VOUS : LE MEMBRE

• Âge : Un vieux de 24 ans
  
• Comment avez-vous connu Shinobi no Hattan ? : Topsite!
  
• Souhaitez-vous un parrain et si oui, avez-vous une préférence ? :
  
• Avatar : Ai - Dorohedoro
  
• Changement de personnage : N/A

VOTRE PERSONNAGE

• Nom : Jinmenju
  
• Prénom : Harou
  
• Âge : À force de le voir croupir sans dépérir, on a commencé à le rêver immortel. La réalité fait fit de ces absurdités, mais l'information est une donnée perdue avec les années. On lui estime une trentaine bien entamée, tirant lentement sur sa fin.
  
  
• Pouvoir spécial : Jinmenju - parasite insidieux se nourrissant de ses victimes pour les tourmenter. Longtemps considéré comme une aberration, il s'est vu exilé des siens pour ses techniques peu orthodoxes, une application du don coulant dans ses veines qui taquine l'abominable et le révoltant.
  
  
• Description du personnage : Il fait figure de proue dans les confins de l’Ergastule, là où il a été oublié jadis. Tel un vestige d’une époque révolue, on en vient à oublier la raison de son emprisonnement. Son attitude docile, presque résignée engourdit les idées, là où les faits ne sont devenus que des murmures à peine audibles, des bribes de rumeur qui s’étouffent aussitôt dans le silence de la prison. Les épaules voûtées et la tête baissée ne lui trahissent aucune animosité, au contraire. Rarement le voit-on bouger, même lorsqu’on lui offre sa pitance. Ce n’est qu’au retour des geôliers que l’on découvre un plat vide, tout comme l’assurance qu’il est toujours vivant, et l’ombre d’une carcasse condamnée à ramasser la poussière pour des raisons vagues aujourd’hui, mais que l’on estime toujours comme graves, à défaut de pouvoir placer des mots dessus.
  
  Pourtant, malgré qu’on peine à le considérer comme un être vivant, il est doté de cette qualité intemporelle, comme à l’épreuve du temps. Il semble outrepasser les effets de celui-ci, ne possédant aucune pilosité faciale, les cheveux préservés à la même longueur exactement. L’homme est grand de stature et avec une bonne carrure. Cela dit, il semble plutôt faible, rachitique avec des muscles atrophiés. Sa maigreur témoigne des bons soins qu’on lui réserve et le simple fait de se tenir (pas qu’on l’ait vu réellement le faire depuis les cinq dernières années) semble être une épreuve en soi. Son corps semble être à l’épreuve de marques ou de blessures reliées à sa condition, que ce soit de la vermine ou de l’humidité. Son système chakratique s’est également atrophié avec le temps, la prison l’empêchant d’en produire le moindrement. Il n’est que l’ombre de ce qui a déjà été, une virgule qui s’est perdue dans l’histoire et somme toute, plus rien qui ne vaille la peine d’être gardée en prison, peu importe les raisons l’ayant conduit à cet emprisonnement.
  
  En soit le décrire physiquement n’a rien de bien glorieux. Il ne pourrait même pas effrayer un genin, pour autant que dans sa condition actuelle il n’en a même pas la force. Psychologiquement, il n’en mène pas plus large. D’abord en jeune impressionné et surtout impressionnable, il se disait empreint d’une mission transcendantale. Il était de ces fervents nationalistes pouvant mettre leur vie en péril ne serait-ce que pour la gloire d’avoir participé à quelque chose de plus grand que lui-même. Cela lui avait conféré une certaine naïveté dont on profita allègrement, mettant à profit sa nature dévouée ainsi que ses dons héréditaires au profit de la cause. Cause qu’il définit comme la sienne après qu’on lui ait suffisamment joué dans la tête. Cause qu’il entreprit, d’ailleurs, jusqu’à ce que tout ne s’écroule et que sa vie soit mise de côté pour une période illimitée. Tout à coup, plus personne ne venait pour lui. On ne lui servait plus ces discours encourageant et encore pire, cette fougue et cette ferveur pour le Juste et le Bon se dissipèrent tout comme la léthargie commençait à s’installer. Là où les rêves s’évanouissaient, les conceptions du monde se taisaient également. Sa propre philosophie se désagrégea pour n’être que des artéfacts d’une idéologie qui ne faisait plus aucun sens. Lorsque le nombre de respirations en une journée devenait le principal intérêt, l’utilité d’avoir une opinion sur le monde n’était qu’un luxe qu’il n’osait s’offrir.
  
  Il n’était pourtant pas hostile envers une mère patrie l’ayant abandonné ou bien une autre nation le gardant prisonnier. Plus il tombait bas, plus il se dissociait de lui-même, de sa propre existence. Il se ternissait au même rythme qu’il perdait le fil du temps, jusqu’à redevenir un simple canevas, prêt à être peinturé. Il n’était devenu qu’une coquille craquelée n’ayant guère l’utilité d’aspirations ou d’ambitions. Une vague idée du « Moi », mais ne sachant trop que faire de cela, il s’abandonnait. La cellule devint vite un réconfort, craignant qu’il se disperse trop si l’on venait à le libérer subitement, pour finalement être dilué au point de se perdre définitivement. Engourdi, il oublia ce qu’il était, ces souvenirs ne lui rappelant plus rien qui lui serait d’une quelconque utilité aujourd’hui. Malheureusement, il perdit également une grande partie de son humanité. Les autres, la morale, l’éthique et même la vie devinrent des choses abstraites à ses yeux. Tout devait immanquablement converger vers sa propre personne, non pas par narcissisme, mais par manque de références. Il n’est désormais qu’un automate, un pantin de chair et de sang qui n’attendait qu’on lui insuffle une idée pour qu’il prenne vie à nouveau.
  
  En dépit d’un destin à trouver et d’un passé voué à l’abandon, Harou présente encore les marques du péché, fermement ancrées dans son code génétique. Un Kekkai Genkai qui se passe de présentation, mais qui, pour l’œil moins averti, possède un aspect inusité et grotesque. L’assimilation à la chair, la corruption de celle-ci, la séparation, le parasitisme. Tous des notions qui contreviennent au respect et à l’honneur de l’adversaire. Harou y était particulièrement doué, avant que l’isolement n’ait raison de ses capacités. Même au sein de son clan, on dénonçait l’utilisation qu’il en faisait. Très violent dans son usage, il n’agissait pourtant pas par pure malice ou dépravation. C’était toujours dans un but précis, une sorte de nécessité qui appelait l’usage de certaines techniques. Un prodige orgiaque, manipulant ses adversaires en les dépouillant de leur identité avant de se départir de leurs enveloppes charnelles. Une arme redoutable entre de mauvaises mains, condamné à répéter les mêmes atrocités si on lui offre la chance.
  
  
• Histoire : 2700 caractères (espaces non compris), soit 30 lignes minimum.
  A noter que votre personnage a vécu pendant la guerre, car la création des villages est récente (voir Background).

Bonjour et bienvenue sur Shinobi no Hatan !

Où en es--tu dans ta présentation ? Ceci est ta première relance, au bout de trois, ta présentation est archivée.

Bon courage pour le reste de ta présentation

Bonjour.

Est-ce que tu travailles toujours sur ta fiche? Ceci est ta deuxième relance. À la troisième, ta présentation sera archivée.

Bon courage

Bonsoir.

Ceci est ta troisième relance. Ta présentation est donc archivée.

Adieu !