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La bibliothèque, l’un de ces lieux où il était si facile de se laisser aller au bras de Morphée. L’endroit était calme, paisible, remplit de livre et de manuscrits anciens et précieux… L’Hayashi avait dédié sa journée à l’étude du corps humain pour continuer son apprentissage dans la médecine. Cependant, entre cette étude laborieuse, les entraînements pour l’examen chunin ainsi que les missions, Kihran s’était finalement endormi à l’une des tables encore remplit de bouquin. L’endroit était mal choisi, mais c’était-là un repos mérité.
Après une bonne heure de sommeil dans un coin oublié du bâtiment, un homme vint perturber la tranquilité de Kihran.

« Kihran-san ? »

Sentant son corps se faire légèrement secoué, l’Hayashi finit par ouvrir les yeux pour poser son regard encore endormi sur l’inconnu. Celui-ci lui tendit une lettre, une lettre de mission, il en était certains. Le rouquin se mit à bailler avant de se redresser pour ouvrir l’enveloppe et lire son contenu.

Ordre de la mission:

Ses sourcils se froncèrent. Comment cet homme avait pu s’introduire à l’hôpital et surtout s’enfuir aussi facilement ?! Cela ne plaisait pas du tout au rouquin qui se leva immédiatement pour partir se préparer : il ne fallait pas perdre de temps. Rapidement, après avoir pris ses affaires chez lui, le jeune homme se rendit aux portes du village rejoindre ses coéquipiers. D’après la lettre reçue, il serait trois pour cette mission : Hyûga Munemasa, Gekei Notsuu et lui. De mémoire, il n’avait encore jamais eu l’occasion de collaborer avec l’un d’eux… Gekei Notsuu lui semblait même être un inconnu, n’ayant pas le souvenir de l’avoir rencontré dans le passé. Concernant le Hyûga… ce dernier était un haut gradé du village, compétent et venant également d’un clan « noble » de Konoha, c’était bien tout ce qu’il savait de lui.

Arrivé aux portes, il semblait être le dernier. Il s’avança vers les deux hommes avant d’incliner sa tête en signe de respect.

« Enchanté, Hayashi Kihran, je suis votre coéquipier pour cette mission. »

Dit-il simplement avant de proposer à partir le plus rapidement possible. Il ne fallait pas attendre trop longtemps, l’homme devait encore être dans les bois aux alentours, il fallait le retrouver avant qu’il ne disparaisse définitivement dans la nature. Bon, l’Hayashi avait beau dire cela, il n’avait aucune compétence en sensorialité, il laissa donc évidemment ses équipiers ouvrir la voie.

HRP: