Mission de rang B : Sur l'une des îles du pays de l'eau se trouve une grande tour, à l'intérieur de cette tour se trouve un objet d'une valeur inestimable, le seul problème c'est que le seul moyen de l'obtenir est de passer l'ensemble du labyrinthe qui mène au sommet de la tour. Pièges en tout genre, shinobis gardiens, bref ne vous attendez pas à une promenade de santé, surtout que depuis qu'il se trouve placé en ce lieu, jamais personne n'a réussi à l'atteindre.
« Aujourd'hui est un jour bénit cher frère chère sœur. Nous partons à la recherche du Saint Graal. Ou du moins à la recherche d'une relique d'importance semblable ! Pour l'obtenir, nous devrons traverser moult épreuves ! Mais, ensemble, nous y arriverons ! Nous viendrons à bout des lions ! Des centaures et même des dragons s'il le faut ! Nous saurons trouvez notre voie même dans le chemin le plus obscur ! Nous trouverons l'issue du labyrinthe ! Soyez unis mes frères ! Pour le peuple ! Pour Kiri ! Pour la team Yoma ! Et un peu pour moi aussi ! Nous l'aurons un jour ! Nous l'aurons ! »
Quel beau discours. J'en avais presque les larmes aux yeux. J'avais passé toute ma soirée à écrire ça. Il fallait dire que la mission de demain avait réussie à réveiller mon esprit poétique et à attiser ma curiosité. En effet, il y avait, paraissait-il, une tour où se trouvait une relique inestimable. A noter d'ailleurs que personne n'avait réussit à l'atteindre... Pardon ? Y' avait pas un petit problème là ? Comment l'objet pouvait être inestimable si personne ne l'avait jamais atteint ? Si ça se trouve, il ne s'agissait de rien de plus qu'un vulgaire vase qu'un gamin s'était amusé à posé ici par hasard. Enfin bref. Peu importe. Tout ça pour dire que demain, Hojo et moi partions en mission. C'était une bonne méthode pour juger de ses capacités. Une mission de rang B. Ce n'était pas tout les jours que des genins pouvaient en faire, j'espérai donc le voire faire de son mieux. Car oui, je comptai bien le mettre à l'épreuve. Évidemment si la mission devenait trop périlleuse, j'agirai en conséquence néanmoins plus il pouvait se passer de mon aide, mieux ça sera pensai-je.
Le lendemain, j'attendais le genin au longs tunnels de Kiri. Notre navire était prêt à partir pour l'île où se trouvait la fameuse tour qui abritait ledit trésor inestimable – que personne n'avait pu estimer puisque personne ne l'avait vu –. Après quelques minutes, je vis enfin le genin arriver. J'en profitai donc pour le briffer rapidement. Certes je lui avais envoyé l'ordre de mission néanmoins je n'avais pas passer la nuit à préparer mon discours pour rien ! Je bombai donc fièrement le torse, pris un air solennel et commença.
« C'est notre première rang B ensemble. Nous nous en allons vers la tour chercher ce fameux objet à la valeur inestimable. Notre quête sera sûrement longue et semé d'embuches toutefois à deux nous réussirons. Enfin trêve de parlotte ! Allons-y. Montres moi de quoi tu es capable. »
Oui, vous aurez remarqué que j'avais quelques peu diminuer la taille de mon discours. Qui plus est, j'avais enlever toutes les références et les figures trop hyperboliques afin de ne pas passer pour un malade auprès du scientifique. Enfin bref, nous pouvions y aller. La traversée en bateau allait nous prendre au maximum une heure ou deux. Une fois arrivée sur l'île, la mission pourra réellement commencer.
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Si quelques chose te gène go mp
Hyûga Bankichi
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Au petit matin, je me dirige vers les tunnels de Kiri. Oui, grand jour, une mission d'équipe avec mon sensei. Génial ! J'ai mit ma plus belle blouse. Celle du dimanche, avec les petites tâches de sang incrusté sur les manches. J'ai mes bistouris. Mes fioles. Mes seringues. Des parchemins pour des prélèvements. Parfait. Il me fait un petit discours. Je m'attendais à pire.
J'espère que cela en vaut la peine... J'ai plus l'impression d'être prit pour un chercheur d'or que pour un Scientifique. Encore que, quémander un médecin dans une mission où personne n'est revenu vivant n'est pas entièrement idiot. Mais soit, je vous suis, sensei.
La traversée est rapide et ennuyeuse. Les mines patibulaires des marins n'ont rien d'intéressants à m'offrir. Aucune lèpre, aucun scorbut. Des gens en bonnes santé. Berk, il n'y a rien de plus dégoutant dans la vie. Ils sont relativement ouverts au dialogue et je soutire les informations qui me semblent nécessaires. Déjà, ils sont stupides et incompétents, ils pourraient faire des optimisations d'envergure de voiles, et aménager l'espace du pont pour augmenter le dynamisme. Apparemment ils s'en contre-fichent. Ce n'est qu'une fois le pied à terre que je fais le compte rendu a mon maitre. On peut déjà apercevoir notre objectif au loin, et je profite du trajet a pied pour mon petit rapport.
Bon voilà la tour. Apparemment, d'après les maigres témoignages que j'ai glané auprès de notre incompétent et bavard équipage du navire, il existe plusieurs entrées, selon les quatre points cardinaux, et la tour abriterait également un complexe sous-terrain. Impossible de savoir si le trésor se trouve en haut, ou en bas, ni même s'il existe des liaisons rapides entre les deux. Alors, sensei... La porte de Genbu, de Suzaku, de Byakko ou de Senryu ?
Il s'agit des quatre vents cardinaux. Leurs symboles ornent les portes d'airain qui protègent la tour. Une tortue, un phénix ardent, un tigre rugissant, et enfin, un majestueux dragon. Peut-être ces symboles étaient des sortes d'indices sur la nature des épreuves et des pièges à affronter ? Ou simplement du bluff ? Je laisse mon sensei choisir. Pourrir mon intellect dans un choix aussi puéril n'est en rien justifié.
Peu après mon petit speech, notre duo prit le bateau qui était censé nous amener jusqu'à l'île où se trouvait la fameuse tour abritant l'objet inestimable. Comme dit précédemment, la traversée allait durer une à deux heures grand maximum. Durant ce temps, je n'allai rien faire de spéciale. Comme d'habitude, j'allai rester dans ma cabine et attendre bien gentiment que le bateau accoste là où allait se dérouler notre mission. Après une heure ou deux dans ce fichu bateau, nous arrivâmes enfin sur ladite île. Celle-ci n'avait aucune particularité si ce n'était le fait qu'au loin, nous pouvions voir la tour dont parlait l'ordre de mission. Durant le trajet, le genin me fit part des quelques informations qu'il avait recueillis ci et là auprès des marins travaillant sur le bateau grâce auquel nous étions arrivé ici. D'après ses témoignages, il y avait quatre moyens d'entrer dans la tour. Nous avions donc le choix en quelques sortes. De plus, il me fit part d'une information capitale. L'objet ne se situait pas forcément tout en haut de la tour. Il pouvait aussi se trouver dans les sous-sol de celle-ci.
La première question que nous étions amené à nous poser était : « Quelle porte choisir ? ». A cette question, la réponse fut simple : « Laissons le hasard choisir pour nous ! ». Mentalement, je représentais les quatre portes puis, dans un élan de stupidité, m'amusais à jouer à un jeu auquel j'avais l'habitude de jouer lorsque j'étais enfant : TROU TROU. Oui, ça n'avait rien de scientifique ni même de logique mais bizarrement jouer à ce jeu stupide me portait chance. Après quelques secondes de jeu, « trou trou » avait choisi. Nous allions prendre la porte de Suzaku. Tournant la tête vers mon élève et partenaire de mission, Hojo, je m'exclamai fièrement.
« La providence a choisi pour nous ! Nous allons prendre la porte de Suzaku puisque tel est son choix. Ah, et pour ce qui est de la direction à prendre une fois que nous serons à l'intérieur, je te laisse choisir. En haut ou bien en bas ? A toi de voir. »
Nous continuâmes notre petit bonhomme de chemin jusqu'à ce que l'entrée du sud – celle de Suzaku – fut visible. D'un geste de la main j'ouvris la porte...Mauvaise idée, très mauvaise idée. A peine la porte s'était-elle entrouverte que j'activai malgré moi un dangereux mécanisme. En effet, la porte étant reliée à une statuette de bronze, celle-ci décocha une grande flèche en notre direction. Grâce à un réflexe salvateur, je me jetai au sol tout en plaquant Hojo afin qu'il ne soit pas touché par le projectile. Une fois ceci fait, je me relevai doucement puis tapotai mes vêtements afin d'enlever la poussière qui s'y trouvait.
« C'est la dernière fois que je fais trou trou pour choisir mon chemin, moi. Enfin ! Nous pouvons entrer. Il vaut mieux faire attention à partir de maintenant sinon on risque d'y passer. En route ! »
A ces mots, nous pénétrâmes dans la tour. Nuls doutes que les pièges allaient être nombreux. La vigilance était donc de mise si nous voulions mettre à bien notre mission.
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A toi de choisir où on va /o
Hyûga Bankichi
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Constat alarmant, mon sensei s'en remet à l'aléa pour décider de l'entrée. Enfin, ce qui est alarmant n'est pas sa façon de s'en remettre au chaos - qui est tout a fait compréhensible en l'absence de données concrètes - mais plutôt en elle-même sa façon de procéder. Il est complètement fou, ce type, et venant de ma part, c'est encore pire comme insulte. Pour ne pas le vexer, j'hoche de la tête en disant simplement.
Méthode intéressante. L'entrée de la porte du phénix, donc. L'entrée du sud.
Je passe outre le premier piège qui manque de peu de m'embrocher la moitié de mes organes vitaux - oh oui, quelle idée magnifique cette porte de Suzaku - et nous pénétrons enfin dans la tour à proprement parler. C'est une grande salle, aux murs colorés de rouges et d'orange. Une impression de chaleur s'en dégage, comme si plusieurs cheminées se trouvaient dans la pièce. Seulement, il n'y en avait pas. Et aucune fumée. J'avance avec moultes précautions. Pas de piège dans la salle même. Il y a des inscriptions étranges sur le mur, mais je sais pas les lire. Et de toute façon, je les ferais pas confiance.
Non, je vérifie maintenant les trois sorties de cette pièce, parce qu'il faut bien avancer. La première, j'observe deux squelettes assit contre les murs. Avec des restes de vêtements en face. Les traces de brûlures sont formelles. Quelqu'un ou quelque chose les a brûlé à mort dans ce couloir. Je penche pour l'hypothèse du piège.
Deuxième sortie, un homme à terre dans une flaque de sang coagulé. La mort remonte à quelques jours, je dirais. Avec le nombre de mouches et la pestilence. Il a été perforé par plusieurs projectiles. Au vu des angles de projections du sang, je dirais avec certitude que des lances rétractables se trouvent dissimulées dans le ceilier, et qu'elles s'activent avec du poids dans le tunnel.
Dernier couloir ? A priori... rien à signaler.
On devrait prendre le couloir à droite. C'est le seul sans cadavre dedans. Probablement le seul non piégé.
Je fais signe à mon maitre de me suivre. L'obscurité commence à régner sur les lieux, mais toujours aucun piège et aucun cadavre. Heureusement, il y a des torches murales pour s'y retrouver dans tout ce noir. Par contre, au bout d'un moment, un claquement sec retentit. Un mur nous barre la route devant, et un autre derrière.
Prit au piège, j'entends un siphon, et de l'eau s'écoule à mes pieds. Je me tourne vers Shinichi, le regard implorant.
Hahaha, mauvaise pioche ! Heu, sensei, tu peux nous sortir de là ? J'ai tellement horreur de l'eau que je prends deux douches sur l'année, alors mourir là dedans serait l'épitome de l'ironie.
Trois chemins s'offrent à lui. Dans deux d'entre eux on peut voir des corps inanimés tandis que dans le dernier aucun corps ni aucune trace de piège sont visibles. C'est un grand homme ce Hojo, un grand homme. Il a deviné tout seul quel chemin il fallait choisir. Veuillez cependant noter qu'il a dû réfléchir quelques instants afin d'arriver à la conclusion que le dernier chemin était bel et bien le bon. Cela me fit d'ailleurs sourire si bien qu'au moment où il s'était prononcé sur la direction à prendre, je n'avais qu'une envie, celle de m'écrier : « NON JURE ?! » Chose que je ne fis pas bien entendu. Non, je ne voulais pas passer pour encore plus idiot que je l'étais. Déjà qu'il avait dû mal prendre le fait que je choisisse une porte piégée à l'aide d'un stupide jeu de hasard digne d'un gamin de cinq ans et demi. Enfin bref. Le genin s'avança et me fit signe de la main. Je le suivais donc bien gentiment. En bref, nous pouvions dire que je le laissais mener la mission comme il l'entendait. Du moins pour l'instant.
Pour l'heure, la mission semblait bien se passer. Le chemin qu'il avait prit semblait plus ou moins sûr. Cela faisait bien maintenant quelques minutes que nous marchions dans un couloir éclairé par quelques torches quand tout à coup. Horreur ! Des murs ainsi que de l'eau sortent de nulle part. Nous venions de tomber dans un piège. A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce qui était le plus horrible dans cette histoire. Était-ce le piège idiot dans lequel nous étions tombé ou bien était-ce que je venais d'apprendre quant-à l'hygiène de mon partenaire ? Indubitablement, la logique m'amène à penser que le plus déplorable dans cette affaire est bel et bien le fait que mon élève ne se lave qu'une à deux fois par an. A y réfléchir de plus près, j'aurai dû m'en douter vu sa face mais bon. Trêve de moqueries, l'heure est grave. En effet, il était temps de faire un choix cornélien. Ou bien je ne faisais rien et j'offrais ainsi une bonne douche à mon cher élève – au risque d'y passer – ou bien je nous sauvais de la noyade mais dans ce cas ci, je laissais Hojo crasseux et dégueulasse comme il l'était.
Quel choix difficile, pour me décider, une seule solution...TROU TROU. Quoique au fond je n'avais pas spécialement le temps pour ce genre de jeu stupide. C'est pourquoi j'optai pour la seconde solution. Je devais nous sortir de là. Pour ce faire, je ne voyais rien de mieux que péter un des murs qui nous gênait. La question que nous pouvions désormais nous poser était : Lequel ? Celui derrière ou devant nous ? Mon dieu, encore un dilemme Cornélien. Après un rapide Ham stram gram mental, je choisis finalement de défoncer le mur qui nous fait face. Pour cela, j'avais simplement dégainé mon sabre à pouvoir. Puis après un contact prolongé avec celui-ci, il se liquéfia et prit une forme bien plus imposante. Celle de l'épée dentelée. Sous cette forme, le sabre était capable de fendre les matières les plus résistantes. Bref, autant dire que le mur n'allait pas faire long feu face à mon sabre à pouvoir. Une fois que j'eus réduit l'imposant mur qui nous faisait face en un amas de poussières, je m'avançais vers la sortie de l'espèce de « tunnel ». Il n'y avait visiblement plus de piège dans ce couloir pour le moins étrange. A la sortie de celui-ci se trouvait d'ailleurs une grande salle avec plusieurs chemins possible. Il s'agissait sans aucun doutes du fameux labyrinthe dont parlait l'ordre de mission. C'est assez fière de moi que je regardai donc mon disciple afin de m'exclamer :
« Je me suis un peu renseigné sur les labyrinthe hier...Tu sais qu'il existe un algorithme qui nous permet de trouver la sortie de celui-ci peut importe le labyrinthe ? Ah ah. C'est simple pourtant il suffit de toujours prendre à droite ! Si tu fais ça tu es sûr d'arriver à la sortie. Sortir va être un véritable jeu d'enfant ! »
Oui, j'avais lu ça dans pas mal de bouquins ! De plus ça marche, ce n'est pas une blague ! Et j'allais le prouver. Reprenant pour un temps les rennes de la mission, je m'avançais tout en suivant l'instruction suivante : Quoiqu'il arrive, prendre à droite ! Au bout d'une heure trente de marche incessante et des retours sur nos pas, je m'arrêtai épuisé.
« Le créateur de ce labyrinthe devait connaître le truc et a fait en sorte que ça ne marche pas c'est sûr. Bon du coup tu veux essayer d'avancer de manière logique ou bien, dans le pire des cas, je peux faire comme précédemment c'est à dire tout buter pour qu'on puisse finalement s'en sortir. Non parce qu'à la limite on fait ça comme ça, moi ça me va très bien mais ce serait peut-être un peu plus drôle et épic pour notre histoire si on pouvait trouver la sortie sans avoir à tout péter comme des barbares. »
Hyûga Bankichi
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Alors que je suis en train de paniquer avec toute cette eau partout, mon sensei fait preuve d'un sang froid absolue. Il change l'apparence de son sabre... et défonce littéralement le mur qui nous empêchait de passer. Je suis abasourdit par la puissance qu'il dégage. Un véritable maestro ! Capable de choses bien plus extraordinaires que moi...
La force brute à ses avantages parfois !
Toujours sous l'admiration de mon sensei sabreur, nous arrivons dans une salle. Avec plusieurs chemins, cette fois-ci encore. Décidément, on n'appelle pas cette tour labyrinthe pour rien ! On s'y perd facilement... Shinichi propose une méthode efficace pour gagner le centre de ce puzzle architectural. Sa capacité de raisonnement est, une fois n'est pas coutume, impressionnante. Si je connaissais cette méthode, je ne peux qu'applaudir les efforts de mon très très jeune maitre.
Toutefois, je suppose surtout que les responsables de ce labyrinthe y ont pensés eux aussi. Un moyen aisé de contourner cet "algorithme" consistait par exemple à faire différents niveaux de labyrinthe avec des couches circulaires concentriques. De cette façon, on pouvait tourner indéfiniment en collant un même mur. Si cela n'empêchait pas de trouver une sortie de manière certaine, c'était plutôt gênant quand on désire arriver au centre. Et pour ce faire, aucun algorithme n'existait, à part "l'essaie erreur".
En tout cas, j'ai laissé mon sensei dans son idée. Je crois reconnaitre au passage une autre divinité du vent - Byakko - signe qu'on aurait quand même marché sur un bon quart de la tour. Lorsque finalement il s'arrête et se rend compte que cela ne marche pas, je m'éclaircis la gorge. Mon plan est prêt. Je lui dis.
Pour ma part, je me contenterais d'une autre remarque. Il n'y a aucun problème de renouvellement d'air, et les murs sont truffés de pièges. Il est plus que probable qu'il existe des tunnels parallèles a ceux du labyrinthe et qui n'ont été utilisé que pour l'entretien, l'armement et la ventilation.
En somme, une petite exploration s'impose !
Je compose quelques sceaux et je m'enfonce sous la pierre. Pratique comme technique non ? J'explose les sous-terrains pendant une bonne dizaine de minutes avant de trouver un tunnel petit mais dans lequel nous pourrons ramper, et parcourut d'un courant d'air incroyable. Selon toute vraisemblance, c'est par ici que tout le complexe est ventilé. Je redescends dans le couloir et je montre du doigt l'endroit à détruire pour accéder au tunnel.
Par ici !
Et là, idée de génie, il suffit de suivre le courant d'air là où il est le plus fort pour atteindre le centre du bâtiment ! C'est pas beau la vie ? Bon si ca se trouve, on n'est pas tout à fait au centre quand je tombe au sol. Mais la pièce est magnifiquement ouvragée. Si c'est pas de l'or au mur, alors c'est du plaqué or ! Des superbes sculptures en bas relief un peu partout. Des ossements par terre aussi. Des armes, des armures. Et des monstres à tête de vaches.
...
Des ossements ? Des monstres ? Aie caramba ! Dans quelle galère me suis-je encore fourré ?
Hum... Vous cherchez aussi le graal ou ... ?
Dans un hurlement bestial, je comprends rapidement que nous ne sommes pas les bienvenus ici. Je dégaine mes scalpels, prêt à défendre chèrement ma vie contre cette horde de minotaures affamés. De quoi vous dégouter de bifteak jusqu'à la fin de vos jours !
Bon, certes, ma phrase est stupide puisque Hojo n'était pas barbu mais vous avez compris l'idée ! Il était malin le bougre. Grâce à lui et à son stratagème nous avions visiblement trouvé la bonne issue. Petit problème, celle-ci était bien gardée. En effet, plusieurs bêtes ressemblants fortement au minautores dont parlent les légendes étaient présents dans cette magnifique pièce. Ces derniers afin de témoigner leur hostilité lancèrent de violents hurlements ce qui eut pour effet direct d'alarmer l'Eisei-nin qui dégaina alors ses scalpels. Drôle de façon de se battre pensai-je. J'avais hâte de voir de quoi il était capable au combat d'ailleurs. Il était probablement plus habitué à ne pas se mouiller au front toutefois je ne comptais pas faire tout le sale boulot pour lui. Il l'avait d'ailleurs certainement compris d'où le fait qu'il prenne l'initiative de sortir ses « armes »... Allez savoir si on pouvait considérer cela comme des armes en réalité. Pour moi ce n'était rien de plus que des petits couteau de cuisine, inutilisable en combat mais qui sait, peut-être que mon opinion vis-à-vis des scalpels était infondé ? Enfin bon ! Nous verrons bien ce dont il est capable avec cette arme.
Bon sur ce, je démissionne ! Oui, je suis une enflure, certes et alors ? C'est mon droit, non ? D'une je n'avais pas envie de me battre, de deux, j'avais la flemme de sortir mon sabre et de trois, il ne s'était presque pas battu depuis tout à l'heure. En effet, s'était moi qui avait pété le mur qui nous empêchait de sortir alors maintenant, à lui de jouer ! Hojo versus une bande de minautores, lancez les paris ! Moi je mise cinq ryos sur la tête de mon poulin ! Si si ! Je suis généreux et j'ai confiance en lui, il va gagner. Car oui, ne soyons pas défaitiste, il avait des chances de vaincre ! Celles-ci étaient peut-être infimes mais elles existaient ! Et quand bien même il n'arrivait pas à s'occuper d'eux, je pourrai toujours l'aider en intervenant dans son combat...Du moins si j'en avais envie.
« Bon, je vais me reposer pendant que tu t'occupes d'eux. Non pas que j'ai peur ou autre hein ! Disons juste que je n'ai pas envie de sortir mon sabre ni même de bouger pour ces vulgaires monstres. Considères ça comme une mise à l'épreuve. Évidemment, si je vois que tu n'y arrives pas, je t'aiderai ne t'en fais pas. »
« Ne t'en fais pas »... Elle était bien bonne celle-ci. Les monstres qui lui faisaient face étaient incroyablement gros et nombreux. En outre, leur rugissements étaient à faire frémir le plus vaillant des guerriers néanmoins je lui donnais comme consigne de ne pas s'en faire. Plus j'y pense, plus je me disais que c'était peut-être un peu risquer de le laisser seul. Après tout, il n'était pas genin à l'âge de trente sept ans pour rien. Ça aurait été tellement idiot de laisser mourir un de mes élèves dès la première mission en équipe.
« ...Quoique.... »
Tout compte-fait, il valait mieux que je l'aide un peu. Il y avait bien sept ou huit dans cette pièce par conséquent le mieux était encore de se débarrasser d'une majorité d'entre-eux afin d'aider le genin. Pour ce faire, il n'y avait pas trente six solutions, j'allai utiliser le Goshokuzame, moyen efficace pour mettre hors d'état de nuire quelques monstres tout en restant tranquillement installé dans un coin de la pièce. Ainsi, des cinq doigt de ma main sortirent plusieurs requins d'assez grande taille. Ceux-ci foncèrent chacun vers une des bêtes afin de les mettre hors combat et ainsi faciliter la tâche d'Hojo.
« Bon, je te laisse le reste. Bonne chance. »
C'était un peu plus équitable comme ça. Là, il avait une chance de s'en sortir.
Hyûga Bankichi
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Heureusement, mon sensei ne surestime pas mes capacités. Il en tue cinq. Ou s'ils ne sont pas morts, ils sont plus très en forme. Ce qui en laisse trois. Apparemment, mon premier test en situation réelle. J'ai un sourire aux lèvres. J'observe leurs réactions. Je lance des scalpels, ils s'en débarrassent, mais ne semble pas utiliser de défense à base de chakra. Ils filent dans ma direction, toujours sans montrer de capacité de chakra. Je garde mes distances.
Expérience J-44 : Altercation avec hybride taureau-homme, alias minotaure. Musculature impressionnante. Aucune capacité régulatrice de chakra à première vue. Début de la phase de tests.
Ils sont trois. Ils m'attaquent sans stratégie. Avec seulement leur force et leur rage. Armés de manière diverses, ils ne semblent pas utiliser de chakra. Je n'arrive pas, au début, à m'approcher d'eux. Je n'ai pas envie de me ramasser un coup de poing avec leurs muscles. Pourtant, c'est ce qui finit par arriver. Une massue me pousse en arrière et là, BIM, crochet du droit d'un autre. J'ai l'impression de heurter un mur. Je suis envoyé plus loin et ils se rapprochent de moi. Ma tête tourne. Pourtant, j'ai l'esprit clair. Je sais que je dois risquer pour les blesser. Ils ne sont pas si faciles que ça comme adversaire. Et mon maitre me surveille. Oui. Je dois... lui montrer.
...Les sujets sont très forts. Hahaha, ils me cherchent n'est-ce pas sensei ? Ils me provoquent. Ils ne savent pas... Ils sont ignorants...
J'esquive un coup de poing violent en me baissant. Mes pieds vont sur le mur. Oui, s'ils ne connaissent pas le chakra, même le kinobiri peut les surprendre. Je remonte le mur et je vois une incompréhension sur son visage bovin alors que mes lames trouvent sa carotide. L'ouvre. L'acier vient dire coucou au sang. Le sang vient dire coucou à l'air. Le tout dans une belle gerbe. Je remonte au plafond, histoire d'éviter ses derniers soubresauts, et je lance trois scalpels sur une autre cible.
Elle se protège avec son bras. Je lui saute dessus pour trancher son beau visage. Dissection. Dissection. Je crève un oeil. J'expose ses dents. Il me repousse violemment au sol, ses griffes labourent ma chair. Un autre tente de m'écrabouiller avec une massue. Je me roule sur le côté, mais l'arme contondante me touche malgré tout. J'ai mal. Je saute en arrière et je me soigne quelques temps. J'ai la respiration saccadée mais j'arrive à les maintenir à distance le temps de mes soins. Je reprends des armes. J'ai un grand sourire aux lèvres. Mon sensei ? Complètement oublié. Ma passion a prit le dessus sur mon conscient. Je me prends un autre coup de poing avant de contre attaquer et de trancher le bras importun du mieux que je peux. La bête hurle.
Moi aussi. De plaisir.
TRANCHE TRANCHE TRANCHE ! HAHAHAHA !
Plus qu'un. Celui avec les scalpels dans son bras. Je le regarde. Je te regarde, grosse vache. Et je te crache au visage avec ma salive anesthésiante. Tu es surpris. Tu es aveuglé, je remonte au plafond avec ma technique. Furtivement. Je me laisse tomber dans le dos du dernier adversaire. Mes scalpels glissent le long de ton dos. Dernière expérience. Je découpe tes tendons, tes muscles. Tu glisses. Tu te retournes et me fais face. Je te chevauche tandis que mes lames s'enfoncent dans tes entrailles. Du sang. Partout. Sur mes mains, sur mon visage. Je suis ruisselant de partout.
Il était violent le bougre. Au début, j'avais pris un peu peur en voyant qu'il n'arrivait pas à gagner mais finalement il s'en était plutôt bien sortis. Les minotaures avaient tous pris cher. En effet, comme dit précédemment, le Yakushi n'y était pas allé de main morte. Il les avait tous plus ou moins été mutilés par l'eisei-nin. C'était surement là sa manière de combattre. Ça n'avait rien d'élégant comme style de combat mais c'était assez efficace il fallait l'avouer. Dans tout les cas, il avait réussi à se débarrasser des monstres. C'était une bonne chose. Au moins il m'avait prouvé que malgré son age et son rang il n'était pas totalement incompétent. Bien évidemment, il y avait énormément de chose à travailler. Entre-autre son style, oui crier « tranche, tranche, tranche » ça fait un peu trop Kirijin barbare sorti de l'asile. Non pas que ça me dérange mais tout de même, ça manquait franchement de classe ! Bref, plus sérieusement, il avait gagné et c'était l'essentiel. Les monstres avaient été vaincus il nous fallait donc trouver notre « saint Graal » puis partir tranquillement à Kiri. Cependant où aller ? Je n'en avais aucune idée...A tout les coups j'allai devoir refaire trou trou !
Cependant à peine eus-je le temps de jouer au fameux jeu de hasard que le sol se déroba sous nos pieds. Finalement, je n'allais même pas avoir besoin de jouer à un jeu pour définir le lieu où nous devions nous diriger. En effet, le sol descendait de lui-même à la manière d'un ascenseur. Pour nous mener où ? Je n'en savais trop rien. J'espérai simplement qu'on ne nous emmenait pas dans une sorte de salle piégée remplis de monstres, de fantômes ou même de minotaures bizarres. Au bout de quelques minutes de descente dans un lieu sous terrain, le sol arrêta sa progression. Nous arrivâmes alors dans un lieu étrangement éclairé avec une petite cascade et...Et...Mon dieu pourquoi faut-il toujours qu'il y ait un gros monstre à l'arrivée ? Pour une fois on ne pouvait pas nous donner une mission qui se termine sans combat, sans dangers ? Visiblement non. Effectivement, se tenait face à nous un gigantesque golem digne de la mythologie. Ce dernier mesurait facilement trois à quatre mètres. Qui plus est, il avait d'étrange talismans incrusté sur sa peau. Ou plutôt sur la roche qui constituait son corps. Un talisman avec le signe du taureau était incrusté sur son front, un autre avec le signe du dragon était incrusté sur son torse et un dernier était incrusté sur son dos. Je n'avais pas vu le symbole qui était dessiné sur ce talisman mais une chose était sûre, ils devaient valoir très cher. A y réfléchir de plus près ils devaient même être...inestimables.
« Je crois que nous avons trouvé notre saint Graal. Regarde moi ça, ces talismans doivent avoir une histoire et une valeur dépassant l'entendement. Je comprend mieux pourquoi jamais personne n'a réussit à revenir de la tour. En supposant qu'on découvre le trésor il faut toujours le récupérer. Pour ce faire, il faut certainement battre se monstre sans endommager les reliques. Ça risque d'être dur pour ne pas dire impossible. Essai de faire diversion, je vais tenter de lui prendre le talisman qui se trouve derrière son dos. C'est certainement le plus simple à récupérer. Après tout, jusqu'à preuve du contraire il n'a pas d'yeux derrière la tête. »
Hyûga Bankichi
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Ensanglanté je me tourne vers mon maitre. Avec un grand sourire psychopathe. Et puis, le sol se met à vibrer. Je m'apprête à réagir à un piège mais... il ne s'agit que d'un ascenseur. Sans doute pour nous amener au prochain niveau. Il arrive à destination dans un grand fracas.
Quand ça s'arrête, ça fait des petits guilis dans le... OH !
Je m'arrête. Le gardien de l'endroit nous fais face. Quelques squelettes jonchent le sol. L'un d'entre eux enfoncé profondément dans le sol, comme par un impact d'une puissance herculéenne. Un autre est noirci, et d'ailleurs, le sol autour de lui est également sombre, comme si la foudre était tombé en cet endroit. Aucun doute, ce gardien est puissant et maitrise sans doute des techniques semblables au raiton. Mon sensei fait une autre analyse. Après avoir écouté son discours, j'aperçois effectivement des talismans brillants sur le Gardien Golem. Il est plus que probable qu'ils ne s'agissent pas de vulgaires décorations. Et le Golem est actif depuis des décennies. Du coup, la supposition que ces bijoux fantaisistes soient des sortes de batteries interne tient tout à fait la route. J'hoche de la tête.
Spécimen intéressant... Très bien, je ferais diversion. T'as une bonne pioche pour l'endommager j'espère.
Je m'avance, en rangeant mes scalpels. Pour être franc, je n'ai absolument rien dans mon arsenal pour endommager ce monstre. Et c'est justement pour cela que c'est à moi de faire la chèvre. Je dois fournir une opportunité à mon sensei de porter une attaque puissante, débilitante, sans pour autant le toucher à ses points vitaux. Je le contourne en spiral. M'approchant de plus en plus. Avant de lacher une bonne provocation !
Hé, le golem ! T'es rien qu'une golemette !
J'ignore si c'est mon insulte ou le fait de m'approcher continuellement de lui, mais le Gardien pivote dans ma direction et s'avance, menaçant. Un sourire aux lèvres, je fais de même. J'ai un plan ! Mais son coup de pied me surprend. Rapide. L'impact est douloureux. Deux côtes cassées au moins. Pas un adversaire que je peux vaincre. Mais j'ai mon rôle à jouer. Il s'élance vers moi, le poing levé, pour m'attaquer à nouveau. Je rigole, et je crache un torrent de boue. Mon mur doton se lève et capture son poing dans la boue qui se solidifie. Le voilà menotté !
Enfin, c'est ce que j'espérais. Le talisman du taureau semble briller de plus belle... Et le bras se retirer du mur de pierre comme si c'est de la frigolite.
Que...quoi ? C'est de la triche !
Le poing fonce à nouveau vers moi. J'esquive de peu. Je vois toute ma vie défiler devant mes yeux. Il est OU mon sensei quand j'en ai besoin ? Les yeux... Oui, excellente idée. Je fonce contre le gardien, en composant des sceaux, et mes mains touchent son torse. Un petite plaque de pierre se lève de son torse pour se coincer sur son front. A la base, c'est une technique défensive pour contrer les petites techniques. Sur ce support de pierre, tout change et cela créé une sorte de voile devant ses yeux. Pour se libérer, il devra se frapper la tête. Peu probable qu'il prenne ce risque.
Vas-y Shinichi-san ! A moins qu'il ne tire des rayons laser par les yeux, il est aveuglé pour de bon.
L'heure était arrivée. Hojo venait de m'offrir une ouverture magistrale. Il n'était peut-être pas très doué néanmoins il était malin. Les manœuvres qu'il avait effectués afin de me donner la possibilité de prendre le talisman incrusté dans le dos du golem le montraient bien. Je me devais donc de profiter de son ouverture. Pour ce faire, je fonçai sabre en main vers le géant de pierre. Ou plutôt le dos de ce dernier. Il avait été plus ou moins bloqué par le Yakushi, je n'avais donc qu'à tendre la main – ou la sabre dans le cas présent – pour récupérer le talisman incrusté dans son dos. Talisman du coq d'après ce que j'avais pu voir. Pour le retirer, je fis liquéfier mon sabre afin de faire de ce dernier un long fouet aqueux. Avec cette arme, j'essayais tant bien que mal de retirer le talisman en forçant dans la direction opposée à celle du golem.
« C'est foutrement bien collé ce truc ! J'ai jamais vu ça de ma vie, allez ARRACHE TOI DE LA ! »
Finalement, j'avais réussi à retirer le talisman. Malheureusement, cela ne présageait rien de bon. En effet, à peine la relique avait-elle quitté le corps de pierre du géant que ce dernier devint orange puis rouge. Était-ce pour lui une façon de montrer son énervement ? Peut être. Dans tout les cas, cela sentait mauvais pour nous et en particulier pour moi. Son dos avait désormais un gros « trou » une sorte de manque. De l'électricité sortait de cette même fente tandis que les deux talismans qui restaient avaient pris une couleur jaune or étrange. Je redonnais à mon sabre sa forme d'origine puis fis quelques pas vers l'arrière. C'était évident désormais, en retirant un des talismans j'avais activé une sorte de système de défense. Il fallait absolument que je prévienne Hojo du danger imminent.
« Ho ho...Je crois qu'il a peu apprécié ce que je viens de faire. »
Peu apprécié...C'était peu dire. En réalité, il avait totalement détesté. Le talisman semblait être une sorte de générateur pour lui. Si bien que sa vitesse de mouvement fut bien moins grande que précédemment. Par contre, même s'il bougeait moins vite il avait toujours cette couleur de « peau » –ou plutôt de roche – rougeâtre qui me faisait froid dans le dos. Cela faisait peut-être cinq secondes que j'avais retiré le talisman du coq de son dos et pourtant rien ne se passait. Peut-être qu'au final la couleur que prenait les talismans ainsi que celle que prenait sa peau ou même les éclairs qui semblaient sortir de l'emplacement où se trouvait le talisman retiré n'étaient pas dangereux pour nous...Que nenni. J'avais parlé trop vite. Deux lasers Raiton sortirent des deux talismans encore en place tandis qu'un troisième laser – au moins deux à trois fois plus gros – sortit de l'emplacement où se trouvait la relique à l'effigie du coq. Afin de me protéger, je n'eus d'autre solution que celle d'utiliser mon armure Yoton. Ce manteau de lave était suffisamment résistant pour me permettre de souffler. Ainsi le plus puissant des lasers avaient beau me toucher, je ne sentis presque rien sur le coup. Seul problème, et non le moindre, deux lasers étaient dirigés vers l'eisei-nin. Pour le protéger, je posais mes mains au sol et fit apparaître un grand mur d'eau devant lui. Les deux lasers frappèrent le mur d'eau mais n'arrivèrent pas à le faire céder. Le corps de pierre du golem reprit alors une couleur normal.
« Fiou...On l'a échappé belle... Bon, il doit être moins rapide et moins puissant sans une de ses batteries. Tâchons de récupérer celle du dragon. Par contre fait attention, il risque encore de nous balancer des lasers si on lui prend ce qui lui appartient. »
Hyûga Bankichi
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Grade : Bras Gauche de l'Hokage Messages : 810 Rang : A
Shinichi utilisa de nombreux stratagèmes pendant ma diversion pour arracher un talisman. Il réussit tant bien que mal. Sauf que le golem semble maintenant particulièrement en colère. Il est devenu tout rouge ! Et là, j'assiste à une petite apocalypse où ce monstre de pierre et de chakra balance des rayons lasers.
Comprenez moi, un rayon laser c'est très cool. Mais cela fait surtout méga peur. Sans la barrière d'eau pour me protéger, j'aurais prit cher. Enfin, j'étais prêt à établir un mur de pierre, mais je me suis arrêté à temps pour éviter une dépense de chakra aussi importante. Je me tourna vers mon sensei avant de dire sincèrement.
Merci... sensei !
Oui, Shinichi n'est peut-être pas une lumière, mais il est une chose que je peux lui reconnaitre. Il est doué dans l'art du combat. C'est un prodige. Il est a des années lumières de moi. Je décide en ce moment de lui vouer un respect éternel pour ce pinnacle de puissance qu'il a atteint. Il mérite de m'ordonner. Il mérite mon obéissance.
Tandis que je me fais cette sourde promesse, le golem reprend sa couleur normale. Il a encore deux talismans sur lui, mais je n'ai pas trop envie de m'exposer comme la dernière fois. Nous avons joué de chance. S'il peut relancer des rayons laser de ce genre, je préfère ne plus faire le malin. Prendre moins de risque. Je réfléchis rapidement à un plan. Puis j'ai un sourire.
Je vais essayer de l'immobiliser.
Et j'ai un plan. Le golem se dirige de-nouveau vers moi, et peu importe. Je cours vers un mur et j'utilise le kinobiri pour y adhérer. Le golem essaie de frapper le mur de sa force titanesque. Toutefois la structure tient bon. Et j'utilise ma technique de la nage sous-terraine pour disparaitre dans la pierre.
Oui, on ne change pas une équipe qui gagne.
Ma tête réapparait plus loin, le golem est en prise avec mon sensei. Ma cible est décidé. Je replonge et nage jusqu'à ses jambes. Là, profitant de la confusion, j'appose deux sceaux explosifs avant de me barrer fissa en hurlant "TOUT VA PÉTER !!".
Pour le caractère dramatique, je cours et saute sur le sol au ralentit, les cheveux aux vent sous le souffle de l'explosion. Boom boom. Vague de chaleur. Bruit sourd. Je me retourne. Le monstre est au sol. Une jambe en lambeau, l'autre complètement séparée de son corps. Il essaie de gigoter pour se remettre debout, mais n'arrive pas à trouver l'équilibre sur son moignon. Le voilà immobilisé. Il s'agit maintenant de désamorcer cette bombe sans que tout nous explose à la figure.
Le mur a bien protégé l'Eisei-nin. Ce dernier eut alors une idée fantastique. Immobiliser le golem. Pour cela il utilisa encore un stratagème pervers qui, disons le clairement, manquait de classe mais au moins il avait réussit ! C'était un bon ce Hojo ! Bon, par contre, il aurait au moins pu essayer de ne pas tout faire sauter mais bon ! On ne peut pas tout avoir dans la vie. Ou bien on a la classe ou bien on a l'efficacité. Dans quelques rares cas, quand on s'appelle Kitase Shinichi par exemple, on a les deux mais bref. Peu importe. Tout ça pour dire que le golem était dorénavant hors d'état de nuire et que nous étions maintenant en mesure de lui reprendre ces talismans. Tout compte fait, il était peut-être plus prudent de ne pas les prendre. Après tout, si nous essayions de lui retirer ses générateurs, il allait sûrement devenir de nouveau rouge de colère et non balancer des rayons lasers comme il l'avait fait précédemment. Il valait mieux s'y prendre intelligent. En bref, il valait mieux que ce soit Hojo qui s'y prenne, pas moi. Moi, je n'étais bon qu'à faire trou trou, à massacrer des murs, des golems, à taper fort ; En bref, je n'étais qu'un sabreur. Quoique...J'avais peut-être une idée. Non, J'AVAIS UNE IDEE ! Miracle. Je savais quoi faire pour ne pas que le golem nous ré-attaque. C'était Hojo qui allait être bouche-bée. J'allais lui montrer que même un sabreur pouvait faire preuve d'ingéniosité. Je m'avançais donc vers le Golem immobile posai ma main sur le talisman du taureau puis fit signe au Yakushi de s'approcher.
« Pose ta main sur le talisman du dragon. Je sais comment l'empêcher d'utiliser son système d'alarme. Les talismans sont les batteries de ce monstre. Si nous lui enlevons une batterie, il réagit violemment en s'aidant d'un autre de ces générateurs. Mais si nous lui enlevons les deux simultanément il n'aura plus d'énergie pour lancer un quelconque rayon puisque nous lui auront enlever ces deux ressources d'énergie. Enfin bref, je ne vais pas t'expliquer ça plus longuement ! A trois on retire au même moment les deux talismans. »
Le golem semblait fou de rage. Heureusement qu'il n'était pas en mesure de nous attaquer sans quoi je ne donnais pas cher de notre peau. Je souriais en regardant le talisman du taureau. Un jolie trésor. Les hautes instances de Kiri allaient être content en voyant notre butin. Une collection de trois talismans surement inestimable récupérés d'une simple mission de rang B...Enfin bref, l'heure n'était pas aux réjouissances. Nous devions tout d'abord récupérer les deux trésors restants et les détacher du corps du monstre de pierre et cela au même moment. Plongeant mes yeux dans ceux du médecin du village caché de la brume, je commençais le décompte.
« Trois, deux, un et ...ZERO »
À l'aide de mes mains et en forçant du mieux que je pouvais, je retirais le fameux talisman du taureau. Espérons que Hojo et moi eûmes un timing relativement bon sans quoi on allait encore devoir se manger des rayons lasers sortit d'on ne sait trop où.
Spoiler:
Je te laisse conclure la mission, et faire le rapport
Hyûga Bankichi
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Grade : Bras Gauche de l'Hokage Messages : 810 Rang : A
Mon plan a fonctionné, mais je me fais prudent pour m'approcher du monstre. Il garde sa force phénoménale. Sa poigne peut me broyer sans aucun doute. J'écoute ce que Shinichi à a me dire. Oui, c'est intelligent. Cela m'étonne de sa part ! Enfin, il n'a certainement pas gravit les échelons uniquement par la force de son bras. Il doit en avoir un strict minimum dans sa caboche, même s'il n'a rien d'un intellectuel. Je coince deux scalpels le plus profondément possible - histoire d'avoir des leviers pour m'aider à l'extirper. Je sens qu'une pression supérieur suffirait à le déloger. Parfait. J'attends le signal.
Plop.
Le talisman roule sur le côté en même temps que le golem cesse tout activité. Mission réussie ! Un peu d'électricité restante semble un moment se promener à la surface de la créature de pierre, mais rien de grave. Un résidu tout au plus. Je suis touché par une de ces petites décharges et un frisson m'envahit. Rien de grave heureusement.
Non, ce qui me fait mal, ce sont mes côtes. Dans un sale état. Je me soigne du mieux que je peux avec mon chakra judicieusement conservé tout le long de cette aventure. Je jette un oeil à Shinichi. Mouais, il n'a pas besoin de moi, il est presque indemne ce salaud. A croire qu'il s'est contenté de m'utiliser comme bouclier vivant. Hum... Non, il est trop niais pour ça.
Bon, il est l'heure de rentrer. Toute cette aventure n'a été qu'une perte de temps à peine divertissante. J'ai des expériences nettement plus intéressantes sur le feu.
Cela dit, je scelle quand même un cadavre de minotaure dans un parchemin. Cela me fera de la lecture au laboratoire. Le chemin retour est nettement plus aisé. En effet, il s'agit d'un raccourci sans aucun piège et avec fort peu d'ennemis. La plupart sont peureux, et nous fuient. Peut-être sont-ils au courant de la mort du golem ? Il est possible qu'une alarme ait retenti dans toute la tour. Nous reprenons le bateau pour rentrer au village. La traversée est ennuyeuse a mourir. Du coup, je m'occupe comme je peux à rafistoler le moindre bobo de l'équipage. Je ne fais vraiment pas ca par empathie, mais uniquement pour tuer le temps. Ne me prenez pas pour une espèce de héros, j'ai horreur de ça.
Au village, je tends le talisman au sabreur. Je ne connais pas les procédures pour remettre ce genre de trésor, je suppose qu'il est plus apte à les connaitre. Et cela risque d'être une perte de temps. Je dis simplement.
Je veux bien m'occuper du rapport, j'ai certainement plus l'habitude de la paperasserie. Je vous en prie, allez rendre les talismans en lieux sûr.
Il est d'accord. Je me sépare de mon maitre avant de me diriger vers le centre shinobi le plus proche. Là je remplis les quelques papiers, et je fais un rapport de mission court et succinct. Par pur respect, j'évite de mettre en avant les quelques incohérences que Shinichi à fait preuve tout au long de cette aventure (trou-trou, entre autre). Et de toute manière, je crois pas que quelqu'un me croirait ! Enfin, tant qu'il est pas mizukage tout va bien ! hahaha...
