pas combien de temps on se baladait dans ces tunnels, la notion du temps ne semblait pas réellement exister en ce triste lieu, mais j’étais certain que l’on avait pris pas mal de temps. Finalement on venait de trouver une sortie, on arrivait près d’une petite rivière dans la forêt. Le tunnel servait donc à faire la liaison entre le village et cet endroit mais… Pourquoi ? Les armes étaient bien trop louches et la piste plutôt militaire me semblait être la plus probable.

Je me demande si les trous dans le plancher ne mènent pas aux tunnels…. Je me demande ce réseau ne sert pas à des fins militaires.

Je me tournais vers les deux génins.

Regardons rapidement autour de cette sortie, peut-être que nous trouverons d’autres indices. Ne vous éloignez pas trop.

Je doutais qu’on allait trouver grand-chose dans les environs, mais ça valait la peine d’essayer et après cela, nous allions pouvoir retourner dans le village.

Spoiler:

Nous sortons de la maison. Nos découvertes ne nous permettaient pas vraiment d'avancer dans notre enquête. Il y avait quelques mystères dans cette maison qui gardaient bien leurs secrets. Quel mécanisme avions-nous déclencher ? Y avait-il des sous-sols dissimulés ? Qu'est-ce que les pages contenaient de si révélatrices pour qu'elles soient arrachées ? Pourquoi un tel acharnement à tout nettoyer derrière notre passage ? tant de questions qui restaient sans réponse que j'en sentis une légère frustration. Mais nous n'allions pas stopper notre investigation si tôt. Il fallait trouver un dénouement convenable à toute cette histoire macabre.

« Je commence à m'ennuyer Akio. Ces pertes de temps sont énervantes. A la guerre, nous n'avons le temps de tergiverser comme tu le fais aujourd'hui. Il serait temps de passer à l'action. Je suis loin d'être assoiffé de combat ou de guerre. Nous devons prendre le temps de ne rien laisser au hasard. Et pourtant, le hasard se joue de toi. Je l'entends rire en te voyant tourner en rond, tu es pitoyable Akio. Qu'il en soit ainsi... »

J'observais le cultiste s'affairer à nettoyer encore et encore, comme si sa vie en dépendait. Je secouais la tête de dépit, ça n'avait pas de sens. A travers la fenêtre du séjour, il me dévisagea avant de me foudroyer du regard. D'autres continuaient de nous observer de leur regard malsain, à quelques pas.

Shingen sort de la maison d'à côté et vient nous rejoindre. Je le vois regarder d'un mauvais œil nos "hôtes". Il nous demande de lui suivre dans un endroit un peu plus tranquille pour discuter de la situation actuelle. Dociles, nous le suivons jusqu'à un lieu plus propice au dialogue. Il nous fait part de ses trouvailles et à notre tour, nous lui expliquons nos découvertes.

« Je pense que nous aurions pu apprendre presqu'en détail ce qu'il se trame ici, au vu de la façon détaillée qu'avait d'écrire le chef de famille de la maison que nous avons visités, nous aurions sûrement trouvé notre bonheur. Mais on a voulu masqué le moindre indice. ce qui est étrange en revanche, c'est la similitude entre les deux mécanismes que nous avons chacun découvert de notre côté. Gen sera d'accord pour dire qu'il y a forcément un lieu qui est pour le moment caché de notre vue. De toute manière, tôt ou tard, ces chiens paieront pour l'infamie dont ils ont fait preuve, ils ne valent pas mieux que des Shinobis ! Ils goûteront de ma lame et de l'appétit féroce d'Izanami ! Hahahahahaha !!!!!............. Veuillez m'excuser... l'émotion... n'y prêtez pas attention... »

Pendant que je parle, je remarque que quelque chose attire l'attention de Shingen. Le jardin où nous nous trouvons est paradoxalement au reste du village, très peu entretenu, voir même pas du tout. Les herbes sont hautes. Shingen pousse un buisson épais et nous fait découvrir une porte plus ou moins dissimulée. Notre leader nous invite à aller découvrir ce qui se trouve derrière la porte... et je souris intérieurement à l'idée de détruire le plancher des maisons au cas où... J'imagine déjà la tête des cultistes si l'on était réduit à cette situation.

« Shingen, avant de faire quoique ce soit, il serait intéressant de détourner l'attention de nos hôtes contraints. Si l'état du jardin dissimulait cette porte, je pense que c'était volontaire. Et si les zozos découvrent que nous avons trouvé cette issue, cela pourrait représenter un danger selon ce qu'ils y cachent, si tant est que ce soit bel et bien eux qui cachent cette porte. Ainsi, peut-être devrions-nous créer des clones qui iraient s'affairer dans le village, nous laissons le loisir de mener l'investigation là-dedans. »

La méthode convenue, nous entrons donc dans un tunnel. Shingen analyse quelques secondes la situation. Il donne des recommandations à Gen et me tend une torche.

« Je ne me rabaisse pas au basse besogne mon garçon !!! Pour qui me prends-tu !!!...... C'est de l'humour..... très malvenu j'en conviens.... désolé.... merci pour la torche... Quel affront, je suis désespéré... Déprime autant que tu veux mais fiche-moi la paix ! »

Nous progressons à tâtons dans un boyau gigantesque, un vrai labyrinthe. Gen prend soin de dessiner tous les chemins que nous empruntons. Choix judicieux de la part de Shingen. Nous parvenons jusqu'à un long tunnel où plusieurs caisses y sont entreposées. A l'intérieur, des vêtements, des armes, des denrées alimentaires, presque de quoi tenir un siège. Mais à qui était destiné cet équipement ? Je jetais mon œil aux vêtements, peut-être des toges s'y trouvaient nous permettant d'affirmer que les lieux étaient utilisés par les cultistes. D'une manière ou d'une autre, il devenait clair que des personnes étaient prêtes à se battre. Par ailleurs, l'image des cadavres pourrissant sur les croix me revient en tête et je les imagine mal connaître l'existence d'un tel arsenal et ne pas l'avoir utilisé pour se défendre contre ces voyous...

« Toutes les preuves sont là sous ton nez idiot !!! Inutile d'aller plus loin ! Fais demi-tour et va rendre la justice ! Non, nous n'agissons pas de la sorte, je te l'ai dit !! Nous ne sommes pas des monstres sanguinaires, nous sommes régis par des lois ! Qui condamnent les assassins oui et tu en as tout un tas qui attendent de la Faux s'abattent ! LAISSE-MOI TRANQUILLE....... Pardon... j'ai un moustique qui me chatouille l'oreille, c'est usant...... »

Toutes Ses interventions devenaient pénibles et difficilement gérables... Mes équipiers devaient réellement me prendre pour un fou... Shingen nous fait signe de continuer et je stoppe ainsi mon investigation des affaires laissées là.

Nous débouchons finalement du tunnel près d'une rivière, loin à l'extérieur du village. Notre leader nous donne ses recommandations et nous nous mettons à chercher. Son analyse me revient en tête.

« Shingen... N'est-il pas possible que ce réseau de tunnel fut utilisé par les cultistes pour pénétrer dans le village dans la plus grande discrétion, leur permettant ainsi d'accomplir leur sale besogne sans rencontrer de résistance grâce à l'effet de surprise. Si on regarde bien, nous sommes loin du village. Les nouveaux venus ont très bien pu emprunter ce réseau de tunnels pour parvenir jusqu'au village. De là, ils ont emmené avec eux tout l'équipement nécessaire pour s'occuper des villageois. Ce qui expliquerait par ailleurs la raison pour laquelle ils auraient peut-être dissimulé cette l'entrée de ce labyrinthe... J'ai franchement du mal à imaginer qu'ils se soient donnés tant de mal pour que tout paraisse nickel et qu'ils oublient le jardin derrière les maisons. Ca ne colle pas avec leur attitude habituelle, du moins de ce que nous en avons vu... C'est une hypothèse qui me paraît plausible. »

Spoiler:

Le trio s’était finalement réuni après de longues et pénibles recherches. En effet, tout ce qu’ils avaient fait depuis le début, c’était de chercher une aiguille dans une meule de foin. Autrement dit, avec le soin parfait apporté à l’entretien des maisons, il était difficile de trouver la moindre piste.

Gen se garda bien de parler et laissa ses deux coéquipiers tergiverser pendant qu’il s’affairait à faire le bilan de la situation dans son esprit :
Ils avaient donc fait des recherches dans plusieurs maisons. La première était totalement dénuée d’informations, on leur avait volontairement fait perdre leur temps, là-bas, alors ils ne s’étaient pas éternisés sur les lieux. Ils s’étaient ensuite séparés dans deux maisons mitoyennes. Dans la première, Shingen avait trouvé un bouton sous un lit qui avait actionné un mécanisme qui n’avait rien laissé d’apparent dans la maison. Dans la leur, les deux Genin avaient aussi actionné un mécanisme près d’une cheminée, ce qui n’avait ni fait de bruit, ni montré quoique ce soit. Et pourtant ils étaient tous les trois persuadés qu’ils avaient enclenché quelque chose de réel. L’esprit commun opta pour dire qu’il devait y avoir nécessairement un passage souterrain. La dernière chose était ce carnet qu’Akio avait découvert et auquel il manquait des pages, pile poil à l’endroit où son contenu devait intéressant voire crucial pour l’équipe chargée de l’enquête.

C’est d’ailleurs exactement cela. Ils trouvèrent un passage caché dans un buisson volontairement non entretenu, ce qui d’ailleurs manquait cruellement de logique vu le soin apporté aux intérieurs, qu’il en devenait évident que tout était de plus en plus suspect sur les lieux.
Alors qu’ils s’engouffraient dans le tunnel, le jeune Senritsu fut chargé de faire le plan de leur avancée sur un des parchemins de Shingen avait emmené avec lui. Ce n’était pas vraiment l’occasion de montrer l’étendue de ses talents d’artistes. Cependant, Shingen devait penser qu’il était plus « stable » qu’Akio, alors peut-être lui avait-il demandé de s’en charger pour éviter qu’on y mette le feu sur un coup de tête. Le Senritsu accrocha rapidement son violon et l’archet au niveau d’une poche afin d’avoir les mains libres.

« Entendu. »

Akio contesta d’une drôle de façon quand le samurai lui demanda de tenir une torche, avec un manque de respect incontrôlé. Mais bon, il continuait de parler tout seul, cela ne changeait guère de l’habitude.

Ils débouchèrent à la sortie du tunnel sur une poétique rivière et l’orée de la forêt. Tout ceci semblait être assez éloigné du village en effet.

Gen écouta à nouveau ce que ses coéquipiers avaient à dire avant d’intervenir. Plusieurs hypothèses avaient fait le tour de son crâne pendant qu’il s’affairait plus tôt à dessiner leur trajet dans le passage souterrain. En outre, ils étaient même tombés sur des réserves de nourritures et d’équipement. Il n’était pas tout à fait d’accord avec les conjectures de son camarade.

- Et si nous prenions le problème dans l’autre sens ? Si l’on considérait que le village, que l’on a trouvé rempli de cultistes ait été victime de sa propre pratique. Tous ces cultistes semblent suivre aveuglément, et j’insiste bien là-dessus, tout ce que leur chef leur ordonne de faire. Ils se pourraient même que la plupart des villageois aient eu la même pratique fanatique. Comment expliquer autrement que des mécanismes existent dans les maisons d’un village qui vient d’être exterminé et que ceux-ci ne s’en soient jamais rendus compte autrement ?
Non, franchement, tout ceci ne vous paraît pas bizarre ? L’événement aurait pu être préparé depuis plusieurs années, en creusant des galeries souterraines pour permettre les allers-venues des cultistes, ou la fuite des villageois si ceux-ci l’avaient anticipé.
Dans tous les cas, dans ce genre de pratique fanatique, l’arme la plus forte d’un leader est l’ignorance de ceux qui le suivent. Voilà donc pourquoi je soutiens l’hypothèse que la plupart des cultistes qui sont dans le village à l’heure actuelle doivent ignorer les renseignements que nous cherchons. Il va peut-être falloir essayer de leur tirer les vers du nez, et ce sans verser de sang. Et si nous leur faisions peur ?

Spoiler:

[Event fumée] Les Cultistes dans la Brume 180117083046389639

Hyô Mia

Grâce à l'aide du plan en construction, bien que le labyrinthe soit pensé de tel sorte à ce que ceux qui ne le connaissent pas ne parviennent jamais à en sortir, le trio avançait, lentement mais sûrement. La nourriture avait une pellicule de poussière, tout comme les armes, légère mais bien présente, qui signifiait sans nul doute que c'était ici depuis un petit moment et peut-être même avant l'arrivée des cultistes et l'apparition de cette fumée violette.
Quelques heures après leur parcourt dans les dédales et le plan parfaitement retranscrit de Gen, l'équipe sort enfin la tête des souterrains. Devant eux se dressent une forêt et surtout une rivière. Près de celle-ci une jeune femme chante, accroupit devant l'eau, une ombrelle au dessus de sa tête. Mais elle ne chante que depuis que les Konohajns sont sortit du passage secret.
Sans écouter un traître mot de ce qu'ils peuvent dire, elle se relève tout en chantant. Autour d'elle, plusieurs parchemins et feuilles blanches à première vue, et autour du trio, sur les arbres, sur l'herbe, sur la terre, des centaines de dessins à l'encre. Un peu plus loin, de l'autre côté de la rivière, un étrange contenant.

De grands yeux fushia, une ombrelle, des accessoires et une robe violette, sa longue chevelure blonde et sa peau pâle contraste fort avec sa tenue. Approchant du groupe d'individus, elle penche doucement la tête sur le côté et dit d'une voix mélodieuse :

- Je ne cherche pas à vous faire du mal alors, rendez-vous soyez mignons.

Faisant tourner au dessus d'elle son ombrelle dans ses doigts, la jeune fille offrit un sourire tout ce qu'il y a de plus innocent aux trois hommes en se stoppant à plusieurs mètres d'eux. Tout dans l'attitude de la blonde indiquait qu'elle paraissait plus pacifiste que guerrière et pourtant, elle n'était là que pour une seule chose.

- Je compte jusqu'à trois... si à trois vous ne vous rendez pas... tant pi pour vous... Et un...

Elle fit une moue enfantine, joueuse, presque trop.

- Et de deux...

Elle tira doucement sur le manche de son ombrelle et en sortit un pinceau.

- Et de trois...

Levant la main qui tenait le pinceau dans les airs, qu'allait donc faire ces trois jeunes hommes ?

Spoiler:

L’enquête prit une tournure plutôt étrange, on venait à peine de sortir de ce tunnel et nous n’avions guère le temps d’échanger plus d’idées qu’une jeune femme arrivait. Elle chantonnait et ne semblait même pas surprise de nous voir ici. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que cela ne sentait pas bon, était-elle dans le coup avec les cultistes ? Elle semblait avoir mis des dessins, des pièges ? Probablement non, ils n’étaient pas des sceaux en tout cas.

Ceci dit, il ne fallait pas s’attendre à une partie de plaisir et elle nous fit rapidement comprendre que l’on devait se rendre. Elle semblait plutôt confiante sur sa force, peut-être de trop ? Qui sait, je posais ma sur mon katana. Je renforçais déjà mon corps et avec mon pouce, je poussais légèrement la garde de mon arme, faisant entendre un « clic ». Si elle voulait le combat, elle l’aurait. Il n’était pas question de me rendre, victoire ou mort, voila mes options.

Étrangement, j’étais convaincu qu’elle était liée à l’Empire, ou ce qu’il en restait. La fumée devait provenir d’elle, comment ? Je ne le savais pas encore, mais la situation était bien trop étrange à ce stade. Je n’avais même pas l’intention de chercher une quelconque négociation, après tout, si c’est ce qu’elle désirait, elle ne nous menacerait pas, non ?

En tout cas, j’étais plus que prêt pour l’affronter, frapper puis parler.. Enfin, si elle serait encore en capacité de parler. J’affichais un petit sourire en coin, j’allais jouer sur la vitesse de déplacement et de frappe pour la surprendre. Lorsqu’elle leva le pinceau, j’y voyais mon signal pour l’attaquer. Je la chargeais sans attendre, dégainant mon premier katana pour couper devant moi, ma frappe était plus rapide que la normale. La frappe était diagonale et visait avant tout le visage, je voulais qu’elle se concentre sur cette attaque.

Tu es trop lente !

Mais cette première attaque n’était qu’un simple leurre, un petit avant-goût car je ne comptais pas laisser les choses aux hasards. J’agrippais rapidement mon second katana avec ma main libre avant de lancer un Iaido digne de ce nom et avec celui-ci, je visais les bras. Après tout, si elle n’avait plus de bras ou de mains, qu’allait-elle pouvoir faire ?

Spoiler:

Nous débouchons enfin à l'air libre après près de deux heures d'errance dans ces tunnels étranges. Tout l'équipement que nous avions trouvé à l'intérieur semblait s'y trouver depuis un long moment. C'était étrange... les Cultistes étaient intervenus il y a peu dans ce village. Pourquoi ces armes se trouvaient là ?

Je commençais même à me demander si les villageois et les cultistes ne faisaient pas qu'un. Peut-être que les cadavres qui pourrissaient sur des croix avaient servis d'un quelconque sacrifice rituel dont seul les sectes avaient le secret.

« Rhhhhhaaaaaaa je m'ennuie !!! Je n'en avais pas le temps à la guerre !!! Quelle guerre aurais-tu bien pu connaître ? Si tu savais jeune insolent... rien à se mettre sur la dent, c'est énervant. Et bien énerve-toi tout seul et laisse-moi en paix. »

Mes tergiversations sont coupés nets par un chant mélancolique. Une femme chantait, accroupie au bord de l'eau. Son attitude était très étrange. Il y avait des dessins disposés de partout, représentait des animaux ou des pièges... une sorte de Jutsu ? Il me semble avoir lu quelque chose là-dessus une fois, mais je ne pouvais le confirmer.

La jeune femme se lève et s'approche de nous. cela ne me dit rien qui vaille. Rien ne montre qu'elle peut faire preuve de violence ou qu'elle nous veut du mal mais elle ne m'inspire pas confiance... j'allais être servi !

La jeune femme nous somme de nous rendre sans faire d'histoire, sans quoi, elle devrait nous soumettre par la force. Elle se permet même de nous lancer un ultimatum. La technique qu'elle semblait vouloir utiliser ressembler en tout point à ce que j'avais lu. Mon œil valide se tourne brièvement vers notre leader. Il avait adopté une posture offensive et au moment où la jeune femme lève son pinceau, il se précipite vers elle.

« Aahahahahaha !!!! Voilà une attitude que j'aime !!! Alllleeezzzz !!! »

Zut !! J'allais devoir m'expliquer de cette incartade mais peu importe, je n'allais pas rester planté sans rien faire. J'emboîtais le pas à Shingen, bien décidé à prouver que j'avais ma place dans cette mission !! Je m'élance vers la cible.... bien moins rapidement que Shingen... en me saisissant de mon Wakisashi et j'en appelle à ma technique...

« Raïton !!! Serpent paralysant !! »

Spoiler:

Le jeune Senritsu avait du mal à réaliser ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Son équipe était encore en train de réfléchir à ce qu’il pouvait bien se tramer dans le village ; elle essayait de donner une raison à l’existence de ce tunnel souterrain, de déterminer une origine, un simple motif.

Mais leur reflexion avait été interrompue par un très joli chant. La voix était fluette mais le son sortant rendait très bien, Gen ne pouvait s’empêcher d’émettre une critique quand il entendait son art, qu’elle soit positive ou négative.

Ils tombèrent rapidement sur la silhouette d’une jeune fille, assise au milieu d’une quantité phénoménale de dessins en tout genre. Ils se dressaient sur les arbres, par terre, pendaient aux feuilles, voletaient en suivant le vent. Ils étaient tous fait à l’encre, mais ne semblaient pas vraiment être des sceaux.

Si c’était le cas, alors ils étaient morts, car il y en avait même autour d’eux. Comment avaient-ils pu pénétrer dans ce cercle de dessins sans y faire attention. Il sembla à Gen qu’ils avaient dû entrer sur le territoire de la jeune femme.

Cette dernière fut brève pour les introductions et alla droit au but. Elle voulait leur reddition, et ce en moins de trois secondes.

Qu’allaient-ils faire ? Elle ne semblait pourtant pas représenter une menace. Quoiqu’il en soit, ne jamais se fier aux apparences fut la première chose à laquelle pensa le musicien.

Il n’eût même pas le temps de réagir, ni de réfléchir que ses deux coéquipiers fonçaient déjà sur la jeune femme, armes dégainées, pour mettre fin au conflit au plus vite.

Le shinobi n’était pas un combattant né comme ses coéquipiers. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il se décida à utiliser une technique de Genjutsu assez simple, pour déstabiliser son adversaire. Plutôt que de jouer du violon, il préféra utiliser le son de sa voix.
Si celle-ci avait un goût pour le chant, ceci la rendrait peut-être plus sensible à la voix de Gen qu’à son instrument de musique.

-Pourvu que ça fonctionne.

Gen entama une plainte mélancolique en veillant à concentrer son chakra dans ses cordes vocales, redirigeant le son vers la jeune femme afin ne pas déstabiliser non plus ses coéquipiers, qui le savaient habile avec le son. Ils ne devraient pas être étonnés plus que cela.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Mer 24 Jan 2018 - 0:38

Ses yeux remplis de malices ne quittèrent pas une seule seconde les deux bruns avec les armes en main. L'autre derrière, elle avait une vague idée de ce qu'il ferait probablement pour l'ennuyer, oui, ce n'était pas n'importe qui qui se baladais avec un instrument de musique après tout non ?
Sur un regard, par habitude depuis qu'elle tenait sur ses jambes, la frêle jeune femme cachait bien son jeu.
Un battement de cils après ses mots alors qu'elle venait tout juste d'entamer son décompte, la seule réponse qui prévalu à sa mise en garde fut le cliquetis bien particulier d'une arme quittant la garde de son fourreau. Ha, elle allait pouvoir les impressionner et montrer à ces hommes qu'il fallait toujours se méfier ses apparences.
Derrière elle un craquement sec, comme un pied sur une brindille desséchée.

Se concentrant, elle n'eut le temps que d'inspirer et de voir sa silhouette tout près, à distance suffisante pour l'atteindre. Mais, contrairement à beaucoup, Mia s'attarda non pas sur la lame qui venait vers elle mais bien la position de son attaquant. Elle en oublia les autres une seconde, une seule et la lame trancha sa joue, laissant son sang se répandre. Un rictus douloureux après l'entaille, son corps subit une rotation étrange mais suffisante pour sentir le froid de la lame sur le bout de ses doigts. Elle réprima un cri entre ses lèvres qu'elle se mordit sous la douleur. Mieux valait sacrifier une partie de soi que la vie non ? Une chance que cette ombre se soit faufiler au bon endroit au bon moment.
Elle devait avouer que la voix du musicien avait eu l'effet escompter. Lui faire perdre de précieuses secondes de réaction. Quand au deuxième homme armé, il était pour le moment bien occupé.

Un petit homme, brun comme elle, se cachait depuis longtemps derrière un tronc d'arbre. Il n'avait pas bougé, sauf lorsqu'elle avait levé son pinceau. C'était le signe suffisant et il avait dessiné pendant qu'elle essuyait la première attaque du plus rapide des deux hommes. Le garçon avait créé un bouclier d'encre qu'il lança à l'encontre de l'attaque du deuxième homme armé. Sa silhouette était maintenant visible, il s'était montré. Il savait qu'il ne serait pas d'une grande aide, mais si elle pouvait éviter de mourir, il aurait tout gagné.
Sans en rester là, Kim fit apparaître une boule de feu d'une feuille de papier qui se dirigea vers le musicien dont la voix l'agaçait grandement.

Mia osa sourire et en restant à bonne distance du samurai vint lui asséner un coup de poing au niveau du plexus. Malheureusement pour elle, le chant la fit perdre une nouvelle fois ses précieuses secondes et laisserait le temps à son adversaire de se repositionner.
Pour autant, et malgré le sang qui la quittait, elle osa d'une voix étonnamment semblable au début de leur échange :

- Une dernière fois... rendez-vous sans faire d'histoire...

Son regard violet ne plaisantait pas et ses mains qui s'agitèrent alors qu'elle bondissait en arrière comme un félin ne présageait rien de bon.

Spoiler:

Mon attaque n’avait pas porté les fruits souhaités et elle s’était montrée bien plus agile que je ne l’avais pensé. Je l’avais touché à la joue et quelques doigts lui avaient été pris, pourtant cela ne suffisait pas. Elle restait toujours dangereuse et qui sait ce qu’elle allait faire. Gen parvenait à la perturber alors que l’attaque d’Akio avait été contrée par un autre adversaire. Je regardais vite en arrière pour apercevoir un gamin, saloperie de gosses.

Cet instant d’inattention me valu un coup de poing dans le plexus que je ne réussi pas à esquiver, il n’était pas très puissant, mais suffisant pour être douloureux. Malgré la douleur qui parcourait ma poitrine sous le coup, j’affichais un large sourire, le combat s’avérait de plus en plus intéressant.

L’heure n’était guère à l’amusement, Gen était sérieusement en danger, il n’avait pas vraiment les moyens de se protéger, mais je ne pouvais pas attendre d’Akio de le protéger. Il n’avait qu’une solution, j’allais m’occuper de la femme qui était clairement le danger ici et les deux autres allaient s’occuper du gamin.

Akio, Gen, occupez vous du gosse. Faites ce qui est nécessaire.

C’était un ordre sec, ils avaient carte blanche de faire ce qu’ils voulaient. Ils pouvaient le capturer ou le tuer, ça m’était égal car la femme était l’élément utile. Elle se reculait pour préparer son prochain coup et c’est à ce moment que j’aperçus le récipient derrière elle bouger. Quelque chose me disait que c’était la fumée violette dont le village avait été la victime, mais d’où provenait-il ? On pouvait presque penser que ce qui était dans le récipient était vivant.

De toute façon cela n’avait guère d’importance car je ne comptais pas lui laisser le temps de préparer quoi que se soit. À nouveau je concentrais mon aura dans mes muscles et ma lame avant de courir à grande vitesse en sa direction. L’heure était au combat, je ne comptais pas lui laisser le temps de souffler, elle voulait que l’on se rende ? Elle allait devoir nous y forcer !

J’utilisais mon premier katana, celui de la main droite, pour lancer une attaque d’estoc en direction de son épaule gauche afin de la démolir. Après tout, si l’épaule était détruite, tout le bras serait inutilisable. Je ne comptais pas limiter mon assaut à cette simple attaque puisque l’aura concentrée dans mon autre katana, celui tenu dans la main gauche, allait me servir également. Je fis une frappe horizontale en direction de sa main droite, tirant en cette direction une lame d’aura tranchante, nous allions voir ce qu’elle pourrait faire maintenant.

Spoiler:

Les événements n’allaient pas dans le bon sens du tout. Gen avait tout de même réussi à déboussoler la jeune femme quelques instants, assez longtemps pour que le chef de son escouade soit en mesure de la blesser et lui prendre quelques doigts au passage. Il lui avait aussi sérieusement entaillé la cuisse.

Mais de manière concomitante, un nouveau protagoniste avait fait son entrée en scène. Caché derrière un arbre surement depuis le début, bien que personne n’ait senti sa présence jusqu’à maintenant, il avait dessiné un bouclier d’encre qu’il avait projeté vers Akio pour contrer son attaque au sabre. Celle-ci avait donc été sans effet.

Gen était trop absorbé par l’échange d’une grande violence qui avait lieu entre Shingen et la jeune femme. Il ne vit pas tout de suite la boule de feu fonçant vers lui à grand vitesse. Dans un élan de surprise, il se jeta sur la droite en priant pour que le projectile ne le touche pas. Manque de chance, son épaule gauche fut sérieusement touchée. Le choc le projeta en arrière et il roula au sol, lâchant son violon par reflexe pour éviter de l’abimer.

La tête poussiéreuse, il releva doucement la tête encore un peu sonnée, son épaule le lançant terriblement… Il s’efforça de garder son calme pour outrepasser la douleur, et fit le point sur le combat qui avait lieu… Qu’allait-il pouvoir faire ?

Il se releva et ramassa son violon, l’archet toujours dans la main. Shingen venait de lui ordonner de s’occuper du gamin avec Akio. Le combat était sérieux, et peu importe l’âge de son adversaire, leur vie était en jeu.

- Entendu !

Il fallait passer aux choses sérieuses. Pas question de chanter cette fois-ci. Gen allait se rendre encore plus utile. Pendant que son adversaire n’était pas encore en train de le réattaquer, il entama une lente mélodie, qui allait bientôt transformer le cours du combat, du moins, il l’espérait.

Cette mélodie martiale avait pour but de rendre temporairement ses alliés plus résistants, ceci en leur sortant l’idée de la douleur de la tête, l’histoire de quelques instants. Elle était aussi suffisamment dynamique pour inciter Akio à se mouvoir plus rapidement, pouvant potentiellement le permettre d’être plus efficace pour terrasser son adversaire. Bien entendu, tout ceci n’était qu’un mirage de genjutsu, trompant ses alliés mais pour la bonne cause.
Gen jouait de tout son saoul la mélodie, à une vitesse folle, même s’il restait vigilant à une attaque ennemie. Mais pendant qu’il jouait, Gen remarqua la présence d’une sorte de jarre de l’autre côté de la rivière, qui s’agitait, comme si quelque chose de vivant voulait en sortir…

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Event fumée] Les Cultistes dans la Brume Mar 30 Jan 2018 - 9:48

La situation se compliquait quelque peu. Nous n'avions plus un mais deux adversaires. Et la jeune femme semblait plutôt habile, une vraie combattante...

« MOUAHAHAHAHAHAHAHA !!!! Tu as raté ton attaque... Quelle honte !! Commence pas... c'est juste un manque de chance. Ou d'analyse du combat. Tu t'es jeté tête baissée en suivant ton chef sans avoir étudié ni le terrain ni la situation. »

Il avait raison. La décharge d'adrénaline m'avait ôté toute raison. Je devais rattrapé cela. Mais je n'en ai pas vraiment le temps car Shingen nous hurle déjà un ordre.

Occupez-vous du gosse... c'était bien cela le souci... un gosse... qui n'avait pas hésité à s'interposer pour sauver sa camarade et tenter d'éliminer Gen. Oui, je ne devais pas hésité non plus. Mes compagnons étaient en danger alors je me devais de les protéger et de faire en sorte de faire mon possible pour que le combat tourne à notre avantage.

Shingen réengageait déjà le combat avec la jeune femme qui était parvenu à le toucher au plexus. Gen était vulnérable, je devais donc me préoccuper de mon allié le plus exposé. Je me tourne avec détermination vers le gamin et me prépare à combattre.

« Je suis ton adversaire ! »

La grosse jarre de l'autre côté de la rive s'agite, quelque chose ne va pas, se prépare. Je reste vigilant, qui sait ce qu'il va encore nous tomber dessus. Je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Mais qu'importe, chaque chose en son temps.

« Allez gamin, vas-y, découpe-le en rondelle ce morveux insolent. Je ferai ce qu'il faut, je n'ai pas besoin de tes conseils mal avisé. »

J'arme mon Wakizashi et me lance à l'attaque. J'entends Gen entamait une litanie envoûtante. Etrangement, mon adversaire ne semble pas réagir en me voyant arriver sur lui. De mon côté, je me sens puissant, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Ragaillardi, j'affirme ma prise sur la garde de mon arme et frappe dès que je suis au contact. Un coup d'estoc dans l'épaule droite afin de le déstabiliser suivi d'un coup de taille au visage.

« Raïton !! Serpent Paralysant !! »

Le court instant que doit me laisser ma technique doit me permettre de frapper rapidement mon ennemi derrière la nuque pour l'assommer.

« L'assommer ??!! Il a tenté de te tuer et tu fais preuve de clémence !! Je dois essayer... ce n'est qu'un enfant... PAS QUESTION !! MEURS !!! Non..... »

Je perds le contrôle et arme mon Wakizashi pour le planter dans le cœur du gamin...

Spoiler:

Mia ne quittait pas des yeux le samurai. Elle aimait ces combats uniquement lorsqu'elle les faisait à un contre un, mais on lui avait dit qu'il y aurait plusieurs fouineurs, que les villages n'envoyaient jamais un seul homme sur le terrain.
Alors ses yeux cillèrent sur son approche. Il avait réduit aussi vivement qu'elle la distance entre eux et armait déjà son attaque. Encore une seconde, juste une où probablement elle le regretterait mais, il fallait bien terminer son office.
Son épaule craqua lourdement sous l'impact et elle lâcha un hurlement plaintif. Néanmoins, son office était terminée et la peinture sur les arbres et le sol se mis lentement à s'activer. Trois oiseaux s'envolèrent vers le récipient. Elle n'avait pas eu le temps d'aller jusqu'au bout de sa seconde attaque, alors elle avait changé le dernier mudra pour se rabattre sur les volatiles. Ces derniers agrippèrent le couvercle du contenant et le retirèrent. Doucement, une fumée violette s'en échapa, mais les oiseaux d'encre n'en restèrent pas là et supportèrent le poids de la jarre pour passer entre les combattants et se diriger vers le village des cultistes. Ils ne volaient pas très haut, mais la traînée de fumée violette laissait comprendre une partie de ce qui s'était passé ici ou au moins de comment le gaz avait pu être transporté.

Sa main tomba sur le sol et elle manqua de s'évanouir sous la douleur mais il fallait tenir bon. Son piège se refermait doucement. Son frère était un sacrifice nécessaire, si cet autre samurai ne le tuait pas, son piège à elle le ferait au vue de sa position. Les piques, clous et autre artifice contondants dessinés à l'encre sur le sol se matérialisa. Difficile de faire un pas sans se planter quelque chose dans les pieds, mais en restant à même le sol, difficile de ne pas se prendre une lame au travers des pieds également.
Mia sauta pour se rapprocher de la rivière et s'épargner sa propre attaque. Elle avait tout de même quelques écorchures aux pieds, trop lente encore à cause des contre-coups douloureux.. Sans ses mains elle ne pourrait pas faire grand chose avec son art mais elle pouvait toujours faire en sorte que le groupe d'hommes ne s'en sorte pas sans égratignures.

Kim ne vit rien venir sur lui, ce n'était qu'un enfant après tout et il entamait seulement son initiation aux combats réels. Mais il était là, il avait fait le choix de se sacrifier pour la « grande cause » lui aussi.
Sentant la lame venir le cueillir à l'épaule mais il ne cria pas. Le second coup à sa joue le fit trembler puis son corps s'engourdit doucement par l'afflux d'électricité. Son adversaire perdu de vue, le sol sous ses pieds changeant et les piques le cueillirent, laissant le sang de l'enfant abreuver la terre en même temps que le katana transperçait son cœur.
Il n'avait rien pu faire, strictement rien. Mais au moins il espérait que les pieds de ses adversaires étaient bien cloués eux aussi et que Mia avait pu faire ce qu'elle voulait.

- Grande sœur...

Murmura-t-il dans un dernier gargouillis avant de tomber, glissant de la lame qui l'avait transpercé pour finir transpercé de part en part sur le sol.

Spoiler:

Mon attaque avait réussi, son épaule venait d’être transpercée par mon arme alors que sa main fut coupée. On pouvait penser que c’était la fin du combat, une victoire sans condition, mais ce n’était sans compter sur l’acharnement de cette garce pour mettre en exécution son plan. Après tout, elle n’était pas restée passive pour rien, elle préparait son sale coup.

Je remarquais les dessins au sol s’animer et prendre forme, ça ne sentait vraiment pas bon et personnellement je n’avais guère envie de découvrir ce qu’elle nous réservait. Elle même était salement amochée par le combat, une grossière erreur à mon sens.

Akio, Gen dégagez !

Se sont les mots que je hurlais pour qu’ils puissent les entendre, allaient-ils pouvoir réagir à temps ? Qui sait, je ne pouvais plus faire grand-chose à ce stade. Je plantais rapidement le katana que je tenais dans ma main gauche au sol pour sauter sur le pommeau de celui-ci. Je me tenais quelque peu en équilibre dessus avant de sauter en direction de la rivière pour essayer d’échapper aux piques et lames d’encres qui couvraient, à présent, le sol.

Je gardais bien sûr un œil sur les oiseaux, bien qu’ils n’étaient guère ma priorité à ce stade. Le récipient contenait la fumée violette, mais qu’est-ce que c’était ? Nul doute qu’au vue de la couleur que c’était quelque chose comme un poison. Je n’étais pas pour autant prêt à découvrir ces effets. Je laissais donc, pour l’heure, les oiseaux emporter le récipient et le diriger vers le village.

J’atterris à proximité de la femme qui était mal en point, je ne savais pas dans quelle mesure elle était encore capable de se battre. Je ne lui laissais aucun temps de répit, ne ressentant pas la douleur grâce à l’illusion de Gen. Nul besoin de préciser que mon corps commençait à fatiguer et la sueur commençait à perler mon front.

Je chargeais en direction de la femme pour ne guère lui laisser le temps de se reposer avant de frapper son menton avec le pommeau de mon katana et ce, dans le but de la mettre KO directement. Je ne savais pas si cela allait suffire pour la mettre hors d’état de nuire ou même de mettre fin à ces techniques. Même si on la battait, il fallait encore stopper les oiseaux pour qu’ils ne gazent pas tous le village et qui sait ce qui allait se passer. Personnellement je n’allais guère être étonné si cette fumée transformait les victimes en sortes de mort-vivants ou tout du moins si ce gaz ne les rendaient pas fou.

Il fallait donc espérer que détruire un seul de ses oiseaux allait suffire pour qu’ils le lâchent dans la forêt où personne n’allait être en danger.

Spoiler:

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