curieuse rencontre

Il était presque midi, il faisait beau et chaud dans la charmante ville de Kumo, lorsque Madoka se promenait tranquillement dans les rues sans but précis avec une glace. Tout ceci n’était sans doute pas dans le bon ordre, équilibré tout ça, mais ce n’était pas comme si la jeune fille était capable d’y réfléchir avec précision et d’une logique implacable. Elle avait évidemment réussi à s’échapper de l’académie …. Encore oui. En même temps s’était assez facile pour la jeune fille, et puis elle y était encore à l’académie, enfin un clone d’ombre. Il n’allait pas plus vraiment écouter qu’elle d’ailleurs, mais elle en apprendrait bien quelque chose tout de même. En attendant, elle commençait sa petite promenade en pleine ville avec une glace, c’était tout de même bien plus intéressant que de rester enfermer dans une classe à écouter un drole de type parler du chakra pour la dixième fois. Il fallait la comprendre aussi, ce n’était pas de sa faute ! Enfin …. Peut-être un peu que si, mais c’était une autre histoire.

La Mamoru pensait pouvoir être tranquille toute la journée, mais c’était sans compter sur une malchance, une vraie de vraie pour le coup. Elle vit arriver au dernier moment Chigai, qu’elle connaissait pour l’avoir croiser plusieurs fois d’ailleurs. Elle n’eut le temps que de se cacher derrière un maigre jeune arbre d’à peine une quinzaine de centimètre de tronc de circonférence. Cela ne représentait guère un camouflage digne de ce nom, bien au contraire. Elle léchait encore plus rapidement sa glace comme de peur que l’on lui vole, mais elle n’aurait pas le temps. Que la vie pouvait être injuste. Elle regarda autour d’elle, mais c’était impossible de planquer la glace, il n’y avait pas trente-six façon de procéder. Elle goba la glace entière d’un seul coup, mais elle ouvrit de grands yeux, c’était bien trop froid. La jeune fille eut beau de sautiller d’une jambe à l’autre, ce n’était guère très efficace. Elle commençait à sentir un mal de tête lui venir rapidement.

« Ho tiens ! Chigai ! Quelle bande surprise ! »

Tenta alors de dire Madoka avec un naturel vraiment trop forcé pour être tout à fait honnête. Elle grimaçait légèrement en essayant de finir de manger la glace qui était presque douloureux dans la bouche à fondre.

Mauvaise mission, mauvaise après-midi. Chigai avait fait une mission de rang D aujourd’hui et c’était totalement inutile, des chiens enragés posaient problème depuis un petit moment dans la ville et Chigai était chargé de les retrouver ET de les ramener. Une mission qui pouvait durer 10 minutes comme une matinée entière comme ce que venait de faire Chigai. Cela lui avait pris toute la matinée pour courir et attraper des chiens des rues. Il y arriva au bout de plus de trois heures de course poursuite intense.

Après cette mission Chigai rentra directement chez lui, il n’avait pas prévenu son père de son absence ce matin et s’attendait à parler avec son père pendant un petit moment. Mais alors qu’il se trouva devant chez lui il se rendit compte que tout était fermé, que ça soit fenêtre ou porte rien n’étaient ouverts aucun moyen d’entrer dans la maison. De plus Chigai n’avait pas ses clés sur lui pensant que ce n’était pas très utile.

Où à t’il bien pu passer celui-là ?

Où est parti le père de Chigai ? Surtout qu’il n’avait rien de prévu aujourd’hui. Après quelques minutes de réflexion Chigai lui vint toute suite l’idée que son père était parti volontairement pour tout simplement faire comprendre qu’il fallait qu’il prévienne.

Il n’allait pas rester là à attendre son père, alors il fouilla dans sa poche et sentit quelques pièces se cognaient.

Bingo.

Il s’empressa d’aller en ville pour pouvoir manger en ville même si ça ne sera pas un repas très riche, ça restera un repas.

Sur la route, lorsqu’il compta le nombre de pièces qu’il avait, il croisa Madoka qui était derrière un arbre entrain de sautiller sur ses deux jambes, que ce qu’elle avait ? Elle apprenait quelque chose en se cachant derrière l’arbre. Il n’en avait aucune idée et il pouvait en avoir qu'en s’approchant et ce qu’il fit en prenant son temps cette fois-ci.
Puis elle le salua la bouche pleine puis Chigai remarqua quelque chose de bizarre dans sa voix et dans la façon dont elle le disait. Ce n’était pas très commun, mais là toute suite Chigai avait beaucoup trop faim pour faire des déductions et partir loin dans ses pensées alors il enchaina directement pour lui répondre :

- Salut. Quelle surprise de te voir ici… ouais.

Dit-il en baissant l’intonation. Car il venait tout juste de se rappeler qu’elle devait être en cours en train d’écouter un professeur qui expliquait ce que les étudiants savaient déjà.

- Dis-moi…

Il s’élança pour aborder le sujet des cours mais au final ça sera parlé pour rien dire. Il connaissait déjà la réponse alors il ne continua pas sur cette lignée. Il baissa là vers ses jambes puis poursuivit :

- Tu te caches pour apprendre ton joli pas de danse.

Bien sûr c’était de l’ironie et il avait bien compris qu’elle avait bouché pleine par de la glace tout simplement par comment elle parle par la glace qui se trouvait autour de ses lèvres. Il l’aurait bien donné un du papier pour qu’elle recrache sa glace mais il en avait pas.

- Finie ta glace avant de parler s’il te plaît. Ça va aller plus vite si tu ne parles pas.

Bon, sa technique de camouflage n’avait clairement pas été suffisante, c’était une évidence, même elle le reconnaissait volontiers. Elle tentait d’être aimable pour une fois, peut-être même un peu trop d’ailleurs pour être honnête. La jeune fille essayait d’être sympathique, ouverte et se soucier de son prochain, ce qui était parfaitement faux d’ailleurs. Elle se fichait pas mal s’il allait bien, ce qu’il faisait tant qu’il partait. Elle était censée être en cours après tout.

« Oui Hein ! C’est extraordinaire ! A l’école, on fait un exercice de marche dans la rue ! Quelle coïncidence ! »

Tenta alors de noyer le poisson, alors Madoka sortait un petit peu les idées comme elle lui venait.

« Ho mais d’ailleurs …. Je suis en retard pour prendre le thé avec le lapin blanc … »

Madoka commença alors à rire la bouche grande ouverte avec des restes de glace. La jeune fille avait beau avoir dans les dix-sept ans, ce n’était pas ce genre d’agissement qui la gênait.

« Hahahaha ! mais non, ma glace est trop froide ! aaaaaaaah… »

Dit alors la Mamoru en ouvrant la bouche comme pour lui montrer qu’elle ne mentait pas cette fois-ci. Elle se frappa le poitrail pour faire mieux passer la glace, et elle eut un terrible frisson.

« Brrrrrr ! C’est froid ! »

C’était sans doute le seul intérêt d’une glace d’ailleurs, quelque chose de froid, mais elle avait eu beau manger une glace, son ventre fit un terrible bruit de faim. C’était sans doute simple de voler une glace à un marchand, un vrai repas, c’était tout de suite plus compliqué. Un homme d’ailleurs fagoter d’une tablier blanc et d’une coiffe caractéristique des glaciers arriva alors en regardant partout soupçonneux. Madoka se bloqua sur place et elle agrippa le bras de Chigai comme si elle était très proche de lui. L’homme s’approcha alors en demandant poliment, mais très pressé quelque chose à Chigai, tandis que Madoka baissa la tête avec la bouche pleine de glace encore.

« Dites donc vous deux, vous n’auriez pas vu une fille avec les cheveux noirs et deux couettes ? Elle m’a volé une glace et elle devait courir par ici ? »

Immédiatement, Madoka fut prise d’un grand frisson et elle tendit un bras dans la direction opposée à la venue de l’homme.

« Ho si ! La méchante fille courrait par là ! Elle avait de petits yeux cruels d’assassin ! Elle m’a fait vraiment très peur, mais heureusement Chigai était là pour me protéger ! Avec un peu de chance, vous allez la rattraper ! Elle avait un caillou dans une chaussure ! »

Encore une fois, Madoka pas vraiment douée pour sortir des histoires d’une logique implacable se lança dans de grandes explications et des détails en embarquant Chigai dans sa combine. Ce n’était pas comme si elle ne gagnait pas d’argent, alors elle était bien forcée de voler pour manger les glaces ! Ni son frère ni son mentor lui donnerait de l’argent pour cela.

Un exercice de marche dans la rue ?

Cette phrase ne faisait que confirmer ses dires. Madoka avait bel et bien séché les cours, si elle n’avait pas incité sur lequel coïncidence » Chigai aurait pu gober son mensonge (difficilement). Mais là il était sûr et certain que la place de Madoka n’était pas ici derrière cet arbre mais plutôt derrière une table à dormir (ou travailler… c’est possible) en
écoutant les berceuses qui parlaient de chakra que chantait le professeur.

- T’es pas obligé de mentir. Enfin… Je vais pas allez te dénoncer à l’académie.

Il n’était ni son père, ni son frère, ni aucun autre membre de sa famille ou autres responsable de Madoka, ce n’était pas son problème si elle séchait les cours. Ce n’était pas impossible de se débrouiller sans l’académie mais c’est quand même un minimal important de savoir quelques trucs sur le corps d’un ninja, son métabolisme et tout le reste. Après peut-être que Madoka a une raison valable pour sécher comme elle le fait car après tout Chigai ne savait pas grand-chose sur elle, car après tout il ne l’avait rencontré que deux fois. Ce n’est pas à moi de le faire en tout cas.

- Ce fit-il dire d’un ton à la limite du désespérait.

Elle parla d’un thé avec le lapin blanc pour ensuite enchainer que ce n’était pas possible à cause de la glace, dorénavant Chigai se demandait pas si la jeune fille n’avait pas un problème… mental. Il ne connaissait pas son âge mais elle devait dépasser les quatorze-an, et est-ce vraiment possible d’être comme ça a un âge, pareille. Chigai disait ce qu’il pensait et n’avait pas de censure… enfin, très peu. Mais par exemple, quand il se trouve dans ce genre de contexte et qu’il ne sait pas quoi dire face à ça, trois possibilités s’offraient à lui ;

- Il ne dit rien
- Il dit ce qu’il pense
- Ou il le dit, mais subtilement (Ce qu’il fit)

- Dit moi… et ce que ça va ?

Dit-il en se touchant la tête. Car au final ça peut être grave. Chigai n’y avait pas pensé la première fois qu’il l’avait rencontré mais lorsqu’il était seul avec cette idée de problème mental revint souvent lui faire coucou lorsque Madoka lui parlait.

- Hum… tu n’es pas obligé de montrer ce qu’il y a dans ta bouche, merci.

Dit le Monjara en mettant sans mains à quelques centimètres de sa bouche pour éviter de regarder. Pour lui, ce genre d’action lui gênait par mais en revanche le dégoutait.

Puis soudainement la Kadoria fit une action bizarre venant d’elle, elle s’accrocha au bras de Chigai comme s’ils étaient très proches. Tout d’abord Chigai essaya d’enlever son bras mais les paroles d’un homme le firent arrêter toute suite, une jeune fille lui avait volé une glace et l’humain fait de fils fit toute suite la connexion avec Madoka qui avait mangé très vite sa glace et son comportement à ce moment-là qui avait totalement changé. Il savait que Madoka avait un potentiel niveau technique mais si elle n’avait pas changé de comportement Chigai n’aurait surement pas fait la liaison entre elle et la « voleuse ».

Chigai releva la tête vers le glacier et celui-ci fit les grands yeux en reculant d’un pas, surement par la gueule que Chigai fît en permanence et de son style à la limite du satanisme. Chigai soupira d’agacement par le comportement de celui-ci et le faite que Chigai soit embarquer dans des histoires qui ne sont pas les siennes

- Attendez.

Il plongea sa main libre dans sa poche et sortit deux pièces qu’il tendit au glacier, ce n’était pas le prix d’une glace mais plutôt la moitié du prix d’une glace et d’ailleurs le glacier fit la remarque en prenant avec hésitation les pièces.

- Contente-toi de ce que tu as et puis ce n’est pas en laissant votre glacier sans surveillance que le ou la voleuse reviendra. Justement y en aura encore plus.

Chigai soupira une nouvelle fois, il lui réstait quelques pièces pour manger bien heuresement qu'il n'allait pas donner tous son argent, lui il avait faim et en faisait pas tout un plat car une fille avait volé sa pauvre glace, alors, il prit la première fille qui courait aux cheveux noirs puis il dit en la pointant du doigt :

- Ce ne serait pas elle, là-bas ?

La fille en question n’était pas très reconnaissable suite à sa distance par rapport à eux.

« - Ou-oui ! Merci… »

Le glacier cru Chigai et se rua sur la fille qui était surement innocente et le glacier s’en rendra très vite compte lorsqu’il sera assez proche d’elle.

Il le fait exprès ?

Il attendit qu’il soit assez loin pour continuer tout seul :

- J’espère que son magasin est fermé à clé...

Il tourna sa tête et dégagea brusquement son bras des mains de Madoka.

- C’est bon tu peux me lâcher…

Finit il part dire avec contrariété mais sans hausser la voix

Madoka n'était vraiment pas douée pour le mensonge, cela se voyait surtout lorsqu'elle sortit des excuses dignes de la petite enfance. Personne ne saurait la prendre au sérieux dans de pareilles conditions. Elle s'ennuyait d'une telle force à l'académie, qu'elle trouvait tout le temps un moyen de s'enfuir de cette prison où les familles se débarrassaient de leur progéniture. Elle lâcha un grand soupir de soulagement lorsque Chigai lui annonça qu'il n'allait pas la dénoncer, c'était une bonne nouvelle sur le coup.

«
C'est sympa, vraiment, toi aussi tu as été obligé d'y aller ? »

Dit alors la Mamoru comme si elle parlait d'une incarcération, mais c'était tout à fait comme cela qu'elle le vivait après tout.

« C'est pas comme si c'était réellement utile au final l'académie... »

La jeune fille regarda son crâne dans une main en levant un sourcil perplexe puis même regarda un bref instant Chigai.

« Ah! ouais tu crois ? »

Sembla alors dire au crâne Madoka en haussant les épaules. Puis Chigai posa sa main sur sa tête, totalement surprise, elle hocha la tête doucement.

« Ben... Évidemment que oui, ça va bien, pourquoi cette question ? »

Demanda alors Madoka totalement incrédule sur sa folie constante. de temps à autre, elle semblait avoir le regard attiré vers quelque chose, mais de visuel, il ne semblait rien à voir. Pire, parfois elle faisait des sourires au vent ou à un autre objet désuet.

« Bha ! C'est quand même plus rapide pour que tu comprennes hein ! »

Argumenta alors lors de son manque de politesse visiblement. Lorsque Chigai dit d'attendre, Madoka resserra fortement sa prise sur le bras en relevant son visage désespéré vers ce dernier de peur qu'il ne la trahisse ! Il ne pouvait faire cela ! Ce serait bien trop méchant, elle avait faim, alors ce n'était normal que de voler une glace non. Elle n'allait pas se laisser mourir, et quitte à voler quelque chose, autant que ce doit un truc bon. D'autant plus que cela c'était montré bien trop facile. Un simple engen pour changer d'apparence, une bonne course ninja boostée au chakra, et cela avait été bon. Cependant, elle fut totalement sidérée de voir Chigai payer pour la glace à sa place. Bien entendu, ma jeune fille ne dit rien du tout, elle devait être encore plus sympa qu'elle ne le pensait pour gagner une glace ainsi. Elle se dit qu'elle aurait mieux fait d'en voler deux au final, bon, pour la prochaine fois.

« C'est vrai ça ! »

Enchéris alors de nouveau la blondinette à son propre vol, comme si elle était en place de donner la leçon.

« Ho mais si dis donc ! Mais où va le monde de nos jours... »
Ajouta alors Madoka quand son mécène pointa une fille dans la rue. Tout ce qu'elle voulait c'était que le vendeur parte le plus loin possible et le plus vite possible, alors elle se montrait bonne publique. Elle fut bien plus rassurée de constater que le fameux vendeur courait de nouveau avec la force du désespoir. Elle l'aurait presque admiré d'une telle résistance pour un civil. Elle pouffa de rire lorsqu'il fut assez loin toute contente d’avoir réussi.

« Ben moi non, il y avait aussi des glaces avec des noisettes, mais c’était trop loin. Après tout, quitte à se faire voler, autant que ça soit par moi nan ? Et puis j’ai encore super faim. »
Dit alors avec une grande logique Madoka sans que cela ne blesse aucunement sa morale. Son ventre gargouilla encore un peu en se frottant le ventre. Elle se recula alors de lorsque Chigai lui demanda, après tout l’autre crétin était parti, plus besoin de le coller. Elle posa un doigt sur sa bouche en réfléchissant toute seule.

« J’irais bien au cimetière, mais j’ai beaucoup trop faim avant, hmmm … je ne peux pas retourner à la maison, si mon frère me grille, nan, ça le ferait pas. Tu penses que je devrais aller où hein ? »

Demanda alors la jeune Mamoru à son crâne, le levant un peu, mais elle grogna de désespoir en entendant sa réponse.

Spectre:

Ah ! Ça se voyait soudainement quand elle mentait plus et puis c’était beaucoup plus crédible quand elle parlait cette fois-ci. Il ne savait pas en revanche si ses excuses étaient sincères, mais c’est l’intention qui compte et Chigai accepta ses excuses

- Obliger . Oui. Comme tout le monde d’ailleurs. Mais je ne dis pas que je m’amusais là-bas, ni que je m’ennuyais d’ailleurs. Tout le monde préférait rester chez soi sauf la grosse tête de la classe qui passe sa vie à travailler.

Chigai aussi est passé par l’académie sauf qu’il ne bâchait pas tous les cours et il avait réussi à sortir assez vite de l’académie mais dans un sens elle a raison, cela sert l’académie mais à force ça devient de moins en moins important mise à part un peu de culture générale. Les méthodes de combat, comment se battre et tout le reste, tout ceci change en fonction de soi.

- Ça a quand même son lot d’utilité. Je ne dis pas que tout est intéressant car y a des chapitres qui sont aussi inutiles que les chats ou que les tortues, c’est juste là pour compléter et faire beau.Très mauvais exemple de la part de Chigai mais il avait raison dans un certain sens et puis ce n’est pas comme s’il avait prévu d’écrire son texte deux jours en avance.

Et oui je le crois.

Se répondit-il mais il répondit à Madoka par un petit sourire sur le coin des lèvres qui disparut juste après qu’elle les vu. Peut-être qu’elle n’allait pas comprendre, peut-être qu’elle allait mal l’interpréter mais Chigai n’avait rien à dire à part « oui » alors il préféra faire un autre moyen pour lui faire faire passer.

Puis elle enchaina en demandant pourquoi il demandait si elle allait bien, Chigai n’allait pas dire qu’elle avait un léger problème mental, enfin peut-être qu’elle n’en avait pas mais Chigai trouvait qu’elle avait un drôle de comportement qu’elle soit jeune ou pas.

- Non, comme ça. Oublie.

Dit-il pour ensuite enchainer sur un autre sujet.

En espérant qu’elle ne se doute de rien…

Il pouffa de rire pendant un très petit temps, Madoka pouvait seulement entendre l’air qui passait par le nez de Chigai.

- De… De simple mot me suffise.

Oui de simple mot, il a toujours préféré les paroles au visuel. Le toucher, l’odeur, il n’aimait pas ça, une bonne description et tout allait bien pour lui. Le contacte n’était pas quelque chose qu’il appréciait le plus.
Alors que Madoka finissait se jouait la comédie avec/pour Chigai qui partit assez loin avec elle pour éviter que le marchand revienne vers eux. En même temps, il la regardait pouffer de rire par sa bataille qu’elle venait de gagner haut la main.

- Viens ici… à ce que je vois tu ne te soucis pas pas des sentiments de cet homme.

Chigai, lui, n’éprouvait pas de la tristesse, non, mais il éprouvait déjà bien de la compassion pour lui qui faisait tout pour défendre son magasin. Pour qu’il soit acharné à ce point-là, c’est que ce magasin n’était pas qu’un simple magasin pour lui.

- Ce n’est pas tout ça mais moi aussi j’ai faim, et je dois me prendre de la nourriture au magasin ou dans un restaurant.

Chigai alla dans la direction inverse de là où était partit le marchand. Concernant Madoka il ne lui proposa pas de venir car il savait très bien qu’elle le ferait tout seul si elle en avait envie, puis elle ne lui a rien fait, il n’allait pas refuser qu’elle le suive pour venir avec lui au restaurant. Après allait-il lui donner à manger ? Bonne question.

Pas besoin de s'énerver.

Se dit il en pensant que les grognements étaient pour lui.

« Nan ! C'est même pas vrai ! L'académie n'existe que depuis dix ans à peine ! Tous ceux qui nous font cours n'ont jamais connu ça ! Ça veut dire que ce n'est pas obligatoire ! »

Dit alors Madoka qui était intelligente et fine lorsque cela l'arrangeait. Elle avait la chance d'avoir un mentor, même s'il était un petit peu trop spécial pour être très honnête. L'académie n'avait aucun intérêt, car elle apprenait des choses bien plus importantes que tout ce qu'elle pourrait bien trouver.

« C'est très chouette les chats ! Ils ont domestiqués l'homme ! Ils n'ont qu'à se lécher et ronronner. Je rêve d'une vie comme ça... »

Commenta alors la jeune fille au sujet du couplet à propos de l'école. Visiblement, elle n'avait réussi qu'à retenir que ce passage, ou bien était-ce de la comédie ? Madoka décida alors d'ignorer totalement la remarque étrange dur un possible problème de santé, ce garçon devait être bien trop précautionneux.

Madoka était vraiment aux anges en ayant réussi à berner le marchand de glace. C'était une bonne chose, mais aussi car elle avait réussi à embarquer le garçon dans sa combine. Quelque part, il se retrouvait comme complice. Elle leva un sourcil lorsque Chigai lui demanda si elle pensait aux sentiments du marchand de glace, puis elle éclata de rire.

« Ben non, m'en fiche ! Pourquoi veux-tu que je m'en préoccupe ? Va lui faire une accolade si tu veux le consoler. »

Dit alors la Mamoru en riant doucement, elle s'en fichait totalement, et elle ne s'en cachait de rien. Elle ne pensait pas d'ailleurs que Chigai soit davantage sentimentale d'ailleurs, mais s'il désirait le devenir libre à lui. Il pouvait bien courir à travers tout Kumo, que cela ne la dérangeait pas outre mesure. Madoka suivait naturellement Chigai sans se poser de question, alors qu'il se dirigeait à l'inverse du marchand de glace, ce qui l'arrangeait fortement. Ce qui était une évidence, c'était qu'elle comptait bien manger à l'œil à nouveau au frais de Chigai. Les garçons le devaient non ? Ce principe de courtoisie tout ça là ? C'était une règle morale très intéressante, qui l'arrangeait largement sur le coup.

Le jeune duo poursuivit alors sa route jusqu'à un petit restaurant de ramen, c'était simple, goûtu et pas trop chère. Elle se frotta doucement les mains en regardant tout ce qu'il y avait à manger de différent. Son ventre grogna à l'idée de manger de la vraie nourriture, même si Madoka aurait sans doute dit qu'une glace en était évidemment.

« Bon alors... Des pattes avec du porc, des légumes, hmmm oui voilà, merci ! »

Madoka se frotta les mains doucement, puis sure et certaine qu'elle se ferait inviter, elle ne se posa pas plus de questions. De toute façon, ce n'était pas comme s'il ne savait pas qu'elle n'avait pas un copec.

- Tous tes professeurs qui font cours ont surement eu un enseignement spécial pour être professeur, quelque chose de surement beaucoup énervant que l’académie même si l’académie n’est que toute récente beaucoup de personnes sont ninja donc ont surement dû avoir un minimum de cours.

Chigai se dit qu’elle allait enfin avoir une réflexion et que son sérieux allait se dévoiler. Une véritable discutions sérieuse entre Chigai et Madoka, rien de mieux qu’un bon débat sur l’école, il y a plein de chose à dire sur l’académie où les écoles en général, mais le problème c’est que Madoka même si elle n’est encore qu’une étudiante, avec le potentiel qu’elle a, un avenir certain de ninja est offert à elle. Mais qui ne tente rien n’a rien, Chigai devait bien essayer de lui faire changer d’avis mais dès lors où il entendit le mot chouette et chat, il abandonna automatiquement, elle avait totalement zappé le sujet pour faire une transition sur sa vie « parfaite ». Chigai soupira et dit avec ton qui montrait clairement qu’il était découragé par sa réponse.

- Ouais… ouais…

Cette fois-ci, il n’était ni décourager, déçu ou même triste mais un simple frisson passa dans son corps expliquant son sentiment d’agacement. Elle pouvait voler, elle pouvait mentir mais moralement parlant sans avoir un seul sentiment de regret cela était inconcevable. Mais on dirait bien que si.

- Je ne veux pas le consoler tout comme je me fous si tu veux le faire. Je me dis juste qu’après l’avoir menti et berner n’a tu donc aucun sentiment éprouvant de la compassion voire de la pitié pour lui . Enfin j-

Il se coupa dès lors où il allait donner un exemple de lui. Chigai parlait comme s’il n’avait rien fait pourtant il était tout aussi fautif que Madoka et tout en essayant de lui faire faire une leçon de morale il se concentra deux secondes sur lui avant même de remarquer que les émotions pour cet homme étaient pour lui aussi inexistantes. Non, il devait bien avoir quelque chose, de la pitié . La compassion ? LA tristesse ? Non rien de tout cela. Bien trop occuper sur son agacement les sentiments pour l’autre homme avait totalement disparu.

Il se mit comme sur pause et se dit pour se rassurer que son émotion avait surement disparu.

Chigai arriva avec Madoka qui était juste derrière lui, ils arrivèrent au comptoir, un homme les acceuilit avec un grand sourire au lèvre, il donna aux deux personnes une carte qui comtenait tout les repas qu'il vendait. Madoka fit son choix très vite et le Monjara regarda la Momoru se commander quelque chose à manger.

Elle rigole ?

Le cuisinier dit très bien à Madoka puis interpella plusieurs fois Chigai avant qu’il réponde :

- hum… oui. Une simple souple miso s’il vous plaît. Ça sera tout pour moi.

Le cuisinier dit une deuxième fois « très bien » et partit dans sa cuisine pour préparer le repas. Chigai partit s’asseoir sur une table avec Madoka et profita de ce que le cuisinier ne soit pas là pour aborder le sujet de l’argent.

- Madoka ? Comment comptes-tu payer ton plat ?

La réponse était presque évidente qu'elle n'allait pas payer son plat mais Chigai tenait quand même à l'entendre de sa bouche.

Si le sérieux pouvait arriver par accident chez Madoka, il était nécessaire de lui pardonner, mais il ne fallait pas s'inquiéter, sa véritable nature ferait rapidement surface. Elle n'avait aucune concentration visiblement, incapable de garder un sujet plus de cinq minutes. Déjà elle était partie sur le chat et sa vie de rêve, d'où elle se retenait de miauler vu la tête que faisait Chigai. À peine avait-elle produit un léger roucoulement félin en regardant pantois son acolyte.

Cela lui semblait être parfaitement naturel de ne pas payer ce qu'elle voulait, généralement, c'était son grand frère qui sortait l'argent, cela semblait fonctionner régulièrement. Elle n'avait aucune conscience ou regret d'avoir dérober une glace. Ce n'était pas grand chose après tout. Elle leva un sourcil en entendant Chigai parler de compassion, puis elle rit ouvertement.

« Ha non pas du tout ! Il avait qu'à courir plus vite ! »

La Mamoru était tellement capable de procéder à bien pore que cela, qu'un simple vol d'un marchand de glace de passage n'était vraiment rien du tout. Sans doute que Chigai ne se rendait pas tellement compte à quel point Madoka pouvait être cruelle. C'était peut-être me mot de ceux entraînés pour tuer, comment avoir par la suite des sentiments quelconques, alors qu'il fut normal de prendre une vie. Elle se pencha exagérément pour regarder le visage absent de Chigai, un peu étonnée. Visiblement, elle avait raison au final, un sujet peu intéressant.

Madoka avait faim, encore, et ce malgré la glace volée. Chigai savait pertinemment qu'elle était sans sou, mais cela ne m'a dérangeait pas de commander à manger avec un naturel déconcertant. Elle suivit après Chigai jusqu'à une table, alors qu'elle chantonnait en agitant les jambes. Oui, elle était pressée de manger, elle avait faim. Elle semblait être étonnée de la question de son acolyte, à mesure qu'elle le regarda un peu perdue.

« Payer mon plat ? Heiiiin ?! Je pensais que tu m'invitais. Ce serait courtois de la part d'un garçon qui sort avec une fille ! Et puis mon grand frère dit qu'il faut manger équilibrer pour bien grandir ! Tu ne vas pas me laisser manger que des glaces hein ? Hein ? Ce n'est pas très sain pour la santé ! »

Tenta alors d'argumenter la jeune fille en regardant avec des yeux tout innocents Chigai en espérant l'apitoyer, mais visiblement, elle n'avait aucune hésitation sur le fait de voler à nouveau, ni aucun regret de surcroît. Elle guettait l'arrivée du cuisiner, elle avait faim maintenant en sentant les bonnes odeurs qui se dégageait de la cuisine. Elle s'en léchait les babines d'avance.

« J'espère qu'il ne va pas trop tarder, j'ai trop faim ! Et puis à l'école c'est nul ce que l'on mange ! »

Madoka posa le crâne humain sur la table en le regardant, et elle soupira. Elle n'aimait pas ce que pouvait dire Amour.

« Tu vas pas d'y mettre, je ne gagne pas d'argent en tant qu'étudiante, alors comment veux-tu que je paye de toute façon. T'inquiète, j'ai quelques idées pour éviter les problèmes. »

Madoka regarda alors à droite, puis à gauche, il n'y avait personne et heureusement pas le cuisinier. Elle fit une suite de mudras et un clone des ombres parfait de sa personne apparut. La fausse Madoka fila bien vite sur un toit puis un autre, tandis qu'elle se frottait les mains entre elles en riant doucement de son plan machiavélique.

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