Aujourd'hui était un jour particulier, celui de l'anniversaire de Asahi. Il y avait déjà trois ans qu'il était né et si ce moment fut effectivement heureux, régie par les larmes, la journée en elle même avait été probablement la plus angoissante de ma vie et celle de Kihran...
Une Gogyou donnant naissance à un autre potentiel élémentaire... Rien ne pouvait laisser sous entendre que tout se passerait bien : il y avait bien trop d'inconnues dans l'équation. Heureusement pour tous, notre fils était un Hayashi ordinaire. Un enfant curieux et calme : le portrait de son père.
Une pression supplémentaire dans nos existences avec les craintes communes à tous parents mais surtout sur la fragilité de l'équilibre du monde, fraîchement sorti d'une guerre de longue date. Une vie prospère et sereine, c'était évidemment ce que l'on souhaitait pour lui, mais se leurrer ne servait à rien autant s'y préparer : de nouvelles tensions viendraient sans doute perturber la paix passagère et il nous fallait nous y préparer tout autant que lui.
Asahi aussi apprendrait à se battre et à se défendre pour garantir sa propre vie mais aussi celle des autres Hijins. Pour l'heure, il n'était qu'un enfant pouvant encore un peu se bercer dans son monde d'innocence même si déjà conscient du rôle de ses parents pour le village et la nation. Il suivait l'éducation stricte et conservatrice des Hayashi sous le regard attentif de son père nouvellement chef du clan décidé à ouvrir davantage les siens sur le monde.
Ma place dans tout ça ? Eh bien il m'arrivait encore de croiser des regards désapprobateur sur ma présence malgré le temps passé en leur compagnie mais je ne pouvais pas leur en vouloir : ils avaient vécu en solitaire pendant de longues années. Les étrangers n'étaient pas vraiment les bienvenus et les élémentaires encore moins quoique ma condition proche de la nature pesait sans doute dans la balance pour faciliter mon acceptation ou me tolérer malgré tout.
La maison était décorée de banderoles colorées pour l'occasion, les quelques amis ou amies d'Asahi arrivant les uns après les autres tout comme nos familles. Lorsque mes parents arrivèrent, j'allais aider ma mère a faire franchir la haute marche d'entrée à mon père s'appuyant sur sa canne. Ma mini tête rousse était ravie de voir ses grands-parents et se précipita dans les bras de son grand-père. L'accueil fut chaleureux et débordant d'amour. Même si Asahi faisait parti de ces enfants de shinobi, proches au plus près de la réalité de part l'implication de leurs parents pour assurer la sécurité du territoire, il ne manquait pas d'amour, ça non...
« Va aider papa à préparer la table, chéri. »
Lui demandais-je tout en le prenant dans mes bras pour embrasser avec affection sa joue avant de le poser, le laissant courir retrouver Kihran pendant que je débarrassais mes parents encombrés de cadeaux et de nourriture.
Voir mon père dans cet état me faisait toujours un pincement au cœur, la culpabilité refaisant surface quoique j'y fasse. Sa jambe qui ne le supportait plus... c'était de ma faute. La faute à la naissance d'une élémentaire incapable de contrôler sa nature. Pourtant, il continuait de sourire malgré ces années ainsi diminué, heureux dans sa simple vie de commerçant civil passée auprès de sa famille. Une belle leçon de vie et d'humilité en quelque sorte quoique un repos bien mérité après toutes ces années de fuite pour garantir ma survie...
Vaquant à mes propres occupations, j'allais retrouver Kihran faisant des préparatifs de dernières minutes dans la cuisine. L'interrompant dans sa recherche au fin fond des placards, je vins me glisser dans son dos, laissant ma tête y reposer tandis que mes bras s'enroulèrent autour de son buste.
« Déjà trois ans... Où est passé notre bébé ? »
Un léger rire franchit mes lèvres.
« Plus il grandit et plus il te ressemble. »
Tant physiquement que au niveau du caractère. Relâchant mon étreinte, j'allai embrasser sa tempe et pris la pile de vaisselle disposée sur le plan de travail pour la déposer sur la table basse du salon. Ma mini tête rousse semblait surexcité devant cette montagne de cadeaux qui ne demandaient qu'a être ouvert.
« Mama ! Mama ! »
Clamait-il en me désignant la pile de son petit index. Souriante, je me mis à sa hauteur, encadrant ses joues de mes mains.
« Joyeux Anniversaire mon chéri. »
Asahi:
Hayashi Kihran
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Grade : Sandaime Hokage - Chef Hayashi Messages : 1141 Rang : A+
L’uniforme du Directeur était resté dans son bureau et la tête de chef de clan derrière lui pour qu’il puisse se vêtir de son rôle de père pour la journée. C’était un jour important, les 3 ans de son fils. Cela faisait déjà trois années que ce dernier avait vu le monde. Le nourrisson qui se contentait de dormir et de crier de temps en temps était devenu un petit garçon rempli d’énergie qui adorait partir à la découverte du monde. Il était toutefois toujours moins cacou que sa mère et très réservé avec les étrangers. Il portait la chevelure de son père et les sublimes yeux de sa mère.
Malgré l’appartenance à Konoha, Kihran, avec l’accord de sa compagne, souhaitait transmettre l’éducation et les coutumes de son clan à son fils. Chose qui n’était pas toujours facile, surtout que ce petit avait le don de faire fondre son cœur. D’ailleurs, ce fut avec un sourire attendri qu’il vit son petit venir l’aider à préparer la table. C’était fabuleux de voir ce petit s’activer avec sérieux. Il le laissa donc poser fièrement les assiettes en carton pendant qu’il continuait à sortir ce dont il avait besoin. C’est à ce moment-là que sa bien-aimée vint le retrouver.
« Il possède tes yeux, remplis de joie et de curiosité. »
Fit-il en retour avant de lui voler un baiser lorsqu’elle crut pouvoir atteindre simplement sa tempe. Il la laissa ensuite prendre le relais, le temps qu’il aille saluer convenablement et chaleureusement ses parents. C’était des personnes très douces que Kihran appréciait beaucoup et ne remerciait jamais assez pour avoir donné naissance à Yell. Peu de temps plus tard, Rioko arriva accompagné de leur mère et de Chiasa.
« Bienvenue, entrez ! »
Fit-il le sourire aux lèvres alors que Rioko vint attraper et soulever dans les airs son neveu adoré.
« WOAWWW, comme il a grandi ! »
La petite famille retrouva celle de Yell alors qu’Asahi s’amusa à faire une petite visite guidée à ses quelques amis invités pour l’occasion. Déjà que voir son petit bout courir partout lui donnait des sueurs froides, mais alors toute une petite troupe. La journée promettait d’être agitée. Heureusement, Rioko avait aussi de l’énergie à revendre et était déjà dans le jardin en train d’occuper les petits en leur proposant plein de petit jeu. Kihran ne pouvait que sourire à cette image. Le jardin des Hayashi était encore plus radieux remplit de tous ces enfants et pour une fois, un bon nombre des membres de son clan devait être d’accord sur ce point.
« Il est l’heure du gâteau ! »
Fit-il tout sourire avant de voir les enfants se ruer dans la salle à manger. Tous avaient hâte de ce moment, mais le plus impatient restait son fils, bien évidemment. Soigneusement, avec l’aide de tous, ils nouèrent des serviettes autour des coups des enfants afin qu’ils se salissent le moins possibles et commencèrent à servir les boissons. Quand soudain, quelqu’un sonna à la porte.
« J’y vais. »
Déclara-t-il avant de se diriger vers celle-ci et de l’ouvrir. Là, il reconnut des têtes familières qui avaient bien l’intention de fêter ce jour avec eux. L’Hayashi leur décrocha un sourire avant de crier.
Aujourd’hui était un jour spécial. En effet, c’était le jour des trois ans d’Asahi, le fils de Yell et Kihran, des personnes chères au cœur d’Izumi. Elle devait donc faire en sorte d’avoir le meilleur comportement possible, et surtout d’offrir un bon cadeau d’anniversaire. Le problème ? L’adolescente avait mis une semaine à trouver le cadeau idéal. Après tout, avec seize années derrière elle sans avoir vraiment reçu de cadeau elle-même, comment pouvait-elle savoir ce qui conviendrait à un enfant de trois ans ?
Au final, elle avait fini par demander conseil à une vendeuse dans un commerce en ravalant sa fierté, et celle-ci lui avait dit que les peluches fonctionnaient le plus souvent à cet âge. Il lui suffisait ensuite d’ajouter la touche personnelle qui identifierait le cadeau à la personne. Izumi avait donc ensuite chercher parmi les peluches qu’elle pouvait à trouver à un prix abordable avant d’en trouver une qui la fit presque rire au milieu de la rue. Elle s’était retenue et avait acheté le cadeau, contente de sa trouvaille. Ensuite, il lui avait juste fallu acheter une plante pour les parents, et le tour était joué !
Maintenant, elle se dirigeait vers le quartier Hayashi, son cadeau dans un petit sac qu’elle tenait d’une main, l’autre tenant la plante inconnue. Bien vite, elle arriva à destination, remarquant une tête familière. Un sourire éclatant sur le visage, elle interpella la jeune femme devant elle.
- Hey Shizu ! Toi aussi t’es là pour l’anniv’ du petit Asahi ?
Izumi attendit une réponse avant de finalement sonner à la porte. Kihran ne fut pas long à ouvrir, et à rapidement interpeller le garçon du jour. Avec son aisance habituelle, l’adolescente s’adressa aux habitants.
- Bonjour, comment vous allez tous les trois ?! La Genin offrit la plante dont elle ne connaissait plus le nom à rallonge au rouquin avant d'interpeller le dernier né de la famille. Asahiiiiiiii !!! Viens voir ta nee-chan préférée !!! J’ai un super cadeau pour toi !
Les trois ans d’un petit bout de chou nommé Asahi, c’était aujourd’hui ! Il y avait quelque chose de vraiment attendrissant dans le fait de voir un enfant grandir. Je l’avais vu bébé alors qu’il passait son temps perché dans nos bras, et maintenant, il gambadait partout, et venait toujours se percher pour un câlin, on ne change pas ses bonnes habitudes !
J’avais réfléchis pendant deux ou trois jours au cadeau que je pouvais bien offrir à ma tête rousse préférée, et j’avais finis par trouver quelque chose de super pour lui. Dans un magasin de jouets ou accessoires pour enfant, j’étais allé chercher un coffret pour enfant comportant tout ce qu’il fallait pour faire de jolies peintures (du moins pour le niveau d’un bambin). Pinceaux, gouaches de toutes les couleurs, des gabarits découpés en formes d’animaux. Il s’amuserait beaucoup avec sa maman l’artiste et son papa pourrait prendre des cours, tiens ! Je vis aussi un mignon sweet à capuche beige avec des petites oreilles brunes dessus, je gloussais avant de le prendre lui aussi.
Heureuse de mes trouvailles, j’achetais également un beau sac cadeau et enfouissais le tout à l’intérieur. Les journées passèrent puis vint la fête d’anniversaire à laquelle j’étais invitée ainsi qu’Izumi. Me dirigeant vers le quartier Hayashi, j’apercevais au loin la Gogyou de feu dont les mains étaient bien chargées. Depuis qu’elle était genin, celle que je considérais comme une petite sœur avait pris encore plus d’indépendance. Arrivée à sa hauteur elle m’offrit un grand sourire que je lui rendis instantanément.
« Salut ! Oui et je crois qu’il va être bien gâté, un peu comme chaque année d’ailleurs ! »
Je riais à ma remarque puis l’adolescente sonna à la porte de la maison de nos senseis. Le Directeur de l’académie vint nous ouvrir non sans un sourire, puis appela la petite star du jour, qui arriva sur ses petites jambes.
« Bonjour ! »
Izumi offrit une belle plante au père de famille, puis pris d’assaut le petit roux. Comment ça, sa préférée ?!
« Eh c’est moi sa nee-chan préférée, pousses-toi de là, p’tite flammèche ! »
La poussant amicalement de la hanche, je m’avançais pour prendre le pauvre bambin dans mes bras pour l’embrasser sur la joue. Une odeur de gâteau flottait dans l’air, j’imaginais qu’on arrivait juste au bon moment ! Je tendais mon sac cadeau à Kihran vu que nous les ouvriront après, puis je me tournais vers son fils.
La petite fête battait son plein et la famille tout comme les quelques amis d'Asahi étaient présents. Ces enfants étaient d'ailleurs bien plus fatiguant que je ne l'aurais cru, courant partout sans faire attention, galvanisés par l'excitation du moment. Heureusement, l'heure du gâteau avaient convaincu tout le monde de se tenir tranquille à table pendant que nous les servions et nouions des serviettes autour de leur cou.
La porte sonna et Kihran alla l'ouvrir, appelant son fils par la même occasion pour qu'il vienne voir qui étaient arrivés. Un sourire s'étira sur mes lèvres alors que je compris à son ton de qui il s'agissait. Nos deux élèves étaient aussi de la partie, étant proches de nous et ayant vu grandir Asahi. C'était pour moi une représentation de grandes sœurs qu'elles incarnaient pour lui, malgré leur taquinerie commune et le caractère bien trempé de la gogyou de feu.
J'allais moi aussi à leur rencontre, les serrant dans mes bras l'une après l'autre avant de les voir se chamailler pour savoir laquelle était la préférée de ma petite tête rousse. Asahi eut l'air de réfléchir un peu avant d'être pris dans les bras de Shizu qui lui demanda son âge. Aussitôt, il oublia le dilemme précédent pour montrer fièrement trois doigts tout en ajoutant de sa petite voix :
« Comme ça ! »
Souriant d'attendrissement, je débarrassai les filles de leurs affaires et les invitais à me suivre, repartant vers le groupe d'enfants dont Rioko s'occupait en attendant. Ils étaient visiblement impatients de revoir Asahi à la table pour pouvoir enfin toucher au gâteau si bien que j'allumai les bougies et installai la célébrité du jour devant pour qu'il les souffle après avoir écouté tout le monde lui chanter un joyeux anniversaire. Des applaudissements retentirent ensuite dans la joie générale tandis que les enfants attaquaient leur part.
Profitant de cet instant de calme, je servis les filles et nos familles, réunis dans cette convivialité : des moments bien trop précieux pour ne pas être vécus. C'est avec cette pensée en tête et le sourire aux lèvres que je servis finalement Kihran et vins m'asseoir à ses côtés, posant ma tête contre son épaule tout en dégustant ma part de gâteau devant ce spectacle.
Hayashi Kihran
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Le regard du Directeur se posa sur sa femme lorsqu’elle celle-ci arriva enfin à s’asseoir quelques minutes à ses côtés. Il l’embrassa doucement avant de contempler la scène avec elle. Les sourires et rires des enfants étaient contagieux. C’était un moment hors du temps, hors de la cruelle réalité qui les entourait. Ici, il n’était pas question de politique, de combat, de sang ou de mort. La guerre semblait bien loin et pourtant encore si proche. Toute cette tragédie lui paraissait être un mauvais rêve, comme s’il avait toujours assis à cette table avec ses proches. Pourtant, si on lui avait décrit un avenir pareil, il y a cinq ans, il ne l’aurait jamais cru. Et ceci pour des raisons évidentes.
Lui qui venait d’un clan qui méprisait les étrangers, lui qui avait connu la guerre la grande majorité de sa vie, lui qui avait trahi les siens…. C’était lui qui était assis ici, entouré de joie. Son sourire se fit légèrement plus réserver à cette pensée. Il ne méritait pas tout cela. Il ne méritait rien. Il mangea dans le calme, écoutant ainsi les histoires loufoques des enfants, les nouvelles de la famille et les exploits des deux élèves.
Ce ne fut que lorsqu’il était l’heure de donner les cadeaux qu’il se remontra un peu plus vivant. Il s’occupa de débarrasser la table bien salie par la horde d’enfant encore trop jeune pour se nourrir proprement. Cela laissa ainsi un temps de pause pour les bambins avant de se retrouver à nouveau réuni dans le salon. Il avait d’ailleurs dans cette même pièce qu’il avait soigneusement posé la plante offerte par la gogyou de feu.
« Alors Asahi, tu es prêt ? »
Le père s’assit sur le sol à côté de son fils afin de l’aider à ouvrir les paquets les plus résistants. Il trouvait d’ailleurs adorable de voir les autres petits faire la queue pour brandir le cadeau avec fierté lorsque c’était leur tour. Le premier cadeau était offert par une petite fille nommée Sae. Il s’agissait d’un magnifique dessin la représentant elle et Asahi main dans la main. Pas besoin d’être un expert pour voir qu’il s’agissait de la toute première histoire d’amour de son fils. De quoi faire sourire le père et rougir le fils. Les cadeaux se suivirent ainsi jusqu’au tour d’Izumi et Shizu.
« J’espère que vous n’avez rien ramené de farfelu cette fois ! »
Tout le monde était joyeux, et il régnait une atmosphère de convivialité dans la demeure du couple Hayashi. Bien sûr, les deux élèves y mettaient l’ambiance, comme à chaque fois par leur chamailleries habituelles. Les deux senseis devaient s’estimer heureux, puisque pour une fois, ils n’étaient pas sujet à l’esprit farceur bien trop synchroniser de leurs deux charges.
- Hey ! D’où tu me pousses et prend la grosse tête comme ça ! Laisse Asahi décider d’abord au lieu de le forcer comme ça !
Izumi retourna avec affection l’étreinte de Yell, l’une des seules personnes qui pouvait faire ce qu’elle venait de faire sans se prendre un poing dans la figure. A vrai dire, seules les personnes présentes dans la pièce le pouvaient, et une autre. Mais celle-ci avait disparu de la vie de l’Aizawa depuis belle lurette maintenant.
Tous les invités finirent par se rejoindre à table, et Izumi ne perdit pas de temps pour saluer tout le monde avant de délecter les enfants d’histoires extraordinaires. Elle était tellement habituée à s’occuper des enfants entre ses années à l’orphelinat et son bénévolat à l’Académie, que s’en était presque devenu une seconde nature chez elle.
En bonne invitée, elle aida Kihran a débarrasser la table, venant ainsi contre dire son comportement de rebelle dans les rues. Mais il s’agissait de sa seconde famille, évidemment qu’elle se montrait sous son vrai jour dans cet environnement.
Enfin, vint l’heure des cadeaux, et l’adolescente ne put se retenir de rire au cadeau de la petite Sae et le rougissement qu’il entraîna, ajoutant encore plus à l’embarrassement du garçon en commençant à chantonner.
- Ils sont amoureux. Ils sont amoureuuuuux.
Elle finit cependant par s’interrompre quand vint leur tour d’offrir leur cadeau. S’agenouillant, elle se plaça à hauteur d’Asahi avant de sortir une sorte de plaquette militaire attacher à un fin collier. Sur cette petite plaquette de métal se trouvaient gravés quatre symboles distincts, très importants pour le garçon. Avec un sourire, elle enfila le collier autour du cou du petit avant de désigner chaque symbole.
- C’est pour toujours te souvenir de ta famille, et qu’ils soient toujours avec toi. La goutte d’eau, c’est ta maman. La feuille, c’est ton papa. Le loup, c’est Shizu-nee, et la flamme, c’est moi. Elle ajouta en chuchotant. Ta nee-chan préférée, mais chut, le dit à personne, Shizu-nee sera jalouse sinon. Se redressant, elle reprit avec un grand sourire, avant de laisser la place à l’Inuzuka. Alors, ça te plaît ? Puis se retournant vers Kihran avec un sourire innocent. J’espère que c’est pas trop farfelu pour toi Kihran.
![La jeune pousse grandit ! [Kihran] Asahi110](https://i.servimg.com/u/f11/19/13/81/72/asahi110.jpg)
