Le combat au pays des Cendres venait de prendre fin. Dans une lutte déséquilibrée, Namiko et Raiken, le duo kumojin, étaient parvenus à bout d’Otoka Froturak, déserteur errant. Contrôlé par une force inconnue, il avait attaqué malgré lui son vieil ami villageois du clan Seki. Contraint d’aider son équipier, le médecin n’avait pas tué le vagabond, par amitié. Raiken l’avait capturé et avait promis de s’en occuper lui-même. Ainsi, le scientifique avait quitté le champ de bataille laissant derrière lui une menace qu’il aurait bien voulu éradiquer. Toutes les troupes kumojins étaient retournées au pays de la Foudre mais pas lui. Il profitait de l’occasion pour se rendre à Kiri. En paix avec cette nation, il avait demandé s’il pouvait monter sur une de leur embarcation afin d’aller sur une des îles de leur archipel. Un gradé avait accepté et il avait pris place parmi les ninjas de retour de la guerre.
Ses recherches en tant que laborantin l’avaient mené dans un vieux grimoire caché dans les archives de Kumo. Sous une épaisse couche de poussière, sur une étagère en bois ancien qui tenait par miracle, il avait mis la main sur l’ouvrage recherché. Un recueil extrêmement complet d’informations sur les plantes et leurs attributs. La personne qui avait produit cette œuvre était un voyageur aujourd’hui décédé qui avait exploré une grande partie du monde connue et avait pris le soin de noter toutes ses connaissances sur papier avant de quitter les vivants. Autant dire que c’était une mine d’or pour tout homme assoiffée de culture. Namiko, lui, cherchait des plantes possédant certaines toxines afin de préparer un poison bien précis. Et, d’après les données récoltées, celle qu’il cherchait ne poussait que sur la côte sud d’une île kirijin…

Namiko n’était pas un marin. Les voyages en mer, ce n’était pas sa tasse de thé. Bien qu’il n’eût pas le mal de mer, il ne se sentait pas à l’aise sur l’eau En plus, il était encore couvert de sueur et de poussière à cause des combats. Dès la montée sur le bateau, il s’était promis de prendre un bain à l’arrivée. Toute cette crasse le démangeait. En regardant autour de lui, les autres ninjas étaient dans le même état, ce n’était pas beau à voir. Certains dormaient avachis sur le sol, la fatigue était dure à surmonter. Le médecin se sentait lui aussi affaibli, mais il avait pris une pilule de chakra pour booster un peu sa récupération. Il avait aussi pris le temps de soigner cette vilaine coupure qu’il avait subi à la hanche. Un kunaï lancée au milieu d’un fumigène l’avait entaillé. D’ailleurs, il fit profiter les kirijins de ses soins. Ils avaient beau ne pas être de sa nation, Kumo était en paix avec tout le monde. De plus, Namiko ne pouvait rester de marbre en voyant ses blessés souffrant de ne pas avoir de soins avant de rentrer dans leur village. C’est d’ailleurs ce qui l’avait poussé à faire ce métier. Il était peu bavard, il était discret, il était parfois solitaire mais il avait un esprit protecteur comme personne. Ainsi, en apportant les soins il ne vit pas le voyager passer et arriva à bon port.

Le bateau avait accosté à un village côtier important de l’île. Actuellement, Namiko se trouvait sur une des îles principales du pays de l’Eau. Un très bel endroit mais ce n’était pas sa destination. Le lieu qu’il cherchait était un petit havre de paix très sauvage. Le seul moyen de s’y rendre était de trouver un habitant local possédant une embarcation et qui accepte de l’amener. Néanmoins, avant toute chose le médecin prit un bain salé pour se sentir mieux. Puis, il partit en balade sur le port à la recherche d’une bonne âme. Les mains dans les poches, marchant nonchalamment sur les quais, il scrutait les pontons afin de repérer une éventuelle chance. Au loin, le médecin aperçut une jeune fille près d’un petit voilier. D’un pas naturel, Namiko s’approche et l’observa, silencieux. Elle avait surement remarqué sa présence.

La jeune fille lui avait adressé la parole. La première chose que Namiko remarqua ce fut ses yeux. Une couleur qu’il n’avait jamais vu. Doré, comme l’or, cela leur donnait un aspect mystique. Cette particularité contrastait avec le teint foncé de sa peau. Sa pigmentation était peu commune sur ses îles. Puis, la seconde chose que le médecin observa, c’était une étrange rangée d’étoiles sur son front. A distance, cela ressemblait à des tatouages. Sa voix était douce et amicale, elle devait être à peine plus jeune que lui. Namiko avait eu la chance de tomber sur quelqu’un d’avenant. Dans d’autres contrées, il aurait pu se créer des ennuis en regardant de trop près quelqu’un. Certaines personnes sont vraiment susceptibles. Pas elle en tout cas puisqu’elle lui demanda s’il avait besoin d’aide. L’occasion était trop belle et le jeune homme afficha son plus grand sourire avant de répondre.

- C’est ton bateau ? Il pointa du doigt le voilier.

Oui, quelle question bête. Si elle était dessus c’est que c’était le sien. Une approche un peu ratée mais soit, Namiko enchaina sans lui laisser le temps de répondre. Elle oublierait peut-être cette question rhétorique.

- Je m’appelle Namiko. Il fit un signe de la tête. J’aimerai me rendre sur un îlot sauvage pas très loin d’ici à ce qu’on m’a dit. Malheureusement je ne connais pas bien les lieux et je n’ai pas d’embarcation. En plus, je suis un piètre marin. Mais j’ai absolument besoin de me rendre là-bas. Je suis prêt à te donner une contrepartie si tu m’y amènes. Marché conclu ? Le garçon lui tendit la main.

Le médecin affichait un air détendu. L’air marin faisait virevolter ses cheveux fins. Le son des vagues le berçait. Il y avait au moins un avantage au paysage maritime, c’était l’apaisement. Namiko se souvint de son passage au pays des Vagues il y a quelques années pendant la guerre. Pour fuir le danger, sa famille s’était installée dans une crique quelques jours. C’était un endroit magnifique où il aurait pu vivre plus longtemps si quelqu’un n’était pas venu le déranger. Bien qu’il fût à l’époque fréquenté par toutes sortes de pirates et autres marins mal famés, il n’avait pas eu de problèmes pendant un certain temps. Un loup de mer bourru et aussi intelligent qu’une huître était venu l’importuner lui et sa mère pendant que son père était parti pêcher. Sans l’aide d’une dénommée Hana Kaori, il n’aurait sûrement pas survécu.

Le scientifique reprit ses esprits. Si la réponse était positive, il était prêt à embarquer. Il ne connaissait pas la jeune fille mais il lui faisait totalement confiance.

Namiko était chanceux d’être tombé sur une jeune fille aussi serviable. Elle accepta sa requête et ne voulait rien en échange. En fait, la contrepartie c’était peut-être sa présence. D’après les mots de la kirijin, qui se nommait Dosan, c’était sa première excursion avec ce voilier. Quelque part, elle était peut-être rassurée d’avoir de la compagnie. La mer était une créature farouche et imprévisible, être seul vous mettez à sa merci. Bien que le médecin ne soit pas très à l’aise sur les flots, il avait un calme à toute épreuve. Peu importe la situation, son esprit protecteur l’obligerait à prendre soin de son nouveau capitaine. Cependant, il espérait que ce ne soit pas ses débuts en tant que loup de mer. Quoiqu’il en soit, il avait trouvé un moyen de locomotion jusqu’à son île et ce en peu de temps. Intérieurement, il était satisfait de lui.

Le scientifique prit volontiers la main de Dosan et grimpa, un peu fébrilement, sur le voilier. Le transport se mit à légèrement tanguer. Ca y est ça commence, pensa Namiko. Son voyage jusqu’à cette île venait à peine de se terminer que déjà il repartait. A cet instant, il espérait fortement que cette plante soit aussi efficace que le prétendait le grimoire. Il se cala dans un coin et ne bougea plus. Dosan semblait maîtriser son sujet. Ils prirent rapidement le large. Les conditions semblaient parfaites. Un léger vent les poussait et l’eau était calme. Le cri des mouettes accompagnaient leur avancée. Comme souvent perdu dans ses pensées, Namiko laissa tomber son bras le long de la coque et fit glisser le bout de ses doigts sur l’eau. La température était bonne, c’était l’été. D’ailleurs, l’air marin rafraichissait car le soleil tapait fort. Dosan brisa le silence en l’interrogeant sur ses origines. Namiko remonta son bras et la regarda.

- Je viens de Kumo, le village du Pays de la Foudre. En fait, là je revenais avec les kirijins de la guerre au pays des Cendres, je pense que tu dois être au courant. Je me suis rendu sur l’archipel pour aller chercher une plante qui ne pousse qu’ici. Mon métier est scientifique, je suis médecin. Il regarda vers leur destination. Vous avez une flore passionnante ici, c’est une grande chance.

Le climat marin était propice à l’apparition de nombreuses espèces qu’on ne voyait pas ailleurs. Beaucoup de chercheurs venaient observer la nature dans ces lieux. Certains îlots comme celui qu’ils allaient visiter étaient encore sauvages. Les humains ne les avaient pas encore envahis. Si par malheur cela arrivait un jour, certaines espèces pourraient disparaitre.

- J’imagine que tu habites sur l’île d’où nous venons ? Tu es originaire de Kiri ? Ce n’est pas la première fois que je viens au Pays de l’Eau, c’est un très bel endroit je trouve. Bien que comme tu peux le constater, je ne sois pas né pour être marin. Il rigola doucement.

L’objectif n’était pas très loin, ils y arrivèrent rapidement. Le temps d’échanger quelques banalités et de profiter du beau temps et les terres pointaient le bout de leur nez. Un autre bateau était déjà là. A l’approche de la plage, Namiko tenta tant bien que mal de se mettre debout. L’eau était transparente et on voyait nettement jusqu’au fond. Des poissons colorés passaient sous le bateau, et des coraux sûrement vieux de plusieurs centaines d’années décoraient le récif. Le jeune homme plongea au milieu de ce paradis aquatique sans hésiter, arrosant au passage son capitaine qui allait jeter l’ancre d’ici peu. Le kumojin nagea jusqu’à la plage de sable blanc. Quand il posa la pied sur la terre ferme, il sentit la chaleur sur sa peau. Ses habits étaient trempés mais avec cette température il allait sécher en quelques secondes. Le jeune homme était un garçon simple qui appréciait ce genre de petit plaisir. Il regarda l’horizon d’un air satisfait en attendant Dosan.

- Les plantes que je cherche ne poussent que sur la côte sud. Je ne connais trop la physionomie du terrain ici donc je préfère te laisser comme guide. A moins que tu préfères m’attendre ?

Evidemment, Namiko se doutait qu’elle n’allait pas rester là à attendre. De plus, il espérait sincèrement qu’elle vienne avec lui. Ce bateau n’était peut-être pas un danger mais il n’aurait pas aimé la savoir seule.

Namiko afficha un sourire satisfait quand sa nouvelle amie lui indiqua qu’elle l’accompagnait dans la suite de son aventure. Tant mieux, ça lui faciliterait la tâche. Même s’il avait un sens de l’orientation plutôt bon grâce à ses voyages, avoir une autochtone comme guide était toujours un avantage. Dosan prit les devants et il la suivit au pas. La flore était dense et se frayer un chemin à travers toute cette verdure n’était pas chose aisé. Cependant, cette île était protégée et il était hors de question de casser quoi que ce soit. De plus, le médecin était très respectueux de la nature et de toutes les richesses qu’elle pouvait lui offrir, comme cette fleur qu’il convoitait tant. D’ailleurs, en chemin il repéra plusieurs types de plante qu’il connaissait déjà. La plupart des gens ne voyaient que l’aspect physique des plantes mais n’avaient aucunes idées de tous les attributs qu’elles pouvaient posséder. Certaines cachaient des propriétés insoupçonnées comme le fait de pouvoir éliminer les bactéries contenues dans un liquide. Plus d’une fois le scientifique avait usé de ce stratagème pour survivre en milieu hostile. Durant son apprentissage, mais aussi lors de ses propres expériences, il avait étudié longuement la flore pour en tirer le maximum lors de ces missions. Bien qu’il s’en serve principalement pour le soin et l’élaboration de poison, c’est un atout indéniable en milieu sauvage. La faune semblait aussi très variée en ces lieux. Namiko put apercevoir plusieurs sortes d’insectes au sol et sur l’écorce des arbres. Près d’eux, on pouvait entendre plusieurs sifflements reptiliens. Nul doute que des lézards et serpents glissaient dans les parages. Il faisait plutôt chaud donc la température était idéale pour les voir de sortie. Le chant des oiseaux accompagnaient leur avancée, des sons mélodiques pour certains exotiques tandis que d’autres rapaces dominaient le ciel de leur cri perçant. Cette île était passionnante et le médecin noir ne ratait aucun morceau de vie de cet endroit. Plongé dans ses pensées exploratrices, c’est Dosan qui le sortit de sa bulle en le questionnant sur l’objet de sa recherche.

- Son nom commun est l’orhéa, c’est une plante épineuse avec une fleur blanche comme la neige. Elle ne pousse qu’avec un climat tempéré et un sol rocheux, comme le sable ici. Si tu ne le connais pas, tu la reconnaitras en la voyant. Ce n’est pas pour un remède que je la cherche, c’est plutôt pour l’inverse. Il afficha un petit sourire gêné. Le liquide contenu dans la tige est très toxique et détruit rapidement les globules rouges dans le sang. Tu comprends que ce n’est pas vraiment à des fins curatives que je la cherche.

Namiko ne savait pas vraiment comment elle allait le prendre. Médecin n’avait pas toujours un coté protecteur. C’était aussi eux qui créaient les substances les plus dévastatrices. Qui sait, un jour, si les circonstances le nécessitaient, il se servirait de ce poison contre la population de Kiri. Peu importe, il devait trouver cette fleur. Pour l’instant, il était encore loin d’arriver au produit final et des heures d’expérimentations l’attendaient.
L’île n’était pas très grande et ils ne tardèrent pas à approcher de leur but. Soudain, alors que Namiko s’était replongé dans ses pensées. Il entendit un coup de feu. Instantanément, il regarda autour de lui et vit un groupe d’oiseaux s’éloigner au loin. Cela n’était pas de bon augure. La chasse était interdite en ces lieux. Des braconniers venaient sûrement ici car la faune était nombreuse et diverse. Cependant, la morale du médecin noir l’empêchait de rester les bras croisés et de continuer son chemin. Cette barque qu’ils avaient vue en arrivant devait probablement leur appartenir. Il s’arrêta net et s’adressa à Dosan.

- On devrait aller voir ce qui se passe. Je pense que ce sont des chasseurs et ils n’ont pas le droit d’être ici. Il faut les arrêter avant qu’ils ne fassent du dégât.

Le paysage était vraiment splendide, toute cette phone et flore à leur disposition, c'était vraiment impressionnant. La nature leur offrait un véritable spectacle, en voyant tout ça on comprenait à quel point l'être humain n'est qu'une infime partie du monde, à quel point il n'est pas si important que ça : la nature ce suffit à elle même, son autonomie et sa diversité restent surprenantes. Namiko semblait profiter tout comme elle de ce qu'il se passait sous leurs yeux, c'était relativement rare de voir un homme apprécier les beautés du monde qui l'entoure, et il est l’exception qui confirme la règle. Après lui avoir demandé de lui fournir davantage d'explications sur la fameuse plante recherchée, elle fut surpris d'apprendre que ce n'était pas pour des propriétés thérapeutique qu'il la cherchait, mais pour ses propriétés toxique : surprenant ? Bien sûr que non, Dosan est une ninja elle aussi, et elle sait pas conséquent qu'un médecin ne se contente pas de soigner, il a les capacités nécessaires pour empoisonner ses ennemis ; d'ailleurs connaître les divers poisons fait partit du métier de médecin, sinon comment pourrait-il soigner qui que se soit sans ce savoir là ? Lui montrer cette plante, lui donner la possibilité de concocter son poison, elle savait aussi que ce qu'elle faisait pourrait se retourner contre elle et contre Kiri si une guerre éclatait entre leur deux villages respectif. Seulement, l'heure n'est pas à la guerre avec Kumo, et avoir une attitude hostile envers un ninja d'un autre pays n’arrangerait très certainement rien.

" Un poison donc. " pensa-t-elle, c'est bien plus intéressant au final qu'un simple remède contre la toux. Voir cet homme être aussi sûr de lui, voir cet homme avec toute cette connaissance sur le milieu médical et sur les plantes, elle en était presque jalouse, jalouse de ne pas savoir ça, jalouse de ne rien connaître en la matière.

- Dosan : " Oh je vois, c'est pour un poison. Remarque, toutes les plantes ne servent pas qu'à soigner, il faut bien utiliser celles qui ont des effets toxiques aussi. " Elle afficha à son tour un petit sourire. " Mais j'imagine que concocter un poison est plus compliqué que concocter son antidote. Tes capacités de médecin doivent être fortement appréciées à Kumo. "

Son ton trahissait sa jalousie, il trahissait ce désir d'apprendre, elle ne voulait pas lui dire mais si il pouvait écouter ses pensées il attendrait très certainement " Moi aussi je veux apprendre !!!! "... Seulement elle savait que c'était impossible, les ninjas des autres villages ne dévoilent rien sur leurs capacités, ces informations sont trop précieuses.

À peine eut-elle le temps de répondre à son nouvel ami qu'un coup de feu retentit dans l'île, ce n'était pas bon signe et les deux ninjas le savaient. Aussitôt elle repensa à la barque qui avait accostée non loin de la leur : ils s'agissait donc de brigands, ces gens qui convoitent tant les préciosités de Dame Nature et qui n'hésitent pas à les voler en détruisant tout sur leur passage. Namiko avait très certainement pensé la même chose, inutile de se parler pour comprendre. Elle devait aller voir, seulement elle ne pouvait pas laisser le ninja de Kumo seul, sans savoir où il irait il risquerait de se perdre. Le jeune homme prit la parole, Dosan fut très étonnée pas ses propos : n'appartenant pas au pays de la Brume il voulait tout de même arrêter ces hommes. Il était vraiment surprenant. La jeune Jisetsu afficha un sourire ravie, elle acquiesça et tout deux se rendirent sans plus attendre vers le lieux d'où provenait les coups de feu.

Posté en haut d'un arbre, elle vit six hommes qui ramassaient de nombreuses plantes et certains animaux morts. Les enfoirés ! Deux d'entre tenaient des armes à feu, les autres de simples armes blanches. La jeune fille ne désirait qu'une chose, sauter dans le tas et les tuer tous, un par un, aucune pitié pour ces barbares ! Seulement elle n'était pas seule, elle devait donc réfléchir calmement à la situation. Elle fit part de son raisonnement à son collègue :

- Dosan : " Bien, je pense qu'il agir rapidement et efficacement. Je vais d'abord les abuser avec un simple genjutsu qui les épuisera. La suite sera un vrais jeu d'enfant. " Elle lui sourit. " Qu'en penses-tu ? ".

Elle prépara son illusion, peut-être que Namiko avait une meilleure idée et un moyen plus radical pour les stopper net. En attendant le genjutsu était lancé : " La Fausse place ! ". Cette illusion à pour but de faire croire à nos ennemis qu'ils continuent leur route alors qu'en réalité ils se contentent de rester sur place, en agissant ainsi elle faisait d'une pierre deux coups : premièrement elle évitait que d'autres parties de l'île ne subissent des dégâts et deuxièmement elle épuisait les brigands, le tout en restant à couvert : cette technique était vraiment utile. Maintenant elle allait laisser le jeune homme s'occuper de la suite, ils devaient se charger d'eux rapidement avant que la nuit ne tombe, au risque de se perdre sur l'île et ne pas pouvoir récupérer la fleur dont il avait besoin.