J'étais content. Je me retrouvais une nouvelle fois avec Mink pour une nouvelle aventure pleine de rebondissements ! En plus, nous avions combattu et détruit cette limace la dernière fois. Que du bonheur. Je m'étais amusé et mon frère aussi. Que pouvait-on demander de plus ?

Nous étions à la maison en train de flâner, comme à notre habitude, lorsque notre mère nous appelait. Que voulait-elle encore nous demander ? On l'aimait, maman, mais que lorsqu'elle ne nous demandait pas de l'aider. En tout cas pour moi, lui, je ne le savais pas. Il a toujours été bizarre, mon frère. Je regardais mon fraternel dans les yeux et tout en me levant je lui disais.

« Le devoir nous appelle, bouge toi le cul gros fainéant ! Dernier arrivé vers maman est Konohajin ! »

Je rigolais tout en commençant ma course, je ne voulais pas être catalogué de Konohajin auprès de mon frère, jamais. Je pouvais le voir bouger sa graisse assez rapidement derrière moi, il allait bientôt me rattraper, mais heureusement pour moi, le chemin du jardin jusqu'au salon n'était pas trop long, il n'aura donc pas le temps de me rattraper.

Nous arrivions vers notre mère en même temps, j'ai un peu ralenti la cadence sur les derniers mètres afin de ne rien casser, mais ce fourbe de Mink en a profité pour me rattraper. Je lui jetais mon regard noir, celui qu'il connaissait parfaitement, car il m'embêtait tout le temps. Après tout, c'était le grand-frère et même si nous avions une très bonne relation, il ne ratait pas une occasion pour me rappeler qui était le plus grand, bon, moi je lui rappelais bien que j'étais le plus petit, donc potentiellement plus con que lui, mais ça aussi, c'était normal.

« Vous êtes obligé de courir tout le temps ? Vous pouvez pas rester calme pour une fois, non ?! »

Et voilà, je savais que ça allait se terminer comme ça. Je poussais un gros soupir d'exaspération et me tournais vers notre mère.

« Mais maman ! Tu préfères qu'on se batte ? »

« C'est déjà le cas ! Combien de fois vous nous avez détruit la maison ?! »

C'était vrai. Je baissais la tête, vaincu. Mink me donnait un petit coup de coude qui voulait dire : !Ferme-la gros mongole !! et cela m'énervait encore plus. Dès que j'aurai une bonne occasion, je lui enverrai un éclair dans la gueule, il n'y comprendra rien. Cette pensée me faisait sourire et je levais ensuite la tête vers notre mère afin de lui demander pourquoi elle nous avait appelé.

« Tu dois nous dire quelque chose ? »

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