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 Mieux vaut aller en bonne compagnie

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Iwa
Gekei Ao
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Message(#) Sujet: Mieux vaut aller en bonne compagnie Mieux vaut aller en bonne compagnie EmptyVen 26 Aoû 2016 - 11:07

C'est en marchant dans les rues d'Itabei que Seito était arrivé à une constatation: selon qu'il portait ou non son manteau vert émeraude, symbolique de sa fonction, on le reconnaissait plus ou moins. Le vêtement semblait attirer les regards et souligner en quelque sorte le rôle que s'efforçait de jouer le jeune homme au sein de la cité. Quand on le voyait ainsi revêtu de sa toge seigneuriale, on comprenait immédiatement son importance. Alors, on le saluait bien respectueusement, et on s'efforçait de se mettre dans les meilleurs dispositions avec lui, peut être pour jouir un jour d'un privilège tout particulier. Cependant, c'était sans compter sur l'incorruptibilité exemplaire dont faisait montre Seito, et qui avait déjà commencé à faire de lui un des hommes les plus probes qu'Itabei ait jamais eu à sa tête. Quand il ne portait pas son manteau, en revanche, on avait tendance à déceler moins facilement ce beau visage d'homme préoccupé par sa tâche dans la foule des anonymes. C'était à croire que la seule image de Shuhan reposait sur ce vêtement, et que la personne qui le portait n'était, en fin de compte, qu'un accessoire. Une inversion des charges, en quelque sorte. Phénomène étrange, mais qui pourrait se révéler utile à l'avenir.

C'est donc sans son manteau que Seito sortit de la Tour, ce matin-là, et prit directement la direction du dojo. A en croire le soleil, il ne devait pas être plus de dix heures. Déjà, les rues étaient animées d'une effervescence toute particulière aux villes agricoles. Les marchés se tenaient, les échoppes servaient des clients à tour de bras. La vie suivait son cours le plus normal, en somme.

Si Seito se rendait aujourd'hui au dojo, c'était pour une raison bien particulière. Le motif qu'il avait exprimé pour prévenir de sa visite -qu'il avait cependant tenu à garder secrète des élèves- était de se rendre compte par lui-même du bon fonctionnement du service militaire qu'il avait mis en place, voilà près de deux ans. C'était une raison tout à fait légitime, et qui n'avait pas éveillé le moindre soupçon parmi les professeurs. Cependant, elle n'était pas la véritable raison qui menait aujourd'hui les pas de Seito vers le dojo, où retentissait la clameur des entraînements et des exercices. Depuis le simili-combat que l'équipe Kogane avait mené contre son senseï, Hoheinheim, Seito en était venu à penser qu'il ne se suffirait bientôt plus à lui-même dans un conflit. Même si les trois élèves avaient réussi à venir à bout du défi lancé par le maître, ils n'avaient en revanche pas pu toucher le maître lui-même. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Les raisons pouvaient être multiples, mais Seito avait trouvé la sienne: il n'arrivait pas à se focaliser suffisamment sur l'attaque. Il en était donc arrivé très logiquement à la pensée qu'il lui fallait quelqu'un à ses côtés pour palier à cette difficulté. Et, dans une petite ville comme Itabei, le dojo où se tenait le service militaire était l'endroit rêvé pour trouver un candidat à cette fonction.

Arrivé au dojo, Seito se rendit dans la cour, où se tenaient les exercices. Il veilla à rester dans l'ombre des colonnes, afin d'observer au mieux l'entraînement auquel se livraient une vingtaine de jeunes. L'ordre du jour semblait être le Taïjutsu. Seito se ravit de voir les jeunes recrues s'évertuer à reproduire les mouvements de leur professeur, avec une adresse particulière pour certains. D'autres, cependant, n'obtenaient que de piètres résultats, malgré toute la bonne volonté qu'ils voulaient bien y mettre.

C'est dans un instant, un infime moment, que Seito fut détourné de son attention. En balayant du regard la troupe de jeunes, il vit un visage qui n'était pas tourné vers le professeur, mais bien vers lui. Il se retrancha un peu plus dans l'ombre des colonnes, sans quitter des yeux la jeune fille -puisqu'il s'agissait bien d'une jeune fille- qui s'était tournée vers lui. Celle-ci resta attachée un long moment vers l'endroit où elle avait aperçu Seito, avant de finalement détourner le regard. Seito resta perplexe. Il était certain d'être bien caché. Aucun des élèves ne pouvait l'avoir remarqué, même en l'apercevant du coin de l'oeil. De plus, il n'avait donné aucun signe qui puisse trahir sa présence. Pendant le reste de la séance, il ne détacha pas un seul instant son regard de cette jeune fille aux cheveux de feu. Elle faisait partie de la catégorie d'élèves peinant plus qu'autre chose à reproduire les mouvements du professeur, mais Seito s'en moquait. Il avait cru déceler chez cette fille-là quelque chose qui valait sans doute la peine d'être exploré.

Cinq minutes avant que l'exercice ne se termine, Seito se dirigea vers un professeur qui supervisait l'exercice sans y prendre part. Il désigna la jeune fille, et demanda:

"Cette fille, là, comment s'appelle-t-elle ?

-Au troisième rang ? C'est Ukita Ineko. Elle est issue d'une famille de paysans du coin. Pourquoi ça vous intéresse ?

-Je vais vous laisser un mot que vous lui remettrez à la fin de la séance. Elle a mon autorisation pour quitter le dojo pour la matinée."

Seito sortit un bout de papier et un crayon de sa poche, et griffonna la note qui suit:

Citation :
Rejoignez-moi à la Tour après votre entraînement. J'ai à vous parler en tête-à-tête. Vos professeurs sont prévenus, montrez-leur seulement ce mot pour justifier votre départ. Yôgan Seito

Seito remit le papier au professeur, et sortit du dojo.

D'un pas plein d'entrain, il regagna la Tour et son bureau. Dix minutes après son arrivée, on lui annonça celle d'Ukita Ineko. Sur ordre de Seito, elle fut enjointe à monter dans le bureau du Shuhan.

Mieux vaut aller en bonne compagnie 834565UkitaIneko1
Ukita Ineko

"Bienvenue ! Je vous attendais. Je suis Yôgan Seito, Shuhan."

La jeune fille rougit légèrement, et prit un air embarrassé.

"Je sais qui vous êtes ... Je m'appelle Ukita Ineko."

Seito sourit d'un sourire plein de malice.

"Oui, je sais qui vous êtes."

Une atmosphère des plus étranges emplissait la pièce. Seito semblait dominer la situation, sans pour autant chercher à intimider son interlocutrice. La seule gêne de la jeune fille provenait sans doute de l'aura de pouvoir dont était empreinte le bureau.

"Vous faites actuellement votre service militaire dans la ... troisième ou quatrième promotion ? J'ai la mémoire un peu courte. Mais on ne m'a rapporté que du bien de votre groupe. Pour que vous satisfaisiez autant vos professeurs, vous devez vraiment être bons. Mais ce n'est pas pour vous congratuler que je vous ai invitée ici. D'ailleurs, est-ce que vous savez pourquoi vous êtes là ?"

Un signe de tête de la jeune fille répondit négativement à la question faussement innocente de Seito.

"C'est normal, je suppose. Bien, je vais vous poser deux questions, seulement deux, mais auxquelles vous devrez répondre avec sincérité. J'ai votre parole ?

-Oui.

-Excellent. Première question: est-ce que vous aimez le monde militaire tel que vous l'avez découvert pendant votre service militaire, jusqu'à présent ?

-Oh oui, beaucoup !"

La réponse fut enjouée, et empreinte d'un enthousiasme qui ne pouvait pas être feint.

"Deuxième question, donc: envisageriez-vous d'en faire votre métier ?"

Cette fois, la réponse fut plus mitigée, ce que redoutait Seito.

"Eh bien ... Oui, j'y ai déjà pensé, et j'aimerais beaucoup devenir soldate, je pense. Mais ..."

Un regard de Seito l'encouragea à poursuivre.

"Je viens d'une famille de paysans, monsieur. Mes parents ont besoin de moi pour les récoltes. Je ne peux pas les priver d'une main d'oeuvre précieuse.

-Vraiment ? C'est bien dommage ... J'étais ce matin au dojo, et j'ai observé les exercices que vous pratiquiez, ainsi que vos camarades.

-Oui, je vous ai vu.

-Oh ?"

Seito feignit la surprise. Il voulait voir quelles explications pouvait donner la jeune fille, puisque lui-même ne s'expliquait pas d'avoir été découvert.

"Vous étiez derrière la troisième colonne sur l'aile droite. J'ai d'abord senti votre présence, puis je vous ai vu. Votre silhouette, en tout cas.

-Vous êtes donc douée en sensorialité ?

-D'après mes professeurs, oui ! Mais je me débrouille aussi en médecine."

Seito considéra un instant la jeune fille. Rien ne pouvait laisser deviner, dans son apparence somme toute assez innocente, qu'elle recelait un tel potentiel. Et pourtant, ce devait bien être le cas.

"Je vais vous faire une proposition, qu'il est libre à vous et à vous seule de refuser ou d'accepter, vous m'avez bien compris ?

-Oui !

-Est-ce que, une fois votre service militaire terminé, vous accepteriez d'être employée par moi-même comme ... disons mon assistante ? Cela impliquerait que vous me suivriez dans tous mes déplacements et que vous seriez en quelque sorte mon agent spécial."

Pour toute réponse, la jeune fille sauta au cou de Seito avec un oui enthousiaste. Elle se reprit cependant bien vite, et s'excusa en bredouillant. Loin d'être offensé, cependant, Seito était plutôt amusé et réjoui par autant de volontarisme.

"Oh, mais il reste un problème ... Mes parents n'accepteront jamais de me laisser devenir autre chose que paysanne.

-A ça je ne répondrai qu'une chose !"

Seito prit son manteau et le passa d'un geste aérien.

"Il n'y a pas de problèmes, seulement des solutions. Je pense qu'il est temps que je rende visite à vos parents."

Et c'est d'un pas volontaire et droit que les deux acolytes sortirent de la Tour.

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Message(#) Sujet: Re: Mieux vaut aller en bonne compagnie Mieux vaut aller en bonne compagnie EmptyVen 26 Aoû 2016 - 11:48

La maison des Ukita était située un peu en bordure de la ville. Petite, mais bien tenue, elle semblait chaleureuse, vue de l'extérieur. Tout autour de la bâtisse s'étendaient des rizières, paysage caractéristique d'Itabei et dont ne se lassait pas Seito. Des cultures à perte de vue, et l'horizon obstrué par la silhouette imposante et majestueuse de quelque montage ou colline, c'était tout ce qu'il fallait au jeune Shuhan pour être satisfait.

Il laissa Ineko rentrer la première, ne souhaitant pas s'imposer dans une scène de retrouvailles qui promettait d'être pleine d'émotions. Après tout, cela faisait quelques mois déjà que la jeune fille n'avait pas revu ses parents. Depuis l'extérieur, Seito entendit distinctement les cris de joie, mêlés d'étonnement, effusions tout à fait légitimes quand on ne s'attendait pas à la visite d'un être cher. Le ciel était chargé de nuages, eux-mêmes pleins d'une pluie bienfaitrice. Seuls quelques rais de lumière perçaient à travers l'épaisse croûte céleste pour dessiner sur les vallons des motifs éclatants. La journée était belle. L'air était chargé de la lourdeur qui précède les averses.

Très vite, plus tôt qu'il ne s'y attendait, Seito entendit un cri dans la maison, puis des pas précipités vers la porte. Il sourit de son sourire malicieux. Il savait déjà la suite des événements. Et, selon ses prédictions, la porte s'ouvrit brusquement, et une petite femme replète surgit.

"Oh ! Le Shuhan est là et elle ne le fait pas rentrer ! Ma fille est folle !"

Seito avait face à lui Ukita Oguri, maîtresse de maison d'une cinquantaine d'années, vêtue dans l'apparat classique des paysans, c'est à dire dans une tenue étudiée à travers le temps pour être la plus serviable aux champs.

"Toutes mes excuses, monsieur, ma fille manque à tous ses devoirs. Je vous en prie, entrez."

Elle s'inclina bien respectueusement, salut auquel Seito répondit avec le même engouement, avant de pénétrer à l'intérieur de la petite maison. Celle-ci semblait composée d'une pièce unique, d'après ce qu'on pouvait en voir. Les murs étaient tapissés d'objets de toutes utilités. Passoires, casseroles, louches, mais aussi outils des champs, faux, bêches, gourdes ... Un véritable musée de la vie agricole était étalé là, sur ces murs de chaux. Au centre de la pièce, sur des tatamis rongés par la moisissure, était posée plus que disposée une petite table basse rayée par le temps. Autour de cette table étaient assis Ineko et Ukita Junpei.

Cet homme était le reflet le plus parfait de la robustesse. Du même âge que son épouse, même assis il imposait le respect. Bras croisés, sa musculature n'avait été en rien abîmée par le temps. Son visage affichait une expression de neutralité renfrognée, derrière une moustache grisonnante fournie. Quand Seito entra, il inclina la tête sans se lever. Seito s'assit face au père et à la fille, tandis que la mère s'installait sur le côté de la table. Un silence s'installa, pendant lequel Seito observa avec la plus grande minutie les visages de ces deux paysans. Cependant, au bout d'un moment, il jugea qu'il était bon de briser ce mutisme.

"Si j'ai l'honneur d'être chez vous aujourd'hui, c'est pour une raison bien précise, et qui n'est pas étrangère à votre fille, comme vous vous en doutez.

-Oh mon dieu ! Elle a fait une bêtise, c'est ça ?"

Ineko jeta à sa mère un regard stupéfait, et son teint rougit brusquement. Seito remarqua cette gène, mais rassura bien vite la mère:

"Non, ne vous inquiétez pas madame, votre fille est irréprochable. Elle est même très douée, selon l'avis de ses professeurs et le mien propre. Aussi, après concertation entre nous deux, je lui ai proposé un contrat qu'elle a accepté avec une seule réserve: celle de vous manquer."

La mère prenait une moue de plus en plus intriguée à mesure que Seito parlait, tandis que le père restait dans un mutisme parfait, à tel point qu'on pouvait se demander s'il ne s'agissait pas d'une statue de quelque Bouddha figé dans le temps.

"J'ai proposé à votre fille de devenir mon assistante à plein temps, c'est à dire de me seconder dans toutes mes tâches."

Comme il s'y attendait, l'annonce ne provoqua pas le même engouement qu'Ineko avait montré chez les parents. La mère baissa les yeux, embarrassée, tandis que le père grogna légèrement.

"Vous devez comprendre, monsieur, que notre fille nous est très utile pour le travail aux champs. Sans elle ...

-Sans elle il n'y aura pas de récoltes."

C'était la voix ferme du père qui avait retenti, et brisé les paroles de sa femme.

"Si vous nous enlevez notre fille, nous mettrons la clé sous le paillasson, c'est aussi simple que ça. Pendant qu'elle fait son service militaire, on arrive à vivre grâce aux aides, mais si elle décide de quitter la maison après ça, on n'aura plus ni aide ni fille pour nous aider. Si on arrive à finir les récoltes, c'est uniquement grâce à l'aide qu'elle nous apporte. Si on ne l'a plus, on n'a plus de récoltes suffisantes non plus. Il est hors de question que j'accepte une telle déchéance."

Seito jeta un coup d'oeil discret à Ineko. Celle-ci baissait la tête, et restait muette.

"Je sais votre situation, monsieur. Votre fille me l'a clairement expliquée. Aussi, j'ai déjà réfléchi à des solutions pour palier à ces problèmes. Une fois qu'Ineko aura fini son service militaire, c'est à dire dans quelques mois, je crois, je pourrai continuer à vous verser une pension, puisqu'elle sera toujours une mineure au service de l'armée impériale. Cependant, vous comprendrez que je ne pourrai continuer à vous verser cette aide une fois ses dix-huit ans révolus.

-Et après ça ?

-La réponse est simple: engagez de la main d'oeuvre.

-Hors de question !"

Cette réponse du père avait été marquée d'un coup de poing sur la table qui fit frémir Ineko, mais qui laissa Seito de marbre. Il faisait face à une situation dont il ne pourrait triompher que grâce à son éloquence et à son habileté. Il n'était pas envisageable de se démonter.

"Je refuse d'engager quelqu'un que je ne connais pas et de le laisser s'occuper de mes champs ! C'est toute l'histoire de ma famille, ces rizières ! Que diraient mes ancêtres s'ils voyaient un individu quelconque dans les mêmes rizières qu'ils ont foulé toutes leur vie ? C'est hors de question !"

Seito ne s'attendait certes pas à un refus aussi catégorique. Il ne laissa cependant rien paraître de sa déception, et fit fonctionner ses petites cellules grises.

"Vous avez bien dit qu'Ineko vous aidait pour les récoltes ?

-Oui, surtout pour les récoltes. Le reste, nous arrivons à nous en charger ma femme et moi, mais les récoltes demandent plus de rapidité. Impossible de le faire tous les deux.

-Je vois. Que diriez-vous alors que je laisse à Ineko des congés, disons, le temps des récoltes ? Ainsi elle pourrait vous porter assistance dans ces périodes, et il me semble que tout le monde serait contenté. Bien sûr, cette offre est soumise à la réserve d'une urgence qui m'obligerait à al garder auprès de moi."

Le père grogna légèrement, mais la mère réagit aussitôt, avant que son mari n'ait eu le temps de protester.

"Oui, ce serait très bien ! Nous souhaitons tous les deux vivement que notre fille suive le chemin qu'elle souhaite, n'est-ce pas ?"

Cette pique était adressée au père, qui ne répondit que par un vague hochement de tête.

"Vous avez notre accord.

-Parfait. Je vous en remercie grandement. Votre fille a les compétences nécessaires pour une grande carrière, je pense. Il serait dommage de n'en pas profiter. Sur ce, je ne vous dérange pas plus longtemps. Monsieur, madame."

Seito se leva, suivi d'Ineko qui le raccompagna. jusqu'à la porte. Une fois dehors, elle poussa un soupir de soulagement.

"Je vous l'avais dit: pas de problèmes, seulement des solutions. Il suffit de trouver les bonnes.

-Vous avez été très fort. Mon père n'a même pas trouvé à redire.

-Remerciez surtout votre mère. Mais, conseillez surtout à vos parents de s'ouvrir aux autres, à l'avenir. J'ai peur que leur attitude ne leur joue des tours, à un moment ou à un autre ...

-Je comprends ...

-Bon ! Voilà une affaire rondement menée. Je vous raccompagne jusqu'au dojo. Je risque d'avoir à faire appel à vous avant la fin de votre service militaire, j'en ai peur. Mais, vous serez prévenue en temps et en heure. D'ici là ..."

Il sourit affectueusement à la jeune fille, qui lui rendit son regard. Tous deux reprirent la direction d'Itabei, l'esprit plein des projets qui s'annonçaient d'une telle collaboration.

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