Le soleil aussi haut démontrait que la journée était déjà bien entamé. J'avais enfin réussi à obtenir ce rang de Genin mais sans aucune responsabilité,aucune équipe ne m'avait été désigné n'y aucun sensei. La reconstruction du village semblait être la chose primordiale des dirigeants. Et moi mon passage Genin on s'en balek ... Tiens, me viens une idée! Pourquoi ne pas retourner voir le Temple Hyûga s'il n'est pas détruit. Je pourrai toujours leur rire à la face si tel et le cas. Depuis toujours je ne les portes plus dans mon coeur, ils comprendront le mal qu'ils nous'ont fais à mon père et moi ! Put' de Clan! Pourquoi nous sérieux!

Après quelques minutes de marche, je vis simplement que rien n'avait changé en 6 ans, le parc sculpté au milimêtre. Des Fenshui partout de façon à ne jamais chercher la zenitude.. Une ambiance nostalgique mais qui ne me manquait point Finissant de regarder autour de moi, je pris la décision d'aller au dojo d'entrainement. Qui sait? si je peux humilier une personne de mon clan et me venger pour ma mère ça serait parfait!

Le souffle court ainsi que le rythme cardiaque montant avaient tendance à m'exciter. L'adrénaline surchargé dans mon corps m'amena à ouvrir une grande porte et de reprendre en marchant:

• - Qui osera m'affronter? Moi Fils unique de Hyûga Inoui ! Exilé à tort pour avoir défendu son bien le plus précieux, ça femme et son gosse! Vous payerez de ma lame!

Et je compris bien assez vite mon erreur ou plutôt celle de toujours me prendre pour ce que je ne suis pas.Relevant ma manche longue d'un geste je fis dégainer mon katana et me mis seulement debout, ma lame allant du sol jusqu'a mes mains parallèlement à mon corps.

Personne ne daim bouger, j'étais visiblement trop haï pour ne mériter qu'à ce ne serait qu'une querelle d'enfance. Mon père me l'avait bien dis , je ne dois n'y ne peux me permettre de les croire. Si un jour ils ont besoin ils m'utiiseront comme ils ont utilisés ma mère ... Quel triste état dans lequel je me mets... Mes larmes jaillissent sans prévenir et tandis que je me retourne je cogne violemment quelqu'un. Mon corps sembla propulser mais pas le sien. Mes yeux peinèrent à remonter de peur de voir quelqu'un qui pourrait valider sa demande précedente et aux premières vues du gars. J'étais sur de me faire exploser. Le regard insistant je fis quand même mine de me relever avant de vouloir repartir sans un mot quelle honte, et quelle échec.. Au final, ne suis-je qu'un incapable, mes heures d'entrainements ne m'ont t'elles que voilés la face.

Et c'est ainsi que d'une humeur agréable pour m'entrainer, je ne réussis qu'à m'enfoncer et fuir .

Aujourd'hui jour de garde. J'ai accueilli une nukenin assez célèbre dans les forêts de Hi no Kuni. Et maintenant, mon tour de garde s'achève et je rentre au bercail. J'entends au loin des exclamations. Surpris et curieux, je m'approche du temple et je dois se découper dans l'ouverture de l'entrée un homme armé. Il fait pas très peur pour être honnête, il doit être très jeune et il tient mal son sabre. J'arrive juste derrière lui et je dis.

Salut l'épéiste.

Il se retourne et se cogne violemment contre moi. Bon j'avoue, c'est encore une demi-portion, je ne perds pas mon équilibre et je l'observe de face. Ses yeux ne cachent pas son appartenance au clan et pourtant... Et pourtant il porte de manière exposée à tous un sabre. Un manque véritable de savoir-vivre dans le clan. En effet, les seuls hyûgas autorisés à utiliser des armes sont ceux qui sont inaptes à pratiquer l'art du Juken - gros sous-entendu, c'est que c'est pour les minables et les pathétiques du clan. Une brebis galeuse. Il en faut rien de moins qu'une telle apparition pour que tout une partie du clan lui jette l’opprobre. Anathème ! Soit ça, soit Ryokai commence à faire des émules et c'est le seul membre de son fan club officiel. Et voilà, il se met à pleurer. Je me gratte l'arrière de la nuque pour cacher ma gêne. J'aime pas faire pleurer des gens et encore moins des jeunes gosses à peine sorti du sein de leur mère.

Bah, qu'est-ce que j'ai encore dis de mal ?

Le jeune shinobi fait volte-face et décide courageusement de prendre la fuite. Je soupire. Il faut que je l'arrête, il va se faire mal en courant avec son sabre comme ça. C'est le meilleur moyen de s'embrocher le bide. Je fais un signe aux autres membres que je m'occupe de cette affaire et je rattrape rapidement le genin aux jambes lestes et aux yeux plus larmoyant que ceux d'un Akimichi devant une assiette... vide.

Je surveille mes alentours. Je ne pense pas être suivit par un autre Hyûga. Parfait. Je peux sortir à mon tour une arme.

Je sors de ma tunique mon kusagirama et j'envoie la chaine s'enrouler de ses deux bras et de son torse, le ligotant simplement et proprement. J'ai pas mal d'expérience dans le domaine - pour avoir passé une grosse partie de ma vie de shinobi à poursuivre des criminel et des déserteurs - et l'acier de mon arme ne risque pas de se rompre aisément. Ainsi, il ne risque pas de blesser quiconque avec son gros couteau. Encore moins de se blesser lui-même.

Avec un peu de chance, il répondra même à mes quelques interrogations.

Gamin, tu as deux-trois trucs à m'expliquer. Je me rappelle vaguement d'Inoui, mais c'est quoi cette histoire d'exil et de vouloir le venger ? Tu as trop lu de mangas émo sur les Uchiwa. Et puis... Je vois que tu es un membre du clan. Comment t'appelles-tu ?

Spoiler:

De son regard je voyais clairement que quelque chose allait mal tourné. Perçant comme son visage, son regard m'indiquait aussi que c'était un guerrier aguerri, et surtout qu'il ne fallait pas le chercher. J'avais trop ouvert ma gueule comme à mon habitude. Moi qui si jeune était réputé fragile et timide comme pas deux, je n'étais désormais que l'ombre de moi même. Turbulent et empoté, un petit con quoi.
Dos à cette homme je n'eus le temps d'entendre qu'un petit scintillement de métal, que quelques choses de froid m’empêche tout mouvement. Que .. Quoi !!! Au meurtre !!! J'ai froid, est ce la mort? Il m'a tué ?
Mais vite rattrapé par mes pensées, je compris tout de même qu'il s'agissait de son arme, et que j'étais effectivement entravé au point d'avoir la respiration coupé par intermittence. L'homme ne se présenta pas et ne semblait me porter qu'un faible intérêt. Aux vues de ses précédentes réflexions sur moi, il voulait surement m'aider, du moins je l’espérai. Mon tout nouveau bandeau de Konoha ne me servait à rien si ce n'est me renfermer, les autres de l'académie ont tous trouvé des équipes et je reste sur le carreau... Tsss quelle plaie!

Et v'la qu'il commence à me questionner sur ma vie, franchement l'envie n'y est pas mais lorsque le nom de mon père est prononcée, un sursaut me glaça le corps entier. Que savait il? Non, merde, il semblait être assez âgé pour que les aînées lui en ai parlé. Quand bien même, peut être me comprendra t'il?

• - Si vous vous rappelez de mon père, c'est surement pour ces faits d'armes. Et pas dans le bon sens. Il y a six ans lors d'une représentation festive, notre clan a désigné deux femmes pour faire une démonstration de notre savoir faire. Ma mère et une autre Hyûga ont donc commencée à se battre, c'était juste magnifique, des enchaînements d'attaques et de blocage juste par le chakra pur! Un spectacle quoi !

Ma tête se baissa montrant que les souvenirs refaisaient surface. Merde, quelle garce!Si ça continue je pourrai pas lui dire, je vais encore tomber dans la rage et les pleures...

• - L'adversaire de ma mère lui a porté un violent coup à la nuque... Je vous laisse deviner, mort instantané. Mon père, voyant tout ça à tout simplement tué cette femme directement après. Les ainés en ont décidés ainsi ,mon père a été banni du clan. Il n'est plus que l'ombre de lui même . Il a perdu sa femme et son honneur le même jour et plus que tout ,son clan! Ce qu'il chérissait le plus! Alors non je ne fais pas du mélodramatique comme dans les livres, mais je parle du concret! Du réel!

Le ton de ma voix était passé de sanglotant à déterminé et fort! Je venais de lui dire ce que je n'avais jamais dis à personne . Lui un simple inconnu qui m'attaquait qui plus est. Comme quoi, capturé par l'ennemi j'aurai pas tenu deux secondes avant de tout cracher. Je ne comptais pas non plus lui dire que la mort de ma mère était un meurtre du à de la simple jalousie! Cette femme aimait mon père tout autant que ma mère l'aimait elle aussi. Comprenant cela, ma tête se rebaissa tandis que j'énumérai mon prénom tout en serrant les dents.

• - Hyûga Ten'Kei, maintenant que tu sais tout .. Je peux savoir qui vous êtes? Comment connaissez vous mon père? Et surtout... J'arrive plus à respirer avec ce machin vous pouvez me libérer Siouplait!!

Mes chaines toujours entourées autours du genin, j'écoute attentivement ce qu'il a à me dire. Un duel publique juken entre sa mère et une autre femme. Un entrainement. Jusque là, rien d'extraordinaire. La suite est plus rare. Un coup sur la nuque. J'esquisse une grimace. C'est rare, bien que le cas n'est pas isolé. Quelques personnes sont en effet décédés en entrainement. Cela arrive rarement, bien que trop souvent à mon goût. La réaction de son père m'étonne. Il faut savoir que chaque Hyûga comme la méditation tôt dans son apprentissage. Notre don nécessite un contrôle du chakra très important et très poussé. Entendre parler d'une telle poussée d'émotion ? C'est inattendu de notre clan qui pousse à la maitrise de soi. Je consens à répondre à quelques questions du genin, bien que je ne le libère pas tout de suite.

"Non, je me rappelle juste d'un type assez colérique. Meilleur que moi à l'époque au Juken, mais ça c'est plus une généralité, je n'étais pas un bon élève. Cet incident ne me dit rien du tout. Il y a six ans ? On fait effectivement des duels de manière assez régulière. Mieux vaut perdre un duel à Konoha que sur un champ de bataille. Et des accidents arrivent de temps à autre, bien que rarement."

Je plonge mon regard dans les yeux du genin capturé. Non, pas question de le libérer tout de suite. Il doit d'abord entendre certaines choses. Je prends une grande inspiration.

"Petit, je vais te dire une vérité concrète, réelle. Ton père est un con et un meurtrier, et on aurait pas du lui laisser la garde d'un enfant en exil."

Petit moment de silence pour effet dramatique. Puis je continue.

"L'âge des guerre de clan est dépassé, des lois nous régissent. Et ces lois existent pour nous protéger des gens comme ton père qui tue quelqu'un sans aucune forme de procès. Et si c'était un simple accident qui avait emporté ta mère ? Une deuxième innocente de morte l'a rejointe, mais ça tu as l'air d'ignorer. Ha, ta mère serait bien contente là où elle est pour le moment, au moins elle n'est pas la seule sacrifiée sur l'autel du ridicule. Et si elle a des gosses ? Un mari ? Ton père a le droit de se venger, mais pas son mari à elle ? Il n'y a aucune justice dans l'oeuvre d'un seul homme, Petit, seulement la nécessité d'assouvir son égo."

Je pense que cette bribe de sagesse ne le touchera probablement pas aussi profondément que cela devrait. Je décide donc de poursuivre mon raisonnement pour que ce genin se rende bien compte de l'immensité de son erreur.

"Et si elle était coupable, la vérité aurait éclatée dans un tribunal. Peut-être d'autres personnes étaient dans la confidence et s'en sont tirés comme des fleurs, par la faute de ta père. En agissant ainsi, il a fermé les seules possibilités d'obtenir justice pour ta mère. Elle est condamnée, et sa mémoire souillé par un meurtre inutile."

Je tire sur la chaine pour ramener le shinobi à mon hauteur et je lui saisis la mâchoire entre ma main gauche.

"Si jamais quelqu'un tue un être cher en face de toi, il ne faut pas céder ta place au démon en toi. Il faut rester calme, prendre du recul. La justice et la vérité finissent toujours par éclater. Enfin, sauf quand on agit sous l'impulsion de la colère. Ne suis pas la route de ton père."

Je relâche sa mâchoire et je regarde ses réactions. Est-il prêt à être libéré ? Cela, je demande à le voir. Je me rends bien compte que ce gosse a vécu dans un référentiel différent du mien. Il est sans doute shinobi depuis peu. Si son père est brisé, cela veut dire qu'il n'a pas vraiment eu de figure autoritaire dans son enfance pour lui apprendre la morale, et a distinguer le bien du mal, du chaos. Il ne semble pas avoir de respect pour la loi, c'est embêtant.

"Alors dis-moi, qu'en penses-tu, petit ?"