Les récentes promotions avaient finalement étaient prononcées. D'ordinaire, Satochi aurait que très peu porté attention à ce genre d'information, il était le Sensei d'une équipe de Genin, de ce fait, savoir qu'un tel ou un tel était devenu Chûnin ou même Jônin. Cela ne le préoccupait que très peu.
En revanche. Il était également le Chef de l'ANBU du village de Konoha et cette position importante lui attribuait d'autre centre d'intérêt. Les promotions à l'issue des examens s'étant déroulés à Konoha quelques mois auparavant en faisait partie.
De ce fait, le brun reçu une multitude de dossiers qu'il examina à la recherche d'une perle rare ou plus sobrement d'une recrue intéressante pour l'Unité d'Élite.
Après un certain temps à peser le pour et le contre sur chacun des têtes dont il avait pu lire le dossier, son attention fut portée sur un étrange personnage dont la réputation le précédait.

Yamanaka Shigo avait été promu Chûnin. En dehors de cette lecture, c'est surtout l'annotation posée par Mizuki qui attira particulièrement l'attention. "Interdit d'encadrement de Genin". C'est vachement étonnant, et autant qu'il s'en souvienne, c'était bel et bien la première fois que Satochi faisait face à un shinobi ayant un profil suffisamment remarquable (en bien ou en mal) nécessitant une interdiction d'encadrement.
Le Rakuzan était cependant friand de profil atypique et le moins que l'on pouvait dire, c'était que ce Yamanaka semblait coller à certain profil "dark" nécessaire au sein de l'ANBU.
De ce fait, Sato' convoqua Nodeshi son bras-droit dans l'ANBU et ami à l'extérieur de rédiger une lettre invitant le Yamanaka à un entretien l'après-midi même dans une salle d'audience du Palais de l'Hokage.

- Tu voulais me voir ?
- Ouais, j'ai peut-être trouvé un gars intéressant. Complètement cinglé d'après les rapports, mais je me dis que s'il est encadré comme il se doit avec les menaces dans l'équation, il pourrait se montrer utile pour le village.
- C'est-à-dire ? Des menaces ? Il est bizarre à ce point ?
- D'après les rapports de l'examen Chûnin, il n'est pas du genre "Bon camarade".
- Et tu es sûr de vouloir un mec de ce genre dans l'ANBU ?
- Aucune idée, le voir me décidera, et puis, je peux toujours le forcer à devenir celui que je veux qu'il devienne conclut-t-il en souriant.
- Très bien, je vais préparer la convocation. Il s'agit d'un Yamanaka, tu auras besoin d'assistance ?
- Non, ça ira, je me débrouillerai seul.

Plus tard dans la journée, l'heure du rendez-vous approchait lorsque Satochi créa un clone à qui il donna la consigne d'observer l'entretien de d'intervenir qu'en cas d'extrême nécessité.
Satochi aurait très bien pu prendre la place de son clone et envoyer une partie de lui face à la potentielle recrue. Mais, il tenait également à faire face à ce Shinobi qui incarnait vaguement tout ce qu'il détestait.
Tout ceci s'annonçait extrêmement palpitant et pour rien au monde, il aurait laissé cette joie à un clone.

Le Jônin s'installa donc dans la pièce à une chaise placée derrière une table et située face à la porte d'entrée.
Il rassembla sa patience, et attendit que l'individu du clan Yamanaka entre en scène.

Feat:

Quelques minutes, seulement, passèrent avant que quelqu'un vienne toquer à la porte. D'un ton clair et audible, Satochi invita donc la personne à entrer dans la pièce.
La porte s’entrouvrit et laissa alors apparaître Yamanaka Shigo.
À première vue, son apparence n'était pas vraiment rassurante. Pour ainsi dire, il était particulièrement difficile pour Sato' de mettre des mots sur cette apparence qu'il jugeait néanmoins à la fois ridicule et menaçante.
Un bref regard en direction du concerné suffit à rendre le Rakuzan perplexe. Visiblement, chez Shigo, les chaussures étaient en option que le brun aurait du probablement mentionner dans sa lettre.

Néanmoins, il malgré l'envie brûlante d'envoyer le Yamanaka se changer avant de revenir, Satochi laissa couler et préféra se concentrer sur autre chose que les apparences.
D'un ton froid, Shigo commença par de simples politesses dont émanaient aucune émotion particulière. En gros, il avait dit cela, car il était coutume que ça le soit.

- Asseyez-vous donc, vous le saurez bien assez tôt Shigo répondit le Rakuzan d'un ton tout aussi détaché.

Tel un monsieur qui sait tout. Le Yamanaka reprit l'initiative de la conversation. En émettant des hypothèses qui curieusement coïncidait parfaitement avec les pensées présentes du Chef de l'ANBU. Ce type avait donc aucun respect pour autrui et s'invitait dans les pensées des gens sans même leur consentement. Une attitude abjecte, mais qui collait parfaitement avec le rapport de l'examen Chûnin et qui expliquait également en partie pourquoi il ne serait pas judicieux de placer de jeunes shinobis sous les ordres de ce taré psychotique.

- Vos compétences ? Enfin voyons, vous venez d'être promu Chûnin, ne vous voyez donc pas plus fantastique que ce que vous l'êtes répondit Satochi avec une pointe d'amusement. En revanche, en effet, la notation de l'Hachidaime vous refusant le droit à l'enseignement m'a particulièrement étonné. Je l'ai totalement intégré en consultant votre dossier, mais je tenais vraiment me tenir face à vous pour en juger moi-même.

Petite pause.

- Sachez cependant que je n'apprécie guère vos choix effectués lors de l'examen, ils sont contraires à mes principes et si vous aviez agit de la même manière en situation réelle, croyez-moi, que mission accomplie ou pas, je vous aurais moi-même exécuté.

Shigo voulait jouer ? Ils allaient jouer. Il voulait fouiller les pensées du brun, ce dernier allait lui en donner. Il alla donc jusqu'à penser aux réelles raisons de leurs présences ici, le résultat fut spectaculaire. Le Yamanaka se sentit comment dire ? Le cul entre deux chaises ? Il venait d'avoir accès à une information secrète ou du moins accessible seulement à une petite sphère dont il ne faisait pas partie.

- Quel fantastique pouvoir que vous avez là Shigo, lire dans les pensées est un don exceptionnel qui a été donné à votre clan, mais maintenant que vous avez fouillé mon esprit sans permission et que vous avez découvert un secret inattendu, que devrais-je faire de vous si je ne suis pas satisfait de cet entretien ?

Devait-il le carboniser ? Le faire exploser ? Il pensa bien fort ces deux points au cas où le Yamanaka aurait continué son petit spectacle.
Mais ne se déroba pas pour le dire de vives voix.

- La carbonisation ? Ou bien l'explosion ?

Dans les deux cas, il ne resterait pas grand chose du Yamanaka.
Affichant un sourire sur ses lèvres, Satochi était satisfait de la tournure que prenait les événements, comme il s'y était attendu, Shigo avait refermé lui-même son piège sur lui-même.

- Sachez donc, que mon esprit n'est pas un jardin dans lequel vous pouvez partir à la pêche aux infos. Suis-je bien clair ? coupa-t-il sèchement tout en souriant et laissant son chakra oppresser l'espace.
Bien, puisque c'est clair, j'aimerais connaître votre propre version des faits lors de l'examen Chûnin ? Ce qui a motivé ces choix, etc. Soyez le plus précis possible. Votre explication et mon appréciation jugeront de l’échelon à lequel vous atterrirez sur l'échelle des mes subordonnés.

Le petit stratagème du Rakuzan sembla marcher à merveille. Le Yamanaka paraissait déstabilisé et complètement perdu.
Il devait sans doute chercher une solution pour sauver sa petite personne et s’il pensait que son couteau de cuisine lui suffirait, il se fourvoyait totalement.
Néanmoins, il opta pour la solution la plus logique, la discussion.
Commença alors son long monologue visant à convaincre le Rakuzan d’épargner sa misérable petite existence.
Et suite à la première partie, on pouvait dire que c’était très mal engagé.

- Je connais parfaitement la situation du clan Yamanaka, justement pour avoir autrefois affronté Yamanaka Natsumi lors de cet atroce génocide. J’ai connaissance des identités des survivants, certains travaillent même pour moi et nombreux sont ceux qui possèdent des talents susceptible de vous faire frémir de peur. Tout comme je n’ai pas besoin de l’aide de votre doyen pour vous faire oublier quoi que ce soit. En somme, vous ne m’apportez rien de nouveau, vous vous êtes autorisé l’accès à mon esprit et votre pouvoir et de très loin inférieur à celui des Yamanaka qui m’obéissent et me respectent. Vous avez tous les atouts d’une gêne. À quel point tenez-vous à votre vie ? demanda le Rakuzan d’une voix grave.

Il n’attendait pas une réponse. Il cherchait simplement à oppresser le Yamanaka afin de pousser ce dernier au bord du gouffre.
Il ne pensait à plus rien, du moins, c’est ce que sa barrière de chakra ferait croire à Shigo Yamanaka. Il était hors de question que le Konohajin persiste à fouiller dans l’esprit du Jônin afin d’en apprendre plus sur le sort qui lui serait bientôt réservé une fois qu’il se serait expliqué sur ses choix lors de l’examen Chûnin.

Des explications qui choquèrent… et qui donnèrent presque envie à Satochi de se taper le cul par terre. Ce Shigo était un comique de la première espèce.
Dans ses dialogues, il essayait de jouer le rôle du connaisseur ayant finement songé à ses propos. Cependant, il existait un gouffre entre ses songes et la réalité.
Le Yamanaka semblait ne pas en avoir conscience et, c’était ce qui l’inquiétait le plus.

- Tu es vraiment à côté de la plaque coupa sèchement le Rakuzan. Tu as certes était promu, car, tes compétences dépassaient celle d’un Genin. Mais en aucun cas, cela signifie que tes choix étaient les bons. Si t’es choix avaient été les bons alors comme tout bons Chûnin qui se respectent, tu aurais reçu l’accréditation pour devenir Instructeur.

Hélas, ce n’était pas le cas pour le Yamanaka.

- Tu as donc « parce qu’on t’avait dit qu’il y aurait une unité d’assistance pour les blessés » volontairement décidé de t’en prendre à tes camarades pour réussir tes épreuves. Et si, les consignes avaient été du pur bluff ? Et qu’aucune unité avait été assignée à vos épreuves ? J’imagine que tu n’as pas vraiment songé à cette éventualité puisque tu ne souhaitais qu’une chose. Réussir au détriment d’autrui et non réussir accompagné d’autrui.

La chose était aussi simple. Le Yamanaka était un homme égoïste, malgré tous les airs qu’il pouvait adopter pour tenter de convaincre le Rakuzan de sa bonne fois.
Shigo avait rien d’un bon shinobi de Konoha habitait par la volonté du feu. Il n’avait rien d’un shinobi instructeur inculquant les valeurs du village caché des Feuilles.
Mais c’est ce constat qui avait rendu cette entrevue possible.

- Si vous continuez dans cette voie, vous n’aurez aucun avenir en tant que shinobi de Konoha. En revanche, en échange de certaines conditions. Je suis disposé à vous laisser un sursis lors duquel vous apprendrez à en devenir un vrai. Un homme dévoué à une cause et pas seulement un homme égoïste. Je ne veux pas changer votre personnalité. Je veux l’adapter au besoin du village.

Il marqua une pause, afin de laisser à Yamanaka Shigo le temps de se faire à l’idée de ce que serait sa vie lors des prochaines années de son existence.
Une fois cette étape passée, Satochi annoncerait l’unique option qu’il laissait au récemment promu Chûnin.

Alors qu’il devait à tout prix convaincre le Rakuzan d’épargner son existence, Yamanaka Shigo était plutôt disposé à ruiner chaque parcelle de ses chances.
Il faisait preuve d’un tel esprit de vantardise que cela en devenait presque ridicule.
Osait-il vraiment glorifier son intrusion dans l’esprit du Rakuzan comme preuve de ses compétences ?
Satochi était circonspect…

- Ne me prenez pas pour un imbécile Shigo, tout Yamanaka capable d’utiliser ses pouvoirs est capable de pénétrer l’esprit de quelqu’un n’ayant pas pris la peine de le verrouiller. Je pensais que vous étiez un homme intelligent et que vous n’aurez pas été assez bête pour user de ce stratagème. Au final, vous êtes plus suicidaire, ou stupide qu’autre chose.

Il ne répondit pas aux questions du Yamanaka, car au cas où ce dernier ne l’aurait pas encore compris, ici, c’était le Chef de l’ANBU qui posait les questions et non l’inverse.
La Yamanaka persista cependant à conjecturer des points dont il ignorait probablement tout.
Satochi ne pu s’empêcher de pouffer de rire afin de montrer à quel point le Yamanaka était en train de se ridiculiser… Que croyait Shigo ? Que tout les shinobis meilleur en solitaire se voyait refuser le droit d’être Instructeur ?

- Ou bien parce que les hautes-instances ont considérés que tu pouvais représenter un danger pour tes camarades. Mais tu as raison, je n’aurais plus à m’inquiéter à ce sujet prochaine répondit le Rakuzan en souriant.

N’était-ce pas frustrant Shigo d’être incapable de lire dans les pensées des gens dans les moments les plus croquants et intéressants ?
La patience du Rakuzan commençait à s’estomper, le Yamanaka arriverait-il à trouver les mots juste avant la fin du temps imparti ?

DING DING DING !! (son de cloche) NOUS AVONS UNE GAGNANT ! Un gagnant pour l’argumentation le plus lamentable de l’histoire des argumentations.
Satochi était littéralement sidéré par ce qu’il venait d’entendre et s’il s'était montré souriant quelques secondes auparavant, ses traits s’étaient instantanément durcis et le regard sévère était rivé dans celui du Yamanaka. Que venait de faire Shigo ? Venait-il te prôner l’héritage de Makka ?

- Si tu veux ta réponse, tu n’as cas te rendre au cimetière du village et contempler le nom des valeureux shinobis qui ont perdu la vie pour que tu puisses aujourd’hui avoir le cul gentiment posé sur cette chaise à bafouer leur héritage. Tu vantes l’héritage de Makka ? Mais que t’a-t-il apporté ? Une promotion Chûnin à l’âge de 22 ans ? Un pouvoir même pas arrivé à maturité. Ah si, il t’a apporté une victoire dans une course lors d’un examen lors duquel tu n’es pas même arrivé à comprendre que parfois, une victoire collective est plus glorieuse qu’une victoire personnelle et que parfois, il existe certaine chose qui importe plus que l’ordre initialement donné.
Les combats dans le Colisée sont très différents. Ils permettent aux shinobis d’évaluer leurs forces, alors que dans un examen, ce n’est pas la réussite en elle-même qui est la plus importante, mais la manière d’y parvenir.

Shigo s’essaya à poser de nouvelles questions, mais cela en était assez.

- Silence. coupa Satochi. J’ai pris ma décision, et je tâcherai personnellement de te réserver un sort pire que la mort jusqu’à ce que tu comprennes certaines choses.
Première condition donc. Tu vas changer ton stupide masque, il est hors de question qu’un de mes hommes porte ce truc ridicule. Deuxième condition, tu vas essayer d’apprendre le base de la camaraderie, et si j’apprends un jour que tu es le seul survivant de ton unité, je me chargerais personnellement de carboniser chaque parcelle de ton corps avant de le faire exploser. Troisième condition, tu iras apprendre le nom des shinobis morts au combat et tu m’en fera la récitation complète chaque matin avant le début de ton service. Quatrième condition, tu seras placé sous la surveillance de mon plus fidèle camarade, et s’il trouve ton comportement louche, il aura pour ordre de t’abattre. Enfin dernière condition, à partir de ce jour, tu ne prononceras plus le nom des Rakuzan que tu as bafoué tout à l’heure et tu m’appelleras Engetsu-sama.

Voilà pour les conditions du Rakuzan. La liste se réduirait peut-être si le Yamanaka faisait preuve de bonne volonté au fil du temps, enfin dernier point que le brun avait oublié.

- Ah, j’oubliais, tu devras également te trouver un nom de code ou il t’en sera choisi un d’office.

Tout à coup et tout aussi subitement, le Yamanaka devint plus docile et arrêta d'alimenter de conneries le flux de paroles qu'il n'avait pas cessé d'abattre depuis qu'il était arrivé dans cette pièce.
Silencieux, Shigo était beaucoup plus tolérable. C'était un bon début.
Cet imbécile avait du potentiel, mais il l'exploitait n'importe comment. Un bon serrage de boulon était nécessaire et ça allait commencer par la soumission que cette dernière soit sincère ou pas.

Le Yamanaka osa cependant formuler une requête auprès de son nouveau Chef. Une demande farfelue concernant le masque ridicule qu'il portait continuellement.
Intérieurement, le Rakuzan écarquilla les yeux à l'écoute de cette histoire. Sérieusement ? Cet imbécile portait quotidiennement le crâne de sa mère ? C'était vraiment dégoûtant...
Hélas pour Shigo, sa demande avait strictement rien à voir avec l'esprit de camaraderie... Il s'agissait là d'un des concepts fondateurs de l'ANBU. Chaque ANBU était logé à la même enseigne et portait la tenue traditionnelle et les masques qui allaient avec.

Ce n'était pas par esthétisme qu'une telle règle avait était décidé. Mais bel et bien pour préserver l'identité des membres de l'unité d'élite.
Les effets personnels étaient donc bien évidemment interdits, d'autant plus quand ils sortaient terriblement du lot comme par exemple, un crâne d'une macchabée.

- Hélas, je ne peux accéder à cette requête, les ANBU se doivent de ne pas pouvoir être reconnus ou identifiés et le crâne de votre mère est bien trop tape à l’œil. Je vous autorise cependant à le porter lorsque vous êtes à l'intérieur du QG et c'est le maximum que je puisse faire.

Shigo souhaita également que Satochi s'occupe de son nom de code.
Le Jônin songea quelques instants à la manière dont il devait attribuer ce nom. Devait-il enfoncer d'avantage le Yamanaka, ou bien faire preuve de clémence avec ce dernier.
Jugeant qu'il avait suffisamment était un connard pour aujourd'hui, le brun opta pour la deuxième option.

- Dokuro... Oui, Dokuro sera ton nom de code.

Dokuro ou "Tête de mort". Cela sonnait plutôt bien et personne à l'extérieur de Konoha serait capable de mettre un visage à ce pseudonyme.
Sans vraiment demander l'avis du principal intéressé, Satochi passa à la conclusion de cet entretien.

- Bienvenue dans l'ANBU recrue Dokuro, tu seras affecté à la Division d'Assassinat sous le commandement du Capitaine Nodeshi. Ton service commencera dans une semaine. Un membre de l'ANBU se chargera de t'escorter jusqu'au QG.

Voilà qui mettait un terme à cette rencontre. Shigo avait désormais le temps d'apprendre le nom des shinobis morts pour Konoha en vue de sa première récitation.

- Tu peux y aller. Conclu Rakuzan Satochi.

Fin: