À Hi no Kuni, après la chute de l'Empire, on apprit des erreurs du passé : l’absence d’organisation dans les forces militaires avait permis à une hérésie telle qu’était l’Empire de naître et de s’étendre. Au cœur de la forêt, à l’endroit même où il avait fomenté sa rébellion, Shiajin Suguato, chef de la rébellion Hijine, décida de créer un village militaire, regroupant les clans souhaitant s’unir pour défendre les intérêts du Pays du Feu et de ceux qui en ont le besoin. Konohagakure no Sato vit le jour, avec à sa tête le Shodaime Hokage Suguato. Les premiers mois furent compliqués, et l'homme ne dormait presque pas. Assisté par une poignée de shinobis, rebelles à ses côtés, et surtout soutenu par le pouvoir en place, il parvint cependant à ériger des dizaines de bâtiments, dans lesquels vécurent initialement que des shinobis de sa connaissance. Chemin faisant, d'autres édifices virent le jour : des tavernes, une académie, une prison, des auberges... Et Konoha fut peuplé petit à petit de personnes n'ayant rien à voir avec le monde militaire. Sceptique, Suguato remarqua bien vite que la cohabitation fonctionnait bien, et autorisa n'importe qui à venir vivre et à "visiter" Konoha, même si le village gardait ses fonctions militaires. Son bras droit - Yamanaka Ayumi - s'occupait quant à elle des relations diplomatiques à l'international, se forgeant une réputation et de talents en négociations. Deux années durant, Konoha ne cessa de se développer à une vitesse impressionnante, gardant des rapports cordiaux sous tous angles avec ses voisins et avec les deux autres villages cachés du Yuukan - après tout, tous étaient en période de reconstruction ou de transition.

Mais Suguato n’était pas un homme de bureau. Il était un scientifique avant tout, et le village ne le comprit que plus tard, mais il avait, deux ans durant, positionné ses pions en fédérant les clans, apaisant les tensions probables avec l’international, et endurcissant son bras droit depuis la création du village, pour finalement, un matin d’hiver de l’an 2, laisser une lettre sur son bureau. Une lettre nommant son bras droit, Yamanaka Ayumi, Nidaime Hokage. A sa suite, Ayumi imposa son style, moins distant et mystérieux que Suguato, et plus fédérateur. Menant son village d’une poigne de fer même si la jeune femme prône le libre-arbitre de tout à chacun, elle attend tout de même de ses hommes qu'ils assument les conséquences de leurs actes. Juste envers les siens, quitte à être injustes envers les autres, la Nidaime Hokage est reconnue pour être d'une efficacité terrible malgré une posture souvent moqueuse ou gamine, et compte bien faire de Konoha une puissance reconnue à travers le monde, promettant prospérité à ses hommes, comme aux civils du pays.

An 0 : Shiaijin Suguato
Porté disparu

An 2 : Yamanaka Ayumi
En règne actuellement.

Les Aburame sont, pour une majorité, sombres et mystérieux. Ils ne parlent que très peu, privilégiant l'observation à la discussion. Intelligents, ils sont également d'un courage exemplaire, car ils ont l'avantage de n'avoir peur de quasiment rien. Ils sont également très francs, mais peuvent se révéler d'incroyables manipulateurs. Jamais ils ne sous-estiment l’adversaire, se donnant à chaque fois à 100% dans un combat.

A la mort de Kinu, les chefs de clans se succédèrent, sans laisser particulièrement leur empreinte sur l’histoire du clan. Les expériences sur ces bêtes continuaient, et les chercheurs Aburame remarquèrent que d’autres insectes pouvaient tout aussi bien se développer dans le corps hôte. Le clan entra dans « L’ère de la différenciation », où chacun essayait de se démarquer des autres en ayant son propre type d’insectes. Une partie des ninjas du clan prit les abeilles comme insectes de prédilection, prônant la supériorité de cet insecte et ses bienfaits dans les techniques ninjas. Les manipulateurs d’abeilles étaient de plus en plus nombreux, et se mêlaient de moins en moins des affaires du clan, créant une sorte de Culte de l’Abeille qu’ils tentaient d’imposer aux autres membres. Un jour, un combat d’exhibition avait lieu, entre un manipulateur d’abeilles, et un autre membre du clan Aburame. Malheureusement, le match dégénéra, et le manipulateur d’abeilles tua son adversaire, mettant le feu aux poudres, et déclenchant une guerre. Elle dura plusieurs mois, et elle ne prit fin qu’avec l’ascension d’Etsukazu Aburame au rang de chef de clan. Prônant la paix, il stoppa cette guerre qu’il appelait « fratricide » et obligea les dissidents à une paix durable entre manipulateurs d’insectes à s’exiler. Les hôtes des abeilles durent partir, et prirent le nom de Kamizuru.

Etsukazu apporta liberté et prospérité aux membres de son clan. Peut-être un peu trop, car une bonne partie de ses shinobis sombrèrent dans la facilité, voire la paresse, si bien qu’après sa mort, le clan Aburame dut faire face à une terrible crise : sans argent ni prestige, les manipulateurs d’insectes étaient considérés comme des moins que rien. Kogoro Aburame voulut remédier à ce problème : médecin de profession, il utilisa ses patients à des fins cliniques. Il faisait des tests et des manipulations génétiques dans le but que les Aburame aient les particularités des insectes. Ces expériences firent des dizaines de morts au sein du clan, mais rien ne semblait arrêter Kogoro, qui voyait là un bon moyen pour décupler la puissance des siens. Une seule personne se mit en travers de sa route : une kunoïchi, du nom de Chō Aburame. Au terme d’un combat resté dans les annales du clan, Kogoro fut tué, et Chō prit sa place à la tête du clan.

Sous le commandement de Chō, le clan reprit du poil de la bête. Renouant avec la branche des Kamizuru, ceux-ci finir par réintégrer le clan Aburame tout en souhaitant continuer à se différencier de part leur nouvelle appellation. La renommée revenait petit à petit, la puissance et l’argent également. Courtisée par l'Empire et les rebelles Hijins, Chō décida de ne s’allier ni à l’un, ni à l’autre, sentant que le pouvoir des uns comme des autres pouvait se révéler destructeur, si bien que le clan Aburame fut absent de la Grande Guerre, à quelques pertes collatérales près. Chō savait que les autres clans allaient la conspuer pour ce qu’ils appelleraient un manque de courage, mais elle savait que c’était pour le bien des siens et pour leur vie qu’elle n’avait pas choisi. Les pertes au sein des clans ninjas furent titanesques, et celles de l'Empire encore plus… Mais du côté des Aburame, seule la réputation en pâtit. Une partie des membres du clan décidèrent tout de même de prêter main forte aux escadrons ninjas contre les restes impériaux, mais ce fut bien peu pour faire oublier la décision de la chef Aburame.

Elle rejoint tout de même Shiajin Suguato à Konoha, sentant que l’ère du temps n’était plus à l’individualisme mais à la collectivité. Comme elle s’y attendait, le clan fut mis de côté, et traité d’opportuniste, pour ne pas avoir été partie prenante de la guerre, accusé de profiter de la paix qu’ils n’avaient pas cherchée au sein d’un village qu’ils ne méritaient pas. Chō le savait, et elle ordonna à ses membres de faire le dos rond et redoubler, et malgré la réticence de ces derniers à encaisser en silence et devoir faire leur preuve, ils acceptèrent. Car elle avait une confiance infinie en ses protégés : peu à peu, le talent des Aburame leur conféreraient une réputation au sein du village de Konoha.

Les Hayashi sont d’un naturel très conservateur et traditionnel. Ils préservent la nature ainsi que leurs coutumes avec discipline et respect. Ils sont également très sectaires et peinent donc à se mêler aux autres membres du village. Cependant, on peut apercevoir une ouverture d’esprit chez les membres les plus jeunes qui commencent à ouvrir leur porte aux étrangers et à se mêler aux différentes cultures.

La hiérarchie est très importante dans le clan. On retrouve à la tête du clan, le chef Hayashi ainsi que ses quatre conseillés et chef de discipline. Cependant, le plus important est le respect montré envers les anciens. En effet, chaque membre doit se montrer extrêmement poli avec les membres plus âgés, car ceux-ci sont les gardiens de l’expérience et du savoir. Aussi, les enfants sont très importants à leurs yeux et il est donc très mal vu de les négliger.

La religion, leur croyance, joue un rôle très important dans leur vie quotidienne. Ils vénèrent la nature et ses forces qui alors représenté par le Grand Arbre. Leur don a été transmis par cette force dans le but de la protéger. Ils sont donc très respectueux envers la nature et sont également naturalistes. Bien entendu, leurs habitations et le domaine du clan sont essentiellement faits de bois ainsi que d’autres éléments naturels. Ils rejettent toute forme de nouvelle technologie.

Voici à quoi ressemble leur domaine : Domaine

À travers les années, les abris devinrent bâtisses, les potagers des plantations, les potions de la médecine et les gardiens des soldats. Un temple fut également construit aux racines du Grand Arbre et de nouvelles croyances virent le jour. C’était un véritable village qui s’était ainsi créé aux cœurs d’une forêt de plus en plus rongée par les autres civilisations. Au début, ils n’étaient qu’un mythe, une légende urbaine, jusqu’à ce que de nouveaux peuples s’aventurèrent jusqu’à eux. De nouvelles alliances naquirent jusqu’à ce que l’impensable survienne. Le Grand Arbre fut détruit par les flammes d’un étranger. La haine se propagea aussi rapidement que les flammes jusqu’à la mort de tous les étrangers présents sur leur terre. Seule une racine du Grand Arbre survécut.

Les Hayashi devinrent des êtres totalement isolés qui nourrissaient une aversion envers les autres peuples qu’ils voyaient comme une menace pour leur terre. Plusieurs conflits virent le jour à travers les générations. Il eut des victoires, mais également de nombreuses défaites qui les obligèrent à se montrer moins hostiles et à restreindre leur territoire. Cependant, ce n’était pas que la guerre qui était préservée à travers les âges : la religion et les coutumes le furent également malgré l’énorme perte. Le clan reniait toute forme de technologie, ne transmettant ainsi que leur coutume ancestrale aux nouvelles générations. C’est pourquoi, malgré les siècles passés, peu de choses changèrent au sein du clan. Les coutumes et légendes étaient rigoureusement transmises aux nouvelles générations afin que leur savoir, leur histoire ainsi que leur mission ne soient jamais oubliés.

Ce fut an l’an -242, qu’un groupe de moine Hayashi découvrirent la renaissance de leur dieu ancestral. Le Grand Arbre était de retour, mais avait pris racine dans le pays du bois. Depuis lors, des pèlerinages virent le jour pour que chaque membre puisse vénérer l’être sacré.

Jamais le clan ne s’était mêlé à la politique de leur pays jusqu’à ce que la guerre se mette à traverser leur frontière décimant des hectares de verdures et des sanctuaires sur son passage. Impuissant face à la force armée de l’Empire, le clan Hayashi n’eut d’autre choix que de s’allier à la rébellion, mettant ainsi des années de rancunes derrière eux. Leurs efforts furent cependant récompensés par la défaite de leurs ennemis communs. Cependant, la guerre avait un prix. Il ne restait presque plus rien de leur foyer, des hectares de forêts dévastées. C’est après cette victoire et cette perte historiques que feue Hayashi Ryoichiro, devenu l’un des amis proches de Shiajin Suguato, prit la décision de rejoindre le village caché de la feuille afin de protéger plus efficacement le pays qui était le leur depuis des siècles.

Le changement fut drastique pour le clan habitué à vivre par lui-même. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, des remparts entourent le quartier et les étrangers s’y aventurent qu’occasionnellement. Cependant, ces changements marquent également une nouvelle ère. Les plus jeunes membres embrassent cette ouverture et pousse leur tradition à évoluer. Ce fut d’ailleurs pour encourager cette révolution qu’Hayashi Ryoichiro nomma Hayashi Kihran comme son successeur avant que ses blessures de guerre ne lui retirent la vie.

De part la séparation du clan en deux branches, ses membres sont divisées en deux castes. Une docile, et l'autre aristocratique. Ancrés dans la tradition, leur orgueil est connu pour être légendaire. Pour cause ? Leurs pupilles inestimables et leur art martial reconnu et craint à travers le Yuukan.

Aristocrates reconnus du Pays du Feu, le clan Hyûga a toujours su fasciner et attiser la crainte à ses ennemis ou interlocuteurs. Mais derrière leur apparence délicate et diplomate, les possesseurs du Byakugan sont de féroces guerriers, parmi les plus craints du Yuukan pour leurs talents martiaux.

Premièrement convoités par l'Empire pour qu'ils rejoignent les rangs, les Hyûga hésitèrent, voyant dans cette proposition un moyen pour eux de se propulser à la tête du pays en tant que représentants de l'Empereur au Pays du Feu. Cependant, craignant de se se faire doubler par l'Empereur et doutant de sa sincérité de les placer au pouvoir en échange de leur soutien militaire et politique, les anciens de la branche principale dispersèrent plusieurs jeunes talents de la branche parallèle aux différents coins de l'Empire afin qu'ils enquêtent sur ce qu'il était arrivé à ceux qui avaient voué un confiance aveugle au Samui. Différents rapports leur parvinrent, malgré de nombreux espions qui ne redonnèrent jamais signe de vie, et tous donnaient le constat délicat : la vie pour l'aristocratie des pays occupés n'était pas à envier, et fou était qui croyait pouvoir régner en égal avec l'Empereur ou du moins sous une supervision laxiste.

La méfiance du clan Hyûga s'accentua donc au fil de ses échanges avec l'Empire, pour finalement se concrétiser. Une autre de leur enquête leur appris une information fatidique : malgré les belles promesses reçues, le neveu de l'Empereur s'était vu offrir Hi no Kuni en avance. Et à aucun moment le clan Hyûga n'avait semblé faire partie de l'équation malgré les échanges cordiaux avec les émissaires.

Invités par les délégués des troupes impériales à une ultime réunion pour que le clan annonce son verdict, Hyûga Tenso, le chef du clan Hyûga, attendit de se retrouver avec les impériaux pour leur révéler la teneur de l'information qu'ils avaient reçu. Comprenant que la réponse de leur soutien serait négative, les forces impériales sur place attaquèrent les diplomates Hyûga qui, contre toute attente, terrassèrent leurs adversaires qui les avaient sous-estimés à cause de leurs manières. Trahis, attaqués sans honneur par l'Empire, ils prirent contact avec la rébellion annonçant la couleur: le clan Hyûga se joindrait à eux à condition que leurs condition et titres leur soient laissés, chose que les rebelles acceptèrent sans grande hésitation.

La guerre gagnée, le clan Hyûga rejoignit le village de Konoha, voyant là un moyen pour eux de profiter d'une protection qu'ils avaient dûment mérité, tout en continuant de contribuer aux affaires seigneuriales.

Dû à leur rapprochement avec les bêtes qui s’est fait au fil des ans, les Inuzuka sont réputés pour avoir des têtes brûlées, qui vont souvent agir avec témérité sans penser au long-terme. Aussi, comme leur compagnon canidé, les Inuzuka sont extraverties, débordant d’énergie, et de bons vivants qui aiment s’amuser.

Au fil du temps, la capacité à communiquer avec les animaux qui leur venait de leur Mère elle-même commença à être mal vue par les autres groupes, si bien qu’un jour, sans prévenir, les protecteurs de la nature furent assaillis par plusieurs groupes s’étant alliés et mirent à sac leur petit campement, très rudimentaire puisqu’ils vivaient simplement. Tous ne furent pas tués, certains survécurent et continuèrent leur devoir ailleurs, mais ce ne sont pas leurs histoires qui nous intéressent. Plutôt, notre attention se tourne de nouveau vers le campement, maintenant en ruines. On aurait pu croire qu’il ne restait plus une âme en vie sur ces terres, les barbares s’en étant bien assurés, mais soudainement un cri se fit entendre et résonna parmi les décombres encore fumantes d’une petite maison. Dans leur empressement, ils n’avaient pas fouillés toute les maisons et avait ainsi épargné un jeune garçon d’à peine cinq ans. Ce dernier appela ses parents, ses amis, pendant des heures jusqu’à attirer l’attention d’une meute de créatures puissantes et majestueuses que le futur connaîtra sous le nom de ninken.

Ces créatures, sans doute intrigués en entendant des bruits qu’ils ne reconnaissaient point comme ceux des animaux de la forêt, se rendirent jusque dans la maison d’où venaient les cris. À l’arrivée des créatures, il se tut aussitôt et ils se fixèrent pendant plusieurs secondes. S’il s’était agi de n’importe quelle autre créature, cela n’aurait été pas long qu’elle aurait fini comme apéritif. Mais rappelez-vous comment le Destin agit toujours de façon les plus improbables. Ainsi la mère de la meute, contre toute attente, s’avança vers le jeune garçon et d’un coup de museau l’invita à les suivre. Elle quitta alors les ruines sans regarder derrière elle, ses enfants la suivant jusqu’à ce que le garçon se lève à son tour et suive la meute. Sans que personne ne sache pourquoi, la maman ninken avait adopté l’enfant comme l’un des siens.

Les années passèrent et le jeune homme grandissait au sein de la meute de ninken, protégé par la mère de la meute. S’il avait perdu de son humanité avec les années – allant presque à oublier comment parler – il n’était toujours pas aussi rapide ni aussi fort que ses frères, bien qu’il parvenait tout de même à être utile à la meute de façons que seul un humain pourrait l’être. C’était d’ailleurs la seule raison pourquoi les autres ninken le gardaient dans la meute, eux qui jalousaient les sentiments qu’il provoquait chez leur mère qui avait toujours été surprotectrice envers l’enfant et ce depuis son arrivée. Tous sauf un qui, dès les premiers instants, s’était aussitôt lié d’amitié avec le nouveau venu. Tout comme sa mère, ce ninken avait adopté cet humain comme son frère, même qu’il s’entendait mieux avec celui-ci qu’avec n’importe quel autre de ses frères biologiques.

Sans qu’il ne s’en rende compte, presque vingt années s’étaient écoulés depuis son arrivé avec les ninken sans que personne vienne les déranger. S’ils seraient connus plus tard pour leur longue longévité, il en était de même pour les ninken d’antan. Cependant, ils n’étaient pas immortels, tout le monde doit tôt ou tard mourir. Lorsque la mère ninken trépassa et que le plus vieux des enfants prenait la tête de la meute, ce fut l’occasion rêvée pour eux de se débarrasser du vilain petit ninken. Toutefois, ce dernier n’était pas ninken mais bien humain, donc plus vif d’esprit, et avait depuis longtemps prévu le coup. Dans les minutes qui suivirent la mort de la mère ninken, le jeune homme prit la décision de quitter sa famille puisque c’était ça ou rester et… il ignorait ce qu’il l’attendait s’il restait. Quittant la meute, il entendit soudain un bruit derrière lui. Redoutant l’un de ses frères malveillants, il eut la surprise de reconnaître le seul qui avait bon avec lui. Sans même dire un mot, le jeune humain comprit qu’il avait lui aussi décidé de quitter sa famille pour le suivre et ils quittèrent ensemble la meute et plus jamais nous n’entendîmes parler de ninken aussi mal intentionnés.

Laissant tout ce qu’ils avaient connu derrière eux, les deux frères vagabondèrent à travers le continent et les nations qui avaient émergées sans pour autant leur porter la moindre attention. Ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient et d’aller où bon leur semblait. C’est justement à travers ces diverses errances qu’ils tombèrent sur une jeune femme qui deviendrait la compagne du jeune homme. Cela prit plusieurs années avant qu’ils ne décident de partager leur vie, mais commençant par lui réapprendre le langage des Hommes, puis le réhabilitant à la société, la jeune femme, Aya, se lia au jeune homme qu’elle avait rebaptisé Yoshiro étant donné l’odeur qu’il avait eu lors de leur première rencontre. Puis, alors qu’il s’apprêtait à retourner faire un nouveau tour, puisque tel était sa nature, Aya décida de le suivre et de partager son mode de vie. Implicitement, sans aucune cérémonie officielle, sans alliance ni quoi que ce soit de plus qu’eux deux, les deux êtres surent que leur vie venait d’être lié pour l’éternité.

Ainsi commencèrent les vagabondages d’Aya et Yoshiro. Cette union devait avoir été prédite, car le Destin décida d’agir en faveur du nouveau couple et quelques mois après leur première errance ensemble, Aya et Yoshiro tombèrent sur une ninken blessée. Suivant la loi de la nature, soit celle du plus fort, elle avait été abandonnée par le restant de sa meute, qui ne pouvait se permettre de traîner un poids mort. Comme elle l’avait avec Yoshiro, Aya décida qu’elle allait s’occuper de cette bête et de cette façon Aya se fit elle aussi une alliée indéfectible qui la suivrait où qu’elle aille, puisqu’elle lui avait sauvé la vie. Peu de temps après, autant Aya et Yoshiro que leur ninken eurent des descendants à qui ils apprirent comment coexister entre Homme et Bête. Très peu est connu de ce qui arriva à Aya et Yoshiro, mais on sait que lorsque leur âge ne leur permit plus de voyager comme ils l’avaient toujours fait, ils s’installèrent sur une colline et c’est ainsi qu’ils acquirent le nom d’Inuzuka, la colline du chien. C’est ainsi que se termine la légende de la meute Inuzuka et de leur pouvoir unique. Évidemment, tout le monde pense qu’il ne s’agit là que d’une légende, mais comment voulez-vous que Yoshiro ait acquis ce don autrement?

Comme vous le savez, la meute ne s’est pas terminée avec Aya et Yoshiro. Ceux-ci eurent plusieurs enfants, qui poursuivirent le mode de vie nomade de leurs parents et le transmirent à leurs enfants également et ainsi de suite, le chef de la meute restant toujours dans la famille de l’aîné de Yoshiro quand venait le moment de la succession. Les années passèrent sans qu’il y ait de changement majeur dans la meute Inuzuka, restant toujours aussi nomades. Ce n’est qu’à la fin de la Grande Guerre qu’Inuzuka Motari, le chef de la meute, décida sous les conseils d'Inuzuka Hotana, à l’époque déjà influente au sein de la meute, de prendre part à la rébellion Hijine et de restreindre leur vagabondage dans le pays du Feu suite à leur implication dans la Grande Guerre. Peu de temps après, le village de Konoha voyait le jour et le chef de la meute, accompagné d’autres membres de la meute, quitta le mode de vie nomade et retourna s’installer dans le village afin de solidifier leur alliance avec la Feuille.

Trois ans après la fondation du village de la Feuille, le flambeau changea de main, alors qu’Inuzuka Motari , suite à des élections déclenchées par son frère Kanjiro afin de placer son propre fils au pouvoir, céda sa place à Inuzuka Takeo qui remporta l’Appel de la Meute au grand désarroi de Kanjiro et son fils Akira.

Fins stratèges, le clan Nara est considéré à Konoha comme un véritable nid à génies. On dit d'eux qu'ils sont très intelligents, de véritables tacticiens pouvant mettre en place des stratégies sur pied en un rien de temps. Mais à côté de cela, ils sont paresseux. Repoussant toujours à plus tard, des fainéants dans l'âme.

Quant aux femmes, elles sont autoritaires et strictes ce qui peut bien compenser le fait que leurs maris soient des tire-au-flanc. Elles n'en sont pas moins de bonnes stratèges et combattantes.

Le clan en général porte un grand intérêt pour la nature, ils sont assez proche de celle-ci possédant même une forêt et sont doués pour les préparations médicinales.

Les fôrets du clan Nara furent les premières à tomber sous le joug impérial qui eut tôt fait de les exploiter en guise de ressources pour son armée. Désemparés, les Nara qui avaitn vu l'Empire se développer à leurs frontières se replièrent immédiatement, descendant plus au sud du pays, craignant pour leur vie, et sachant que seuls ils n'avaient pas d'espoir. Démarchés par les rebelles Hijins, leur exode s'arrêta alors qu'ils décidèrent de prendre leur destin en main. Les enfants et les anciens du clans trouvant refuge à Kahin, les hommes et femmes du clan purent pleinement s'investir dans la rébellion, prenant leur rôle de tacticiens à coeur,
en dehors et sur le terrain.

Au fil des années leur intellect leur valut énormément de reconnaissance de la part des rebelles, et leur participation active et leur talent en firent un pillier de ce qui deviendrait Konoha. La guerre terminée, le clan adhéra sans surprise aux idéaux de la Feuille, les guerriers faisant venir leurs familles afin d'espérer retrouver ce qu'ils avaient perdu pendant ces si nombreuses années: une vie normale.

Intellectuels et spirituels, les Yamanaka sont réputés pour être de fins stratèges. Appliqués dans ce qu'ils font et réfléchis, ils n'en restent pas moins un peu hautains, conscients de leurs capacités. Ils sont cependant fidèles à leur village et à ce qu'ils promettent, et font preuve d'une humilité exemplaire sur le champ de bataille lorsqu'ils doivent aider leurs compatriotes, préférant remporter la bataille plutôt que de recevoir les louanges.

Il fallut de nombreuses années avant que les Yamanaka ne deviennent pacifiques. Avec le temps, habiter dans les montagnes était de plus en plus compliqué, et les mercenaires devinrent de plus en plus rares. Kon' Yamanaka fut le chef de clan à décider de quitter les hauteurs pour s'installer en ville. Il créa une société spécialisée dans la sécurité et l'enquête, et fit fortune grâce à cela. Les Yamanaka devinrent une référence, une pointure dans le domaine de l'infiltration et dans le domaine de la récupération d'informations.

Jamais leur réputation n'en pâtit. Ainsi, lors de la rébellion contre l'Empire, chacun des deux parties se battirent pour la fidélité de ces shinobis. Pour la première fois de leur histoire, les Yamanaka ne trouvèrent pas de solution irréfutable, et ils durent se résoudre à ne pas choisir, essayant de gagner du temps pour voir se dessiner une victoire d'un camp ou de l'autre. Prenant l'hésitation du clan Yamanaka comme un refus, les troupes impériales fondirent sur la ville et nombre de Yamanaka et de civils moururent ce jour là.

Les rescapés s'enfuirent, jurant de venger leurs morts. Toutes leurs têtes pensantes étaient mortes lors de l'assaut et le clan, déboussolé, eut du mal à trouver une direction. Quelques uns s'éparpillèrent mais tous se laissèrent finalement convaincre par les rebelles qui leur promirent de se venger. Gonflant les rangs de la rébellion à ses débuts, les Yamanaka usèrent de tous leurs dons pour repousser les impériaux, et comme une mission personnelle, ils se mirent à traquer de leur côté, un à un, les attaquants qui avaient fondu sur leur village et causé tant de morts. Leur vengeance prit plus de temps que prévue, mais chaque impérial responsable de prêt ou de loin à cet assaut finit d'une façon ou d'une autre par le payer.

La guerre de son côté s'acheva et sans surprise le clan rejoignit le village de la Feuille nouvellement créé, laissant de côté sa recherche de profit passée pour prendre une nouvelle direction : celle de la prospérité du pays pour lequel ils avaient lutté tout entier.