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  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]

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Message(#) Sujet: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyMar 21 Fév 2012 - 16:03

J'y croyais dur comme fer, pourtant, la feuille de bambou a fini par céder.

"Approchez approchez! Monsieur, mademoiselle? Pour un article acheté, le second eest gratuit!"

Ce sourire commerçant et niais, ce qu'il avait le don de m'exsahspérer... A vrai dire, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là. D'ailleurs, où suis je? Et comment suis-je arrivée ici? On m'a dit que dans ce genre de situation, on pouvait se considérer dans un rêve. La seule différence entre le moment présent et un rêve, c'est que j'en ai conscience, ce qui serait impossible. Les lieux qui m'entourent son plutôt banals, des tas de commerces sont alignés collés les uns aux autres. A gauche, une boutique de vêtements, à droite, un commerce qui vend des armes. Je ne suis intéressée par aucun des deux... J'ai envie de partir, ce bruit ambiant m'insupporte. Mais alors que je m'appretais a enfin bouger du milieu de la rue, quelque chose m'arrêta. Surprise, je tournai la tête mais ne vit rien, enfin, rien qui aurait pu me faire cet effet la. Je grimaçai, quelque chose me tiraillait la jambe, qui ose me faire ça?? En baissant les yeux, mon visage tout entier se figea, une petite fille était accrochée à mon mollet comme une moule à son rocher. Ma première réaction, certes tardive, fut de soupirer longuement. En me baissant pour la décoller je ne manqua pas de tomber...et bien évidemment la gamine de rigoler. Hey! Je suis pas un clown, j'aime pas qu'on se moque de moi. Un peu énervée je tiraillai sa joue en gromelant des insultes enfantine du style "espèce de méchante!" pour qu'elle comprenne clairement ma haine. Elle n'ota pas son sourire, mais s'arrêta de rire. Je lui donne quatre ans à tout casser, peut-être un peu moins. Sait-on parler à cet âge là? Il fallait bien que je sache quoi en faire de toute façon, avec moi elle allait vite apprendre à parler. Je commença a lui poser toute sorte de question, allant de "Où sont tes parents" à "Tu bouffes quoi toi?" mais aucune réponse, rien ne sortait de sa bouche. Pourtant je sais qu'elle me nargue, je le vois dans ses yeux. Je décide de la menacer, après tout je 'ai rien a voir avec cette gamine, ce n'est pas un tort de la laisser, j'suis pas sa mère! Je vous laisse deviner... Aucun résultat, aucun changement! Pas la moindre réaction chez elle, à croire que cette petite est née avec le sourire. Tant pis, je n'ai qu'à me relever et à partir. C'est ce que je fais, sans le moindre remord d'ailleurs, je lui tourne le dos et commence à marcher en direction de mon logement. Pour mon plus grand malheur je ne suis pas sourde. La petite se met à crier, à pleurer, je n'ose pas la regarder. Je l'imagine parfaitement, l'image s'installe dans ma tête, et j'ai beau essayer de la gommer, impossible d'éffacer l'encre de l'esprit. Elle est assise là, avec ses longs cheveux blonds cachant son visage dégoulinant de larmes encore tièdes. Une hésitation, et puis un souvenir décisif. Je me souviens d'une fois entre autre, ou j'avais perdu ma mère alors qu'on était allées chercher un cadeau pour mon frère. Ma mère m'avait interdit de m'éloigner d'elle, mais je lui avais désobéi. J'avais trouvé un joli mouchoir brodé, dont j'étais sure de l'importance pour mon frère. Il s'était envolé, et j'avais bêtement courru après. Impossible de retrouver la boutique d'où j'avais quitté ma mère. Ce souvenir m'avait marqué, et je ne voulais pas que comme moi, elle oubli comment sourire. Je me tournai vers elle, posai une main sur ma hanche et lui lançait un regard dubitatif.

"Et alors championne, tu viens ou tu préfères rester ici?"

Je préfère vous passer les détails, les fois ou elle a voulu que j'achete à manger ou des jouets, celles ou elle s'est arrêté sans que je fasse gaffe... Tu m'étonnes que ses parents l'ont égaré! Vint l'heure du repas de midi, moi je pouvais tenir, mais elle...Je décidai de trouver un endroit ou s'arrêter pour manger. Ma recherche fut rapide, il y avait à cent mètres un bar restaurant aux prix raisonnables. Notre duo était assez surprenant, je dis ça parce que la plupart des gens se trouvant à l'intérieur se retournèrent vers nous lorsqu'on entra. En effet, je porte une armure lourde, pleine d'armes en tout genre, deux grandes épées dans le dos, et cette petite fille semble venir d'une fampille noble (le genre bouclettes blondes, grands yeux bleus et robe à froufrous). Dans cette masse de gens, mon regard fini par se poser sur un jeune homme aux cheveux argentés. Je ne sais pas trop si ce sont ses cheveux ou son joli sourire, mais quelque chose m'interpella chez lui. Lorsqu'il m'a vu l'observer, j'ai instinctivement tourner la tête, et me suis dirigée vers le barman. J'ai commandé des plats différents, ne sachant pas vraiment ce qu'elle aimait. Mais alors que je venais de prononcer le traditionnel "itadakimasu" la porte du bar claqua violemment, annonçant l'entrée violente d'une grande silhouette. Ma réaction fut la même que celles des gens qui m'avaient vus entrer. La personne ne chercha pas à feinter, elle se dirigea d'un pas décidé vers moi, et frappa de sa main droite la table à laquelle on était assises la petite fille et moi.

"TU VAS ME LA RENDRE DESUITE! SALOPE, REND MOI MA SOEUR!"
Ma surprise ne fut pas des moindres, il me veut quoi lui? Du tac au tac je réponds, sans la moibndre hésitation, sans trop réfléchir au sens de sa phrase précédente.

"Qui êtes-vous monsieur?"

La réponse fut plutôt claire, enfin, assez pour que je ne repose pas la question. Le temps ralentis, et je me pris un énorme coup de poing dans la gueule. Par reflexe je saisi mon nez de mes deux mains, qui saignait à présent, et regardait la personne qui avait causé l'altercation. Parler serait inutile avec cet homme, en même temps j'ai pas très envie de me battre, si la petite prenait un coup... J'eus à peine le temps de me relever en prononçant un petit "écoutez" qu'il me renvoya à terre sans chercher à comprendre. Les gens du bar étaient désormais, pour la plupart, en cercle autour de nous. Les bagarres du genre dans les bars ça plait toujours au public. Me tête me fait mal, ce gars est fou. Et je crois qu'a part lui mettre un bonne trempée il ne m'écoutera pas. Il envoie la table baladé sur le côté et s'approche de la gamine, alors ça non, pas question! Je me relève à toute vitesse, l'attrape par le col de son t-shirt et l'envoie valser, je regarde la petite, toujours sans voix, et la déplace en lieu sur dans le bar, lui donnant pour ordre de ne pas bouger. Elle semble térrorisée, pourtant elle ne dit rien. Le garçon s'est relevé, je suis maintenant face à lui, et je le frappe au ventre gentiment, si l'on peut dire, avant de lui lancer un regard haineux, je cherche pas la merde, mais il a été le flocon de neige en trop.
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Ukeîru Genzö
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyJeu 23 Fév 2012 - 0:40

J’erre dans une ville depuis un bon bout de temps déjà. Etonnant me diriez-vous ? Et bien oui, je ne suis pas du tout habitué à rester plus de deux semaines au même endroit mais celui-ci était une exception. Je ne sais même pas pourquoi moi-même mais j’kiff bien cet endroit. Il est tranquille, il fait beau, j’me fais pas chier, on n’vient pas me faire chier et j’peux mener ma petite vie paisible, sans emmerdes. C’est le pied en gros ! Quoi de mieux que de profiter un maximum d’endroits pareils ? Ah oui, j’connais pas le nom de la ville où j’me trouve. Et encore moins le nom du pays. Tout ça est un mystère pour moi, à vrai dire, je m’en fous complètement. Autant ne pas le savoir sinon ça gâcherait mon plaisir. Haha. Comme à mon habitude, je me lève tranquillement, sans me dépêcher. Bah ouais, j’ai la flemme de m’dépêcher. La flemme ... Elle est présente sans arrêt chez moi. Je ne sais pas comment j’dois la considérer. Amie, ennemie ? Aucune idée. En tout cas, parfois c’bien et d’autres fois, c’chiant. Mais bon, faut pas se laisser abattre par cette connasse sinon on devient une grosse merde. Un bon à rien, un pourri, un gros lard. Sauf que moi, j’fais du sport, je m’entretiens pour ne pas devenir ce genre de mec. La classe non ?

Une fois réveillé complètement, je prends mon déjeuner calmement, en marchant au ralenti. J’ai la tête dans le cul comme si j’avais fait la fête la veille. Bordel, j’ai quand même dormi dix heures, si c’est pas assez j’comprends vraiment pas. Et puis, le reste de la journée, je glande comme un trou du cul à me promener dans la ville, sans savoir où j’vais. Tout ce que j’sais, c’est qu’il y a des beaux paysages, du beau monde, des belles filles, des connards, des abrutis. Pour résumer, il y a tout ce qu’il faut pour faire une ville « normale ». Par chance, j’arrive à me retrouver à nouveau en plein centre de la ville. Je suis quand même trop fort quand j’veux. J’ai réussi à n’pas me paumer, quel exploit. J’crois que je vais faire une croix dans mon calendrier tout de même, c’est un miracle. Tout ça m’a donné faim, je dois absolument trouver un bar-restaurant ou autre, mais dans tous les cas j’dois manger. Le destin a décidé d’être de mon côté aujourd’hui, c’est magnifique. Je passe à côté d’une espèce de bar restaurant. Sans hésiter, je fonce tête baissée dedans. Pas le temps de faire attention à la gueule des personnes peuplant ce mini-restaurant, tout ce que je veux c’est manger. Je me rends donc au bar et demande un bon gros hamburger. C’est pas de la bonne bouffe, mais je m’en fous. J’grossis pas de toute façon, c’est la classe. Le barman s’empresse de me préparer tout cela. Une fois le tout prêt, il me l’amène à la table à laquelle je suis assis. Quel bonheur de pouvoir profiter d’un bon hamburger quand on crève de faim ! J’aime ça !

Une fois mon repas terminé, je demande simplement un verre d’eau. En tant que tout sportif qui se respecte, je ne bois pas d’alcool. Et ouais, j’fais attention à ma santé ! Limite vautré sur ma chaise, je regarde les gens présents dans le bar. Ils ont tous des têtes bizarres mais dans l’ensemble, ils n’ont pas l’air d’être des gros fouteurs de merde ou des mecs qui sont morts saouls la plupart du temps. Quelques minutes s’écoulent et j’aperçois une fille à peine plus vieille que moi entrer dans le restaurant en compagnie d’une petite gamine. Euh, elle est déjà mère à cet âge là ? Et ben, les choses vont vite. Elle me fixa un instant pour ensuite détourner son regard. J’lui ai peut-être fait peur, qui sait ? Bref, elle possédait des cheveux rouge, très rouge. Rajoutez à cela des yeux azur et vous avez un mix de choses peu communes. Un autre type est entré trois minutes après. Il n’avait pas l’air de bonne humeur et se dirigea en direction des deux filles. Ça sentait la merde à plein nez, j’aime pas ça. Le mec commença à gueuler comme un hystérique à propos de sa sœur. Personnellement, j’y comprends rien mais c’pas grave. La fille aux cheveux rouges lui répondit mais celui-ci lui mit simplement une bonne droite dans le nez avant de lui envoyer un autre coup pour la faire valser. C’est le genre de chose que je n’accepterai jamais. Un homme qui se bat avec une femme, des lâches. Il mériterait qu’on les tabasse à mort ces gens là. Cependant, la fille avait du répondant, elle mit à l’abri la gamine et mit une bonne baigne dans le ventre du taré. Je n’peux pas rester planté là à regarder un mec tabasser une fille, non. Je dois intervenir. D’un saut rapide, je passe au dessus de ma table, j’écarte les gens qui forment à présent un cercle autour des deux concernés et je me mets entre l’homme et la fille. D’un mouvement de bras, je fais reculer la fille aux cheveux rouges pour lui faire comprendre qu’elle n’a pas à se battre, je le ferai à sa place. Je fixe ce connard droit dans les yeux avant de lui adresser quelques mots pour bien lui faire comprendre ce qui l’attend.

    Hey enfoiré ! Si tu veux t’battre, fais le avec un homme et non une femme. Tu dois sûrement être le genre de mec qui frappe les filles pour se sentir puissant, j’me trompe ? Tss ... trou du cul.

Tournant légèrement la tête pour voir la fille par-dessus mon épaule, je lui fais un sourire en coin pour lui assurer que tout ira bien. Quel gentleman tout de même !
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyJeu 8 Mar 2012 - 16:26

Je crois bien que je le sentais venir. Je l'avais de suite repéré, c'est donc ça le pressentiment que j'ai eu tout à l'heure. Tsss, c'est le jour des abrutis non? Même s'il s'est levé et se dirige vers nous, je ne compte pas m'en occuper. Il s'approche j'le bouffe, c'est pas compliqué. En principe, je suis de nature calme, mais quand on m'énerve je peux pas me contrôler. Mon adversaire n'était pas tombé, pas étonnant compte tenu de la non puissance de mon coup. Pourtant je ne serai pas rassasié tant qu'il sera toujours là, debout, mine de rien. Il va souffrir cette tapette. Mon poing droit était très serré, prêt à détruire tout ce qu'il bouge, plus que la force, c'était la haine qui le rendait puissant. Une mélodie des plus calme envahie mon esprit, et le temps semblait figé, les sons du bar ne m'atteignait même plus. Mon coup ne fit pas de bruit, sa chute fur parfaitement muette, et moi sourde. Ah la la... Je m’apprêtai à le finir, mais cette triple buse est intervenu avant. Il s'est placé devant moi ; j'ai considéré cela comme une insulte, il considérait ça comme de la protection légitime. Il était sur de lui, j'avais été poussée à bout. Une colère immense me prit aux tripes, mes quelques contusions des jours précédents ne me provoquait aucune douleur. Enfin, pour être plus précise, je ne les ressentais plus. "Elle" allait s'emparer de mon corps, mais j'ai refusé. Je n'en connais pas la raison, mais si un meurtre sans mobile était commit maintenant, je risquais gros. Il y avait trop de témoins, et je sais bien que je n'aurais jamais le dessus de tous ces gens. Ma bonne conscience me poussa à l'avertir d'abord, après on tape. J'expirai un grand coup, comme pour évacuer cette malveillance en moi. Avec la voix la plus normale de monde, je lui adressai la parole.

-"Hey le héros, pas touche c'est mon cadavre."

Les mots sortaient tout seuls, c'est un peu comme si je n'avais pas eût le choix de mon vocabulaire. Bah, peut être que comme ça il comprendra. De plus, il ne sera pas choqué entre "enfoiré" et "trou du cul" j'avais encore de la marge. Alors que j’attendais une quelconque réponse, que j'espérai favorable dans son intérêt, le mec en face se releva plutôt sur les nerfs. Tu m'étonnes! Le second coup j'm'étais pas retenue. Il fonça en direction de mon sauveur, sans capter qu'il ne lui avait rien fait. Je sais pas trop ce qu'il lui est passé par la tête à ce moment la, à moins que ce soit les propos crus de l'autre guignol qui l'ait touché. Ces mecs entre eux alors. Il n'a pas vraiment eu le temps de donner sa réponse, dommage, je vais m'en charger. J'attrapai le t-shirt du garçon aux cheveux blanc, le tirant vers l'arrière, et courut pour m'occuper du mort vivant. Je stoppai un des coups de poings avec la paume de ma main, et j'en profitai pour lui faire perdre l'équilibre avec un simple croche-pieds. Je m’accroupis sur lui, une main tenant son col, puis baissa ma tête vers son oreille. Je lui murmurai quelques questions, certaines sans attente de réponses, d'autres plus cruciales. Le mouvement de mes lèvres laissait lire tantôt « mourir » et tantôt « vivre », comme une inlassable prière que l’on répète en boucle dans l’espoir qu’elle soit mieux entendue. Puis j’ai légèrement relevé la tête, durci mon regard et redressé mon poing bien haut au dessus de son visage. Je ne lâchais pas ses yeux, je voulais qu’il comprenne qu’il ne pouvait pas échapper à mon courroux.

La pièce était à la fois vide, à la fois pleine. Ma colère était froide et en même temps brûlante de vivacité. Vous allez me dire, mais ce n’est pas possible, ou il y avait du monde dans le bar, ou il n’y avait personne. Mais sachez qu’il y a une large différence entre ce qui est, et ce que l’on voit : le fautif n’a la vue que pour les choses qu’il estime justes. Je suis fautive. Pour plus de détails, mon corps s’acharne actuellement sur cet homme au centre d’un public criard et sans la moindre pitié, mon esprit, quant à lui, est seul face à celui de mon adversaire. Pourtant, celui de l’homme derrière moi me perturbe, il est là, il m’observe mettre en pratique toute cette violence, pourtant il ne fait rien. Pourquoi ? Moi ne m’empêche-t-il pas de le tuer ? Cette incompréhension brouille ma logique, je n’aime pas ça. Mais alors que j’étais plongée dans cette question, une petite chose sans la moindre importance vint interférer. Que fait-elle ?? Pourquoi est-ce qu’elle a bougé ? Quelle vermine, ça ne vaut rien ce genre de personnes. Elle me prit le bras qui assénait les coups, et se mit à pleurnicher en murmurant des petits « Yamette ! » irrégulièrement. Mon esprit se crispe, des marteaux s’abattent sur mon crâne si fort que je crois qu’il va exploser. Des souvenirs me revienne, je n’aime pas ça non plus. Je fais tout ça, tout ça pour sauver cette petite, alors bon sang pourquoi elle aussi me trahi ? Je ne peux éviter de la repousser violemment sur ce coup de sang. Une larme m’échappe, je me relève doucement, baisse la tête, laissant pendre mes longs cheveux pourpres qui ondulaient sur le sol sale de ce petit bar. Ma main droite, pleine de son sang, vint cacher mon visage. Je pinçai mes lèvres, essayant tant bien que mal de retenir le flot de larmes qui me montaient. C’est bien connu, la solution à la tristesse est la colère, du moins c’est la plus facile.

-MAIS PUTAIN ! VOUS ME TRAHISSEZ TOUS UN PAR UN, QU’EST-CE QUI VA PAS CHEZ MOI A LA FIN ?!

S’en suivit un demi tour vers la porte et deux trois grandes enjambées pour y parvenir, finit par un claquage de porte violent. Je m’arrêtai légèrement, appuyée contre la porte les muscles tous terriblement endoloris. Mon visage redevint alors tout sérieux, la furie de tout à l’heure avec complètement quitté mon corps. J’avais honte, honte de retourner dans ce bar. En regardant autour de moi, je vis une petite fontaine, j’allais pouvoir passé un coup sur mes mains et mon visage, à me voir comme ça on dirait une folle […] L’eau est vraiment fraiche, et j’ai loupé de tomber dedans… Puis un sifflement continu effréné débuta dans ma tête, comme à chaque fois. Je vous raconte ça maintenant, je n’aurais pas pu le faire si je vous comptez l’histoire au même moment. C’est toujours le même procédé, il y un sifflement strident qui me rend sourde, puis ma vue se trouble avant que tous mes muscles se contractent violemment comme si j’étais atteinte de tétanos. C’est alors, enfin, que tout redevient normal, je suis apaisée et hors d’état de nuire à ce moment là. Ce phénomène est étrange, et je suis sure qu’il ne touche personne d’autre à part moi. Je décidai alors de m’assoir sur le rebord de la fontaine, levant la tête vers le ciel comme pour réfléchir à ce que j’allais faire ensuite.
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Ukeîru Genzö
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptySam 17 Mar 2012 - 18:20

Bon, j’étais en plein milieu d’un bar bien animé par les récents faits qui venaient de se passer. Effectivement, un connard venait d’entrer et de frapper une fille simplement parce qu’elle était avec sa sœur. Alors moi, en tant que gentleman, j’pouvais pas laisser une fille se faire frapper par un mec. C’est pas digne d’un vrai homme ça. Du moins, c’comme ça que je vois les choses. Si t’es pas content avec ma vision des choses, j’te mets mon point dans la gueule et on en parle plus. En gros, j’suis intervenu et j’me retrouve au milieu des deux concernés. S’il voulait se battre, c’était avec moi et personne d’autre. Mais la jeune demoiselle n’étais pas du même avis puisqu’elle me fit clairement comprendre que je n’aurais pas dû intervenir. Hein ? J’viens la sauver et elle est pas contente ? Merde alors. Bref, elle considérait ce mec comme un cadavre. Il se releva et le peu de temps où je fus distrait par la remarque de la fille aux cheveux rouge aurait pu me coûter cher. Il allait me mettre un énorme coup de poing mais au dernier moment, je sentis le poids de mon corps être attiré en arrière. Du moins, mon t-shirt était tiré en arrière. C’était la fille qui venait de m’éviter de prendre ce coup.

Merci à elle, heureusement qu’elle était là. Maintenant, elle s’engagea dans un combat avec ce trou du cul. Et ironie du sort, elle le mit à terre plus facilement que j’l’aurais cru. Waouw, une femme dominer un mec de cette manière. C’est vraiment une merde en fait c’mec. Une fois au sol, elle lui murmura des choses que j’pouvais pas entendre. Mais à mon avis, ça devait pas être des mots doux. J’suis au moins sûr de ça. J’assistais, impuissant à cette correction qu’elle était en train d’infliger à ce mongole. Debout, derrière elle, à la regarder. En temps normal, j’serai intervenu. Mais là, je ne l’ai pas fait, allez savoir pourquoi … C’était le combat de cette fille, je ne pouvais pas l’empêcher de le mener à bien. Et puis, elle n’avait pas besoin de mon aide puisqu’elle le dominait complètement. Cependant, un élément perturbateur vint changer la donne du spectacle auquel tous les gens présents dans le bar étaient en train d’assister. La petite fille intervint et demanda à la fille aux cheveux rouge d’arrêter de frapper son grand-père. Celle-ci péta une case en criant que tout le monde la trahissait. Sur le coup, je l’ai prise pour une dérangée mentalement et qu’au final, j’ai bien fait de n’pas intervenir mais bon, je me devais de la remercier pour ce qu’elle avait fait même si, ce n’était pas grand-chose. Elle fit soudainement demi-tour en direction de la sortie. Le spectacle était terminé, l’enflure était au sol. Il me faisait pitié, j’avais bien envie de faire durer le show mais la petite était en larmes, couchée sur son grand frère. Je ne pouvais pas m’acharner sur lui.

Elle était sortie en vitesse du bar, comme si de rien n’était. Tous les gens du bar étaient retournés à leurs occupations respectives, comme si rien ne s’était passé. Est-ce qu’ils sont sérieux ou pas ? Putain, il vient d’y avoir une bagarre et ces abrutis s’en foutent complètement. Bordel, les gens n’ont aucune valeurs à ce que j’vois, tous des cons. Personnellement, j’pouvais pas rester dans cet endroit merdique avec des personnes ayant une mentalité pareille. Je sortis du bar et regardai à droite et à gauche pour voir où cette fameuse fille était allée. J’aperçus une fontaine au loin et la fille aux cheveux rouge y était adossée. Du moins, elle était assise sur le rebord de cette fontaine. Elle paraissait calmée et sa colère de tout à l’heure avait l’air d’être passée. Je décidai donc de me diriger dans sa direction pour la remercier pour ce qu’elle a fait et lui demander quelques explications sur ce qu’il s’était passé aussi. Je ne suis pas sûr qu’elle m’ait vu mais bon, j’m’en fous un peu. Qu’elle le veuille ou non, elle me devait des explications. Arrivé juste en face d’elle, je m’assis un peu plus loin sur le rebord de la fontaine et je commençai à taper la discute avec la bagarreuse. Elle pouvait penser que j’la drague, tant mieux pour elle mais bon, c’pas du tout mon but premier.

    Hey la fille aux cheveux rouge … Merci pour tout à l’heure, j’aurais pu m’manger son coup de poing direct. Mais t’sais, j’aurais pu le dégommer moi-même, ça aurait été vite fait bien fait. Apparemment, t’voulais vraiment le dégommer. J’te surnommerai la bagarreuse à partir de maintenant ! Hahaha. Euh sinon, pourquoi t’as gueulé que tout le monde te trahissait ? J’crois que j’ai pas tout suivi là ..
Ah la la … Moi et mes question d’merde, j’devais surement passer pour un abruti …

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Blayd
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyDim 25 Mar 2012 - 17:05

Ma voix s'est froissée, mon esprit s'est terni.


M'excuser ? Quelle utilité... Je dois avouer que même maintenant, alors que j'ai pleine conscience de mes actes, je n'ai que la violence de mes coups à me reprocher. Ok, peut être aussi un petit peu l'acharnement inutile de la fin. En même temps, que lui ai-je fait? Je sauve sa soeur, qui aurait pu se blesser ou se perdre loin toute seule, et j'obtiens en récompense un bon coup dans la gueule. Je ne sais pas si c'est moi qui n'ait pas la moindre logique, mais en tout cas je trouve ça dénué de sens. Ma fierté empêchait le moindre mouvement vers le bar, mais ma conscience avait sortie l'épée du fourreau... Pourquoi suis-je si contradictoire ? Je poussai un long soupir, comme pour rejeter ce dégout de moi même. Mais alors comme mon esprit se penchait sur les arguments pour et contre, quelque chose me stoppa net. Il était revenu, encore. Qu'avait-il avec moi à la fin? J'avais rarement vu quelqu'un se préoccuper autant de moi par le passé, si ce n'est mon frère chéri. Il ne s'adressa pas tout de suite à moi, bien qu'il m'ait repérée depuis un moment. Il prit la précaution de s'assoir éloigné de moi sur le rebord de la fontaine. Pourquoi? Ummh... On pourrait croire qu'il a peur d'un autre pétage de câble de ma part, ce qui est je l'admets, plus que compréhensible. Pourtant je ne crois pas que ce soit le genre de gars à faire ça par frousse, mais plutôt pour mon bien être. Pour moi, il a plus fait ça pour que je ne me sente pas directement visé, un peu comme si il comptait s'assoir là depuis toujours, et que le silence lui pesait. Si c'était le cas, j'aime sa façon de penser. Nous étions dos à dos, bien que je puisse distinguer sa touffe de cheveux blancs à travers le jaser d'eau. J'ai tournai la tête une fois pour le regarder attentivement, je me suis immédiatement remise droite pour ne pas qu'il s'en aperçoive. Raté ? Je ne sais pas. Il avait une voix assez familière, son langage laissait penser que ce n'était pas le genre de gars à se prendre la tête pour des broutilles. Je ramenais mes genoux contre ma poitrine, la tête baissée. J'étais totalement apaisée, et le bruissement de l'eau jouait à mes oreilles une mélodie des plus agréables. Puis, alors que je n'y attendais pas du tout, il se mit à parler. J'ai sursauté légèrement tellement faiblement qu'il n'a pas du le remarquer. Je l'ai écouté, même si n'ai pas tout entendu, les mots que je pouvais percevoir m'autorisaient à comprendre et à former mes propres phrases. Tout d'abord, il m'a appelée la fille aux cheveux rouges.. Tsss, l'idiot a réussit à, comme on dit, me faire "souffler du nez". Des noms et appellations il y en a des milliers, alors pourquoi avoir focaliser sur ma chevelure ? Je l'adore, alors j'en suis flattée. Instantanément j'ai d'ailleurs regardé les mèches de ma frange qui dépassaient légèrement du haut de l’œil. Il n'a pas tardé à enchainer : merci? Haha, quelle mauviette. Dire merci à une fille... J'en reviens pas, p'tête pas si macho que ça finalement le coco. Mais t’sais, j’aurais pu le dégommer moi-même [...] vite fait bien fait. Ok, j'ai rien dit en fait. Le reste, je n'ai pas tout capté, mais je crois bien qu'il a parlé de mes propos au bar. Pas étonnant après tout, jusqu'ici rien de surprenant de sa part. Que pouvais-je lui répondre d'adapté? Mais en repensant à la vrai réponse, ma voix s'est froissée, mon esprit s'est terni. Très vite j'ai secoué la tête pour éloigner ce nuage gris de mon ciel bleu. Je me suis relevée d'un bond, et je me suis dirigée vers lui. Une fois en face j'ai posé mes mains sur le rebord, une à sa droite, une à sa gauche. Je lui ai adressé un léger sourire et je l'ai regardé dans les yeux.

« Je suis simplement le sentiment de rejet exacerbé de Jack. »

Après avoir dit celà, on sourire s'est amplifié, et puis je me suis rapidement relevée, mettant mes deux mains de chaque côté de mes hanches. J'ai ensuite levé mon regard vers le ciel, le temps était vraiment magnifique, quelle chance. Je sais bien qu'il n'a pas compris ce que je lui ai dit, et encore moins le lien avec sa question, mais peu m'importe. Pourtant, avant qu'il pose trop de question, mieux vaut changer de sujet.

« Je n'aime pas vraiment demander de l'aide, alors merci d'être venu, je m'excuse pour tout à l'heure. Le psychopathe va bien, je ne l'ai pas trop amoché ? »


Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, un peu comme pour me moquer de moi même. Je ne sais pas vraiment si il le considérerait comme tel, m'enfin je n'y peux rien. Il semblait bavard et un peu enquiquineur, je priais intérieurement pour qu'il ne remette pas le sujet sur le tapis, et qu'il décide de changer de petite route avec moi. Mon regard revint sur lui, essayant de le détailler, maintenant qu'il était un peu plus près de moi. Je dois avouer que la couleur de ses yeux est assez troublante, j'ai rarement vu des yeux aussi clairs. Leur couleur s'identifiait presque à celle de l'argent.Je ne les quittais plus du regard, comme captivée par cette bizarrerie de la nature, pourtant plutôt à son avantage.
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyLun 2 Avr 2012 - 16:39

Le temps était magnifique. Un beau soleil, de beaux nuages bien blancs mais le ciel était assez dégagé. J’étais donc assis sur le rebord d’une fontaine en train de taper la causette avec une inconnue qui venait de se battre avec un taré. J’venais de lui poster un tas de questions. Certes, des questions à la con mais au moins j’ai engagé la conversation ! Oui, car d’habitude, j’fais jamais le premier pas. J’suis plutôt du genre à attendre qu’on vienne m’aborder mais si c’est le cas, c’est pour me demander de remplir une mission de merde ou encore me chercher misère et vouloir se battre pour je n’sais quelle raison. Qu’est-ce que les gens peuvent être cons quand y pense. Mais bon, cette fois-ci c’était un contexte différent de ceux habituels. Cette fille aux cheveux rouges venait quand même de mettre une raclée à un dégénéré et moi, en tant que bonne âme que j’suis, j’voulais lui épargner de faire ça mais elle l’a tout de même fait. Une bagarreuse, une vraie ! D’ailleurs, c’est le surnom que j’compte lui donner.

Dans ce genre de situation, tout le monde s’attend à ce que la personne vous laisse dans le vent et parte en faisant semblant de ne rien avoir entendu. Ou alors elle vous répond simplement en restant à la place où elle se trouve en se retournant vers vous pour voir à quoi vous ressemblez. Mais non, pas cette fille. Apparemment, elle agit différemment, elle ne fit pas comme ce à quoi je m’attendais. Elle se releva d’un coup, j’entendis des bruits de pas assez fermes se diriger dans ma direction. Effectivement, c’était bel et bien la bagarreuse qui se dirigeait vers moi. Arrivée à ma hauteur, elle s’arrêta net. Allait-elle me gifler ? Me frapper comme elle l’a fait avec l’autre fou ? Répondra-t-elle à mes questions ? Haha. Le suspense était à son comble et quelque part j’aimais ça !

Une fois de plus, elle fit quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. Elle posa ses mains sur le rebord où j’étais assis. Une à ma gauche, l’autre à ma droite. Forcément, elle devait s’abaisser un peu pour arriver à ma hauteur avec son visage. Elle me fixa droit dans les yeux tout en me faisant un large sourire. Cependant, mon attention fut quelque peu détournée par ses formes … au niveau de la poitrine. Oui, dans cette position, elle les mettait vraiment en valeur, c’est qu’elle était salement bien foutue la bagarreuse. Mais bon, j’suis pas comme ça, j’suis pas du genre à faire le gros pervers. Revenons-en à sa réponse qui fut quelque peu … hors sujet ? J’avais absolument rien compris à ce qu’elle venait de me dire, aucun rapport avec les questions posées.

Elle se releva, se recula, mis ses mains à ses hanches et contempla le ciel bleu. Et moi, comme un con, j’reste assis sur le rebord de cette fontaine à la regarder. Qu’est-ce que vous voulez que j’fasse en même temps ? Au risque de me répéter, cette fille a vraiment été gâtée par la nature. Bon, j’vais arrêter de rêvasser à propos de ses formes sinon on va réellement penser que j’suis un pervers. J’avais bien envie de lui reposer une nouvelle question concernant son Jack ou je n’sais quoi car j’avais rien compris mais elle ne me laissa pas le temps d’ouvrir la bouche. Elle enchaina en me disant qu’elle n’aimait pas demander de l’aide. Et nouvelle chose qui m’étonna, elle me demanda si le malade mental à qui elle avait réglé son compte allait bien. Chose qu’elle dit tout en rigolant. Moi j’prenais ça comme une moquerie envers cette mauviette qu’elle venait de rétamer. Après ses belles paroles, elle me fixa pendant de longues secondes dans les yeux. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Avait-elle vu quelque chose de bizarre sur mon visage ? Pour éviter qu’elle ne me fasse une remarque du genre « Tu as quelque chose sur le visage », je commençai à me frotter la tête un peu n’importe comment sans savoir si j’avais réellement quelque chose ou non. J’devais vraiment avoir l’air con, sérieux.
    Huuum … Quand j’suis parti il était toujours au sol avec sa p’tite sœur en train de pleurer à ses pieds. J’aurais pu continuer à le frapper mais j’voulais pas faire peur à la gamine. De plus, t’aimes peut-être pas avoir de l’aide mais j’suis pas du genre à laisser les filles se faire frapper par des mecs.
Je me relevai aussi et me rendis compte que j’étais bien plus grand qu’elle. Je remis ma casquette en place sur la tête car le soleil tapait fort et j’choppais assez vite des coups de soleil. De nouveau face à elle, j’la fixai dans les yeux comme elle le fit plus tôt et lui posai une autre question histoire d’en savoir un peu plus sur elle.
    Au fait, s’tu veux que j’arrête de te surnommer la bagarreuse, ce serait bien que tu m’dises comment tu t’appelles non ? Moi, c’est Genzö dis-je le sourire aux lèvres.
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] EmptyDim 29 Avr 2012 - 16:35

Ce gars est assez drôle finalement. Après ce qu'il vient de se passer, c'est vrai que j'ai pas vraiment le coeur à rire, pourtant il y est parvenu. Alors que j'observais son visage et plus particulièrement ses yeux il se mit à frotter un peu partout, comme s'il avait quelque chose de bizarre. J'ai laissé s'échapper un petit rire étouffé, avant de reposer de nouveau mon regard sur lui. Il est certes un peu bizarre, mais apparemment à dominante sympathique. Et puis il a ce truc de pas se prendre la tête que j'apprécie chez les gens. Il s'est ensuite relevé du rebord sur lequel il se trouvait, et c'est là ou je me suis sentie assez petite. L'infériorité : je n'aime pas vraiment ce sentiment à vrai dire. Mais je ne pense pas que c'était l'effet qu'il recherchait, je n'ai donc pas prit ça comme une offense volontaire. J'ai écouté ce qu'il avait à me dire, et je ne pus m'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement. Il n'avait pas parlé de Jack, ouf! J'crois que sinon je serais partie sans demander mon reste. Par contre, il s'est remit à parler comme un macho! Roh la la, ces mecs tous pareils! Ils voient une fille en danger, c'est une princesse face à un dragon... Bah, c'est le genre de cliché qui restera inchangé longtemps!

Il remit sa casquette, qui me protéger moi aussi légèrement du soleil. C'est fou qu'il fasse un temps aussi agréable! Même avec le peu de vêtements que je porte je crève de chaud. Maintenant, les rôles étaient inversés, lui devant, plus haut, à me fixer dans les yeux. De plus, c'était à lui de parler. Pour que le changement de rôle soit parfait, il ne me manquait plus qu'à m'assoir sur le rebord de la fontaine. Dieu sait que j'ai eu envie de le faire, mais le peu de maturité que j'ai m'en a empêché. J'ai du lever la tête,, mais le soleil me gênait. Du coup, j'ai posé un main sur mon front qui m'a servi de visière pour cacher le soleil.J'avais un peu l'air d'un capitaine de bateau, et c'était pas très glorieux comme poste. Il reprit donc la parole, me donnant son prénom. Genzö? C'est pas très drôle ça comme nom, j'peux pas faire de blague, dommage j'aurais bien aimé. J'aurais pu le prononcer "jean zoo" pour le faire râler mais je ne le connaissais presque pas, je garde tout de même ça en tête. C'est vrai qu'il m'appelait la bagarreuse, en fait, c'était pas trop ce qui m'allait le mieux. C'est vrai quoi, il était mal tombé. C'est pas vraiment dans mes habitudes de me battre avec n'importe qui comme ça. Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule de cette manière, mais je ne cherche pas les emmerdes comme ça non plus. Après tout il n'était pas censé le savoir, mais quand même!

« C’est vrai que je me suis pas présenté, enchantée mec, moi c’est Akane ! »

Quand je regardais ce gars, j'avais l'impression de voir mon grand frère un peu. Il avait un sourire un peu similaire, mais surtout cette dégaine un peu à l'arrache qui met à l'aise avec les gens. De quoi pouvais-je bien lui parler désormais? Ben j'peux lui poser une question qui me démange depuis tout à l'heure, mais je me dis que dans tous les cas sa réponse ne me conviendra pas. Sinon je peux toujours lui parler de n'importe quel sujet qui me passe par la tête j'suis sure que c'est le genre de ce à pouvoir parler de n'importe quoi sans être choqué. J'ai imaginé les pires des conversations, je ne vous ferez pas parvenir les détails quelques peu affligeants. J'avais aussi la possibilité de le laisser, peut être que finalement je le gênais plus qu'autre chose. S'il est venu ici c'est juste pour ne pas avoir de dette envers moi en me remerciant, alors il attends p'tete que je parte. Je n'arrive pas vraiment à savoir, c'est relativement stressant pour être sincère. Bon, s'il veut que je reste, il me retiendra non? J'tente un escapade en solo, on verra bien. Je me suis retournée et j'ai commencé à marcher lentement vers ce que je qualifie être "la sortie" par défaut. J'ai levé mon bras droit et ait agité ma main comme pour un signe d'au revoir.

« Bon j’vais pas t’retenir plus longtemps. Essaie de pas mourir, t’es sympa »
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Message(#) Sujet: Re: Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke]  Il suffit d'un flocon de neige en plus pour faire plier la feuille de bambou [PV Uke] Empty

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