Ce n’était pas un beau jour qui planait au-dessus de Konoha, le temps clément avait laissé place à l’orage et la pluie ruisselante.
Satochi avait passé le plus clair de sa journée enfermé dans son bureau au sein du quartier Rakuzan.
De nombreuses interrogations bousculaient son esprit, il était rentré de Nami et inévitablement l’histoire de Tatsu Hachomon revint au bout du jour.
Le Jônin n’avait pas eu l’occasion de se pencher avec sérieux à la proposition que cet homme lui avait formulé et comme il était bien souvent impossible de songer à une seule chose à la fois voilà que l’avènement de l’Hachidaime Hokage avait pointé le bout de son nez.

Mizuki avait été intronisé par Miko elle-même après que cette dernière ait décidé de devenir la dirigeante du Pays du Feu. Un moyen excellent pour placer l’ensemble du Pays sous la domination de Konoha et il était paru assez évident que Mizuki hérite du titre de Kage.
L’Aburame avait effectué d'excellentes prouesses lorsqu’elle était Bras-droit. Les opérations à Nami, l’Examen Chûmin de Suna. Le choix de la Reine cafard paraissait sous cet angle encore plus évident.
Mieux encore, elle avait confiance en Mizuki et avec ces deux Aburame à la tête des deux puissances du Pays, il n’était pas stupide de songer à la grandeur de Hi dans les années à venir.

Mizuki avait par ailleurs convoqué le Rakuzan à un petit entretien, le brun ignorait de quoi il pouvait bien s’agir, et c’est l’esprit embrumé qu’il quitta le domicile familial pour se rendre au Bureau de l’Hokage.
Il ne connaissait que trop bien le chemin, si bien qu’il aurait pu le trouver tout seul, et les yeux fermés si une kunoichi ne s’était pas interposée en lui demandant de la suivre.
Enfin, il fut invité à entrer, il fit face à Mizuki et lui rendit son sourire.
Elle semblait troublée, gênée même et l’invita à s’asseoir tout en hésitant sur la formulation. Le brun s’exécuta puis redressa son regard vers la désormais Chef du village.

- Ce n’est pas à moi de décider cela, mais j’imagine que garder une certaine distance entre vos hommes et vous, ne peux pas être une mauvaise chose Hokage-sama. Cela n’enlève rien à l’amitié qui nous lie pour autant, c’est à vous de décider.

Le silence ne dura pas longtemps puisqu’elle enchaîna très rapidement avec un petit récit parlant du passé. Des deux premières rencontres de deux konohajins pour être plus exact.

- Comment l’oublier rétorqua le Jônin. Le temps a effectivement passé et je ne garde aucune rancœur de tout cela. Je suis bien conscient que parfois nos émotions nous trahissent. Je ne peux que regretter le fait de pas t’avoir rencontré plus tôt. Sans doute qu’en initiant un dialogue, nous aurions pu discuter. J’aurais pu t’apporter des informations sur Miko que j’avais croisé en mission plusieurs mois après son départ. Cela n’aurait pas été grand chose, mais cela t’aurait sans doute rassuré.

La suite s’annonça intéressante lorsque l’Hachidaime évoqua une proposition, UNE de plus pour le Rakuzan et sa surprise fut immense lorsqu’il découvrit le contenu de cette proposition.
Rakuzan Satochi se voyait proposer le titre de Chef de l’ANBU. La célèbre unité spéciale des hommes masqués servant directement sous les ordres de l’Hokage.
Ce n’était pas une chose à prendre à la légère, être un Jônin de Konoha était un honneur être le chef de l’unité spéciale du village un privilège.

Un privilège qui s’opposait à la proposition faite plusieurs semaines auparavant par Hachomon. Il était peut-être l’heure d’évoquer cela avec sérieux.

- Cela serait un grand honneur. Mais avant d’accepter, il faut que je vous informe d’une proposition qui m’a été faite quelques jours avant que nous partions pour Nami. Il marqua une pause tout en continuant sur un ton très sérieux. J’ai été approché par un homme, Tatsu Hachomon. Je me trouvais dans mon bureau lorsqu’un mystérieux trou est apparu subitement. Une lettre me demandant un lieu et une heure de rendez-vous s’y trouvait. Cela concernait le conflit Nation/Ordre qui se veut de plus en plus omniprésent depuis l’attaque de Suna par la Kaiho-sha. J’ai prit la décision d’y répondre et le lendemain, je me trouvais face à cet homme prêt des cascades de Hi.

Devait-il réellement préciser pourquoi il avait souhaité une entrevue à Hi ? Tout simplement pour ne pas être considéré comme un déserteur. S’il devait le préciser, il le ferait, mais il y avait des choses bien plus importantes dans son récit.

- Nous avons brièvement discuté du conflit et il a finalement décidé de me proposer d’intégrer l’organisation Chûmon, une organisation diamétralement opposée au Kaiho-sha et en pleine phase de recrutement depuis l’épisode Suna.
L’objectif de l’organisation est de faire cesser ce conflit et d’initier la paix dans ce monde.

Ce n’était qu’un petit résumé, mais cette organisation avait initialement été discutée par les Kage lors du sommet de Suna. Miko était venu trouver le Rakuzan pour lui faire par de sa décision de proposer le Rakuzan à cette alliance des villages shinobis.
Mais ici ce n’était pas le problème. Les choses avaient changé.

- Mais rejoindre cette organisation avait un prix… Quitter mon village, mes amis, ma famille et tout ceux que j’ai juré de protéger. C’est pourquoi je ne rejoindrai pas Chûmon sauf sur ordre contraire émanant de mon supérieur hiérarchique direct qui au regard de votre proposition n’est autre que vous Hokage-sama.

Les choses étaient à présentes claires. Satochi ne quitterait pas Konoha pour obéir aux ordres d’un homme qu’il ne connaissait pas. Il ne quitterait pas son village, sa famille à l’aube des heures sombres de ce monde. Pour son village, le brun renonçait volontiers à la “Puissance”.

- J’accepte votre proposition et je vous parlerai volontiers de tous les détails concernant Chûmon si vous souhaitez vous pencher sur ce cas.

Les jambes croisées, jouant avec un pinceau dans ma main droite, légèrement affalée dans le fauteuil, j’écoutais, non sans une certaine surprise, les révélations de Satochi sur cette organisation étrange et secrète. Elle œuvrait pour nous, mais sans nous en faire part ? Elle s’occupait de ce qu’on ne pouvait pas faire ? Une utopie bien trop belle pour être réelle : et pourtant, le Chûmon existait, recrutait. Satochi était assez fidèle à Konoha pour en faire part : mais quid de tous ces ninjas, parfois de seconde zone, qui seraient irrémédiablement attirés par la puissance qu’on leur promet. Tortillant légèrement de la bouche, je me redressai un peu, sortant du tiroir un parchemin.

- Non. Tu ne seras pas chef ANBU. Enfin, pas tout de suite.

Rédigeant un ordre de mission rapidement, j’expliquai en même temps ce que j’attendais de lui.

- Le Chûmon, aussi louable soit ses intentions, peut vite devenir un problème. Tu comprendras qu’une organisation qui dépêche des ninjas à la volée, en leur promettant monts et merveille, et qui a les moyens de faire croire qu’elle est crédible, c’est tout sauf une bonne nouvelle – et je t’avoue que ça me plaît moyen de savoir que ce genre d’organisation existe.

Le Chûmon se présentait comme une protection, un rempart à la montée en puissance de la Nation et du Kaihô-Sha : mais si les villages devaient être protégés, je préférais qu’ils le soient par eux-mêmes. J’ignorais comment Kumo et Shozaichi étaient protégés, je savais que Suna présentait des failles : mais je savais que Konoha était une forteresse. Je ne m’étais jamais sentie aussi en sécurité qu’au sein de ces murs.

- Néanmoins, ils peuvent s’avérer utiles, s’ils ont des informations ou quoique ce soit qui nous permettrait de prendre l’avantage. On ferait d’une pierre deux coups : on infiltrerait le Chûmon et on y gagnerait des informations. C’est pourquoi je veux que tu les intègres. Infiltre-toi, gagne leur confiance : obtiens le plus de données que tu le peux. Et dès que tu penses ne plus pouvoir avancer sans pouvoir faire marche arrière, alors reviens. Ton départ sera couvert, je m’en chargerai. Si ce Hachomon possède encore un réseau d’informations au sein du village – ce qui m’étonnerait vu les opérations en cours -, il ne verra que ce qu’il a besoin de savoir : que tu as quitté le village.

Je me levai, lui tendant son ordre de mission.

- Rakuzan Satochi, dès l’instant où vous aurez franchi les portes de Konoha, vous serez considérés à titre provisoire comme un déserteur de Konoha. Quoiqu’il advienne, ne mettez jamais votre vie en danger : la Feuille a besoin de vous. Des questions ?

Voilà donc la vie d’un Kage. Devoir s’adapter à une situation. Devoir faire des choix. Devoir renoncer. Devoir envoyer ses hommes dans la gueule du loup. J’envoyais les Konohajins en mission, mais le fait que Miko l’ordonne me permettait de me cacher derrière ses choix. Je n’avais plus aucune excuse : j’étais désormais responsable de chacun des hommes et des femmes de ce village.

Après plusieurs semaines de secret, Satochi s’était enfin décidé à parler de la proposition qu’il avait reçue de la part de Tatsu Hachomon, Chef du Chûmon.
Mizuki l’écouta pendant l’entièreté de son monologue et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier fut drôlement long.
Cependant, il sembla assez captivant pour que l’Hachidaime Hokage se munisse d’un parchemin tout en s’armant d’un stylo et d’une frénésie d’écriture.
Elle expliqua alors sa façon de penser.

Satochi ne pouvait d'ailleurs qu’approuver. La démarche de recrutement du Chûmon était étrange. Sato’ n’avait absolument pas fait confiance à Hachomon lors de leur petite entrevue près des cascades, de ce fait, il comprenait les craintes de l’Aburame.

Cependant, comme la kunoichi le démontra, le Chûmon pouvait être un vivier d’information qui pourrait être bien utile en cas de combat à venir contre le puissant Kaiho-sha. Et c’est à ce moment précis qu’elle donna l’ordre au brun d’infiltrer l’organisation. Le cœur du Rakuzan s’accéléra lorsqu’il entendit cet ordre et bizarrement, il se sentit excité par ce challenge, assurément le plus gros qui s’était jamais présenté à lui.

- Pour avoir bien connu l’avènement du Shoraizen à l’époque en y étant d’ailleurs invité. Je ne peux que soutenir votre point de vue… Ce Chef m’a semblé louche, ses techniques en témoignent… Je tâcherai d’en apprendre d’avantage à son sujet et je tacherai de glaner le maximum d’information qui sera bénéfique à Konoha.

Il marqua une pause. Car après tout, Mizuki venait d’annoncer que durant son absence, il serait considéré comme Déserteur aux yeux du village. Un détail auquel il s’attendait, mais qui ne manqua pas de l’attrister.
Toutefois, une mission est une mission. Il faut parfois en payer le prix.

- Entendu… J’aurai une faveur à vous demander dit-il d’un ton calme comme s’il était déjà prêt au départ.

- Pouvez-vous faire en sorte que mon clan ne subisse pas les foudres de mon départ ?

C’est son unique requête personnelle. Il en avait d’autre, mais ces dernières concernaient d’avantage la mission que sa propre personne.

- Si je venais un jour à recevoir une information déterminante. Souhaitez-vous que l’on instaure un lieu de rendez-vous hors du village et un signal pour procéder à l’échange d’informations ? Je suis disposé à déployer un clone sur de longues distances. Et ce procédé nous permettrait de ne pas griller ma couverture et de donner à Konoha le petit coup d’avance. Qu’en pensez-vous ?

Des questions avait-elle demandé ? Et bien à présent, elle en avait et le Rakuzan ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin.

- Enfin dernier point… Au sujet du Chûmon lui-même. Quel sort lui réserve-t-on si les informations venaient à s’épuiser ?

Satochi n’avait pas l’intention de rester Nukenin pour le restant de ses jours. Il entendait accomplir sa mission et éradiquer toutes menaces envers le village des feuilles. Si Chûmon venait à en être une. Satochi devait pouvoir se référer à un ordre donné et agir en fonction en cas de nécessité.

- La proposition d’Hachomon n’avait pas l’air que temporaire, le rejoindre signifierai lui vouer une allégeance totale, je doute que je puisse simplement dire merci et m’en aller aussi idyllique et louable soit ce projet.

La Hokage avait demandé au Jônin de ne pas prendre de risque. Pourtant, tout deux savaient que le brun n’aurait peut-être pas le choix...

J’arquai un sourcil.

- Mais Satochi, qui vous a dit que le village sera au courant de votre désertion ?

Je me levai et me dirigeai vers un meuble dans un coin, duquel je sortis du parchemin et de l’encre, allant me rassoir et commençant à écrire.

- Konoha n’aura jamais vent de où vous êtes ou de ce que vous faites. Aux yeux du village, vous serez ci et là, vaquant à des occupations si vraiment les gens se posent des questions sur votre absence. Quant à vos proches, dites-leur juste que vous devez partir. Ne leur mentez pas, mais ne trahissez pas votre mission : vous avez juste à leur dire que vous quittez le village pour un temps incertain mais que vous reviendrez.

Finissant d’écrire la mission, je fis quelques mûdras pour sceller le parchemin que je venais d’enrouler – effectivement, les plus aguerris auront remarqué que je ne suis pas du tout experte en fuinjutsu mais je suis Hokage maintenant, je fais donc ce que je veux. Je lui tendis.

- Tenez. Si vous venez à être en grande difficulté dehors, ou que quelqu’un doutera assez de votre fidélité à Konoha et que vous avez absolument besoin de lui prouver que vous êtes toujours shinobi de la feuille, montrez-lui ce parchemin. Il ne peut être ouvert par personne d’autres que vous… Normalement. Je ne suis pas experte en sceau mais celui-là devrait fonctionner.

Me calant au fond de mon fauteuil, j’écoutai ensuite ce qu’il proposait pour une transmission d’information capitale. Je souris légèrement.

- Non. Si le Chûmon est aussi puissant qu’il ne le paraît, alors il réussira à vous espionner nuit et jour, à intercepter vos conversations, vos courriers : rien ne pourrait faire en sorte qu’une information me parvienne sans griller votre couverture. Sauf…

Me levant une nouvelle fois, je marchai vers la baie vitrée que j’ouvris au vol. Mettant mon bras en l’air, trois oiseaux bleutés vinrent s’y percher. J’allai me rassoir et les volatiles ne bougèrent absolument pas.

- Vous serez constamment suivis – ou presque – par des oiseaux de ce genre. Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Je garderai un œil sur vous à travers eux – simple précaution, vous êtes beaucoup trop précieux à Konoha pour qu’on puisse se permettre de vous perdre. Ne me demandez pas de quelles manières – disons qu’être Hokage vous réserve le droit d’avoir quelques techniques secrètes. Même si vous ne voyez pas ces oiseaux, ils seront là. Petit inconvénient : si vous vous éloignez de Konoha – et vous vous éloignerez – je ne pourrais pas assurer un suivi précis de vos faits et gestes sans dépenser énormément de chakra. En revanche, si vous faites clairement comprendre à ces oiseaux que vous avez un message pour moi, ils me le transmettront assez rapidement – bien plus vite en tout cas que de fixer un rendez-vous ou faire un signal qui risquerait de tout compromettre.

D’un mouvement, les oiseaux s’envolèrent et repartirent dans le ciel azuré du village de la Feuille. Ces insectes étaient vraiment pratiques. Dernier point et non des moindres : la fin de la mission.

- Aussi louables soient leurs intentions, actuellement, il est impossible de maintenir existante une organisation de la sorte. Une fois les informations épuisées, faites le moi savoir, par le procédé convenu. On viendra vous chercher.

Me levant, je me dirigeai vers la porte du bureau que j’ouvris. Souriant au Rakuzan qui me suivait, je lui adressai ces derniers mots :

- Bonne chance, Satochi. Fais attention à toi.

Le Jônin écouta patiemment l'Hokage répondre à sa requête. D'après l'Aburame, le départ du brun serait masqué et dissimulé aux yeux des autres shinobis de la feuille. Une couverture que Mizuki semblait prête à lui offrir.
En ce qui concernait sa famille, il était autorisé à expliquer la situation sans pour autant rentrer dans les détails. Une simple explication rassurante en somme sur le devenir du Rakuzan au cours des prochains mois.
D'un hochement de tête Satochi accepta ces conditions.
Il continua ensuite d'observer l'Ombre du Feu écrire sur un parchemin, elle scella ensuite son contenu et le tendit en direction du Jônin.

Il s'agissait là d'un deuxième gage de sûreté, un ordre de mission visant à rassurer ceux qui seraient peut-être un jour amené à douter de l'allégeance du Rakuzan. C'était un sceau spécial que seul le brun serait capable d'ouvrir.
Satochi se montrerait cependant très prudent vis-à-vis de cet ordre de mission. Si ce dernier venait à être ouvert par le Chûmon par il ne savait quel procédé, sa situation pourrait bien vite tourner au drame.

Concernant sa proposition d'échange d'informations capitales, Mizuki s'y opposa pour des raisons de sécurité. Sato' n'y trouva rien à ajouter, mais la curiosité le piqua lorsqu'elle conclu sa phrase par "Sauf..." . L'Hachidaime possédait peut-être un atout dans sa manche qui allait permettre l'échange entre le village et le Jônin, en tout cas, le shinobis était bien attentif à ce qui allait suivre.
Face aux immenses baies vitrées, l'Aburame attira trois petits oiseux bleutés qui vinrent se poser sur son bras.
Satochi comprit alors que ces petits oiseaux seraient le mode de communication entre Mizuki et lui-même.
À la demande de l'Hokage, il tu ses interrogations et se contenta d'écouter attentivement.

- Très bien ...

Il avait également évoqué l'après de cette mission. Une fois que les sources d'informations du Chûmon épuisées. Qu'était-il sensé faire ?
La jeune Hokage se contenta de lui demander de faire appel à Konoha via le mode de communication évoqué quelques secondes auparavant, et d'attendre.

- Entendu. dit-il d'un hochement de tête.

L'Aburame se dirigea ensuite vers la porte d'entrée de son bureau qu'elle ouvrit, tout en souriant au Chef des Rakuzan. Lui rendant son sourire, le brun se déplaça alors vers la sortie et s'arrêta ensuite au niveau de l'Hokage.

- Protèges les autres, moi, je t'amènerai toutes les infos possibles.

Il déposa alors sa main sur l'une des épaules de l'Hokage en laissant à nouveau sourire se dessiner sur son visage, un geste peut-être déplacé, Mizuki était sa supérieure, mais elle était aussi une amie que Satochi avait apprit à cerner et à connaître. En fin de compte, son geste était un simple au revoir amical qu'il s'autorisa avant de quitter la pièce et quelques heures plus tard, le village.

- À bientôt... Hachidaime-sama