Une virée fructueuse ?

Cela faisait maintenant deux semaines que Doli était arrivée à la capitale et avait pris sa place d'Heishi dans les rangs, même si pour le moment, il n'avait encore rien fait si ce n'est la formation physique basique rébarbative.

Cependant, ces longues courses et répétitions de kata basiques avaient au moins eu un avantage pour Doli, il avait eu le temps de penser à des moyens de combler sa faiblesse vis-à-vis de l'utilisation de ses capacité claniques. Pour le moment, il avait eu seulement quelques pistes une des plus complexes étant surement celle reposant sur l'acceptation d'un maître du fuuinjutsu pour lui faire un sceau de stockage directement sur son corps pour avoir une réserve en dernier recours.

Cependant, les maîtres des sceaux n'étaient pas quelques chose que l'on trouvait à tous les coins de rue, surtout au sein d'une capitale d'empire qui comptait autant de civil au sein de ces murs. Bien que quelques rumeurs parcourraient les rangs, des rumeurs sur la puissance supposée de certain très haut gradé de l'empire comme le gouverneur actuel de Taki no kuni qui était réputé pour sa maitrise à la fois des sceaux et des invocations. Certaines rumeurs moins populaires parlaient aussi du fait qu'il travaillait parfois au temple d'Ao en plus de le diriger.

Tous cela était d'ailleurs une de ses pistes de réflexion principale pour ce projet. Mais avant d'avoir une solution d'urgence, il lui fallait une source première de plumes à manipuler. La solution la plus évidente serait d'avoir un oiseau en tout temps avec lui malheureusement, il n'avait pas le temps d'en dresser un même s'il en trouvait un et il n'avait malheureusement pas le temps de retourner sur les terres de son clan récupérer un de leurs oiseaux.

Il lui fallait donc trouver un moyen de transporter des plumes directement sur sa personne. Le moyen le plus simple lui était venu en voyant une riche noble passer non loin des terrains de formations. Celle-ci était, en effet, parée avec un magnifique manteau fait de magnifiques plumes blanches d'un oiseau inconnu de Doli, ce qui voulait surement dire que les dites plumes venaient d'un oiseau exotiques pour un habitant de Tori, peut être un oiseau de Yuki au vue de la blancheur des plumes du manteau.

C'est donc dans l'espoir de trouver des vêtements ou au moins des accessoires fait de plumes que l'on retrouve Doli en bas de la colline menant aux ruelles marchande de la capitale et aux ruines du palais impériales qui étaient en bonne voie d'être reconstruit.

Spoiler:

Les travaux au palais de l'empereur allaient bon train, mais cela faisait déjà plus de cinq jours consécutif que tous mettaient la main à la pâte sans relâche, travaillant comme de force nés dont chaque minutes semblaient être la dernière. Mener des opérations de la sorte se voulait être très demandant physiquement, mais aussi mentalement pour chacun de nous. Ce n'était, après tout, pas qu'une simple maison que nous étions en train de reconstruire, mais le palais du Kamui...de Samui Kakeshuou en personne. Il y avait donc de bonnes raisons d'être aussi stressés, mais aussi très fière, de remplir ce rôle au sein de l'empire. Malgré tout, chaque hommes avaient leurs limites et elles étaient proche d'être atteintes. Le rôle de superviseur et meneur des travaux me demandait énormément de préparation et de réflexion, chose que je n'étais pas habitué à faire, mais dont je commençait à apprécier. L'heure était donc à la pause, et j'en profitai pour descendre la route pour me mêler à la civilisation du Shozaichi.

Descendant les longues pentes et marches qui menaient à la ville, je croisai sur mon chemin une panoplie de marchand ambulant qui, par cette merveilleuse journée ensoleillée et fraîche, s'en donnait à coeur joie de s’époumoner pour attirer leurs clientèles. Sushis, armes décoratives, ramens, babioles souvenirs...il y avait tout simplement de tout dans les allées marchande de la capitale et même les plus fous et difficiles des acheteurs pouvaient y trouver leurs comptes. C'est aussi à ce moment qu'une noble dame passa juste à mes côtés, toute de blanc vêtu, arborant un manteau qui semblait avoir été fabriqué en utilisant les plumes d'un oiseau emblématique de la région de mon logis: Le harfang des neiges. Bien que le manteau fut fort beau, la vu de cette femme se pavanant avec ce qui avait dû prendre la vie une bonne dizaine d'entre eux, voir plus, me répugna. Le harfang blanc était un symbole de grâce et de majesté...comment pouvait-on faire subir tel sort à une créature aussi pure. Des braconniers devaient sévir dans les forêts enneigés de Yuki no kuni...et lors de mon retour j'allais devoir m'y affairer. Aussi, j'entendis une tierce personne chercher quelque chose en lien avec tous ces événements aussi. Dans un stand de fourrure, un peu plus loin, une jeune Shukaijin recherchait des plumes. Haussant le seul sourcil qu'il me restait, je me demandai s'il s'agissait d'un pur fruit du hasard, ou d'une mode qui s'installait depuis peu. Mieux valait peut-être se renseigner sur ses intentions avant de ne le juger et de le catégoriser dans les mêmes pensées dont j'avais étiquetée la dame...qui n'avait de noble que sa stature et non les valeurs selon moi.

Désolé de m'interposer, mais je crois pouvoir vous aider à trouver ce que vous voulez. Si ce que vous cherchez ne sont que de simples plumes...sans réelles spécifications quant à la couleur ou la provenance, pourquoi ne pas aller voir le forgeron et armurier du village. Au nombre de flèches qu'ils produisent là, j'imagine que vous trouverez votre compte. Et si je puis me permettre, quelle est la raison de cette recherche...inusitée?

Lorsque le Kosobayui eut tourné son attention vers l'inconnu que j'étais pour lui, il pu donc remarqué un jeune homme de très grande taille, à l'apparence scélérate. Des cheveux blanc de neige en batailles, un seul et unique oeil d'un bleu glaciale alors que l'autre était caché par un patch de cuir noir. De multiples bijoux d'argent ornaient mes oreilles, mon cou et mes mains gantelés jusqu'aux épaules. Rien ne laissait réellement savoir ou penser que j'appartenais aux forces de l'empire si ce n'était que l'armurerie impériale qui était imprimé sur mon cache-oeil, mais rien ne laissait voir que j'étais qu'un simple civil non plus, puisqu'arborant un sabre d'une taille non-négligeable à mon dos. Sabre enveloppé dans des bandages blancs afin d'en cacher la lame de l'usure du temps. Malgré cette allure menaçante aux premiers abords, l'on pouvait lire dans mon regard neutre que je ne venais pas en quête de quelques troubles que ce soit...ceux qui me connaissaient me savaient être une personne de calme.

Enchanté:

Cette montée jusqu'au quartier marchand de la cité rappela à Doli ce qu'il avait ressenti son premier jour en ville lorsqu'il visita pour la première fois une ville avec autant d'habitant. Une telle concentration humaine était une première pour le Kosobayui beaucoup plus habitué à la vie dans la nature avec juste les chants des oiseaux pour troubler le silence naturelle. Là au milieu de la capitale de l'empire Doli était perturbé par le bruit ambiant d'une ville se demandant comment une personne pouvait vivre ici sans devenir fou, c'est à peine s'il s'entendait encore penser. Cela le fatiguait d'ailleurs énormément, et encore aujourd'hui deux semaines après avoir commencé sa vie dans cette ville, il ne se faisait pas au bruit de la vie d'une ville.

Le seul moment où il pouvait supporter ce bruit ambiant était la nuit, et encore, c'était plus dû à sa fatigue qui le faisait tomber de sommeil qu'autre chose. Doli était donc loin d'être dans un état de forme idéal, même si les choses s'amélioraient doucement. Cependant, il attendait encore avec impatience une mission qui pourrait l'envoyer en dehors de la capitale dans une des contrées exterieurs du pays pour retrouver un style de vie plus proche de celui de sa maison.

Heureusement bien que ressentant une certaine lassitude le jeune homme était par marquer ou diminué physiquement par ce fait et n'avait donc pas pris de remarque désobligeante de ces instructeurs. De ce fait nul ne pouvait dire en voyant Doli avancé le long des pentes du centre de la capitale à grande foule qu'il était diminué physiquement. Cependant plus il s'approchait des ruelles marchandes a proprement dit plus il avait du mal à cacher une grimace de dégoût devant les hurlements des marchands pour attirer le chaland.

La seule bonne chose dans ces cris était qu'ils servaient leur but et raccourciraient surement son temps de shopping. Il se dirigea donc vers une ruelle ou il entendait beaucoup de voix féminines vantées la qualité de leurs bijoux. Suivant les cris sans prêter plus d'attention que cela a la foule l'entourant Doli pensait de nouveau à la forme parfaite de transport de plumes. Ne se sentant pas d'assumer le fait de porter un manteau de plumes sans remettre en cause sa sexualité naissante le jeune homme se contenterai parfaitement d'un accessoire comme un bracelet ou un collier pour avoir déjà quelques plumes pour commencer à se faire un nom et jusqu'à ce qu'il puisse rentrer au bercail récupérer un de leurs magnifiques oiseaux.

C'est donc devant un stand qui semblait vendre une multitude de produits dérivé de la traite d'animaux que Doli s'arrêta pour regarder les produits proposé, essayant d'ignorer la jeune vendeuse ventant les mérites de ces produits et essayant de le pousser a acheter une vulgaire peau d'ours pour lui servir de couverture. Alors qu'il admirait les différents accessoires ornés de crocs, griffes et surtout de plumes et que la jeune vendeuse essayai toujours d'attirer son attention vers le coin opposé du stand ou les peaux de bête était entreposé, à croire que ces peaux rapportait beaucoup plus, le Kosobayui en eut marre et pris la parole réveillant sa voix aux ton chantant

"Excusez-moi mademoiselle, mais comme, vous pouvez le voir, je ne suis intéresse que par les accessoires non par les pièces plus importantes, donc si vous pouviez arrêter de me présenter des produits ne m'intéressant pas, j'apprécierais grandement"

Pour faire passer cette rebuffade plus facilement le jeune homme aux traits attrayant fini sa phrase sur un sourire amicale. Cependant devant l'expression désespérée de la Jeune fille, il s'empressa de rajouter sur le même ton

"Cependant si vous aviez plus d'accessoires à base de plumes quelques parts, je voudrais bien les voir"

Cette fois, la jeune fille eut une expression soulagée sur le visage, à se demander les raisons de ce comportement de la part d'une vendeuse mais bon Doli n'était pas habitué aux us et coutumes de la ville peut être que c'était une habitude normale ici. Toujours était-il que la jeune fille s'empressa de mettre un sourire engageant sur son visage et alla chercher des produits dans un coffre derrière elle et revient avec un plaque recouverte d'une pièce de tissu opaque.

Cependant avant qu'elle ne puisse présenter les produtis caché sous le tissu une voix claire se fit entendre dans le brouhaha ambiant s'adressant directement à Doli.

"Désolé de m'interposer, mais je crois pouvoir vous aider à trouver ce que vous voulez. Si ce que vous cherchez ne sont que de simples plumes...sans réelles spécifications quant à la couleur ou la provenance, pourquoi ne pas aller voir le forgeron et armurier du village. Au nombre de flèches qu'ils produisent là, j'imagine que vous trouverez votre compte. Et si je puis me permettre, quelle est la raison de cette recherche...inusitée?"

En entendant cela, Dali s'empressa de se retourner se demandant qui était l'impudent qui osait se mêler de ses affaires, est-ce que les gens de la ville étaient si habitué à vivre les uns sur les autres qu'ils ne connaissaient pas les bienfaits de se mêler que de ses affaires ?

Toujours est-il qu'il eut un choc en voyant la personne s'étant adressé à lui. Devant lui se tenait en effet un adolescent qui faisait bien cinq centimètres de plus que lui ce qui était rare vu la taille déjà imposante, en plus de cela le jeune homme en face de lui était clairement un combattant aguerri. En effet, son interlocuteur avait un son corps sculpté pour le combat ainsi que quelques cicatrices parcourant son corps, mais il avait surtout un cache-œil cachant probablement une orbite vide chose très fréquente chez les mercenaires et autre soldat de bas niveau d'après ce que savait le Kosobayui. La dernière chose le confortant dans son analyse fut la poignée d'épées ressortant de l'arrière de sa tête.

Masquant au plus vite le choc qu'il ressentait Doli répondit enfin à l'intervention inatendue.

"Si vous aviez correctement écouté avant d'intervenir dans des affaires ne vous regardant nullement vous seriez que je ne cherche pas des plumes en vrac, mais bien un accessoire fait à partir de plumes. Après tout qu'est-ce que vous voulez que je fasse de plumes si je ne peux pas les transporter ? Et ce que je veux en faire ne regarde que moi, surement pas une personne dont je ne connaît même pas le nom"

Essayant de na pas paraitre trop agressif le membre du clan phare de Tori ne cacha cependant pas le fait que ça ne lui plaisait pas d'être interrompu par un inconnu, mais avant de se tourner pour regarder le collier que la jeune vendeuse venait de dévoiler de sous le tissu, il rajouta quelque chose

"Au passage, vous devriez surveiller vos paroles, une plume même si elle vous semble insignifiante n'est jamais simple, après tout une plume pourrait aisément rétablir la symétrie de votre visage surtout dans la vie e combat qui est propres au mercenaire que vous semblez être"

Doli laissa juste échappe un petit sourire carnassier en fixant quelques seconde le seul œil valide restant au jeune homme lui faisant face. Après tous les plumes restaient l'arme principale du clan Kosobayui et nul n'aimait voir ces armes rabaissées. Doli imaginait déjà la réaction de l'épéiste si l'envie lui en prenait de rabaisser la lame qu'il portait

De même:

C'était donc à ce genre d'individu que j'avais décidé d'entamer la conversation. Un seul mot, un seul qualificatif concernant un "type" de plume avait réussit à lui faire sortir les crocs, changeant son humeur du tout au tout et me valant des insultes en retour...et même une menace vint s'insinuer dans ses propos. Mon sourcil s’arqua de nouveau et je fis un simple signe de la main vers la vendeuse qui semblait maintenant inquiète de la tournure des événements. La suprise, puis la peur avaient pu être lisible sur ses traits fins de jeunes femmes. Elle ne voulait pas d'ennuis, venant d'elle ou non, car cela attirerait de mauvais présage sur la boutique. Ainsi, elle tenta de prendre la parole entre deux bribes de conversation, mais la seconde partie de l'intervention du chercheur de plumes repris le dessus. C'est donc là que mon signe de main se fit voir de la jeune demoiselle, et elle recula quelque peu, derrière son comptoir, pour enfin se tourner vers un autre client qui avait tout aussi l'air dérangé par la scène, mais qui avait mis ses priorités sur cette même peau d'ours qu'elle avait essayée de vendre au plus jeune des visiteurs.

Retournant mon oeil clair vers celui qui, toutes dents affichées en un sourire peu amicale, terminait ses reproches à mon égard, je restai devant lui en croisant les bras, écoutant les moindres variations de sa voix et observant le moindre de ses mouvements afin de prévoir, peut-être, un possible assaut de sa part. Alors que le haut de mon corps semblait calme et peu concerné, ceux qui connaissaient les rudiments de l'auto-défense pouvaient facilement voir qu'à l'instar de mes bras, mes jambes étaient en position de réception...l'une devant l'autre...prêtes à reculer ou avancer selon les mouvements de celui que je considérais de plus en plus comme une menace potentielle. Bien entendu, jamais je n'allais m'avancer le premier...mais je préférais être sur mes gardes puisque l'individu semblait être facilement insultés par de simples mots plus ou moins bien choisis. Après tout...je n'avais jamais dis que toutes les plumes étaient simples, ni ne savait qu'il faisait partie du clan des Kosobayui.

Je décidai donc de lui répondre après deux ou trois secondes de silences, le temps de bien peser mes mots, mais aussi de laisser voir à mon interlocuteur impatient que je ne tenais aucune rigueur de ses propos, aussi directes et peu convenus avaient-ils pu être. Cependant, il y avait bel et bien une chose que je me devais de corriger dans son discours, et je ne tardai pas à le lui faire savoir. Je n'étais pas un vulgaire mercenaire, ni même une personne dont il faisait bon de menacer de la sorte et c'est avec un air sérieux, autoritaire...en tant que soldat de l'empire et membre d'un clan aussi prestigieux que celui des Samui, il en devenait un devoir de défendre ma position, mais aussi ma personne.

Et si j'étais vous, je surveillerais doublement mes paroles en face d'un soldat de l'empire. Jamais je ne vous ai insulté ou menacé, que ce soit directement ou indirectement. Ce n'est pas parce que l'on attribut un qualificatif tel que simple à un type d'objets, dans ce cas-ci des plumes, que l'on dit que l'objet en question ne vaut rien ou presque. Je vous ai conseillé l'armurerie car les flèches y sont vendu à bas prix pour un bon nombre, mais aussi car elles viennent dans un carquois, qui lui sert à transporter ces même flèches qui possèdent des plumes. Si vous n'aimez pas mon conseil, alors ne l'aimez pas...mais ne venez pas dire en contre-partie que je vous ai insulté et que cela vous donne le droit de me parler sur ce ton.

Je cherchais à vous apporter mon aide, mais si vous chercher l'opposé de mon action...à savoir le conflit...et bien soit! Je n'ai aucun problème avec ceci en sachant que c'est pour laver votre insulte à mon égard ainsi que la menace que vous avez proféré envers la personne de Samui Ketsuen.

Mes mots tranchèrent le silence que j'avais installé juste avant de prendre la parole. Ils étaient strictes, direct, mais toujours neutre de sens. Mon but n'était pas de mettre de l'huile sur le feu et de mener les événements au conflit, mais bel et bien de laisser savoir au jeune homme, pas plus âgé que moi-même d'ailleurs, que ses paroles pouvaient avoir de grave répercussion. Je n'étais qu'un Heishi, oui, mais n'importe qui aurait pu l'aborder dans ce sens et un Taishou ou plus haut gradé encore aurait agit de la même manière que je le faisais...ou pire. Je restai donc toujours dans la même position, attendant la réponse qu'allait me donner l'adolescent au tempérament précaire.

Détails RP:

Alors que Doli fixait toujours le seul œil bleu rappelant légèrement la couleur de ses propres yeux il observait une certaine tension dans le corps de l'impolie l'ayant dérangé pendant ses courses. En effet bien que faisant des gros efforts pour le cacher en tant qu'éleveur d'oiseau Doli était habitué à repérer les petits signes de tension sur un corps humain surtout sur quelqu'un aussi peu apte à contrôler son corps.

Cependant, le membre du clan Kosobayui avait du mal à comprendre cette tension, certes, il avait légèrement menacé son interlocuteur de le rendre aveugle mais celui-ci avait mis son nez dans ses affaires, c'était un juste retour des choses, après tout, il fallait bien faire comprendre aux créatures de la ville que les affaires d'un Kosobayui ne concernait que lui et éventuellement, son clan. Ce n'était pas cette histoire d'empire qui allait changer cela.

Toujours était-il que le jeune homme semblait chercher ses mots pendant leurs duels de regard. Finalement, les propos de l'homme de grande taille lui faisant face l'atteignirent.

Ainsi, la personne lui faisant face était un chien de l'empire, pire que cela, il faisait partit du clan de ce soit disant Empereur que l'on devait honorer et respecter bien qu'il n'ait jamais rien fait pour le mérité. En tout cas du point de vue de Doli et de son clan, certes l'homme était puissant et méritait de ne pas être insulter mais de la à lui baiser les pieds, il y avait un grand pas. Malheureusement pendant que cette pensée traversait son esprit, il laissa une expression de dégoût passé sur son visage rapidement.

Cependant, il fallait reconnaître quelques petites choses à son interlocuteur, celui ci avait de la fierté et respectait un certains honneur guerrier qu'il pouvait respecter. Mais il n'était pas là pour se battre, il était simplement là pour trouver une source de plumes pratique, il n'allait donc pas le provoquer plus loin que ça non pas qu'il craignait son adversaire, mais se battre avec un membre du clan de l'empereur ne le tentai pas plus que ça, ne voulant pas que son clan en subisse les conséquences.

L'autre remarque digne d'intérêt que fit le Samui, fut la synergie entre l'utilisation d'un arc et son propres pouvoir, cependant bien que l'idée était bonne, il n'en laissa rien paraitre ne voulant pas accorder cette victoire au jeune épéiste.

"Ainsi, vous êtes un fier membre de l'armée impériale, j'espère juste que je ne finirais pas comme vous à me mêler de ce qui ne me regarde pas après quelques mois dans cette armée moi-même"

Laissant quelques secondes passées pour que sa remarque fasse tous son sens il repris la parole

"Cependant, je n'ai jamais cherché à vous défier, je vous rappelais juste de surveiller vos dires lorsque, vous vous adressez à un inconnue. Après tout, c'est bien connu que mon clan, les Kosobayui , fait partie de notre cher empire et insulter les armes de ces alliés est rarement bien vu. Si je me souviens bien les Samui sont également un clan fier vous devez donc comprendre cela, à moins que toute votre fierté se rapporte à la lame sur votre dos et que vous avez oublié d'ou vous venez ?"

Certes avec une telle phrase Doli rajoutai une couche à l'insulte, mais il estimait que celle-ci était méritée si en effet, le jeune homme lui faisant face avait oublié ses racines et avait plus de fierté d'être membre de l'empire que de son clan. Après tout, il avait jamais entendu parler d'un Samui maniant l'épée, même s'il avait entendu que rarement parler du clan, et estimait donc que l'épéiste lui faisant face avait préféré délaissé les arts de son clan.
Ne laissant pas son interlocuteur exprimé sa probable colère, il continua

"Et vous vous trompez, l'inverse de votre action d'essayer d'apporté votre aide là ou elle n'était pas voulue n'est pas le conflit, c'est simplement de passer votre chemin et me laisser vivre ma vie. Après tout comme tous Kosobayui, moi Doli, apprécie de ne pas avoir à supporter les ingérences dans mes affaires"

Sur ce il tourna la tête vers le stand montrant ainsi son désintérêt pour le Samui, mais restant à l'affût pour la suite de la conversation. En se tournant, il se rendit compte que la jeune fille était retournée essayer de vendre sa saleté de peau d'ours à un autre client. Cependant juste devant lui se tenait le collier qu'elle avait sorti du coffre, celui-ci était relativement simpliste, mais faisait vraiment envie aux Kosobayui, mais avant qu'il ne puisse faire quelque chose à ce propos, il ressenti l'envie de se tourner vers le Samui sentant que celui-ci avait quelque chose à dire.

Décidément, le jeune Kosobayui faisait preuve d'une arrogance sans limite, prenant un malin plaisir à redoublé d'effort afin de narguer un soldat de l'empire en ayant comme unique raison que celui-ci, moi en l'occurrence, ne s'était pas mêlé de ses affaires alors que ce conseil que je lui avait prodigué était tout simplement logique et bien choisis. Ainsi, ce lanceur de plume choisissait la voie du conflit en continuant de proférer des insultes à ma personne, car lorsque ce n'était pas sur mon métier qu'il se rabattait, c'était sur mon nom...et sur mon sabre.

Qui était-il, jeune prétentieux, pour porter de telles paroles. Non seulement je sentais la pointe de l'affront me piquer l'esprit, mais je sentais aussi que la plus concernée par ces insultes ne se contiendrait pas plus longtemps. Derrière les bandages qui le cachait, le démon brisé de la brume vibrait dans mon dos...assoiffé par l'idée d'une vengeance brutale. Heureusement, celui qui la détenait n'était pas du genre à s'emporter aussi facilement et c'est toujours dans le calme que je laissai l'autre Shinobi s'éloigner. Ce genre d'individu était impossible à raisonner, car pris avec ses propres démons. Lesquels? Je ne le savais pas, mais je me surpris à espérer qu'un jour, ils causeront sa perte ou lui apporteraient les torts nécessaires pour corriger ses mots trop peu réfléchis.

Ainsi, je ne passai qu'une main dans mes cheveux, les renvoyant vers l'arrière alors que je fermai l'oeil l'espace d'une seconde à peine et je soupirai tout en me retournant vers le stand afin d'y remercier la jeune demoiselle pour sa patience. Je déposai quelques ryos sur son comptoir, en dédommagement de ce spectacle ingrats, et me retournai à mon tour. Prenant bien soin de remarquer les yeux de l'arrogant avant de m'éloigner de quelques pas, je lui souris à mon tour d'un air moqueur. Un jour, la balance universelle allait se charger de son attitude...par l'entremise de ma personne ou celle d'une autre. Pour l'heure, cependant, je préférais me tenir éloigner du poison de ses mots. Ainsi, je m'adressai une dernière fois à la vendeuse afin qu'elle reporte son attention sur le chercheur de plumes, qui lui ne semblait pas en avoir terminé avec ses achats.

Je crois que notre amis, ici présent, souhaitait reprendre ses activités dépensières. Je vais donc vous laisser en tête à tête, au risque de ne pas me mêler de mes affaires encore une fois. Bonne journée.

Et je m'éloignai de quelques stands, portant mon attention sur des bijoux argentés que vendait un marchand ambulant quelques mètres plus loin. Mieux valait ne pas rester près de ce cracheur de venin si je ne voulais pas voir les choses dégénérer.

Finalement il semblerait que le Samui avait en effet perdu toute fierté pour son clan, ne prenant même pas le temps de contester le fait qu'il était plus fier de son appartenance à un empire tout jeune qu'a un clan puissant , ancien et surtout porteur de tradition.
Un tel acte révulsait le Kosobayui au plus haut ne pouvant comprendre comment on pouvait ne pas être fière de ses racines lorsque l'on en avait d'aussi glorieuse que lui ou le Samui. Certes, Doli avait une identité propre et ne vivait pas qu'au travers de son clan, mais il ne pouvait s'imaginer vivre sans faire partie de celui-ci et sans le revendiquer haut et fort que ce soit par son discours, son accoutrement ou son style de combat.

Mais bref si le jeune épéiste ne voulait pas défendre son clan, c'était son problème et Doli ne comptait rien faire pour changer cela, il se contenterai de considérer le soldat comme valant moins que l'air qu'il respirait.

Alors que le bruit des pièces tombant sur le stand puis le cliquetis des nombreux bijoux que portait le manieur de glace se faisait entendre au fur et à mesure que celui-ci s'éloignait pour enfin vaquer à ces occupations Doli admirait le magnifique collier de plume qui lui faisait face.

Ne prêtant pas plus que cela d'attention à la vendeuse qui semblait beaucoup plus crispé qu'à son arrivé il admirait le dégradé de couleur des plumes composants le collier, celles-ci allant d'un noir plus profond que la nuit la plus obscure à un vert sombre. Ce collier à lui seul portait plusieurs dizaines de plumes et serait plus que suffisant pour lui servir de source de plume pour le moment. Après tout Doli était bien conscience de ces limites concernant les arts de son clan pour le moment et bien qu'il progresse vite, il avait encore d'énorme progrès à faire avant de pouvoir manier des quantités phénoménal de plumes.

Tout en pensant à ce qu'il pourrait faire dans quelque temps s'il pouvait passer du temps à s'entraîner au maniement de ces plumes Doli lâcha quelques pièces sur le stand faisant un deuxième tas à côté de celui qu'avait laissé le Samui, puis s'empara du collier qu'il enfila sans même adressé un mot à la vendeuse qui semblait plus soulagé de ce fait qu'insulté

Puis sans perdre plus de temps et voulant s'habituer à utiliser les plumes du collier comme arme Doli quitta la zone marchande de la capitale se dirigeant vers les terrains réservés à l'armée impériale.

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