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 #02. Provocation ?

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Message(#) Sujet: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyDim 10 Jan 2016 - 23:56

#02. Provocation ? LQwsX3R

Contexte du groupe


Dans le cadre de la négociation avec le Daimyo de Nami no Kuni, la troupe est arrivée en petite délégation au Palais. Mais suite aux exigences très strictes de Toichi Kurama, Yôgan Yusei qui accompagnait les deux représentants de Hi et de Konoha se retrouve "jeté dehors", dans le couloir, à faire les cent pas. Et seul ... .

Mais la présence de nouvelles recrues dans les effectifs de défense du Daimyo ne rendra pas les choses aussi monotones. Certains sont joueurs, et parfois ont eu à découdre avec les Ninjas. Seront-ils aussi calmes face à leur futur adversaire ? Et Yusei prendra-t-il le risque de déclencher un incident diplomatique ?

Règles générales
    Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
    Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. N'hésitez pas à exporter le code de vos techniques via votre Fiche Technique dynamique.
    Ø Le premier tour est un tour d’introduction. L’utilisation de techniques n’est pas autorisée dès votre premier post.
    Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois un joker de 12h supplémentaires (le Staff ne passera pas poster). Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
    Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il poste dans le bureau de SNH (www).
    Ø N'hésitez pas à utiliser le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
    Ø En cas de soucis, vous pouvez faire une demande d’arbitrage.

Indications particulières
    Ce Rp est purement diplomatique. Tout combat sera vu comme un début d'hostilités, et mènera à de nouvelles Règles si vous en prenez le risque.

Ordre des participants

Yôgan Yusei
Gardes


#02. Provocation ? VLiyxHj

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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyLun 11 Jan 2016 - 23:13

Beaucoup d’évènements semblaient s’être passés pendant l’examen Chûnin, enfin, plutôt lors de la fin de ce dernier. En effet, alors que j’étais rentré de mon voyage à Ki afin d’acquérir le savoir des Yôgan, une missive arriva très peu de temps après afin de m’informer d’une requête spontanée venant de la part du bras droit du Hokage. Il semblait que suite aux différentes opérations qu’ait menées Konoha au sein du pays des vagues, et aux résultats qui démontraient que ce dernier se trouvait dans une situation politique des plus lamentables, le seigneur du Pays du Feu avait choisi d’envoyer les Ninja du de la feuille afin de faire en sorte de régler le problème. Si ce n’était que ça, cela ne me surprendrait guère, je me disais bien qu’après tout, si nous avions été envoyés là-bas, c’était bien pour y retourner plus tard.

Ce qui m’étonna cependant, c’était le fait que l’on demandait non pas « Yôgan Yusei », mais « Suzaku ». Il s’agissait donc d’une mission spéciale ? Plutôt étrange, j’aurais très bien pu il y aller en tant que simple Chûnin pourtant, cela ne me paraissait que peut logique pourtant. Cependant, une pensée me traversa l’esprit. Les membres des forces spéciales sont parfois amenés à faire des missions diplomatiques. Allais-je devoir rencontrer directement la source du problème, le Daimyo de Nami ? Tant de questions et trop peu de temps pour se perdre dessus. Tant pis, il allait me falloir faire avec. D’une flamme sortie d’un Zippo, je détruisis la missive et fonçais en direction des quartiers de l’ANBU. Le voyage allait être long, et je ne devais pas faire mauvaise impression. Cela allait être une grande journée, en bien ou en mal…

====================

Tenue de Yusei + Masque:

Après une longue traversée par les voies marines, je me retrouvai de nouveau sur les terres des vagues. Comme à ma dernière visite, je pouvais voir que la misère et le banditisme était toujours présent dans les rues. Malgré le fait que nous étions attendus, et donc, que nous étions guidés vers la résidence du Daimyô, j’ai dû à plusieurs reprises intervenir pour m’occuper de différents voleurs qui avaient eu la mauvaise idée de s’approcher de notre groupe pour essayer de vider nos poches. Bien évidemment, j’ai évité de les tuer, nous n’allions tout de même pas faire couler le sang pour une simple mission diplomatique, mais mon rôle était comme étant un garde du corps, et je ne pouvais prendre aucun risque.

Une très longue marche forcée plus tard, nous arrivâmes enfin devant le palais du dis Daimyo. Il était d’une tristesse de voir le contraste entre cet édifice brillant de mille feux, et la pauvreté que reflétait le reste des habitations du pays. Rien de surprenant cependant, hélas. Nous avions que depuis trop longtemps gardés nos mains dans nos dos après avoir vu la misère du pays. Si cela n’était tenu qu’à moi, j’aurais depuis longtemps organisé une guérilla dans le but « d’aider le Daimyô dans son suicide ». Mais les intérêts de Konoha et du pays du Feu passaient avant tout, et nous devions faire en sorte de ne pas décevoir notre Hokage et Daimyo. Quelques pas plus tard, notre groupuscule arriva enfin à l’intérieur du bâtiment. Quelques marches nous séparaient ainsi du Seigneur, et je n’étais pas le moins du monde hésitant à les gravir. Pourtant, nous fûmes interrompus par un garde qui, non-content d’omettre les formules d’usage, nous informa que seules deux personnes pourraient être reçues par l’homme en question. Je n’avais pas besoin d’entendre les paroles de mes deux compagnons de voyage pour comprendre que je serais le maillon faible de ce discours.


« - Entendu. Mizuki-san, Munemasa-san, je vous attendrai ici le temps de votre entrevue. »

J’aurais voulu rajouter plus, que si jamais un problème survenait, qu’ils n’hésitaient pas à me prévenir. Cela était inutile cependant : ils savaient bien qu’il s’agissait de mon rôle, que les gardes prendraient ça comme de la provocation pour eux, et puis, je savais qu’ils pouvaient très bien se défendre seuls. Mizuki était le bras droit de Miko-dono, elle devait donc démontrer de capacités suffisamment développées pour que cette dernière lui fasse confiance. Munemasa quant à lui avait tout simplement le statut de Jônin, et était en bonnes relations avec le Daimyô de Hi no Kuni, il était le représentant idéal de notre nation. Moi, je n’étais qu’un homme masqué, une silhouette qui ne pourrait qu’inspirer de l’animosité envers le chef de Nami.

Les deux montèrent ainsi les marches, me laissant seul dans l’immense hall de l’entrée. Je cachai derrière mon masque la déception de ne pouvoir assister à tout ceci, mais bon, les ordres étaient les ordres, et je n’allais pas discuter. Sachant qu’il y en aurait très certainement pour un moment, je me dirigeai vers l’un des nombreux piliers de la pièce et pris appui dessus pour m’adosser. Les bras croisés, je restai toujours orienté en direction de l’escalier, observant le point le plus haut visible de ce dernier, comme si j’espérais voir au-delà de plancher supérieur pour assister à la scène. Après cela, je regardai un peu autour, toujours silencieux, afin de voir les autres personnes avec moi. Des gardes, de toutes sortes, d’un nombre indéfini. Il semblait y avoir légèrement d’agitation, mais qu’importe. Tant qu’ils ne feraient rien, je ne ferais rien de mon côté. Restait à voir si une bourde allait être commise, et surtout, par qui…
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMar 12 Jan 2016 - 23:44




L’ambiance est tendue au sein du Palais. Depuis peu, l’atmosphère est étouffante : armement supplémentaire, des effectifs venant de l’étranger, un château en ébullition, où chacun court dans tous les sens pour trouver ce qu’il faut. Mais avant tout, et surtout ! une délégation étrangère présente dans les murs ! C’est même plus que cela ! Il s’agit d’envoyés du Pays du Feu ! Les choses se sont considérablement durcies dernièrement. Le Daimyo de Nami a clairement fait comprendre qu’il ne tolérait plus d’interférence de la part de Ninjas étrangers – et pour se faire bien entendre, il a décidé de mettre en suspend les échanges et négociations commerciales. Le Pays des Vagues est pourtant un carrefour unique en son genre … .


La petite troupe étrangère est arrivée dans le grand Hall, et n’a laissé qu’un homme derrière. Le Daimyo a imposé ses conditions ; et il a bien fait ! Même désarmés, les Ninjas restent redoutables en soi. Et bien que la parole de discussion pacifique a été donné, peut-on vraiment faire confiance à des hommes entrainés à tuer ?
Ils sont nombreux, dans ce Hall seigneurial, à trainer tout en observant cet individu masqué adossé à l’une des colonnes de la salle. Les doutes sont nombreux ; la peur et la colère aussi. Personne n’ignore que la décision qui sera prise de l’autre côté de ces portes aura un impact direct sur leur avenir à tous. Paix, soumission ou mort, le choix n’est pas si varié que ça … . Et il en est certains qui ont certainement du mal à l’accepter.


Hé, toi là ! …


Un homme s’approche. Il porte l’armure des samouraïs et laisse sautiller sur ses hanches les armes traditionnels de ce genre de combattant. Son visage découvert laisse apparaître le portrait d’un jeune soldat d’une vingtaine d’années tout au plus. Il reste un enfant, presque beau pour un guerrier. Mais son visage reste durci par des traits sévères et indomptables.


Tant que tu seras dans ces lieux, tu resteras soumis aux règles de ce Pays. Enlève ton masque.



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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 13 Jan 2016 - 18:07

Le temps s’écoulait à la fois extrêmement lentement, et pourtant, défilait à vive allure. Bien que je pusse voir les gens du hall aller et venir à une vitesse accélérée, sans doute à cause des circonstances actuelles. Cependant, je m’impatientai de savoir quel serait le résultat de l’entrevue. Nous avions peut-être mis en place tout ceci en sachant que cela ne nous servait point à grand-chose, mais je ne pouvais m’empêcher que ce fût également le cas pour eux. Je n’ai eu que très peu d’échos à propos du courrier qui était adressé au seigneur féodal du pays du feu, étant donné que la discussion est restée entre mes deux collègues, mais il ne semblait pas des plus ouvert à la moindre négociation, et surtout, serait presque à vouloir que l’on s’en aille le plus rapidement possible.

Si ce n’était qu’une supposition, je pouvais dire cette fois-ci que c’était une intuition plutôt. En effet, la plupart des membres de la pièce qui passaient par-là m’observaient avec des yeux méfiants. Je pouvais deviner dans la gestuelle de beaucoup d’entre eux que ma présence n’était pas vraiment désirée. Mais bon, je ne pouvais leur en vouloir. Déjà que j’étais, selon les standards de la plupart, comme un combattant entraîné, les rumeurs sur le côté sanguinaire des Ninja n’aidaient pas à la situation. Et par-dessus tout, la présence même de mon masque avait de quoi attirer l’attention, et surtout, l’animosité des gardes. L’un d’entre-deux s’approcha d’ailleurs pour essayer de me faire comprendre que ce n’était pas à son goût. Hélas, je n’allais pas accéder à ses exigences.


« - Veuillez m’en excuser, mais cela ne sera pas possible. »

Je savais bien que cette réponse n’allait pas le satisfaire, mais je préférai éviter le moindre incident, du coup, il me fallait développer. Après quelques secondes, alors que mon regard n’avait pas quitté l’individu, je changeai de posture pour me tenir droit et continuai.

« - Je suis bien conscient que ceci peut vous paraître comme offensant, mais hélas, les lois de mon village passent avant celles de votre pays. Tout comme vous, je tiens à la sécurité de ma maison, et retirer mon masque irait à contre-sens de cette volonté. Vous qui défendez votre pays avec vaillance, je suis sûr que vous comprendrez. »

Je terminai ma phrase en me tournant vers lui pour courber légèrement l’échine. Pour le moment, il n’y avait pas de raison de perdre mon sang froid. Ils ne faisaient que leur travail. Certes, ils y mettaient un peu de zèle et de véhémence, mais bon, tout comme moi, ils avaient des ordres à suivre. De plus, avec la pommade que je venais de leur passer avec un ton neutre, j’espérais qu’ils me laisseraient tranquille… Relevant la tête, je me adossai à nouveau au même endroit que précédemment et attendis sa réaction, ainsi que celles qui pouvaient suivre.
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptySam 16 Jan 2016 - 21:06



Il a dit quoi, ce chien ?!
Du calme, Kagero !


L’homme est rapidement rejoint par un second garde, qui semble déjà plus calme. C’est un homme d’âge mûr, dans la trentaine, qui porte sur lui une armure bleutée. Ses cheveux longs et blonds, et son regard soulignent les traits d’un gaillard intelligent, qui est plus apte au dialogue qu’au choc frontal. Un pacifiste, peut-être ?


L’homme est maintenant présent dans ce trio conflictuel, et place une main rassurante sur le plastron de son camarade. Son regard n’est pas agressif, mais assez autoritaire pour faire reculer l’injurieux d’un pas. De toute évidence, ce n’est pas non plus un petit gradé dans cette assemblée de gardes. Quoi qu’il en soit, la scène a attiré les regards. Et beaucoup ont durci leurs prises sur leurs armes. Si le gringalet étranger s’échauffe, il aura du fil à retordre !


Le samouraï pose son regard sur le masque ; mais il n’y a ni douceur, ni sourire. Seulement des mots calmes et glissants, bien que notant une certaine force.


Je peux comprendre que votre « mission » réclame votre anonymat. Mais vous vous trompez. Vos lois ne sont en aucun cas supérieures aux nôtres. Et vous êtes ici chez nous. Vous devrez donc choisir entre retirer ce masque ; ou quitter ce Palais, où la sécurité de notre Daimyo est la priorité n°1, sans aucune rivalité possible avec d’autres intérêts.


Les conditions sont on ne peut plus claires. Et maintenant que cette scène a capté l’attention de tout le monde, aucun doute qu’elle pourrait sortir du cadre classique et traditionnel attendu. Notre Ninja de Konoha est-il en train de commettre sa première bourde ?

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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyDim 17 Jan 2016 - 23:27

Mes mots ne semblaient pas avoir fait l’effet escompté. Je pensais réussir à apaiser la situation avec mes mots, que le jeune homme en face de moi puisse comprendre que, pour le moment, nous étions tous les deux dans le « même camp », qu’il n’y avait aucune raison pour nous de commencer un conflit inutile. Hélas, je ne savais pas si c’était mon choix de mots, ou bien le fait qu’il soit un peu trop engagé dans son travail, mais il commença rapidement à lancer des insultes, prêt à dégainer. A cela, je commençais à tendre mes muscles, me préparant à répliquer en cas d’attaque. Certes, je n’allais pas être l’initiateur d’un conflit, mais en aucun cas, je me serais laissé botter le cul sans lui répondre la même manière.

Pourtant, cela n’arriva pas. En effet, alors que l’affrontement semblait plus qu’inévitable, une personne vint nous interrompre, annonçant la fin immédiate des hostilités. Regardant la figure de l’homme en armure, je devinais qu’il était sans doute beaucoup plus gradé que celui qui était venu me chercher en premier. Enfin, il y avait aussi le fait qu’un seul mot de sa part avait suffi à faire reculer l’effronté. Cette interlocution avait suffi pour attirer le regard de l’ensemble de la pièce sur nous trois, enfin, sur moi surtout, vu l’animosité camouflée de gardes. Alors que je pensais être enfin sorti d’affaire, je fus de nouveau confronté face à un mur verbal. Refusant de comprendre les conditions sous lesquelles j’étais restreint, il me confronta face à un ultimatum. Soit j’acceptai de me plier à leurs exigences, et je révélai ce qui se cachait derrière mon visage, soit je devais quitter les lieux.

Naturellement il était hors de question que je choisisse un seul de ses choix. Les lois de l’ANBU sont des plus clairs. D’un côté, hors de question que je ne m’éloigne du bâtiment, les ordres étaient clairs : rester le plus près possibles des ambassadeurs pour leur porter assistance si nécessaire. Bien que je sois bloqué par un étage, je n’allai pas m’éloigner d’un yota de plus. Les seuls à pouvoir connaître les identités des membres des forces spéciales étaient les dis-membres et les hautes instances de Konoha. Toutes autres personnes se retrouvant avec ce genre d’information devaient être sur le champ éliminé. Comme il le soulignait si bien, je ne pouvais me lancer dans une guérilla et essayer de me débarrasser d’eux, sinon, c’était l’incident diplomatique. L'image de Konoha et du pays du feu seraient dégradées, donc il me fallait trouver une alternative. J’avais bien une solution, mais il me faudrait créer un peu de crédibilité dans mon action. Alors que mon regard était resté sur le trentenaire, je passais une main dans mes cheveux, afin de révéler une oreillette, branchée à un micro dans mon cou, et simulait le fait de passer un appelle.


« - Ici Suzaku… Les hommes du Daimyo me demandent de retirer mon masque ou de quitter le bâtiment. Que dois-je faire ?... Vous en êtes sûr, je veux dire… Très bien, si c’est vous qui me le demandez… »

Entre chacune de mes paroles, j’avais laissé de quoi permettre aux hommes autour de moi un temps de pause afin de laisser sous-entendre que je parlais à quelqu’un à l’autre bout de l’appareil. Heureusement, ils étaient suffisamment éloignés de moi pour ne pas se rendre compte de la supercherie. Maintenant que chose fut faite, je continuai mon jeu d’acteur afin de montrer une certaine hésitation dans ma gestuelle. Ma main droite arriva ainsi au niveau de mon visage, afin d’agripper le fameux masque qui posait tant d’insécurité. Puis, dans un geste lent, je commençai à le retirer afin de révéler le visage qui se trouvait en dessous.

#02. Provocation ? Lol10
« - Je suppose que je n’ai pas le choix, les ordres sont les ordres… Bien, maintenant que vous avez vu mon visage, j’espère que cette tension omniprésente pourra s’apaiser… »

En utilisant l’un des Jutsu les plus élémentaires qu’on nous apprend à l’académie, j’avais changé les traits les plus importants de mon visage qui étaient cachés par mon masque. Plus d’yeux rouges, un teint plus clair et les cicatrices retirées, ils avaient ainsi un visage à mettre sur leur inconnu. Il ne restait plus grand-chose à faire jusqu’à présent, si ce n’est attendre. Accrochant ainsi mon masque à ma ceinture, j’attendais avec un ton neutre une réponse de sa part.
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 20 Jan 2016 - 19:25



#02. Provocation ? 661348Oroichi


#02. Provocation ? Lignes11

En acceptant de montrer visage humain, le Ninja évite une première confrontation sans le moindre doute. Il est vrai que les Combattants de l’Ombre sont soumis à des règles immuables et inconnues de tous. En revanche, cela ne leur permet en rien de faire fi des lois locales. Sauf dans le cadre de leurs missions, bien évidemment … .


L’homme qui avait exigé le retrait du masque observe la gueule de « l’envahisseur ». C’est un gamin ! Peut-être du même âge que lui ! Est-ce la nature des choses qui veut que les adversaires du toujours soit la jeune pousse et non le baobab ? Peu importe : l’homme grogne après avoir obtenu satisfaction, et préfère tourner les talons pour retourner à son poste. Celui qui s’est interposé reste pour l’instant de marbre, s’assurant qu’aucun conflit ne commence. Puis il se tourne vers le Ninja.


Merci d’avoir évité l’escalade. Tout le monde est sous tension …
Oï ! Oroïshi !!



C’est une petite troupe qui arrive cette fois-ci. Mais on est loin de l’armure des samouraï traditionnelle ! Ceux qui se rapprochent du duo ont des vêtements civils, des kimonos. Certainement de jeunes nobles à la cour du Daimyo. Que peuvent-ils bien vouloir à l’étranger ?
Vous connaissez les nobliaux, de quoi vous faire une petite idée ! …

#02. Provocation ? 586434Seigneursvassaux

Kagero nous a dit qu’il y avait de petites souris dans nos murs ! Depuis quand ne donnons-nous pas la chasse aux petites souris ?


La petite troupe est sur place à présent. Ces kimonos indiquent clairement qu’il s’agit de membres de la Cour. Voire de conseillers du Daimyo de Nami no Kuni ! Autant dire que le contact allait être difficile. D’autant qu’ils sont les supérieurs hiérarchiques du bien généreux samouraï. Ce dernier ne pourra probablement pas intervenir. Et étant donné qu’ils aiment la raillerie, autant se dire qu’ils ne lâcheront pas prise. Les fils à papa ont un don pour chercher la merde par pure vanité et plaisir.


Alors, Oroïchi ? C’est cette souris que tu as eu mal à faire partir ?



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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyJeu 21 Jan 2016 - 22:05

#02. Provocation ? Lol10

Je pouvais enfin souffler. J’avais choisi d’utiliser une méthode assez peu honorable pour me sortir de cette situation, mais il était hors de question que je me laisse attraper par eux à visage découvert, ou bien que je ne cède à leurs demandes et choisisse de quitter le bâtiment pour abandonner mon poste. Le mensonge était ainsi la seule solution qui me restait pour concilier la situation. Et puis, après tout, j’avais répondu à leurs attentes. Ils m’avaient bel et bien demandé de retirer mon masque, chose que j’ai faite. Mais je n’avais jamais dit que j’acceptai de montrer ce qui s’y trouvait réellement en dessous. Ils voulaient voir un visage, je leur en ai donné un, je n’avais aucune raison de m’en vouloir.

Le jeune homme qui m’avait quant à lui interpellé semblait plutôt surpris de voir mon visage. Était-il soupçonneux ? Cette éventualité ne devait pas sortir de mon champ d’analyse. Cela ne me plaisait pas de savoir qu’ils auraient pu comprendre la supercherie. Bien que je voulusse cacher mon inquiétude, je restai dans mon personnage et ne fis qu’écarquiller un sourcil en l’attente d’une réponse de sa part, mais il semblait que cela fut suffisant. Il se contenta donc de partir, me laissant seul avec le trentenaire qui avait plus de cervelle que son collègue. Encore une fois, de quoi laisser ma tension redescendre.

Alors que celui que je supposai être le commandant me remercia d’avoir agi en son sens, il fut interrompu par un appel qui me révéla par la même occasion son nom, information que j’enregistrai rapidement en mémoire. Me tournant vers la source du bruit, je pus constater l’arrivée massive d’hommes loin d’être vêtu comme des soldats, beaucoup plus comme des bureaucrates. Peut-être qu’il s’agissait de membres de la cour du Daimyo ? La réponse m’arriva rapidement sous la forme de remarques plutôt désagréable envers ma personne et mes collègues. Je ne connaissais pas le Seigneur Féodal du pays personnellement, donc ceci n’était que pures diffamations, mais je devinai qu’à l’attitude plus que hautaine et orgueilleuse de l’homme qui parlait qu’il était en effet une fréquentation du gérant de cet endroit.


« - … Mes hommages, fis-je alors que je mettais mon poing droit dans ma main gauche, avant de courber mon dos pour les saluer. Mon nom est Suzaku, j’accompagne les personnes parlant en ce moment avec le Seigneur. »

Relevant la tête, je me mis à observer brièvement le groupe en détail. Le moins que je pouvais dire, c’est qu’ils étaient bien loin de la populace qui mourrait de faim était en sérieux manque de soins médicaux. Cela indiquait bien la répartition des plus illégales du pays, plutôt triste si vous voulez mon avis. Je ne pouvais m’empêcher de lâcher un soupir, regrettant rapidement, face au constat sans appel de la situation. Je savais que provoquer ces personnes serait loin de nous être bénéfiques, que je devais à tout prix éviter la provoc, mais…

« - L’appellation de souris est des plus ironique je dois dire, cela me change des rats que j’ai l’habitude de croiser en mission… »

Le tout dans un ton neutre, je pensais passer inaperçu. Cependant, sous mon Henge, il y avait une certaine pointe de malice qui pouvait, s’ils avaient l’œil suffisamment aiguisé, se deviner dans mon regard. Bien que le reste de mon visage restât dans les plus monotones, je ne pouvais m’empêcher de fixer les uns après les autres les membres du groupe. Je pouvais encore entendre mentalement ma conscience en train de me hurler de rectifier le tir, chose que je décidai de faire en remettant mes mains dans mon dos, pour montrer l’absence d’animosité de ma part.

« - Rassurez-vous, je ne suis là qu’en tant que garde du corps. Aussitôt mes supérieurs auront fini leur discussion auprès du Seigneur, et notre présence ne vous posera plus problème dans ces lieux. »

Décidément, aujourd’hui, le mensonge dans ma bouche se faisait présent. Étant donné que notre but était bel et bien de faire dégager le Daimyo de son trône, ses suivants auraient bien évidemment un sort similaire. Mais ça, ils n’étaient pas censés le savoir, n’assistant pas à la réunion. Maintenant, à voir ce qu’ils auraient à me répondre cette fois-ci.
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMar 26 Jan 2016 - 11:29



#02. Provocation ? 586434Seigneursvassaux


#02. Provocation ? Lignes11


Le Ninja a fait comprendre quelle était sa mission. Il reste calme et impassible, bien que la provocation soit évidente ! Après tout, les jeunes nobles ont l'air d'humeur à se payer sa tête. Rien de très agréable comme constat à la vérité. Mais sont-ils prêts à lacher l'affaire ? De toute évidence, l'étranger ne veut pas jouer à leur jeu … .

Ils ne sont qu'un ou deux à avoir froncé les sourcils en entendant cette réponse à propos des rats. Quoi, tu nous insultes, pourceau du Feu ? Te faire châtier pour cette injure serait des plus adéquats pour entamer de nouvelles relations ! Mais le complément de réponse qui suit est tout aussi pratique ! Il livre alors de précieux renseignements à la petite troupe qui a tracé un arc de cercle autour du principal concerné, alors que le samouraï est resté à l'extrémité gauche, calme et stoïc, préférant ne pas intervenir pour l'instant.

L'un des jeunes gens, chevelure blanche et longue et traits minces, déplie son éventail et se couvre partiellement le visage.

Une souris ? Non, mes amis, vous l'avez entendu ! C'est un chien attendant le retour de son maître !
Tu veux plutôt parler d'une femme attendant son mari, pas vrai héhé !
Mes Seigneurs, je dout
Silence, Oroïchi.


L'interpellation est sèche, et coupe court à toute intervention extérieure, alors que les raillements continuent. De toute évidence, ces nobliaux n'ont pas conscience du monde qui les sépare des Ninjas. Ils connaissent bien évidemment leurs activités et leurs capacités hors-normes ; mais ca n'a pas l'air de les effrayer ! Se croient-ils intouchables ?

Que sa présence nous pose problème ? Si ce n'était que ça !
Ces gens travaillent avant tout pour de l'argent. Il n'y a que cela qui les intéresse … comme les femmes !
Hahaha, oui ! Tu as raison ! Tiens, femme !


L'homme jete quelques pièces au pied du Ninja de Konoha.

Voilà ton salaire de femme de porte. Fais nous donc de l'air et attend dehors à côté des autres prostituées. Tu secoueras tes hanches comme tu sais si bien le faire un peu plus tard ! …

L'assistance éclate de rires, pendant que l'atmosphère semble un peu plus tendu … .



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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 27 Jan 2016 - 19:22

#02. Provocation ? Lol10

Il fallait croire que ma petite confrontation sous la forme d’une simple provocation masquée avait réussi à éveiller une certaine animosité de la part de ce groupe. Autrement dit, je les avais envoyé chier, et ça ne leur avait pas plus. Tant pis, je pensais que ma remarque concernant leur relation avec cet animal qui les représentait bien serait passée inaperçue. Il va falloir que je travaille ma subtilité à l’avenir. Mais plus tard, pour le moment, je n’avais pas de raisons de continuer ces railleries. J’ai beau me répéter dans ma narration, comme si mon but était de compléter un texte afin de rentrer dans les normes minimales demandées, en l’absence de contenu à décrire… Mais mon rôle devait se limiter à celui de garde du corps pour les véritables négociants de ce conflit, et donc, je devais faire en sorte de ne pas en enclencher un moi-même.

Si je devais cependant leur reconnaître une qualité à ces nobles, c’était le fait qu’ils étaient assez tenaces. J’avais beau leur avoir fait comprendre que je n’étais pas intéresser à discuter avec eux, me taisant même devant les différentes insultes lançaient à mon égard, ils ne semblaient pas vouloir me laissait pour retourner vaquer à leurs propres occupations. En effet, voilà qu’ils changèrent d’insulte en réponse à ma déclaration afin de dire que j’étais plutôt qu’un souris un chien, puis une femme. Sur le coup… Je ne comprenais pas vraiment l’insulte. Selon eux, le fait d’attendre mes supérieurs n’étaient pas mieux qu’une femme attendant son époux ? Si ma mère entendait ça… J’en connais plus d’un qui aurait une raison de ne plus se faire appeler « homme ». Ils ponctuent ainsi la discussion en lançant quelques pièces à mes pieds, me considérant comme si j’étais une courtisane de bas étage.

Face à cette scène, je ne savais pas comment réagir. Il était hors de question que je me laisse traiter ainsi. J’avais beau choisi de garder mon calme, je n’allais tout de même pas me laisser marcher sur les pieds. Je représentais Konoha, l’une des plus grandes puissances militaires du continent, et force armée du pays du Feu, ceux qui étaient venus afin de venir en aide à leur pays. Je ne comptais pas me laisser traiter de la sorte, et bien que je ne le montre pas sur mon visage, l’envie de lui enfoncer mon poing dans le visage de chacun des membres de ce groupuscule de cul péteux me démangeait de plus en plus. Non, il ne fallait pas céder, cela serait trop facile, et ça ne confirmerait que leur dire, que je n’étais qu’un simple soldat sans cervelle. Il me fallait jouer leur jeu, mais pas leur répondre. Mes poings serrés cachés dans mon dos et le regard impassible, je pris une simple inspiration en regardant les pièces, et soupirai alors que je m’abaissai pour ramasser une à une les pièces à mes pieds, en silence, sous les rires de l’assistance, avant de me relever, la main pleine, le regard plongé sur cette poignet.


« - Je peux comprendre maintenant pourquoi le pays des vagues est ainsi, si vous, messieurs, jetez l’argent par les fenêtres comme bon vous semble… »

Ce commentaire m’avait échappé, mais encore aujourd’hui, je ne le regrettai pas. À cet instant, je n’avais aucunement agis contre les ordres qui m’ont été donnés, à savoir, me montrer menaçant à l’égard des membres du palais. Je répondais à leur demande finalement, tout en conservant un calme des plus religieux. Mon regard quittant la main emplie de pièce, mes yeux se posèrent ainsi sur l’assistance.

« - Je ne m’y connais pas en économie, c’est un fait. Mais je doute que lancer des pièces à un inconnu puisse être en quoi que ce soit bénéfique au peuple qui est sur vos terres. Pour autant d’argent, un père pourra rendre heureuse sa famille en leur offrant de quoi manger. Mais hélas, il y a des gens comme vous qui n’ont pas les capacités pour comprendre ceci… »

Après un moment de pause, alors que mon regard avait balayé la salle, je m’approchai de l’homme qui m’avait lancé cet argent, et tendis la main vers lui, montrant ainsi ce que j’avais ramassé. Je ne faisais pas l’erreur de le toucher, et me contentai de lui faire un simple sourire, mélangeant mépris et désintérêt que j’avais pour lui.

« - De ce fait, je vous laisse reprendre ces pièce, je n’en ai nullement besoin. Essayez de l’utiliser avec un peu plus de sagesse à l’avenir… Et en passant, il y a bien des femmes que je connais qui m’inspirent plus de respect que les « rats » que j’ai pu rencontrer. »

Mon sourire indiquait bien le « connard » qui était sous-entendu dans ma déclaration, mais je n’en avais que peu à faire. Je n’avais jamais dit directement qu’ils étaient des rats, ni avait émis le moindre geste offensant envers eux. Tout n’étant que sous-entendu, je n’étais point en tort. Restait à voir s’il était suffisamment bête et buté pour commettre la première attaque, qu’il me donne l’occasion de répondre…

En Bref:
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 3 Fév 2016 - 19:45



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#02. Provocation ? Lignes11

L’entendez-vous ?! La souris sait couiner !

La réflexion attise l’éclat de rire généralisé. Un rire qui se répercute sur les soldats alentours. Soudainement, la salle entière cible de ses moqueries celui qui attend comme un toutou, droit comme un piquet, l’appel de son maître. Même les plus jeunes, qui restaient il y a peu influencés par l’aura de ce combattant mystérieux, s’autorisent à glousser dans leur coin en le regardant. On a beau critiquer la noblesse en soulignant son inutilité, elle se montre redoutable lorsqu’il s’agit de gonflmer ou de détruire le moral des autres.

Celui qui s’est mis en avant reste souriant, fier de sa boutade. Bien sûr, les propos du Ninja pourraient le faire sortir de ses gons. Mais les deux hommes sont de la même trempe : ils savent que ce jeu de provocation ne peut fonctionner qu’avec un gagnant et un perdant. Et il ne compte pas laisser les choses ainsi. Il est tout à fait confiant que, malgré ses mots doux, les attaques restent vives. Et cette opposition … lui sied à ravir !

Hooooo alors tu connais des femmes !! Remarque, les prostituées aujourd’hui se baladent en groupe ! Ce n’est pas bien étonnant, surtout avec un visage aussi « mignon », pas vrai mon grand ! Heu, ma grande, pardon !

Les rires redoublent de volume. Visiblement, le vassal sait faire de l’humour. Surtout aux dépens des autres. Il fait mouche à chaque mot, à chaque inspiration ! Le saligaud est redoutable … .

Et si tu penses que cet argent ne t’est pas utile … tu as bien raison ! Tes compétences et tes formes féminines traduisent plus une pauvre servante prise entre deux portes ! D’autres femmes méritent bien plus nos faveurs ! Quant à l’argent par les fenêtres, je suis bien assez avisé pour savoir le placer dans ce qui est d’intérêt pour le peuple. Et de le gagner différemment également ! Autrement qu’en écartant ses jambes aux plus offrants, comme les Ninjas le font, n’est-ce pas ?

Dans un mouvement rapide, l’homme place un doigt sous le menton de Yusei, comme pour légèrement lui relever la tête.

Huuuum … tu n’es d’ailleurs pas très belle. Pas sûr que ta fleur ait déjà été cueillie ! Pas vrai, petite souris ?





Dernière édition par Narrateur le Mer 10 Fév 2016 - 20:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyJeu 4 Fév 2016 - 22:38

#02. Provocation ? Lol10

Pour je ne savais quelle raison, l’individu en face de moi refusait, malgré mon offre, de récupérer les pièces que je lui tendais. C’était assez affligeant à observer une telle vanité venant de la part d’un tel individu… Et je devais aussi avouer que je l’avais un peu mauvaise de m’être fait ignorer ainsi, marqué par un simplement froncement de sourcils, alors que j’essayai tout de même de conserver mon calme. J’observai ainsi les gens glousser de plus en plus, tel de la volaille dans un poulailler, et sans m’en rendre compte, je commençai à avoir la dalle l’air de rien. Ne rien faire avait tendance à m’ouvrir l’appétit, et perdre mon temps à parler avec des murs était tout aussi efficace.

Enfin, après ce moment à tordre le bras, je décidai de le baisser. Comprenant qu’il n’allait pas me reprendre la poignée, je décidai de conserver les pièces dans ma poigne, et d’écouter ses dires. Tout de suite, il ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire sur une quelconque féminité qui se trouvait dans mon apparence, chose qui intérieurement, me faisait rire. Soit cet homme n’avait jamais réellement vu de femme de sa vie, soit il fréquentait plutôt des travelos locaux pour toujours insister sur le fait de me confondre avec elles. Je ne suis pas forcément homme à me vanter, mais niveau sculpture physique, je peux rendre bien des personnes jalouses. De ce fait, ses boutades arrivaient très facilement à me passer par-dessus la tête… Jusqu’au moment où il se mit à la toucher.

Le premier contact physique était établi, techniquement, selon les lois internationales et de bonne conduite, j’étais de mon droit de le repousser de ma patte afin de lui faire comprendre que répéter ce geste serait signe de perte de sa paluche. Cependant, je restais tout aussi bien en infériorité numérique devant les gardes, et connaissant ces nobles des plus galeux, il était inutile de compter sur les conventions sociales. Il se mit ainsi à commenter mon visage, comme quoi, je ne semblais pas assez « séduisantE » pour avoir laissé mon corps goûter au péché de chaire. Même s’il ne s’agissait pas de ma vraie tête, heureusement grâce à mon Henge, je ne pouvais m’empêcher de m’amuser à répondre à sa provocation. Reculant ainsi la tête pour échapper à l’emprise de sa main, je lâchai un soupir avant de répondre.


« - Il y a bien une différence entre ne pas pouvoir et ne pas vouloir. Je ne suis intéressé par les plaisirs bestiaux les plus primaires. Même si l’occasion s’est parfois présentée… »

Cette fin de phrase était beaucoup plus basse. J’avais beau flâner ainsi, j’étais quelqu’un de plutôt prude sur le sujet. Parler de grivoiseries à bout de champ n’était clairement pas une de mes passions, contrairement à plusieurs de mon entourage. Et bien que la plupart du temps, j’était ce que beaucoup semblent désigner comme « aveugle », plusieurs fois des femmes montraient un intérêt envers moi… Mais je ne pouvais répondre à ce genre de sentiment, qu’il soit sincèrement pur ou basé sur un instinct animal. Enfin, trêve d’analyse psychologique, passons.

« - De plus, si seul le physique devait compter pour attirer l’œil, beaucoup seraient comme moi, mais seulement par le manque de capacité. N’est-ce pas ? »

Question ouverte au sous-entendu plus que visible. Oui, en observant les gens se trouvant en face de moi, je ne voyais que très peu qui pourraient assurer un rôle de « Don Juan » auprès de partenaires, de quelques orientations qu’ils soient. Sous-entendu, mais pas dit. À l’heure actuelle, je pouvais sentir que le guerrier en moi commençait à remonter à la surface, avec comme simple envie d’enfoncer un poing de lave dans la bouche de cet ignare qui me faisait face. Mais bon, frapper le premier serait la plus grosse connerie que je puisse faire. Il me fallait leur forcer la main. Faire monter la température jusqu’à qu’ils se brûlent sans s’en rendre compte. C’est alors que leur réflexion sur le fait qu’ils utilisaient l’argent à bon escient me revient en tête. Je tenais une idée qui me permettrait peut-être de les forcer à l’erreur. Enfin, cela voulait dire que j’allais devoir révéler des informations qui sont en ma possession… Mais connaissant Mizuki et la discussion qui pouvait se tenir là-haut, elle devait en avoir fait autant. Je décidai donc de remettre à la vue des gens la poignée de pièces, tentant une énième attaque envers eux.

« - Cela dit, en passant, je m’interroge comment vos actions puissent être bénéfiques au pays… Comme par exemple, le recrutement de pirates pour détrousser le peuple et le tenir en terreur. »

Un temps de pause, le temps de voir la réaction de nobles en face à cette révélation. Oui, j’étais au courant, du fait de la mission d’investigations que j’ai dû exécuter pour découvrir l’état pitoyable du pays. Mais je n’allais pas m’arrêter là. Il avait terni mon honneur de shinobi en comparant nos actions à celle d’une catin. Adoptant un fasciés sévère et sérieux, sans pour autant énervé, je continuai.

« - Inutile de me faire croire que ce ne sont que diffamations. Nous avons plusieurs preuves démontrant l’implication du Daimyo de Nami dans un réseau de pègre ayant pour but d’assouvir la population. En effet, ces hommes sont comme nous, ils agissent quand on leur donne une offre suffisante. Mais comparé à eux, et à ceux qui les ont payés, les Shinobi, eux, possèdent ce que l’on appelle de l’honneur, et de la fidélité. A partir du moment où ces hommes n’auront plus de paye, à votre avis, contre qui se retourneront ils ? »

J’hésitai cette fois à continuer ma tirade, mais me retint tant que mon élan guerrier ne prenait pas le déçu. J’aurais aimé lui faire comprendre que contrairement à ces bandits, les shinobis, eux, restaient fidèles à leur tête, et que j’attendrai uniquement l’ordre pour attaquer. Cela aurait sans doute renforcé l’idée que nous n’étions que des chiens pour eux, mais en un sens, c’était vrai, je ne pouvais le nier. Enfin, pour le moment, restait à voir leur réaction par rapport à cette révélation.
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 10 Fév 2016 - 20:09



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#02. Provocation ? Lignes11

Le débat commence à tourner. Et le Ninja passe à l’offensive. Mécontent d’avoir vu sa vraie nature de femme révélé, il veut rendre la pareille. Ce qui ne fera qu’alimenter davantage le débat et la querelle entre les deux groupes ! Rien de bien encourageant pour une rencontre pacifique et dans le calme … .

Portant direction ses accusations sur les actions des vassaux présents sous ses yeux, le Konohajin soulève le fait que ces derniers oublient les intérêts du peuple, dans le but de s’enrichir. Le peuple serait donc détroussée, terrorisé et incapable de choisir par lui-même. Tout cela, en raison d’un système « corrompu » et mal organisé. Et allez les grands mots et les grands maux ! Pourquoi ne pas tout mettre sur la responsabilité des hauts dirigeants aussi ! Oui, ils pillent et ils détruisent, et alors ? C’est pas si méchant que ça, non ? Une maison en bouse et en paille, ca se reconstruit, pas vrai ?

La formulation reste comique, mais elle n’est pourtant pas si éloignée de l’idéologie de ces petits fils de bourges réunis autour de l’étranger. Celui qui a visiblement imposé son rythme et sa verve ne semble pas pouvoir en démordre. Il continue à observer son interlocuteur avec un œil curieux et intéressé, comme s’il serait son prochain client.

Allons allons, ne t’effarouche pas ainsi ! La colère gâche les traits, tu ne sais même pas ça ?! Pour ton emploi, cela te ferait perdre quelques clients, tu le sais ?

Cette fine remarque suscite une nouvelle fois les glousseries de part et d’autre. Et l’homme n’entend pas en rester là … .

En revanche, je suis prêt à te donner une petite leçon d’histoire et de politique contre quelques gentillesses un peu plus tard, ma grande. La vie est … la vie ! Un paysan est un paysan car le destin l’a voulu ainsi. Parce qu’il n’est ni de l’aristocratie, ni de la noblesse, son devoir est de travailler et d’obéir lorsque l’ordre lui en est donné. Nous autres vassaux devont servir notre maître au mieux, et lui venir en aide sur les questions politiques, économiques et militaires. Donc lorsqu’il s’agit de faire régner l’ordre, toute autorité nous est confié pour mater les esprits belliqueux ! C’est une simple question de logique ! Dans le même sens, il est normal de piller des marchands libres de taxes pour renflouer les caisses ! Avant même de parler de « détrousser » les gens, ces derniers devraient comprendre qu’ils contribuent à l’entretien de notre société et de ses traditions !

L’homme est parfaitement clair avec les idées qu’il énonce. On pourrait croire à une blague immense, mais il n’en est rien. Il est intimement convaincu de l’intérêt et de véracité de ses dires. Et le pire, c’est que personne dans les environs ne semble prêt à lui démontrer le contraire !

Mais le regard de l’homme s’assombrit. Tout comme l’ensemble de la troupe qui borde ses côtés. On rentre dans un débat bien plus sérieux … et agressif.

Quant aux pirates, ce sont en effet des déchets. Mais des déchets qui ne répondent qu’à une seule offre : l’argent. Et tant que nous en aurons – notamment grâce à eux – assez de fonds, nous n’aurons pas à être inquiétés. Ce qui est différent des Ninjas, qui se voient comme des sauveurs du monde et des humanitaires sous prétexte d’un prétendu « honneur » qui leur permettrait tout droit, y compris d’intervenir dans une nation étrangère … .

L’accusation et les reproches ne peuvent pas être plus directs. Et pour renforcer la conviction et la résolution qui est celle du groupe et de la Nation derrière, l’homme ose même doucement dégainer l’arme qui se trouve sur ses hanches et la place entre lui et l’étranger.

Petite nation, faibles, assassinat et manœuvre traîtresse … vos méthodes ne sont pas plus humaines que les autres, voire pires … . Alors quitter nos terres sera la seule solution que vous trouverez au potentiel conflit qui se prépare entre nos contrées … .


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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyVen 12 Fév 2016 - 8:04

#02. Provocation ? Lol10

Maintenant que j’avais lancé les accusations en plein visage de ces nobles qui commençaient à me courir sur le haricot, j’espérais très franchement qu’ils arrêtent avec leurs accusations et autres insultes vaseuses. Les gens au village de Konoha avaient beau me connaître pour mon contrôle de soi et ma patience (il fallait dire aussi, quand on a des élèves comme les miens, ça vous entraîne à les supporter), l’envie de lui coller mon poing dans la figure, sans que cela soit par simple plaisir de le frapper, me démangeait très sérieusement le poing. En plus, la chose était assez simple. Une simple charge de chakra dans la poigne, et hop, je pouvais créer une nouvelle bouche d’aération dans le mur d’en face en ne faisant que propulser le corps du petit merdeux en face de moi. J’étais reparti pour un de mes fameux rêves éveillés où j’étais déjà parti en train de mesurer la distance de projection. Et croyez-moi, il était parti loin.

Mais bon, avec un bon exercice de respiration et lui avoir lâché ce que j’avais sur le cœur avait réussi à me calmer… Jusqu’à qu’il réouvre la bouche. Outre la nouvelle insulte absente de bon sens, il commençait à m’expliquer que non seulement ils avaient complètement assumé leur action d’avoir engagé des pirates afin de mettre une ambiance de terreur sur leur contrée, que c’était normal, qu’ils étaient nés avec ce « droit ». Il parla ainsi du fait qu’il était ici présent, aux côtés de son seigneur, afin de l’aider sur différents plans comme la politique, l’économie ou les conflits.

« Et pourtant, au lieu « d’assister » ton seigneur pour discuter avec nos représentants, t’as été laissé sur la touche, p’tit con… »

Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire silencieux sous la forme d’un soupir, mais je choisi de le laisser continuer, attendant de voir ce qu’il avait à dire. Ainsi, il se donnait le droit de détrousser son peuple sous prétexte que c’était comme ça la façon d’agir du pays des vagues, et qu’en tant que Ninja, qui serait « pire » qu’eux, en me protégeant derrière des raisons sous allures d’idéaux, je n’avais aucun droit d’agir contre eux, ni même de discuter leurs décisions. Et c’est là que j’eu ce que je voulais. L’homme dégaina son arme et la pointa vers moi, pour me demander de partir, me disant que je n’allais pas à enclencher un conflit avec eux. Il n’avait pas encore émis de coup à mon égard, mais je savais bien que, comme la gravité, tout ce qu’il suffisait c’était une petite poussée. Fermant les yeux pour réfléchir, je trouvai mon plan dans un souvenir effrayant pour moi, et sans doute pour eux aussi. Ouvrant les yeux, je leur offris un simple sourire sans animosité, camouflant la malice naissante en mon être.


« - Je vous remercie pour ce cours, et suis prêts à vous raconter une histoire moi aussi. Connaissez-vous les Furyous ? Si non, je vais vous éclairer. Ces êtres hors du commun sont les responsables de la disparition du village de Kiri, et donc, de la chute du Pays de l’eau par conséquent. Un seul d’entre eux était capable de tenir tête aux Kage, les chefs des villages Ninja. En affronter un est signe de mort si l’on n’est pas suffisamment puissant pour l’éliminer. Et bien laissez-moi vous dire une chose… »

Ouvrant les yeux, je passai pour un regard plus neutre. Moins amical, certes, mais pas encore agressif.

« - … J’ai affronté moi-même un Furyou. Et comme vous le voyez, je suis là devant vous. Je vous laisse comprendre ce que cela signifie. »

Il est vrai que j’avais affronté celle que l’on connaîtra sous le nom de Panse, et que je m’en étais sorti. Il était vrai aussi, cependant, que je n’étais pas seul lors de cet affrontement, et qu’elle avait choisi de nous laisser la vie sauve. Mais ça, ils n’avaient pas besoin de savoir… La chose était dite pour qu’ils interprètent mes propos comme quoi j’avais vaincu un Furyou. Je n’ai pas menti, j’ai juste dit ce que je savais, et laisser leur imagination faire le reste. Pensant leur avoir laissé suffisamment de temps pour méditer dessus, je repris la parole.

« - Tout ça pour dire que si nous étions venus en conflit, dans le seul but de vous écraser comme vous le pensez, nous n’aurions pas fait tout ce chemin pour venir à votre rencontre, ni laisserez plusieurs de nos représentants discuter avec votre Daimyô pour trouver une solution pacifique. Il nous aurait suffi d’une simple envie pour que le palais soit réduit en cendre… Mais nous ne sommes pas comme ça. Les Konohajins ne se battent pas pour détruire, mais uniquement pour protéger. Nous suivons le Daimyô du pays du feu, car nous pensons qu’il sait ce qui est mieux pour protéger le plus de gens possible, et utiliser la violence contre vous n’est pas dans son intérêt… Ni dans le miens. »

À la fin de ma phrase, j’avais la main qui était revenu vers mon masque, le tenant par la face avec ma poigne, je le remontai doucement jusqu’à mon visage, mais attendis avant de le remettre en place. Je pensai que le conflit n’était pas loin, et bien que nous étions au même niveau, je pensais mon adversaire beaucoup plus idiot que ça. Ainsi, pour voir s’il irait jusqu’au bout, je fis ce que l’on m’avait interdit depuis le début : remettre mon masque, désactiver mon Henge une fois ce dernier en place, et lança une dernière réplique.

« - Je vous conseille donc de ranger votre arme, avant que vous ne vous blessiez avec. Même si le faucon n’est menacé que par un simple rat, il n’hésitera pas à l’anéantir au moment où ce dernier tentera une attaque. »

… Ok, j’avoue, cette réplique sonnait mieux dans ma tête. Mais que voulez-vous, je ne pouvais pas forcément sortir de phrase qui tuait tout le temps. J’avais juste envie de caser une nouvelle « insulte » concernant le rat vers eux, et vu que j’ai un masque d’oiseau… Oh et puis merde, j’étais plus à ça près de toute façon. Maintenant, qu’est-ce qui m’attendait au final. Le conflit, ou la résignation ?
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMer 17 Fév 2016 - 20:02



#02. Provocation ? 586434Seigneursvassaux


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Houlalalalaaa mes aïeux !! Faites attention, mes amis, il a affronté un vilain méchant alors que tous les autres sont moooorts ! La grande légende des pitits Ninjas ! Ils ont vaincu les pires ennemis du monde, et protégés l’humanité toute entière ! Étrange que cela ne parvienne pas à masquer leur véritable nature, pas vrai ?

Cette nouvelle remarque accompagnée de quelques simagrées vaut bien quelques rigolades supplémentaires. Bien évidemment que le jeune noble connaît l’histoire des Furyous : la catastrophe de Kiri a eu un tel effet qu’elle a bouleversé une ancienne puissance mondiale, mais aussi toute la région dont la situation géopolitique a changé du tout au tout. Et bien naturellement, la fameuse histoire de « Sa Majesté » détruisant à lui seul l’ancien Village caché de la Brume a déjà fait plusieurs fois le tour des tables de discussion.

Mais pour un jeunot comme lui, venir pavaner et dire qu’on l’a affronté en s’en sortant vivant, ca ne signifie en aucun cas le mérite ! Quoi, pas de témoin, pas de preuve ? Et tu crois pouvoir tenir le regard d’un seigneur féodal ? Les Ninjas oublient véritablement leur place, et se prennent pour les maîtres du monde … . Peut-être est-il nécessaire de rappeler deux-trois choses ? Le principal orateur se tourne vers son interlocuteur avec un petit surplus de malice.

En soi, que tu sois vivant, quel est donc le message : que tu as survécu ? ou fui la queue entre les jambes … ? Enfin, la « queue », façon de parler, pas vrai, ma chère ?

Les rires et mesquineries reprennent, mais le regard du petit seigneur est bien plus sévère sur le dernier point à soulever. Il prend même le risque de faire glisser son katana sur le masque que l’impudent s’est empressé de remettre.

Et n’oublie pas les règles de cette maison … . Retire ce masque immédiatement, sale rat !
Seigneur !

#02. Provocation ? 661348Oroichi


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Une main forte vient écarter doucement la lame du masque, pour éviter toute embrouille. Le samouraï qui est resté depuis le début sur ses positions sans prendre part aux moqueries et autre, sait que la velléité des plus jeunes mène facilement aux pires situations. Et il est prêt à recevoir la remontrance, plutôt que de risquer un conflit ouvert. Le Ninja a beau ne pas être en tort sur toute la ligne, il n’est pas non plus des plus amicaux et des plus calmes, même s’il tente de cacher ses véritables envies.

Ne risquons pas ici un conflit ouvert alors que des pourparlers sont toujours en cours … . Il se retourne vers le Ninja. Je croyais que nous étions d’accord concernant le masque. Si c’est encore une provocation, vous ne pourrez pas vous défendre d’être dans votre bon droit … .

Mais le soufflet qui vient le moucher au visage change la donne.

Fais attention Oroïchi. Tu es certainement l’un de nos meilleurs combattants, mais n’oublie pas ta place, toi non plus !
Bien sûr. Mes excuses les plus humbles, Monseigneur.

La situation pourrait encore empirer. Mais l’ouverture de la porte menant à la salle des négociations retient l’attention de tout le monde.

Le premier groupe à sortir est celui du Daimyo, suivi de près par ses conseillers et ses gardes. Ils semblent assez affairés et la tension montre que les choses ne se sont probablement pas passées comme prévu. Sur un petit sourire narquois face au Ninja impudent, le vassal fait preuve de son ultime dédain envers une engeance de l’humanité avant que son groupe et lui-même ne tente de rejoindre le maître du Pays.

En deuxième sort la délégation du Feu, en la personne de Mizuki et de Munemasa.
Enfin, comme pour s’éclipser de façon discrète, la Chef du Clan Senritsu sort escorté d’un seul homme de haute stature, et dont le visage reste partiellement masqué. Le duo tente de disparaître dans l’ombre des piliers de la Grande Salle en partant sur la gauche.

Est-ce une occasion pour Konoha d’en savoir plus, ou doit-on s’attendre à plus de danger maintenant que les trouble-fêtes sont au nombre de trois ?


Spoiler:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyJeu 18 Fév 2016 - 14:22

Ah ? On doit partir ? Mais… Mais… Je tenais un truc, là. Narrateur, s’il te plaît, laisse-moi exploiter ce pauvre début de piste. Parce que concrètement, et malgré ce que le dignitaire me rétorquera, on avait fait le job : on avait retenu assez longtemps sa seigneurie et son conseil pour que les autres escouades aient eu le temps d’agir. Mieux encore : j’avais personnellement trouvé une piste exploitable en la personne de Zuwachi. Mais mieux valait ne pas en parler au Hyûga, le fait que j’ai essayé de passer outre cette réunion, et réussi, et ce sans lui en parler en mettant en jeu nos vies si un ninja senseur se cachait dans l’assistance, allait m’attirer les foudres de l’homme aux yeux de neige (héhé, j’ai bien étudie mes métaphores). Je voyais déjà la réaction de Munemasa : « Olala Mizuki, tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu te rends compte du danger que tu nous as fait courir ? On aurait pu être tué ! Ou pire encore ! » (ouais parce que beaucoup de personne dans la surenchère trouve qu’il y a pire que mourir… Bon c’est discutable, concrètement j’ai bien en tête quelque chose de pire que la mort, mais la bienséance m’empêche d’en parler – et aussi parce que certains qui me lisent trouverait ça scandaleux, nom d’une pipe. Mais sachez néanmoins que ça implique une personne ayant poussé la maîtrise de Tetris à son paroxysme… (Kihran, sors de ma tête, je réutiliserais cette phrase pour notre rencontre au thé dansant, oublie ça)).

Bref, cette réunion, quand même. On sortit dans sans que je puisse enchaîner la discussion avec la chef de clan, le Seigneur ayant ordonné une fermeture de séance. Très bien, je serrai légèrement les poings et, sans dire un mot, je suivis l’Assemblée de demeurés dans le hall où nous avions laissé l’ANBU précédemment. A peine les grandes portes franchies que des échos nous parvinrent des échos des conversations dans le hall. Une horde – littéralement, hein – de piteux soldats et seigneurs semblaient attenter au calme du Yôgan, qui avait enlevé son masque malgré les interdictions liées à sa fonction. Bon ou mauvais choix, l’heure n’était pas à ce débat. Yusei semblait de toute façon avoir parfaitement maîtrisé la situation, et c’était tout à son honneur vu le harcèlement dont il fut apparemment victime. Le Seigneur prit une direction, vite suivi par tout ce petit monde autour de l’ANBU. Mon regard se porta néanmoins vers la chef Senritsu qui prit une toute autre direction. M’étant rapproché du Yôgan, je lui adressai la parole tout bas. J’ignorai si Munemasa entendait, mais je doutais qu’il soit partant pour cette idée, mais après tout je m’étais occupée du versant Senritsu pendant qu’il s’occupait du Seigneur et des Suihou. Autant que je me charge de la suite.

    - J’ai besoin que tu surveilles de loin Kuruma, Suzaku. Ne te mets pas inutilement en danger, je veux juste qu’il soit loin quand je parlerais à sa… Future épouse.

Mon regard se tourna vers les deux personnes qui essayaient de s’éclipser discrètement vers la gauche, pour lui faire comprendre de qui je parlais. Attendant l’acquiescement, j’accélérai le pas pour les rattraper, non sans ajouter à son adresse :

    - Et si quelqu’un tente encore de te faire chier, n’hésite pas. Tue-le. Discrètement, mais tue-le. De toute façon, ces réunions sont inutiles et ne mèneront à rien.

Puis je laissai mes deux compères derrière-moi, charge à eux de faire ce que j’ai dit ou de me suivre s’ils le souhaitaient, ce que moi je ne souhaitais pas. Je pus rattraper la Senritsu et son garde du corps (j’espérais en tout cas), et l’interpellai.

    - Vous semblez intelligente et réfléchie, Senritsu-Sama, et vous connaissez donc comme moi l’issue de ces… Négociations. On essaie plus que tout d’éviter une guerre et des pertes inutiles. Dites-moi ce que vous cachez. Konoha peut vous aider, vous et les vôtres. Mais pas si vous continuez de défendre un tyran de son ampleur.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptySam 20 Fév 2016 - 0:06

Je savais très bien que remettre mon masque pouvait sonner comme une provocation aux yeux des membres de la faction opposée, et très franchement, j’hésitais à dire si c’était fait exprès ou non. La vraie raison derrière mon geste était tout simplement parce que j’estimais que si je continuai à afficher mon visage face au petit noble en face de moi, je ne pourrais me retenir plus longtemps de montrer mon agacement. De plus, je savais que j’avais fait en sorte que cela soit véridique, mais je n’étais pas sûr de comment allaient réagir Mizuki et Munemasa devant mon visage à découvert. Les règles des forces spéciales étaient claires et strictes. Révéler mon visage était interdit, et bien que j’aie montré une fausse tête à ceux en face de moi, j’avais couru de gros risques. Au moins, j’avais la joie de voir la frustration sur le visage du jeune con s’élever, et sur le point d’éclater au moment où il vint poser l’extrémité de son sabre sur mon masque.

Cependant, l’action fut interrompue par le chef des gardes, Oroïchi, qui demanda au seigneur d’éviter tout potentiel incident. Il semblait avoir deviné où je voulais en venir, et voulait à tout prix éviter que le pire puisse arriver, ce qui était tout à son honneur, je ne pouvais lui en vouloir. Par la suite, il vint me poser la même demande que le jeune dédaigneux, mais sur un ton plus posé, me rappelant l’accord qui était pré-établi entre nous. Il fut très vite remis à sa place, alors que je fus désolé de voir un homme comme lui soumis aux règles d’un gouvernement si tyrannique que le sien. Une fois les remontrances faites, je profitai du court silence instauré pour me mettre face à Oroïchi, me courbant légèrement pour présenter des excuses, montrant bien que j’ignorais l’autre demandeur.


« - Je peux comprendre votre inquiétude, Oroïchi-san. Mais vous ayant déjà montré ce qui se trouvait derrière, je ne voyais plus l’utilité de garder mon visage découvert. Le bruit d’une grande porte résonna, alors que je me relevai. De plus, il semblerait que la réunion soit terminée… »

En effet, alors que je me tenais à nouveau droit, les mains bien cachées dans mon dos, je pouvais observer le cortège sortir en trombe de la salle dans laquelle avaient pénétré. En tête de fil se trouvait celui que je devinais être le Daimyo de Nami no Kuni, Kuruma, suivi de près par une bande d’hommes aux tenues semblables aux jeunes hommes en face de moi, me faisant deviner qu’il s’agissait des conseillers. Alors que ces derniers partaient dans une direction précise, et que le groupe de chieurs les rejoignirent, je vis Mizuki s’approcher de moi, le visage semblant indiquer comme une pointe d’énervement. Je devinais que la réunion ne s’était pas vraiment déroulée dans notre sens. Tant pis, il allait nous falloir procéder autrement pour accomplir les volontés de l’Hokage.

Cependant, alors que je m’attendais à ce que l’on m’annonce notre départ, le Bras droit de Miko choisi de me demander de surveiller le Daimyo, et de le tenir éloigné de sa position, le temps de la laisser discuter avec quelqu’un, qu’elle désigna d’un simple regard. Le suivant de la tête, je pus voir une femme en robe, désignée comme l’épouse de Kuruma, ainsi qu’un homme beaucoup plus musclé. Elle alla jusqu’à même me donner l’autorisation d’éliminer quiconque se mettrait en travers de mon chemin, discrètement bien évidemment. Cela m’était suffisant comme preuve pour me signaler que les négociations étaient finies, et qu’elles ne mèneraient à rien. Il était temps donc de passer par la manière forte. En silence, j’acquiesçais de la tête pour confirmer les ordres et la laissait repartir faire ce qu’elle devait. Maintenant, je me trouvais face à un dilemme : si je me mettais à tout simplement suivre le seigneur, Oroïchi et ses gardes m’interpelleraient, provoquant sans doute suffisamment de raffut pour ramener le seigneur dans le hall, et déranger les plans de Mizuki. J’avais complètement oublié Munemasa pour l’heure, mais je n’avais pas le temps de penser à ça, il me fallait une solution avant que la troupe ne s’éloigne trop. Je regardai alors le chef de la garde, et me rappelais de l’impression qu’il me laissait. Je ne voyais que lui comme allier dans ces lieux, sans compter mes homologues Konohajin. Si j’arrivais à le convaincre, peut être que j’arriverais à quelque chose. Serrant le poing, je concentrai déjà du chakra pour refaire le même Henge que tout à l’heure, alors que je m’avançai vers lui, pour lui parler.


« - Oroïchi-san… Je vois bien que vous êtes un homme de principe, vous et les gardes. Vous êtes plus sage et plus intègre que ne le seront jamais ceux qui sont au bout de ce couloir, et je suis sûr que vous le savez. La nation du feu a fait le même constat que vous, et souhaite vous apporter toute l’aide qu’elle puisse offrir pour que le pays des Vagues puisse retrouver paix et sérénité. »

Pour appuyer mes propos et mon argumentaire, que beaucoup qualifieraient sans doute de baratin, je décidai de retirer mon masque réaffichant une nouvelle fois mon faux-visage, en guise de bonne foi envers l’homme. Le visage sérieux, montrant le respect que j’avais pour l’homme, je repris la parole pour lui faire enfin ma demande.

« - Les négociations ont échouées, ce qui veut dire que la situation ne changera pas si l’on ne fait rien. Pour cela, il me faut suivre Kuruma-dono. Vous pouvez rester ici ou venir avec moi, mais tout ce que je vous demande, c’est de me faire confiance, Oroïchi-san. »

J’avais décidé de jouer la carte de l’honnêteté, c’était du quitte ou double à ce niveau-là. Si ce plan devait échouer, qu’il en soit ainsi, et je serais contraint d’employer la manière forte. Mais cela, je ne le souhaitai pas, pas tant qu’il y avait une autre alternative. Le garde était un homme bien, je le sentais, c’était idiot et naïf, mais je m’accrochai à cette impression. Allait-il me prouver que j’avais raison, ou bien tort ?
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptySam 20 Fév 2016 - 18:40

La conversation tournait court. Alors qu’une discussion s’était installée entre l’Hyûga et le Seigneur de ce pays, finalement, il semblait que ce dernier avait des oreilles un peu partout et tentait d’écouter la conversation de sa femme et de l’homologue de Munemasa. Ce qui était un succès visiblement, car il se mit ensuite à répondre agressivement aux propos de Mizuki, comme quoi les ninjas étaient prompt à prendre des décisions et qu’il réfutait ainsi toute accusation faite à son encontre. Visiblement, Mizuki, malgré son grade avait un franc parlé qui se pouvait admirable, mais dans d’autres circonstances. Il venait de répondre de façon claire : il voulait et allait garder son autorité sur son pays tout en voyant l’intervention de Konoha de façon agressive et résultant d’une politique expansionniste. Le soucis était donc qu’en plus de voir les routes commerciales totalement et hermétiquement fermées entre Nami no kuni et Hi no kuni, les frontières seraient gardées et chaque intervention ou apparition de ninjas de Konoha serait vu comme une tentative de conquête et aboutirait donc peut-être à une guerre entre les deux nations.

Munemasa le savait parfaitement, Konoha avait les moyens économiques et militaires d’écraser sans encombre le pays des vagues, mais celui-ci avait non seulement des alliés, mais pourrait éventuellement troubler les autres grandes nations qui prendraient alors la défense de Nami. Chaque nation devrait alors prendre place dans l’échiquier, devenant alors une guerre mondiale. Le Professeur voulait à tout prix éviter ça. Il ne voulait pas faire ce qu’il reprochait à l’empereur de faire : Samui Kakeshouu étendait son empire et son influence de par la conquête d’autres nations et par la mort de beaucoup de personnes. Il ne voyait aucune personne comme un allié, mais comme un ennemi potentiel. Sa politique emmenait beaucoup de monde dans la tombe. Munemasa ne voulait pas entrer dans ce jeu et s’opposerait à chaque leader pratiquant cette politique, Miko comprit. C’était d’ailleurs pour cette même raison qu’il se résignait à participer à cette vaste opération sur le pays des vagues, car il ne voulait pas y être contraint. Même si justement l’opération existait pour verser le moins de sang possible, il savait qu’à la fin, quelqu’un souffrirait. Mais il se rendait compte au fur et à mesure de la conversation de l’égoïsme du Seigneur Kurama. Il devait partir, la politique ne voulait pas de personne comme lui..

« Je vous remercie Seigneur » Dit-il lorsque celui-ci accédait finalement à sa demande de marquer sur une carte les points sur lesquels se trouvaient avant les membres du clan Suihou. Il voulait cependant que Munemasa s’y rende avec une délégation de Nami. Bien entendu cela, il en serait forcément hors de question. Mais juste après cela, alors que l’Hyûga avait prit la décision de ne pas répondre et d’enchainer avec autre chose, le Seigneur du pays mit fin à la discussion en invoquant une « pause » dans cette entrevue afin de calmer les ardeurs de tout le monde et que la discussion se déroule plus cordialement. Cordial n’est pas le terme que le Professeur à veste blanche aurait employé, mais pourquoi pas, si cela pouvait permettre une autre tournure. Car là, les deux camps campaient justement sur leurs positions et aucun ne voulait rompre. Pour Konoha bien entendu il ne serait pas possible de rompre les engagements et ordres donnés par le Nanadaime Hokage. Le Seigneur sortit suivit de la délégation de Konoha.

En sortant, Mizuki la première, ils rejoignirent tous les deux le membre des forces spéciales de Konoha qui attendait derrière la porte. Il semblait être aux prises avec des nobles sournois. Chacun vivait cette expérience avec son lot de souffrance visiblement. Mais les nobles partirent en même temps que le Seigneur de ce pays alors que Mizuki en s’approchant de l’ANBU lui susurra quelque chose à l’oreille. Il ne restait plus dans le couloir que l’Hyûga, Mizuki, l’ANBU et des gardes. Suspicieux, le Professeur restait simplement dans le couloir pendant la pause en se remettant en tête tout ce qui s’était passé depuis le début de cette opération. Que du mauvais malheureusement. Il n’y avait qu’une seule chose qui avait marché, le gain de temps pour les autres équipes de Konoha. Cependant, il ne devait savoir ce qui se passait, sous peine que la guerre explose entre les deux nations.

Peu après, Munemasa vit Mizuki partir alors que l’ANBU, conscient des problèmes qu’allaient rencontrer Konoha et Nami en cas de guerre, se mit alors à parler avec un garde présent, à l’air noble. Il prétextait donc que l’homme semblait être un homme de valeur et qu’il se devait d’être conscient que si la situation ne tournait pas correctement, tout se dégraderait au maximum. Il l’implorait d’agir pour la paix et la sérénité. Il cherchait donc à trouver en cet homme un allié potentiel pour que le peuple de Nami ne se retourne contre leur Seigneur. Mais que cela donnerait-il s’il se retournait ainsi contre Kurama ? Une guerre civile et vu son égoïsme, il n’hésiterait pas à sacrifier tout son peuple pour garder la tête et le trône du pays des vagues. Cependant, il était vrai qu’un tel soutien serait probablement idéal pour légitimer l’intervention de Konoha sur ce pays. Même si Munemasa voyait d’un mauvais œil qu’un village s’occupe des affaires des autres, il fallait intervenir..

« Je plussoie mon compagnon, une telle querelle entre nos deux nations auront des conséquences désastreuses. Le Seigneur Kurama ne veut reconnaître la situation actuelle du pays des vagues. Lorsqu’un Seigneur d’une nation en vint à insulter et menacer le Seigneur d’une autre.. Dit-il en sortant la lettre de sa poche. C’est que la folie est proche. Il faut absolument que nous tombions sur un accord. Les négociations n’échoueront pas tant que je serais vivant.. » Dit-il avant de donner de sa personne. Sans attendre, l’Hyûga quittait alors les deux hommes en se dirigeant, une dizaine de minutes plus tard, vers l’autre salle où était partit le Seigneur Kurama afin de poursuivre les pourparlers. En entrant dans la salle, seul, il prit alors la parole.

« Seigneur Kurama, je suis certain que vous serez de mon avis. Pour le bien de nos deux nations, nous devons trouver un accord. »
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMar 23 Fév 2016 - 4:27


#02. Provocation ? 327813PNJSeigneurdeNami2

Zuwashi Senritsu, Chef du Clan Senritsu

#02. Provocation ? Lignes11


La jeune Senritsu a choisi le bon moment et la bonne trajectoire pour s’éloigner au plus vite. Elle n’avait pas prévue d’intervenir, comme le lui avait demandé son « mari ». Mais ses rares alliés entre ces murs l’avaient tôt informé de la tendance houleuse, voire alarmante de la discussion. D’où une intervention certes calculée ; mais pas tant que ça. Rapidement, la jeune Zuwachi était mise au pied du mur, et se voyait à avouer ses propres faiblesses. Que son mari choisisse d’un moment de pause était certainement la meilleure décision qu’il ait jamais prise … .

La belle femme s’éclipse donc rapidement. L’objectif est simple : ne pas trainer dans le coin, et recouvrer ses quartiers avant qu’elle ne se retrouve plus profondément mêlée à cette histoire. Elle a déjà joué gros avec son petit jeu. Et même si elle s’est efforcée de ne rien laisser transparaître, la discussion interne qu’elle a eu avec l’un des diplomates l’a mise mal à l’aise. Elle ne veut plus jouer le moindre rôle dans cette affaire. Pour son bien, et celui de son Clan.

Pas de chances, l’Aburame lui emboite le pas. Et la malheureuse future mariée n’a pas le temps d’emprunter une porte dérobée. Cette gamine lui a presque sauté au cou ! Et elle s’accroche ! Pleine de bons sentiments, elle fait malgré tout comprendre qu’elle n’a qu’un pouvoir limité face aux évènements. Et si aucun accord n’est trouvé, il n’y aura d’autre choix que la guerre entre deux Nations auparavant liées d’amitié.

Zuwachi hésite un instant. Mais la voix ténébreuse de son garde du corps semble avoir un drôle d’effet … .

° Madame …
… Croyez bien que je comprends vos espoirs et vos attentes. Vous tentez de limiter les dégâts par tous les moyens. Mais … j’obéis moi aussi à cet impératif. Je dois faire mon devoir, même s’il m’en coûte … . Le choix de mener cette guerre ne dépend que de vous ; tout comme leurs répercussions j’en ai peur … .

Elle semble profondément désolée ; et elle se doute que cette seule réponse pourrait conduire à la guerre, à des morts en plus, et une chaine irrémédiablement dramatique. Mais elle a elle aussi des obligations et des contraintes. C’est donc sur cette triste note de musique que la Chef du Clan Senritsu s’évade et disparaît des regards en compagnie de son mystérieux accompagnateur … .

*
* *

#02. Provocation ? 661348Oroichi


#02. Provocation ? Lignes11


Les propos du Ninja masqué sont certainement justes. Après tout, il est vrai que le Pays va mal, et que beaucoup de choses pourraient être changés. Depuis peu, l’argent rentre de nouveau ! Mais comment ? Quels moyens ont exploités pour permettre cette rentrée inattendue de fonds étrangers ? Et qui est à l’origine du financement de nouveaux projets économiques et de reconstruction ? Et pour ce qui est de l’argent, où transite-t-il ? Le peuple a-t-il des retours sur ces bénéfices de la Seigneurie ?

Impossible à savoir ; et de toute façon, ce n’est guère le genre de choses dont doit s’inquiéter un simple soldat. Car malgré son importance dans la hiérarchie, celui qui s’est clairement fait connaître comme Oroïchi n’en est pas moins qu’un simple soldat. Un samouraï avec un maître, qu’il se doit de respecter, d’honorer et de suivre jusqu’à sa mort.
L’offre du Ninja n’est ni honteuse, ni déplacée. Elle est juste hors de propos … .

Je comprends votre opinion, et je sais que le Pays du Feu verrait les choses différemment. Mais au-delà de la politique, moi et les Miens restons des soldats. Nous avons juré fidélité ; et nous honorerons notre Maître et notre Code jusqu’au bout … .

Le guerrier féodal observe le diplomate du Feu qui tente de renouer avec la délégation et le Daimyo de Nami. C’est peine perdue. Si l’assemblée est sortie, sans avoir conclu le moindre accord ou s’être accordé sur le moindre point, il y a fort à croire que la prochaine rencontre sera plus houleuse, voire plus violente.

Ninja, j’ignore vraiment qui vous êtes. Mais je vous souhaite bonne fortune dans notre éventuelle prochaine rencontre. Que la chance vous accompagne …

L’homme, avec un petit sourire, se penche légèrement en avant, pour tourner les talons et rejoindre ses hommes.

La prochaine rencontre se fera, semble-t-il, sur le champ de bataille.


*
* *


#02. Provocation ? 339500PNJSeigneurdeNami1

Toichi Kurama, Daimyo de Nami

#02. Provocation ? Lignes11


Le Hyûga n’en démordait pas. Il insistait pour relancer les négociations, et sortir d’ici avec un accord. Mais quel accord peut bien être obtenu ?! Il s’agit de redéfinir une nouvelle politique qui promet une chance de rebond pour l’ensemble de la Nation. Mais est-ce véritablement un compromis possible ? Le Daimyo du Pays ne semble pas vouloir changer de méthode. Pire encore : il atteste avoir trouvé celle qui marche ! Qui est dans le tort, désormais : les étrangers voulant prêcher bonne parole et patte blanche sans avoir vécu les faits ? ou l’homme qui demande davantage de temps pour pouvoir faire ses preuves ?

Le Conseil s’est replacé dans la salle de Réunion, et les palabres montent en volumes et en puissance. On en a presque oublié que des Ninjas sont présents pour négocier une rencontre. Aussi, lorsque Munemasa s’élance et tente d’interpeler le Seigneur des Vagues, c’est un visage lisse, pale et presque sournois qui l’accueille.

Maître Hyûga ? Ueshiyoda Kotabe, Conseiller de Sire Kuruma … .

L’homme donne une impression de déjà-vu … ou alors il y a tout simplement de quoi s’en faire en sa présence. En tout cas, il s’impose de manière suffisamment claire sur le chemin du Ninja du Feu pour couper court à tout contact entre les principaux partis. L’homme se déplace lentement et fait un petit aller-retour, pour s’assurer qu’il a bien toute l’attention de son interlocuteur aux yeux blancs.

Sire Kuruma vient d’apprendre une nouvelle … déconcertante … . Il semblerait que des groupes Ninjas étrangers traversent le pays … et rencontrent … des personnes ? … Mais ce doit être une erreur, n’est-ce pas ? En tout cas, le Conseil du Seigneur des Vagues souhaiterait qu’au moins un Conseiller du Conseil du Feu soit présent pour les prochaines négociations. Puisque cette histoire concerne nos deux Nations, il est important que tous ses représentants soient présents … vous n’êtes pas d’accord ?

Le tout a été dit avec un sourire impossible à décrire ! L’homme est soit très intelligent, soit très manipulateur. Quoi qu’il en soit, il est clair que ce message n’est pas de lui ; mais bien du Daimyo et de son Conseil. Et sans laisser la porte ouverte aux discussions, l’homme disparait avec son sourire derrière la Grande Porte de la salle qui se referme, laissant dehors les représentants de Hi no Kuni.

Il semble qu’il faille mettre fin à cette rencontre pour l’heure … .


Spoiler:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMar 23 Fév 2016 - 9:51

Si elle était restée vingt secondes de plus, elle aurait pu me voir faire cette espèce de grimace d’imitation que l’on fait lorsqu’on essaie d’imiter une personne qui nous agace. Elle, qui m’avait semblé si mature, si réfléchie et si posée venait de montrer qu’elle n’était qu’un pion, une esclave elle aussi à la solde d’un homme tyrannique et imbu de lui-même. Je décrochai un sourire. C’était étrange car la Senritsu était spécialisée dans le son et semblait pourtant plus stressée qu’il ne le fallait. Or, selon une étude sortie tout droit d’un endroit où tu n’aurais aimé que rien ne sort, la musique a mille et une vertus : motivante, festive, elle permet aussi de se détendre si elle est bien choisie. Moi, par exemple, symbole de la détente et du calme (hey, rigole pas), quand je suis tendue je mets mon débardeur qui moule mes pectoraux et j'écoute du Booba, « accompagné d'un 90D à bord d'ma Ferrari, j'peux finir au tarmi comme le célèbre Cheb Mami, sans dinde ni salami lalala chatte à ta mamie », fin de citation (si seulement je mentais… Mais non… ). Si après ça t'es pas détendu, je vois pas ce qu'il te faut.

Ce pays était en proie au désastre et même ses plus hauts dignitaires n’en avaient rien à faire. Qu’à cela ne tienne, alors. Konoha et Hi se verraient obligés d’en venir à la manière forte. Et si la force militaire principal de Nami, ce sont les Senritsu… Enfin, CES Senritsu, soumis et impuissants… On devrait s’en sortir. La misère du pays des Vagues ne sera bientôt qu’un lointain souvenir. Je revins auprès de Yusei assez rapidement pour voir son homologue s’en aller. Munemasa nous rejoint vite, lui aussi désabusé par sa dernière tentative. On était plus que trois, au centre d’une grande salle bien vide désormais, seulement agrémentée de quelques gardes pour la forme.

    - Allez, on rentre. On n’a plus rien à faire ici.

Et prenant la direction de la grande porte, je quittai ce palais, consciente que la prochaine fois que j’y reviendrais, ce ne serait pas pour discuter. La nuit commençait à tomber, dehors… Le temps, on l’avait laissé plus que nécessaire.

***


Le camp de Konoha avait été installé au milieu d’une forêt, protégé par des ninjas senseurs assez puissants pour camoufler la présence de tous ces shinobis. Dans une grande tente principale, servant pour le coup de « tente de réunion » (ça en jette, quand même, on se croirait à Suna). Les chefs d'escouade étaient rassemblés, tous en accord sur un point : aucune des missions n'avait eu un dénouement heureux. Certaines informations se recoupaient, comme ma rencontre avec la chef Senritsu et ce que racontait Senwashi. Mais l’issue de tout cela était déjà tracée. Une fois que tout le monde eut terminé, on disposa pour aller se reposer : inutile d'entrer dans les détails pour l'heure, tout le monde était fatigué. J’étais chargée de transmettre à Konoha les informations récoltées – Munemasa se chargerait de transmettre à Hi. La teneur de nos discours ne sera sensiblement pas les mêmes, mais pourtant ils aboutiraient à la même catastrophe.

Un refus de négocier, des nobles pourris, des ninjas soumis, des généraux fidèles et sans doute de la corruption à n’en plus finir. Voilà le portrait final de Nami, auquel on ajoute le Daimyo égoïste et cupide, les pirates et la population dévastée, meurtrie, miséreuse. Quel beau portrait de famille. La lettre était terminée. Je la scellai et la donnai à Senwashi. Miko serait au courant demain de la situation et décidera de la marche à suivre. Dès demain, peut-être, Konoha et Hi entreront en guerre contre Nami no Kuni. Je regardai le Gekei s’envoler dans le ciel sombre.

Il était temps qu’Hokage-Sama arrive.
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Message(#) Sujet: Re: #02. Provocation ? #02. Provocation ? EmptyMar 23 Fév 2016 - 22:41

J’avais choisi d’aller en discuter avec le chef de la garde du Daimyô, misant sur son bon sens pour qu’il puisse rejoindre notre cause. Je pouvais voir qu’il avait plus de sagesse que la plupart des hommes en ces lieux, moi y comprit, et me disait que s’il avait la foi de prendre les armes pour l’utiliser contre son maître, il pourrait faire en sorte de redonner au pays des vagues auquel il appartenait la vitalité et sérénité qu’elle méritait. Mais hélas, c’était sans compter sur le fait que ses principes et son honneur prévalaient sa pensée pour sa patrie. Même s’il savait qu’il devait protéger un démon, il lui avait juré fidélité, et devait ainsi le protéger jusqu’à la mort. J’avais envie de le traiter de fou, j’avais beau être comme lui, prêt à tout pour défendre notre Hokage et notre Daimyô, mais si ces derniers se montraient à agir contre ce pourquoi ils ont été choisis… Enfin, la question ne se posait pas pour le moment.

La conversation se termina ainsi sur un au revoir des plus respectueux. Je pus voir au loin Munemasa essayer de discuter avec le Daimyô une nouvelle fois, mais je n’avais pas besoin d’essayer de l’écouter pour comprendre que c’était cause perdue. Si les soldats avec autant de bon sens sont bien conscients que rien ne changera, qu’est-ce qu’un abruti comme lui pourrait changer ? Retournant mon regard sur le samouraï, il se courba en avant, avant de me souhaiter bonne chance pour notre future rencontre. Je n’avais pas besoin d’un message clair. Lui et moi savions tous les deux que la prochaine fois que nos regards se croiseraient, ce n’était pas nos mots qui allaient se rencontrer, mais nos lames. Je n’avais pas réussi à lui sortir une moindre réponse avant qu’il ne parte, alors je me contentai de tout simplement de remettre mon masque et de parler dans le vide.


« - Et que la raison puisse vous rattraper, Oroïchi-san. »

Très vite, je fus rejoint par Mizuki et Munemasa qui n’avaient guère mieux à proposer en terme de discussion, s’étant eux aussi opposés à des murs. Sur la demande de la dame du groupe, nous reprîmes ainsi la route, comprenant qu’il n’y avait rien que l’on puisse faire en ces lieux… Pour le moment. Nuls doutes que nous reviendrons ici pour régler cette histoire par la manière forte. Enfin, nous, cela dépendrait de comment les choses évoluaient. Ainsi, lorsque je sortis du bâtiment, je ne pouvais m’empêcher d’observer le palais, alors que les seules lumières restant dans les alentours étaient celles à l’intérieur de l’antre du Daimyô, la nuit étant tombée. Je le regardai une dernière fois, en ne me demandant non pas si j’allais devoir me battre plus tard, mais seulement si ces lieux seraient mon futur champ de bataille. Cette question s’étouffant dans le silence de la nuit, je repris la route pour suivre mes compagnons.

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Une fois rentrés, une réunion se tint entre les différents membres des équipes ayant participé aux opérations se réunissaient afin de rassembler les informations récoltées. Moi ? Je n’avais rien à annoncer. Après tout, je n’étais venu que pour assurer la sécurité des représentants de Konoha et Hi, même si je doutais que mon utilité soit des plus importante. De ce fait, je me contentai d’attendre en dehors de la tente dans laquelle les personnes parlaient, et profitait de ce silence pour faire un petit bilan de la situation. Les négociations et autres enquêtes n’ayant point servi à grand-chose, nous étions au point mort, ne nous laissant ainsi que la manière forte pour faire comprendre à ce Kuruma que ses méthodes devaient cesser sur-le-champ. Ma discussion dans le hall d’attente n’avait fait que confirmer ce que nous savions déjà : ils étaient tous trop butés pour changer quoi que ce soit par eux-mêmes.

C’est pourquoi il avait été décidé que l’information soit communiquée à notre Hokage pour officialiser l’ordre d’attaque. Une fois les lettres envoyées respectivement aux personnes concernées, il ne nous resterait plus qu’à attendre leur arrivée afin de diriger l’attaque, et ainsi, mettre un terme à tout ça. Rien que d’y penser, je ne pouvais me retenir de soupirer. Je pensais réellement que retourner les gardes contre ces petits nobles nous aurait permis de limiter le nombre de victimes, voire même de n’en faire aucune, car je doutais que tout aussi cons qu’étaient les petits nobles, ils étaient suffisamment intelligent pour comprendre quand leur vie était en danger, et agir en conséquence. Mais là, beaucoup de soldats pourraient tomber, que ce soit les Senritsu, les pirates, ou des hommes de valeur comme Oroïchi. Me sortant de mes pensées, je vis ainsi Mizuki sortir de la tente avec Senwashi, ce dernier se changeant en oiseau avant de s’envoler, sans doute pour livrer un message à Miko. Sans réellement attendre de réponse, je me mis à parler tout ne quittant pas mon regard de Senwashi, s’envolant vers d’autres cieux.


« - C’est donc comme ça que ça va finir, hein … ? »

Chose dites, je quittai mon poste. La réunion étant terminée, je n’avais plus rien à attendre, à faire, et me permis ainsi de faire un tour pour essayer de me préparer pour ce qui m’attendait demain. Ce n’était pas que j’étais contre l’idée de me battre ou même de tuer, j’aurais fait boulanger si c’était le cas. Je suis bien conscient qu’un conflit existera toujours tant que l’un des deux camps possède quelque chose que l’autre veut. Mais je préférais de loin le rôle de protecteur du village plutôt que d’envahisseur… Il ne me restait plus qu’à savoir ce que j’allais faire à présent. Si j’étais réquisitionné encore pour une mission spéciale, je devrais sans doute retourner au palais pour une mission d’assassinat. Le cas échéant, mon masque devrait tomber, et je rejoindrai le champ de bataille en tant que Yôgan Yusei.

Une nuit de paix s’achèverait pour laisser place à l’aube de la guerre.
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