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 Une amitié là où on s'en attend le moins

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Konoha
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Message(#) Sujet: Une amitié là où on s'en attend le moins Une amitié là où on s'en attend le moins EmptySam 28 Jan 2017 - 3:26

Spoiler:
Kawa no Kuni, le pays des rivières, nommé ainsi à cause des quatre petites rivières qui le séparent en quatre. S’il s’était agis d’un petit pays qui jusqu’à date avait su prospérer dans une relative tranquillité, les temps qui courraient lui avaient maintenant donnée une toute nouvelle importance. En effet, Kawa avait, pour l’occasion, le malheur de se trouver directement entre Kaze et Hi no Kuni dont les deux villages ninjas étaient en guerre officieuse, personne ne s’étant donné la peine de la déclarer en bonne et due forme. Du coup, cela nous laissait sur le qui-vive constant dans l’éventualité d’une déclaration de guerre de la part de Suna envoyée de la manière forte. Dans cette optique, nous faisions de temps à autres des petites missions de reconnaissance sur les terres des Rivières afin de s’assurer d’aucune avancée de la part du village du Sable. Étant un pays neutre, il s’agissait d’un territoire idéal afin de s’installer une base d’opération secrète. Les chances qu’une telle chose se produise étaient assez faibles, mais quand on y pensait une tentative d’assassinat sur Aburame Miko l’était tout autant.

J’étais donc parti la veille en début d’après-midi en compagnie de mes deux ninkens, Akamori et Seimori. Ces derniers avec le nez tout aussi affuté – si ce n’était plus – que moi, ils avaient autant de raison que moi d’y aller et qui plus est je n’allais nulle part sans eux. Étant un Jônin d’expérience et dont les capacités de traqueur n’étaient plus à faire, je fus envoyé seul pour cette tâche, mes ninkens compensant pour n’importe quel binôme possible. Je pris alors le chemin qui commençait à m’être de plus en plus familier avec le nombre de fois que je devais me rendre à Kawa et nous filâmes à vive allure en direction de la frontière. Campant sous la protection de Hi, nous traversâmes sitôt le soleil levé le lendemain… non, je corrige : nous traversâmes sitôt je me réveillai – quand même, je ne connaissais personne qui était mort par manque de zèle alors que le contraire ne pouvait pas être aussi facilement dit – en nous dirigeant vers le Nord sans prêter attention aux champs qui s’étendaient à perte de vue à notre gauche. Le terrain était trop peu aménagé à cet effet et, entre vous et moi, les champs prenaient tellement de place que les Sunajins n’auraient même pas pu établir quoi que ce soit sans être sur la propriété d’un cultivateur quelconque. Alors non, pas la peine de chercher de ce côté du pays. Le Nord, quant à lui, avec ses montagnes, pouvait très bien cacher une base secrète. Croyez-moi, je savais de quoi je parlais lorsqu’il venait temps des cavernes secrètes.

Nous étions en plein milieu d’après-midi lorsque nous atteignîmes Karyuu et jugeant imprudent de commencer mes recherches alors que le soleil allait en descendant je décidai de profiter des bienfaits du village avant de me mettre au travail le lendemain. Bien sûr, cela voulait dire gastronomie locale et j’eus la chance de découvrir quelques recettes que j’étais impatient de retenter dans ma cuisine. Au matin de ma troisième journée de reconnaissance, je me rapprochais de l’immense mont Kagan sans avoir senti la moindre trace de notre ennemi. Je commençais de plus en plus à me dire que je ne trouverais personne, mais non seulement avais-je fait le chemin jusqu’ici, mais ce n’était pas avec de genre d’attitude que je protégeais mon pays. Je n’avais peut-être rien trouvé jusqu’à date, mais qui me disait qu’ils n’étaient pas cachés sous le mont Kagan en train de préparer leur prochaine coup? Je ne voulais pas avoir cela sur la conscience et c’était pour cela que je devais aller jusqu’au bout; si ce n’était pas pour la conscience de l’Hokage qui me croirait si je lui disais que je n’avais rien trouvé alors pour la mienne.

Maintenant à l’intérieur de la chaîne de montagnes où trônait le mont Kagan, je gardais mon nez encore plus à l’affut que d’habitude à la recherche de la moindre odeur qui pourrait trahir une présence étrangère en ces lieux. Avec le temps on pouvait dire que j’étais comme devenu un expert en tout ce qui concernait l’odeur de l’Homme. On ne vivait pas autant d’années dans un village aussi bourdonnant que Konoha sans apprendre à reconnaître l’odeur d’une personne lorsque je la sentais quelque part. Et ce n’était pas seulement leur odeur – ou enfin notre odeur, mais comme pour une raison étrange je n’arrivais pas à sentir ma propre odeur j’avais tendance à mes distancer des autres – mais plusieurs odeurs effluves accompagnait là où nous passions : fumée, nourriture ou encore métal pour la plupart traînant des kunai ou des shurikens… Cependant, j’avais beau avoir traversé une bonne partie de la chaîne, je n’avais toujours rien de concluant. En y pensant bien, de toute façon je n’avais que ça à faire penser alors que mon nez s’affairait à analyser nos alentours, c’était une bonne chose que je ne trouve rien puisque cela voulait dire que nous n’avions pas un problème de plus à nous occuper. Au moment où cette pensée me traversait la tête et que nous atterrissions sur un petit plateau, un long cri strident retentit autour de nous, se répercutant sur les parois des montagnes pour créer une suite sinistre de cris. Sur quoi venais-je de tomber?


Dernière édition par Inuzuka Takeo le Sam 28 Jan 2017 - 4:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Une amitié là où on s'en attend le moins Une amitié là où on s'en attend le moins EmptySam 28 Jan 2017 - 3:26

Nous figeâmes tous les trois, l’oreille tendue, attendant que le cri ne reprenne. Pas que je doutais à savoir si j’avais bien entendu quelque chose, je voulais plutôt essayer de trouver de quelle direction venait le cri. Avec l’écho créé par les flancs de montagne cela n’allait pas être une chose facile, d’où l’importance de ne pas bouger et de me concentrer sur le son. Comme de fait, ce dernier revint une deuxième fois et aussitôt j’eus un petit soupir de soulagement : le cri était en réalité pas si menaçant que ça, c’était seulement l’acoustique particulière de l’endroit qui avait rendu ce cri beaucoup plus terrifiant qu’il ne l’était réellement. Cela ne voulait pas pour autant dire que le menace était écartée, car peu importe ce qui avait fait ce bruit était en danger et comme le cri que j’avais entendu n’avait rien d’humains les chances que je tombe sur une embuscade sunajine étaient assez minces. Je jetai un regard en direction de chacun de mes ninkens et je compris que nous étions tous d’accord sur une chose : aller voir ce qui était arrivé.

Pour ce faire, nous dûmes retourner sur nos pas jusqu’à ce que je découvre une petite crevasse entre deux versants qui nous permettait de traverser. Je ne l’avais pas remarqué lors de mon premier passage puisque les parois avaient obscurcis ma vue, mais dans le sens inverse le passage était immanquable. Me fiant à mon instinct, je sus que le cri venait de cette direction et passai le premier dans le chemin, qui était juste assez large pour nous passions l’un derrière l’autre. Pendant un bref instant je crains que Sei, beaucoup plus massif, ne puisse passer, mais ce dernier cachait une agilité surprenant pour sa taille. Une fois que nous fûmes tous traversés je fus frappé de plein fouet par une odeur que n’importe quel animal aurait pu reconnaître : celle de la peur. Au même moment, le cri se fit de nouveau entendre, beaucoup moins fort mais également beaucoup plus près. Nous nous rapprochions. Je pouvais maintenant deviner d’où le son provenait et je m’élançai vers le fond du précipice qui s’ouvrait à ma gauche. Sans doute qu’il y avait longtemps une rivière avait coulé ici, mais cette dernière avait creusé le roc jusqu’à complètement disparaître. Au fond se trouvait une créature en danger et autant mon instinct que ma confiance me disait d’aller lui porter secours.

Malgré mes bonnes intentions, je dus toutefois m’arrêter avant d’avoir trouvé ce que je cherchais puisque de nouvelles odeurs me parvenaient et celles-ci jetaient une nouvelle image sur ce qui se passait ici. Sans l’ombre d’une hésitation, l’odeur que je sentais était l’odeur de l’Homme. Ainsi nous étions encore reliés avec toute cette souffrance, j’ignore pourquoi j’étais encore surpris. Cela dit, même je n’avais qu’encore plus envie de mettre fin à tout cela je devais également penser intelligemment; je ne ferais aucun bien à cette créature si je mourrais en essayant de la sauver. Je commençai donc par établir à combien d’hommes j’avais à faire et établis rapidement qu’il s’agit d’un groupe de quatre hommes contre… deux créatures? J’ignorais ce dont il s’agissait, mais il y en avait deux contre eux. Un peu plus conscient de ce à quoi j’avais affaire, je tentai un regard vers le fond du précipice pour voir quatre silhouettes surplombant une petite forme au sol. Ces derniers étaient totalement concentrés sur leur butin, aussi ne jetaient-ils aucun coup d’œil vers le haut. Après tout, pourquoi croiraient-ils autrement qu’ils étaient seuls ici? Je pointai le bas du précipice de la tête pour mes ninkens et ces derniers comprirent aussitôt ce que cela voulait dire. Avec plus de soin que plus tôt, nous descendîmes le restant du gouffre jusqu’à ce nous puissions discerner les assaillants et nous assurer que nous ne nous blesserions pas en tombant. C’est également à cet instant que je pus voir pour la première fois ce à quoi ils s’attaquaient et pendant quelques instants je ne sus que faire de ce que je voyais. Quatre hommes semblaient s’en prendre à un caillou? Je fus vite corrigé lorsque je vis le caillou bouger de lui-même pour laisser apparaître un petit animal couvert d’écailles qui se replaça immédiatement en boule avant qu’aucun des hommes ne puissent faire la moindre attaque. Il s’agissait donc de cet animal qui avait lancé ce cri du fond du précipice, se réverbérant sur toutes les parois possibles; comment osaient-ils?

Mon sang bouillait dans mes veines. Quatre de ces hommes – qu’une étude de plus près m’avait confirmée qu’ils étaient que de simples brigands sans le moindre chakra – contre un seul animal? Non, j’avais senti deux odeurs alors pourquoi n’en voyais-je qu’un? Probablement que l’autre était caché non loin et ce que dernier le protégeait. Une autre raison de plus pour détester ces hommes et sans plus attendre je sautai vers le fond du précipice, griffes devant. Je tombai sur le premier, que j’entendis craquer sous le poids de ma chute et le martelai de coups de griffes afin de m’assurer qu’il n’ait aucune envie de se relever. Au même moment, Akamori et Seimori atterrissaient de manière similaire à la mienne sur deux autres brigands et montraient moins de miséricorde en plantant leurs crocs dans la gorge de leur coussin. En l’espace de quelques secondes ils étaient passés de quatre à un seul homme et encore là ce dernier allait bientôt rejoindre les autres. Des flammes apparurent sur mon corps comme si ma colère intérieure se manifestait physiquement tandis que je me jetais sur le dernier homme debout et lui assenais une série de coups qui l’envoyèrent tomber mollement au sol en fumant. Quelques inspirations pour m’assurer qu’aucun renfort ne venait nous rejoindre et je pus finalement me détendre et me tourner vers un spectacle qui ne fit que confirmer que j’avais bien agi tout en expliquant bien des choses.


Spoiler:

Alors c’était cela la deuxième odeur que j’avais senti, celle de son enfant! À la pensée que ces hommes voulaient s’en prendre à un parent et son enfant une nouvelle vague de colère m’envahit, mais elle s’apaisa rapidement en voyant l’état dans lequel ils étaient déjà. J’avais de toute façon assez porté d’attention inutile à ces vauriens, je devais maintenant me concentrer sur les animaux. À mon premier pas vers eux celui-ci se referma aussitôt sur lui-même et je compris qu’à ses yeux j’étais identique à ceux qui le torturaient plus tôt. Reculant immédiatement afin de ne pas l’apeurer plus qu’il ne le fallait, je réfléchis à un moyen de les approcher. Il s’avéra que je n’eus même pas besoin d’y réfléchir plus longtemps puisqu’Akamori se dirigea lentement en direction de la petite famille, lâchant des petits bruits à mi-chemin entre le grognement et l’expiration. Je regardai ce spectacle d’un drôle de regard au début, mais je fus estomaqué de voir que cela fonctionnait et que, peu à peu, l’animal commençait à se dérouler. Le temps qu’il se rende jusqu’à eux, ils avaient abandonnés leur position défensive et mon ninken les lécha timidement. L’animal se laissa faire et pendant qu’Aka se familiarisait avec la créature, je m’approchai lentement d’eux en compagnie de Seimori. Cette fois-ci ils ne se refermèrent pas devant moi et je pus ainsi m’approcher d’eux et m’asseoir à leurs côtés tandis que mon ninken continuait de les lécher d’une façon protectrice. Tout cela grâce à Aka qui avait brisé la glace comme jamais je n’aurais pu le faire.
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Message(#) Sujet: Re: Une amitié là où on s'en attend le moins Une amitié là où on s'en attend le moins EmptySam 28 Jan 2017 - 3:27

Maintenant que j’étais installé à ses côtés – et surtout que nous étions libres de nuisances – je pouvais un peu mieux l’observer qu’un peu plus tôt. C’était vraiment une créature fascinante, complètement recouverte d’écailles de la tête jusqu’au bout de la queue, avec un nez pointu et une langue longue et fine. Il y avait également quelque chose d’adorable dans ses yeux sans que je puisse expliquer pourquoi. Heureusement pour moi qu’Akamori avait fait les premiers pas à ma place et avait ainsi facilité le premier contact. Une fois que l’animal avait été mis en confiance avec mon ninken, j’avais pu m’avancer tranquillement et avec l’aide d’Aka la créature avait cessé de me voir comme une menace. Je pouvais tout de même ressentir sa crainte et sa réticence à mon égard, mais je ne pouvais certainement pas effacer une vie de mauvais souvenirs et de mauvaises expériences à moi seul. Au moins la présence de mes ninkens à mes côtés jouaient en ma faveur et quelque chose me disait que je devais les remercier pour le fait qu’il ne se soit pas déjà enfuit avec son petit.

Parlant du petit, cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu et c’est en jetant un regard autour de nous que je le vis en train de grimper le long de Seimori, utilisant ses petites mains griffus pour se tenir après des touffes de poil. Un regard vers le concerné me suffit pour comprendre que cela ne le dérangeait pas le moins du monde, sans doute parce qu’il s’agissait du bébé et qu’il devait probablement même pas le sentir monter. Le regardant aller, je fus le témoin de ce qui fut presque une tragédie : son bas âge le rendant encore un peu maladroit, ces griffes passèrent à travers une touffe alors qu’il essayait de grimper et il perdit prise. Se tenant d’une seule main, cette dernière suivit rapidement et je vis la petite créature tomber comme au ralenti. Réagissant au quart de tour, je plongeai mes mains en direction du petit afin de le rattraper et sentis une petite masse atterrir dans mes mains et me picoter l’intérieur des mains. Je remarquai alors que, contrairement à l’adulte, les écailles de l’enfant semblait légèrement en angle. En baissant mon regard pour l’observer, celui-ci croisa celui du petit et immédiatement mon cœur fondit. Si le parent avait quelque chose de mignon, le petit le surpassait en tout point.


- Tu sais que tu es vraiment mignon, toi? demandai-je à la créature sachant pertinemment qu’elle ne me répondrait pas.

Toutefois, au moment où je lui posai cette question le petit animal plissa les yeux comme s’il était satisfait du compliment et même si je n’étais pas certain sur les deux étaient reliés cela me fit encore plus l’apprécier. Ne sentant aucune présence hostile autour de nous et voyant le soleil commençant à descendre, je décidai de passer le restant de la journée en compagnie de mes nouveaux amis en m’assurant premièrement de quitter les lieux de notre affrontement. Je ne voulais pas que des bandits rancuniers ne décident qu’ils voulaient réessayer leur chance. Au cours des jours suivants, tandis que je parcourais les quatre coins de la région, je ne pus m’empêcher à chaque fois de revenir dans ce petit coin de la chaîne du mont Kagan afin de passer du temps avec les petites bestioles à écailles. Quant à elles, elles semblaient de plus en plus à l’aise avec ma présence, même que la mère – quelque chose dans son attitude me laissait croire qu’il s’agissait de la mère du petit – laissait son enfant marcher de façon hésitante vers et grimper maladroitement sur moi. Ses petites griffes me griffaient les jambes, mais il n’était pas encore assez fort pour que cela me fasse mal. Au contraire, cela chatouillait comme ce n’était pas possible et je dus faire d’énormes efforts pour ne pas me tordre de rire, ce qui aurait probablement eu comme conséquence de l’envoyer valser de tous les côtés. Avec l’adresse avec laquelle il escaladait ma jambe, j’étais certain que si cela arrivait il ne pourrait pas rester agripper. J’allai donc chercher une paix intérieure extrêmement bien cachée et pus passer à travers cette épreuve sans que personne n’ait à se faire secouer.

Les jours qu’il me restait à Kawa était toutefois comptée puisque je ne pouvais pas inspecter sas cesse le même endroit; non plus pouvais-je resté indéfiniment à l’extérieur de Konoha. Et qui disait cela disait que mes rencontres avec mes plus récents amis touchaient à leur fin. Cela m’attristait de devoir les quitter ainsi, mais je ne pouvais pas simplement les amener avec moi et les déplacer de leur chez-soi. C’était égoïste de ma part en plus d’être dangereux, après tout j’ignorais tout de ces créatures et de ce qu’elles avaient besoin pour survivre. Comme j’allais m’en rendre compte, néanmoins, le Destin avait d’autre plan pour nous.

Ma dernière journée était finalement arrivée, la fin de ma période de reconnaissance était terminée et je devais m’en retourner à Konoha afin de faire mon rapport sur la région qui s’était avérée exempte de toutes traces sunajines. Un autre tracas de moins à se soucier. Incapable de simplement partir sans aller les revoir une dernière fois, je prenais le petit chemin que je commençais à connaître à force de venir leur rendre visite. Comme à leur habitude, ces derniers se reposaient paresseusement au sol et semblèrent heureux de nous voir. Enfin, c’était un peu difficile à dire puisqu’ils ne parlaient pas et étaient peu expressifs, mais avec le temps il me semblait avoir trouvé un type de réactions. Je repoussais le moment tant redouté le plus possible en restant assis à leurs côtés, mais vint un temps où je sus que j’avais trop étiré et que je devais vraiment être en route. Je me levais donc et commençai à m’en aller lorsque je sentis quelque chose me frôler la cheville. Instinctivement, je levais la jambe et regardai ce qui avait bien pu vouloir s’accrocher à moi ainsi. Je fus déconcerté de voir qu’il s’agissait de la mère qui, on aurait cru, avait voulu rester agrippée après moi. Redéposant doucement mon pied au sol, elle vint enrouler ses bras autour de ma jambe. Devinait-elle ce qui s’en venait? Son instinct animal lui avait-il soufflé que c’était la dernière fois que je venais les voir?


- Tu ne veux pas me voir partir c’est ça, hein? soufflai-je tout bas à la mère alors que soudainement je commençais à voir embrouillé.

Comme si elle me répondait, elle lança un petit cri qui même s’il ne voulait rien dire prit toute la signification du monde pour moi. Je pris alors une décision à ce moment-là, une décision tout à fait spontanée, et me penchai au sol afin de ramasser la créature. Enfin, j’essayai puisque je me rendis compte en essayant de la prendre qu’elle était beaucoup plus pesante que je ne l’aurais crus. Toutes ces écailles ajoutaient beaucoup de poids! Voyant que je ne pourrais faire ce que j’avais eu l’intention de faire, je fis signe à l’un de mes ninkens de s’approcher et sans que j’ai besoin de lui dire celle-ci grimpa sur son dos et s’agrippa fermement. Quant au petit, le pris avec moi pour m’assurer qu’il faisait le voyage. Je ne tenais pas à ce qu’il s’accroche comme sa mère seulement pour ne pas être assez fort pour se tenir. Maintenant que nous étions tous bien accrochés et prêts à partir, nous quittâmes les montagnes de Kawa no Kuni et prîmes la direction de leur nouvelle maison.
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