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 Compassion

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Iwa
Asshu Maiku
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Message(#) Sujet: Compassion Compassion EmptyMer 3 Mai 2017 - 8:17


Je venais de rentrer à l'hôpital après m'être rendu à la cérémonie qui eut lieu au cimetière. J'étais fin trempe et mon fils aussi. J'ôtais le manteau à Satomu, mais je gardais le mien, je comptais repartir. J'aidais mon enfant à se rechanger avant de le mettre au lit, c'était l'heure de la sieste. Je devais m'absenter un moment et je ne pouvais pas le prendre avec moi.

    — Papa doit partir voir quelqu'un, je reviens tout de suite, d'accord ?

Le môme acquiesça et je pus sortir de la chambre. Les gardes postés devant la porte s'interrogèrent sur ma destination, j'avais eu l'autorisation de sortir seul avec mon fils pour me rendre au cimetière, mais plus aucune autre exception ne sera acceptée.

    — Puis-je avoir un accompagnateur ?

Un des gardes s'empressa d'aller chercher un collègue pour m'accompagner. Entretemps, une infirmière passa dans le couloir et j'en profitais pour lui dire que Satomu était seul dans la chambre et qu'elle pouvait aller jeter un coup d'œil de temps en temps pour s'assurer qu'il ne commette pas de bêtises.

Finalement, mon accompagnateur arriva et nous quittâmes l'établissement. La pluie n'avait toujours pas cessé de tomber, le garde avec moi devait me haïr de le faire sortir avec un temps pareil. Cependant, c'était son travail, il ne pensait tout de même pas se tourner les pouces toute la journée, si ?

La direction que nous empruntâmes montrait clairement quel était mon but et d'ailleurs, le Shinobi à mes côtés me regarda étrangement. Nous entrâmes dans le bâtiment et bien sûr, nous fûmes tout de suite arrêtés.

    — Elle est là ? J'aimerais m'entretenir avec.

Demandais-je tout simplement. L'un des gardes s'empressa d'aller obtenir une autorisation ou un refus. Nous patientâmes un bon moment, dans le silence bien sûr, nous n'avions rien à nous dire et en ce jour de deuil, les paroles ne coulaient pas à flot. Fort heureusement, cette situation se débloqua avec le retour du ninja gardien et il m'autorisa à poursuivre... seul ? Oui, on avait dû lui donner cet ordre ou cet accord. Je me présentais devant la porte, je toquais et attendais une approbation pour rentrer dans la pièce. J'ouvris et refermais derrière. Elle était là, les yeux rouges, non pas ses pupilles, mais bel et bien ses yeux.

    — Ça va ?


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Compassion Compassion EmptyDim 14 Mai 2017 - 17:39

    - Bienvenue pour une nouvelle année à Poudlard ! L’équipe enseignante vous rappelle qu’il n’est toujours pas possible de se rendre dans la Forêt Interdite, sous peine d’exclusion… Ou pire.

Un long silence pesa sur la Grande Salle. La directrice de l’école, dans sa longue robe blanche nacrée, sourit légèrement devant ce moment de flottement. De sa direction, aucun élève n’avait été tué dans la forêt interdite. A sa droite et à sa gauche s’étalaient des dizaines de professeurs, habillés de différentes robes, coiffés de différentes manières. Il y avait à sa droite le professeur de métamorphose, un jeune homme aux longs cheveux blancs qui souriait malicieusement en la regardant de ses grands yeux ; à sa gauche, le professeur de soins au créatures magiques, un homme plutôt mince dont les nombreuses cicatrices laissaient présager un passif d’obésité ; les autres étaient flous, ou imperceptibles. Au bout de la table cependant, on décelait un nouvel homme, austère, sombre, à la barbe bien taillée, dans une robe noire de geai.

    - De même, je tiens à ce qu’on applaudisse chaleureusement notre nouveau professeur de Défenses Contre les Forces du Mal, le Professeur Gao Senritsu.

L’homme se leva, s’inclinant légèrement et se rassit immédiatement après. Les plats apparurent, et la directrice put enfin s’assoir dans cette atmosphère chaleureuse de fête de rentrée. Se servant, elle commença à dîner, sans se rendre compte qu’une à une, les bougies de la Grande Salle s’éteignait. Puis, une espèce de démon entra, hurlant à la mort et faisant paniquer ses élèves. D’un geste commun, les professeurs sortirent leurs baguettes et se jetèrent sur le monstre. Elle allait faire de même, mais le professeur Senritsu la stoppa, l’intimant de le suivre car elle ne pouvait se permettre de se mettre en danger, et qu’il veillerait à ce que rien ne lui arrive.

Plusieurs heures passèrent, et le bilan tomba. Quelques élèves avaient été terrassé par le démon, mais le courage des professeurs avait permis au démon de sortir de l’enceinte de l’école en limitant les dégâts… Mais elle devra trouver un nouveau professeur de métamorphose et de soins aux créatures magiques…

__________


    - Hokage-Sama ?

J’avais froid, et j’étais allongée dans l’obscurité de mon bureau, le ciel étant toujours noir et la pluie tombant toujours abondamment au-dehors. Me réveillant en sursaut suite aux appels de l’ANBU qui était entré dans le bureau, je me levai avec difficulté, la faible lumière me piquant les yeux. Un œil fermé, totalement décoiffée, je me massai la tempe : j’avais un mal de tête horrible.

    - Qu’est-ce qui a ?

Je me levai, me dirigeant vers un gilet qui était pose sur un siège, l’enfilant.

    - Désolé de vous déranger. Matsuno Kibo souhaite une entrevue. Il attend dans le hall.
    - Faites le entrer. Merci.

Essayant tant bien que mal de remettre mes cheveux de façon potable, je me servis un thé glacé à la framboise (important) et je sortis des gâteaux à la cannelle, m’asseyant dans le fauteuil d’Hokage. Kibo ne tarda pas à entrer. Je lui fis un léger sourire : je devais avoir mine affreuse. Le manque de sommeil, le réveil impromptu, les derniers évènements… Mais au moins, je recommençais à rêver.

    - On fait aller. Et toi ? Ta convalescence se passe bien ?

Tout était si calme aujourd’hui. Le palais, le village. Et si obscure également, alors que le soir n’était pas même pas encore tombé. Je lui adressai un sourire.

    - Un gâteau ?
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Compassion Compassion EmptyLun 15 Mai 2017 - 21:02


Une réponse sincère. Elle ne paraissait pas aussi puissante et terrible qu'elle ne voulait le faire paraitre. Elle était humaine après tout, comme moi, comme tout le monde. Je me grattais l'arrière de ma tête, un peu gêné d'avoir été à nouveau sauvé par Miko, je laissais moi aussi tomber mon masque de Kazekage pour passer un simple moment entre deux connaissances et partager... un bout de gâteau ?

    — Volontiers.

Je prenais place, là où l'Hokage me l'indiqua. Je soupirais lourdement, fatigué de ma situation, fatigué de souffrir, fatigué d'avoir à nouveau échoué. J'avais beau devenir puissant, je ne me parvenais pas à trouver ma voie, à exploiter convenablement mes forces pour aider les autres, pour aider ce monde. Mon caractère me faisait défaut, à chaque fois et le pire était que je continuais de commettre les mêmes erreurs. Enfin, ce n'était plus des erreurs, mais des choix à ce moment-là. La vie de Shinobi n'était peut-être pas faite pour moi, je n'avais pas l'attitude pour continuer sur cette voie et pourtant, je voulais aider mon prochain, je voulais offrir à Satomu un avenir meilleur.

Perdu dans mes pensées, je n'avais toujours pas répondu à mon hôte. Je regardais dans le vide, quand soudainement je repris mes esprits et plongeais mon regard dans celui de l'Aburame.

    — Désolé, je rêvassais. Mon corps récupère gentiment, mon esprit un peu moins.

Je détournais mon regard, me grattant encore une fois derrière la tête.

    — Je... je ne sais plus pour quoi je me bats...

Déclarais-je maladroitement. J'avais besoin de me confesser et je n'avais personne avec qui le faire. Ema m'avait abandonné, Kioshi aussi, Ogami était méconnaissable, tous les autres Sunajins se méfiaient de moi, j'étais seul. Par moment, je me sentais plus proche des habitants de Hi, que ceux de Kaze, ils avaient fait bien plus pour moi, surtout ces dernières années.

Nous devions avoir à peu près le même âge avec Mizuki, nous avions atteint le poste d'Ombre simultanément, notre parcours se ressemblait, bien que nos caractère et choix différaient énormément. Je voulais l'aider à rester et être une bonne Ombre, chose que je n'avais pas réussi à faire, je devais la soutenir dans ce moment pénible, je ne voulais pas qu'elle finisse comme moi.

    — Tu as un village qui t'aime, qui te respecte, ne le laisse pas filer. Reste forte et continue de les guider comme tu le fais, tu es une bonne Ombre Mizuki.

Une blessure que je transporterai pour toujours avec moi, il n'y avait rien de pire que d'avoir son peuple "contre" soi. Je m'étais toujours battu pour Suna, Kaze, son peuple, j'avais réussi à être leur leader et je les avais amené tout droit en enfer. Il n'y avait rien de pire que de trahir son peuple, les faire souffrir par ses choix, causer la mort dans ses rangs. Je portais un lourd fardeau.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Compassion Compassion EmptySam 24 Juin 2017 - 21:04

Mangeant avec lui les gâteaux qui seraient sous peu la septième spécialité du Yuukan – la spé « Culosse » (oui bon ça va, hein) – je laissai le silence s’installait. Mon cerveau tambourinait dans mon crâne, à un point où j’étais persuadée qu’il essayait de me faire une blague « toc, toc » mais que, s’énervant que personne ne lui répondait, il avait décidé de frapper de toutes ces petites forces de muqueuses contre la paroi osseuse de ma pauvre cavité crânienne. Ah, le corps humain, quelle divine invention.

Non puis en plus c’est con. Le cerveau premièrement n’a pas réellement de conscience propre ; je veux dire, je suis mon cerveau. Du moins je crois. A moins que… Ouais, non, c’est tordu. Puis deuxièmement, sérieux, quelle blague « toc toc » tu peux faire quand t’es un cerveau ? Genre « Toc toc ? – Qui est là ? – Cerveau. – Cerveau qui ? – Cerveau le veau ! ». ???????? Le malaise à l’état pur, quoi. Donc non, cerveau, soit tu arrêtes de faire ce genre de blague, soit je te trouve un remplaçant. Et crois-moi, je connais un tas de gens dans le métier qui en ont qui n’ont jamais servi. Dont celui de cet homme, qui ressemblait à un pirate du Nord avec son bandeau sur l’œil. Mais si, avant il portait un masque, était un homme et il s’était appelé tout en originalité « L’homme masqué ». Non ? Mais si, allons, ne fais pas l’enfant.

Bref donc, au-delà de mes pérégrinations et de mes réflexions de haute-voltige, une conversation saugrenue prenait place. Kibo qui déprime en me donnant des conseils certes judicieux mais un peu bizarres dans l’immédiat et qui semble se morfondre sur les raisons de son existence, de son combat et de la pureté de son âme (bon peut-être pas autant mais sans doute). Le laissant terminer, avalant ma spé Culosse (non vraiment pas ?), je soupirai, le regardant un instant.

    - Woaw. Un village, une toge et des gâteaux. Elle est belle ma vie, non ?

Qu’on ne se méprenne pas, hein : j’adore les spéculoos. Et le reste aussi. Mais là n’était pas mon point : je me complaisais à être assez… « solitaire » : je l’avais choisi, et si parfois j’avais eu des envies de détour en m’essayant à l’amour, la vie et la réalité m’avaient fait comprendre que mon rôle était à la solitude.

    - Alors que toi, t’as un enfant qui t’aime, une femme qui a été ton plus grand soutien dans les pires moments de ta vie : bref, un truc un peu bizarre qu’on appelle « une famille ». Et tu as ta conscience pour toi, ce que ton village te reproche n’est pas de ton ressort.

Je soupirai une nouvelle fois, me redressant, fixant Kibo dans les yeux.

    - Donne ce que j’ai au premier péon qui passe à Yuki no Kuni et ce sera le plus malheureux du monde. Pourtant, je ne m’en sors effectivement pas trop mal. Chacun se satisfait du bonheur qu’il peut acquérir, de ces petits moments de joie qui, bout à bout, nous permettent de vivre heureux. Entre deux, c’est pas ouf, je te l’accorde, mais on doit faire avec ce qu’on a, et se battre pour ces petits moments éphémères. Certains se battent pour l’honneur, d’autres se battent pour la gloire : la seule chose qui compte, c’est qu’on se batte.

Je me remis au fond de mon siège, le regard un peu sévère.

    - Si j’ai bien appris une chose, Kibo, c’est que dans la vie on a ce qu’on a. Et que ça n’a rien à voir avec ce que l’on mérite.

Abandonné par ses parents, son premier amour est mort – deux fois ; ses parents biologiques se sont retournés contre lui ; son village le considère comme un hérétique ; sa femme a déserté ; il a échoué sa plus grosse mission.
Apeurée par mes propres insectes ; victime d’une senseï tortionnaire qui m’a littéralement abandonné sans raison quand j’étais jeune et que j’avais besoin d’elle ; mon meilleur ami d’enfance est mort ; propulsée sans doute trop jeune Hokage ; responsable militaire qui envoie ses troupes à la mort ; mon deuxième meilleur ami d’enfance et amant est mort.
Et pourtant, on mange tous les deux des speculoos dans un bureau en plein après-midi pluvieuse.

Nous sommes qui nous sommes. « Et les loteries sont stupides ».
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