Une nouvelle mission dans un nouveau pays. Décidément, depuis qu’elle avait prouvée qu’elle était douée, les missions s’enchainaient et pourtant ne se ressemblaient pas. Aujourd’hui elle partait dans un pays bien lointain et ce fut la première fois de toute sa vie qu’elle prit le bateau. Engin de locomotion sur l’océan, elle ne se sentait pas vraiment rassurée sur ces morceaux de bois collés les uns aux autres avec un savoir faire ancestral. Ce n’était pas tant ça qui l’embêtait, bien qu’elle n’était tout de même pas à ses aises sur ça, mais c’était plutôt l’océan qui n’était pas vraiment ce qu’elle appréciait le plus. Les vagues, le vent, elle n’avait pour ainsi dire aucun contrôle sur ces éléments qui pouvaient rapidement changer du tout au tout !

Soupirant, elle était accrochée sur la carlingue, regardant l’océan se déchainer. On avait besoin d’elle, mais pour le moment, elle avait un certain malaise passager qui durait depuis quelques heures. Prenant son courage à deux mains, elle aida les matelots durant cette petite tempête, tenant des cordes, tirants, suivant des trajectoires sous la pluie jusqu’à ce que tout cela passe. Autant dire que le temps passa bien longuement pour elle qui ne se sentait pas bien sur l’océan. Au moins, elle le saurait pour les prochaines fois et elle finit dans sa cabine à se calmer et à tenter de se calmer, une crise arrivant. Lorsqu’elle ne touchait pas le sol, elle ne se sentait vraiment pas bien et elle n’attendait qu’une seule et unique chose : Poser pied à terre bien que ce serait enneigé.

Plusieurs jours passèrent et finalement, ce fut une renaissance pour elle que de toucher le sol. Il faisait froid, véritablement froid, mais ce n’était pas grave, elle préférait ça à une tempête en pleine mer. S’armant d’une cape beige lui recouvrant totalement le corps, elle pouvait enfin en profiter. Heureuse, elle regarda une nouvelle fois l’intitulé de mission qui n’était pas spécialement bien imposant. Il semblerait qu’il y avait des lueurs étranges qui apparaissaient dans le ciel du village de Mura. A cause de cela, les chèvres des neiges d’Amada apeurés par ces étranges lumières ne pouvant plus faire de lait convenable, on avait appelé la Kunoichi à l’aide. Apparemment, on avait envoyé la missive à plusieurs villages, mais seule Nami avait répondue à l’appel d’après ce qu’elle avait lu.

Demandant son chemin aux quelques personnes présentes au port et se mit en route, se dirigeant vers la ville. Il faisait encore jour et pour le moment, elle ne pourrait pas voir les étranges lueurs. Profitant de ce nouveau paysage pour en apprendre plus sur ce pays, elle arriva finalement à Mura ou elle demanda une nouvelle fois son chemin. A l’écart de la ville, la ferme d’Amada se trouvait à quelques kilomètres plus en hauteur ou il y avait quelques carrés d’herbe. Se dépêchant et ne voyant personne à l’extérieur, elle toqua à la porte et une femme d’un certain âge ne tarda pas à ouvrir la porte. On voyait à ses cernes que depuis quelques temps, elle n’arrivait plus à dormir. Avant même qu’elle ne se présente, la femme lui coupa la parole.

- Oh ! Une Kunoichi de Konoha ! Vous arrivez pile à temps entrez ! Vous n’êtes pas la première !
- Pardon … ?
Se faisant entrainer dans la pièce principale, elle ne tarda pas à découvrir une autre demoiselle aux cheveux roses déjà arrivée ici. Faisant un signe de tête, elle s’installa sur la chaise à côté d’elle.

- Je m’appelle Nami, enchantée.
- Très bien, très bien, parlons de mon affaire maintenant voulez vous ?

Silencieuse, elle se concentra sur la femme qui semblait bien impatiente que ce mystère soit résolu. Elle devait faire faillite à cause du mauvais lait qu’elle produisait à présent. Elles devaient donc l’aider et Nami ne voyant pas de bandeau ou d’insignes sur elle, elle pensait qu’il devait s’agir d’une vagabonde à la recherche de Ryôs.

Spoiler:

Une Kunoichi de Kiri ! Comme c'était plaisant, elle avait déjà faite équipe dans le passé avec un Shinobi de ce même village et malgré les diverses tentions qu'il y avait entre les deux villages, ils avaient réussi à s'entendre et à mener leur mission à bien. Elle même n'avait rien à dire sur la nation de la brume, il y avait tellement de gens, qu'elle ne pouvait pas condamner toute une population pour les mauvaises actions de quelques personnes à l'encontre de Konoha. Ce ne serait pas être une bonne justicière que de penser ainsi. Rendant le salut à Hikari, Nami lui rendit son sourire, à première vu, la demoiselle aux cheveux roses semblait amicale, c'était déjà ça, elles pourraient certainement travailler de concert pour réussir cette mission plus que mystérieuse.

- Le mieux serait de laisser nos différents respectifs de côté pour le bien de la mission. A titre personnel, je n'ai rien contre votre village, alors travaillons ensemble et réglons le problème d'Amada. Nous vous écoutons !

Installées toutes les deux sur leur chaise, l'éleveuse des chèvres des neiges ne tarda pas à commencer à expliquer la situation comme quoi, des lueurs étranges montaient dans le ciel et effrayaient ses pauvres créatures qui, trop peureuses faisaient du mauvais lait au final. Il était connu et reconnu que les chèvres n'étaient pas réputées pour leur courage à tout épreuve et Amada s'en épouvantait. Elle en concluait donc que ça ne pouvait être que sa concourante directe qui pouvait avoir eu cette idée farfelue, mais elle n'osait pas l’accuser directement, c'était pour cela que les deux Kunoichi étaient présentes ici même aujourd'hui. Elles avaient au moins une petite piste à suivre et elles iraient donc voir cette éleveuse de Yak à trois cornes pour mener l'enquête.

- Très bien... et ou pouvons nous trouver sa ferme ? Nous allons nous mettre immédiatement au travail afin de régler vos problèmes le plus rapidement possible.

La femme ne tarda pas à pointer une direction du doigt tout en ajoutant que c'était à l'autre bout du village et c'était mieux ainsi que la tête de cette Amaya qui désirait avoir le marché du lait et du fromage rien que pour elle en faisant couler son commerce. C'était une technique plus que déloyale et pas du tout professionnelle, mais Nami avait apprit que dans la vie, il y avait des gens sans scrupules qui n'hésitaient pas à s’abaisser à faire des actions inhumaines pour pouvoir s’enrichir. Tel était la race humaine, faible lorsque l'on parle de pouvoir et d'argent, les deux souvent, liés l'un à l'autre. Attendant de voir si sa coéquipière de mission allait ajouter quelque chose, elles sortirent finalement et se retrouvèrent dans le froid. Alors Nami se retourna vers la petite demoiselle aux cheveux roses.

- Bon, il ne reste plus qu'une petite heure ou deux avant que le soleil ne tombe. Ce que je peux te proposer, c'est de nous séparer. Ces lueurs ne doivent pas être naturelle d'après moi, il faudrait se séparer. L'une d'entre nous se rendra dans le village pour questionner les gens afin de savoir s'il y a pas depuis quelques temps une ou plusieurs louches qui trainent dans la ville et l'autre ira questionner cette Amaya. Qu'en penses-tu ?

Elle lui laissait le choix d'aller questionner la population du village, ou bien travailler l'autre éleveuse et productrice de lait et de fromage. Dans tous les cas, ce ne serait pas bien facile pour elles de trouver quelque chose de concluant, elle s'en doutait. Elles devraient de toute manière attendre la nuit noire pour voir à quoi elles avaient véritablement à faire. Des lueurs étranges qui apparaissaient dans la nuit ce n'était pas commun et elle se doutait bien que ça ne devait pas être naturel. Etait-ce l’œuvre d'un Shinobi ? Elle s'en doutait un peu, mais elle n'aurait que la réponse dans quelques heures.

Nami n’était pas du genre chiante, lorsqu’une personne avait des idées « censées » elle n’allait pas à l’encontre de la personne. Le fait de rester grouper était selon elle une perte de temps pour le moment, mais comme le disait si bien la Kunoichi de Kiri, rester en groupe permettait de se défendre plus efficacement si elles tombaient sur des adversaires et Shinobi. Elle doutait fortement qu’elles tomberaient nez à nez avec les personnes derrière tout cela, mais elle n’était pas douée en statistique, elle acquiesça donc et suivit la demoiselle jusqu’au village. Silencieuse, elle préférait se concentrer sur les environs, détailler les lieux, les endroits susceptibles ou une ou plusieurs personnes pourraient s’installer pour utiliser leurs techniques.

Sincèrement, elle avait tout de même quelques doutes. Si cette Maya voulait véritablement faire couler le commerce de sa rivale, pourquoi ne carrément pas s’occuper des pauvres bêtes et de les tuer ? Ainsi, elle n’aurait plus rien pour faire du lait et du fromage et le tour serait joué. Alors que la, cela semblait prendre pas mal de temps et surement de l’argent s’il s’agissait de Shinobi qu’elle avait elle-même engagée. Ca paraissait légèrement trop gros, mais à quoi bon, elle préférait tout de même préparer le terrain. Enneigé et gelé, il se sera pas simple pour elle d’utiliser ses techniques, du moins, c’était la première fois qu’elle les utiliserait avec une aussi épaisse couche ! Ce pays était totalement gelé et ce n’était pas pour… lui plaire.

- Je suis Jônin, mais je viens tout juste d’être promue. Et vous ?

Sa montée dans la hiérarchie avait été plus que fulgurante au sein de Konoha alors que durant les deux dernières années avaient étés extrêmement calmes et ou elle n’avait strictement rien accomplie de grandiose. Non, elle venait tout simplement de montrer au village qu’elle était plus que capable de pouvoir gérer des groupes et ainsi, montrer que même avec sa maladie, elle pouvait rejoindre les troupes du Genkai et ainsi protéger Konoha Gakure no Sato de toute son âme. Elle travaillait du mieux qu’elle pouvait et à présent, ça payait bien plus qu’avant à présent qu’elle avait fait parler d’elle ! Entrant finalement dans le bistrot et la Kunoichi poussa la porte dans crainte, sans peur. Ce n’était qu’un endroit comme un autre.

Comme toujours, elle remarqua rapidement les habitués, les voyageurs de passage ainsi que le patron. Ils avaient presque tous le physique type, une barbe ainsi qu’un ventre pesant la masse totale de Nami. Autant dire qu’il était imposant et qu’il ne valait mieux pas faire du grabuge dans son établissement si l’on ne voulait pas sortir de son bistrot sans avoir une marque rouge au niveau du visage. Les regards se tournèrent vers les nouvelles arrivantes avant de reprendre la direction de base. La région semblait calme et il n’y avait apparemment pas de personnes dangereuses dans les environs. Ils n’avaient donc pas à s’inquiéter des deux demoiselles. C’était une bonne chose pour elles ! Le travail allait pouvoir débuter. S’approchant du comptoir, la Kunoichi appela le patron qui s’approcha d’un pas lourd.

- Bonsoir Patron. Vous auriez quelques minutes à nous offrir ? Nous… aurions quelques questions !
- Humf… Avec plaisir mesdemoiselles. Que puis-je pour vous ?
- Vous n’auriez pas quelques informations sur les lueurs qui apparaissent la nuit ? Ce n’est pas banal, des gens ont du parler je ne me trompe pas ?
- Vous avez bien raison ! Mais les rumeurs sont diverses et variées ! Certains prétendent qu’il s’agit d’une lueur divine, d’autres affirment que c’est à cause de la guerre ! Mais je pense plutôt que c’est le vieux fou qui habite dans la montagne qui fait ça. Il est arrivé il y a deux ans et depuis et il est allé s’installer dans son coin, une grotte. Ca ne m’étonnerait pas qu’il face des choses louches !
- Merci bien !

Posant quelques ryôs dans la main de l’homme, elle lui adressa une nouvelle fois un sourire amicale avant de réfléchir un peu plus à la situation. Un vieux fou… Pourquoi pas ? Cela coïncidait avec la fin de la grande guerre Shinobi et de la création des villages. Il serait surement venu se réfugier dans cette montagne à la sortie du village, surplombant littéralement la ville. Se retournant vers Hikari, elle aurait bien aimée avoir quelques appréhension vis-à-vis de cette dernière.

- Qu’en pensez-vous ?

Elle n’appréciait pas vraiment les façons de faire de la jeune femme avec elle, mais se garda tout de même de lui dire ce qu’elle pensait de son comportement. Elle préféra suivre sans rien dire jusqu’à la pseudo demeure d’Amaya qui semblait être aux antipodes de ce qu’elle aurait espérée. Qu’est-ce que c’était que cette demeure sans bestioles ? N’était elle pas elle aussi une productrice de lait et de fromage ? Alors, ou étaient ses bêtes ? Laissant la demoiselle de Kiri qui n’avait toujours pas répondue à ses questions faire comme bon lui semblait, elle se contenta de suivre sans rien dire, elle gardait ce qu’elle pensait pour elle pour elle moment. Passant par-dessus les maigres protections, Hikari enfonça la porte bien précipitamment et surpris deux personnes dans une positions bien singulière.

Un homme d’un certain âge tenait la présumée propriétaire des lieux avec un kunai au niveau du cou. Plus rapide qu’elle, la Kunoichi de Kiri lança un Senbon en direction de l’agresseur qui lâcha sa prise et prit la fuite par l’arrière. Nami tenta de le suivre, mais ce dernier disparu en un claquement de doigt et la belle ne put rien faire. Se contentant de regarder sa coéquipière « user » de ses différentes médecines sur Amaya, la demoiselle se contenta d’attendre, regardant tout autour d’eux, remarquant que la situation de la fermière était plus que catastrophique et qu’elle avait surement du faire appel à des Shinobi pour tenter de refaire partir les affaires comme elle l’aurait souhaitée. Ca avait surement été son dernier recourt et l’on pouvait voir que les affaires reprenaient tranquillement, mais surement pour elle au vu des quelques bouteilles de lait fraichement faites.

- Elle peut répondre à nos questions ?

Patientant, elle était curieuse de savoir si ce vieille homme était bien le vieux fou dont on lui avait parlé dans le bar, ce qui pourrait étayer les hypothèses comme quoi il était un ancien participant des grandes guerres et qu’il avait loué ses services à cette Amaya. Patientant le temps qu’il fallait, la vieille dame ne se fit pas prier pour lacher le morceau, de toute manière d’après ses dires, elle n’avait pas pu honorer les termes de son contrat avec le vieux et sa vie ne tenait plus qu’à un fil et ce dernier, c’était les deux Kunoichi qui allaient arrêter cet homme. Elles n’avaient pas vraiment le choix après tout, il avait tenté de tuer son ancienne employeuse et avait troublé en quelque sorte la tranquillité de la commanditaire. La mort n’était vraiment pas de mise, ils allaient tout simplement… le sommer d’arrêter et le rendre à la justice ci ce dernier tentait quoi que ce soit.

- Reste ici et ne bougez pas… Dîtes nous simplement ou vous l’avez trouvée la première fois ou encore ou il réside. Nous allons nous en occuper.

Elle avait tout intérêt à répondre à la Kunoichi si elle voulait être de nouveau tranquille. Certes, elle ne pourrait plus faire de commerce dans les environs, mais elle n'aurait plus le vieux fou à ses trousses, désirant la vie de la femme contre les services qu'il lui avait rendu.

Cette petite demoiselle de Kiri aux cheveux roses était bien étrange, mais Nami ne s'inquiétait pas de cela pour le moment. Elles devaient accomplir leur mission le plus rapidement possible afin qu'elle puisse au moins rentrer chez elle. La neige, elle l'appréciait, mais à petite dose, la, il y en avait beaucoup, beaucoup trop à son goût et bien malgré sa cape, elle avait un tantinet froid, pour ne pas dire beaucoup. Grâce à l'entrainement qu'elle avait suivit, elle pouvait survivre dans un tel environnement, mais personnellement, si elle pouvait s'en passer, elle ne disait pas non, surtout lorsqu'elle devait gravir la montagne en pleine pénombre. Les étoiles étaient également de la parti bien qu'elles n'étaient pas aussi puissantes qu'une pleine lune.

Une lueur étrange vint finalement illuminer les cieux et à fortiori les deux Kunoichi qui avançaient petit à petit vers leur destination. Affrontant glace, vent et neige, les deux demoiselles tombèrent sur la demeure du vieil homme. On lui avait dit qu'il vivait dans une grotte, apparemment, ce n'était pas le cas et la personne qui lui avait dit ça avait surement bu légèrement lorsqu'il avait la battisse, bien qu'elle était vieille et dans un piteuse état. Une nouvelle fois, Nami fut non pas choquée, mais curieuse de voir sa coéquipière faire comme bon lui semblait sans en parler un peu avant avec celle avec qui elle faisait sa mission. Elle c'était contentée d'enfoncer la porte quelques instants plus tôt et à présent, elle crochetait la fenêtre pour passer à l'intérieur de la maison... laissant la belle à l'extérieur comme une débile.

La belle ne tarda pas à entendre le bruit caractéristique du Kunai se plantant dans de la pierre et sans plus attendre, elle bondit en arrière.

- Sors de cette maison Hikari ! Dépêche toi !

Pour se battre à deux dans un endroit reclus ou l'homme pourrait facilement les avoirs en un coup alors qu'elles pourraient l'avoir plus facilement en l'encerclant afin de le capturer et de le livrer aux autorités de Yuki no Kuni qui le mettrait rapidement dans une prison spécialisée. Cet homme était bel et bien un Shinobi ou tout du moins ce qui pouvait s'en rapprocher et lorsque la demoiselle sortit, Nami ne tarda pas à poser ses mains sur le sol après une petite série de Mudras et la demeure se mit à trembler pour finalement s’effondrer sur elle même avec un petit tremblement de terre. Ce n'était que de simples techniques Doton, mais apparemment, l'endroit ou vivait le vieillard était plus que délabré et l'attaque de la Kunoichi avait tout fait s'écrouler sous son propre poids. Ce n'était pas plus mal et par chance, l'homme avait été touché, elle pouvait ressentir sa présence sous les décombres et rapidement, ce dernier ne tarda pas à s'en extraire, marmonnant des mots incompréhensible.

- Attention...

Elle pouvait ressentir le chakra qui fulminant chez leur adversaire et rapidement une sphère jaune ne tarda pas à apparaître au dessus du vieillard et cette dernière brilla aussi puisement qu'un soleil, obligeant Nami à fermer les yeux pour ne pas avoir les yeux brûlés. Le temps de réagir et d'ériger une barrière de terre devant elle, qu'elle avait déjà un Kunai de planté sur son avant bras. Grimaçant et se cachant derrière sa modeste protection, elle retira l'arme et regarda sa coéquipière qui était également en sécurité derrière la barrière qu'elle venait de construire.

- Il va tenter de nous avoir en nous aveuglant. Je vais pouvoir te guider, je sais exactement ou il se trouve...

Grâce à ses capacités, elle pourrait guider sa coéquipière durant le prochain assaut. A deux, elles seraient certainement plus puissantes et moins facile à toucher. De toute manière, Nami n'avait pas l'intention de faire s'éterniser ce combat et allait rapidement y mettre fin, du moins, elle tenterait.

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