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 Il était une fois (PV Solo)

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Nukenin
Asshu Kaderik
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Message(#) Sujet: Il était une fois (PV Solo) Il était une fois (PV Solo) EmptyVen 7 Oct 2011 - 22:09

Ce rp solo est là pour compléter le Background de ma fiche présentation. Il marque donc les étapes importante de la vie de Teichirô avant d'intégrer Konoha.


Avant la fin
L'histoire de Teichirô commence très simplement. Il naquit dans une famille tout aussi simple de Kiri. Il naquit enfant unique et le resta toute sa vie. Les premiers pas de sa vie se firent dans l'amour maternelle et la protection paternelle. Tout était équilibré et ne comportait aucuns points négatif. Il était bien entendu, dès sa naissance, destiné à devenir ninja et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il prit le nom de sa mère et non celui de son père. Ses premiers temps d’entraînements furent excellent. D’ailleurs, dans une époque si trouble ou la guerre atteignait déjà les jeunes enfants shinobi ce n’était pas plus mal…
Il montra de grandes prédispositions et une soif de savoir hors norme. Seul sa détermination lui faisait parfois défaut et commettre quelques erreurs. En bref, tout s'annonçait pour le mieux et son avenir lui paraissait totalement tracé. Comme sous-entendu plus tôt, seul sa mère était une Shinobi et elle mourut au cours d'une mission pour le jour de ses neuf ans. Son père rapidement dépassé par la vie que menait son fils, de même qu'effrayé de ne plus être à la hauteur à mesure qu'il grandirait l'abandonna trois ans plus tard... Ce dernier évènement fut fatal pour la psychologie de Teichirô qui se sentit abandonné. Livré à lui-même et sans repère. Il n'était à cette époque encore qu ‘un jeune shinobi sans réelle expérience. Mais dès lors qu'il devint seul chez lui, il se consacra corps et âme à sa responsabilité de Ninja. Il perdit ses amis durant ses longues luttes de pouvoir à l’époque ou le village de Kiri se construisait petit à petit. Quand le village prit forme, il passa de Genin à Jônin, s’attirant ainsi les foudres de ses confrères. Mais il n’en n’avait cure. Kiri n’était plus dans son cœur depuis bien longtemps. Le pays de l’eau lui-même ne l’était plus. Sa vie fut donc à ce moment une singulière routine. Les missions s'enchaînant les une derrière les autres. A l'âge de quinze ans tout changea de nouveau. Il fut nommé dans une unité spéciale en récompense de sa détermination et surtout de son respect du code Ninja. En effet, Teichirô devint réputé pour ne pas rechigner au sacrifice si cela pouvait permettre de réussir une mission. Ce fut pour lui la consécration et il se sentit alors enfin reconnu. La vie lui devint plus douce. Il rencontra une Shinobi en mission dont il tomba amoureux. Elle avait un frère dont il devint ami. S'arrangeant tous les trois pour être sans cesse mis ensemble en mission. Puis, à l'âge de ses vingt ans, le destin lui joua ce qu'il désigna comme son dernier tour... C'était une mission comme une autre pour eux. Ils étaient cependant quatre cette fois. Il y'avait un membre d'unité spéciale présent pour prendre en ordre les opérations. La mission était pourtant simple. Un village avait été complètement détruit. Il fallait trouver le ou les responsables et les ramener vivant au mieux ou mort s'il n'y avait pas d'autres solution. Teichirô n'oublia jamais cette journée. C'est ce jour-là que lui et le frère de celle qu'il aimait, décidèrent ensemble de déserter et de se venger du monde Shinobi...Ou en tout cas du jeune village de Kiri.

Ce que la fin engendra.
Un froid sec pour seul ami d'un soleil à la lumière radieuse mais, à la chaleur inexistante. Les quatre guerriers couraient dans une forêt danse dont les racines obligeaient presque à une course de saut. L'odeur de la verdure mélangée à celle du bois humide donnait une impression de renouveau sans fin dans une fanfaronnade de chants d'oiseaux et d'autres créatures aux cris étranges qui avaient au moins le mérite de couvrir le bruit de leurs course à haute allure. Les feuilles des arbres bloquant le plus gros des rayons solaires le sol en était humide et mou. Les deux ninjas ne laissaient pas de traces dans cette terre molle grâce à leurs pas légers mais, la shinobi chétive qui les accompagnait elle en laissait cause du poids de son armure lourde et de cette épée mesurant presque deux fois sa taille. Le quatrième étant un membre d'unité spéciale, sautait d'arbre en arbre avec une agilité et une adresse naturelle. Sa fine corpulence, sa petite taille et sa simple tunique de cuir dur lui offrant de nombreuses branches sûr pour y prendre appuis.
Ils crurent bien ne jamais en voir le bout quand enfin une lueur se fit apercevoir dans les broussailles. Teichirô s’arrêta net dès qu’il vu la lueur tandis que ses compagnons ne l’ayant pas remarqué firent quelques pas plus en avant de lui avant de se stopper à leurs tours. Kuzané se retourna pour aller voir son ami en lui adressant un regard interrogateur. L’aspect facial de Teichirô suffit à faire comprendre à Kuzané quel était le problème. Le Ninja à chevelure blanche huma l’air avec une concentration jumelle à la méditation puis se boucha le nez équerré de l’odeur nauséabonde qu’il y sentit. Les deux autres protagonistes se demandant ce qui pouvait bien se passer firent demi-tour sans grande conviction aux hypothèses de leurs haltes. La plus jeune, une adolescente pris la parole d’une voix éloquente et soumise à Seïto. Alors que le capitaine observait perché du haut d’un arbre, accroupit sur une branche et une main agrippé au tronc pour être en équilibre et stable il tendit les oreilles afin de mieux entendre les questionnements et explications de son second.
« Teichirô qu’est ce que tu as ? »

Le Shinobis s’agenouilla et regarda le sol de coté en prenant un air désabusé et de réflexion sans réponse. Il éleva sa voix à peine plus haut qu’un chuchotement regardant de ci de là comme n’étant peu sur de ce qui l’entourait.
« Cette odeur de chaire brûlée, et de mort… Il doit être ici. »

Kuzané huma à son tour l’air environnant pour acquiescer d’un hochement de tête aux dires de Teichirô. L’adolescente se gratta la tête ne sentant rien de particulier à coté de Kuzané dont le regard montrait déjà une tension extrême. Un faciès sérieux en illustration de ses craintes il fit un signe de tête questionneur à Teichirô pour savoir s’ils devaient continuer ou non. L’adolescente patientant se démontrait calme et relâché attendant les ordres du meneur. L’humain dénota l’impatience de la jeunesse faisant un pas vers Teichirô pour le pousser à la décision. Kuzané connaissant son ami depuis longtemps posa sa main sur l’épaulette de l’adolescente pour lui faire comprendre que la patience était mère de vertu. Teichirô posa un genou au sol et empoigna une motte de terre pour la malaxé. Étrange action qui laissait perplexe ses compagnons mais préservant néanmoins une confiance certaine en lui. Le jeune second leva son nez pour sentir l’air à nouveau puis le rebaissa vivement découvrant à ses suivants un regard impétueux. Il commanda alors à ses amis sans laisser le moindre doute dans sa posture chevaleresque et arrogante.
« Notre capitaine restera en retrait dans les arbres au cas où nous serions pris de cours, je ne veux prendre aucun risque. Kuzané, moi et Tomoé nous allons avancer et voir ce qu’il en est. S’il est là Kuzané veillera sur Tomoé. Restez ensemble et groupé quoi qu’il arrive en adoptant la formation dos à dos. C’est le mieux que l’on puisse faire s’il se montre accompagné des siens. »

L’adolescente dévoila rapidement une oeillade mécontente s’estimant asse âgée et forte pour cesser d’être couver comme l’enfant qu’elle pensait être estimé. Dans la seconde qu’elle ouvrit la bouche elle n’eut pas le temps de commencer sa phrase que son amant prit la parole sur un ton ferme montrant une anxiété caché quand à la sécurité de sa protégé. Le capitaine perché laissa entendre un petit rictus non moqueur alors que Kuzané posait son autres main sur la deuxième épaulette de sa sœur pour suivre des ses mots compatissant et rassurant les exigences de Teichirô.
« Il ne sera sûrement pas seul. Et je refuse de prendre le risque de te voir mis à bas par l’un de ses sbires parce que je fus trop concentrer sur mon combat contre lui. Tu n’es pas une Juunin comme nous ce qui te fais désavantage. Tu prendras les armes s’il le faut. Mais avec Kuzané à tes cotés et pas autrement. »

Le jeune Shinobi se releva dans le même temps que Kuzané suivait ses mots des siens pour consoler l’adolescente à la tête baissée et au regard frustré.
« C’est pour ton bien et tu le sais, n’est crainte tu ne seras pas inutile. »

Teichirô tourna la tête en direction de la lueur dans les broussailles. Un regard tellement dur et glacial qu’une statue de pierre serait de même représentation. Il prit un élan en levant son bras pour donner le signal. L’abaissant pour donner l’ordre il couru à vive allure vers le lieu destiné. Suivit de prêt à l’arrière de ses deux comparses et de le capitaine qui s’arrêta avant d’atteindre le font demeurant caché dans les arbres et attendant le moment propice. La traverser offrit un spectacle aussi affligeant qu’horrifiant. Ils débouchèrent à trois dans une clairière entouré d’une toute petite falaise ne laissant qu’une seul sortie par un passage rocailleux. Le village qui vivait ici n’était plus qu’un amas de ruine dont les maisons au mur écroulé et carbonisé ne tenaient que par leurs fondations solide. Les villageois étant éparpillés au sol brûlé, recouvert de sandre et tout aussi carbonisé que leurs maisons. Fumant de leurs peaux noires un silence pesant et mortuaire s’annonçait de lui-même par les images et odeurs rebutante. La terre de poussière gorgée de sang ne laissait paraître pourtant aucune traces d’un quelconque affrontement ou d’une résistance. Les animaux, les bâtisses, un marché qui semblait en activité à ce moment, tout paraissait avoir été anéantis en un instant. Tomoé se frotta les bras frissonnant cause de l’insupportassions de ce qu’elle voyait, détournant le regard au sol d’un faciès dégoutté elle attendait que ses deux amis disent en face quelque chose. Kuzané s’avança vers l’un des cadavres et s’accroupit dessus pour l’examiner plus en détail cherchant une quelconque explication au drame. Teichirô regardait le ciel avec interrogation. Le corps droit mais les bras ballant comme vaincu par une simple vision inattendue.
La chaleur étouffante était bien présente cette fois et le soleil aveuglant. Il invoqua alors le ciel l’exhortant à répondre à ses interrogations. Particularité caractériel qui lui est propre, il se parlait à lui-même, l’intonation de tristesse mélancolique sans équivoque à chaque mot prononcé.
« Si tu es si juste et si puissant que tu nous le montre chaque jour. Pourquoi acceptes- tu pareils horreurs ?! »

Une voix se fit entendre alors dés la seconde ou Seïto finissait sa question. Une voix belle est masculine, restant marqué d’une jeunesse arrogante et nonchalante. Fier comme le tonnerre et douce comme la brise.
« Parce qu’il n’est ni de vie,… ni de mort… »

Teichirô se retourna vivement en direction de cette voix qu’il reconnu dès son émission. Kuzané en fit autant en se relevant lentement et en regardant en direction du haut de la falaise. Tomoé dégaina son épée à deux mains luisant à la lumière du soleil et la pointa en direction dans cette voix. Déjà menaçante dans sa tenu et son regard elle se fit renversé par une force invisible mais que l’on pu entendre approcher puis disparaître. Tomoé étant tombée au sol violemment en resta surprise et sans réponses. Se relevant aidé de son épée, Teichirô et Kuzané continuaient de regarder la falaise le soleil dans leurs yeux. Ils restaient tous deux imperturbables, centralisé sur l’ombre caché par le soleil qui se tenait devant eux. Seïto plissa les yeux méfiant, mais sur de lui ne laissant apparaître aucune peur. Moment de regard intensif et emplis d’une émotion palpable. Kuzané alla prêt de sa sœur pour la sauvegarder en cas de problème imprévu en se tenant droit à ses cotés. Tomoé voulu alors prendre la parole mais Kuzané posa une main sur son épaulette lui mimant un non de la tête alors que son regard s’était retourné vers lui.
Les deux observaient maintenant Le jeune Juunin et l’ombre sur la falaise qui tour à tour ne cessaient de se fixé et de se jaugé.
Un vent aida les nuages à masqué le soleil qui fit apparaître une vielle connaissance, c’était un déserteur de Kiri de la même promotion de Teichirô. Ce même vent causant les battements de leurs cheveux et vêtements. Un homme à la peau bleuté et lisse. Une longue chevelure noire en queue de cheval avec un crane pourvu d’une raie dans sa coiffe. Ses yeux était de feu comme ceux de Teichirô, mais eux l’étaient complètement à ne discernant aucune pupille ou iris ce qui lui donnait un air malsain et perfide. Plusieurs minutes à se sonder œil dans œil accompagné du silence témoignant la tension de l’instant. Le déserteur affichant une armure Rouge vive et extrêmement bien travaillé. Métal de l’enfer, son allure de pointes tranchante et de carrure fine moulante ornée de sculptures et de gravures psychédéliques laissait présager une fortune conséquente ou des actes exceptionnels. Ses deux lames accrochée dans le dos par de longues bretelles noir, de chaque coté de son visage leurs gardes restaient visible. Le déserteur prit un regard médisant et détracteur. Les bras croisé et la posture fière il ouvrit enfin le dialogue cassant le mutisme sonore.
« Tu seras toujours présent quand il ne le faudra pas à ce que je vois. »

Teichirô ne sourit point de son air sournois habituel gardant un sérieux à toutes épreuves et même dénotant une certaine exaltation aux choses qu’il pensait voire se produire.
« Toi qui fus si honorable, tu es maintenant le mal du monde en personne. Shijiku, est-ce toi qui à fait ça ? Es-tu tombé si bas ? »

Shijiku pencha la tête sur le coté de quelque centimètre étirant son regard en provocation. Esquissant un sourire satisfait et narquois bien que léger il fit un bon atterrissant au sol, l’exécution du salto et de l’atterrissage parfait prouvait une agilité et une maîtrise de l’acrobatie certaine. Accroupis qu’il en fut il se releva avec empressement sans l’aide de ses mains. S’avançant d’un pas lent qui permettait d’entendre les claquements du métal de son armure en mouvement, il commença à parler d’un ton sage et supérieur. Sonorisation envoûtante et chaste, tant l’intonation semblait véridique.
« Tu m’appelles le mal du monde, Toi qui fus le responsable du dernier génocide. Quelle hypocrisie dont tu fais preuve. »

Teichirô le regarda avancer sans le craindre, la tenu détendu, ses amis ne bougeant pas non plus se contentant d’observer mais leurs corps tout même contractés ils se montraient prêt à agir. Shijiku tourna alors autour du jeune juunin, faisant entendre le bruit de chacun de ses pas lourds, ne cessant de le jauger d’un regard sondeurs et inquisiteurs. Teichirô répondu alors avec virulence mais sans regarder son interlocuteur.
« Je rachète mes fautes chaque jour que la vie m’offre ! Je me bas pour combattre ce que tu causes et ce que je fus autrefois ! Le monde ne me considèrera pas comme un démon ! »

Shijiku s’arrêta derrière Teichirô qui ne se retourna pas et dont les yeux s' exorbitaient sous une colère réprouvée. Le déserteur s’approcha alors entourant de ses bras le junnin avec une tendresse surprenante et une gêne inexistante. Kuzané pliant ses arcades méfiantes posa la main au manche de sa hache attaché dans le bas des reins. Tomoé ne comprenant pas le danger continuait de regarder droit comme un piquet pas encore remis de son renversement. Shijiku approcha ses lèvres de l’oreille de Teichirô mais ne chuchota point, montrant que le geste n’était en rien une preuve d’affection.
« Une personne est bonne et sage pour certains, mauvaise et perfide pour d’autres, je suis le mal pour les tiens, je suis le bien pour les miens, l’appréciation dépend des circonstances d’une rencontre, des actions, et du degré de connaissance. Toi, dans peu de temps, tu deviendras ce mal que tu veux combattre et moi le héros que les races supplient. Le destin des grands, le destin des élus. »

Teichirô releva la tête jusqu'à couché l'arrière de son crane sur l’épaule du sombre l’enlaçant. Scène d’amants s’affichant en un spectacle étrange et mystique. Sa voix s’entendit sourdement et simplement, les yeux rivés au ciel il posa une main sur le bras du sombre dans le même temps qu’il parla en expirant.
« Toi mon frère, je connu l’importance de moi-même par tes mots. La motivation par mon admiration, mais maintenant,… Tu n’es plus que le poison de ce monde, et moi, le seul remède à ce poison… »

Teichirô pressa le bras du sombre fortement alors que Shijiku changea son regard en une oeillade franche mais mélancolique. Sentant son bras pressé il sonna le moment de la séparation dans ses derniers mots.
« Tu m’as dit autrefois, que les mots étaient les soins de l’âme. Mais pouvaient aussi être ses pires fléaux. Tu avais raison, et tes paroles m’ont mené à une réflexion bien plus profonde… »

Le combat commença dès ce moment. Et bien que la mission fut une réussite en soit. Le sacrifice devint trop grand aux yeux de Teichirô. Son aimé, son ami et son frère d’arme. Tous périrent. Tout cela pour quoi ? Un seul homme. Il ne rentra même pas à Kiri. Cette guerre Shinobi. Elle l’intéressait plus que jamais. Mais désormais au dela du monde shinobi. Il en voulait à ceux qui lui avait tout pris et qu’il avait pourtant si bien servit. Les Kirijins !

Deux ans de brouillard… (passage des deux ans de vie de Teichirô avant sa rencontre avec la futur Hokage)


Retrouvaille et menace.

Le bruit sourd et mélodieux d'une chute d'eau légendaire apportait une légère touche de nostalgie et de violence. La pureté des sentiments de Teichirô se firent alors violence, inspirés par cette axe de puissance qu'apportait la chute. Relevant la tête au figurant d'une oeillade froide et torturé, il huma l'air en les fermant la seconde de son ressentiment. Sa tête ne dévia que légèrement sur le côté et ses pupilles aux coins de l'oeil. C'est ensuite par l'audible bruissement des pas lourds d'un Shinobi s'approchant, que « le lasser » se retourna pour lui faire face en préservant sa position initiale. Il ne l'accueillit d'aucun sourire mais d'une façade de mot mélodieux comme une chanson mélancolique à l'heure du zénith. L'humain lui-même répondant d'un timbre plus profond et grave conservait malgré tout, une sonate mélodieuse quoi que plus violente.

« Je ferais face à mon destin et tu feras face au tiens. Rien de plus. Décide où va ton devoir fils de la communauté de la vallée. »

L'humain baissa la tête, cachant un regard fuyant et soumis. L'instant d'hésitation se fit ressentir au faut silence des deux guerriers. Teichirô se tourna vers la chute d'eau pour la fixer aux lueurs d'une iris admirative. Attendant la voie que choisirait l'humain, il ne dit plus rien.

« Pourquoi continuer ce combat. Personne ne veut cette guerre. Ce monde la fuira et les immortels vaincront. Que tu réussisses à avoir des Shinobi avec toi ou non. Kiri te le fera payer. Peut-être même te tueront-ils. T'en rends-tu seulement compte ? »

L'humain se retourna à son tour pour prendre le chemin du retour. Ce n'est quelques pas plus en avant qu'il annonça son départ à Teichirô qui n'avait point bouger d'où il était.

« Je leur dirais que je n'ai pas réussis à te trouver. Sache que c'est pour Danzo que je fais cela. Je sais qu'il aurait aimé te voir agir ainsi... »

Alors seul avec lui même. Teichirô se tint droit devant cette cascade sans la quitter du regard. Ce n'est que quelques secondes passante, mais qui lui parurent mille années, qui le fit perdre l'insistance de son observation. Baissant le visage et l'oeillade au sol. Ses yeux se fermèrent sur des souvenirs enfouit mais au combien présent en son cœur.
Ce que l'esprit oublie nôtre cœur l'exprime pensa t-il. Sur le scintillement de larmes coulante mais sans abondance voilà qu'il se parla à lui même. Le besoin d'exprimer le mal à voix haute semblant n'être devenu que nécessité à la survie de sa raison.

« En te tuant mon maître. Même si ce ne fut qu'un ordre de notre ordre. Je rompu le lien sacré qui nous unissaient, nous tes élèves avec toi. Tu ne cherchas point à me combattre, quand ma lame t'ouvrit le ventre je l'avais compris... Pourquoi ? Cherchais-tu à être libéré de la peine que te causait le chemin qu'avait choisit Kiri et le monde. Sa mort peut-être. Mon maître. Danzo. J'ai tué le seul homme que je pouvais voir comme père, et abandonné le seul homme que je pu voir comme frère. Je poursuis vos rêves car je suis fatigué d'être le malheur et non le bonheur. Maître. êtes vous fier de ce que je deviens. Me pardonnez vous ? J'aimerais tant vous entendre. J'aimerais tant que les voix des gens que j'ai tuer me disent qu'ils me pardonnent. Pitié, je fais tout cela pour vous. pitié. Soyez gentil. Je fais mon possible. Pitié, aimez moi... »

Tombant à genoux face à la cascade. Il n y 'a avait plus que son épée pour le retenir d'être couché. Enfin les larmes jaillirent sans retenu de ses yeux. Une mer noyant un visage au supplice. Plus qu'une jérémiade c'est une plainte au son de douloureux souvenirs qui sonnèrent. La légèreté qui s'en suivrait offrirait un repos de peu de temps mais suffisant à l'esprit pour ne pas perdre son équilibre.

Les larmes sont le trop plein de douleurs au cœur. Pleurer est évacuer ce trop plein. Et si l'on ne retiens plus ses larmes. Alors la légèreté du corps ressentis ensuite ne montre que le mal qui s'est extirpé dans chacune de ces larmes. Jusqu'à se remplir à nouveau pour recommencer un jour. Alors que faire pour ressentir à jamais cette légèreté libératrice. Il ne s'offre à soit que deux solutions. Continuer sur une vie de malheur et porter le poids de sa peine chaque jours de son existence pour que les larmes viennent le plus possible. Ou vivre une vie d'expiation sans relâche jusqu'à ce que le coeur et l'âme se sentent lavé de tout péchés. Teichirô lui fit un choix difficile. Il fit le choix d'accomplir les deux...


Passage de journal intime.

Je le sens transporter. Pourtant immobile et inerte je voyage par delà les montagnes et le ciel. Mes yeux pleurent de ne pouvoir se refermer devant la beauté de leurs vision. Rêve soutenant l'équilibre fragile des promesses tenu. Volonté sincère de combattre le destin pour faire honneur au petit matin. Image personnifié de la beauté inspiratrice. C'est un éclaire, un flash, vision chaotique de la splendeur espéré. Les violons aux sons mortuaire blâment les immondices imaginaire qui se dessinent dans mon esprit étriqué. Solitude machinal qui se tourne sur elle même. Croupir sous le poids de ses propres doutes avec fatalité. Si un je t'aime donne joie, le je suis désolé donne malheur. Admission d'erreurs sans actions représentative de rédemption. Les mots ne suffisent plus a la tenue des chaînes protectrice. Chaque jours l'on craint le suivant par delà les souvenirs. Une pluie battante purifie et cache le filet de larme vivante de volonté. Le lendemain ressemble a hier et le hier ressemble au lendemain. Jusqu'à ce que les moments de combats décisif approchent, le temps épuise les ressources vital de l'équilibration de l'esprit. Peur des ombres qui s'approcheront de vous avec le sourire béant et réconfortant, masque théâtral en vérité, exécuteur de la douleur, achevant rêves et espoirs. Charognard aussi laid que la vie qui profite de votre dos au mur, comme des hyènes encerclant une proie sans défenses. Elles s'inviteront aux heures de joies et de repas pour entamé un duel faux et inégal. La réalité échappé sera inutile devant le siège et les cris de guerres démené. Craint donc la vie, le sommeil de l'attente aura raison de tes plus sombre prières. L'amour ne suffit plus au courage, la peur domine la vie sans partages émotif. Ta voix ne compte pas, tu n'es qu'une ombre au loin que l'on appelle lorsque ça ne va pas. Barrière invisible et invincible qui bloque tout les cris de futur perdition qui sonnent tel un cor imitant le hurlement de la louve épleuré. Pris pour ton salut au pauvre pécheur égoïste qui a osé croire au droit de la vie heureuse plus prompt. Tes mains jointe au supplie de ton doux recueille s'affaissent et ne deviennent que murmure. lui qui était, il fut si longtemps plus élancé que les vagues écumante aujourd'hui ne dépassent plus le chemin de la raison. Le coeur devint inaccessible a tes chants de poète en extase amoureux. Et ta peine éternelle brise ce que tu as de plus chère sans pouvoir le retrouver. Il vient pour repartir a nouveaux, les solutions que tu pensais sur s'effritent comme un argile fondateur qui maintiens ta sensibilité en altitude. Te voilà anonyme et dans l'ombre toi même. Camisole sectaire privant du libre arbitre, je deviens esclave de mes sens tel un passionné aveugle. Les chants de violons, je les entend encore, il m'appelle. Mais l'instrument de la discorde n'est pas sans faille. Les étincelles ne cesse de se ravirent et de s'éteindre a nouveaux dans le rythme des tambours de colère, de haine, de déceptions et de leurs inverses. Tu peux pleurer tant que tu veux, la lumière ne voudra de toi que lorsque tu seras a genoux, noyez de toi même, vide de sens, ton âme tranché et vendu au soleil pour la survie de l'amour insensé que tu auras porté a la lune téméraire. Frissons de la maladie du coeur. La souffrance des chastes retenu conserve la médiocrité de sa personne sans la conduire à exceller si ce n'est dans la procuration du malheur. L'enfer devient notre ami. On chuchote a la nuit tombante la peur de la vie et l'adoration de la mort. On lui sourit en l'appelant frère. Libère moi de mes tourments et je t'offrirais mon bien le plus cher. Il révèle que c'est en le prenant qu'il exécutera notre dernière volonté. Le choix de sa fin devient sans détour non de soi mais du destin malin. J'ai épousé ma colère et par elle enfanté ma haine. Les souvenirs de ma première aimé, ma joie mon admiration s'effacent devant le calvaire des obstacles de la vie. Un paiement dut par la décision de la muse. Plus aveugle que je ne le suis elle m'appelle a la raison sans comprendre qu'elle est morte avec ma dérision. Je voulais vivre par le coeur et par elle, lumière protectrice que je nourrirrai de ma joie et de mes battement de coeur. Mais elle m'enfonce dans l'oublie de moi même en invoquant la maturité de la passion. Mes annonces ne sont que vanité en franchise de la sincérité de mes paroles supplié. Solution de miracle a l'harmonie. Nul douleurs ne convient au temps de patience car nous entrons dans une ère de temps de malheurs. Tu prend ta force connu en exemple mais la mienne n'est pas infinie et se meurt. Par les supplices que tu m'ordonnes ne vois tu pas la douleurs éternelle vers laquelle tu me pousses. Un gouffre sans fin ou tu me précipites. En ressortir écorchera mes membres pour y laisser des cicatrices a jamais. Cris victoire que je n' ais la force de ne dire non a la souffrance. J'ai parcouru ma distance et conseiller les sourd pour ma conscience. Et maintenant je dois conseiller mes propres pensées, seul, loin du destin que j'attends et qui m'attend. Satisfaction de l'égoïsme infondé qui s'est annoncé et même ordonné. Le jours de la nouvelle année sera celui de la fin par les baisers de minuit qui ne seront pas présenté. Mes yeux pleurent le martyr, ma respiration vibre au rythme des battements puissant du mal agité. Le sang bouillonne et l'épuisement les empêche de s'extirper dignement. Pendant que tu fêterais la joie d'être libéré je fêterais la peine d'être abandonné , seul et oublié. Par l'amour qui me lis et mes faiblesses d'amant ignorant la rancune et les erreurs. Je te dirais merci pour ses jours de malheurs et d'avoir ignoré mes mots. Alors la limite de mon âme atteinte, je te dirais adieu sous les vapeur de soupire lassé de mon corps mort. Dit lui merci a ce gentil homme, sa victoire écrasante m'aura mis a nu jusqu'à évincé la puissance du sentiment que l'on disait plus fort que tout. Je me sentirais enfin libre de mes choix, et toi tu aura été prévenu du tiens. Je promet je menace et j'annonce. Sachant que ce n'est que lubie éphémère qui ne toucheront que la seconde passante. Pourquoi dois-je en être réduis a perdre honneur et dignité. Suis-je responsable des malheurs de Dieu. Payerais-je la prix de mes erreurs. Intérêt et vole de grand chemin y seront passé. Et maintenant par l'expiation confessé de ma maladresse et de la rudesse de ma sensibilité. Je me sens enfin apaisé.

A toi le destin que je maudis par tous ces mots. A toi le destin que je maudis dans chacune de mes pensées. Me voilà, je suis là et je combats. et toi ?


Dernière édition par Samidare Teichirô le Ven 7 Oct 2011 - 22:22, édité 1 fois
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Il était une fois (PV Solo) Empty
Message(#) Sujet: Re: Il était une fois (PV Solo) Il était une fois (PV Solo) EmptyVen 7 Oct 2011 - 22:21

Réflexion avant l'assombrissement :

Le summum de l'union est le besoin immortel de la personne qui nous est liée. Par la haine ou l'amour, ce lien est immuable, nous ne pouvons nous dépêtrer de ce besoin malsain. Une routine affligeante orchestrée par le destin et le passé sous la tutelle des êtres qui nous entourent et nous emportent. Aucune erreur n'est permise, notre sang ne nous l'accorde pas.


Passage d'une demeure simple.

Je me nomme Kiyoko. Fille d'un éleveur de loup. Nous habitons mon père et moi juste au dessus de la forêt de la brume, un endroit difficile mais prompt à l'élevage de ces bêtes féroces que nous dressons, les loups.
Je ne suis qu'une humaine, vie simple, statut simple et physique simple. Mais durant ces quatre dernières semaines ma vie pris un étrange chemin par la rencontre d'un humain étrange. Qui portait l'odeur du sang, et avait la voix douce comme un enfant.

Je marchais sur la descente d'une colline sous un soleil de plombs pesant. Je devais préparer l'enclos prévu au sevrage qui se trouvait en bas de cette colline. Malgré le soleil à son zénith j'aperçus dans les altérations de la chaleur un humain, j'avais du mal discerner, avançant aussi lentement qu'un buffle au pas. Il tanguait comme un bateau manoeuvré par les vagues. Les yeux à moitié fermés et son visage comme son corps étaient couverts de bleu et d'écorchures plus ou moins graves. Je m'approchais curieuse de lui jusqu'à arriver à une distance de sécurité raisonnable.

-Vous allez bien ? lui ai-je dit hésitante.

Il releva la tête lentement ainsi que son buste qui était affaissé. Je découvris même si j'ai honte de le dire un si beau visage que j'en rougis. Malgré ses blessures, son regard fut ce qui m'a le plus troublé. Des yeux à la fois d'une douceur incroyable brisé par un regard froids et mélancolique. Un regard sondeur et pénétrant, quasiment hypnotique. On aurait pensé que tous les paradoxes se trouvaient dans ses yeux. J'y voyais la haine mélangée à l'amour, la colère mélangée à la sagesse, la peur au courage, comme si chaque émotions présentes étaient entravées par son inverse et vis-versa. Malgré ma gêne occasionnée par sa beauté je répétais ma question une nouvelle fois évitant son regard.

-Vous êtes blessé vous savez ?

Il me fit un sourire en coin malsain pour orner les traits fins de son visage puis s'écroula au sol devant moi dans la poussière soulevée par l'impact de sa chute.
Je ne pouvais le laisser ainsi. Je pris sur moi de l'emmener chez mon père qui même après avoir rouspété parce que c'était un vagabond, a finit par me céder comme toujours. Que cet humain m'a paru étrange bien que je n'en eus jamais vu d'autre que mon père, ces petites oreilles pointu et ce regard, il était si différent. Je veillais deux jours durant. Parfois il parlait dans son sommeil. Mais je ne comprenais rien car il parlait une langue qui m'était inconnue. Ses nuits étaient très agitées et mon père du à un moment l'attacher au lit car cela devenait dangereux pour lui même. Il suppliait on ne sait qui ou quoi d'arrêter. Il pleurait, semblant hanté par un passé tumultueux.

Son réveil fut encore plus troublant que toutes les choses précédentes. Ses yeux se rouvrirent d'un coup, brillants d'une fureur que je ne pouvais mesurer et un grognement, que dis-je, un rugissement de colère retentit dans tout le domaine de mon père. C'était lui, qui rugissait ainsi, je portai ma main à la bouche ne sachant quoi faire, tétanisée tandis que mon père pénétra dans la pièce et me pris dans ses bras pour me protéger. L'humain déchira les lanières qui le gardaient prisonnier et bondit comme un chat enragé sur nous, comme si nous étions ses proies.

-Qui êtes vous ?! nous a-t-il crié d'une voix roque

-Ceux qui t'ont sauvé ! lui répondais-je de la même intonation.

Il porta la main à sa tête l'air surpris. Il nous regarda un long moment sans savoir que dire. Et retourna s'asseoir sur le lit quand sa fureur se consuma d'elle même.

-Fou que tu es, sort d'ici tout de suite ! Hurla mon père a l'humain qui le regarda l'air abattu.

-NON ! criai-je à mon tour. Il n'est pas encore rétabli.


Cela fait deux semaines qu'il vit parmi nous maintenant. Mon père a perdu sa méfiance car il nous aide comme il peut dans nos taches et se montre plus que gentil avec moi en particulier. Il me fait un peu peur mais d'un côté cet air fier et sur de lui, tout ce qu'il est à quelque chose d'attirant. Alors que nous donnions de la viande aux loups lui qui n'était pas bavard voire quasiment muet m'adressa enfin la parole.

-Ce sont vraiment des animaux magnifiques...

-Oui, leurs noblesses et leurs courages font leurs réputations.

Il en fixa un en particulier, celui que mon père ne parvenait pas à dresser. Il était mis à l'écart des autres car il cherchait sans cesse à prendre le dessus sur la meute.

-Celui-ci est le meilleur de tous.

-Pourquoi ça ?

-Parce qu'il considère sa liberté et son honneur plus important que tout...

Il parlait en même temps qu'il fixait dans les yeux ce loup. Je ne puis le croire, mais ils semblaient se parler tous les deux, ce fut l'un des rares instants qui restera gravé dans ma mémoire.
C'est à ce moment que je connu enfin son nom.

-Je me nomme Teichirô. Dit-il aussi simplement qu'il pouvait le dire et moi ne sachant pas si il s'adressait au loup ou à moi.

-Je suis enchanté Teichirô. répondais-je timidement.

Il se retourna vers moi et me regarda toujours avec son air placide. Mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. Quelque chose de sincère.

-Au début je ne suis resté que par nécessité. Mais Aujourd'hui, je reste parce que je me sens bien... Et si c'est le cas. C'est grâce à toi.

En finissant je me mis a rougir de plus belle. Il passa à coté de moi qui était aussi droite qu'un piquet et sortit de l'écurie.

Presque quatre semaines qu'il est parmi nous. Il désirait je pense en apprendre toujours plus sur ces loups. Car il passait de plus en plus de temps avec mon père et de moins en moins avec moi. J'étais jalouse je crois, pourquoi je ne le sais pas. Un soir, mon père lui rendit son armure et ses lames. Je suis sur d'avoir vu Eintaris pleurer quelques larmes tandis qu'il entourait de ses bras mon père de la même manière.

Il devait repartir le lendemain. Mon cœur était serré. Je voulais qu'il reste. Je me trouvais sur le porche assise sur un banc. En sortant de la maison il vint s'asseoir à côté de moi.

-Belle nuit n'est ce pas.. Mon maître d'arme me disait souvent que c'était les âmes glorieuse tomber au combat qui veillent sur nous depuis les étoiles.

Je ne pu me retenir plus longtemps. Je lui hurla dessus de toute ma tristesse et de ma douleur.

-Reste avec nous Teichi !

Quand je prononça le mot Teichi il ferma les yeux et baissa sa tête d'un regard triste.

-Je sais ce que tu ressens.. Si je reste, tôt ou tard, vous aurez des ennuis, grâce à vous, j'aurais pu vivre normalement quelques temps. Mais cela devait s'arrêter. Tu devras m'oublier car on ne se reverra probablement jamais. Nous sommes ce que nous sommes. Peu importe ce que l'on rêve ou désire vraiment. Nous finissons toujours par faire ce pourquoi nous sommes fait...

Sur ses mots il se leva et m'offrit un baiser sur la tête en me disant que je trouverais la voix qui est la mienne. Puis il partit se coucher.

Le lendemain il était déjà parti. La maison et le domaine me paraissait vide. Quand je partis donner à manger au loup. L' indressable n'était plus là. Je courus prévenir mon père. Et il me répondu tout simplement.

-J'en ai parlé avec lui, et je l'ai libérer...
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Message(#) Sujet: Re: Il était une fois (PV Solo) Il était une fois (PV Solo) EmptyVen 7 Oct 2011 - 22:34

Cela termine ainsi.

La clairière commença lentement à recouvrer un éclairage mais une pénombre matinal couvrait toujours celle-ci. Entouré d'une épaisse forêt sur toute sa mesure, elle ne fut que spectatrice d'un combat qui n'allait qu'en s'éternisant. Teichirô masqué et vêtu de sa tenu d'assassin luttait contre un homme lui aussi masqué et vêtu d'une toge. Les deux pratiquaient le même art et paraissaient d'un niveau égal sur tous point. La nuit n'avait point porté conseils aux deux guerriers épuisés, mais toujours debout et pleins d'enthousiasmes. Pas un d'eux n'avaient prononcés un traître mot durant tout le combat. L'un avait pour mission de se protéger face à l'adversaire. L'autre de tuer l'assassin qui sévissait sans que l'on s'en rende compte, dans cette guerre désastreuse.
La Lune était pleine, et grâce à elle les traces du combat se faisaient bien pesante sur une atmosphère déjà intense. Chacun des duelistes ne possédaient plus qu'une solution désormais, utiliser leur dernière technique de combat en espérant que celle-ci fonctionne et leur donne la victoire.
Teichirô ne savait guère d'ou venait ce mystérieux guerrier masqué mais sa puissance n'avait pas cessé de l'impressionner. Il l'avait attaqué par surprise dans cette clairière alors qui la traversait. Ses yeux à lui étaient couvert pour le cas ou la lune laisserait apparaître ses yeux rouge de démon en s'y reflétant. L'autre n'avait laissé que ses yeux à l'air libre justement. Et ce regard perçant bien que familier ne suffisait pas à Teichirô pour reconnaître son agresseur.
Le dernier assaut donna raison à Teichirô. La malchance de son adversaire lui fit perdre son attention sous l'aveuglement que lui causa le reflet de la lune dans l'un des sabres de Teichirô. Le perdant était maintenant au sol. La gorge tranché mais pas asse pour mourir sur le coup, il risquait donc d'agoniser des heures si Teichirô ne l'achevait pas rapidement. Épuisé et surtout désappointé par la transpiration, Eintaris se dévêtit et dévoila son visage à son adversaire. La clairière verdoyante n'était alors qu'un amas de rocher calciné ou verdure et nature ne signifiait plus rien. Les yeux de l'agonisant au sol s'ouvrirent jusqu'à laisser paraître les veines qui les nourrissaient en voyant le visage de Teichirô. Incapable de parler il ne faisait que des graillements coupés de respiration ravalé par le sang qu'il recrachait parfois. Teichirô s'approcha alors pour lui hotter le masque qu'il portait. Le visage de Kuzane vint à son regard. Il ne le crut point sur le fait. Le touchant parfois pour être sur de ne pas être dans un cauchemars. Sa bouche tenta bien de sortir un mot mais rien ne put s'entendre. Puis il se compressa la tête avec les mains devant son frère agonisant commençant des murmures étouffé.

-Non....Non....Non....Non....

Vint ensuite la folie qui le prit sous sa peine. Hurlant et maudissant le monde et le destin ses larmes de sang coulèrent sur la dépouille encore animé de son ami. La lune reflétant son oeil rouge favorisant la dernière vision que Kuzane n'aurait jamais de sa vie. Kuzane pleura lui aussi. Le regardant avec attendrissement. Il cherchait à lui montré son amour et non cette rancoeur inexistante qu'il était en droit d'avoir. Les yeux de Teichirô se perdirent dans le vide et il s'assit contre un rocher en se rabattant sur lui même. Complètement désoeuvrée la différence avec un mendiant n'aurait été que minime. Kuzane se retourna comme il put sur lui même pour prendre la main de Teichirô. Même si le regard et le visage du démon ne bougèrent point sa main elle enlaça celle du demi-ange avec fermeté. Il ne voulait plus la lâcher. Il ne voulait plus partir. Il resta ainsi des heures durant sans rien dire. Accompagnant son ami jusqu'à la fin de sa vie....
Sous peut-être l'envie plus forte que la mort de pouvoir donner un dernier mot Kuzane atteint alors la possibilité de lui parler. Un chuchotement doux, et mélodieux qui lui prirent ses dernière forces, qui devrait alors servir d'ultime souvenir et raison de recueillement au démon.

-Merci....

Teichirô ne fit aucun mouvement mais répondit la gorge si serré qu'il en ressentit la douleur au son lâché.

-Pardon....

Il restait maintenant seul avec son ami. Le soleil levant et l'odeur d'une fumé calomnieuse lui inspirant l'amertume qu'il avait envers lui même. Kuzane avait été envoyé en mission pour tuer l'assassin... Pour le tuer lui... La malédiction de Danzo... tout chamboula en son esprit. Et au bout de quelque minute la haine et la colère prirent le pas sur la tristesse. La vengeance devait prendre les fous qui avaient manipulés sa vie et celle de son frère durant toutes ses années.
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Message(#) Sujet: Re: Il était une fois (PV Solo) Il était une fois (PV Solo) EmptySam 12 Nov 2011 - 21:41

La naissance....

Une maisonnette en bordure de village de Mizu no Kuni sombrait dans une folie meurtrière. Macabre séance découlant d'une visite impromptu, les lumières allumé montrait cette fois présence de mort et non de vie. La pièce principal entaché de l'infamie était habité de quatre personnes dont seulement trois réel. Le cadavre d'un homme, un paysan jonchant le sol d'un salon, baignant dans une marre de sang fixé par un shinobi assis sur ses talons une dague à la main reposé sur l'une de ses cuisse tandis qu'une paysanne derrière lui était à genoux, se tenant la tête dans des cris de douleur insupportable. Un shinobi en armure lourde, l'épée pointé au dessous du menton de la malheureuse se dressait debout devant elle ne cessant de lui poser la même question avec insistance. Un cylindre lumineux collé au front de la jeune femme semblant répondre aux ordres de Shinobi, son maître..... Car c’est-ce cylindre qui semblait-il servait comme instrument de torture.
« Ou est le bébé ?! »
Criait Le ninja dans un mélange de colère et de menace à la paysanne qui se tordait de douleur la tête s'agitant de gauche à droite. Les yeux du jeune mercenaire se fixant en une tumultueuse concentration sur le cylindre qui s'en intensifiait singulièrement pendant ce temps. Le Shinobi restant à sa posture initial pris parole d'un ton torve illustrant une arrogance certaine, mais contrôlé pour ne pas apparaître.
« Si elle savait quelque chose, elle l'aurait déjà dit.... »
« Dans ce cas.... »

L'humain fit un geste de la main libre et le cylindre cessa son activité disparaissant en brouillard dispersé. cela laissant l'humaine épuisée, transpirante, pleurante et suppliante d’être libéré, ses larmes dévoilant une anxiété dépassant l'entendement de sa raison et la rendant incapable de toute réflexions ou réactions. L'humain leva alors le regard vers le Shinobi qui lui tournait le dos et lui adressant ses mots dans une demande si lourde de sous entendu qu'un enfant comprendrait leurs véritable sens.
« Elle est à toi... »

Le Shinobi sourit un instant dans le coin de ses lèvres presque imperceptiblement, puis dans une fraction de seconde le mouvement invisible de sa dague alla se planter dans la nuque de l'humaine. Elle mourut sur le coup sans un bruit, sa tête se penchant vers l'arrière à l'impact, les yeux grand ouvert et emplis de mort apparente derrière lui qui n'avait même pas, prit la peine de se retourner pour la regarder mourir et continuant son sourire satisfait et malsain. En retirant sa dague l'humaine s'en étala mollassonne au sol lourdement. Le Shinobi se leva alors avec lenteur et légèreté pour se retourner, faisant face à l'humain toujours avec ce sourire bénin et cet air condescendant qui se traduisit également dans le ton qu'il prit.
« Si seulement vous étiez plus réfléchis et moins rustre, l'homme que vous avez tué aurait peut-être pu parler... Nous n'avons rien à ramener à la Matriarche maintenant, croyez-vous que les Shinobis ont le droit aux échecs Messire Jinro, Mercenaire des champs de labour… »

Le mercenaire s'en offusqua aux remarques mais démontra tout de même une certaine soumission surement cause d’une crainte caché pourrait-on supposé. Hors élevant sa voix il se défendit virilement et d'une grande conviction.
« Si je peux me permettre de le rappeler ! Mon cylindre a fait son office, c'est pas ma faute si il n’a pas tenu le choc, et c'est toi qui l'a achevé ! »

Le Shinobi détourna son regard illustrant une réflexions borné et un moral effrité. Cherchant l'erreur et craignant le courroux de son échec il découvrit plus que jamais son coté acariâtre.
« Je les achevé car il n'y avait plus rien à en tirer. Il est forcément ici, dans cette maison, elle n'est pourtant pas grande.... il est obligé qu'il soit ici. »

Le mercenaire haussa les épaules en fixant le Shinobi l'air dubitatif. Regardant ensuite toutes les pièces avec attention il prit la parole d'un timbre maussade.
« Avec le bouquant grossier que nous avons fait il aurait du pleurer au moins quelques secondes et ils n'y a pas eu un son... »

Le Shinobi crispa ses arcades sournoisement en prenant une intonation ferme avec un faciès empli d'une répugnance étrange.
« mon clan à besoin de sang neuf.. Idiot, serais-je ici si ce n'était le cas. »

L'humain soupira grondement, mais n'osa reprendre son homologue. Le Shinobi tourna alors dans la pièce soutenant son menton avec le poing tel un penseur en pleine réflexion. S'arrêtant dans sa marche il inclina sa tête jusqu'au possible vers l'arrière ses bras se relâchant il tint plus fermement sa dague du même coup.
« Je ne vois plus que cette solution.... »
« Quelle solution ? »

Le Shinobi prenant un appuis sauta vers l'arrière et atterrit sur l'humain qui s'en écrasa sous son poids. Les deux au sol, le Shinobi sur son compagnon lui faisait un large sourire alors qu'il passait sa dague, glissante sur le visage du guerrier qui avait les bras bloqué sous les pieds de ninja.
« Un hurlement plus démonstratif sera peut-être capable de le réveiller... »

Corrélation avec ses idées macabre il s'en suivit d'atroces hurlements de douleurs aigu qui durèrent plusieurs minutes. Inutilité fut de traduire un passage si désœuvrant bien que le sombre y trouva enfin son compte et même un certain plaisir. Les cris d'un bébé cinglant pénétrant la pièce de son intérieur sonnant en même temps la fin du martyr de l'humain, qui en fut achevé dés les premiers pleurs du nourrisson.
Le Shinobi se releva le visage et les mains maculé de sang se substituant à un visage satisfait de son ignominie.
« Enfant de la cendre, enfin te voilà. »

L'assassin en se retournant poussa du pied le cadavre de l'humaine qui retourné offrit au Sombre la vu d'un planché rouge de sang mais dont les profondeurs semblaient dissimulé les cris assourdissant de l'enfant.
Un mouvement de dague fit volé en éclat le sol pour y dévoiler un escalier de pierre menant environ à une dizaines de mètres plus bas. Il y pénétra sans hésitation pour atteindre un autel de marbre entouré de bougies de cire. Le Shinobi en déduit alors que le bébé faisait l'objet d'une sorte de rituel païen ce qui ne le surprit guère étant donné les circonstances de sa naissance. Il s'en approcha tandis que le bébé avait cesser tous hurlements. Rengainant sa dague au fourreau il se saisit du nourrisson sans crainte et le tenant droit devant lui du bout de ses bras, il le scruta longuement, appréciant et jugeant chaque trait de ce qu'il voyait en lui.
« Tu as vraiment l'apparence d'un enfant comme les autres. J'ai du mal à croire qu'il y'a en toi la puissance du Haiton, mais la Matriarche à ordonné, donc j'obéis. »
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Message(#) Sujet: Re: Il était une fois (PV Solo) Il était une fois (PV Solo) EmptySam 12 Nov 2011 - 22:32

L'enfance

La Matriarche était assise sur un fauteuil de cuir bordé de bois. Observant de sa fenêtre son village, un verre de vin noir à la main. Derrière elle et son fauteuil Hanzo se tenait droit et au faciès démotivé. Un silence langoureux pesait sur une atmosphère déjà bien sombre de part la nature du lieu. Un garde féminin frappa sourdement à la porte couverte d'un velours rouge de la chambre. La reine ordonna donc calmement au garde par un sourire qui fit preuve d'une attente frustrante.
« Entrez »

la garde pénétra la pièce les yeux bandés et fit son rapport la tête baisser. Armé de flèche et d'un arc composite attaché dans le dos par des bandes du même type que celles qui bandaient son visage. Son corps apparu à peine couvert à cause de la robe déchiqueter qu'elle portait.
« La crèche à rouverte ses portes et les trois années de sélection sont terminé. Le tenancière m'a demandé de lui laisser vous annoncez les résultats lui même. »

Hanzo resta de marbre en patientant. La Matriarche resta également dans sa posture initial se contentant d'offrir un dodelinement de la tête tandis qu'elle parlait avec une douceur ambigu.
« C'est à Hanzo qu'il devra l'annoncer. Moi j'attendrais ici. »

Hanzo se découvrit surpris de cette instruction. La sournoiserie de la Matriarche se dévoilait alors dans un sourire en coin jusqu'à l'oreille. Antéclite entama une certaine insubordination courageuse, avec ses yeux rivés sur elle et sans honte ou frayeur.
« Même si les mères chez nous ne montre jamais aucune affection à leurs enfants, il est quand même unique et notre avenir dépend de lui maîtresse. De plus pour les notres c'est un prince, ça ne paraîtra pas inconvenant ou comme une faiblesse de votre part. »

La Shinobi se leva brusquement la tête complètement relâché et tombante sur l’avant comme l'étaient ses bras. Elle disparu rapidement mais graduellement pour reparaître dans l'instant face à Hanzo. En levant la tête violemment et le projeta bien que sans le toucher, en arrière. Il s'écrasa sur le sol un bras redressé en protégeant son visage, mais sans émettre le moindre son. La Matriarche hurla en furie ses cheveux s'agitant au rythme de sa tête.
« Je suis Isih ! Je n'ai absolument aucune faiblesses ! Tu entends ! »

Hanzo se releva quelque peut sonné et gardant la tête baisser en signe d'une soumission paraissant certaine. S'avançant d 'un pas flegmatique, il lui répondit enfin sereinement sachant ainsi l‘apaiser.
« Oui maîtresse. »

Isih se calma dans la seconde pour revenir à ses airs habituels comme si le passé fut effacé. La Matriarche retourna s' assoupir en s'engageant dans son fauteuil princier. Elle reprit le verre de vin qu'elle avait posé avant de se lever et retourna à son observation de la cité géante.
Hanzo se dirigea alors dans la direction de la sortie sans dire un mot suivant la garde qui se conduisait comme une escorte. Isih entama un sourire révélateur d'assouvissement, elle se prédit ensuite l'avenir d'une voix emprunte d'une lucidité discutable.
« Ta grandeur sera dans ta haine mon enfant. »

La garde et Hanzo n'avaient que quelques centaines de mètres à parcourir pour atteindre le passeur. Une avancée non silencieuse sous les questionnements de cette garde effronté selon le jugement du noble chef de clan Shinobi. Le grand pont descendant et couvert de verre laissait juste paraître à son horizon le passeur qui les attendait.
« Vous semblez anxieux messire. »
« Trois années dans ces labyrinthes que nous osons appeler crèche. La sélection naturelle n'est qu'une initiation à la barbarie pur et simple pour nos enfants. »
« C'est ce qui fait que notre peuple soit si fort et si respecté. Nithite est une déesse capricieuse. Elle n'accorde la vie qu'aux plus méritants. »
« Ne connaître que le meurtre pour la survie à peine à trois ans. Ça n'a rien de méritant gardevette. Simplement immoral. »
« Les gardevettes n'ont pas eu droit à ce traitement et c'est qu'il y 'a une raison. Vous les mâles êtes si faible et si mufle, si impulsif et personnel. C'est la meilleur solution pour garder un peuple pur.
Vous ne devriez pas vous inquiétez. Après tout il est votre fils et celui de notre reine, ces gênes sont parmi les plus purs. Et puis les notions tel que le bien et le mal n’ont jamais existé. Seul les inverses sont vrai, ils se complètent en se combattant. Les hommes ont seulement besoin de repères pour justifier leur existence et ce qu’il pense morale ou il immorale. En vérité il n y’a que l’accomplissement de ses désirs et les façons de les obtenir. »
« Ce n'est pas sa santé physique qui m'inquiète, mais bien sa santé psychique. »
« Il n' y a décidément qu'un mâle pour s'inquiéter de la santé de son enfant... »
« Vous parlez sans savoir. Je suis loin d'être l'un de ces pères gâteaux qui chérissent leurs fils comme une perle ou une vengeance. »

La gardevette se mit à rire aux éclats se permettant d’ y ajouter même une pointe de moquerie.
« Je vous connais mieux que vous ne le croyez. Hanzo maître de la Zérobasth. On vous donne la réputation du pire parmi les pires. Votre stature fait frémir même certaines femelles. D' ailleurs étant donné que nul ne sait de qui vous êtes née. Il est étonnant de vous voir aujourd'hui maître de maison, de clan royal et époux de la reine. Seriez vous né sous la bonne augure de notre déesse ? Tout cela pour ajouter à votre charisme ces mystères préservé. »
« Sous une bonne augure en effet. Mais pas de Nïnsra... Nous arrivons au passeur. Cela fait si longtemps, j'ai oublié une grande partie de ce qu'était cette étape. »
« Votre fils va certainement vous le rappeler mieux que quiconque. »

Le passeur semblait les attendre depuis un moment. Tenu droit comme un piquet, le visage crispé et impatient. Il fit son travail rapidement, les expédiant à la plate-forme Chréchoire sud. Leurs arrivés se fit dans une salle en granite à l'apparence austère et rustique. Les meubles, le sol, murs et plafond d'un âge très avancés et moins qu'entretenu. Hanzo se rappela que cela faisaient déjà quelques milliers d'années que cette pratique perduraient chez les sombres du coup l'éclairage était faible mais plus que suffisant pour un Senseur. Deux portes en bois maintenu par des chevilles en fer forgé d’apparence gothique se trouvaient respectivement derrière et devant eux.
La gardevette continuait en escorte cachant sa hâte d'entendre le résultat même si il ne faisait déjà plus aucun doute.
Un très vieux Shinobi barbu jusqu'aux genoux les accueillit. Sale, il empestait la mort et les égouts. Un sourire immonde de dents fendu et jaunit par le temps débecta la gardevette. L'une de ses oreille manquait et l'un de ses yeux était crevé, blanc comme la neige.
Il divergea la conversation sur le passé du Maître de maison sans gêne à leurs vu sans laisser le temps à l’un d’eux de parler d’abord.
« Je me rappelle bien de vous. Le jeune fou qui a noyé on ne sait comment les six cents pensionnaires. »

Hanzo plissa son nez en fronçant ses arcades. Il répondit avec contrôle de lui même soutenu d'un timbre frappé de gravité.
« Vieillard que tu es. Tu es toujours autant délecté à la vue de ces enfants qui s'assassinent pour le peux de nourriture que tu leurs laisses. »

Le Vieillard sourit affreusement jusqu'aux oreilles.
« Je dis ça pour te préciser que c'est pour cela que je ne suis pas étonné du résultat de ton fils aujourd'hui. »

Hanzo ne pu s'empêcher de lâcher un léger sourire. Il posa sa main sur l'épaule du vieux et le fixa dans les yeux.
« Est ce que les gardes sont prêt ? »
« Non, d'habitude les enfants commencent à former des clans et c'est le clan qui reste le dernier qui gagne son droit de vivre. Tu ne semble pas te rappeler. Là il est seule. Les templiers n'ont pas jugé bon de se déplacer. J'ai déjà renvoyé les autres pères et les informés du résultat. »
« Cela remonte à si longtemps mais je sais déjà à quoi m'attendre en pénétrant dans ce labyrinthe. »
« C'est comme cela que l'on désigne ou devront continuer leurs formations les enfants. Et que les chefs de clans se renouvelle. Ton fils va sans doute suivre le même chemin Hanzo. »
« Il y' à trois cents ans je t'aurais coupé la tête pour des paroles si osé. N' oublie à qui tu t’adresses ainsi vieillard, mon calme que tu vois ne fait pas mon habit. »

Le vieux rit peu de temps mais abusivement.
« Que voudrais-tu me faire de plus ? Le code de vengeance est déjà largement appliqué sur moi, à moins que tu ne l'avais pas remarqué ? »

La gardevette fixa le Vieillard avec violence. Hanzo se retourna vers elle élevant sa main juste pour la baisser devant elle.
Elle se relâcha facilement et Antéclite refit face au vieux Shinobi.
« Ouvre donc cette porte et cesse tes enfantillages. Je suis pressé de voire mon fils. »

Le vieux shinobi se dirigea vers la porte et l'ouvrit en causant le lugubre son des chevilles qui grincèrent. Il pénétra suivit d'Hanzo dans un petit couloir exigu laissant juste la place à trois portes. Chacune d'elle éclairé par une torche à son dessus, le vieillard prit la direction de celle qui lui faisait face. Hanzo dégaina sa dague restant à l'arrière sans pour autant en montrer signe de tension.
Il labyrinthe se découvrit derrière la porte ainsi que deux cadavres d'enfants sur le sol. L'argile qui avait servit à sa fabrication était entaché de sangs. Certains endroits n'étaientt que des éclaboussures. Les torches n'étaient pas toute allumées et certaines avaient servit d'arme vu leurs états. Le vieillard avança dans les grands espaces des couloirs Antélite continuant de le suivre. Un silence pesant et mortuaire y régnait. A mesure qu’ils s’y enfonçaient le nombres de cadavres mutilés, brisés et même pourris montrant la violence enragé que pouvaient prendre les combats.
« Vous leurs offrez quels types d'armes ? »
« Sabre dao, katanas, wakizashi, glaives, dagues, lances et j'en passe. Il est arrivé qu'ils se battent même pour des armes d'ailleurs. »
« D' ou pouvez-vous voire ça ? »
« De la pierre en oeil. Elle est relié à ces mantas qui survolent le labyrinthe. »
« Je vois.
J'aimerais que vous n'interveniez pas quand nous le croiserons. »
« Mais pourquoi ? »
« Je veux voire par moi même jusqu'où il est allé. »

Les deux Shinobi tombèrent au détours d'un culs de sacs sur Teichirô. Il était immobile, assis contre le mur. Ses jambes étaient allongés devant lui et ses mains reposaient au sol. Ses cheveux coupés avec une dague masquant ses épaules et recouvrait son visage baissé, le menton touchant presque son sternum. Sale, et de mauvaises odeurs, ses vêtements simple avaient viré au noir de crasse. Autour de lui de la nourriture était disposé en abondance. Des champignons en majorité ainsi que quelques morceaux de pain et de l'eau en gourde.
Antéclite le regarda sans lui dévoiler le moindre sentiment. Il s'approcha de lui jusqu'à être assez près pour s'accroupir. Il attendit ensuite une réaction du jeune enfant de six ans s‘affalant sur lui.
Celui-ci releva à peine la tête mais pas assez pour qu'on puisse discerner son visage.
Hanzo lui adressa dès ce moment la parole sereinement.
« Trois ans que tu es là. Tu as été parfait. »

Teichirô répondit sans bouger. Au son de sa voix l'épuisement se faisait sentir, mais une voix vide pour le reste fut tout ce qu'il puisse apporter.
« Qui êtes-vous ? »
« Hanzo. Ton père »
« C'est quoi un père ? »

Hanzo approcha sa main de l'épaule du petit sombre mais au moment de la toucher le corps devint transparent et sa main le traversa quand il s'altéra en un nuage de cendre.
Antéclite se leva brusquement dirigeant sa dague en protection de son visage vers les hauteurs des murs.
Teichiro bondissait de la haut, un wakizashi à la main avec l’intention de lui fendre le crane. Frénétiquement, son hurlement de rage résonna dans les couloirs du labyrinthe. Le choc des lames fut suivit de celui des fer qui glissèrent l'un sur l'autre. La dague d' Antéclite frappa la main droite d' Eintaris, ce qui le fit lâcher prise son petit sabre. Eintaris n'ayant pas encore terminé sa chute fit apparaître de son autre main un bloc de glace pour tenter de frapper le visage du sombre avec. Mais ne l'atteignant pas, Hanzo s'évapora à son tours laissant place à de la vapeur d'eau, pour réapparaître aussitôt ventre à dos, au dessus d'Eintaris. Il entamait un demi tours en parallèle pour que la dague puisse l'assommer. Exécutant son geste il trouva le temps de lui dire très rapidement mais d'une voix paisible.
« Trop lent. »

Le pommeau de la dague cogna violemment le crane de Teichiro qui s'écrasa au sol assommer comme prévu par le coups.
Hanzo retomba sur ses pieds et se tint prestement droit .
Il ramassa Teichiro d'une main en rengainant sa dague de l'autre. Cela pour le mettre en sac à patate sur son épaule. Il se tourna ensuite pour faire face au vieillard qui ne faisait qu'observer comme il lui avait demandé. Il s'exprima anxieusement caché, quand son regard monta sur la plus haute plate-forme de vie alors qu'elle n'étaient pas visible.
« Il est impressionnant. C'est bien plus que nous l'avions pensés. »
« Quand on sait de qui il est venu c'est bien normal. Aucun autre de ces fils n' a été plus loin. Vous étiez réellement le gêne parfait mais un jour il vous tueras. »
« Beaucoup tente trop tôt d'en finir pour reprendre le clan. C'est ce qui en perds beaucoup en conséquence. »
« Ce prince ira très loin c'est moi qui vous le dit. »
« Avance donc vers la sortie. Il est blessé ne l'oublie pas. »
« Le tatoua.... »
« Avance tenancière. »

Il reprirent la direction de la sortie ou la gardevette attendait toujours. Dés leurs arrivés elle couru en voulant prendre Eintaris et l'emmener elle même sans les prévenir. Hanzo se recula ses yeux rouges inquisiteur fixant la femelle Shinobi. Sans qu'ils ne s'en aperçoivent cela réveilla Eintaris qui décida rapidement de feindre le sommeil malgré l'épuisement et la douleur.
« Mais que faites-vous ?
« Je dois l'emporter à la purification. »
« Certainement pas, il n'a pas l'âge requit et les lois de ce pays... »

Hanzo ne pu finir sa phrase que la gardevette hautaine l'interrompit sans vergogne.
« La Matriarche est au dessus des lois. Oseriez-vous affirmer le contraire ? »

Une voix à la parole lente interpella les trois sombres. Teichiro le visage saignant encore du coup ressue interrogea ceux qui l'entouraient.
« C'est quoi la purification ? »

Hanzo lui répondit posément sans craindre une quelconque mauvaise réaction car il voyait bien que le jeune sombre n'avait plus la force de bouger.
« C'est là bas qu'on envoie les jeunes pré-adolescent pour être torturé jusqu'à ce qu'il puissent contrôler leurs douleurs et être prêt pour le véritable entrainement. »
« Douleur ? »
« Oui la douleur. »

La gardevette ordonna sans plus attendre la fin de la conversation.
« Donnez le moi maintenant. N'ayez pas peur, le temps qu'il soit remis il suivra les cours de base idéologique et il n'arrivera pas ignorant là bas. »

Hanzo s'approcha pour tendre l'enfant du bout de ses bras à la gardevette qui le saisie aussitôt. Elle reprit le passeur en sortant sans autres formules de politesse pour les mâles qui l'encerclaient.
Le vieillards s'approcha d' Hanzo jusqu'à atteindre son dos. Son sourire avait disparu pour laisser place à une froideur innommable. Il lui adressa la parole avec peine et gravité, son unique œil rouge se fermant par moment tandis qu'il serrait sa robe de ses mains.
« C'est pour cette raison que vous devez accomplir ce que réclame les mâles. Voyez votre fils. C'est un prince et il doit pourtant subir pire que les autres. Les tortures qu'elles vont lui infliger vont le rendre haineux et soumis comme vous. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de l'admettre ? »

Hanzo marcha silencieusement vers la sortie à son tour. La main posé sur la poignée de la porte, il passa sa cape par dessus les épaules et répondit froidement.
« Vous n'êtes que des fous. »

Le tenancière rit copieusement en lui réaffirmant avec un drôle d'entrain.
« Et toi notre roi. »

Hanzo sortie simplement laissant derrière le vieillard qui avait retrouvé son affreux sourire.
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