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 #03. Alliés ou ennemis ?

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Message(#) Sujet: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 11 Jan 2016 - 0:08

#03. Alliés ou ennemis ? LQwsX3R

Contexte du groupe


La situation entre Nami et Hi devient de plus en plus critique ; mais tout n'est pas encore perdu et voué à la guerre. Dans l'espoir de saisir les esprits et de trouver une porte de sortie sans crise, le Daimyo de Nami no Kuni et les représentants du Feu doivent se rencontrer pour trouver une entente commune et acceptable pour les deux partis. Mais tout ne repose pas entre les mains de ces seuls négociateurs ... .

Tout régime féodal ne repose pas que sur son Daimyo, mais aussi sur un ensemble de petits vassaux jouant le rôle de protecteur, de ministre ou de conseiller. Bien qu'étant un petit pays condamné à une misère qui s'évapore progressivement mais lentement, on compte malgré tout deux vassaux à Toichi Kurama. Le Ministre Satotsu Kabachi et le Capitaine Osuke Bendaï ont décidé de se retrouver afin de discuter de la situation, et pour savoir quelles cartes jouer dans un potentiel conflit à l'avenir.

Apprenant cette rencontre, et afin de diminuer l'influence et les pouvoirs du Daimyo de Nami, Konoha s'est décidé à aller à la rencontre de ces deux piliers du régime corrompu des Vagues. Les rencontrer et les persuader d'abandonner leur maître laisserait ce dernier sans armes et sans soutien.
Mais la chose sera-t-elle aussi facile ? . . .


Règles générales
    Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
    Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. N'hésitez pas à exporter le code de vos techniques via votre Fiche Technique dynamique.
    Ø Le premier tour est un tour d’introduction. L’utilisation de techniques n’est pas autorisée dès votre premier post.
    Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois un joker de 12h supplémentaires (le Staff ne passera pas poster). Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
    Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il poste dans le bureau de SNH (www).
    Ø N'hésitez pas à utiliser le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
    Ø En cas de soucis, vous pouvez faire une demande d’arbitrage.

Indications particulières
    Ce Rp est purement diplomatique. Tout combat sera vu comme un début d'hostilités, et mènera à de nouvelles Règles si vous en prenez le risque.

Ordre des participants

Inuzuka Takeo
Hyûga Kiyômi

Satotsu Kabachi - Osuke Bendaï


#03. Alliés ou ennemis ? VLiyxHj

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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 11 Jan 2016 - 21:03

Évidemment, tout ceci commença avec une nouvelle lettre de la part de Mizuki-chan. Cela ne devrait pas m’étonner comme elle était son élève et celle sur qui la Nanadaime se reposait le plus, mais quand cela venait d’elle je savais que c’était les choses sérieuses. On oubliait les traques de bandits de grands chemins ou encore les sauvetages de villages, oh non, on parlait plutôt de traque de Nukenin de renommée mondiale ou de chasse au Furyou. Lisant le petit papier qu’on avait déposé à ma porte ce doux matin de printemps et fronçai les sourcils en voyant le lieu de rendez-vous. Était-elle déjà de retour de Suna? Sans que nous n’ayons aucune nouvelle que l’examen était terminé? Un sentiment de crainte me noua soudainement l’estomac et je ne perdis pas une seconde de plus avant de réveiller mes ninkens qui roupillaient encore et assembler quelques affaires pour prendre la direction du Palais.

Sur place, je fus rapidement mis au courant de ce qui était prévu pour nous aujourd’hui. Au menu : la conquête d’un pays, sauce diplomate. Finalement, les choses se mettaient en branle. Cela faisait presque un an que j’étais allé au Shozaichi espérant ramener un allié pour cette fameuse entreprise, tout le monde savait comment cela s’était terminé. On voyait tout de même là la ténacité de Miko-dono, qui malgré le temps qui passait n’oubliait jamais les plans à son agenda. Toutefois, nous n’allions pas là tout feu tout flamme, nous y allions premièrement avec une approche plus délicate. De ce que j’avais pu comprendre, le gros de l’opération consistait à retourner tous les partisans du présent Daimyo contre lui avec le pouvoir des paroles et ainsi le forcer à quitter son siège de lui-même. L’Aburame avait été très clair sur ce point lors du briefing : en aucun cas devions-nous tenter la moindre action contre eux. Pour ma part, je m’en allais discuter avec les deux vassaux les plus importants du Daimyo Kurama : le Ministre Satotsu et le Capitaine Osuke. Selon nos informations, ils seraient les deux membres piliers qui supporteraient le plus l’actuel dirigeant de Nami et logiquement les plus difficiles à convaincre. Belle partie de plaisir en perspective.

Néanmoins, je connaissais mieux que de me plaindre de mon sort et j’appris que je ne serais pas seul dans ce rendez-vous. En effet, envoyait également sous ma supervision une Genin du clan Hyûga : Hyûga Kiyômi. Les Hyûgas étaient reconnus ici comme un clan très respecté et comme des gens plus que diplomates, je voyais d’un bon augure qu’on me confie une telle recrue. Une fois le tour fait des différentes missions qui nous faudrait nous occuper pour couper le Daimyo de toute ressource, c’était temps pour nous de quitter pour le Pays des Vagues. Notre groupe migra vers les Remparts où nous rencontrâmes tous ceux qui seraient sous notre aile. Rapidement, je repère l’Hyûga correspondant à la description qu’on m’en a faite et, talonné de mes deux chiens, je me dirige vers elle. J’avais été brièvement mis au courant de son dossier, aussi fis-je abstraction du bandeau recouvrant ses yeux.


- Hyûga Kiyômi-chan? Inuzuka Takeo, heureux de faire ta connaissance. Voici Akamori et Seimori, nous serons ceux avec qui tu partiras à Nami.

Mes ninkens lâchèrent un petit cri en guise de salutation et je m’empressai de la mettre au courant de ce qui nous allions faire là-bas en attendant que ça soit à notre tour de partir. Comme dans n’importe quelle opération de cette ampleur, les équipes ne quittaient pas toutes en même temps pour des questions de discrétion. Cela me laissait donc le temps de faire un briefing abrégé pour la jeune femme afin qu’elle ne soit pas dans le noir. Oups, mauvais jeu de mot. Quand vint le temps pour notre petit groupe de quitter, je venais tout juste de terminer mon résumé de la situation et nous poursuivîmes notre discussion alors que nous quittions les Remparts, répondant aux questions qu’elle pourrait avoir au meilleur de mes connaissances.

Apprenant tranquillement à faire connaissance le long du trajet jusqu’à Nami, ce dernier ne fut pas trop long compte tenu la relative proximité de Nami. Une fois sur les terres des Vagues – un autre mauvais jeu de mot? – nous nous dirigeâmes rapidement vers là où les deux personnages s’étaient donnés rendez-vous. Ceux-ci semblaient de toute évidence nous attendre puisque les gardes ne semblèrent pas surpris lorsque nous arrivèrent devant les portes de la résidence. Nous déclinâmes nos noms et la raison de notre venue puis on nous fit prestement entrer à l’intérieur des murs. La résidence que je découvris tenait plus du village miniature que de la résidence et si j’avais à miser sur l’un des deux, mon instinct me disait que j’étais chez le Ministre plutôt que chez le Capitaine. Mais je m’abstins de tout commentaire et me contentai de me faire guider jusqu’à la plus imposante des structures qui ne pouvait être que sa demeure. À l’intérieur, on nous guida à travers plusieurs couloirs, tournant tantôt à gauche tantôt à droite d’une façon qui aurait pu étourdir n’importe qui sauf un shinobi aussi perceptif que moi, avant d’arriver devant des portes coulissantes qu’ils ouvrirent pour faire apparaître deux hommes en pleine discussion.


- Inuzuka Takeo et Hyûga Kiyômi, de Konoha, annonça le serviteur qui nous avait accueillis à la porte.

À notre annonce, les deux homme interrompirent leur discussion et tournèrent leur regard vers nous. J’entrai aussitôt dans la salle et m’inclinai devant chacun des deux hommes.


- Ministre Satotsu-sama, Capitaine Osuke-sama, c’est un honneur de vous rencontrer.

Quelques secondes plus tard, l’Hyûga m’imitait et nous attendîmes alors le mot pour bouger. Quand nous avions affaire avec des hauts dignitaires comme ces deux-là, il fallait faire extrêmement attention de ne pas faire un faux mouvement, aussi trouvais-je plus prudent d’attendre qu’il nous invite à nous installer avant de m’asseoir avec eux autour de la table. Je ne voulais pas gâcher toutes nos chances de discuter avec eux pour une histoire aussi ridicule que de ne m’être pas assis au bon endroit au bon moment. Dans l’optique où nous venions ici pour les convaincre de quitter le Daimyo actuel de Nami no Kuni, je trouvais également plus sage d’attendre qu’ils prennent la parole avant d’essayer de les persuader de quoi que ce soit.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMar 12 Jan 2016 - 16:33


Ces derniers temps tout s’accélérait pour la jeune Hyûga et aujourd'hui encore le destin l'emmenait vers de nouvelles responsabilités. Cette fois donc elle faisait partie de la délégation de Konoha vers Nami no Kuni, le Pays des Vagues que le village caché de la Feuille allait s'empresser de pacifier. En effet le pays traversait une crise suite à des événements qui dépassait de loin cette petite province : les civils étaient laissés à l'abandon et les autorités se contentait de protéger les hautes instances. Pour une petite île ce n'était pas vraiment le mieux, difficile pour le peuple de trouver une issue seul. Et c'est là qu'intervient donc Konoha, décidé à ramener l'ordre et à destituer le Daimyo en place. Et c'est donc dans ce contexte que Kiyômi avait été convoquée pour rejoindre un Jônin du nom de Takeo du clan Inuzuka. Mis à part son rang social l'Aveugle ne comprenait pas très bien pourquoi sa présence était souhaitée, elle ne brillait pas par ses capacités de combattante et ne faisait pas partie de la Soke, bien qu'étant dans les hautes sphères de la Bunke. Pendant un instant elle pensa que Konoha ne voyait aucune différence entre les deux branches ce qui était bien possible, le village est tellement vaste que le pouvoir en place ne pouvait se préoccuper de tout le monde... Mais cette pensée fut vite effacée par le caractère de la Soke qui n'accepterait pas de déléguer une tâche diplomatique à la Bunke. Après tout ils n'étaient que les boucliers du clan Hyûga.

Perdue dans ses questions elle se prépara pour ce qui allait être un échange diplomatique, en effet le recours à la force n'était pas une option et c'était peut être pour cela qu'on l'avait choisi elle qui ne pouvait être tentée de mettre un pain aux types d'en face.Pour l'occasion elle enfila donc le traditionnel kimono des Hyûga, noir et blanc avec ses manches larges et une jupe longue légèrement ouverte sur les côtés pour faciliter les déplacements. Elle ajusta ses bandages pour qu'ils ne tombent pas et serra son bandeau frontal. Avant de quitter la demeure elle demanda à sa mère si elle était présentable, difficile pour elle se savoir à quoi elle pouvait ressembler après tout. Kagurami réajusta alors ses mèches devant son visage pour paraître plus soignée et plaça une broche pour tenir, sur le côté droit, ses cheveux, donnant ainsi à la jeune aveugle un style plus distingué. Une fois terminé avec son apparence elle quitta donc le domaine du clan pour ce diriger vers les remparts, lieu de rassemblement choisi pour le départ vers les Vagues. Une fois sur place elle rencontra son responsable, l'Inuzuka accompagné des deux ninkens qui le secondaient.

    - Je suis enchantée de vous rencontrer vous et vos compagnons, Takeo-San. J'espère que ma présence vous sera utile pour cette mission.

D
es présentations courtes, le reste se ferait sur le chemin, en effet elle n'avait eu que peu d'information avant le départ et elle comptait bien sur son responsable pour la mettre au courant de tout ce qui allait être mis en oeuvre pour sauver Nami no Kuni. Contre tout attente le débriefing se fit avant le départ et une fois partis la discussion s'était plus portée sur des civilités banales, l'un essayant de cernant l'autre au mieux et inversement. Le voyage se termina rapidement et à leur arrivée ils furent accueillis par un petit groupe de gardes qui, après présentations, nous laissèrent passer. Ils nous guidèrent devant la résidence et une fois à l'intérieur nous fûmes annoncés par une serviteur qui nous ouvrit la porte. Face à nous se tenaient donc le ministre et le conseillé du Daimyo déjà embarqués dans une discussion qu'ils stoppèrent presque instantanément. L'Inuzuka présenta ses salutations et ce fut ensuite au tour de Kiyômi.

    - Au nom de Konoha et du clan Hyûga, merci de nous recevoir.

T
out en les remerciant elle s'inclina en plaçant ses deux mains sur le devant de ses cuisses. Il lui famllait désormais mettre à profit toutes ses années de courbettes au sein du clan, ce qui se jouait ici dépassait sa simple existence. Encore une fois la Kunoichi n'espérait qu'une seule chose : être utile.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMer 13 Jan 2016 - 1:47



#03. Alliés ou ennemis ? 906375PNJChefSamoura1 #03. Alliés ou ennemis ? 441649PNJVassal1

Osuke Bendaï - Satotsu Kabachi

#03. Alliés ou ennemis ? Lignes11

Les deux hommes sont en grande discussion lorsque les invités firent leur apparition. Si l’un d’eux les observe sans broncher, le second semble plus surpris. Voire même profondément gêné.


Oï, Kabachi … . Qu’est ce que ca signifie …
Reste tranquille, Bendaï … . Il ne s’agit que d’une entrevue. Des plus normales et des plus courtoises … .



L’homme se redresse cependant longtemps. Sa crinière de jeune lion et son armure rouge de samouraï font clairement comprendre qu’il s’agit d’un militaire. Il a d’ailleurs machinalement porté main à son arme ; mais la réaction de son ami le retient. Il reste certes debout et droit, mais cache mieux son hostilité. De toute évidence, c’est un militaire.
De son côté, le sac de viande prenant forme humaine se montre plus ouvert à la discussion et à la rencontre que son jeune interlocuteur. Sans doute un propriétaire foncier et vassal du Daimyo. Un vieux grassouillet qui se laissait vivre dans l’état actuel d’un État féodal, en fin de compte. Mais est-il pour autant le plus faible des deux ?


Approchez. Nous vous promettons une entrevue sans armes ni agression … .


La proposition est faite. Les deux Ninjas peuvent se rapprocher et s’installer, bien qu’à une petite distance de leurs hôtes. Ces derniers se tournent dans leurs directions, et prennent la position du seïza. De toute évidence, la réception des deux Ninjas n’est pas vue sous le même angle. D’un côté, le vieil homme reste stoïque et silencieux. Il se contente de faire glisser ses doigts sur sa barbichette, tout en jaugeant du regard les deux émissaires. Le soldat est bien plus tendu. Il est plus que limpide que cette rencontre ne lui plaît pas.


Je me contenterais de faire bref. Les intérêts de nos peuples font que nous souhaitons éviter une guerre … . Nous savons que vous comptez négocier avec notre Daimyo, et il va de notre honneur de le soutenir, tout comme il est de notre devoir de savoir ce que seront vos projets si cette négociation échoue … .


La discussion ne va probablement pas plaire à tout le monde. Mais pour l’instant, le guerrier préfère garder sa langue … .


Dernière édition par Narrateur le Jeu 21 Jan 2016 - 16:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMer 13 Jan 2016 - 22:44

Dès qu’ils tournèrent leur regard vers nous, leur visage révélèrent immédiatement le vrai fond de leurs pensées : alors que l’un nous observait sans surprise, le deuxième n’était clairement pris au dépourvu par notre arrivée. Il le fit rapidement savoir à celui qui de toute évidence semblait être le maître des lieux en lui demandant ce que nous faisions là, mais il fut rapidement interrompu par son compère qui lui assura que nous n’étions pas là pour faire couler le sang. J’ignorais quelle opinion ces hommes avaient de nous autres shinobis, mais nous pouvions également nous montrer des plus pacifiques lorsque la situation le requérait – en l’occurrence notre rencontre. L’invité, beaucoup plus jeune que son hôte, ne fut toutefois pas satisfait et se leva lentement pour révéler au grand jour sa stature de titan que je n’aurais jamais deviné lorsqu’il était assis sur lui-même, nous toisant de toute sa hauteur. Sans même qu’il ne se présente, je savais qu’il s’agissait du Capitaine Osuke. Son armure avait de la classe, je devais l’avouer, et il était gigantesque, mais pas une seconde je faiblis sous son regard sans pour autant oublier le respect qui lui était dû. Je voulais lui montrer que je ne me laisserais pas marche sur les pieds, pas causer un incident diplomatique après les premières secondes.

Heureusement, le Ministre – dans sa grande sagesse – décida d’intervenir en nous invitant d’un large geste de la main. Malgré ses mouvements lents et amples et l’embonpoint dont il souffrait, je ne doutais pas un instant de la rapidité de son esprit. Si je devais mettre quelqu’un de mon côté le plus rapidement possible, c’était lui. Justement, ce dernier semblait beaucoup plus enclin à la discussion et ouvert à notre présence que l’autre. Il nous invita à nous asseoir à leur table afin d’avoir cette fameuse entrevue qu’il promit sans armes ni agressions. En vue de la réaction qu’avait eu le Capitaine quelques instants plus tôt nous pouvions faire une croix sur la partie sans armes, mais j’avais mieux à faire que de leur rappeler. Inclinant la tête devant Satotsu-sama, je fis un léger signe de tête à Hyûga-chan de les imiter. Sans nous installer directement à côté d’eux, nous nous installâmes suffisamment près pour avoir une discussion normale, bien qu’elle serait loin de l’être.

À peine étions-nous assis qu’aussitôt une vague amère m’envahit le nez et je n’ai aucune difficulté de trouver l’origine de cette odeur. Il s’agissait du Capitaine que je devinai n’avait pas la même opinion de notre entrevue que son hôte. Je décidai de ne pas y porter attention pour l’instant – je ne trouvais pas une bonne manœuvre de lui faire savoir que j’étais au courant pour son malaise – et portai plutôt attention aux paroles du Ministre, qui commençait enfin l’entrevue. Ne tournant pas autour du pot, ce dernier voulait d’emblée savoir comment nous comptions agir si jamais les négociations avec leur Daimyo échouaient. Intérêt, honneur, devoir; c’étaient les de grands mots sur lesquels il était difficile de jouer. On dirait bien que Satotsu-sama était un fin renard, il avait choisi ses mots avec soin. Devinant qu’il ne voulait pas entendre que tous les moyens étaient bons pour se débarrasser d’un tel dirigeant, je choisis prudemment mes mots lorsque je répondis.


- Je vois que vous êtes bien informé, Satotsu-sama, commençai-je – un peu de flatterie n’ayant jamais fait de mal à personne – nous sommes effectivement en négociations avec Kuruma-dono. Si vous savez ce que nous sommes en train de faire, vous devez probablement aussi savoir pourquoi nous le faisons.

Je marquai une petite pause afin de leur laisser le temps de choisir la première activité illicite de leur Daimyo qui leur venait en tête.

- Trop longtemps cette situation a été laissée à elle-même et il est maintenant temps de mettre fin à tout cela. Ne voyez-vous pas l’état dans lequel est votre pays? Vous parlez d’honneur à soutenir Kuruma-dono, mais quel honneur y a-t-il à faire continuer cette misère?

C’était une question que me posais réellement, mais dont je n’avais pas le loisir d’avoir une réponse.

- Kuruma Toichi doit quitter son poste, mais pas de n’importe quelle façon. Si possible nous voulons le raisonner à partir de lui-même, mais vous connaissez sans doute votre Daimyo mieux que moi-même. Nous voulons justement éviter que le sang de Nami ne coule inutilement, c’est pourquoi nous sommes venus à votre rencontre.

Je m’arrêtai là, ne voulant pas nécessairement dévoiler l’intégralité de notre plan d’un coup. Il fallait que je leur donne quelque chose – assez pour les accrocher et les faire tanguer de notre côté – mais ils ne devaient pas être capable de se faire une opinion de notre plan aussi tôt dans la rencontre. C’était en comptant sur le fait que les deux personnes à qui j’avais affaire étaient des êtres humains respectables avec un sens moral et non deux dignitaires vendus jusqu’à l’os. Ils ne pouvaient tout de même pas être aveugles à ce qui se passait dans le Pays des Vagues, alors que même nous qui étions sur le continent savions à propos des conditions de vie des habitants. En tant qu’hommes du gouvernement, dont la fonction était de s’occuper du Peuple, pouvaient-ils réellement laisser cela continuer?

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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyJeu 14 Jan 2016 - 17:27


L'atmosphère était pesante. Les deux personnages qui faisaient face aux Shinobi de Konoha ne semblaient pas des plus enjoués par cette rencontre, surtout le Capitaine qui était une caricature du guerrier sanguin. Après les quelques mots du ministre, bien plus apte à la discussion et tant mieux d'ailleurs étant donné sa position dans le gouvernement, il invita Takeo et Kiyômi à les imiter en se positionnant face à eux. Pour éviter une bourde, Kiyômi activa son Byakugan pour connaitre la position grossière des personnages ainsi que leurs gestuelle pour pouvoir s’asseoir au mieux. Elle remarqua donc le signe de tête de l'Inuzuka et l'imita pour se mettre face aux dirigeants de Nami. Elle prit donc une posture droite tout étant à genoux, croisant ses mains avec grâce et les posant lentement sur ses jambes. La position n'était pas des plus confortables mais des plus formelles et étant donné la situation son maximum allait être de faire bonne impression.

Takeo s'exprima donc suite aux dires du ministre, expliquant la raison de notre venue sur le territoire des Vagues et pourquoi nous étions là dans cette salle avec deux représentant du gouvernement de l'île. Se mettre dans la poche les deux énergumènes n'allait pas être simple au vu de leurs réactions, ils semblaient fidèles à leur chef et surtout désireux de connaitre nos intentions. L'Inuzuka expliqua clairement que la situation de Nami ne pouvait s'éterniser : le peuple était laissé à lui même et victime d'assauts répétés sans qu'aucune aide ne leur soit apportée. La question était simple, en avaient-ils seulement conscience et si oui à quel point ? Peut être que les informations qu'ils avaient en leur possessions étaient des fais amoindris. Difficile à dire, impossible à savoir pour le moment. Là où Kiyômi fut plus surprise dans les paroles de Takeo, ce fut lorsqu'il énonça clairement que Kurama Toichi devait quitter son poste. Forcément les deux gaillards devaient s'en douter mais était-il seulement sensé de l'évoquer si tôt ? Néanmoins il semblait sur de lui dans ses paroles et la jeune Hyûga ne pouvait pas le contredire de toute manière. Une seule chose la chagrinait : Satotsu Kabachi avait posé une question et il n'y avait aucune réponse précise à cela. Et pour cause : que répondre vraiment.

Il était évident qu'ils cherchaient la faute dans les actes des Konohajin pour légitimer une clôture rapide des négociations, pourtant ils ne devaient pas être idiots : la différence de force entre le Pays du Feu et le Pays des Vagues était abyssale. Konoha ne souhaitait pas intervenir militairement, le pays souffrait et n'avait pas besoin d'un envahisseur supplémentaire car ce serait de cette manière qu'il serait vu par les habitants. Tout le monde avait intérêt à ce que tout se règle par la parole. Elle laissa donc Takeo discuter, elle ne pouvait rien ajouter pour le moment. Par prudence néanmoins elle profita de son immobilisme pour élargir le champ de vision de son Byakugan, juste histoire d'être sûre que rien ne viendrait perturber la discussion...

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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyDim 17 Jan 2016 - 0:13



#03. Alliés ou ennemis ? 906375PNJChefSamoura1 #03. Alliés ou ennemis ? 441649PNJVassal1

Osuke Bendaï - Satotsu Kabachi

#03. Alliés ou ennemis ? Lignes11


Le jeune Ninja tente de jouer la carte du « haut-les-cœurs contre le tyran », pour persuader ces deux hommes de lui fausser compagnie et d’abandonner son camp. Le vassal grassouillet reste silencieux, et opine parfois du chef, mais sans plus. En revanche, le Capitaine est loin de tolérer de pareils propos.


Assez ! Vos propos sont blasphèmes ! Vous êtes prompts à insulter notre Seigneur, mais votre réputation n’a rien à envier en échange !
Bendaï ! Paix !



Le vassal monte la voix, mais ce n’est rien en comparaison du combattant qui s’est dressé d’un bond face aux accusations. Mais de toute évidence, les deux restent pour l’instant sceptiques. De dépit, face à l’ordre reçu, le soldat se rassoit lourdement. Le seigneur fait claquer son éventail, et l’ouvre afin de s’éventer un peu.


Que d’agitation ! Tâchons de garder notre calme, tous autant que nous sommes. Tiens, voilà le thé … .


Un serviteur vient effectivement d’entrer et de poser le plateau à boissons. Il s’affaire à servir tout le monde, et présente avec beaucoup de soin les tasses devant chaque invité. Le seigneur n’hésite pas bien longtemps, et saisit sa tasse à deux mains, pour siroter ce dernier. Un peu chaud … .


J’entends bien votre discours, Ninja. Et je m’amuse à voir que ceux de votre … « espèce » ne sont pas seulement des brutes sanguinaires comme on le prétend.


Le regard se pose quelques secondes sur le Capitaine. Le message est on ne peut plus clair. Maintenant, revenons à nos moutons.


Et si je ne me trompe pas, vous souhaitez nous amener la lumière, en bons missionnaires du Pays du Feu ! Grand bien, cela nous sera utile ! Alors, parlons projet : quelle serait la suite de l’aventure. Qui prendra la tête du Pays ? Quelle sera la nouvelle politique en place ? Faites moi un peu miroiter ce renouveau de rêve … .


Le vassal y croit-il, ou cherche-t-il à se moquer … ?


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Dernière édition par Narrateur le Jeu 21 Jan 2016 - 16:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 18 Jan 2016 - 2:51

Si une chose pouvaient être dites sur ces messieurs, c’était qu’ils étaient réellement aux antipodes. On pouvait se demander comment deux hommes aussi différents pouvaient se côtoyer en de si bons termes, mais ce n’était ni la place ni le moment pour leur poser des questions sur leur relation. En outre, j’étais dans une position assez difficile à tenter de les faire tourner leur veste contre leur Daimyo. Mais vous devez avouer qu’il est temps que ce nigaud s’en aille, non? Pourquoi ces deux-là ne le voyaient-ils pas? Il semblait ne pas en être le cas, pour le Capitaine qui soudainement se releva lorsque je terminai ma dernière tirade proposant l’arrêt du mandat de Kurama-dono. Lui qui parlait de réputation, il s’arrangeait seulement pour que j’enfonce le clou, mais me ravisai. Je vis le feu qui brûlait dans ses yeux et sentis l’odeur poivrée de la colère à m’en faire éternuer, cependant répliquer à sa provocation n’aiderait pas notre cause. Sans le vouloir – ou peut-être en pleine connaissance de cause – Osuke-sama tentait de me leurrer dans un pugilat qui contrecarrerait tous les efforts que j’essayais de mettre dans ma verve depuis tout à l’heure.

Ce dernier fut vite arrêté par son collègue, beaucoup plus calme, mais dont la voix avait tonné dans la salle. S’il m’avait écouté dans un mutisme compréhensif jusqu’à maintenant, je l’avais néanmoins vu hocher la tête à quelques reprises. Il était sorti de ce silence pour ramener à l’ordre son compagnon tout en lui rappelant qu’en tant qu’hôte il avait assuré une discussion sans agression à tous ses invités. Il ne serait pas bon pour lui qu’il puisse manquer à son devoir d’hôte, je ne pouvais qu’imaginer. Tout le monde resta immobile quelques secondes, puis le Capitaine reprit sa place à la table, ce qui me fit voir le Ministre d’un nouvel œil. Des deux, était-il celui qui aurait – au fond – le plus de pouvoir? Assister à un tel événement ne pouvait que renforcer cette hypothèse.

Le claquement de son éventail me ramena toutefois à la réalité, tandis qu’il annonçait peu après l’arrivée du thé. La porte coulissante s’ouvrit de nouveau et aussitôt une odeur végétale m’envahit les narines tandis qu’un serviteur arrivait à la table avec le nécessaire à thé. Ce dernier servit ensuite tous les convives et je pris un grand soin de prendre la tasse avec les deux mains, comme le voulait la bienséance. Je guettai du coin de l'oeil Kiyômi-chan afin de m'assurer qu'aucun indicent ne se produise, mais je m'inquiétais pour rien. Même si cette dernière était aveugle, son Byakugan lui permettait certainement de discerner ses alentours. Elle était également plus que familière avec des séances de thé de cet acabit. De mon côté, ce genre d’affaires n’était pas nécessairement ma tasse de thé, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots – enfin oui je voulais en faire un sans quoi je ne l’aurais pas écrit, mais je m’égare – sauf que je savais tout de même comment me comporter en de telles situations. J’apportai la tasse à mes lèvres, soufflai légèrement sur la surface du liquide et en pris une première gorgée.

Une fois que tout le monde eut déposé leur tasse sur la table, Satotsu-sama reprit la parole, me faisant comprendre que mon discours n’étaient pas passé d’une oreille à l’autre. Même si je m’en voyais soulagé, je savais pertinemment qu’il était trop tôt pour crier victoire; cela ne voulait que dire que j’avais maintenant son attention. Je ne sus que faire de la façon dont il nous apprit que nous l’amusions, ni de la façon dont il nous référa à une autre espèce et ce malgré les lourds guillemets qui avaient transparus dans sa voix. Devais-je me sentir insulté ou pas? Je laissai le tout glisser, préférant plutôt choisir mes batailles, et pus au moins voir que mes paroles faisaient honneur aux shinobis, dont la vision semblait maintenant plus nuancée aux yeux du Ministre que de ceux de son compère. Son regard s’attarda justement sur ce dernier quelques secondes – suffisamment longtemps pour comprendre que ces paroles lui étaient également destinées – puis revint dans le vif du sujet. S’il n’était pas encore totalement convaincu, il était pour le moins curieux de savoir ce que nous avions à apporter à Nami. Sans doute commençait-il tranquillement à évaluer les possibilités, ne serait-ce qu’un tantinet. Je fus interloqué lorsque je le vis si ouvertement acclamer ma proposition, mais évitai de me faire des idées. Depuis le temps qu’il était dans ce Jeu, sûrement que ce qu’il laissait paraître était loin d’être le vrai fond de sa pensée. Je me prêtai toutefois à son jeu et fis de mon possible pour lui montrer ce à quoi aurait l’air la nouvelle Nami sans pour autant lui donner de faux espoirs.


- Ne vous faites pas d’illusions, les choses ne reviendraient pas magiquement à la normal une fois sous l’égide de Hi; il y aurait du travail à faire. Un simple changement de dirigeant ne serait pas assez pour enrayer la pauvreté dans laquelle la population s’est enlisée. Toutefois, avec notre soutien, nous pourrions redémarrer l’économie de Nami, redorer son blason et éventuellement en finir avec ces conditions de vie misérables.

Je me tus quelques secondes, leur laisser le temps de visualiser ce renouveau dont le Ministre avait fait mention, avant de continuer.

- Évidemment, il ne serait pas question que nous nous mêlions de vos affaires. Tant que vous resteriez fidèle à Hi et aux accords qui seraient passés entre nos deux nations, vous n’auriez pas à rendre de compte à personne. Vous choisiriez un nouveau Daimyo parmi les vôtres – de la manière que vous croiriez bon d’utiliser – et vous essayeriez de faire remonter la pente à ce pays.

Je m’arrêtai là, le rêve terminé. Maintenant qu’ils avaient une idée de ce à quoi pouvait ressembler Nami sous la protection du pays du Feu, j’espérai qu’ils voyaient pourquoi ils seraient beaucoup plus avantageux pour eux de nous rejoindre sans en venir aux armes. Sûrement devaient-ils se douter – ne serait-ce que dans un recoin de leur conscience – que si des shinobis avaient été envoyés, nous serions prêts à tout pour prendre Nami des mains de Kurama Toichi. Je n’osais toutefois pas le mettre sur la table alors que nous venions tous de sortir d’une si belle vision du futur de Nami, jugeant qu’il était suffisant que la menace plane dans l’air. Comme le Capitaine l’avait lui-même dit, notre réputation n’avait rien à envier à personne. On dit souvent que la plume est plus forte que l’épée; cette fois-ci prions pour que la parole soit plus forte que l’épée.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 18 Jan 2016 - 23:51


On ne pouvait rien reprocher au capitaine, son comportement était plus qu'honorable et sa fidélité au pouvoir était palpable. L'honneur oui, ce dont avait parlé le ministre plus tôt, on pouvait clairement voir ici la dévotion d'un Samouraï envers son seigneur. Du coup son excès de colère suite aux accusation de l'Inuzuka était justifié d'une certaine manière... Mais elle démontrait là un réel problème qui résumait bien la vie d'un guerrier au service d'un supérieur : le devoir. En effet un Samouraï est au service de son maître en la personne du Daimyo et se dernier se sert de lui pour faire régner l'ordre sur son territoire et bien évidement le protéger. Mais pourquoi donc l'ordre ? Pour protéger le peuple sans qui le Daimyo n'aurait aucune légitimité. Alors du coup, quand les décisions d'un Seigneur mènent à une situation comme celle du Pays des Vagues, à savoir un peuple abandonné et laissé seul face aux pillages, aux viols et aux meurtres, que doit faire le guerrier ? Il doit protéger le peuple de son seigneur ? Doit-il seulement obéir et ne rien faire d'autre que ce que lui demande son chef ? Dans les deux cas il bafouera un de ses devoir. Alors oui on ne pouvait lui en vouloir, pour son honneur, mais pourtant sa réaction était celle de la facilité, c'était évident : il restait là dans un luxe certain alors que le peuple, lui mourrait. Il défendait son maître, peut être même parfois contre des citoyens affamés qui voulaient s'en prendre à l'homme qui les avait trahi.

Alors que le ministre calmait le jeu en déviant sur le fait qu'un serviteur venait de préparer le thé, Kiyômi se questionna sur les raison qui poussaient le capitaine à réagir ainsi. Elle n'avait qu'un envie : se lever et exprimer haut et fort qu'il ferait mieux de regarder ceux qui meurent de faim sous sa protection que celui qui restait immobile dans un telle situation. Elle n'en ferait rien. Et pour cause elle était dépassée, l’atmosphère était lourde, le moindre faux pas pouvait être fatal pour la suite des négociation. Elle ne pouvait rien dire, Takeo semblait plus apte qu'elle à gérer ce genre de problèmes. Après tout elle n'était qu'une Genin, n'avait aucune expérience pour ce genre de discussion et ce malgré l'apprentissage de son clan. Cette fois tout était important. Savoir rester à sa place était aussi une mission.

Une fois le thé servit elle attendit un instant en remerciant la personne qui l'avait servit, une légère inclination suffisait. La tasse lui avait été portée directement dans les mains, certainement qu'il avait remarqué les bandages de la Hyûga et lui avait donc simplifié la tâche. Elle rapprocha donc l'objet de ses lèvres sans pour autant qu'il y ait un contact, elle souffla légèrement sur le thé avant de porter le liquide jusque dans sa bouche. Le thé n'était pas fameux, beaucoup trop amer mais en reposant la tasse devant elle Kiyômi esquissa un léger sourire pour signifier à ses hôtes le contraire de ce qu'elle pensait : là était l'art de la diplomatie dans toute sa grandeur résumée en un seul mot : le mensonge.

Une fois la petit mascarade terminée, tout en écoutant Takeo qui exposa les idées que voulait entendre le ministre, l'Aveugle reprit son rôle premier. Dans l'immobilisme total elle se concentra encore, élargissant cette fois sa vision aux extérieur du petit palais. Elle ne pouvait guère aller plus loin mais cela lui permettrait d'être un peu plus utile. Le pays n'était pas stable, d'où leur présence d'ailleurs, et un incident avait plus de chance d'arriver de l'extérieur. Il lui fallait être utile et c'était là tout ce qu'elle pouvait faire : surveiller.

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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMer 20 Jan 2016 - 17:47



#03. Alliés ou ennemis ? 906375PNJChefSamoura1 #03. Alliés ou ennemis ? 441649PNJVassal1

Osuke Bendaï - Satotsu Kabachi

#03. Alliés ou ennemis ? Lignes11


Réduire la pauvreté, rétablir l’ordre, assurer la pérennité et l’indépendance d’une Nation essentielle dans le réseau commercial maritime de l’Est du Monde connu. Voilà une importante question, un grand débat auxquels des soldats de l’Ombre comme les Ninjas n’ont pas pour habitude de défendre. Ce qui nous amène ici au principal conflit qui existe : quel est le premier devoir d’un Ninja ?

Un Ninja est avant tout un personnage de l’Ombre. Cachant son identité, masquant ses intentions et dissimulant ses émotions pour être le plus efficace possible et ce peu importe la nature de la mission. De par ce fait, le Shinobi a longtemps été considéré avant tout comme le soldat parfait : insensible, dénué de moral et de libre arbitre, il intervient sur commande, frappe vite et fort avant de disparaître. Tout ce que le Monde peut désirer dans une ère aussi troublée. Mais si la mission se montre plus délicate ? Plus particulière, sans rechercher d’effusion de sang ? Le Ninja doit alors se transformer en une créature mythologique hybride, pouvant changer de regard, de projet ou d’intention en fonction des besoins de la Mission qui lui a été confié. De soldat, il devient espion, humanitaire, agent diplomatique ou compétiteur de galerie.

Takeo excelle dans ce jeu. Si son acolyte masqué reste silencieux pour l’heure, lui sait investir le débat, poser un avis bien préparé et tenter de persuader autrui. De toute évidence, il ne fait pas partie de ceux à qui on confie de petites missions sans importance. Et son discours montre qu’il sait de quoi il parle.
Mais cela est-il vraiment suffisant ?

L’Ancien se gratte la barbichette, et reste pendant un temps silencieux. Les idées proposées sont certainement louables ; on ne peut effectivement pas avancer aujourd’hui que Nami no Kuni se pose comme une grande puissance. Mais cela signifie-t-il que le Pays du Feu dispose de la sagesse absolue ? Ne peut-on pas entrevoir certains oublis … ?

J’entends bien vos idées et elles sont louables sans le moindre doute … . Mais malgré votre compréhension de la géopolitique globale, nos mondes restent foncièrement différents, Ninja … .

Le regard est cette fois-ci plus dur, plus flamboyant. Tout aussi âgé et bien portant qu’il est, le vassal est aussi mû d’une grande sagesse et d’une expérience solide à toute épreuve ! Lui prouver tort ne sera pas chose aisée … .

Le monde seigneurial fonctionne sur deux principes fondamentaux : la souveraineté et la subsidiarité. Le premier assure qu’un peuple dispose de son indépendance et se gouverne comme il le souhaite. Le second suppose qu’un pays règle ses problèmes par ses propres moyens, tant qu’il ne s’en trouve pas débordé ou contraint par les lois internationales … . Or ! En ce qui nous concerne, notre Pays est certes ravagé par la pauvreté, mais on ne peut pas exclure les ravages qu’il a subis lors des trop nombreuses guerres Ninjas qui ont pris les Vagues pour un terrain de jeu. Et malgré tout le malheur qui nous accable, le peuple n’a fait preuve d’aucune volonté belligérante, n’est-ce pas, Bendaï ?
Bien vrai, Kabachi … . Il faut dire que nous n’envoyons pas nos enfants sur le champ de bataille, nous …


Cette pique se mue d’un hochement de tête en direction du Hyûga muet. Le pays est dans le malheur, c’est bien vrai. Mais la contestation populaire est pour le moment inexistante ; et le code des Samouraï qui régit aussi bien l’armée que le pouvoir a quand même des lignes de conduite très strictes, s’opposant par exemple au recrutement dès le plus jeune âge dans un service militaire imposable.
Le vassal a hoché la tête, approuvant les dires de son hôte et ami dans les sphères du pouvoir. Mais il ne s’arrête pas là.

De plus, vous soulignez des mots qui me troublent : vous avez parlé « d’égide » … de « fidélité » envers Hi no Kuni ! Mais notre nation, malgré sa pauvreté, reste fière et indépendante ! Il me semble que le redressement et la stabilité que vous offrez ne pourra s’effectuer que sous la soumission, ou l’amitié forcée avec le Pays du Feu ! Votre intention est-elle donc de transformer … ou de conquérir ?

Le ton est bien plus autoritaire qu’auparavant. Si l’Inuzuka n’est pas capable de montrer patte blanche, il pourrait bien perdre le soutien de ces deux hommes. Tout du moins du seul ouvert à la négociation … .


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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyDim 24 Jan 2016 - 0:14

Silencieux, je pris une gorgée de thé qui avait depuis tiédis alors que mon regard alternait sur les différents membres des négociations en quête de réactions ou peut-être même de réponses. Osuke-sama qui évitait tout contact visuel et restait de marbre à mon discours – comme s’il ne voulait pas me donner la satisfaction de lui avoir redonné un tant soit peu d’espoir. Satotsu-sama qui de son côté passait ses doigts dans sa petite barbichette de façon songeuse, ce que j’interprétai comme un bon signe puisqu’il semblait mettre de plus en plus de pensées dans mes paroles. Finalement, Kiyômi-chan qui restait dans un mutisme devant une telle situation, mais dont je voyais tout de même les traits tirés par la concentration. À défaut d’avoir la répartie nécessaire pour entrer dans notre joute orale, elle utilisait sans doute son Byakugan en guise de protection supplémentaire. Il était évident que de tels personnages des hautes sphères de Nami prennaient les dispositions nécessaires pour leur sécurité, mais celles-ci pâlissaient en comparaison à ce que nous autres shinobis pouvions faire.

Comme plusieurs fois auparavant dans cette rencontre, ce fut le Ministre qui réagit le premier à mes propos, non pas sans avoir pris amplement le temps de choisir ses mots. Je le compris lorsque, premièrement enchanté d’entendre de telles paroles, je réalisai que ce n’était qu’une façon d’enrober ses réserves quant au plan que je leur proposais, un préambule pour me faire écouter ce qu’il avait à dire. Si j’avançais de belles idées, Satotsu-sama laissait néanmoins entendre que de par nos provenances différentes il me manquait quelques détails. J’eus alors droit à une petite leçon de politique qui, honnêtement, s’avéra très instructive. Si je me débrouillais dans ces situations avec mon expérience, je devais avouer que je n’étais jamais allé sur les bancs de l’Académie pour connaître les profondeurs du système féodal. Alors que je l’écoutais parler, des contre-arguments se formaient déjà dans ma tête, n’attendant que le meilleur moment pour sortir.

Tout se passait pour le mieux – nous nous écoutions parler avec respect et ouverture d’esprit – lorsque le Ministre demanda l’avis de son ami le Capitaine à propos du peuple des Vagues… qui évidemment ne manqua pas cette chance pour y aller d’un autre commentaire désobligeant sur les ninjas. Cette fois-ci le jeune homme ne fuit pas mon regard et nous nous fixâmes l’espace de quelques secondes J’ignorais s’il pensait nous avoir en visant la seule personne n’ayant pas parlé jusqu’à présent, mais j’avais foi en Kiyômi-chan pour savoir comment réagir, que ce soit avec un silence ou une parole bien dosée. Me connaissant, j’aurais très bien pu lui rétorquer que nous ne les laissions pas mourir de faim, nous, mais cela n’aurait fait que rajouter de l’huile sur le feu. Il devenait de plus en plus clair que son seul but était de nous rendre à bout de nerfs jusqu’à nous faire commettre une bourde. Ainsi, au lieu de lui répondre une réplique tout aussi cinglante, je laissai son compère hocher imperceptiblement la tête en signe d’approbation et pris avec réticence une gorgée de thé, impassible. Il s’attendait certainement à ce que je réagisse à ses paroles, c’était sûrement pourquoi il me laissait une imperceptible pause afin de me faire entendre. Il ne s’attendait certainement pas à la réaction que j’allais leur donner.


- Laissez-moi vous poser une question, messieurs : comment le peuple peut-il faire preuve d’une quelconque volonté dans l’état où il est? Ils ont de la difficulté à se nourrir, je ne les vois certainement pas revendiquer une réforme gouvernementale.

Je pris une pause, afin de laisser mon argument faire le tour de leur tête.

De toute façon, je ne vois pas pourquoi vous vous inquiétez, notre potentiel engagement avec Nami ne viendra pas troubler les fondements de votre monde. Vous garderez votre souveraineté tel que mentionné plus tôt et pour ce qui est de votre subsidiarité… Cela fait trop longtemps que les voies maritimes entre Hi et Nami ne sont plus sécuritaires, indiquant clairement votre débordement dans cette situation. C’est ici que nous intervenons, car pour régler ce problème il faut se rendre au cœur de celui-ci. Malheureusement, votre gouvernement – ou du moins certaines parties – semblent être lié à toute cette histoire. Une fois ce problème réglé et tant qu’aucun autre incident similaire ne se reproduit, vous aurez de nouveau le loisir d’agir comment il vous semblera nécessaire.

Vraiment, il n’y avait pas la mer à boire. Je me doutais d’emblée que le Ministre lui-même savait que notre intervention ne causait aucun problème au niveau de la souveraineté du système ce qui avait rendu la tâche de concentrer mon attention sur la subsidiarité plus simple. Encore là, lui-même l’avait dit : tant qu’ils n’étaient pas débordés ou contraints par les lois internationales. Bon, essayons de viser pour le débordé pour cette fois-ci, d’accord? Je ne veux pas contraindre personne ici, ça n’aiderais vraiment pas ma cause. Allons-y donc pour débordé. Remerciant de nouveau le briefing et mon expérience sur le terrain, je m’étais rappelé que le niveau de piraterie était excessivement haut à Nami et qui dit piraterie dit attaque des convois maritimes. Comme cela rends service à personne – et vu qu’ils étaient clairement débordés la situation, aucun sarcasme ici – nous avions décidé de régler le problème, qui s’était révélé beaucoup plus enraciné que nous l’aurions cru. Ce n’était qu’une des multiples raisons pour laquelle nous voulions enlever Kurama Toichi de son siège, mais pour l’instant celle-ci allait suffire.

Si j’avais fait bonne impression sur le Ministre, ce dernier n’en démontra rien et poursuivit à revenant à son tour sur quelques paroles que j’avais dites plus tôt. Les choses devenaient un peu plus compliquées alors que les paroles et les enjeux devenaient des plus en plus pesants et je dus faire doublement attention pour ne pas laisser paraître mon inquiétude. Plus que jamais, je devais réfléchir à la façon dont je leur apporterais les choses. Il n’était pas très loin de la vérité – du moins de ce que j’en savais – mais comment le lui dire pour qu’il le voit d’une autre façon?


- Allons, allons, pourquoi devrait-on résumer cette situation si compliquée en de si simples expressions? Pourquoi en parler comme d’une amitié forcée? Je suis sûr qu’au final tout le monde saura tirer son compte de ce changement. Si nous sommes pour y aller avec sobriété, je préférerais plutôt parler d’entraide. Après tout, nous vous aidons à vous redresser économiquement, démographiquement et peut-être même militairement – ce n’est pas moi qui vais décider de ces choses – tout en empêchant qu’un tel abus se reproduise à nouveau; c’est généralement le genre de faveurs qu’on n’oublie pas de sitôt et si le premier doit passer par le second… alors c’est que quelque part nous n’aurons pas complètement pu vous aider comme nous l'espérions.

Je baissai le regard sur ma tasse quelques secondes afin de transmettre la déception que ce scénario m’apporterait avant de rapidement redresser le regard. Je ne voulais pas non plus qu’il comprenne que je soumettais à la situation et qu'elle était écrite noir sur blanc. Oui cela serait triste, cela serait abominable, mais c’était le pire auquel nous étions prêts pour nous assurer que Nami ait un avenir meilleur et nous voulions tout faire pour l'éviter. J’avais également mis toute la conviction que je pouvais rassembler dans mes paroles pour qu’il comprenne une bonne fois pour toute que nous n’étions pas ici pour répéter les erreurs de l’actuel Daimyo, mais bien pour empêcher que d’autres comme lui ne refasse surface, pour que leurs habitants n’aient plus à fouiller dans les ordures pour subvenir à leurs besoin et pour qu’ils n’aient plus à craindre et mépriser ceux qui sont supposés les protéger. Sûrement comprenaient-ils que tous ces investissements ne se donnaient pas gratuitement et que Hi attendait un certain retour d’ascenseur – à négocier entre Daimyos?
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 25 Jan 2016 - 12:48


Tout était calme autour et dans le palais, les gardes faisaient leur rondes, rien d'anormal, néanmoins elle ne devait pas relâcher son attention. La situation du pays était telle qu'un incident pouvait vite arriver, après il lui fallait tout de même rester attentive à ce qui se passait dans la pièce et d'ailleurs les paroles étaient très instructives. Nous avions droit là à un cours sur la manière dont était fait le monde seigneurial de manière simplifiée bien évidement, néanmoins ils semblaient se vanter que malgré la situation de Nami le peuple ne se plaignait pas et ne protestait pas physiquement envers les autorités. Et ça c'était drôle. Vraiment. En même temps il ne vivait pas la même chose que leur habitants, comment pouvaient ils comprendre qu'une fois votre vie souillée continuellement, résumée à la survie simple pour vous et votre famille, vous n'ayez ni le temps ni la force de protester. Ce fut d'ailleurs la réponse qu'apporta Takeo, essayant ainsi de les faire redescendre au peu pour qu'ils puissent jeter un oeil sur une population qu'ils ne regardaient plus directement. Le Samourai, comme à son habitude depuis le début de la rencontre, essaya d'être désagréable en tentant d'insulter les Shinobi sur le fait que leurs troupes étaient constituées d'enfants. Le terme juste était adolescent mais cela ne faisait aucune différence pour lui, et quand bien même Kiyômi ne se sentit pas visée, bien que le mouvement de tête du conseillé lui était destinée. Elle se savait inexpérimentée et jeune, elle savait qu'à côté d'un personnage tel que l'Inuzuka elle était un enfant. Néanmoins cet enfant était largement capable de faire taire les deux personnes face à eux sans que la garde ne puisse s'en rendre compte. Du coup oui, il pouvait insulter les Shinobi, il pouvait les traîner dans la boue s'il le souhaitait : l'honneur n'existait pas de même manière pour eux.

Takeo enchaîna, essayant de d'dramatisée les paroles du ministres qui étaient assez extrêmes. A l'entendre tout était soit noir soit gris, aucune nuance n'était possible. C'était certainement une habile tentative pour que les Konohajin dévoilent leur jeu et soient obligés suite à cela de faire des compromis. Bien tenté mais Takeo ne mit pas genoux à terre, il restait campé sur ses positions et continuait d'expliqué que Hi n'était pas à la colonisateur mais en tant qu'allié, en tant qu'aide. Un Daimyo continuerait à diriger cette nation mais aurait, en plus, l'aide d'un grand pays sur plusieurs points en échange d'une simple fidélité et de quelques autres petites nécessités politiques qui ne regardaient certainement pas les Shinobi. Et c'est suite aux paroles bienvenues de l'Inuzuka que Kiyômi pouvait, enfin, entrer en scène, il était temps de comprendre leurs intention. Elle posa donc sa tasse de thé, il était plus poli de ne pas parler en ayant un objet dans les mains. Les bonnes manières des Hyûga lui étaient toujours utiles...

    - Messieurs, nous avons répondu à vos premières interrogations quant à la réussite ou l'échec de ces pourparlers. Maintenant qu'attendez-vous, vous ? Que comptez-vous faire si ces négociations échouent ou réussissent ? Ma requête peut paraître singulière et peut être me répondrez-vous que cela ne nous regarde pas mais... Je pense que si vous avez accepté de nous rencontrer aujourd'hui ce n'est pas uniquement par politesse. N'est-ce pas ?

I
l était temps de prendre la main, de leurs retourner leurs questions pour savoir quels étaient leurs réelles intention en recevant des Shinobi. Le Ministre était directement visé par ces questions étant donné que l'autre avait été surpris de l'arrivée de Konohajin dans cette pièce. Le plus important pour Kiyômi était de les acculer, en effet le contrôle du pays leur glissait entre les doigts lentement et il était évident que seuls ils ne pouvaient rien faire pour protéger la population et maintenir la paix sinon des mesures auraient déjà été appliquées. Si les négociations échouaient qu'allaient-ils pouvoir bien faire, mis à part attendre et certainement mourir ou devoir quitter le pays ?

    - N'oubliez pas ce que vous avez vous même mis en avant dans cette conversation : l'intérêt du peuple.

E
lle était sûre d'elle, si elle n'avait pas parlé avant ce moment c'était simplement qu'elle était sûre d'envenimer la situation, seulement à cet instant quelque chose avait changé, le discours n'était pas dans une impasse mais commençait à tourner en rond. A ce moment là elle avait donc vu le l'instant parfait pour leur retourner la question sans leur faire oublier leurs obligations.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMar 26 Jan 2016 - 11:59



#03. Alliés ou ennemis ? 906375PNJChefSamoura1 #03. Alliés ou ennemis ? 441649PNJVassal1

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La discussion touche maintenant le fond du problème, et l'objectif des deux Ninjas semble plus qu'évident. Ils s'y mettent même à deux pour souligner les défauts du système et réclamer des changements ! Leurs intentions sont des plus évidentes … . Ils ont semble-t-il éviter le piège argumentaire que leur avait tendu le Vassal ; mais cela ne signifie pas pour autant que leurs paroles coulent désormais comme du imel sur une tartine ! …

Le gros vassal recommence de plus belle à jouer avec sa barbichette. Un signe de réflexion intense ? Ou de distraction ! Difficile à définir. Le samouraï reste toujours en seïza et mesure ses paroles. Ses précédentes interventions dans cette discussion ont été apparemment trop sèches, et même s'il s'oppose fondamentalement à ce genre de rencontre en tant que militaire, il sait observer les règles de la bienséance. Pour l'heure, le responsable politique et féodal fera la discussion. Il interviendra lorsque les propos s'adresseront directement à lui ou l'obligeront à intervenir.

Huumm changer de Daimyo est quelque chose de difficile dans notre Pays ! Certes, nous sommes dans une situation complexe et peu enviable, mais le petit peuple est condamné par le destin au travail de la terre et à ses désagréments ! Ainsi va la vie ! De plus, le système féodal dans son ensemble repose sur le principe de la succession : si vous remplacez le Daimyo, par la force qui plus est, je vois mal comment notre système féodal installé depuis des générations pourrait survivre à de possibles révoltes à l'avenir ! …

Même s'il fait son ronchon, les arguments du vassal ne peuvent être plus exact. Le système féodal du monde se pose avant tout sur le principe d'une hiérarchie : les Seigneurs Féodaux avec les Daimyos à leur tête sont souvent issus d'un héritage par la lignée ; et les paysans et autres malandrins travaillent à leur service. Rejeter ne serait-ce qu'une marche de ce système ferait s'effondrer tout l'escalier ! Que pouvait-il advenir par la suite ?

Par ailleurs, Kuruma-kakka est certes autoritaire, mais il a trouvé des moyens – certes peu scrupuleux – pour améliorer la situation : passer des contrats avec l'étranger, reposer sur des rapines obtenues de plusieurs façons … . Et j'admire personnellement cette dévotion et cette ténacité qui est la sienne à garder les rennes, peu importe les moyens ! En outre, ces mêmes stratégèmes servent en partie à financer nos pensions et nos entreprises locales … .

Toujours ce jeu avec sa barbichette … . Mais sa position semble toujours partagée. Il sera sans doute difficile de le faire changer d'avis.

L'intervention de la jeune aveugle pousse le samouraï à répondre à son tour, afin de faire comprendre les affaires du monde à ces jeunes Ninjas – trop jeunes pour être au courant des affaires traditionnelles de ce monde.

Puisque vous voulez le savoir, j'ignorais cette rencontre. Mais elle n'aboutira à rien en ce qui me concerne. Nous obéissons à des principes, à des valeurs ancrées depuis des décennies ! Et malgré la misère dans laquelle est notre nation, vous ne pouvez garantir une amélioration de la situation à l'avenir. Par sa destruction, le Pays de l'Eau a sombré dans la violence et la contrebande ! C'est grâce à l'ordre féodal que ce pays-ci ne sombre pas dans l'anarchie aujourd'hui. Et en tant que Samouraï, je respecterai mon devoir envers sa Seigneurie ! J'ignore si ce concept vous parle … je suis d'ailleurs surpris de voir une sorte « d'intérêt pour le bien du peuple » de la part de Ninjas, qui sont avant tout voleurs, espions et assassins de profession …

Des propos fort justes, là encore une fois !
Ce choc des cultures et des mondes entre représentants de l'Ombre et représentants de la Nation peut-il aboutir à des résultats imprévisibles ?


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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptySam 30 Jan 2016 - 0:15

Mes paroles semblèrent s’être fait un chemin jusque chez nos deux interlocuteurs puisque notre petit groupe fut momentanément plongé dans le silence alors que tout le monde était dans ses propres pensées. Pour ma part, je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans leur tête, spécialement Satotsu-sama. Depuis le début de la rencontre que je concentrais mes efforts à essayer de le convaincre – étant celui le plus ouvert à la discussion – et j’aurais payé cher pour savoir ce qu’il pensait maintenant de la situation. M’attendant sans grande surprise que cette brève pause ne serait que de courte durée, je savais que quelqu’un allait briser le silence, mais ce à quoi je ne m’attendais pas était que cela soit Kiyômi-chan qui prenne la parole pour la première fois de la rencontre. Ne s’étant pas mal débrouillée pour son baptême diplomatique, elle devra toutefois apprendre à gagner en assurance et éviter d’ouvrir des portes au parti opposant. Cela ne m’étonnerait pas de voir le Capitaine lui répondre mot pour mot ce qu’elle avait dit pour être certain de ne rien nous dire de plus. Néanmoins, j’approuvai tout de même les propos de la Hyûga qui retournait finalement la balle dans leur camp d’un mouvement imperceptible de la tête. Avec tout le flegme qui faisait la réputation du clan à Konoha, la jeune Genin démontrait que malgré son manque de participation elle n’avait pas manqué une seconde de la conversation et qu’il était plus que temps pour les vassaux de Kuruma-dono de donner un peu du leur dans ces négociations.

Peut-être avaient-ils été pris de court par la question puisque aucun des deux ne siffla mots pendant plusieurs secondes qui s’écoulèrent jusqu’à ce que la voix grave et calme du Ministre ne retentisse en apportant une nouvelle complication. Combien d’autres cartes avait-il comme cela dans sa manche? À chaque argument que j’arrivais à démonter en arrivait un autre pour prendre sa place, nous enfonçant dans un cycle sans fin. Il se trouvait que le Ministre nous faisait part d’un autre principe du monde féodal qu’il avait commodément oublié de nous mentionné plus tôt. Était-ce pour nous ménager – nous forcer à confronter chaque problème à la fois – ou bien pour éterniser le plus que possible cette discussion afin de trouver quelque chose à nous reprocher? Avec un homme aussi insondable que le Ministre Satotsu Kabachi, il était difficile de savoir avec certitude. Tout cela pour dire que nous avions aussi à nous occuper du problème de la succession; pas n’importe qui ne pouvait se retrouver sur le siège de Daimyo. Non seulement cela, mais toujours selon le Ministre le Daimyo n’était pas totalement aveugle à la précarité de la situation de Nami. Je dus m’empêcher de rouler les yeux lorsqu’il parla de la ténacité et de la dévotion de son Daimyo face à situation. Entêtement voulait-il dire, il n’y avait rien de dévoué dans Kuruma Toichi. Je me gardai toutefois bien de partager ces pensées et me contentai de sourire lorsqu’on vint me voir pour un réchaud de thé.


- Loin de moi l’idée de vous manquer de respect, mais vous méritez beaucoup mieux que des drôles contrats çà et là ou des rapines qu’on ignore qui devra en pâtir en retour. Et si, au lieu de cela, vos pensions et vos entreprises locales étaient financiés par des activités plus que légales et un commerce florissant avec le continent? Nous ne parlons pas revenus douteux ou d’argent souillé, mais d’un revenu stable et périodique qui ne peut aller qu’en s’améliorant. Voilà de quoi nous parlons si Kuruma-dono donne sa place à un autre. Cela me fait rappeler, y a-t-il d’autres principes féodaux que nous devrions être au courant avant de poursuivre?

Comment? On pouvait entendre le sarcasme dans ma voix? Je ne confirmerai ni n’infirmerai l’existence du moindre sarcasme dans mes propos. Tout ce que je dirai c’est que si je ne considérais pas l’homme comme quelqu’un de respectable, j’aurais presque cru qu’il les inventait au fur et à mesure. Plus les négociations s’éternisait, plus j’avais l’impression qu’on se jouait de moi et que je parlais simplement pour parler. N’attendant pas de réponse immédiate à ma question, je poursuivis néanmoins; peut-être allais-je les avoir à l’usure.

- Car si le seul problème restant est la succession de l’actuel Daimyo, vous devez probablement connaître la réponse sans même le savoir : le système féodal n’aurait-il rien de préparé au cas où le dirigeant quitte ses fonctions sans laisser d’héritier? Kuruma-dono n’aurait-il pas de fratrie qui pourrait garder le pouvoir dans la lignée? Vous connaissez mieux la famille royale que nous et êtes les mieux placés pour savoir quoi faire en de telle situation, nous ne souhaitons en aucun cas nous imposer ni rendre les choses plus compliquées qu’elles ne le sont déjà.

Je n’étais pas l’expert en politique, mais j’en savais assez pour savoir qu’aucun gouvernement digne de ce nom ne préparait pas de clauses ou d’instructions en cas que le dirigeant était subitement démis de ses fonctions. Généralement c’était lorsqu’il mourrait, mais on pouvait très bien appliquer ces mesures s’il quittait de lui-même ses fonctions – l’objet de toutes ces négociations qui avaient lieux un peu partout sur l’île de Nami. Pourquoi alors jouer à ce jeu? Souhaitait-il me tester, vérifier si la personne que Konoha lui avait envoyé n’était pas qu’un simple pion? Nous autres ninjas aurions-nous un jour une place autre que celle des pions à leurs yeux?

Si j’avais été surpris par l’avancée de Kiyômi-chan, j’allais voir que je n’étais pas au bout de mes surprises lorsque ce fut au tour du Capitaine de subitement prendre la parole. Décidemment, nous allions faire un tour de table cette fois-ci. Me demandant bien ce qu’il avait bien à dire, je compris qu’il avait ruminé ses paroles depuis un bon moment quand ce dernier commença par revenir sur ce que la Hyûga avait dit. Je grimaçai intérieurement, sachant déjà ce qui s’en venait. J’avais espéré qu’il n’en avait pas pris note, mais même si les discussions n’étaient pas son fort il restait tout de même un homme qui n’en manquait pas une. Dès que nous avions fait notre apparition j’avais lu la surprise puis la désapprobation dans le regard du jeune militaire, signe que non seulement il ne s’attendait pas à nous voir ici, mais qu’il en nous accueillait pas d’un bon œil non plus. D’un ton sec et tranchant comme son katana, celui-ci nous rappela que lui-même n’avait pas été mis au courant de notre invitation et que celle-ci était de toute façon aussi bien que terminée pour lui. Jamais nous ne parviendrions à le faire changer d’avis puisqu’il était selon ses dires investis d’une qualité qui nous était inconnu soit le devoir envers son Seigneur. J’ignorais s’il parlait de notre devoir envers notre Daimyo ou notre devoir tout court, mais dans les deux cas s’était justement pour cette raison que nous étions là, présentement. Mais il n’y avait pas plus sourd que celui qui ne voulait pas entendre, aussi me refusai-je de répondre de la même façon.


- Si cela vous surprend, Capitaine, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Certes, notre métier n’est pas celui le plus glorieux et je ne nierai jamais que nous ne portons pas avec justesse notre nom de guerrier de l’Ombre, mais si nous sommes demandés de voler, espionner et tuer nous sommes également demander de récupérer, patrouiller et défendre. Si vous ne me croyez pas, regardez plutôt Ki no Kuni où un séisme a ravagé le pays il y a quelques temps. Qui a été dépêché d’urgence sur les lieux sur diverses missions humanitaires afin de rétablir la stabilité? Les ninjas. Notre champ d’action s’étend plus loin que vous ne le pensez, ne soyez pas surpris que nous voulions agir lorsque nous voyons des êtres humains vivre dans la misère.

Sans être aussi tranchante que celle d’Osuke-sama, ma voix était assez dure pour qu’on comprenne tout de suite que je ne reviendrais plus sur ce sujet. Le Capitaine avait droit à ses propres opinions et idées préconçues, mais qu’il ne vienne pas me les frotter en pleine figure. C’était limite insultant de se voir réduit à un simple stéréotype devant soi, je ne lui disais pas qu’il n’avait aucune cervelle et qu’il n’était bon qu’à taper sur des gens avec ses petits couteaux.

- Mais pour en revenir à notre conversation, je ne vois pas comment passer de revenus douteux à de revenus légaux et enrichissants pour votre nation n’est pas une amélioration. Juste savoir que votre revenu venant du commerce amené par Hi no Kuni aura maintenant une incidence directe sur votre économie n’est-il pas une amélioration? Vous avez raison en disant que je ne peux pas garantir une amélioration de la situation – quoique le contraire m'étonnerait beaucoup – mais si on arrête de penser au revenu brut et on pense à la santé de votre économie vous ne pouvez pas nier l'amélioration.

Je pris une pause alors que ma tasse se portait à mes lèvres afin de rafraichir ma bouche. Au fil de ma réponse j'étais passé de m'adresser seulement au Capitaine jusqu'à inclure le Ministre, lui jetant de temps en temps quelques coups d'oeil pour m'assurer de son attention. Avec cela sûrement la vision des choses d'Osuke-sama changerait-elle un peu et verrait-il qu’au final il n’y avait pas que des inconvénients à inviter Hi à joindre la partie et les aider à se redresser. Avec l’attitude qu’il avait à notre égard depuis le début de cette rencontre, cependant, je n’étais pas vraiment optimiste que cela allait changer quelque chose dans ces négociations de son côté. Il ne fallait toutefois jamais dire jamais, peut-être que ma répartie m’avait montré sous une nouvelle lumière pour les deux vassaux les plus influents du Daimyo.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyJeu 4 Fév 2016 - 20:17

@Hyûga Kiyômi a 12H pour poster ou il sera exclu de l'acte
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyVen 12 Fév 2016 - 12:16


La discussion tournait en rond, en bon politicien le ministre se contenait de tourner autour du pot tout en essayant de justifier que eh bien malgré tout, leur situation a eux était plutôt bonne. A croire qu'ils n'écoutaient pas et les paroles du Samourai confirmèrent cette pensée, lui ne voulait pas bouger de sa position et restait là par pur politesse. L'immobilisme total, la peur de perdre leurs privilèges. Si au début Kiyômi pensait que quelque chose pouvait leur éclairer l'esprit, elle commençait désormais à désespérer, un accord semblait terriblement loin. Ils semblaient être totalement aveugles sur la situation de leur Pays, les pauvres devaient souffrir selon leurs dires mais ils n'évoquaient pas les pillages récurrents qu'ils pouvaient subir et les sévices que les gardes, avides de supériorité, exerçaient sur eux. La situation n'était pas des meilleures, pourtant Takeo lui semblait confiant et arriver même à démontrer que certaines de leurs paroles n'étaient pas viables. Bonne chance à lui pour leur faire entendre raison, ils allaient encore certainement se réfugier derrière l'honneur et d'autres fadaises du même type.

Pourtant l'Inuzuka avait soulevé un point que les deux autres ne pourraient contredire : l'intervention envers Ki no uni qui avait été frappé par une catastrophe naturelle. aKonoha ait apporté un soutient dans plusieurs domaines et ce sans que le pays n'en soit changé, ils semblaient avoir du mal à comprendre qu'un Shinobi est autre chose qu'une lame. La Hyûga était exaspérée mais n'en laissait rien paraître, ils vivaient dans un monde drastiquement différent du leur et surtout différent de la réalité. Les Konohajin n'avaient devant eux que de simples petits bourgeois enfermés entre quatre mur qui les protégeais bien de la misère du monde. Ils vivent bien et pensent que le bas peuple lui, travaille dur et accepte son sort, que rien d'autre ne vient altérer leur vie de paysans, de pécheurs ou d'artisans. Oh oui, leur monde doit être bien beau et ce malgré la pauvreté qu'ils décrivent, cette dernière étant légère et juste difficile. Il était plus que sûr qu'aucun des deux conseillés du Daimyo n'avait jamais manqué de quoi vivre, de nourriture et d'eau potable. Kiyômi était dans le même cas qu'eux, elle était une bourgeoise et pourtant elle s'intéressait aux autres, à ceux qui mourraient de faim elle leur tendait de quoi manger, à ceux qui souffraient elle leur offrait de quoi guérir. Ses parents étaient bons et lui ont inculqué des valeurs humaines et il suffisait de regarder la pense ignoble du ministre pour comprendre que lui n'en avait pas. Elle qui était aveugle avait une meilleure vision sur le monde que ces deux hommes "dignes" et "remplis d'honneur"

C'était peut être lâche de sa part mais elle se tut, persuadée que rien de ce qu'elle pourrait dire n'atteindrait leurs tympans. Elle se reposait donc sur son supérieur, attendant de nouveau l'instant où une faille lui permettra de placer quelques paroles susceptibles de les faire se questionner un minimum. Et pour cela, pour les acculer, elle ait une confiance totale en l'Inuzuka qui avait montré ses talents plus d'une fois durant cette conversation.

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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMer 17 Fév 2016 - 1:05



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Osuke Bendaï - Satotsu Kabachi

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Le général ne semble plus pouvoir contenir sa colère, et sa patience connaît visiblement des limites.

Cette discussion est grotesque, et je ne compte pas entendre des Ninjas parler de politique et de diplomatie alors qu’ils ne sont voués qu’à servir et obéir. Kabachi, nous nous retrouverons à la Capitale pour le prochain Conseil Féodal. Quant à vous, je vous conseille d’écourter votre présence dans ces murs. Votre statut d’ambassade vous protège, mais elle ne le fera pas longtemps … .

Sur ces mots, et sans laisser le temps aux Ninjas de rétorquer et de répondre, l’homme s’est déjà levé et a tiré la porte coulissante, par laquelle il s’éclipse, accompagné de deux hommes à ses côtés. Laissant ainsi le petit seigneur féodal et les deux visiteurs. Une réaction à la fois surprenante car soudaine, mais pas étonnante. Sur cette manifestation rapide et furieuse, le gros féodaleux s’éponge le front avec un petit mouchoir tiré de ses manches.

Ne le prenez pas mal, Messieurs. Il a quand même du mal à accepter ce genre de situation. Le Pays des Vagues a pendant longtemps été dans les difficultés, et voilà qu’au lieu d’une offre progressive, on vient directement critiquer notre système et vouloir le détruire de sa base au sommet. Pour un homme aussi attaché aux valeurs, vous pouvez comprendre qu’il soit facilement courroucé par ce genre de discussion … .

Ces propos restent vagues, l’homme tente de garder la face seul devant les deux guerriers, et de convaincre de la bonne foi de cette rencontre. Cela ne l’empêche pas de soulever quelques éléments anodins qui démontrent des soucis dans l’entente des deux groupes.

Je suis prêt à comprendre l’intérêt du Feu à avoir des voisins développés et potentiellement puissants s’ils sont ses alliés. Mais j’ai malgré tout du mal à comprendre pourquoi le Seigneur Imotori a mandaté des Ninjas pour une entrevue de ce genre. Les administrés ambassadeurs à son service ne manquent pourtant pas ! Et sa mauvaise santé – qu’il soit préservé du Mal – ne devrait pas le rendre aussi soucieux de l’état de santé des pays voisins, n’est-ce pas ?

Faut-il comprendre quelque chose ? L’enquête – et possiblement la conquête – de Nami no Kuni aurait-elle vraiment le soutien et l’aval des autorités du Pays du Feu ?

Néanmoins je suis prêt à jouer votre petit jeu pour l’instant. Pour répondre à vos questions, si notre Daimyo disparaissait aujourd’hui alors qu’il n’a pas d’héritier, nous devrions alors nommer un Conseil féodal extraordinaire, qui désignerait quelqu’un pour le remplacer temporairement, le temps de trouver un membre de la famille d’origine, ou un digne successeur. Mais ce défaut sera pallier d’ici peu, puisque le Seigneur Kuruma doit se marier avec la Chef du Clan Senritsu dans quelques temps !

Voilà une nouvelle pour le moins surprenante !! Depuis quand un homme aussi important se mariait-il avec une Ninja, encore plus avec une Chef de Clan ? Était-ce le moyen d’obtenir le soutien éternel de ce Clan Ninja ? Quel était la clé, le mystère sous ce mariage étrange ?
Le Seigneur ne laisse guère le temps aux suppositions. Son regard est devenu plus sérieux, et pourtant un sourire est toujours présent sur ses lèvres.

Puisque mon estimable confrère nous a laissé dans une bien embarrassante position, pourquoi ne pas entamer directement ce pour quoi vous êtes venus … . Vos propos ont été assez clairs : vous n’imaginez pas un redressement de Nami sans un changement de tête. Vous prévoyez donc de vous débarrasser de Toichi Kuruma, d’une quelconque façon. Et vous êtes venus à ma rencontre dans un but précis. Qu’attendez-vous de moi, et qu’aurais-je à y gagner.

Let’s talk business, my friend.


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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyLun 22 Fév 2016 - 0:27

Comme je m’en doutais, le Capitaine était tout à fait intraitable, mais je ne m’étais pas du tout attendu à la réaction qu’il eut face à mes propos. Perdant toute maîtrise de lui-même, ce dernier se mit à cracher le vrai fond de sa pensée. Je pouvais voir et sentir la colère et la fureur émanant de l’homme, il n’y avait aucun doute que l’émotion ne le faisait pas mentir. Plus je le regardais parler, saluant son compagnon et quittant la salle avec une rapidité déconcertante, je vins à la conclusion que même s’il prétextant qu’il en avait assez entendu de la bouche de simple soldat qui ne pouvait que servir et obéir, il ne s’éclipsait seulement parce qu’il ne trouvait plus rien à redire sur mon argumentaire. Tout ce temps, je l’avais écouté et n’avais pas placé un seul mot, aussi lorsqu’il quitta la salle je n’eus même pas l’occasion de répondre quoi que ce soit. De toute façon, cela n’aurait pas été dans mon avantage de rentrer dans ce genre de querelle puérile devant le Ministre que j’essayais de convaincre de mon sérieux dans cette affaire depuis mon arrivée ici. Mon regard retourna donc naturellement sur celui-ci.

Ce dernier eut la délicatesse de paraître embarrassé l’espace d’une demi-seconde avant de s’éponger le front et de remettre son masque politique. Excusant le comportement de son ami sur son ancrage à ses valeurs, ce que je compris toutefois était qu’il avait peur du changement. Malgré le temps depuis lequel le pays avait des difficultés, il n’était toujours pas encore prêt à accepter un peu de changement si c’est pour résoudre plusieurs problèmes. La solution que nous proposions impliquait peut-être plusieurs ramifications qui seraient difficiles à gérer… sur le coup. Une fois ancré dans ce nouveau système, il aurait vu combien il pourrait en gagner. À moins qu’au fond il ne veille pas réellement changer? Peut-être était-il satisfait de l’aisance dans laquelle il vivait sans se préoccuper du restant des habitants. Je ne le saurai jamais puisqu’il avait quitté avant de pouvoir réellement s’investir dans la discussion, mais également parce que le Ministre me montra son propre investissement dans l’affaire en me dardant d’un nouvel élément qui me demanda toute mon attention. Ce dernier se questionnait sur les libertés que le Daimyô du Feu aurait données à son village ninjas pour cette opération. Se doutait-il que ce n’était pas le Daimyô qui nous avait demandé de nous en occuper, mais bien nous qui lui avions demandé si nous ne pouvions pas régler la situation? Sans les informations que la Nanadaime avait récoltées de Jisetsu Demon, nous ne serions pas ici en ce moment.

Encore une fois, on ne me laissa pas me positionner sur la question – j’ignore si cela m’aurait aidé ou non de toute façon – mais en retour on répondit enfin à l’une de mes questions de façon clair et concise. Un Conseil extraordinaire pour nommer un régent jusqu’à ce qu’un successeur soit trouvé. Chose qui ne serait tardé avec le mariage du Daimyô avec la chef du clan Senritsu… Comment? Avais-je bien entendu? Un Daimyô allait se marier avec une Ninja? Le Capitaine était-il seulement au courant? Oups, pardonnez-moi, elle était trop facile. Plus sérieusement, ce n’était pas une information anodine que le Ministre Satotsu venait de révéler. Ainsi il tenterait de mettre le clan ninjas sous sa coupe? Je dois avouer qu’il n’y avait pas meilleur moyen que par le mariage. Je ne cachai pas ma surprise, mais tentais néanmoins de dissimuler le trouble que cela causait en moi. S’il s’alliait au clan Senritsu, la conquête par la force qui était notre dernier recours serait beaucoup plus sanglante.


- Je leur souhaite tout le bonheur du monde, mais avec l’opinion que les gens semblent avoir sur les ninjas ici c’est une union pour la moins… inattendue.

Je ne m’avance pas plus sur le sujet, n’allant pas plus loin que la courtoisie et la bienséance le suggérait. Nous avions notre propre discussion, le Ministre, Kiyômi-chan et moi, que ne méritait aucune distraction. Je vois également dans le regard de l’homme que l’heure n’est plus aux échanges mondains. Pour cause, nous entrions finalement dans la raison de ma réelle venue ici. Si l’attitude obtuse d’Osuke-sama nous avait empêché d’aller dans cette direction, son départ était l’occasion rêvée pour finalement aller nager dans ces eaux. Prenant les devants, Satotsu-sama résuma la situation et notre position sur celle-ci alors que j’hochai légèrement la tête à chacune des phrases. Sans même prendre de gants, le Ministre me demandait de bout en blanc ce qu’il aurait à gagner à se retourner contre son Daimyô. What’s in it for me, eh? Le temps des subtilités était donc terminé et il fallait que le convainque de se joindre à nous. Je décidai de ne pas y aller par quatre chemins.

- Ce n’est pas pour vous flatter que je dis ceci, mais vous êtes l’un des vassaux les plus influents de Kurama-dono. Si Osuke-sama est la Main droite du Daimyô, vous êtes sa Main gauche. Vous assistez aux premières loges à l’agonie de votre nation et vous demandez comment changer cela. Nous sommes cette chance de transformer Nami en ce qu’elle était autrefois. Si vous nous aidez à convaincre les autres partisans de Kurama-dono, ce dernier se retrouvera seul le moment qu’il voudra prendre les armes contre nous.

En gros, retourner tous ses partisans contre lui pour qu’au final il soit vu comme le méchant de l’histoire qui ne pense qu’à lui. Dit ainsi cela paraissait mesquin et fourbe, mais au point où la situation était rendu il fallait combattre le feu par le feu.

- Dans l’éventualité où vous seriez prêt à nous assister dans le changement de pouvoir, je suis persuadé que notre Hokage Aburame Miko trouvera un moyen de récompenser votre participation à sa juste valeur.

Je ne voulais pas lui dire que s’il ne coopérait pas je ne pouvais pas garantir sa survie lors la conquête de Nami, je préférais me concentrer sur le scénario où il restait en vie. J’avais comme un léger pressentiment me disant que la sienne et celle des négociations étaient intimement reliées. Seulement s’il arrêtait de se montrer coopératif que je lui ferais comprendre que c’était dans son meilleur intérêt qu’il nous suive, mais depuis notre arrivée il s’était révélé une oreille attentive et très coopérative; je ne pensais pas avoir besoin de sortir cet argument. Je n’avais pas besoin de lui faire peur et de briser le lien de confiance que je semblais peu à peu créer avec le Ministre.
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Message(#) Sujet: Re: #03. Alliés ou ennemis ? #03. Alliés ou ennemis ? EmptyMar 23 Fév 2016 - 18:15



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Satotsu Kabachi

#03. Alliés ou ennemis ? Lignes11


Le Ninja propose ici, en sous-entendu, quelque chose d’intéressant ! Après tout, même si ce n’est pas une promesse ouverte, il y a bon espoir. Le Village de la Feuille veut apporter un nouvel espoir à ce Pays ; mais le problème se pose véritablement sur la méthode à appliquer. Car même s’il n’en parle pas ouvertement, le Ninja amène doucement mais clairement la réponse tant attendue : si changement il doit y avoir, ce sera par un changement à la tête du Pays. Et vu l’obstination du personnage … ça se fera certainement par la guerre … .

Le Conseiller reste dubitatif, et gratte sa barbichette à la chaine. Il sait ce qu’un conflit peut entraîner … comme surcoût ! Même si c’est un homme acerbe et imbu de sa personne et de son autorité, le Daimyo actuel vient d’établir de nouveaux contrats avec des Compagnies étrangères, et ses différentes « stratégies » ont momentanément rempli les caisses : doit-on vraiment changer de leader ? Que se passera-t-il si les comptes sont rééquilibrées et les pratiques « agressives » abandonnées ? Le prochain maître du Pays pourra-t-il garantir le retour des revenus, et entretenir la Cour et la fonction des hommes les plus dévoués ?

J’avoue … qu’être « récompensé » par un Ninja ne me semble pas déontologiquement correct … . Les seigneurs féodaux resteront éternellement les commanditaires des Ninjas … . J’ai un peu peur que vous ne l’oubliez … .

Le tout était dit avec un léger rictus, mélange d’autosatisfaction pour sa position, d’inquiétude par la menace pesant sur cette même position, et d’interrogation fidèle et réelle. Ce n’était pas la première fois que les Ninjas semblaient aussi entreprenants. Depuis la création des Villages Ninja, un accord implicite existait : les Ninjas étaient employés par leur Nation respective, des garants de l’ordre et des intérêts du Daimyo dans l’Ombre.

Mais depuis peu, il y a de nouvelles donnes, de nouveaux acteurs. Certains Kages se sont montrés extrêmement volontaires et meneurs, parfois hors des sentiers battus par leurs supérieurs. Un Ordre a même été jusqu’à se créer à travers la personnalité d’un « Empereur Ninja », Kakeshuou Samui, qui s’est imposé aux Seigneurs Féodaux de ses états pour les réduire au silence et prendre les décisions à leur place. Qu’un homme se hisse au dessus de la hiérarchie en place était une menace que tout Seigneur féodal a pris au sérieux. Quoi de plus normal !

Et si les Ninjas de Konoha s’apprêtent à faire de même, Kabachi Satotsu peut-il vraiment leur faire confiance ?
Un long silence a séparé les deux temps de discussion. Puis l’homme se redresse progressivement, de toute sa lourde masse. A la vérité, sa taille est ridiculement petite ; ce n’est certainement pas un combattant. Plus un politicard gros plein de soupe … .

Je vais réfléchir à votre proposition … . Je vous tiendrais au courant de ma décision … . Néanmoins, prenez garde à ne pas vous lancer dans des opérations trop dangereuses sans être suffisamment couvert ! Que la chance soit avec vous, Ninjas de Konoha … .

Et par un petit salut de tête, l’homme s’éclipse de la salle de discussion.



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