Les temps actuels étaient à la guerre encore une fois. Bien triste chose que les exemples passés n'aient pas servi de leçon à la jeunesse actuelle, celle qui avait la direction de Suna. Kibo, ou disons plutôt Matsuno Yamuro, était de ceux là. En faites, il était même le principal fautif, mais que voulez-vous... Moi, Nuzuro, j'en avais vu d'autres depuis la création des villages. Trahisons, amitiés rompues, amours malheureux, perte d'une amie que j'aurais bien aimé avoir pour compagne lors de la guerre précédente contre Konoha, … plein de trucs ! Autant vous dire que je possédais une sagesse et un détachement nécessaire pour faire face à cette situation. Je ne connaissais plus la colère, je repoussais la haine, je faisais mon devoir et respectais mes convictions sans embrouilles. À 49 ans et presque 50 ans je le pouvais bien...
Par contre s'il y avait un truc qui me dégoûtait dans cette guerre, c'est qu'on ait envoyé Yamada Tetsui en mission d'attaque contre Konoha, et qu'il se soit fait capturé par l'ennemi. Je portais sa famille dans mon cœur mais ils étaient maudits avec le village de la feuille : que ce soit la mère tuée, le père capturé, ou le fils capturé et en danger. Ce petit gars, mon unique élève personne, et mon préféré, n'avait pas le droit de ne pas revenir ! Je l'aimais vraiment bien moi !
Comment vous faire comprendre donc, que la transition Kibo – Ogami ne fut pas ma préoccupation première au départ, puisque que j'étais préoccupé par ça. Je l'avais laissé faire tout simplement quand j'avais compris ce qui se tramait, en me disant que l'élève du « jeune » maître qui avait fauté ne ferait pas les mêmes erreurs s'il avait le pouvoir un moment.

ETAPE numéro 1 de l'aide que je lui apporterai pour l'aider dans sa tâche, même s'il ne s'agissait que d'obéir aux ordre : participer à l'amélioration des capacités de détection du village de Suna sur son territoire qu'était Kaze no Kuni. J'avoue... j'avais fais un peu de forcing pour en être en me proposant gentiment avec mes fidèles éléphants. Résultat, en ma qualité de Jônin vétéran, je me retrouvais capitaine d'une équipe dont la mission était d'escorter un convoi d'une dizaine de chariots, de Odaïchi à Suna. Elle était composée du Ketsueki qui avait été témoin de la capture du petit Tetsui, ainsi que de sa meilleure amie Ema. Du bon gratin ! Avec ça on était certains d'arriver à bon port !

« Hello la compagnie ! Règle number one sil vous plaît : on évite de parler de Tetsui ! Parce que sinon j'ai la larme qui monte assez vite vous comprenez ? »

Voilà que j'avais feins de rire à ma règle number one avant de me stopper pour prendre un air sombre et grave.

« Je suis sérieux. »

Voilà comment ça s'était passé quand je les avais rencontré en partant de Suna. Puis nous étions parvenus à Odaïchi et là bas on avait rencontré les autorités qui nous avaient mené au convoi mis en place. Le dénommé Kentaro Kenpaki s'était présenté à nous et nous en avions fait de même. Les banalités formelles étaient réglées. Le convoi prêt à partir !

« Prêts à partir tous ? »

Nous partions. J'avais un compagnon éléphant avec moi, et il s'agissait de Ganero avec sa peau bleu.

« Ema, tu devras coordonner ta sensorialité avec celle de Ganero pour nous éviter des ennuis sur la route, je sais que tu gères pas mal dans ce domaine n'est-ce pas ? "

Je lui offrais mon plus beau sourire pour paraître sympathique et cool, sans prise de tête le capitaine.

« Kazushi, essaye de rester mobile dans le convoi et autour de celui-ci pour nous couvrir en binôme avec ton moustique pour commencer. Je te remplacerai plus tard, mais pour le moment j'ai à m'entretenir un peu avec notre ami Kentaro Kenpachi. »

Le convoi avançait donc, il faisait ses premières centaines de mètres, ses premiers kilomètres, et moi je marchais à côté du représentant de la capitale.

« Si vous ne l'aviez pas compris avant, c'est moi qui serait votre référent pour Suna. Nuzuro le Ninja aux éléphants, enchanté. » dis-je en lui relevant un peu mon chapeau de paille.

J'enchaînais directement avec une première question un peu gênante :

« J'ai une première question et je vais être direct, sans pour autant qu'il y ait de mauvaises intentions ou des choses à interpréter sur les relations entre Suna et Odaïchi. Vos hommes conduisant les chariots, sont-ils des hommes de confiance ? Aucuns traîtres possibles parmi eux ? »

S'il me disait oui, on ne savait jamais, je prendrais les dispositions nécessaires dès maintenant. Prudent comme toujours, et direct. Je me fichais royalement des avis sur ma personne, moi au moins j'étais toujours là contrairement à d'autres !

HRP:

Quelques jours seulement sépare ma rentrée de Nami et la prise de pouvoir d'Ogami, que déjà nous sommes déjà amenés à mener à bien une nouvelle mission, cette fois-ci, intérieure. Le but de la mission est simple, du moins, sur le papier. Nous sommes trois shinobis, Nuzuro, une bonne connaissance de Tetsui d'après ces dires, ainsi qu'Ema, collègue du Kakumeigun et épouse de Nanadaime. J'écoute la brève présentation de Nuzuro et lui répondit rapidement.

"Apparemment, vous nous connaissez déjà, enchanté, donc."

Rien de plus, il n'est pas nécessaire de noyer les personnes de paroles inutiles et futiles telles que celles qui me traversent l'esprit actuellement. Concentrons nous sur notre mission. Une fois arrivés à la capitale et présentés au représentant de celle-ci, un certain Kentaro Kenpaki, le convoi s'est enfin mis en route.

Nuzuro au vu de son âge plus avancé d'au moins une trentaine d'années et de son grade de jônin dirigeait les shinobis du sable dans leur mission. Ainsi, c'est à ce moment-là que j'ai compris pourquoi il était proche de Tetsui, c'est lui l'homme qui lui a appris le pacte des éléphants. J'écoute les ordres et hoche la tête afin de faire comprendre, que j'ai compris.

Sans patienter, j'invoque d'abord Ka et ensuite Furuki. Ka et moi patrouilleront le long de la caravane, la main sur le sabre, près à affronter n'importe quel type d'ennemi, même intérieur. En parlant de ça, Furuki a très vite compris pourquoi il était là, à peine est-il apparu, qu'il s'évanouissait dans le bruit de la caravane. Usant de sa sensorialité, il est devenu quasiment invisible. Il n'a qu'un seul et unique ordre ; récupérer le sang de chaque membre de la capitale ici présent. J'ai appris à ne faire confiance à personne, pas même à ses alliés. Le but de cette manœuvre est que je sois le seul avec mes moustiques, à connaître ce fait. Les uns après les autres, les membres de la caravane se font piquer et voler une goutte de sang. Et les unes après les autres, les gouttes finissent dans mon estomac.

J'espère ne pas avoir a utiliser mon pouvoir face à eux. Mais au moins, j'ai une longueur d'avance sur tous les membres de l'équipage, si jamais ceux-ci se décide à lancer une mutinerie afin de vendre la marchandise aux ennemis.

CONVOI EXCEPTIONNEL

Information:

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Kenpaki est le genre d'homme avare en sourire et autres expressions faciales pourtant courantes dans les relations humaines. Ce détail a sans doute frappé le trio de shinobis dépêché pour assurer les arrières de la caravane. L'oeil constamment rivé sur sa montre à gousset, le regard fuyant, il n'a jusqu'ici participé aux discussions que lorsque c'était nécessaire. Il a d'ailleurs plus ou moins réussi à esquiver la plupart des conventions sociales jusqu'à ce que Nuzuro décide de marcher à ses côtés, en tête du convoi. L'homme ne fait pas l'effort de réprimer un petite soupire agacé alors que leurs ombres progressent de concert sur le sol doré de Kaze.

Il ne daigne d'ailleurs par répondre au shinobi lorsque ce dernier se présente cordialement en précisant être le référant de Suna. Il se contente à peine d'un petit signe de la tête qui relève plus des conventions sociales que d'une réelle marque de respect. L'homme laisse Nuzuro s'exprimer en observant le silence qui l'a caractérisé jusque-là puis s'arrête lorsque il en vient à le questionner sur la loyauté de ses hommes.

"Sachez, Monsieur, que nous ne sommes pas des shinobis nous autre! Mais nous aimons notre pays au moins autant que vous l'aimez. Si ce n'est plus... Nous ne l'avons pas plongé dans la guerre, nous!" rétorque-t'il, dévoilant la nature du problème qui semble l'animer. "Alors certains de mes hommes ont été recrutés à la dernière minute pour remplacer ceux qui ont été mobilisés pour les besoins de Kaze, oui. Et non, je ne les connais pas tous personnellement! Mais je suis prêt à parier qu'ils sont bien plus dignes de confiance que l'ensemble des shinobis de Suna! Cela vous convient-il comme réponse?"

Les militaires font souvent l'affaire lorsque les civils cherche un coupable à leurs maux. Kenpaki ne fait pas exception à la règle. Il a plutôt bien réussi dans la vie et cela lui vaut aujourd'hui d'être le responsable d'une caravane - du moins avant que Suna décide de renforcer la sécurité de son convoi - et d'une vie agréable. Mais même les gens comme lui souffrent de la guerre, des privations économiques ou alimentaires. Sa réaction agressive traduit davantage l'impuissance du peuple dans ce conflit qui le dépasse qu'un réel désir de se montrer désagréable.

"Je vous prie de bien vouloir faire en sorte que votre... chose ne s'approche pas trop de moi!" ajoute-t'il en jetant un regard à Ganero. "Ces animaux ne sont pas réputés pour leur agilité!"

Autrement dit il semble redouter de finir aplatit comme une crêpe. L'invocation est en effet impressionnante et la plupart des hommes l'observent avec un mélange de méfiance et de surprise persistante. Kenpaki adresse un dernier regard au chef d'équipe shinobi puis poursuit sa route, entraînant dans son sillage le reste de la caravane. Quelques minutes plus tard cependant un cri retenti et brise un silence bien relatif.

"C'est quoi le problème?"
"Je me suis fait bouffer chef!"

Fronçant les sourcils, l'homme s'avance vers son subordonné. Cela fait des années qu'ils parcourent le désert ensemble et il a rapidement compris que l'intéressé est ce que l'on qualifie joliment de "petite nature". C'est le premier à croire qu'un serpent rôde dans sa tente ou qu'une piqûre de moustique va provoquer sa mort. Il y a un nom scientifique pour ces gens-là mais Kenpaki l'a oublié.

"Arrête tes conneries, Shyu!"
"Mais!?"
"Pssssht! Silence baka! Tu nous a déjà fait perdre assez de temps!"

Il regagne rapidement l'avant du convoi et Nuzuro, ignorant qu'un moustique a effectivement prélevé du sang sur le caravanier. Ainsi que sur chacun de ses autres membres, un Ketsueki ayant une conception toute relative de la confiance patriotique. Mais peut-être a-t'il raison dans le fond. Car l'oiseau de cristal d'Ema puis Ganero et les invocations de Kazushi ne tardent pas à indiquer à leurs maîtres que quelques chose s'approche de leur position. L'avantage de voler ou d'être grand, c'est qu'on peut profiter d'un super champ de vision! Hé ouais!

Précisions:

PNJ joué : Kobashiru Nuzuro

Ces jeunes étaient efficaces, à peine eus-je donné mes ordres de ninja presque cinquantenaire qu'ils s'étaient mis à agir en agrémentant chacun de leurs idées et compétences. Dediou la team de compète. Hein ?
Nos dix caravanes avançaient, cinq étaient pourvues d'un clone de la Zenzâburo, et cette dernière semblait même avoir usé de ses dons pour les marquer. Très fûtée !
Kazushi avait invoqué un moustique à vue d'oeil et patrouillait donc avec celui là. Mon éléphant Ganero capta sans soucis qu'il y en avait un second, et moi je n'en savais rien encore. J'étais plutôt occupé à parler avec cet homme d'Odaïchi peu plaisant et qui se sentait pousser des ailes en parlant.

« Je vois ! Pariez ce que vous voulez alors, moi je n'aime pas trop les jeux de hasard. » plaisantais-je d'une voix amusée mais assurée.

Toujours en tête du convoi, Ganero était à nos côtés quand ce Kenpaki s'attaquait verbalement à lui. Il ne prit pas garde, était au dessus de ça, et s'occupait plutôt de sonder le désert à des lieues d'ici. Moi aussi je ne fis pas plus attention que ça à ce qu'il disait en faites. J'étais certain que mon éléphant pouvait se montrer plus agile que lui ! Déjà il s'agissait d'un éléphant à caractère humanoïde, qui se tenait sur deux pâtes et pouvait faire usage de ses bras pour le combat. Un animal ninja en faites, rien de plus.
Si l'on passait les bêtises de l'un des hommes du convoi qui disait s'être fait bouffé par quelque chose – mâlin Kazushi - quelques instants se passaient avant que le kuchiyose ne remarque quelque chose au loin.

« Hé Nuzuro. J'ai repéré une caravane qui arrive par derrière. Rien d'inquiétant mais bon... »

« Déjà ?! »

« Ouais »

Si on avait des ennuis dès les débuts de notre voyage c'était pas très cool. Mais qui le disait ? Je fis signe à Kenpaki d'Odaïchi de ne pas s'inquiéter, on s'occupait de la nouveauté. Ema et Kazushi semblaient déjà au courant eux aussi. Néanmoins nous ne pouvions pas tous aller à la rencontre de ces gens et c'est pourquoi je m'adressais à Ema.

« Hé Ema ! Pars à leur rencontre pour savoir leurs intentions. Et s'ils sont OK ils peuvent suivre notre caravane, mais seulement s'ils sont cools c'est compris ? » dis-je tout sympa.

C'était donc à elle de jouer.
De mon côté je ne m'embêtais pas à attendre de devoir le faire dans l'urgence et invoquais un autre kuchiyose que certains ici connaissaient : Zoroganju le Bagarreur. Il apparut dans son nuage de fumée avec son air grincheux. Il s'agissait du compagnon favori de Tetsui.

« Tu m'appelles pour me dire que Tetsui est sauvé papy ? » demanda-t-il de sa voix grave.

« Non mais on bosse, escorte de caravane mon costaud ! »

Avec lui en renfort à l'avant de la caravane c'était sécurisant. Surtout pour Kenpaki qui n'aimait pas les éléphants de plusieurs mètres de haut. J'étais le premier à comprendre la tristesse que ne montrait pas Zoroganju mais qu'il ressentait quand même.

HRP:

Furuki a réussi à récupérer le sang de chaque individu de la capitale. Mais je dois avouer avoir eu un énorme coup de stress lorsqu'un des pilotes agréés par la capitale s'est plaint d'avoir été piqué par un moustique. Heureusement pour moi, Kenpaki ne l'a pas pris au sérieux, disant que cet homme est un peu hypocondriaque. Ouf, je ne vais pas devoir expliquer pourquoi j'ai prélevé le sang de chaque personne ici présente, mis à part Ema et Nuzuro. Une fois sa première mission terminée, Furuki se posa vers moi, s'envolant par fois à un mètre ou deux de moi. Jamais plus loin, attendant un nouvel ordre.

Ka, quant à lui, m'a prévenu de l'arrivée imminente d'une caravane extérieure à la nôtre, quelques dizaines de mètres derrière la nôtre. Ema a été dépêchée sur place, sur ordre de Nuzuro. Moi, je continue ma patrouille restant un peu plus en arrière, si jamais la caravane qui arrive derrière nous est hostile, il faut toujours que nous soyons sur nos gardes, que nous soyons prêts à réagir.

Et pourquoi ce ne serait pas un stratagème de Kenpaki lui-même ? Son discours est clairement anti-shinobis, cela ne m'étonnerait pas qu'un membre de sa famille, une personne aimée soit morte par des mains de shinobis véreux. Alors, pourquoi cet homme n'aurait-il pas prévu cette attaque ? Quelques mercenaires qui arrivent avec la caravane en plus d'eux, ils feraient tout à fait l'affaire, même face à trois shinobis aguerris. Cela me parait même bizarre que Nuzuro ait décidé d'envoyer Ema seule face à ceux-ci. La méfiance devrait être la première règle du ninja. Et seulement après le devoir. Sauver ce qu'il est possible de sauver. Il faudrait que je puisse en toucher quelques mots à Nuzuro. J'y pense, Furuki peut être le moustique qu'il me faut, ni une ni deux, je lui transmis l'ordre d'aller répéter mes paroles à Nuzuro.

Le plus petit de mes moustiques c'est approché dangereusement de l'oreille de Nuzuro, camouflant le bruit de ses ailes afin que celui-ci ne le tue pas d'une simple gifle. Et commença à lui parler, se présentant brièvement avant d'en venir aux faits.

Me trouvant toujours à l'arrière de la caravane, Ka en dessus de moi et Furuki aux côtés de Nuzuro. J'attends la réaction de nos poursuivants.

CONVOI EXCEPTIONNEL

Informations:

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Alors que la caravane inconnue se rapprochait rapidement du convoi, une jeune kunoichi aux cheveux violets vint à leur rencontre. Elle s'approcha de celui qui semblait être le chef de la caravane et lui proposa son aide. Mais avant que celui-ci n'ait le temps de répondre, c'est la femme qui se tenait à ses côtés qui prit la parole.

Femme:

« Je vous en prie... Nous sommes seulement quelques familles aillant décidé de quitter leur petit village pour se mettre à l'abri des bandits... Nous voulions rejoindre le village caché de Suna, mais nous nous sommes perdus dans le désert... Et... Et nos enfants commencent à mourir de faim... » dit-elle avec des sanglots dans la voix.

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa tirade que le petit garçon qui se cachait jusqu'à maintenant dans ses jupes s'élança en direction d'Ema. C'était un garçonnet de sept ou huit ans, portant des habits sales et beaucoup trop grands pour lui. Il avait de grosses larmes qui roulaient sur ses joues et se dirigeait maladroitement vers la kunoichi, les bras grands ouverts, comme pour la supplier de lui offrir la protection de ses bras. Ce pauvre enfant ainsi que tous ceux de la caravane avaient déjà vécu un bon nombre d'horreurs pour leur jeune âge, et ils mourraient tous à présent de faim.

Enfant:

Sans attendre vraiment d'action de la part de la jeune femme, il entoura ses petits bras fragiles autour des hanches de la kunoichi et enfonça son visage encore ruisselant dans le tissu de son kimono. Puis il repartit aussitôt se cacher derrière la femme qui semblait s'occuper de lui. Mais alors qu'Ema était encore sous le choc de ses émotions, une douleur aiguë s'empara de tout son être. En baissant les yeux, elle ne put que constater le long morceau de métal qui dépassait de son bas-ventre et le sang qui commençait déjà à tâcher son habit.

La plupart des hommes et femmes peuplant la caravane s'élancèrent alors en direction du convoi. La femme a peau mate n'eut pas un seul regard pour le petit garçon, montrant qu'elle se fichait bien de son sort. Ils n'étaient pas de simples civils comme ils l'avaient fait croire, mais bien des bandits aguerris recrutés pour voler la marchandise. Qu'ils utilisent des enfants pour arriver à leurs fins les laissait sans le moindre scrupules.

Je prenais note de la remarque de Kazushi, transmise par l'un de ses moustiques. Notons que ce kuchiyose là était particulièrement petit comparé aux miens. Sur une échelle des différences, l'éléphant était bien plus visible que ces buveurs de sang. Ema partait à la rencontre de la caravane étrangère, et le Ketsueki continuait de patrouiller à l'arrière de la caravane. Nous étions chacun à une position différente. Je renvoyais le moustique de mon coéquipier en lui faisant un clin d'oeil discret pour répondre que c'était bien noté et qu'il avait raison après tout. Désert égal méfiance. Ici, nous n'étions pas à Suna, et nous transportions un bien beau convoi. J'ordonnais même l'arrêt complet de notre caravane le temps qu'Ema revienne nous voir avec des informations de la part de ces nouveaux venus.

« Tout le monde à l'arrêt en attendant le retour d'Ema ! Merci. »

Tous m'obéirent. Ils avaient intérêt de toute façon.

« Ganero, Zoro, j'ai besoin de vous deux à l'avant, avec moi. Au cas où. Désolé si vous n'aimez pas les animaux Mr Kanpeki. »

Je grimpais même sur Ganero pour mieux y voir là bas, vers la position d'Ema à la rencontre de ces gens. Le soleil cognait dur lui aussi, et mon chapeau de paille pointu me protégeait bien le visage contre les brûlures que l'astre infligeait quand on s'y exposait longtemps.
Ce que je compris, comme tous ceux présents ici, au bout d'un moment, c'était que cette caravane n'était pas du genre pacifique. Oh que non. Ema semblait en avoir fait les frais, et ces hommes et femmes s'élancèrent vers nous, ils ne pouvaient pas paraître plus offensifs tiens... Encore des causes perdus, soupirais-je. C'était bien triste que l'homme se bouffe comme ça.

« Préparez vous à les recevoir, ne vous éparpillez pas, restez proches de vos cargaisons. » tonnais-je aux soldats d'Odaïchi.

Mes deux éléphants se placèrent déjà en position de riposte face à la vague d'ennemis

« Kazushi ! On neutralise tous ceux qui s'approchent un peu trop près des biens que l'on transporte. Je compte sur toi. »

Là, il n'y avait pas de pitié à avoir pour des hommes qui avaient fait leur choix. Dans l'idéal je préférais les corriger plutôt que les tuer, mais si le second choix s'avérait nécessaire alors...

Pour commencer, je leur envoyais un gros cadeau. J'exécutais des mudras et c'est un troupeau de cinquante éléphants qui apparut en pleine course dans leur direction. Cinquante éléphants pesant des centaines de kilos chacun, et pourvus de défenses d'ivoire acérées et létales quand on s'en prenait un coup. Je serais eux, je ne ferais pas le mariole. Quand à mes deux kuchiyoses ici présents, Zoroganju et Ganero, ils se préparaient à riposter. C'était sans compter Kazushi qui était présent lui aussi. Quant à Ema, il fallait malheureusement patienter pour aller la chercher si elle était mal en point.

HRP:

Lorsque Nuzuro ordonnait l'arrêt du convoi afin d'attendre le retour d'Ema, je pensais à son ami, Tetsui, qui avait été enlevé par les Konohajins. Le kunoichi était-elle aussi l'une de ses amies et nous nous retrouvions maintenant tous les trois afin d'escorter une caravane d'Odaichi à Suna. Je me tournais en direction d'Ema afin d'observer les agissements de cette caravane. Jamais je n'aurais laissé un membre de l'équipe s'en aller seul de cette façon, mais bon... c'étais les aléas des missions. Mes doutes avaient rapidement été confirmés. Ils n'étaient pas ici, car ils manquaient un peu d'eau, non, ils étaient là pour notre convoi. Cela voudrait-il dire qu'ils ont été mis au courant ?

Je jetais un rapide coup d’œil à Nuzuro ainsi qu'aux membres de notre propre caravane. Si ceux-ci se retourne contre nous, nous aurions quelques problèmes, malgré le fait que j'ai leur sang. Nuzuro montait l'un de ses éléphants et me donnait un ordre que je respectais bien sûr.

"C'est comme si c'était fait !" Lui répondis-je.

Ma main se déplaçaient ensuite vers mon sabre tout en concentrant mon chakra. Lorsque les premiers ennemis étaient arrivés à proximité je relâchais le chakra afin de transpercer leur chair de tous les côtés. Les blessures causées par mes coups ne seraient pas létales, mais elles pourraient bien les embêter pour la suite. Je concentrais ensuite mon chakra partout dans mon corps afin d'être prêt à une nouvelle vague d'attaque. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de maîtrise dans les attaques de zone et mes techniques se limitent à une seule, sans leur sang. Je concentrais une nouvelle fois mon chakra afin de refaire un enchaînement de coup tous aussi rapide que puissants pour après me retirer quelques peu.

Certains ont été touchés plusieurs fois, d'autre une seule fois. Quant à moi, je me retrouvais avec quelques égratignures et surtout deux kunaïs dans le dos. La douleur était pour l'instant supportable et cela allait bien se passer, mais une fois à Suna, je devrais absolument me faire soigner.

Le visage légèrement déformé par la douleur, je me tenais face aux assaillants. Certains se relevaient, d'autres n'étaient pas tombés. Ils étaient face à nous, prêt à prendre une nouvelle fois les armes.

"Vous en voulez encore ? Plus vous vous obstinez et plus vous serez jugé sévèrement !"

Je me tenais prêt, le sabre sorti de son fourreau et face à eux.

Infos:

CONVOI EXCEPTIONNEL

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Il n'y avait plus aucun doute pour les Sunajins et le Kentaro : le convoi en approche était bel et bien des brigands cherchant à s'en prendre à leurs marchandises. Si Ema était celle en première ligne, elle n'en était pas moins restée prudente, si bien que le garçonnet élevé dans les travers de la vie n'était pas parvenu à toucher la cible qu'il espérait.
En effet, le clone eut tôt fait de disparaître dans un éclat de diamant, la véritable kunoichi sortant des tréfonds de la terre pour riposter à son tour.

Le sable était soulevé dans un nuage obstruant le champ visuel et bien vite teinté de carmin par les fragments de diamants poursuivant leur cheminement destructeur. Les cris s'élevaient, les grognement de hargne montaient et les assauts se succédaient. Ce n'était pas moins de trois brigands blessés qui se jetèrent sur la jeune femme, armes en main, prêt a en découdre. Le premier ajusta sa visée avant d'appuyer sur la gâchette, laissant une balle téléguidée partir pour l'atteindre depuis son perchoir. La seconde envoyait ses dagues dans les airs avec une réelle dextérité et rage pour malmener à son tour celle qui venait de prendre la vie de son fils alors que le dernier attendait de pouvoir la cueillir avec ses poings ornées d'un morceau de métal. Ils ne perdaient pas un instant avant de réitérer ce cycle mortuaire, se montrant impitoyable devant le carnage qu'avait accompli la kunoichi, les corps inertes comme des poupées de chiffon s'amoncelant dans la carriole.

Certains membres du convoi s'étaient déjà rués vers les chariots et plusieurs d'entre eux repartaient avec quelques marchandises sous les bras. L'émissaire d'Odaichi, fou de rage à l'idée de voir ces raclures des bas fond compromettre sa mission qui lui vaudrait sûrement une belle promotion, dégainait sa lame et en pourfendait ces vils idiots les uns après les autres, se faisant toutefois prendre en tenaille par deux individus.

Le restant s'étant aventurés vers les Sunajins eurent en revanche l'immense surprise de découvrir un troupeau d'éléphants les chargeant à pleine vitesse. Les plus chanceux sur les côtés parvenaient à s'en sortir non sans mal au prix de techniques de la dernière chance alors que les autres furent piétinés sans sommation, les mettant, pour la plupart, hors combat. Les quatre valides qui ne paraissaient que peu aguerris et fortement blessés, utilisaient en synergie de faibles projectiles katon et fuuton qui, combinés entre eux, formèrent un imposant souffle de feu.

Quant à ceux qui s'opposaient au Ketsueki, ils se mirent à plusieurs pour le surprendre et l'atteindre de deux kunais ingénieusement plantés dans le dos non sans perte dans leur rang...
Certains se repliaient plutôt vers les imposants pachydermes pensant vainement que leur première cible serait désormais facile a neutralisée pour leurs alliés restant au nombre de deux. L'un d'entre eux utilisa d'ailleurs son chakra pour envoyer une lame fuuton vers Kazushi alors que son acolyte rendait le sol sous les pieds de leur ennemi, mouvant.

Des cris retentirent alors que le chahut laissait sous entendre que la vie de l'un des conducteurs venait d'être ôtée. Le traître, qui n'était autre que le dénommé Shyu que Kenpaki semblait bien connaître, ne tardait pas à composer des mudras pour soulever une tempête de sable qui balayait la zone, martelant de ses grains tournoyant à pleine vitesse, toute personne se trouvant au cœur de l'action, exceptés Ema et ses assaillants, bien plus en retrait.

Une chose était certaine : cette expédition ne serait pas de tout repos.

Précisions:

C'était toujours pareil avec les expéditions dans ce foutu désert. On se retrouvait dans un bourbier sans nom, à subir les assauts de vils brigands habillés façon nomades du désert. Fallait vraiment aimer ces terres pour y rester. C'était mon cas fort heureusement, enfin disons que je m'y étais habitué. C'était parfois étouffant et un peu trop haut en température quand on était pas Yamada, ce qui expliquait mon chapeau large et pointu pour me couvrir le visage sous un peu d'ombre. Reprenons nos affaires...

Ma petite armée d'éléphants vint à bout de plusieurs de nos ennemis, les autres quand à eux parvinrent à se jeter sur les côtés. Ces chanceux étaient juste au nombre de quatre, et ils réussirent à combiner quelques techniques sans importance pour en former une plus grosse et l'envoyer dans ma direction. Avec cet imposant jet de flammes qui me mettait en danger moi et mes deux kuchiyoses à mes côtes je me devais de riposter dans la seconde. Moi ou l'un d'eux.

- Zoro ?

Zoroganju ne se fit pas prier. Usant de son ninjutsu, il créait un grand mur d'ivoire, constitué de miliers de défenses d'éléphants en ivoire soudées entre elles. Cette défense était conséquente, presque magistrale, pour nous couvrir de cette attaque maladroite. Le jet de flamme s'écrasait donc brutalement dessus et nous étions sains et saufs. Un sourire amusé sur mon visage, je regardais Zoroganju :

- Merci. On se débarasse de ces gueux !
- Hahaha avec plaisir, avait-il répondu de sa voix rauque.

Notre grand mur d'ivoire toujours debout allait nous servir. C'était l'avantage qu'il soit crée par le kuchiyose lui-même, il ne s'agissait pas d'une invocation, mais bien d'une création. Et comme il avait survécu à l'attaque encaissée nous pouvions encore nous en servir.
Zoro fit un unique mudra, et depuis le mur, des extensions d'ivoire en forme de piques acérés se créerent puis foncèrent en diretion de nos quatre petits chanceux encore vivants. Celles-ci pouvaient aller assez loin pour les planter tous les quatre et leur ôter la vie ou les blesser gravement. Je me fichais bien de leurs vies, mais je me fichais aussi de la leur enlever du moment qu'ils nous laissaient tranquilles ensuite.

Cet épisode bouclé, il nous fallait nous occuper de ce qu'il se passait à même le convoi. Un beau bordel. Pire que les fiestas Yamada où j'avais trainé d'innombrables fois avec mon ami Arashi.
Le Kenpaki montrait qu'il savait manier le sabre en venant à bout tout seul de quelques ennemis. Kazushi était prit d'assaut, mais il trouverait certainement comment se dépatouiller de tout ça. Pour ma part il y avait autre chose à faire. Surtout quand à cet instant un gars du convoi censé être dans notre camp montra sa véritable couleur : couleur brigand. Le salaud !

Ganero ne perdit pas de temps, comprenant l'urgence à la seconde où une nouvelle tempête de sable fit rage sur la zone. Il créa deux murs d'ivoire qu'il fit attention à placer en angle droit pour nous couvrir. Puis à partir de là, mis à l'abris, je passais à l'action avec une technique katon qui consistait en une pluie de dix projectiles de feu sur notre nouvel ennemi. Dans le même temps, il y avait aussi Zoroganju qui opta pour quelque chose de plus fourbe pendant que mes projectiles occupaient l'autre. Il passa la tête pour voir où agir, et en un mudra il fit sortir depuis le sol sous l'adversaire quatre défenses d'éléphants acérées qui poussèrent de sorte à venir se planter sous ses pieds. Le gars devrait avoir mal si ça fonctionnait. Le but était de l'immobiliser.

CONVOI EXCEPTIONNEL

Information:

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Le combat avait fait mal aux Sunajins ainsi qu'à leurs alliés de la capitale. Le traître, Shyu avait été abattu tout comme le reste de brigands. Ema s'en était tiré face à ses adversaires à l'aide de sa maîtrise du cristal, elle bombardait ses ennemis du ciel afin de tous les annihiler à force d'essais. Nuzuro et ses éléphants n'avaient pas eu grand mal à se débarrasser de ses ennemis lui aussi. Ces acolytes et lui-même avaient par contre été quelque peu blessés dans l'aventure, mais rien de bien grave. Le Ketsueki s'était lui aussi débarrassé de ses ennemis, mais il avait été un peu plus grièvement blessé dans les affrontements.

La mort du conducteur d'une des caravanes n'avait pas posé plus de problèmes, les dix-neuf conducteurs restant s'étaient tous relayés en faisant des shift plus court entre chaque prise des rennes. Tous les objets du convoi avaient été récupérés par les efforts communs des conducteurs et des Sunajins.

La garde elle, était composé d'Ema, Nuzuro, Kenpaki et dans une moindre mesure Kazushi. Il restait au centre du convoi afin de se reposer de ses blessures, ses moustiques faisant la garde à sa place.

La suite du voyage était beaucoup plus simple pour le convoi, une petite attaque par un ver de sable et une autre par une troupe de dingos affamés, rien de plus. Ces deux petits contre temps n'avaient en rien stoppé le convoi, Ganero et compagnie s'en étaient chargés rapidement à l'aide d'Ema.

C'est deux jours après l'attaque par les brigands que la caravane arrivait au village. Il ne restait plus qu'à mettre en place la technologie transportée et tout serait terminé pour nos trois shinobis. Nuzuro, accompagné d'Ema étaient allés faire le rapport au Régent pendant que Kazushi, lui, était directement allé à l'hôpital afin de soigner ses quelques blessures.

Précisions: