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| (#) Sujet: [D] - La guerre fera toujours des victimes Lun 24 Oct 2016 - 0:38 | |
| ☼ SUNAGAKURE NO SATÔ ☼La guerre fera toujours des victimes.
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- Mission:
La guerre fera toujours des victimes. Affrontements, guerres, combats - les morts n'en finissent pas. Et si c'est quelque chose de compréhensible au niveau d'un village de Shinobi, il est bien plus compliqué de l'expliquer à des enfants. Le Centre commence à être débordé par la gestion de tous les orphelins chagrinés qui s'y trouvent, et a donc demandé de l'aide pour s'occuper de ces enfants durant une journée.
On désirait tous - plus ou moins - la paix mais paradoxalement on se faisait tous la guerre. Et les premières victimes de ces conflits n’étaient autres que tous ces enfants qui n’avaient rien demandés - à qui on avait ôté la vie de leurs parents - et à qui ne cessait de rabacher à la longueur des journées qu’on était les défenseurs de la paix. Foutaise ! Mais cela semblait bien ancré dans nos gènes de shinobis .. faire la guerre pour obtenir la paix.
Ce n’était évidemment qu’une illusion, et tout être doté d’un peu de logique et de raison s’en rendrait compte. Le mal ne peut et ne pourra jamais faire ce qui est bien, il ne peut donner naissance au bien et en est la preuve même de l’absence du bien. Donc, les guerres de quelque nature que ce soit ne pourront jamais rendre ce monde meilleur, encore moins apporter la paix et ce de quelque forme que ce soit.
C’était donc cela que je voulais transmettre aux enfants dont j’allais obtenir la charge. Certes, je n’étais pas doué pour communiquer avec les autres, encore moins lorsqu’il s’agit des enfants, mais aujourd’hui je n’avais guère le choix. Je me devais donc de faire de mon mieux pour laisser une bonne image de ma personne à ces enfants et ainsi accomplir pleinement la mission qui m’avait été donné. Et il était important - au-delà de cette mission - de prendre cette tâche au sérieux, car, ces enfants étaient sans l’ombre d’un doute l’avenir de notre village, de notre pays et de notre monde.
Vous en conviendrez que le message que je leur transmettrais, risquait fort bien d’avoir un impact sur leur façon de percevoir et de comprendre le monde. Si je m’y prenais bien, je leur laisserai une bonne image et cela les incitera peut-être à emprunter la voie de l’amour et de la sagesse. En revanche, si je leur laissais une mauvaise image, cela ne pourrait que leur nuire, tôt ou tard. Je devais donc rester vigilant et surtout de bien choisir mes mots.
Mais avant de retrouver les enfants, on m’invita - comme le stipule le règlement - à signer quelques paperasses par-ci et par-là. Des formalités certes, mais la fondatrice du Centre semblait y tenir et je trouvais cela légitime. Une fois cette étape franchie, on m’indiqua la direction pour retrouver les enfants à ma charge.
Lorsque j’ouvris la porte de la salle, je me rendis tout de suite compte de la « lourde tâche » qui m’attendait. Ils étaient, en effet, au nombre de cinq. Quatre garçons et une fille. L’un des garçons lisait un livre, pendant que les trois autres se chamaillaient. La petite fille tentait de les arrêter, mais ils agissaient comme si elle n’existait, ce qui la faisait certainement pleurer. Je ne savais pas trop comment m’y prendre car je m’attendais vraiment à les trouver dans cette situation. C’est là qu’une des assistantes pénétra dans la salle et mit fin à la dispute des enfants, avec beaucoup d’autorité.
« Arrêtez tout de suite ! Combien de fois vous ai-je dit de ne pas vous chamailler pour un rien. » Fit-elle, avec beaucoup d’autorité.
« Mais c’est lui qui a commencé… » Commença, le petit brun.
« Non, il n’y a pas de mais ! » L’interrompu -t-elle. « Veuillez m’excuser, monsieur Kuzushi. C’est assez courant de les voir chamailler, mais ils se réconcilient très vite. Je compte sur vous pour leur faire passer une bonne journée. » Fit-elle, d’un air agréable. « Allez, je vous laisse avec Kuzushi maintenant. Soyez sage, sinon pas de dessert. » Poursuivit-elle, sarcastiquement.
« Ne vous enfaîte pas, je saurais m’occuper d’eux. » Répliquai-je, d’un sourire forcé. « Suivez-moi les enfants. » Poursuivis-je, d’un sourire plus large et naturel.
L’assistante, rassurée, vaqua à ses occupations. Les enfants semblaient assez mitigés quant à l’idée de passer toute une journée en ma compagnie, néanmoins, ils ne montrèrent aucune signe d’opposition. Je leur demandai alors de me suivre jusqu’à l’extérieur du bâtiment, il serait très dommage de ne pas profiter du beau temps qu’il faisait près de l’étendue d’eau. Durant le trajet, la petite fille se montra très curieuse et ouverte, elle me posa de nombreuses questions aussi bien sur ma personne que sur ma « carrière » de shinobi. La tête d’intello quant à lui se montra plutôt calme, et très concentré dans son bouquin. Les trois autres semblaient s’être réconciliés et discutaient un d’un sujet qui risquait fort bien de les diviser, à nouveau…
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