Quand un rouquin rencontre le désert [PV : Manzo]

Un souffle, une respiration, un pas. J'avais la désagréable impression d'être suivi, et ça me donnait des frissons dans le dos. Je flippais depuis quelques temps, j'avais l'impression qu'une présence oppressante me poursuivait. Une présence meurtrière, dangereuse. J'avais peur, et pas qu'un peu. Un souffle de vent glissa sur ma peau, m'arrachant un frisson qui me parcouru l'échine. Pourquoi j'avais cette bizarre impression, que depuis quelques temps, le sable allait se soulever pour m'engloutir au moindre faux pas ? Je pensais être en sécurité en gagnant Kaze, mais non, ce désert m'effrayait plus qu'autre chose. Tout ce sable à perte de vue, et aucun signe de vie aux alentours, oui, j'avais peur...

Un bruissement. Je m'arrêtais en me raidissant. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Franchement, un instant j'ai l'impression d'être seul au monde, après j'ai l'impression d'être suivi, puis, plus rien, et ensuite vient un courant d'air qui me chatouille les jambes, comme si un animal se frottait contre moi, avant de disparaître... J'avais l'impression d'une sorte d'omniprésence qui serait en train de jouer avec moi, à disparaître et réapparaitre à tous moments... Ça me mettais en rogne, et ça me foutais une de ses frousses en même temps... Je sortais ma lame et me retournais vivement, toujours sur le qui vive. Rien... Une immense étendue de sable fin, et rien d'autre... Mon imagination me jouait vraiment des tours...

Je me retournais et repris ma route, avant d'entrapercevoir une ombre passer par dessus mon épaule. Je me retournais vivement, frappant le vide du tranchant de ma lame... Étais-je en train de sombrer dans la folie ? Nan, jamais je ne résoudrais à ça ! Je me postais en garde, l'air d'un imbécile seul au milieu du désert, et élevais la voix.

Si il y a quelqu'un ici, montrez-vous !

Si il n'y avait personne, j'aurais pas l'air débile comme ça... Mais de toutes façons, je serais sûr d'être seul, et donc de pas m'être ridiculisé... Mais si il y avait quelqu'un, ce serait une autre histoire...

Un désert immense, un sourire aux lèvres, une bouteille de saké à la main, rien que ça, ça me mettait vraiment de bonne humeur. Commencer une journée par siroter une bonne bouteille de liquide sucrée, mon palet en frétillait d'avance. C'est ainsi que j'avançais lentement dans ce vaste désert, bouteille aux lèvres, d'énorme gorgée avalé, je commençais à ne plus savoir où je marchais. Ma vue commençait à se balancer de haut en bas, puis de gauche à droite. Mes jambes ne tenaient presque plus cet énorme buste orné de cicatrice. Passant ma main sur mes lèvres, le liquide sucrée dégoulinait sur mon menton. J'avais bu la bouteille d'une traite. Une grande soif m'avait hanté en ce moment-même. Lâchant la bouteille sur le sol, bien que ça soit pas de mon style de jeter ce genre de déchet sur ma terre natale, je pouvais plus porter ce fardeau avec moi. Beaucoup trop lourd pour mes mouvements lents et néfastes, mes jambes aussi lourdes que de la roche, mes pas se ralentissaient. En effet, boire dans un désert dont la chaleur dépasse celle du slip de Karas, ça tapait vraiment dans le crâne donc l'alcool montait rapidement. Et c'est à ce moment-même où ma pied heurta le vide et je tombais sec sur le sol. Une douleur affreuse se diffusion dans mon corps. Le sable ça fait vraiment mal, je comprenais dès maintenant la douleur de mes ennemis. C'est ainsi qu'un sommeil profond commença.

La chaleur régnait dans mon corps, j'avais plus chaud que d'habitude. Il fallait bien avouer que j'avais ingurgité une bouteille de saké sous ce soleil brûlant. Cependant, un sourire se dressa sur mon visage. La douleur, mon corps inerte, l'odeur de l'alcool, j'étais assez content de pioncer sur un lit de sable. Tentant de me lever plusieurs fois, ma force m'avait été drainé par les nombreuses molécules d'éthanol. Je n'avais arrivé même pas à emmener mon cigare jusqu'à ma bouche. Je ressemblais à un pauvre légume sur un barbecue. Je grillais sous le soleil. Avec quelques mouvements débiles, j'avais arrivé à enlever ma veste. Dû à cet chaleur intense, mes yeux se ferma d'un coup sec.

Quelques gémissements de ma part, du sable s'était installé sur ma langue. Comme par hasard. Après quelques siestes de ma part, j'avais ainsi récupérer la plupart de mes mouvements et de mes réflexes. Soulevant ma masse avec mes deux bras, je passais ma main sur ma langue pour retirer tout ce sable. Je prenais en route mon long manteau en fourrure. Je me décidais à tourner les talons de ce soleil virulent et me dirigeait vers la ville la plus proche. C'est ainsi que je marchais en direction d'un campement près d'ici. Je m’arrêta net, observant au loin, un jeune homme venait vers moi. D'un mouvement de la main, je m'engouffrais dans ce sable si chaud. L'homme m'avait donc localisé, je sortais progressivement de ce sable. Le cigare au bec, je m'approchais de ce jeune homme. Allumant mon cigare, un air sérieux se dessina sur mon visage.

Et bien t'a les chocottes ? Pas besoin d'hurler ... J'étais entrain de pioncer peinard dans le sable !

Tapotant mon cigare, mon manteau dans l'autre main, j'observais l'homme tout en baillant légèrement.

Qu'est ce qu'un mec comme toi fait ici ? Kaze no Kuni abrite des ninjas bien sauvages, protègeant leur terre des ennemis, tu a bien de la chance de tomber sur moi. Je suis le fondateur de ce regroupement de Ninja abritant Kaze no Kuni.

Un énorme sourire carnassier se dressa sur mon visage. Et bien, je ne pouvais pas m'amuser avec lui un petit peu. User de mon grade pour faire peur à de pauvre mec, c'était assez cool.

Comment l'exprimer... Je ne sais pas vraiment, mais je n'ai qu'une chose à dire maintenant... Je suis mal. Très mal même. Il est flippant ce type. Surtout vu ses balafres et son air. Je frissonnais malgré la chaleur. Et puis, ce crochet à la place de la main... Brrr... Et puis, il parlait bien de pioncer dans le sable ? J'm'en doutais ! Il est pas humain ce type ! Je le dévisageais, tendu, me demandant de quoi il parlait. Un regroupement de ninjas ? Ici ?

Attends, mais de quoi tu me parle là ? Un groupe de ninja, ici, en plein désert ? Sérieusement ?

Hum, je savais plus trop quoi penser là. Et puis, pourquoi j'aurais eu de la chance de tomber sur lui en particulier ? Un autre m'aurait tué, c'est ça ? Je frissonnais de nouveau. De savoir qu'il y avait un tel regroupement en plein désert, zone que je pensais sure... J'avais cru être en sécurité ici, et j'apprenais que j'aurais très bien pu me faire égorger... Il n'y a donc aucun endroit sûr sur cette Terre ?

Je serrais le poing, sans savoir ce que je devais faire face à cet homme. Attaquer ? Nan, il risquait de m'étaler en moins de deux. Parlementer alors ? Oui, mais j'étais pas sur de pouvoir lui faire confiance, comme ça, d'un claquement de doigts. J'étais face à un dilemme. Et accessoirement, face à une sorte de grosse brute... Enfin, je devais improviser...

Et, qu'est-ce que vous faites au beau milieu de nulle part ? Vous vous cachez ? Vous cherchez quelque chose ? Je dois dire que ça me surprend un peu. S'abriter en plein désert est une idée un peu étrange, même si je pensais pouvoir semer mes poursuivants ici...

Un groupe de ninja avec qu'un seul but: Bâtir une nation pour protéger les nomades du sable ... Mon ami !

Le Kakumeigun, un groupe de ninja dont la puissance était équivalente à celle d'une nation, bientôt nous pourrons dicter notre propre loi dans Kaze no Kuni. Bâtir un village, ce n'était pas une chose si facile. Il fallait intégrer à notre groupe, une diversité de familles dont le pouvoir était surprenant. On avançait peu à peu, connaissant rapidement les clans prestigieux de ce vaste désert. L'un d'eux, j'y appartenais, le clan des Kawaguchi, les empereur de ce vaste désert, il contrôlait la plus grande partie du territoire. Craquant mes phalanges, il fallait que j'affronte moi-même mon grand-père. Une fois pour toute, si je voulais devenir chef des Kawaguchi, il le fallait. Je m'étais entraîné pour ça, battre mon grand-père sur ce désert, savoir qui était le meilleur dans ce domaine. Je voulais savoir ... Qui était le vrai empereur de Kaze no Kuni.

Posant mon postérieur sur le sable, mon cigare au bec, ce mec n'avait pas l'air dangereux. Il avait une petite gueule de froussard. Ce genre de mec analysait beaucoup l'aspect physique pour savoir s'il avait une chance de vaincre dans un futur combat. Et là, il avait raison de ne pas me provoquer. Il serrait son petit poing comme s'il voulait me la mettre au visage. Avait-il conscience de ma suprématie dans ce désert ? Avait-il conscience de ma puissance sur ce désert ? Non je ne pensais pas. Il pouvait avoir un pouvoir surprenant , un gène physique impressionnant, une bonne droite et je pourrais être tranquille. Ainsi l'homme se présentait devant moi, tel un petit ver de terre n'ayant aucune issu échappatoire. Comment avait-il pu enfreindre la loi suprême du Kakumeigun ? Trôner dans ce désert en tant que déserteur, il avait fait le mauvais choix de faire sa balade matinale ici. Un sourire se dressa sur mon visage, j'inspirais dans le cône marron. Expirant par les narines, je lui demandais de s’asseoir, pas besoin d'avoir peur. J'allais être gentil pour une fois, il semblait être intelligent. Parlementer, une façon d'esquiver ces erreurs, il pourrait remplir une place dans le Kakumeigun. Cela pourrait se faire, s'il évitait de serrer son poing.

Arrête de serrer ton poing et Calme-toi sinon je pense que ta vie s'arrêta dans ce vaste désert !

Passant ma main dans mes cheveux, je remettais mes mèches rebelles.

Tant que tu n'es pas un chien de Konoha ou de Kiri, je ne te ferais pas de mal.

Un silence s'installa, je tapotais mon cigare, j'allais quand même répondre à sa question.

Me cacher moi mais non, je faisais une bonne sieste et à cause du sable, je me suis retrouvé enseveli. Rien de grave, sinon qui est-tu Petit ?

Un regard sérieux, il fallait bien savoir son nom à ce roux.

Il avait l'air sérieux. Aussi bien quand il parlait de sa sieste en plein désert que quand il me disait de déserrer le poing. Alors mieux valait ne pas m'enfoncer et me montrer un peu plus diplomate si je ne voulais pas y passer. Certes, mon niveau n'était pas mauvais, mais affronter ce type en plein désert ne me disait rien qui vaille... Pourquoi ? Un pressentiment. Un frisson qui me parcourait quand je le regardais, entouré de tout ce sable. Quelque chose me disait qu'il serait bien plus dans son élément ici que moi... Bref, j'étais pas rassuré... Autant discuter tranquillement plutôt que de s'énerver. Ca valait mieux si je voulais préserver ma vie encore un peu.

Hum, disons que j'étais Kirijin... Mais j'ai déserté... Je m'appelle Hayato. Shinmei Hayato. Et si je suis ici, c'est pour fuir mes poursuivants. Ils ont tué mon frère, mais je pense qu'ils me traquent toujours...

Autant jouer franc jeu. Si j'essayais de lui cacher quoi que ce soit, qui sait comment il pourrait réagir ? Vu son apparence, il serait bien capable de mal le prendre et de s'énerver. Et s'il s'énervait, ça sentirait mauvais pour moi. Très mauvais même... Donc, j'allais pas tenter de lui dissimuler quoi que ce soit, s'il me demandait quelque chose, je me contenterais de répondre franchement, sans détours, ce serait plus simple que de tenter de le berner...

Et euh... Ce groupe là... Le Kakumeigun... J'en ai jamais entendu parler. Vous évoluez que dans ce désert ? Et vous êtes nombreux ? Je veux dire, est-ce que vous recrutez ?

Voilà, la question était posée. S'ils recherchaient des membres, ce serait une occasion pour moi d'arrêter de fuir continuellement. J'aurais aussi pu rejoindre un autre village, mais un ancien déserteur risquerait d'être mal vu au sein des autres villages ninjas... Alors autant rejoindre leur organisation, ce serait probablement plus simple...

Ah, euh, et je ne sais même pas qui vous êtes en réalité...

Un Ancien kirijin, ces sales sanguinaires, il avait bien besoin que le Kakumeigun leur refasse le portrait. Le contraire de Kaze no Kuni, une terre humide et marécageuse, des guerriers à la recherche du sang et du combat, il avait bien besoin qu'on les calme ... ces fous. Et bien cet homme pourrait me fournir quelques informations précieuses sur son ancien village. Shinmei Hayato, mon cigare au bec, je le fixais de la tête au pied. Pas très musclé ni très intelligent mais bon dans cet petite tête, il y avait bien des choses qui m'intéressaient. Il avait enfin compris que serrer son poing devant moi n'était pas très bien, je n'étais pas très calme en ce moment, sans doute du à mon manque d'alcool. Je canalisais ma colère tout en l'observant d'un oeil sérieux. Il avait bien une raison d'acquérir une puissance, bien que son corps ne soit vraiment pas développé. Le meurtre de son frère, aurait-il une certaine haine pour ces ninjas du marécages. C'est à étudier, d'un claquement de doigt, une masse de sable lévitait en dessous de mon postérieur. Un trône avait été créer, un peu plus confortable que sur le sol. Mon coude sur l'accoudoir, ma joue sur ma main, je continuais à l'observer. J'expirais la fumée grisâtre, je sentais un petit potentiel en lui. Effectivement, bien qu'il soit fragile et peu intelligent, il devait avoir une bonne maîtrise de sa source de chakra. Allez j'allais être gentil avec ce mec.

Tapotant mon cigare, j'inspirais dans ce cône de papier. Un sourire se dressa sur mon visage. Le Kakumeigun avait besoin de ninja, c'est sur mais je ne prenais pas n'importe qui. Chaque membre qui avait été recruté dans l'organisation avait tous un talent que personne pourrait avoir. Et bien, s'il voulait entrer dans la famille, il fallait vider son sac et me dire ces certaines raisons d'entrer dans mon groupe de nomade du désert.

Quelles sont tes raisons, Hayato ? Tu ne fais pas ça pour acquérir une certaine puissance et te venger ?

Croisant mes jambes, je me tenais tel un roi sur mon trône. Autour de ce vaste désert, cet chaleur nous entourait. Un si bon pays qui allait voir ces jours dans quelques mois. Ce moment allait être magnifique, voir tout mes efforts enfin érigeaient. J'allais enfin pouvoir tout ces sourires, le peuple et les futurs ninja de ce pays. Balançant au loin mon cigare, il voulait savoir mon identité et bien j'allais devoir me présenter. De façon classe, je claquais des doigts, le sable commençait à bouger rapidement tout en fondant notre futur pays en miniature. Je me levais devant lui, attrapant un cigare de ma poche. Je l'allumais.

Kawaguchi Manzo, Empereur du désert et Chef du Kakumeigun, Hayato ... Si tu veux vraiment nous aider à fonder le village, en retour de cela, je me ferais le plaisir de t'apprendre n'importe quoi.

Former les futurs ninjas de mon pays était mon devoir.

Kawaguchi Manzo... En effet, il avait bel et bien l'air de régner en maître sur ces terres. Son tour là, lorsqu'il avait fait jaillir un trône du sol, le prouvait. Il manipulait le sable à sa guise. Ainsi, on pouvait comprendre sa suprématie en ces lieux, et cela expliquait mieux mes craintes de tout à l'heure... Il me faisait peur, et maintenant que je découvrais ses capacités, ce n'était plus tant de la crainte, mais plutôt su respect qui venait de germer en moi. Oui, un tel pouvoir était effrayant, mais cela voulait aussi dire que son potentiel était énorme dans un tel environnement. J'imaginais à peine ce dont il était capable, et je préférais encore ne même pas me l'imaginer...

Tout ce que je pouvais dire, c'est que sa prestance et son pouvoir m'avaient convaincus, d'autant plus qu'il était surement capable de plus que ce qu'il m'avait dévoilé... Alors plus question de chercher les emmerdes, il était prêt à m'accepter au sein de son groupe. Seulement, j'allais devoir lui exposer mes raisons. Ca ne m'enchantais pas beaucoup, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix.

En fait... Je ne sais pas trop. Je ne pense pas vouloir me battre par envie de vengeance. En fait, mes parents nous ont reniés mon frère et moi, pour la simple raison que nous souhations juste vivre nos vies. Et notre paternel voulait faire de nous des soldats, des brutes sans coeurs, juste bons à suivre les ordres. Nous avons refusé, et j'ai suivi mon frère, lui qui a choisi de quitter ce village pour découvrir le monde. Mais seulement, voilà, nous avaons été considérés comme des déserteurs, et nous avons été poursuivis... Et il est mort en couvrant ma fuite... Alors, non, je ne me battrai pas par soif de vengeance et de destruction. Ce n'est pas ce qu'il aurait voulu. Si je veux vous aider, c'est pour redonner un sens à ma vie. Je veux vous aider à fonder ce village. Je veux vous aider à protéger ses habitants, tout comme mon aîné l'a fait pour moi. Alors si vous l'accepter, je suis prêt à vous donner ma vie, à vous donner mes armes, et à me dévouer à votre cause...

Après ce long discours, je m'agenouillais devant lui, tirant mon sabre et le prenant par la lame avant de lui en tendre la poingée. Allait-il accepter de me prendre sous ses ordres ? J'allais le découvrir très vite...

Les raisons pour appartenir au Kakumeigun était un sens particulier à protéger les personnes les plus faibles et de créer une famille soudé au sein de mon groupe. Bien que notre rencontre soit faite par un hasard, je ne pouvais pas le laisser seul contre tout ces fou de Kiri. Ce pauvre garçon avait perdu son frère lors de sa désertion, ces paternels voulaient faire de lui une bête à tuer, un homme qui ne vit que pour le sang. Une chose ignoble de la part de son père, je ne pouvais pas le laisser seul. On pourrait me décrire comme un messie mais j'étais plutôt l'homme qui recueillait les âmes perdues. En parlant d'âmes perdues, je me souvenais encore de mon jeune ami du pays du sable. De grande taille, il contrôlait les âmes, les fantômes et les spectres. Un homme plutôt bizarre à première vue mais qui regorgeait d'une connaissance parfaite du Ninjutsu. Un homme qui m'avait fait découvrir la vie, qui avait donné un sens à ma vie. Bien que la sienne ne soit pas très enrichissante, un scientifique un peu taré dont son seul objectif est d'être le seul à pouvoir user de ce genre de pouvoir maléfique. Un peu loufoque, cet homme, il passe son temps à voyager en compagnie d'une jeune femme: Une saibogu. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu cet enfoiré, il ne tarderait pas revenir sur sa terre natale: Kaze no Kuni. Après la création de Suna, j’espérais qu'il puisse passer au bercail pour me féliciter. Une petit bière en sa compagnie ne me ferait pas de mal.

Bref, retournons au sujet principal, ce jeune homme au vu de ces raison, j'allais sans doute l'accepter au sein de mon équipe. Un sourire se dressa sur mon visage, je me levais et marchait près de lui. D'un claquement de doigt, le trône se détruisait en de millions de grains de sables. Passant ma main dans mes cheveux, je me tenais devant lui. Un nouveau dans l'équipe, ça ne nous ferait pas de mal, surtout qu'il voulait donner un nouveau sens à sa vie.

Et bien Hayato, tu fais désormais partit de mon organisation.

Déroulant un parchemin devant ces yeux, je mordais mon doigt. Une traînée de sang sur mon doigt, je le passais délicatement sur le parchemin. Apposant ma main sur ce dernier, un bandeau du Kakumeigun et un équipement spécial apparaissaient devant nos yeux.

C'est à toi ... Désormais tu es l'un des nôtres, un sceau a été fait dans chaque équipement, lorsque j'aurais besoin de toi, je pourrais envoyer l'une de mes créations de sable, grâce à ce sceau, ils pourront retrouver ta trace.

Je me levais, passant ma main dans mes cheveux, je marchais dans ce vaste désert, d'un signe de la main en arrière.

Ne joue pas le malin en ce moment, Kiri recherche activement les déserteurs de leur village, ma collègue en fait partit. J'ai besoin de gens comme toi, Hayato, pour fonder Suna !

Une rencontre hasardeuse qui se transforma en un recrutement de membre, quelle est belle la vie.

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