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 Observer, c'est perturber [Kibo]

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Observer, c'est perturber [Kibo] Observer, c'est perturber [Kibo] EmptyMar 21 Juin 2016 - 5:23


Je savais que les mauvaises herbes sont dures à éradiquer. Mais tout de même... Si vous saviez ce que ça peut m'irriter de voir autant de gens s'activer pour réparer cette saloperie de village. Même le quartier - ouais, appelons ce camp de réfugiés ainsi - Yamada semble se remettre peu à peu des dégâts de l'attaque. Je sais qu'il est bien trop tard pour espérais voir des cadavres alignés sous des draps. Mais j'avais quand même pensé croiser des personnes avec l'air triste ou des gamins pleurant après une mère disparue. Je ne sais pas moi... Quelques amputés par ci par là au moins. Mais rien! L'attaque d'Ichibi a unis tous ces gueux au lieu de les diviser. Et c'est bien de la détermination que je lis dans le regard des habitants qui retardent mon avancée.

Oui car voyez-vous je n'arrive plus à modeler le moindre nuage de sable. Les experts que Tsukiko m'a envoyés semblent s'accorder sur un point: Shukaku est responsable de cette perturbation. Mais aucun n'est en mesure de m'expliquer comment y remédier. C'est donc à pied et avec mon habituelle mauvaise humeur que j'ai du traverser le désert. On m'a bien proposé un moyen de transport Saibogu. Mais le jour où je mettrai un pied à bord d'un de ces engins n'est pas encore arrivé. Du coup bah c'est sur un chameau qui ne me met pas vraiment en valeur que je fends la foule d'inférieurs qui s'agite dans les rues en reconstruction.
"Allez hop hop hop les mini-clochards, on se bouge!" tain mais ils les éduquent comment leurs rejetons? "Quand un Kawaguchi passe, les Yamada dégagent! La chaîne alimentaire ça vous dit quelque chose?"
Mais qu'ils sont cons! Et en plus ils remettent ça! Ces abrutis, non contents d'avoir été soufflés dans leurs tentes par l'attaque de Shukaku, ont décidé de remonter à nouveau leurs pseudo-maisons. Franchement? Sélection naturelle! Qu'ils se démerdent. Y'a des trucs qui sont simplement trop bizarres pour vivre. Et avec le temps la nature se charge de les effacer. Faut être patient des fois. J'ignore donc les clochards qui tentent de perturber ma journée par leur simple présence et continue jusqu'au palais. Où ce qui fut le palais autrefois. Bon faut dire qu'il ne servait pas à grand chose dans la mesure ou l'autre crétin avait décidé d'habiter dans une tente lui aussi...

Je suis accueilli par ce qui doit être un serviteur qui me mène jusqu'au nouveau Kazekage. Kibo! Ou plutôt Matsuno Yamuro je crois maintenant. Je le connais, lui. Il a failli me faire crever dans un espèce de bidule Saibogu qui se mouvait sous le sable. Mais je sais pas, je le sens bien. De toute façon il peut pas être pire que l'autre. Quand on a touché le fond on ne peut que remonter pas vrai? Autant essayer d'être optimiste. Par contre j'ai jamais entendu parler des Matsuno avant aujourd'hui. Ça vient d'où, ça? C'est de la racaille de l'Est? D'ailleurs il s'est fait adopter ou quoi? J'ai vraiment rien compris à ce qu'il s'est passé à Suna ces derniers temps. J'ai d'autres chiens à fouetter. Un, en particulier.
"Kazekage!" le sourire que je lui décoche doit sembler tellement hypocrite... "Mais quel plaisir de vous revoir! J'ai appris pour votre mariage avec Zezuboru Yema! Félicitations! Très beau couple, tout ça tout ça!"
J'ai lu quelque part qu'il faut savoir faire un pas vers l'autre pour créer une bonne entente. J'irais pas jusqu'à dire que c'est ce que je recherche mais je veux bien lui laisser le bénéfice du doute. Après tout quelqu'un qui a réussi à supporter Tsukiko pendant des années en tant qu'élève mérite bien un peu de considération. De la pitié? Noooon, n'allons pas jusque-là non plus!
"Alors j'imagine qu'on vous a averti mais je suis ici en tant qu'observateur pour le compte de Tsukiko....-sama!" Erk. "Avez-vous de bonnes nouvelles à m'annoncer sur l'avancement des réparations? Le sujet préoccupe beaucoup son altesse..."
Et il y a de quoi j'ai envie de dire. En tout cas j'aimerais trop pouvoir annoncer à ma cousine que Kibo est un incompétent. Je vais donc observer avec la plus grande attention la situation de Suna avec l'espoir d'y déceler des défauts. D'ailleurs, une observation, il se trouve que j'en ai déjà une...
"Dites! Je m'inquiétais au sujet des Yamada et de leur... mode de vie." si on peut appeler ça ainsi. "Faudrait faire quelque chose pour eux et les loger dans du dur. Je sais bien qu'il y a les traditions et tout mais... vous avez pensé aux maladies? Avec ces tentes, la chaleur, les récents événements.... Leur quartier est un vrai nid à bactéries. Je m'inquiète vraiment du risque sanitaire! Sortons-les de cette situation de précarité!"
Et jetons-les du haut des falaises de Shuhan! Bref, je m'emporte. Ils me font cet effet-là, ces inférieurs. Au moins en prison je n'étais pas obligé de supporter leur présence. Maintenant que je suis de retour à ce que certains appellent "la civilisation" j'ai bien du mal à me rappeler comment je faisais pour ne pas commettre un crime à l'époque...
"Mais bien entendu ce sont vos prérogatives. Loin de moi l'idée de vous imposer quoi que ce soit!" un peu quand même, si? "Et puis de toute façon ils semblent plutôt contents de leur condition. S'ils aiment ça, après tout... Qui suis-je pour les juger hein?"
Si ce n'est le maître absolu du désert? Enfin bref toujours est-il que le sort des Yamada m'importe peu. C'était surtout pour voir la tête qu'ils feraient si on leur annonçait qu'ils doivent se civiliser. Ca relève de l'utopie mais c'est tout de même permis de rêver un peu, non?
"Ha! Je vous annonce également que ma cousine viendra passer quelques jours à Suna dès que son agenda le lui permettra. Elle a beaucoup insisté sur son désir de renforcer les liens qui vous unissent!" elle va me buter! "Mais au travers de votre amitié je vois surtout une certaine forme de réconciliation entre Suna et Kaze. Nous trinquons?"
J'ai soif! Bon ceci dit maintenant il faudra que je me démerde pour convaincre Tsukiko de venir passer ses vacances à Suna. J'en chiale d'avance...
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Observer, c'est perturber [Kibo] Observer, c'est perturber [Kibo] EmptyMar 21 Juin 2016 - 16:05


Le bureau du Kazekage était terminé. Le Palais était encore en travaux, mais ce n’était qu’une question de jours avant que les ouvriers disparaissent de l’établissement. La pièce dans laquelle Yamuro passait la plupart de son temps était grande, spacieuse et très illuminé. Une immense baie vitrée avec vue sur le village reposait derrière son pupitre. À l’entrée, sur la droite un coin détente avec fauteuils, table basse et bar avait été aménagé.

Aujourd’hui, un proche de la Daimyo devait lui rendre visite. Cette personne faisait partie de la liste fournie par Tsukiko pour éviter qu’elle passe le contrôle à l’entrée du village. L’avant poste avait été informé de la situation et normalement il ne devrait pas y avoir de problème. Cependant, le visiteur n’était pas une personne tranquille, Kira était une grande gueule et arrogant, il pouvait à lui tout seul semer le désordre au sein d’un village.

Le Kawaguchi pénétra dans le bureau avec un sourire énervant et salua notre jeune héros comme s’il était proche. D’ailleurs, sa remarque sur son mariage l’irrita, à quoi jouait-il ? Le Chasseur de Chimères se leva de son bureau pour se diriger vers le bar et verser deux verres d’eau, laissant parler son invité.
      Tu as fini ?
Demanda-t-il avant de se poser dans l’espace détente et inviter Kira à le rejoindre. Les verres étaient déposés sur la table et à l’aide d’un sceau, l’Ombre du Vent invoqua un dossier.
      Voilà les détails concernant la reconstruction du village.
Annonça-t-il en lançant le document sur la table pour que le Kawaguchi le recueille. Les autres sujets évoqués par le visiteur ne valaient même pas la peine d’être abordé, car ils n’avaient aucun intérêt. Le Kazekage prit une gorgé regardant d’un œil son invité qui avait toujours le sourire aux lèvres.
      Enlève-moi ce sourire stupide, je sais très bien que ça te fait chier d’être là.
En ayant réalisé une mission à ses côtés, le Matsuno connaissait le caractère de Kira et il était venu uniquement car Tsukiko l’obligeait, sinon il serait en train de trainasser dans la Capitale. Le Nanadaime patienta pour voir si le jeune homme avait autre chose à lui dire ou s’il repartirait avec le dossier sans perdre de temps.
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: Observer, c'est perturber [Kibo] Observer, c'est perturber [Kibo] EmptyJeu 30 Juin 2016 - 3:22


Est-ce la lassitude ou l'indifférence qui pousse ainsi Kibo au stoïcisme? J'espérais au moins un signe d'irritation, fusse-t'il fugace... Tant pis! Je suppose qu'il n'est pas très motivé à jouer. Un bon point pour lui dans la mesure où il a évidemment d'autres soucis en tête qu'un Kawaguchi venu faire sa fouine à Suna. J'imagine que si son prédécesseur de clochard était encore en poste ce serait sur une terrasse que cette discussion aurait eu lieu. Les doigts de pied en éventail. Au petit jeu de la conscience professionnelle il semblerait bien que ce soit le Matsuno qui l'emporte pour l'instant.

D'un autre côté je suis mitigé sur cette réaction emprunte de sagesse. Si j'étais l'Ombre de Suna et qu'un zigoto se comportait avec moi comme je me suis comporté avec lui, il serait sûrement en train d'être écorché vif par mon silicium. Ce n'est pas l'espoir que le Kazekage inspire qui redressera le village. Mais bien la peur qu'il pourrait propager. Suna a besoin de discipline, rien de plus. Et d'une bonne purge. Mais c'est une autre histoire... Pour l'instant il se trouve que je n'ai pas l'intention d'effacer le sourire qui assombrit mon visage. Ne serait-ce que parce qu'il est sincère.
"Bien sûr que ça me fait chier d'être là!" c'est une évidence. "Tout comme ça vous emmerde royalement de devoir me supporter ces prochains jours... Mais je suis un éternel optimiste et je me rassure en me disant que nos rôles auraient très bien pu être inversés..."
Avoir un type comme moi sur le dos? Même pas en rêve! De mon côté je tente de faire contre mauvaise fortune bon coeur: personne ne viendra juger la qualité de mon travail. Moi, en revanche, c'est précisément pour évaluer les efforts de reconstruction déployés par Suna et - je vous le donne en mille - Kibo. Au final c'est bien mon rapport qui terminera sur le bureau de Tsukiko et non l'inverse. Il y a des raisons de se réjouir.

Je bouge machinalement les doigts et une vague de sable enveloppe le dossier remis par le Kazekage et le ramène à mes côtés. Je le lirai plus tard. Ou plutôt je demanderai à Yaeko de le faire pour moi. Ces bouts de papier n'ont pas la moindre valeur à mes yeux. Je me contente de croire ce que je vois. Et pour l'instant ce que j'ai vu de Suna n'est pas vraiment de nature à me rassurer.
"Je suis certain que ces rapports expliqueront avec le plus grand soin pourquoi la Voie Illusionnée semble à peine remise de la dernière attaque et que le symbole de l'autorité du village, ce palais, est encore à l'état de ruines..." comment réprimer un sourire carnassier? "Je vous remercie pour votre précieuse collaboration. Tsukiko-sama appréciera grandement ce gage de bonne volonté de votre part!"
Tout dépend de la façon dont je choisirai de présenter les choses. Je choisis finalement de tremper mes lèvres dans le verre d'eau généreusement servi. Je suppose que Kibo n'est pas assez bête pour tenter d'empoisonner un représentant de la Daimyo. Je tapote ensuite l'épais dossier avant de me lever pour faire le tour de la pièce.
"Par curiosité je me demandais..." je tourne mon regard vers mon interlocuteur. "Si je venais à vous offrir mon aide pour reconstruire le village, l'accepteriez-vous? Je suppose que les Kawaguchi vous font cruellement défaut depuis notre départ à la capitale? Et ceux qui ont décidé de demeurer en ces murs doivent avoir bien du mal à répondre aux attentes que Suna fonde tout naturellement sur eux pour les efforts de reconstruction?"
Osera-t'il me dire en face qu'il peut se passer des meilleurs bâtisseurs de Kaze en ces temps difficiles? J'aimerais bien le voir demander - supplier? - pour que le clan le plus puissant du pays daigne lui accorder un peu d'aide supplémentaire. Ouais, ça me plairait vraiment...
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