La routine, voilà comment l'on nomme une situation qui se répète inlassablement de jour en jour et ce pour une durée indéterminée. Ma vie à Konoha étant le parfait exemple. D'après mes professeurs j'avais un incroyable potentiel, mais vu que je n'étais qu'un simple Genin je ne pouvais le mettre à profit correctement, du coup ma seule option restante pour utiliser ce potentiel est de m'entraîner et... De faire des bêtises, des bêtises quand t'es pas lààààà.

C'est donc parti pour une série d'acte absurde basé sur mon pouvoir spécial et vous à qui je m'adresse vous allez être les témoins privilégiés de mes actes. Alors mon principal amusement c'est d'implanter des idées dans la tête des gens. C'est ce que j'aime faire le plus au monde. Alors commençons avec les premiers passants. Ha là par exemple un couple qui semble s'aimer, et bien on va implanter dans l'esprit de la femme le mot « ménage » et dans celui de l'homme « bricolage», alors oui j'aurais pu mettre dans le cerveau de la femme un truc du style « tromperie, trahison » et dans celui de l'homme «autre femme » et on aurait eu le droit à un joli feu d'artifice, mais le truc c'est que jouer sur la passion peut conduire à un meurtre, et le problème c'est que s'ils s’entre-tuent, on va venir me voir en disant quelque chose du genre olàlàlàlà Asahoshi qu'est-ce que tu as fais, tu es responsable d'un meurtre et je vais finir en prison et je pourrais plus manger de bonbons et soyons honnêtes mes amis, les bonbons c'est la vie !

Oh un chakra puissant à l'est qui vient vers ma direction, aurait-on repéré mon petit tour ? Cela m'étonnerait, instauré une idée basique ne dépense qu'une infime quantité de chakra, il faudrait être un senseur sacrément puissant pour ressentir cela. Enfin toujours est-il que quelques secondes plus tard, voilà qu'un individu était devant moi. Mais en lisant dans ses pensées, je pouvais comprendre rapidement la raison de sa visite. Il s'exclama d'ailleurs à ce propos.


« Bonjour je viens pour... »
« M'assigner à un Jônin instructeur, je sais »
« Hein.. Ha ces Yamanaka, tu sais que ce n'est pas poli de s'immiscer dans l'esprit des gens sans leur permission et que maître Hokage pourrait ne pas apprécier ce genre de comportement belliqueux. »
« Oui mais si elle m’interroge, je lui ferais des yeux de chats comme ceux-ci et je lui instaurerait le mot d'ordre ''pardon'' dans l'esprit, et je serais automatiquement pardonné, héhé ! »


J'avais dis cela en regardant mon interlocuteur avec des yeux larmoyants et un air sur le visage plein de remords. Cela marchait à tout les coups. Quand à la personne face à moi, elle se frappa le visage de dépit. Il m'indiquait alors de me rendre au terrain d'entraînement numéro quarante quatre, que l'on nommait par le nom angélique de « forêt de la mort ». Stylé comme nom n'est-ce pas. Quelques minutes plus tard je me trouvais devant un shinobi et je prenais la parole de la manière suivante :


« Ohayo, je suis Yamanaka Asahoshi, l'étoile du matin enchanté de faire votre connaissance, on m'a assigné à vous pour voir si je suis digne de votre équipe ! Alors un petit descriptif de moi-même, premièrement j'adore parler de moi, deuxièmement je déteste qu'on me dise que je suis petit, troisièmement j'adore les bonbons, quatrièmement j'ai une classe incroyable. »


Suite à ces mots j'essayais d'instaurer dans l'esprit de mon nouveau senseï le sentiment d'admiration. Histoire qu'il se dise que je suis un pur beau gosse et qu'il doit absolument me prendre dans son équipe, je sais pas si ça va marcher mais en tout cas j'aime beaucoup l'idée et cela me suffit.

Citation :

Alors juste pour information, je vais essayer avec ce perso de monter deux aptitudes, l'une qui à terme fonctionnera comme shisui Uchiha dans le manga, à savoir implanter un ordre une idée dans l'esprit de quelqu'un, l'autre de lire dans les pensées tout bêtement [Avec un contact, même si pour des PNJ mineurs je le ferais sans contact parce qu'osef] ; Mon perso étant tout neuf et inexpérimenté, tu peux bien entendu dire que ça ne fonctionne pas ! Enfin ça reste à ta convenance.

Hormis cela, bon rp : D

Après un hiver long et passé cloîtré à l’intérieur, j’avais été le premier ravi lorsque les premiers signes du printemps étaient apparus. C’était comme si je sortais de ma torpeur et reprenait le goût de vivre; je voulais tout faire en même temps. Cela dit, ce n’était pas parce que cela je détestais l’hiver que j’avais passé la saison froide assis à rien faire. Non, j’avais passé beaucoup de temps cet hiver à farfouiller les dossiers de l’Académie afin de trouver des candidats pour intégrer Mure. Cela n’avait l’air de rien, mais je devais examiner les Genins soigneusement afin de voir si ces derniers étaient compatibles avec mes ninkens. Cela n’enlevait rien à leur mérite, mais ce n’était pas tous les shinobis qui étaient à l’aise avec des créatures qui pouvaient paraître intimidantes. J’avais eu la chance de rencontrer Ren-kun pendant l’hiver et j’avais été ravi lorsque j’avais vu que ce dernier avait rapidement connecté avec mes chiens-ninjas, cela m’avait donné un regain de confiance. J’avais dès lors mis d’autant plus d’énergie à trouver les bons candidats. Ce fut toutefois une intervention extérieure qui mena à ma découverte de ma deuxième recrue.

Un beau matin de printemps, je m’affairai à mes occupations qui faisaient maintenant partie de ma nouvelle routine lorsque je reçus un message faisant mention d’un jeune Genin avec beaucoup de potentiel, mais dont il manquait il ligne directrice. Aussitôt ce message résonna en moi et je me dépêchai de répondre au destinateur. Quelques missives furent échangés à travers j’en appris un peu plus sur le candidat en question et finalement une rencontre fut arrangée. La dernière chose qu’il fallait maintenant faire était de le rencontrer en personne. Plus que tout autre chose je devais voir ce jeune homme, je devais le sentir et je devais laisser mon instinct me dire s’il pouvait intégrer mon équipe. Au vue du potentiel du jeune Genin, il fut décidé que je le rencontrerais au Terrain d’entraînement que tous surnommait « La foret de la mort ». Pendant que je me dirigeais au lieu de rendez-vous, quelqu’un se chargea d’aller porter la missive au jeune homme n’ayant pas encore la capacité d’être à deux endroits en même temps.

Une fois arrivée à l’entrée de la forêt, je n’attendis que quelques minutes avant que je sois rejoint par un jeune homme que je devinai être Asahoshi-kun. Cependant, avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il se lança aussitôt dans son propre monologue faisant office d’introduction. Au fur et à mesure qu’il parlait et qu’il me lançait information après information, quelque chose en moi bouillonnait sans que je puisse en donner une raison valable. C’était comme si les paroles du jeune homme enveloppait mon cerveau dans du miel et je commençais à me sentir impressionné par la verve du jeune Genin. C’est alors que je sentis quelque chose tirer sur mon esprit, puis un autre et reconnus alors mes ninkens qui essayaient de rejoindre ma conscience. Ce fut tout ce qu’il me fallut pour que je reprendre le contrôle sur mes sens que je me sorte de cette semi-torpeur dans laquelle je plongeais.

- C’est bon à savoir, mais si je suis pour être ton sensei j’apprécierais que tu laisses mon esprit tranquille. Qu’on mette les choses au clair, ce n’était pas le genre d’attitude à avoir si nous étions pour travailler ensemble. Je laissai toutefois les traits se radoucir pour ne pas le contrarier dès le départ. Cela dit, je dois reconnaître que tu as beaucoup de talents; tu m’as presque eut.

Je laissai mes paroles en suspens quelques instants, ne sachant vraiment pas comment continuer la conversation d’où elle était rendu. Du peu que nous avions échangé, je voyais clair comme de l’eau de roche que ce dernier avait besoin d’une figure d’autorité pour diriger son énergie. Je le sentais plein de bonnes intentions et j’étais persuadé qu’il pouvait faire de grandes choses, suffisait simplement de le guider dans le bon chemin. Je me rendis compte que je restais silencieux sans rien dire et pendant quelques secondes je crains qu’il suivait le fil de mes pensées en direct.

- Ravi de te rencontrer, Asahoshi-kun. Je suis Takeo et comme tu l’auras deviné je suis du clan Inuzuka. Voici mes frères Akamori et Seimori, finis-je par dire pour redonner à la conversation un semblant de normalité.

Notre rencontre s’était drôlement commencé, mais j’espérais m’être fait comprendre afin de pouvoir mettre cela derrière nous et faire en sorte de déterminer si ce dernier s’intégrerait à la meute. Il avait du potentiel ça c’était certain et il était d’autant plus certain à mes yeux qu’il avait besoin qu’on lui montre la voie; à moins d’un élément majeur, je ne voyais rien qui l’empêcherait de faire partie de la Meute.

Spoiler:

Il avait déjoué mon jutsu, suuuugoï ! Je regardais maintenant le jônin d'un air impressionné comme si je me trouvais en face d'une gigantesque fraise tagada ou bien d'un paquet de céréales géant ! Il n'y avait pas tellement de personnes qui pouvaient se vanter de déjouer mes tactiques avec cette aisance. Peut-être qu'il avait quelque chose de spécial. Il me félicita néanmoins pour mes talents, je répondis à cela par un grand sourire enfantin. Oui j'avais quatorze ans mais je ne trouvais aucun plaisir dans la maturité je préférai m'amuser et manger tout ce qui se trouvait à portée de ma bouche.

Il se présenta tout d'abord lui-même en tant que Inuzuka Takeo puis présenta ses chiens ninjas, Akamori et Seimori. Je regardais les chiens un instant. C'était peut-être le fait de les avoir qui l'empêchait de tomber sous le charme de mes techniques d'illusions. Mais petit à petit je me laissais imaginer quel goût ils auraient s'ils étaient faits uniquement de bonbons et non pas de chairs. Ce chien brun serait certainement comme ces ours au chocolat remplit de guimauve tandis que le gris hmm je l'imagine piquant, acidulé. Je sortais alors de mes pensées, c'est vrai que je devais lui répondre, je m'exclamais donc de la manière suivante :


« Enchanté de vous rencontrer Takeo-senpaî. J'ai déjà une question, pourquoi appelez vous ces chiens vos frères ? Car un frère signifie que vous partagez un lien de parenté, il me semble que niveau pilosité vous êtes encore loin de leur ressembler ! »


Je réfléchissais un instant puis j'eus une superbe idée que j'allais lui suggérer dès maintenant, je reprenais donc la parole afin de transformer mes pensées en propos.


« J'ai une idée et si j'échangeais votre esprit avec celui de votre chien, ainsi vous pourriez vraiment devenir leur frère ! J'ai toujours de bonne idées comme celle-là ! Qu'en pensez-vous ?»


Je regardais alors dans ma besace à la ceinture afin de vérifier mon stock de bar de chocolat et il ne m'en restait qu'une, je décidais alors de prendre la décision la plus juste, celle qui s'imposait lorsque je me trouvais dans cette situation...


« Kage bushin no jutsu »


Et voilà que deux autres copies de moi-même apparurent, je les regardais un instant avant de m'exprimer :


« Bon on fait pierre feuille ciseau celui qui gagne, gagne toutes les barres de chocolats, ça marche ? »


Malheureusement comment voulez-vous qu'une personne se démarque dans cette situation quand chacune des entités présente peut lire dans l'esprit de l'autre. Ainsi les résultats dans l'ordre... Pierre – pierre – pierre ; ciseau – ciseau – ciseau ; feuille – feuille – feuille … Je me tournais alors vers mon nouveau chef et je lui demandais :


« Senseï, trouvez un moyen pour qu'ils me donnent leur barre de chocolat, parce qu'ils lisent dans mon esprit en même temps que moi je lis dans le leur c'est vraiment chiant ! »


Et après un instant de flottement où je me rendais compte que nous étions au plein milieu d'une discussion je rajoutais :


« Oh et évidemment senseï si vous avez des questions je vous écoute, c'est juste que j'avais vraiment envie de manger des barres de chocolat... »

De toute évidence, j’avais eu droit à un sacré numéro. S’il était indéniable que ce dernier possédait un talent inné pour les arts illusoires et pour s’immiscer dans l’esprit d’autrui, il restait tout de même qu’il ne s’agissait que d’un jeune garçon. À ce titre, il était enclin à avoir l’esprit hautement volatile et une innocence dont je me rappelais très bien. Moi-même, lorsque j’avais eu son âge, je n’avais jamais été reconnu pour avoir la langue dans ma poche. Peut-être qu’à cet égard le jeune Yamanaka me ressemblait et c’était peut-être aussi la raison pour laquelle on avait voulu me l’assigner; j’avais été un peu pareil. Qui de mieux pour le comprendre et pour l’aider à le guider que quelqu’un qui avait vécu quelque chose de similaire. En plus de mes capacités en sensorialité, j’étais en plein ce que ce jeune homme avait besoin pour grandir.

Une fois les présentations faites, sa curiosité juvénile sortit aussitôt et ce dernier me demanda pourquoi j’appelais mes ninkens mes frères. La question me prit par surprise par sa simplicité et je ne sus quoi répondre l’espace de quelques secondes. Pour moi, cela avait toujours été évident que mes chiens-ninjas, de par le lien qui nous unissait, était pratiquement comme mes frères; nous ressentions les émotions des autres à un certain niveau et nous avions définitivement une forme de communication unique. Bien sûr, je pouvais bien lui expliquer cela, mais cela ne faisait tout de même que gratter la surface de notre relation et je n’avais pas l’impression que cela représentait totalement ce que nous vivions. Avant que je n’aie le temps de lui répondre proprement, toutefois, le jeune homme reprenait la parole et me proposait quelque chose que je ne tenais absolument pas à essayer. La voix hésitante, je refusais son offre.

- Euh… non, je pense que je vais passer mon tour. Je parle de mes ninkens comme mes frères, mais il s’agit de quelque chose de plus symbolique qu’autre chose.

Voilà qui devrait satisfaire sa curiosité – même qu’en y repensant cela expliquait mieux la chose que je ne l’aurais cru – tout en l’empêchant de faire quelque chose d’insensée comme échanger mon corps avec Akamori. J’avais déjà eu cette impression d’être dans le corps de quelqu’un d’autre et je ne tenais absolument pas à sentir cette sensation de nouveau. Cependant, comme je finissais de parler et portais mon regard sur lui je vis que ce dernier était déjà passé à autre chose et semblait obnubilé par sa barre de chocolat. Devant mes yeux ébahis, ce dernier utilisa un kage bunshin avec une aisance déconcertante pour faire un jakenpon avec ses copies. Je ne savais pas trop comment je devais réagir face à tout cela sinon que je devais au moins me réjouir que ce dernier ne manquait pas d’énergie. Je sursautai même légèrement lorsque les trois Asahoshi-kun se retournèrent vers moi et je m’attendais presque à entendre les trois parler en même temps lorsque seulement un seul me demanda d’intervenir.

- Et si tu faisais disparaître tes clones? Cela te laisserait le chocolat seulement pour toi. J’espérais que cela mettrait un terme au problème du chocolat. Sinon, quelle est ta vision d’une équipe et comment te sens-tu à l’idée de faire partie d’une?

Aurais-je une réponse que je jugerais satisfaisante? Allait-il seulement répondre à mes questions. Si le jeune homme était pour faire partie de la meute je devais savoir si ce dernier n’était pas plus du genre loup solitaire, le sentiment d’appartenance étant quelque chose de primordial autant pour moi que pour les élèves que je voulais aide. Je pourrais peut-être l’aider à développer cet aspect, mais cela devait être dans sa nature; je connaissais quelques Yamanakas qui n’auraient jamais trouvé leur place dans mon équipe. Mon instinct me disait toutefois que le jeune Genin devant moi avait un bon fond et que s’il me laissait je pouvais l’aider à devenir un grand Konohajin.

Il refusait ma proposition d'intervertir son esprit avec celle d'un de ses chiens ninja. Juste parce que selon-lui, il les voyait comme des frères mais seulement de manière symbolique. Je ne parvenais pas à comprendre, soit c'était tes frères soit ça ne l'était pas. Tu ne peux être le frère de quelqu'un juste symboliquement, il est bizarre ce senpaî. Hormis cela je me demandais toujours ce que je faisais ici. On avait toujours pas commencé à discuter sur ses projets me concernant et il semblerait que nous n'étions pas prêt de le faire.

Je l'avais interpellé par la suite concernant mes clones où je cherchais un moyen de m'octroyer leurs tablettes de chocolat, la seule proposition du sensei était de faire disparaître les clones afin de pouvoir avoir le chocolat pour moi tout seul. C'était évidemment une possibilité mais je me retrouvais à la situation initiale à savoir donc : une seule tablette de chocolat pour moi tandis que je voulais en avoir trois. Je fixais donc mon professeur afin de le lui signifier de la manière suivante :


« Je ne peux faire disparaître mes clones sinon le chocolat disparaîtra aveux eux. Je souhaite trouver un moyen de faire disparaître les clones mais pas leurs tablettes clonés, vous comprenez ? »


Quelques instants plus tard voilà que le sensei me pose la première question pertinente depuis que je suis ici à savoir : quelle est ma vision d'une équipe et comment je me situe par rapport à l'idée de faire partie d'une équipe. Alors la c'est une question épineuse mais si je devais décrire ma vision d'une équipe je m'imaginerai un dessin, d'abord une feuille blanche car oui le support est très important, ensuite sur cette veuille on dessinerai trois bonhommes tout content avec leurs bandeaux ninjas récemment acquis, on va les mettre qui sautent en l'air parce qu'ils sont vraiment heureux. Ensuite on dessinerai un adulte ou un jeune adulte en fonction, l'air un peu autoritaire parce qu'il veut montrer qu'il est le chef. Donc on dessine un bonhomme les bras croisés qui nous regarde avec un air sévère. Ensuite il nous faut un but à chacun afin de montrer qu'on est des personnes avec de la suite dans les idées. Donc on dessine trois bulles avec dans l'une, le rêve de devenir un hokage. Dans la seconde des personnes qui se battent, le rêve de batailles épiques. Et enfin dans la dernière trois points de suspensions parce que y'a toujours des mongoloïdes qui ne savent pas ce qu'ils veulent foutre de leur vie.

Ensuite comment je me situerai par rapport à l'idée de faire partie d'une équipe. Bha je devais bien admettre que je n'avais pas forcément l'envie d'intégrer une formation, mais je n'étais pas contre non plus, je faisais juste ce qui était nécessaire pour devenir plus fort. Je me contentais donc de répondre de la manière suivante :


« Ma vision de ce qu'est une équipe est somme toute très banale, des individus ensemble avec chacun leurs aspirations mais œuvrant pour un but commun ! Quand à l'idée de faire partie d'une équipe et bien pour être franc je ne suis ni content ni triste à ce propos, je fais juste ce qu'on me dit de faire comme tout ninja du village. »


La réponse avait été donné, j'attendais donc patiemment la suite des questions.

Rapidement, je fus éclairé sur la situation : si les clones disparaissaient, il en allait de même pour les barres de chocolat qu’ils avaient en leur possession. Il était donc hors de question d’aller dans cette allée. Alors il souhaitait jouer avec une faille du clonage afin de maximiser ses barres, sauf que même moi qui n’était pas expert en ninjutsu ou en clonage je savais que cela ne fonctionnait pas ainsi. Les barres de chocolat avaient peut-être l’apparence de barres de chocolat, mais ces dernières n’en restaient pas moins des illusions, des parties des bunshins qu’il avait créés; au moment où il voudrait prendre la première bouchée de chocolat celle-ci se dissiperait dans sa bouche. J’ignorais si je devais le lui dire – et ainsi brutalement le ramener à la réalité – si je devais embarquer dans son histoire d’une quelconque façon ou si je ne devais pas plutôt rien faire. Au final, je décidai de choisir la troisième option et le laissai décider du sort du chocolat par lui-même. Au lieu, je poursuivis sur un sujet un peu plus constructif et qui m’aiderait un peu plus à situer quelle genre de personne Asahoshi-kun était.

Une fois que j’eu posé mes questions, je laissai le jeune homme réfléchir à comment il voulait répondre à cela. Ce n’était pas une question dont la réponse venait facilement et je tenais à ce qu’il prenne le temps de bien choisir ses mots avant d’entendre ce qu’il avait à dire. Je ne cherchais pas une réponse rapide et toute-faite, mais plutôt une réponse personnelle qui pourrait me donner un aperçu de la mentalité du Yamanaka et qui m’aiderait à ajuster comment j’agirais avec lui en tant que sensei. À l’instar de Ren-kun, je voulais savoir à quel genre d’élève j’avais à faire avant de pouvoir savoir comment je pouvais l’aider à progresser. Je laissai quelques minutes s’écouler avant que finalement le Genin commence à dire ce qu’il voyait comme une équipe. Même si sa réponse s’avéra somme toute courte et légèrement différente de ma propre vision, elle avait toutefois le mérite d’être honnête et sans fioritures. J’approuvai d’un court hochement de tête sa réponse tandis qu’il continuait en répondant à ma deuxième question. Je ne savais pas trop comment réagir au fait qu’il semblait tout simplement indifférent au fait d’être assigné dans mon équipe. Selon ses propres mots, il avait simplement suivi ce qu’on lui avait dit de faire. Sans pour autant lui en vouloir puisqu’il avait après tout été franc avec moi, je me fis la promesse de lui faire changer d’idée.

- Peut-être est-ce banal, mais le sentiment de coopération et d’appartenance sont les bases pour une équipe solide, commençai-je, un mince sourire sur les lèvres.

Il ne fallait surtout pas sous-estimer l’importance de la cohésion entre les membres d’une équipe. Je ne mentirais pas en disant même qu’il s’agit de l’aspect le plus important, spécialement pour une équipe que j’avais appelé la Meute. Plus que n’importe quoi d’autre, les élèves que je prenais sous mon aile devaient être capables de travailler avec les autres. Ceux que je formerais deviendraient de loyaux konohajins qui pourront autant se débrouiller seul qu’avec différents coéquipiers. Même si le jeune Asahoshi ne semblait pas excité à l’idée d’être dans une équipe, je sentais tout de même que ce dernier pouvait très bien se développer pour devenir un shinobi parfaitement capable de s’adapter à différents styles de combats. Tout ce que je devais faire c’était de réussir à déclencher la petite étincelle en lui.

- Tu me disais que dans une équipe tous œuvraient pour un même but, mais avaient des aspirations différentes. Quels genres d’aspirations as-tu? Sûrement que tu ne veux pas faire ce qu’on te dit toute ta vie.

Je profitai du fait qu’il avait lui-même abordé le sujet plus tôt afin de sonder un peu plus le jeune homme. Il serait plus juste de dire que c’était parce qu’il en avait parlé plus tôt que j’avais eu l’idée de lui demander ses propres aspirations, mais c’était ce qu’on appelait prendre la balle au bond. En connaissant ce qui le motivait, j’en apprenais un peu plus sur lui et je pouvais même trouver un moyen de l’aider à atteindre celles-ci; n’était-ce pas pour cela que les sensei étaient là, pour aider leurs élèves?

Cet homme semblait être satisfait par les réponses que j'avais apporté concernant mon point de vue sur une équipe shinobi. Tant mieux puisqu'il s'agissait là d'une phrase que j'avais malgré tout prit le temps de réfléchir. Il me demandait maintenant quelque chose de plus personnel, il me demandait quels genres d'aspirations j'avais ? Sous entendu quel était mon objectif de vie ? Ce n'était pas une question dont la réponse était évidente après tout j'avais de multiple réponse possible.

Mon vrai but dans la vie hmm. De manière naïve je dirais dominer le monde dans l'ombre et manger énormément de bonbons et de sucreries ? Pourquoi le premier ? Et bien parce que je me vois très bien lorsque j'aurais perfectionné mon tour d'utiliser mes compétences afin d'imposer dans l'esprit de personnages illustres les commandements que j'aurais décidé. Déclencher une guerre sur un tour de bras, imposer la paix sur un autre. En somme jouer à Dieu, maîtriser l'échiquier au total, pouvoir aussi bien jouer les noirs que jouer les blancs et quand la partie ne me plaît plus, je n'ai qu'à recommencer.

D'où me venait ce désir de contrôle ? A bien y réfléchir je l'ai toujours eu, mais il s'est déclaré lors de la mort de mes parents et de mon clan dans sa quasi entièreté. A ce moment là j'ai compris qu'un Yamanaka, s'il parvenait à s'illustrer et à affiner ses compétences jusqu'à un niveau rarement atteint, il serait en mesure d'être l'architecte du monde entier. Et cet architecte à long terme je souhaite que ce soit moi.

Bien entendu je n'étais pas dupe ce genre d'aspirations était totalement contraire à l'éthique du shinobi et pour le moment j'étais bien trop faible pour pouvoir ne serait-ce qu'imaginer atteindre ce pouvoir. Voilà pourquoi j'avais décidé d'un deuxième but, plus en accord avec mon âge. MANGER TOUT LES BONBONS DU MOOOOOOOOOOONDE. Les ours au chocolat, les fraises tagada, les pimousses, les couilles de mamouth, les chewing gum, les carambars etc... Je veux tout manger, TOUT, sans aucune distinction. Mais bon je m'égare, je me devais de répondre à l'interrogation du senseï, je le fis de la manière la plus simple possible.


« Mon objectif ? Faire en sorte que tout se déroule comme je le prévois, je ne veux plus être un bâtisseur, je veux être un architecte. Mais pour bien concevoir il faut intrinsèquement savoir construire et donc le passage actuel est une nécessité...

… Sinon je veux aussi manger tout les bonbons et les céréales du monde entier, spécialement les captain Ukulélé, c'est mes préférés ! J'aimerai faire un tour du monde des saveurs, me rendre partout dans tout les pays même ceux que l'on a pas encore visité pour goûté à leurs spécialités en terme de sucreries ! »


La vérité et uniquement la vérité, il n'y a rien de mieux pour cacher une vérité que de dire la vérité sachez le. Le mensonge se remarque par des micro-expressions par de la lecture d'esprit et peut être lu par des perturbations de chakras. Tandis que la vérité peut en cacher une autre par la formulation. Mais tout cela est évidemment un art. Enfin il me restait à poser une question, enfin plutôt deux.


« J'ai deux questions pour vous senseï, la première, quels sont vos rêves à vous ? La seconde, est-ce que nous sommes venus ici simplement pour discuter ou bien avez vous prévu quelque chose ? Je demande cela puisque nous sommes à un terrain d'entraînement et que dans le cas contraire une discussion dans une auberge autour d'un lait à la fraise aurait suffit ! »

Enfin le jeune Yamanaka se réveillait alors que je voyais briller derrière ses yeux un regard plein d’excitation. Grâce à cela, je sus que j’avais connecté avec le jeune homme et que ce dernier avait bel et bien un objectif en tête. Certes, il était plus que tôt pour lui pour penser à son avenir à Konoha, mais cela aidait toujours lorsqu’on avait un rêve ou quelque chose que l’on désirait atteindre. Pendant qu’il réfléchissait et que son cerveau travaillait je pris l’occasion de l’observer un peu plus en détail, chose que je m’avais pas encore eu le temps de faire jusqu’à présent. J’avais tellement été préoccupé à découvrir quel fond il avait que je n’avais même pas pris la peine de le regarder. Malgré sa quinzaine d’année, il se dégageait une grâce des traits fins du jeune homme qui lui donnait un air plus mature que son âge et il avait à travers ces yeux bleus le regard de ceux qui avait déjà vu la vie passée; une âme vieille dans un corps jeune.

Cette impression fut d’autant plus accentuée par la réponse qu’il m’offrit qui contrastait de façon flagrante avec l’attitude typiquement juvénile des jeunes de son âge qu’il avait démontré jusqu’à présent. Avec le plus grand sérieux, ce dernier me confia ce qu’il se voyait fait dans le futur et je compris immédiatement l’analogie qu’il utilisa. Pour le coup, j’étais agréablement surpris de sa réponse et le voyais d’un tout autre œil. Sous cette couche un peu exubérante se trouvait un jeune homme qui savait parfaitement ce qu’il voulait. Mes lèvres se fendirent d’un simple sourire lorsqu’il poursuivit avec un autre objectif qu’il tenait particulièrement à cœur en ne pouvant m’empêcher de remarquer que ces fameuses Captain Ukulélé refaisaient surface dans les moments les plus inusités. Premièrement en plein milieu d’une négociation avec les instances de Suna et maintenant alors que je regardais la prochaine de mes recrues. Elles devaient vraiment en valoir la peine.

Asahoshi-kun me surprit alors en me posant la même question en retour. Décidément, nos jeunes voulaient autant en savoir sur nous que nous voulions en savoir sur eux. Ensuite, ce dernier s’enquit de notre raison ici, à savoir si nous allions réellement faire quelque chose ici. J’allais répondre facilement à ces questions lorsque je me rendis compte que j’en étais incapable. Enfin, pas sur le coup puisqu’en y réfléchissant bien autant je ne pouvais dire ce que j’étais attendu en venant ici que je n’arrivais pas à trouver ce qui me faisait avancer. Certes, cela faisait partie de mon devoir de protéger mon village et les territoires sous notre égide et je me devais également en tant que chef de Meute de garder un œil de celle-ci, mais vivais-je seulement pour cela? Un léger silence s’installa entre nous le temps que je trouve quelque chose à lui dire.

- Mes rêves… cela faisait longtemps que je n’avais pas pensé à eux. J’aimerais bien un jour, quand je ne serai plus incombé de toutes mes préoccupations actuelles, me construire un petit chenil où je m’occuperais de plein de chiens-ninjas en attendant qu’ils trouvent leur compagnon de vie. Même si je râle souvent contre eux, je ne pourrais me défaire de leur compagnie.

Je me tus quelques secondes lorsque je pris conscience que peu de gens savait cela sur moi. Je pris alors un air un peu gêné lorsque vint le temps de se pencher sur sa deuxième question.

- Ça c’était pour ta première question. Concernant ta deuxième, il s’avère qu’elle ne sera pas nécessaire en vue de ton petit tour de plus tôt. J’avais l’intention de m’assurer que tu avais non seulement l’attitude mais aussi les aptitudes pour intégrer la Meute, mais j’ai été moi-même témoin de ce que tu pouvais être capable. À la lumière de tout cela : félicitations, à partir de maintenant tu fais partie de l’équipe Mure! Tu devrais rencontrer Ren-kun – ton coéquipier – dans les prochains jours. Tu veux célébrer avec un lait à la fraise?

Je le gratifiai cette fois-ci d’un énorme sourire alors que je l’accueillais dans mon équipe. Faisant partie du clan Yamanaka, le jeune Asahoshi devait certainement être adepte du genjutsu et même si j’étais loin de m’y connaître, mes capacités sensorielles pourraient certainement l’aider à parfaire ses illusions. Avec le potentiel qu’on m’avait dit qu’il avait, j’étais curieux de voir jusqu’où il pourrait se rendre. Aussi emballé que j’étais à l’idée de pouvoir contribuer à son épanouissement, autant fallait-il que le genin partage mon enthousiasme.