Le Fantassin trouvait le dénommée Kamikaze avait l'air intéressant, il cache bien son aura de ninja... Grâce à son unique Seki Zennosuke, il avait l'air d'avoir mûri, sa lettre lui avait fait du bien. Lorsque qu'il était Genin, il affichait un objectif clair, mais dans son cœur, c'était encore une hésitation, mais maintenant, c'est bien clair : donner sa vie pour Kumogakure no Satô et devenir Raïkage avant sa mort si possible. Le Chûnin de Kumo acceptait la mort depuis toujours," c'est au moment de sa mort que nous savons qui nous étions vraiment ". C'était une phrase que son grand-père disait régulièrement à son petit-fils avant sa mort... Le Seki l'avait bien retenu.

Après sa méditation et sa discussion avec Kamikaze. Il l'avait décidé d'aller à l'hôpital pour se soigner, car il en avait vraiment besoin. Il espérait aussi retrouver son ami Enko Shigeru, il avait énormément de respect envers cette personne. C'est surtout grâce à la Table de Lois qu'il avait bien imprégné dans sa tête. Il descendit de la colline puis monta sur son cheval, car il était beaucoup trop faible pour marcher sans s'écrouler. Son cheval de couleur tout noir et bien propre. Le Seki allait-il respecter ce duo assez longtemps, car il a dû mal à être avec des autres personnes très longtemps. Il préfère rester seul. Il avait tout de même décider de créer son équipe pour montrer sa vision du monde.

Il arriva aux portes de l'hôpital et croisa un visage familier, il reconnaissait l'enfant têtu d'avant la guerre. Il disait d'un ton neutre avec son regard bleu et impassible.

« Mizu Hariken. Tu as bien changé depuis la guerre... Attends. »

Le Chûnin dégaina son sabre d'une seconde et se pointa sous la gorge de l'imposteur. Son regard devenait perçant et il semblait prendre l'imposteur de haut vu qu'il était encore sur son cheval.

« Tu n'es pas Mizu Hariken et tu ne peux être son frère car... Les morts n'ont pas de seconde vie. »

Ou bien, c'est Mizu Hakriken qui a fait revenir son frère dans le monde des vivants ?

« Ikumo ? Il est parti faire une pause. »

Soupirant délicatement, le médecin cerné adressa un sourire à l’infirmière. Il voulait justement proposer une pause à son jeune apprenti, et c’était une marque de discernement et lucidité particulièrement précieuse de sa part qu’il en ait prise une de lui-même. Un médecin trop fatigué ou trop embourbé dans les dossiers de ses patients, incapable de faire le tri et de penser de façon nouvelle et cohérente devant chaque malade… Ce n’est pas un bon médecin. Etirant calmement une épaule puis l’autre, Shigeru porta sa main à sa poche pour en sortir son paquet de cigarette avant de sortir devant l’hôpital pour la fumer – abandonnant bien vite l’idée en voyant le jeune Hattan pointer son épée contre son apprenti. Soupirant une fois de plus, il plaça le petit objet dans sa bouche avant de l’allume et se dirigea rapidement entre les deux hommes pour s’interposer, leur adressant un sourire chaleureux à chacun.

« Êtes vous si triste de ne plus travailler à l’hôpital que vous en venez à vouloir tuer mes apprentis, Hattan-kun ? »

Le ton, légèrement amusé du médecin, était tout sauf irrespectueux – néanmoins suffisant pour montrer même à travers le terne et triste de sa voix à quel point il trouvait la situation aberrante. Que des Kumojins cherchent à s’entraîner ensemble est encouragé, mais qu’ils cherchent à se menacer avec autant de détermination que le montre le visage du Chûnin, et ce devant l’hôpital, n’a rien de sain. D’un geste de la main, le dépressif attrapa la lame du Fantassin et blessa sa main en profondeur, initiant immédiatement une technique de soin – ceci dans le seul but de l’éloigner de la gorge du jeune Genin.

« L’un de vous pourrait-il m’expliquer ce qu’il se passe ici ? Nous avons suffisamment de blessés à l’intérieur pour ne pas avoir besoin d’en faire plus. »

Sur cette simple affirmation, Shigeru porta sa seconde main à sa poche et alluma enfin, à l’aide de son briquet, sa fameuse cigarette. Qu’importe ce que les deux lui diraient, il aurait au moins le bénéfice de sa pause pour fumer – le manque se faisait déjà ressentir et il savait qu’il ne pouvait continuer dans ces conditions sans prendre de risques exagérés. Haussant un sourcil, il toisa Ikumo puis le Seki, déterminé à ne pas finir sa pause avant d’obtenir une réponse.

HRP:

Le regard du Fantassin était redevenu neutre, il s'était calmé mais il surveillait tout les moindre geste du Mizu en gardant son sabre sous la gorge du grand frère de Hariken. Il descendit du cheval, le cheval noir recula de quelques mètres de son nouveau mètre, il ne présageait surement rien de bon. Le Mizu disait bien être le frère de Hariken mais qu'il n'était pas une de ces réincarnations, il demandait au Seki de retirer son arme sous sa gorge pour qu'il puisse lui expliquer correctement, il rajouta " On attaque pas des frères d'armes ". Le Seki ne bougea pas d'un pouce, il ferma les yeux quelques secondes puis plongea son regard neutre dans le sien en voyant son bandeau.

« Ne me prends pas pour un stupide, ça ne veut pas dire que tu possède un bandeau que tu es un " vrai Kumojin". Si tu n'es pas une de ces réincarnations, c'est que ton petit frère m'aurait menti sur toi ? ne te moque pas de moi. »

Un nouveau apparut, c'était la personne que le Chûnin cherchait, Enko Shigeru, un médecin qui semblait infatiguable aux premiers abords mais si vous le connaissez vraiment, vous pouvez remarquer qu'il forçait physiquement. Il était venu en nous adressant un sourire chaleureux, même à ce Mizu. Il disait que le Seki était si triste de ne plus travailler à l'hôpital qu'il en voudrait à tuer un des ces apprentis.

« Apprenti... »

Kumo avait accepté la réincarnations des âmes ? Ce n'était absolument pas possible. Le médecin Shigeru s'approcha de nous et attrapa le sabre du Kumo pour la retirer sous la gorge du Mizu, il s'ouvrit la peau en profondeur mais il se guérit immédiatement après son action. Le médecin continua en demandant qu'est ce qu'il se passait ici. Le Fantassin rangea son sabre sous la cape puis se tourna vers le médecin.

« Bonjour Shigeru. Il se trouve que je croise une réincarnation de Mizu Hariken. Il semblerait d'après ses dires qu'il n'en est pas un. Je crois donc que c'est moi qui a besoin d'explications. »

Soupirant une fois de plus à la réponse de Hattan, le jeune médecin commençait à parfaitement comprendre ce qu’il se passait. L’origine de la petite escarmouche n’était pas totalement aberrante, mais c’était bien là le signe que le village continuait à vivre, qu’importe les gens qui y résidaient. Pensif, Shigeru fixa le néant, regard vide et inerte, se demandant à quel point tout le monde pouvait être éphémère. Venir, vivre, mourir, disparaître de la mémoire collective en ne laissant derrière soi que ses actes. Etait-il ravi de ce train de vie ? Serait-il ravi le jour où la mort viendra chercher celui qui lutte contre elle de toutes ses forces ? Il soupira une fois de plus, se reconcentra sur la conversation. Ikumo ne faisait que terminer d’expliquer son histoire avant de lancer un regard des plus insolents à l’autre Chûnin. Un regard qui ne pouvait être teinté que d’une seule chose : Hak. Le brun n’a jamais douté qu’elle aurait, tôt ou tard, une influence sur le petit Genin, mais de là à ce que soit si rapide et si fluide… Ce n’était pas le genre de relations que la Senritsu avait l’habitude de tisser.

Sereinement, le triste adresse un sourire teinté d’une certaine amertume qu’il lui serait difficile d’expliquer avant de se tourner rapidement vers le Seki. Sans la moindre hésitation, il se baisse légèrement et aide le Fantassin à reposer une partie de son poids sur ses épaules. Les talents médicaux qu’il possédait lui permettaient allègrement de voir que le jeune homme était loin d’être en pleine santé – pourtant, il s’abstint de réaliser un test diagnostic au Chakra d’office. Ce serait plus confortable et plus acceptable une fois dans l’enceinte du bâtiment.

« Dire qu’une fois de plus, il faut vous remettre en état… Il faudrait éviter que cela ne devienne une fâcheuse habitude. »

Ajustant sa vitesse de marche à celle de son patient, Shigeru adressa un bref regard au personnel d’accueil de la structure pour indiquer qu’il gérait ce dossier. Une infirmière passera bien rapidement de toute façon, récupérant les données de l’arrivant – il avait déjà un dossier par ailleurs, ne faisait que faciliter les formalités administratives. Toujours dans le calme, pas après pas, ils arrivèrent en salle 13 où Hattan fut rapidement allongé sur le lit par le fumeur.

« Bien, maintenant que nous sommes ici... »

Il referma la porte.

« Peux-tu nous expliquer ce qu’il t’es arrivé ? Ikumo, diagnostic s’il te plait. »