N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Bach Dōko
Bach Dōko
Informations
Grade : Genin
Messages : 28
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyMer 20 Jan 2016 - 20:42

Rencontre avec H.Ko ~




« ♫ La maison de Mickey, maison de Mickey... Qu'il a fabriqué, Mickey la magie c'est fantastique !»


Cela faisait déjà plusieurs heures que je fixais, allongé tel un cadavre sur le grand lit de l'appartement dans lequel je vivais depuis plusieurs années. Cinq heures du matin. Comment pouvais le savoir ? Pourquoi étais-je déjà réveillé ? La réponse à la première question était simple. La montre couleur or autour de mon poignée l'indiquait et deuxièmement, car je ne pouvais plus supporter les braillements incessants de la petite file des voisins. Lui lancer un senbon sur la gorge aurait été la première chose que j'aurais fait si je n'avais qu'une pierre à la place du cœur et cette fois-ci, je devais encore supporter ses cris.

Je n'avais pas cette chance de dormir dans une tour élevée dans le ciel, si élevée que l'on pouvait à peine la voir avec les nuages du village autour... Je devais faire avec. Être pauvre était déjà une épreuve difficile, épreuve que j'avais surmonté grâce à ma volonté. Non, aucune volonté. J'étais toujours aussi flemmard. Faire le lèche-botte pour gagner de l'argent et surtout savoir supporter les remarques déplaisantes des gens, surtout celles du patron. Depuis, je n'avais plus à me contenter du peu d'argent que je gagnais en distribuant et en ramassant des assiettes. J'étais un shinobi désormais, plus le civil d'autrefois.

Mais quelle était la différence finalement ? L'argent. En tant que ninja nous pouvions accomplir des missions et avoir en retour ce qu'il nous fallait pour vivre plusieurs mois. Mettre sa vie en danger ! C'était le prix à payer pour ne plus vivre dans le grenier de mon ancien Boss. Argh ! Cette petite fille à la voix stridente commençait à m'agacer. D'un bond paresseux je m'étais retrouvé devant la fenêtre, tentant de trouver l'endroit où mon ennemie pouvait se situer... «Qu'il a fabriqué !». Je l'avais trouvé. Le trou sur le rideau gris-clair de ma chambre me permit de la voir au bout de trente secondes. Je souriais, d'un sourire diabolique. Une pensée me vint à l'esprit.

Je m'habillais aussitôt, portant une chemise orange clair, un pantalon noir, des chaussures noires luisantes et une cravate couleur corbeau, mais surtout le chapeau de vendeur de journaux de la même couleur que la chemise. Parce qu'un homme est séduisant avec des habits coloré ! La porte d'entrée était fermée à clé comme toujours ce qui me permit de bondir dans la ruelle tel un majestueux cygne qui atterrissait après de longues journées passée dans le ciel. Mon ennemie était près... Dix mètres tout au plus. Elle devait avoir dans les quatre ans et portait une couche, avec un petit t-shirt sur lequel était inscrit «Mickey» en gras et noirs.

- Hey petite fille ! Baisse le son si tu ne veux pas finir à l'hosto', dis-je le visage souriant.


La petite fille aux cheveux bouclés et dorés fronça des sourcils. Je n'arrivais toujours pas à le croire ! Elle comprenait ce que je disais.

- PAPA ! Dōko m'embête encore !!!, cria la petite fille en direction de sa maison dont la porte était grande ouverte.

- Utilise ta technique secrète ma chérie !, répondit aussitôt une voix masculine et grave.

Je devais l'avouer, elle m'agaçait beaucoup. Chaque jour était identique, sauf qu'aujourd'hui quelque chose de nouveau venait d'intervenir. Une technique secrète ? Je devais avoir de la cire dans les oreilles.. Une enfant de trois ans qui aurait une...

- Biscuit no Jutsu ! Attaque mon chat !

Les yeux écarquillés, je vis un chat aux multiples couleurs (blanc, noir et blanc) faire des bonds de tigre. Ses pas s'enfoncèrent de plus en plus à chaque fois qu'il se rapprochait de moi. La créature au corps squelettique surgit en un instant au niveau de mon torse, les pattes prêtes au combat. Brandissant les bras le chat me griffa de toutes ses forces, laissant apparaître une grande blessure sur le dos de mon bras droit.

- Aïieuuh !, hurlais-je aussitôt. Mais quel... Biscuit je vais te buter dès que je reviens !

Par chance ma tenue n'était pas encore souillée par le sang qui pourtant recouvrait déjà trois quart de mon bras. Aller au Centre-ville de Kumo pour y trouver un médecin, voilà ce que je devais faire. La main gauche dans la poche, des larmes sur les joues (ne me demandez pas pourquoi), je me retrouvais au milieu de tous ces civils. Ces villageois qui marchaient, parlaient, vendaient des choses, achetaient même... Tant de bruit que les nuages se firent rares au-dessus de nous. Une vieille femme attira mon attention. Mme Chang. La femme de Mr Chang, celui à qui j'avais volé la guitare. M'approchant tel un félin, furtivement, je m'étais retrouvé derrière elle.

- Eh ! Dōko que fais-tu ici ? Tu as besoin d'aide ? Justement je pensais à toi, tu pourrais m'aider à déposer mes cours..., sans même qu'elle n'eut terminée sa phrase, je répondis.

Oui, j'étais impoli avec les profiteurs.

- Non désolé, répondis-je le visage pâle. J'ai besoin qu'on me soigne, un ch... un ours m'a griffé.


Un vendeur curieux prit aussitôt la parole,

- Un ours ? Quelle chance qu'il ne vous ait pas complètement touché, dit-il avec un accent étrange. Il y a une petite fille aux cheveux blancs qui devrait venir d'ici peu. Elle adore les oranges alors je vous propose d'attendre. N'allez pas à l'hôpital, c'est beaucoup trop loin et cher. Ils nous volent, reprit-il en tournant ses yeux vers la vieille dame, Mme Chang.

- Blancs / Blonds comment ?, demandai-je l'air surpris.

- Vous saurez quand elle sera là ! C'est vraiment rigolo, on dirait la chevelure de ma femme sur une …

Mes oreilles n'écoutaient plus le vendeur. De tous mes sens, j'usais à présent de : la vue afin de scruter les alentours. Beaucoup de gens se promenaient aujourd'hui et voir une petite fille ne serait pas si facile qu'il le pensait. Blonds ou Blancs ? En patientant peut-être aurai-je la réponse à cette question. M'adossant sur le mur d'à côté, les yeux fatigués, je n'avais plus qu'à attendre. Attendre qu’un ange ne vienne à mon secours.

Spoiler:


Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Dôbutsu Tsubaki
Dôbutsu Tsubaki
Informations
Grade : Genin
Messages : 99
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyMer 20 Jan 2016 - 23:31


Il était onze heure. Cela faisait donc une demie-heure que Ko vagabondait tel une mort-vivante. Sa grand-mère avait vraiment décidé de lui pourrir la vie ses temps-ci ses « Va prendre l'air ! » et ses « Réveille-toi j'ai besoin de toi ! » incessant commencer à l'agacer sérieusement. Elle avait de moins en moins d'heures de sommeil et cela se voyait. Un pan de son écharpe trainait par terre, sa fermeture n'était qu'à moitié fermée et ses chaussures misent chacune sur le mauvais pied. La genin prit donc un instant, profitant de l'obscurité d'une ruelle peu passante, pour se remettre dans un état « normal ». Elle redémarra, observant les contours flous des bâtiments et écoutant des bribes de conversations. Des millions d'histoires avaient l'air de se créer autour d'elle, et elle n'était qu'une passante, plus ou moins sans importance dans les jugements de ces héros d'une vie.

Un chat passa entre ses jambes et s'arrêta juste derrière. Ko s'accroupit et le caressa. L'animal tricolore avait l'air en forme et portait un collier avec une petite breloque en argent, où son nom était gravé. Il s'appelait « Biscuit ». Drôle de nom pour un chat... Elle l'aurait plutôt appelé... En fait non. Biscuit était un choix judicieux pour un chat aussi gros. Mais un chat reste un chat, ainsi donc, la jeune fille le prit dans ses bras. Elle porta jusqu'à l'adresse notée à l'arrière de la petite plaque indiquant son nom. Selon l'homme qui lui reprit le chat, cela faisait quelques jours qu'il s'était enfui. On proposa de l'argent à la jeune fille, pour la remercier de son geste, mais elle ne prit rien. Elle était trop pressée de s'enfuir de la rue où résonnait, de façon infinie, l'écho d'une chanson pleine de fausses notes.

Ko reparti vers le centre-ville, lieu où tout se mêle dans un brouhaha mélodieux à ses oreilles. Elle dit bonjour à tout les marchands, elle les connaissait tous. Un à un, ils s'étonnèrent de la voir de si bonne heure avant de s'amuser des nouvelles habitudes de sa grand-mère. La genin acheta, comme à son habitude, une tablette de chocolat et son stock de salade pour la semaine. Bizarrement, elle avait une envie d'orange de plus en plus régulière ses temps-ci et n'ayant pas encore saluer les marchands de ce coin, elle s'y dirigea rapidement.

La jeune fille eut juste le temps d'acheter cinq oranges, pas trop mûres, à peine les avait-elle entre les bras qu'une femme s'approchait d'elle. C'était Mme Chang, épouse de M Chang et seule personne qu'elle n'appréciait pas de tout le marché.

« Eum... Ko-chan, Mme Chang a un ami qui aurait besoin de toi... » chuchota le vendeur de fruit alors que la vieille arrivait à leurs hauteur.

« Madame Chang, si c'est encore une de vos amies qui veut une technique anti-ride, pour la centième fois c'est non. »

Ko détestait être désagréable mais la vieille femme l'y obligeait, et c'est vrai que se lâcher un coup n'était pas déplaisant...

« Ma petite Ko-tan ! Toujours le mot pour rire ! » la vieille s'emporta dans un rire faux « Je viens te voir car mon ami... »

La femme pointa quelqu'un du doigt, mais cette personne se trouvait trop loin pour que la jeune fille puisse la voir nettement.

« ...aurait besoin de toi. Il s'est fait griffer par un ours ! » elle prit un air faussement choqué avant de se créer un sourire mielleux « Ne penses-tu pas qu'il mérite tes talents de médecin ? »

La genin soupira longuement, cette vieille femme était une vipère sans pitié ; mais si la personne de l'autre côté de son doigt avait vraiment besoin d'aide... Elle n'avait pas le choix, aider les gens était sa raison d'être shinobi. D'un pas ferme, elle entama le chemin qui la séparait du blessé, laissant la vieille cracher son venin sur le marchand. Ko fut rapidement à la hauteur de l'inconnu. Il était grand. Il avait certainement quelques années de plus qu'elle.

« Hankei Ko, enchantée. Vous vous êtes fait griffer il y a combien de temps, environ ? »

La jeune fille préférait en finir rapidement, juste pour s'éloigner de la vieille femme, qui se rapprochait déjà, prête à les recouvrir de venin mielleux.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Bach Dōko
Bach Dōko
Informations
Grade : Genin
Messages : 28
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyJeu 21 Jan 2016 - 19:56

« Hankei Ko, enchantée. Vous vous êtes fait griffer il y a combien de temps, environ ?»

Hankei Ko, ainsi se nommait la jeune fille dont parlait le vendeur avec tant d'humour. Vendeur dont je ne connaissais d'ailleurs pas le nom. Une ninja de Kumo, si petite et si fragile d'apparence. Mais les apparences pouvaient être trompeuses. Certaines personnes pouvaient être Jônins à douze ans, même si c'était très rare. Être genin à dix-huit ans, beaucoup se moquaient de moi pour cela, mais du moment que je savais me défendre.

Le sang continuait de se répandre sur le sol et même sur le mur où je m'étais adossé. Ces yeux. Comment pouvaient-ils être si bleus ? Et cette chevelure unique en son genre. Blanche comme neige. Les couleurs de ses habits ne passèrent pas inaperçu. Je l'avais déjà remarqué de loin. Cette jeune fille avait du goût. Du rouge, du gris et le blanc de ses cheveux. Un sourire s'afficha sur mon visage pâle tandis que plusieurs mèches dorées venaient de se poser sur mes yeux et sur mon nez. Ces cheveux que je détestais tant.

Les secondes passaient, je sentais des picotements au niveau de mon bras droit, blessé depuis plus d'une demi-heure. Que pouvais-je bien lui dire ? La griffure d'un immense ours noir, marron peut-être ? Ou blanc ? Non blanc était pour les ours polaires... Cogitant inlassablement, je finis par trouver la réponse à lui donner.

- Enchanté, Hankei Ko. Il y a vingt minutes à peu près, lui répondis-je le plus poliment possible en souriant comme à mon habitude. Je ne veux pas profiter de votre gentillesse mademoiselle alors vous n'aurez qu'à me dire combien je vous dois.

La couleur du dos de mon bras était étrangement devenu bleu. La douleur des griffes de ce Biscuit hantaient sans cesse mes pensées. Sans même m'en rendre compte, j'avais le visage blanc tel un bonhomme de neige et le corps courbé en deux. M'asseoir. C'était la seule chose que je voulais faire pour le moment.

Mais une personne m'empêcha de le faire. Comme s'il voulait assister à ma chute. Cette silhouette. Cette silhouette n'était autre que celle du vendeur qui fit de nouveau surface. Il se posta devant nous. À ses côtés le suivait Mme Chang prenant ses airs de grande dame. Tous deux devaient travailler pour le diable, car ils n'avaient qu'un seul don : Faire du mal aux autre avec leurs paroles.

- Tu as vu ?, balbutia le vendeur en pointant du doigt les cheveux de neige de la jeune fille. Je te l'avais dit, elles ont une drôle de couleur, tu ne trouves pas Isma ?

Isma était le prénom de Mme Chang. Ils devaient vraiment bien se connaître, car peu de gens l'appelaient ainsi. Beaucoup de rumeurs couraient également sur elle. Sur une relation qu'elle avait avec un vendeur de journaux du coin. Lui sortir ce genre de choses aurait sans doute pu la faire taire, mais j'avais encore un cœur, à quoi servait-il d'ailleurs... Le vendeur sortit de sa chemise une photo qu'il avait cherché depuis plusieurs minutes dans l'un de ses nombreux albums, rangés au fond d'un de ses tiroirs.

La bouche de la vieille femme resta ouvert un moment et elle se mit à parler, chose qu'elle ne pouvait s'empêcher de faire,

- Je n'en crois pas mes yeux, fit-elle en crachant son venin. Cette fille ressemble vraiment à ton épouse Jacky. Les mêmes cheveux, le même visage et surtout cette manie qu'elle a de ne pas mettre de lunettes. Parce qu'elle se croit plus belle sans elles peut-être ? Pff...

Les deux vieillards pouffèrent en fixant la jeune Ko de leurs yeux de prédateurs.

- S'il vous plaît, Jacky c'est ça ?, repris-je.

- Oui, répondit le vendeur qui montrait toutes ses dons en touchant une mèche de la chevelure de la Hankei. Que voulez-vous jeune homme ?

- Dix oranges.

Sans un bruit, il disparut laissant son équipière sur place. Quelques secondes plus tard il revint, deux oranges dans un sachet. Des pièces finirent dans la main de l'homme sauf la dernière que je gardais toujours dans ma paume gauche.

- La dernière pièce jeune homme, lança-t-il tandis que ses yeux moqueurs étaient posés sur la kumojine.

Alors qu'il ouvrait la bouche pour me hurler dessus mes doigts lancèrent la pièce argentée entre ses dents pour finir leur course dans sa gorge. Il commença par tousser de toutes ses forces, tentant de vomir l'objet métallique bloquée dans sa gorge. Mme Chang hurla tel une lionne impuissante.

- Nom d'un shuriken !! Jack crache, crache, crache la pièce !, cria Isma Chang en se plaçant derrière le vendeur pour appuyer ses poumons.

Un public s'était désormais rapproché de nous, guettant le moindre geste et riant de toutes leurs forces en assistant à cette scène ridicule. Que pensaient-ils d'eux à présent ? Se frotter à des shinobis n'était pas son conséquence. Car comme le disait notre instituteur il y a de cela quelques années, «Qui joue avec des jutsus Katon finit tôt ou tard par se brûler la bouche.» Je n'avais jamais eu la chance de voir un débutant user de cet élément pour confirmer ce qu'il nous disait.

- Nous raconterons tout ce qui vient de se passer au puissant Raikage et il vous punira !, hurla Mme Chang qui dont la voix gagnait en puissance. Il va vous bwargh...

Ayant terminé sa phrase, la gorge haletante, une chose blanche et jaune sortit aussitôt de sa bouche. «Mais qu'est-ce que c'est ?», demandaient certains. Ils ne pouvaient s'empêcher d'assister au spectacle et dévoraient chaque seconde du film qu'ils regardaient. « Ce film est vraiment réussi», fit un homme dont la voix ressemblait à celle d'un grand scénariste. «Mais il s'étouffe !» criait une autre scandalisée, « Mais ce sont, c'est un dentier !!!»... Les rires parcoururent le moindre recoin de la ville et tous venaient de former un cercle parfait autour des deux vieilles personnes. Un objet brillant se dessina sur la terre. La petite pièce que j'avais envoyé avec précision entre les dents de l'homme.

Je pense que nous devrions à partir, soufflais-je en me rapprochant de la jeune fille. Allons discuter un peu plus loin.


Mon seul bras encore en marche tendit le sac en direction de Hankei Ko. Dix fabuleuses oranges à l'intérieur pour la remercier d'avance. Il ne restait plus qu'à patienter, attendre sa réponse. Un banc se trouvait quelques mètres plus loin. Je ne pouvais l'avouer, mais cette blessure était douloureuse et je perdais beaucoup trop de sang (Qui aurait cru qu'un chat pouvait faire autant de dégâts à un si beau corps ?). Je désirais également connaître et apprendre un peu plus sur la vie de Hankei Ko, sur sa vie de ninja. La curiosité, ce défaut qui me poursuivait depuis toujours.

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Dôbutsu Tsubaki
Dôbutsu Tsubaki
Informations
Grade : Genin
Messages : 99
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyDim 24 Jan 2016 - 19:58

L'inconnu prit son temps avant de répondre, si il cherchait à mentir à la jeune fille il ne réussirait pas. Elle savait reconnaitre toute sorte de blessures, de l'écharde à la brulure de méduse, en passant par les jutsu Suiton. Il fini tout de même par répondre. D'après lui : cela faisait presque vingt minutes, cela avait l'air vrai bien que la quantité de sang déversée indiquait un peu moins. Par contre, pourquoi voulait-il la payer ? Elle allait ouvrir la bouche pour préciser qu'elle n'attendait rien en retour mais un vendeur commença à parler dans son dos. Ko ne reconnaissait pas la voie derrière elle, certainement un nouveau marchand installé depuis peu. Il parlait de ses cheveux. Elle ne réussit pas à savoir si c'était en bien ou en et elle ne voulait pas le savoir, mais c'était plus fort qu'elle : ses oreilles s'ouvrirent et écoutèrent. La voie critiquait. Ses lèvres se pincèrent et sa tête s'abaissa, jamais elle ne le reconnaitrait mais c'était douloureux. Bien entendu, la vipère ne put s'empêcher de cracher son venin. La jeune fille ressemblait à quelqu'un ? C'était certainement une autre manière de critiquer plus de gens en même temps. Qui avait-il de bon dans cette méchanceté gratuite ? Avaient-ils vraiment besoin de se sentir supérieurs à elle ? Que les êtres humains pouvaient être idiots parfois...

Le blessé prit la parole, Ko avait oublié sa présence jusque là. Il demanda dix oranges. Surement pour les mangers et reprendre des forces... Le vendeur avait pris une de ses mèches blanches dépassant de sa capuche. Quand il s'éloigna, ses épaules se détendirent. Elle remercia intérieurement l'inconnu, même si il ne devait pas en avoir fait exprès. Malheureusement, il revint vite et son regard détestable se recolla sur la jeune fille. Son corps se retendit, s'apprêtant à recevoir les critiques. Rien ne vint, il demanda juste une pièce. La demande fut suivi de bruits d'étouffement et de plainte, comme s'il allait mourir. Les marchands des alentours et leurs clients s'étaient rapproché, alertés par le bruit ; ils observaient silencieusement la scène. A quoi pensaient tout ces visages flous ? La jeune fille préférait ne pas avoir cette réponse, elle en avait peur.

La vipère s'énerva, elle élevait la voie. Le son était trop fort. La genin était à deux doigts de s'enfuir en courant quand le dentier la précéda. Dans une autre situation cela l'aurait amusé mais, alors que la foule commençait à se densifier et à marmonner, elle souhaitait juste s'en aller. C'est à cet instant que le blessé lui proposa d'aller un peu plus loin. Elle hocha la tête et prit le sac d'orange qu'il lui tendait sans poser de question. Ko repéra un banc, ou du moins ce qu'elle espérait être un banc, juste assez loin pour rester proche sans être dans la foule. Elle s'y dirigea, faisant signe au blessé de la suivre. Une fois au niveau du banc, elle déposa tout les sac sur un bord.

« Asseyez-vous et si pouviez remonter votre manche, ça m'aiderais à examiner votre blessure... »

En attendant une réponse du blessé, elle se remémora, étape par étape, comment examiner une plaie. D'abord vérifier la profondeur, la largeur et la longueur, évaluer la douleur, vérifier si il n'y a pas d'infection et la suite... Elle ne s'en souvenait pas, mais ça viendrait tout seul ; ses vieilles habitudes lui rappelleraient.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Bach Dōko
Bach Dōko
Informations
Grade : Genin
Messages : 28
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyLun 25 Jan 2016 - 0:18

On se rend parfois compte que l'on commet des erreurs par impulsivité, B.D


Le temps passait si vite que je n'avais su voir les conséquences de mes actes. Les deux vieillards hurlaient, surtout le vendeur que j'avais humilié sans ressentir de la peine pour lui. Ni même de la pitié. En quoi étais-je différent de ces gens qui se moquaient sans cesse de la jeune fille qui allait me soigner, sans même me connaître ? Tant de questions qui hantaient à présent mes pensées, mais aussi ce goût amer que l'on a sur le cœur lorsque l'on s'attaque à des personnes sans même penser à l'instant d'après.

Impulsif, je l'étais depuis toujours. Peut-être même depuis ma naissance qui sait. Je n'ai jamais eu la chance d'avoir une famille capable de me dire quoi faire. Lorsque je vis pendant notre courte marche en direction du banc le plus proche, un adolescent qui se plaignait de ne pas être «libre» de faire ce qu'il désirait. De toujours avoir des parents derrière son dos, qui l'empêchaient de respirer. Si je n'étais pas en compagnie de cette jeune demoiselle aux yeux bleus, il aurait subi ma colère. Moi qui désirais tant avoir une famille avec qui partager ma douleur, cette souffrance intérieure que je cachais constamment derrière ce sourire de clown.

Un masque. Chaque homme et chaque femme en ce Monde portait un masque. Pour étouffer, cacher ces sentiments et ce passé qui nous collait à la peau. Intérieurement, je n'étais qu'un enfant perdu. Extérieurement j'avais eu l'apparence d'un bel Apollon de dix-huit ans. Et pour preuve : Une jeune demoiselle, aux cheveux noirs et aux yeux verts, marchait non loin de moi et Ko, montrant qu'elle était belle. Je ne pouvais détacher mon regard de cette déesse dont je ne connaissais pas le nom !

Alors qu'elle levait la main comme pour saluer, le sourire dessiné sur son visage presque aussi blanc que de la craie. Je fis un mouvement de la tête afin de montrer mes beaux yeux cachés par cette chevelure blonde. Mais au moment où elle se rapprocha de nous, alors que je m'apprêtais à déposer un baiser sur sa joue (oui je m'y croyais déjà), elle m'ignora ! Un regard étonné s'afficha sur la civile et je me rendis très vite compte qu'elle fixait un autre garçon des yeux depuis le départ. Plus grand, plus costaud...

*Je suis bien plus beau que ce mec... Elle ne sait vraiment pas ce qu'elle perd celle-là ! Ou peut-être croit-elle que je suis marié ? Cette bombe a sans doute cru que Hankei Ko était ma fille qui sait ! *

Par chance ma guérisseuse n'avait rien vu, plongée dans ses pensées. Quelques secondes après, la jeune fille posa le sac d'oranges sur le bord du banc. Quel soulagement de pouvoir enfin se reposer.

« Asseyez-vous et si pouviez remonter votre manche, ça m'aiderais à examiner votre blessure... »

Je ne comptais pas dire «non» à la jeune fille. Mon bras avait déjà commencé à me parler, par de légers battements étranges qui provenaient de la plaie. Je n'avais jamais autant maudit le jour où Biscuit était venu au monde. Alors que je souffrais le martyr, lui devait être dans son lit, confortablement allongé, les griffes ensanglantées posées sur un petit coussin. Pourquoi les animaux avaient-ils une meilleure vie que nous tous, êtres humains ? Passer notre temps à nous battre et à essayer de monter en grade tandis qu’eux n'avaient qu'une mission : Trouver une petite fille docile capable de la nourrir jusqu'à ce que vienne son heure.

Par sa faute (celle de Biscuit), j'avais également oublié une chose, une de mes plus grandes peurs !

- J'ai oublié de me présenter, pardonnez-moi... Mon nom est Bach Dōko, Le plus célèbre de tous les Genins. Mais si on se tutoyait ? Je m'excuse si je t'ai fait peur. Je suis un vrai fou et je perds assez vite mon sang-froid Haha, lui dis-je en dégainant mon plus beau sourire pour espérer avoir son pardon.

J'aimais parler avec les gens, savoir ce qu'ils faisaient dans la vie. Et Ko était assez spéciale à mes yeux. Elle ressemblait de plus en plus à une ange à mes yeux. Ou peut-être commençais-je à perdre la tête avec cette blessure. Cette impression que Morphée pourrait à tout moment nous achever.

Je m'attendais désormais au pire. Voir la main de la petite kumojine plonger dans une de ses poches pour prendre cet objet de torture. Cette arme qui me transpercerait la chair et prendrait du plaisir à me faire souffrir. Je reculais avec l'aide de mon postérieur un peu plus à gauche, les yeux mi-clos et les jambes tremblantes de peur. J'étais un homme ! Avoir peur et le montrer à une fille... Je n'aurais plus eu de fierté après cela. Je n'oserais même plus la regarder dans les yeux en avouant à quelle point j'avais peur des,

- Des aiguilles... Utiliseras-tu des aiguilles ?, demandai-je d'une voix plus grave. Finalement si c'est une petite blessure, je guérirai. J'ai la capacité de guérir rapidement, un peu comme les lézards avec leurs queues (comparaison étrange je devais l'avouer).Ce n'est après tout qu'une griffure d'Ours. Il m'a à peine touché ! J'étais bien trop rapide pour Biscuit ! Je pense qu'il s'appelait ainsi ...

Mentir, j'adorais ça apparemment. Allait-elle découvrir la vérité ?

- Parle-moi un peu de toi !, repris-je les yeux clos au moment où je me mis à sourire. J'imagine que tu dois être très douée en médecine, d'après ce que disait Jack (le serveur).

Lui poser quelques questions me permettrait également de cacher mon bras droit, blessé comme jamais il ne l'avait sans doute été auparavant. Elle ne savait rien de ce que j'étais pour le moment. Un gars avec des bouches sur les mains, ce que j'avais toujours caché aux gens pour éviter qu'ils ne prennent peur et me qualifient de : monstre. Peut-être connaissait-elle d'autres personnes avec la même maladie que moi ? Car je pouvais voir dans ses yeux couleur ciel, une jeune fille très intelligente. Car il fallait l'être pour pratiquer la médecine. Peut-être également une grande combattante. Une chose était sûre, elle m'impressionnait … Une jeune fille de son âge capable d'aider des gens, des blessés. Elle était tout simplement altruiste ~

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Dôbutsu Tsubaki
Dôbutsu Tsubaki
Informations
Grade : Genin
Messages : 99
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyDim 31 Jan 2016 - 16:33

Les geste à faire pour s'occuper de la blessures venaient automatiquement la jeune fille. Après quelques instants à manipuler le bras du blond, ce dernier avait décider de parler, il avait déjà marre du mutisme de la genin ? Elle était,d'ailleurs trop concentrée pour écouter. Elle réussi, cependant, à récolter quelques informations qui voletaient vers ses oreilles. Son nom était Bach Doko. Le, soi-disant, ours l'ayant griffer s'appeler Biscuit. Quand au dernier point qu'il aborda, du moins ce qu'elle en entendit, lui déplut. Il était blessé et la perte de sang le randait blanc comme un linge. Pourquoi voulait-il donc que Ko lui raconte qui elle était ? Soit il était stupide, soit il n'avait pas assez de jugeote pour se rendre compte de ce qu'il avait. Malgré tout, la genin préféra ne rien relever pour rester concentrée.

A force d'observer la blessure, la jeune fille finit, tout de même, par remarquer qu'elle était trop peu profonde et trop fine pour véritablement venir d'un ours. Le blessé lui avait certainement menti, pour garder sa fierté de mâle ou quelque chose du genre. En tout les cas, elle n'aimait pas ça.

« Comme la majorité des personnes je n'apprécie pas le mensonge. » elle releva la tête pour regarder son interlocuteur dans les yeux « Par quel animal vous êtes vous fait réellement attaquer ? »

Ko s'attendait à entendre comme réponse un animal de compagnie, voir un écureuil ou un rongeur. Ce n'est pas pour autant qu'elle attendit sans bouger. Elle préféra remettre son attention sur la blessure, qui allait finir par s'infecter si la genin ne faisait rien. Malheureusement, en partant, elle avait laissé son désinfectant chez elle.

« Eum... Excusez-moi mais j'aurais besoin que vous me suiviez » elle se redressa « A moins que vous ne préfériez que votre blessure s'infecte. »
HRP:


Dernière édition par Hankei Ko le Mar 2 Fév 2016 - 12:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Bach Dōko
Bach Dōko
Informations
Grade : Genin
Messages : 28
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyLun 1 Fév 2016 - 22:34


La blessure était peut-être plus sérieuse que je ne le pensais vraiment. À force de regarder ma cravate qui se balançait, emportée par le vent qui commençait à prendre un peu plus de puissance, la genin elle était immobile comme une statue. Seuls ses yeux d'un bleu azur, ses bras et ses mains bougeaient. Elle savait ce qu'elle faisait. À quoi pouvait-elle bien penser ? Tous les médecins shinobis avaient-ils un tel caractère ? Elle ne répondit pas à ma question, ce qui me laissa aussitôt sans voix. Concentrée sur la blessure semblable à un minuscule fleuve rouge sur mon bras droit, elle ne parlait pas. Le seul son que je pus entendre fut celui de sa respiration. Elle n'avait nullement peur du sang, ce qui aurait vraiment été ironique puisqu'elle était médecin et parlait très peu – rarement à vrai dire.

Peut-être qu'elle me détestait ? Qu'elle ne parlait pas inutilement pour gaspiller sa salive comme je le faisais. Je m'étais moi-même rendu compte qu'entamer une conversation avec une statue aux cheveux couleur neige me faisait perdre de l'énergie. Cette demoiselle avait plus de défauts que je ne le pensais finalement. Les anges pouvaient parfois êtres déchus, me disais-je.

La petite princesse daigna enfin me parler. Son regard pénétrant et inquiétant me fit regretter d'avoir autant parler. Elle avait écouté ce que je disais ? Cette fille était très intelligente, je ne pouvais le nier.

« Comme la majorité des personnes je n'apprécie pas le mensonge.» puis elle continua, «Par quel animal vous êtes vous fait réellement attaquer ?»

Une question ! Elle parlait enfin... Ses paroles n'étaient pas celles d'une enfant. Elle était plutôt mature pour son âge. Je n'entendis aucun bégaiement, aucune timidité dans ses phrases, ce qui était assez rare sachant qu'elle était très jeune et que j'avais la sensation d'avoir l'âge d'être son père. Le mensonge ! Comme la majorité des personnes ? Sa phrase venait presque d'un film où la femme aimait jouer le rôle du méchant flic. Qui ne mentait pas dans ce Monde ? La vérité devait bien avoir un éternel ennemi, le mensonge. Je ne voulais pas lui répondre. Ne pas répondre aurait été ma petite vengeance, car elle n'avait pas répondu à la mienne.

Je voulais paraître amical. Mais ma curiosité ne lui plaisait pas sans doute. Je venais d'ailleurs de voir qu'elle vouvoyait encore. Soit elle ne m'écoutait pas, soit elle voulait m'embêter. Peut-être même paraître plus polie que moi. Devais-je briser la glace qu'il y'avait entre nous ? Ou laisser le temps le faire ? Une fois la blessure soignée, je l'imaginais déjà me quitter sans même me dire au revoir, avec cet air sérieux et ce sourire que je n'avais pas encore eu la chance de voir sur ce joli petit visage angélique.

- T'es toujours aussi … froide avec les inconnus ? Ou est-ce ainsi que se comportent les médecins ? Même si tu n'apprécies pas le mensonge, il sera toujours présent.


Un rictus s'afficha. J'avais cette sale manie de sourire pour rien... Les gens pensaient sans doute que j'étais stupide à force et qu'il me manquait une case (Je l'étais un peu quand même, comme tout le monde.).

- Un chat ! Mâle ou femelle, aucune idée. Ses maîtres ont dû l'entraîner au combat.


Quelques secondes plus tard la fille songeuse reprit parole. Deux phrases, elle progressait...

« Eum... Excusez-moi mais j'aurais besoin que vous me suiviez ». Puis elle se leva du banc que nous venions à peine d'occuper. « A moins que vous ne préfériez que votre blessure s'infecte. »

* Hahaha... C'est une blague ? Ce serait bien la première venant d'elle. *


Je me redressais en acquiesçant. Je me sentais assez mal. Peut-être que les griffes de ce chat avaient une maladie ? Du poison sur chaque patte ? Ou les déchets des rues logés dans ses griffes.

* Ce chat je le tue dès que je le trouve *

Souriant légèrement afin de cacher mon inquiétude, je mis les mains dans les poches. Si elle avait le même âge que moi, qu'elle était déjà indépendante (car la plupart des enfants ne le sont pas) j'aurais sans doute imaginé un tout autre scénario. Une invitation venant d'une demoiselle qui aurait sans doute eu le coup de foudre pour moi.

Rah, mauvaises pensées. Elle voulait m'aider, me soigner. Car les médecins le devenaient afin de sauver des vies, mêmes celles des idiots comme moi.

- D'accord je vous suis, soufflais-je calmement en vouvoyant pour la taquiner.


* Peut-être perdra-t-elle en cours de route cet air sérieux et froid. *


Je ne savais pas où nous comptions nous rendre cette fois-ci. Les gens s'éparpillaient un peu partout à présent, parlant de Jack et Mme Chang, l'histoire du jour. Ces deux moqueurs qui avaient comme par magie disparu, sans doute cachés dans leur coin, morts de honte. J'imaginais qu'elle me conduirait à l'hôpital ou chez elle peut-être, ne voyant aucune aiguille et aucune trousse de soin. Elle n'était en même temps pas prête à soigner un inconnu de si bonne heure.

HRP:

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Dôbutsu Tsubaki
Dôbutsu Tsubaki
Informations
Grade : Genin
Messages : 99
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyJeu 4 Fév 2016 - 20:57


Le blond suivait, peut-être n'était-il pas si stupide que ça finalement. Elle porta la tablette de chocolat jusqu'à ses dents, croquant vivement dedans. Les quelques carreaux s'étant décrochés avaient bon goût, mais bon c'était du chocolat après tout... Et le chocolat donner envie de manger du chocolat. En moins de cinq minutes, la totalité de la tablette était au fond de son ventre. Mais la jeune fille avait encore besoin d'un peu de sucre, histoire d'être réveillée. En plus, raison valable, sa maison était plus proche du marché que l’hôpital ne l'était. Ainsi, en moins de cinq seconde, son itinéraire avait changé.

Une dizaine de rues plus loin, la maison se dressait devant eux. C'était une petite maison, tout ce qu'il y a de plus simple. Un étage, sept pièces et une façade banale. Ko s’avança vers l'intérieur, en ouvrant la porte bien entendu. L'entrée était comme l'extérieur de la battisse : banale. La genin retira ses chaussures, une par une, à l'aide des ses orteils et parti dans la cuisine, se situant à juste à gauche.

« Vous pouvez aller vous asseoir dans le salon, c'est la porte de droite. »

La jeune fille posa les sacs sur le plan de travail, mettant celui rempli d'oranges payée par le blond de côté, avant de repasser par l'entrée pour rejoindre la salle de bain. Une fois dans la salle d'eau, elle ouvrit un placard au-dessus de l'évier, il était rempli de médicament, de poison et d'autre choses à ne pas confier à un enfant. Elle en sorti une bouteille de désinfectant avant de le refermer. Elle ouvrit ensuite un autre rangement, en-dessous de l'évier cette fois, et y vola un bout de coton et de quoi panser le bras du blessé.

La genin retourna jusqu'à l'entrée pour, finalement, rejoindre le salon et, accessoirement, Dōko. Elle était motivé pour finir vite, l'appel des nombreux fruits rouges et agrumes se trouvant dans la cuisine. Elle posa son matériel sur le kotatsu.

« Désolé de vous avoir fait attendre. Puis-je reprendre votre bras un instant ? »

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Bach Dōko
Bach Dōko
Informations
Grade : Genin
Messages : 28
Rang : C

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] EmptyJeu 4 Fév 2016 - 23:17

Suivre la demoiselle aux cheveux d'un blanc éclatant me permit de voir certaines habitations que jamais je n'avais remarqué auparavant. Passant mon temps coincé dans ma chambre et bossant pour certaines personnes, de nouveaux visages apparurent, peut-être étaient-ils ici depuis toujours finalement. Même Hankei Ko était nouvelle à mes yeux. Tel un étranger je redécouvrais Kumo comme si c'était la première fois. Le soleil, le ciel, les nuages et l'immense tour dressée plus loin devant m'aidèrent à me rappeler que ce village était celui où j'étais venu au monde. Les pas de la jeune fille étaient rapides, bien plus que les miens qui creusaient le sol. La paresse s'emparait à nouveau de moi. Je transpirais au fur et à mesure que nous avancions.

Cette petite promenade était plus accablante pour moi qui n'avais rien dans le ventre. Ko quant à elle avait su se débrouiller. Mangeant ce qui ressemblait à du chocolat, chose que je détestais. Un goût écœurant se posa sur ma langue, comme lorsque l'on était face de la nourriture qui nous donnait envie de vomir. Comment pouvais-je détester le chocolat ? Alors que tout le monde l'aime... Peut-être ressemblais-je à un de mes parents. Ou à un de mes ancêtres. Le chocolat était avant tout de la matière. M'imaginer devant elle, les mains englouties à l'intérieur pour en faire une sculpture comme celles qui naissaient sous mes yeux était plus un cauchemar qu'un rêve.

Les minutes passaient et la demoiselle avait finalement songé à nous conduire dans une maison, la sienne sans doute. Ce n'était pas un hôpital, mais elle devait sans doute avoir les outils nécessaires pour guérir ce bras coloré par mon sang. Regarder les maisons des autres était toujours la première chose que les gens faisaient, un réflexe peut-être. Regarder ce qu'une personne avait ou n'avait pas chez elle pour ensuite émettre des hypothèses, sur son rang social, sur ce qu'elle aimait, sur ses goûts en matière de décoration et plus encore. Ce que je recherchais ? Des photos, des images rangées dans des cadres, des petits morceaux de souvenir. La petite voix de la demoiselle me conduisit dans le salon de l'habitation.

Une maison banale sans doute pour ceux qui y vivaient, mais qui suscitaient ma curiosité. Hélas je ne trouvais aucune photo, rien d’intéressant à lui dire, demander lorsqu'elle reviendrait de l'autre pièce.

* C'est très joli, comme j'aimerais avoir une maison comme celle-ci, c'est bien plus grand que cet appartement dans lequel je vis ces temps-ci *


Il faut remercier le Ciel d'avoir un toit et de quoi vivre, dirait une vieille femme ayant avec le temps apprit à vivre avec ce qu'elle avait. À ne pas se plaindre et à ne pas vouloir plus. L'argent, les maisons, toutes ces choses ne partiront pas dans ta tombe après ta mort, elles seront toujours là après, reprendrait la vieille dame qui aurait obtenu quelque chose de plus avec toutes ses rides : La sagesse.

Je me perdais dans mon débat avec une grand-mère imaginaire qui me gronderait. Je n'avais même pas de famille. J'étais juste un orphelin de plus. Un parmi tant d'autres. La jeune fille réapparut avec ses outils de travail. Arborant mon plus beau sourire, pur et doux pour cacher cette tristesse au fond de mon cœur.

« Désolé de vous avoir fait attendre. Puis-je reprendre votre bras un instant ? »

Je lui répondis,

- C'est pas grave. Oui tu peux, lui dis-je en tournant mon bras qui ne fonctionnait plus aussi bien. Je sais que ça peut paraître étrange comme question, mais tu vis seule dans cette belle maison - et je pense vraiment qu'elle l'est ? J'imagine qu'elle n'est pas tombée du ciel. Tu dois bien avoir des parents, une famille non ? Tu peux ne pas me répondre, après tout, on se connaît à peine.


Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Rencontre avec H.Ko [Ft Hankei Ko]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Rein ft. Hankei Ko
» Les loups dans les montagnes. (ft. Hankei Ko)
» Il faut sauver l'enfant amoureux (Hankei Ko)
» Quand des genins deviennent des prof's ! Feat Hankei Ko [Mission C]
» Pour avoir cette peluche, il faudra la gagner ! | Pv Hankei Ko

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de la Foudre :: Kumogakure no Satô :: Centre Ville-