Voila deux jours que j'avais quitté les rangs de l'armée de mon père, voila deux jours que mon père m'avait banni. Je n'était plus qu'une paria, ne pouvant compter que sur moi même, je devais faire face désormais au monde entier, ne pouvant même plus compter sur les miens. Lorsque mon père me rejeta, je prit mes affaires: mon sabre, mon armure, quelques vivres et me voila partit vers l'Est en direction de la région désertique, là où le sable est la seule chose que je verrais pendant toute ma traversée. L'environnement se transformait rapidement les herbes verdoyante faisait place ensuite à des herbes rêches de couleurs beige qui craquaient sous mes sandales.
Au cours du deuxième jour, l'herbe avait fait place à des roches terni par le temps puis quelques kilomètres plus loin, celles-ci avait fait place au sable. Devant moi, se dressait à perte de vue des dunes de sable qui m'éblouissait à cause de la réverbération du dieu Soleil. Mais plus important encore: la chaleur. C'était une fournaise, je sentait mes pieds qui brûlait et la sueur sur mon front. Au loin, la vision était ondulé, preuve de la chaleur importante qui sévissait sur ce territoire abandonné. Je ne pouvais pas revenir en arrière, j'étais banni. Je me remémorais les mots sec, autoritaire et direct de mon père. J'étais désemparé, mon propre père, m'avait à jamais demandé de partir. Une larme coula le long de ma joue, je l'essuyais d'un revers main. Un Samouraï ne pleure pas, il doit accepter son sort et affronter les nouveaux obstacle qui se dresseront devant lui, c'est ce que je ferais où je mettrais un terme à ma vie quand je sentirais que je n'aurais plus de force.
Je devais trouver un abri où je pourrais avoir un minimum d'ombre, sinon je risquais de vider ma gourde dans très peu de temps. C'est en marchant pendant une bonne heure que je réussis à voir au loin, à peu près à un kilomètre, des falaises. Je ne savais pas trop ce que c'était car au début je ne distinguais qu'une masse noir au milieu de ses innombrable dunes qui me gâchaient la vue. Le soleil se trouvant derrière les falaises, une immense ombre porté recouvrait le sol et à mon grand soulagement la zone recouverte avait baissé légèrement la température. Mais ma chance ne s'arrêtait pas là, je pouvais apercevoir une entrée assez étroite dans la roche. Je me rapprochais de celle-ci et sentis la délicatesse d'un courant d'air glacé. Sans attendre je me glissais dans la grotte.
C'était une grotte très grande, les stalagmites et stalactites jaillissait du sol et du plafond tel les crocs d'une bête démoniaque. Des mousses reposaient sur la roche, preuve de la présence de vie et donc d'eau. En effet, un petit lac se trouvait au centre de la grotte et je ne tardait pas à boire sans réserve et à remplir à ra bord ma gourde. Soudain je sentit une présence derrière moi, je fit volte face et fit face à l'étranger, la main sur la poignée de mon sabre prête à le dégainer si l'intrus ferait quoi que se soit d'imprudent.