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 #01. Une Paix possible ?

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Message(#) Sujet: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyDim 10 Jan 2016 - 23:47

#01. Une Paix possible ? LQwsX3R

Contexte du groupe


La colère et le Mal grondent sur les terres agitées des Vagues. Après plusieurs mois, le temps des actions dans l'Ombre semble révolu, et cette pièce doit trouver une fin - heureuse ou non.

Après avoir cessé tout commerce avec le Pays du Feu et avoir renforcé ses effectifs de défense en prévision d'un conflit à venir, Toichi Kurama, Seigneur Féodal de Nami, a convié les représentants Ninjas à s'expliquer sur les raisons de leurs interventions dans son Pays. Acceptant une délégation de seulement deux hommes, et non armés, Hyûga Munemasa et Aburame Mizuki sont finalement reçus au sein du Palais du Daimyo. De cette rencontre doit se décider la guerre ou la paix à l'avenir ... et le destin de nombreux.

Règles générales
    Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
    Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. N'hésitez pas à exporter le code de vos techniques via votre Fiche Technique dynamique.
    Ø Le premier tour est un tour d’introduction. L’utilisation de techniques n’est pas autorisée dès votre premier post.
    Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois un joker de 12h supplémentaires (le Staff ne passera pas poster). Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
    Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il poste dans le bureau de SNH (www).
    Ø N'hésitez pas à utiliser le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
    Ø En cas de soucis, vous pouvez faire une demande d’arbitrage.

Indications particulières
    Ce Rp est purement diplomatique. Tout combat sera vu comme un début d'hostilités, et mènera à de nouvelles Règles si vous en prenez le risque.

Ordre des participants

Aburame Mizuki
Hyûga Munemasa

Kurama Toichi (et Senritsu Zuwashi)


#01. Une Paix possible ? VLiyxHj

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyLun 11 Jan 2016 - 13:43

    - Oh et Mizuki ?

Sur le pas de la porte, je me retournai au dernier moment. Miko était à sa fenêtre, assise de travers, les yeux pointés vers l’horizon, une cigarette à la main. On venait de sortir d’une espèce de Conseil de Guerre, où chaque chef d’escouade avait reçu la mission qu’il avait à accomplir avec son équipe au Pays des Vagues. Elle tira sur sa cigarette et en relâcha un nuage de fumée qui s’envola dans le ciel gris du village.

    - Je t’envoie là-bas en qualité de bras droit de Konoha. Sois à la hauteur. J’ai su prouver qu’un bras se remplaçait facilement.

Je soufflai du nez à cette remarque, hésitant une fraction de seconde sur ce que je devais lui répondre. « Merci c’est un grand honneur » ? Trop guindé et protocolaire. « Je vais essayer » ? Trop hésitant. « Merci Canaillou » ? Pourquoi pas… Mais j’optai pour la sobriété. Je ne répondis rien. Elle savait très bien de toute façon tout ce que j’en pensais. Et inutile de se perdre dans des bavardages : ce n’était pas une surprise, en soi, puisqu’elle m’avait prévenu à Suna avant de partir. Quant à être à la hauteur, ça…

Pas de départ en grande pompe, pas de comité : on partit pour Nami à l’aube, sous un ciel gris et menaçant qui pouvait éclater à n’importe quel moment. J’avais l’impression de passer ma vie à arpenter ces arbres : en quelques jours, j’aurais traversé deux fois le pays du feu. Chaque escouade était partie séparément, pour ne pas éveiller les soupçons. Je me retrouvai avec Hyûga Munemasa, le dignitaire évidemment présent pour cette mission diplomatique, et Yôgan Yusei – ou peu importe le nom qu’il a sous son masque d’ANBU. J’ignorais même pourquoi on envoyait un homme masqué sous identité secrète à une réunion diplomatique. Sans doute pour assurer un soutien supplémentaire, mais pourquoi envoyer l’ANBU et pas le ninja, dans ce cas ?

La traversée par bateau fut rapide, bien plus que celle entre Hi et Kaze. On peaufina les détails avec mes deux compères, puis on se reposa, les journées à suivre s’annonçant longues et intenses. La traversée de cette mer est pour moi l’occasion de préciser quelque chose, chers lecteurs. J’entends déjà d’ici vos voix frêles quémander d’un ton peu assuré, tourmentés par la peur : « Mizuki, Ô grande prêtresse, dans le cerveau de laquelle l’intelligence profuse et dont la sagesse n’a d’égale que la modestie, pourquoi viens-tu encore une fois nous assommer d’un récit fétide au style creux, gangréné par la jobarderie et à la provenance orthographique douteuse ? » (un peu dur à digérer cette question, je vous l’accorde (et je ne parle pas de votre guitare)). Pour répondre sobrement à votre question et ainsi étancher votre soif brûlante de connaissance et assouvir votre désir de vous imbiber de culture, sachez que oui, je suis moins légère que d’habitude, moins drôle sans doute (et là vous vous demandez : « Ah il fallait la voir drôle ? »), mais la situation s’y prête. J’ai tendance à gagner en sérieux et en réflexion en situation de stress. C’est mon moyen à moi de décompresser : certains tremblent de tous leurs membres, certains vomissent, d’autres forniquent : moi j’oublie mon côté enfantin. C’est stupide, mais je me dis qu’au moins, si je ne réussis pas, j’aurais mis toutes les chances de mon côté en occultant la partie puérile qui, au demeurant, fait tout mon charme (si, si).

Et autant on n’a pas eu de comité de départ, autant pour l’accueil, on a été servi. A peine avions-nous posé le pied sur le bois du pont que plusieurs gardes s’approchèrent de nous, nous demandant de décliner notre identité et de les suivre jusqu’à la capitale. Ce que nous fîmes, docilement, sans piper mot (pour tous les Sunajins qui me lisent actuellement : vous voyez qu’on peut utiliser « piper » dans un autre contexte, héhé. Mais je m’égards). Nous arrivâmes bien vite au palais, immense château situé au bord de la mer. Une véritable œuvre d’art qui contrastait avec la pauvreté de certains villages qu’on a croisé en route. J’évitai de regarder le Hyûga ou l’ANBU, pour être sûre que rien ne puisse nous être reproché.

On arriva dans le hall du palais, démesuré quand on connaît le prestige assez faible du Pays des Vagues. Là, un garde, sans doute capitaine, lieutenant ou sergent (faut dire qu’on s’en fout un peu) vint à notre rencontre, l’air austère, renfrogné, limite en colère. Pas un bonjour, pas un « Salut ça va ? », pas une cacahuète : rien. Alors que je n’aurais pas dit non à la cacahuète.

    - Sa Seigneurie va recevoir la délégation de Konoha. Seulement deux d’entre vous.

Il attendit quelques secondes. L’ANBU dû malheureusement rester en arrière, avec les gardes. Munemasa et moi montâmes les escaliers en direction de ce qui devait être la salle du trône. Au seuil d’une grande porte en bois, trois nouveaux gardes nous interpelèrent, et l’homme austère se tourna de nouveau vers nous.

    - Sa Seigneurie refuse que vous portiez les armes en sa compagnie. Nous vous demandons donc de toutes nous les restituer. Elles vous seront rendues à la fin de votre rendez-vous.

Esquissant un sourire, je lui donnai directement mon sac, dans lequel il n’y avait de toute façon que des armes, du parchemin et de l’encre. L’homme me regarda, haussant un sourcil. Je lui adressai un sourire en inclinant légèrement la tête.

    - Je n’ai pas d’armes sur moi. Mais si vous voulez que je vous donne TOUT, je veux bien, mais j’espère que vous avez des grands bocaux.

Levant mes mains, je fis sortir quelques insectes pour lui signifier l’appartenance à mon clan. Un signe de dégoût se dessina sur les traits de l’homme, qui fit un signe de la main. Quelle joie, il me faisait l’honneur de me laisser mes insectes. Qu’on le couvre d’or ! Une fois que Munemasa ait pu subir le même traitement que moi, on nous introduisit au Daimyo, qui nous jaugea du regard. Je m’inclinai légèrement devant lui, en lui adressant un sourire.

    - Kurama-Dono, c’est un honneur de vous rencontrer. Je suis Mizuki Aburame, bras droit de Miko Aburame, actuelle Hokage. Je suis ravie de pouvoir m’entretenir avec vous afin de préserver la paix et l’entente qui unissent nos deux pays.


Diplomatie, Mizuki. Ne lui dis pas maintenant que c’est un crevard imbu de lui-même qui ne pense qu’à sa gueule. Juste, souris, et attends. Ton but à toi est d’essayer de gagner du temps pendant que les autres équipes se chargent des ressources. Miko avait été claire là-dessus : « tâchez de faire traîner les négociations en longueur, le temps pour nos hommes de le couper de ses différentes ressources »…
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyLun 11 Jan 2016 - 23:23

La Paix et la Guerre étaient sœurs jumelles, des sœurs querelleuses et fière. L’une devait toujours avoir le dessus sur l’autre, une coexistence était tout bonnement impossible. Tout s’enchaînait très urgemment et après une rapide douche et visite au domaine des Hyûga, Munemsa était de nouveau en route, traversant de nouveau Konoha ainsi que tout le pays du feu. Le monde s’embrasait et sans son intervention, les flammes de la guerre rongeraient Hi et Nami no kuni. A l’heure d’aujourd’hui, le conflit armé était inévitable et malgré toutes les supplications du Professeur, celui-ci ne l’ignorait pas, du sang allait couler, la paix vivait ses derniers instants. Cependant, la Paix comme la Guerre ne pouvait mourir définitivement, elles étaient toutes les deux surpassables, mais immortelles. L’une pouvait rapidement renaître de ses cendres, lorsque sa jumelle était en phase de décadence. C’était ici le cas, un événement en entrainant un autre, cela amenait alors à la chute de cette paix et à la renaissance de mère la Guerre.

Hyûga Munemasa, Aburame Mizuki, le bras droit de Miko que le Professeur connaissait bien ainsi qu’un ANBU avaient été envoyés par le Nanadaime directement au sein de Nami no kuni afin d’aller à la rencontre du Daimyo du pays des vagues, le dénommé Kurama Toichi. L’objectif était clair, ils devaient gagner du temps et distraire le Daimyo et ses gardes pendant que les forces de Konoha attaquaient les différents points stratégiques de Nami afin de couper les réseaux de communications et les ressources militaires pour limiter les pertes humaines. Mais le rôle que Munemasa s’auto-attribuait était de gérer ce conflit à sa manière. Il pouvait, selon la véracité et l’impact de ses mots sur le Daimyo, le convaincre de cesser cette folie, de reprendre les affaires commerciales avec le feu, de cesser toute attaque militaire sur les Konohajins de passage et plus difficilement, le convaincre de laisser son poste aux mains d’un conseil que Konoha élira. C’était une mission quasi-impossible et l’Hyûga en était conscient, mais il se devait tout de même de tenter le coup, après tout. C’était son rôle..

En arrivant sur le territoire de Nami, le trio fut accueillit en grande pompe et l’Hyûga remarquait immédiatement le niveau des hommes qui les avaient attendus. Des ninjas de hauts calibres. La lettre qu’avait reçu Takesho Imotori était donc véridique, le Daimyo du pays des vagues était prêt à entrer dans un conflit armé avec Konoha et l’entièreté du pays du feu. Il n’y avait là pas de doute possible. La lettre, l’insulte au Daimyo du Feu et aux Konohajins, le renforcement de la sécurité, le contrôle aux frontières.. Munemasa sentait sa gorge se serrer lorsqu’ils approchaient de ces hommes, mais il n’en fit rien paraître. Il avait un rôle à jouer et il le tiendrait. Le trio fut alors escorté directement dans le palais du Daimyo alors qu’un gradé mit l’ANBU à la porte, dans le sens où il ne pouvait accompagner les deux diplomates et demandait aux deux de donner toutes les armes qu’ils possédaient. Munemasa écartait lentement les bras pour montrer qu’il ne possédait aucune arme.

Je n’ai aucune arme sur moi mon brave. Les armes sont pour ceux qui font la guerre, pas ceux qui font la paix.

Phrase pompeuse Munemasa le savait, mais il tenait à mettre tout le monde d’accord, et l’impact qu’il pourrait avoir sur ce gradé si les choses dégénéraient pourrait sauver des vies. En entrant, Mizuki fut la première à prendre la parole devant l’homme qui semblait de plus en plus dément avec le temps. Elle s’inclinait respectueusement en se présentant, avec tout u lot de phrases toutes faites. Munemasa était surprit, il ne la savait pas aussi « proche » des manières des politiciens. Le Professeur attendit patiemment qu’elle termine avant de prendre la parole en s’inclinait également respectueusement, avec l’inclinaison égal à leur différence de rang.

Quant à moi Seigneur Kurama, je me nomme Hyûga Munemasa. Je suis le représentant de votre homologue Daimyo du pays du Feu Takesho Imotori ainsi que conseiller politique du Nanadaime Hokage. Tout comme ma compère, je viens ici afin de préserver le lien entre nos deux nations, ce lien amical et commercial qui profite à nos deux nations.
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyMer 13 Jan 2016 - 20:00




#01. Une Paix possible ? 339500PNJSeigneurdeNami1

Toichi Kurama, Daimyo de Nami

#01. Une Paix possible ? Lignes11


Il a fallu bien des paroles et du temps pour convaincre le Daimyo de Nami no Kuni d’accueillir une délégation venant du Pays du Feu. L’actualité faisait défaut à des relations de bon usage. Après avoir envoyé des Ninjas à plusieurs reprises sur son territoire, le Daimyo du Feu se décide à jouer la carte diplomatique. La fin de toute activité commerciale a certainement touché un point sensible, et le Pays des Vagues étant un carrefour nécessaire dans le grand océan, il est plus que difficile de commercer efficacement et de faire des affaires.

Le Seigneur de Nami est donc en position de force. Pourtant, il sait bien que ses effectifs ne sont pas encore suffisants pour repousser la force de frappe Ninja dont s’est donné le Pays du Feu depuis plusieurs décennies. Certes, les Senritsu ne sont pas non plus à prendre à la légère, mais il faut bien considérer que le Village de la Feuille a une réputation qui ne la desserre pas.

La rencontre est donc prévue. Et voici ces deux chiens d’assassins face au maître des lieux. L’homme tient à rappeler les conditions et statuts de chacun. A ce titre, il s’est placé sur un petit piédestal, et a décidé de porter ses vêtements d’apparat. A ses côtés se tiennent une vingtaine de conseillers, tous issus de l’administration ou de la petite noblesse de l’île, sur sa gauche et sa droite, prêts à fusiller du regard ceux qui menacent la paix de cette île.

Les deux Ninjas se présentent. Et assurent attendre de cette rencontre des gages de paix et d’entente à l’avenir. Une chose fort agréable à entendre ! Mais qui ne fait pas partir l’indicible rictus de mécontentement du visage des conseillers, ni même la froideur faciale du Daimyo ici présent. Ce dernier se redresse un instant, avant de se laisser doucement retomber sur l’accoudoir à proximité.

Nous entendons les représentants du Feu. Et nous sommes ravis de savoir qu’ils partagent nos ambitions. Il ne vous reste donc plus qu’à respecter les exigences des Seigneuries. Vos « Ninjas » n’interviendront plus sur les terres de Nami no Kuni, et le Daimyo du Feu s’engagera à ne plus s’immiscer dans nos activités nationales. Dès lors, tout reviendra dans l’ordre et nous serons disposés à rouvrir les voies commerciales.

Le ton est hautain et affirmé. De toute évidence, marcher sur les pieds de celui-là doit davantage faire mal à celui qui porte le coup qu’à celui qui le reçoit … .

Attendez-vous autre chose de cette assemblée ?



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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyJeu 14 Jan 2016 - 0:01

Bon, et maintenant ? Je lui dis « ok » et tout est terminé ? Je pourrais faire ça, tiens. Tout comme je pourrais le faire exploser de mon petit doigt (bon ok, en faisant plusieurs trucs que bouger mon petit doigt, en fait, j’ai pas encore le talent incroyable et impressionnant de notre Hokage (oui, oui, je le pense, je ne dis pas du tout ça sous la pression)). Mais premièrement, je pense que mon homologue Konohajin m’arrêterait, deuxièmement Miko me tuerait et troisièmement, ce n’est pas dans mes habitudes de tuer lâchement. Voire de tuer tout court, en fait. Mais dire « Ok, merci de nous avoir reçus » ne suffirait pas : on aurait gagné trois minutes à tout casser. Dans le genre, on ne peut pas dire que ce soit une franche réussite. D’autant qu’on avait en face de nous des conseillers, des dignitaires, des nobles : bref, des politiciens. Ils aimaient bien parler, eux, non ?

Je continuais à sourire, gardant cet air de petite fille qui me caractérisait parfois, qu’on m’a souvent reproché mais qui, au fond, m’a souvent aidé. Konoha et Hi voulaient conquérir Nami : ils ne voulaient pas juste une restauration des accords commerciaux entre les deux pays. Avant que je n’oublie, j’établis un lien télépathique entre Munemasa et moi. En cas de soucis, ou même stratégiquement parlant, il était plus aisé de communiquer avec lui sans que les autres ne puissent nous entendre.

    - Pense fort si tu as un problème ou une suggestion.


Je n’avais pas changé de comportement, laissant Munemasa comprendre seul la technique que j’avais employé. Il était un haut-gradé, il comprendrait bien vite ce que j’avais fait. A moins que Miko me teste une nouvelle fois en m’assignant un demeuré avec moi… Non… Pas encore ? J’avais envie de me tourner et de lui lancer un regard suspicieux, mais je me retins. Conquérir Nami avec un abruti et moi serait aussi pertinent que de donner une chaussette à un pompier (enfin, sauf s’il est frileux des pieds, hein, je ne juge pas).

Bref, recentrons-nous sur ce qui nous intéresse : l’immondice qui se trouvait devant moi, et qui, non content de se pavaner dans son palais luxueux et laisser son peuple crever de faim, il fallait en plus qu’il soit hautain et prétentieux. Est-ce qu’on attendait autre chose ? Ouais. Mais il allait falloir la jouer plus finement qu’un simple « bouge ton cul Lulu ».

    - Bien entendu, Kuruma-Dono. Il y a tout de même quelque chose que je voudrais soulever. Si Konoha est intervenu pour enquêter sur vos terres, ce n’est pas par simple envie de s’immiscer dans vos affaires. Hokage-Sama a reçu des informations pour le moins… troublantes.

Un regard vers Sa Seigneurie. A-t-il peur qu’on lui jette à la figure son incompétence à diriger ?

    - Un certain Jisetsu Demon a contacté Aburame-Sama pour l’informer de certaines irrégularités à Nami. Mais ce n’est pas tout : ledit Jisetsu avait également donné ces informations à Kumogakure qui, lui, comptait être moins… discret ?


Nouveau sourire. Ce que Demon avait dit ? Peu importait, je suppose que Toichi était assez grand pour savoir de quoi il en retournait, et ce que Konoha savait désormais.

    - En prenant les devants et en opérant de la sorte, Konoha a évité que Kumo n'interfère dans des affaires qui ne le concernait pas, en amenant sans doute la guerre sur votre sol. Ainsi, même si je peux comprendre que vous y ayez vu une forme d’hostilité, veuillez croire, Kuruma-Sama, qu’en aucun cas ces… missions... n’ont été faites dans le but de vous nuire.

Et je ne mentais pas : les missions à Nami, les premières, n’avaient aucun lien avec une quelconque conquête. Il y avait des rumeurs, des bruits de couloir : mais ce que Miko a fait, ce n’est qu’envoyer des équipes pour vérifier ce que Demon avait affirmé. Mieux valait cela que la guerre sur les seuls propos d’un Nukenin, non ? Bon, le fait que la réalité était bien pire que ce qu’il en disait, ça…


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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyVen 15 Jan 2016 - 12:02

Visiblement, les deux Konohajins ne seraient pas seuls en compagnie du Daimyo car il fut rapidement rejoint par une vingtaine de personnes, tous avec un air aussi hautain que celui qu’affichait actuellement le Daimyo du pays des vagues. Ceux-ci , sous la voix du Seigneur Kurama répondait qu’il était heureux de voir que Konoha désirait répondre dans son sens à la requête « maladroite et insultante » imposée au Daimyo de Hi no kuni. Les exigences du conseil étaient que les ninjas de Konoha se retirent totalement du pays du feu et n’y remettent clairement plus les pieds du tout afin que les voies commerciales du pays ne puissent se rouvrir au commerce avec le village de la feuille. Et avant même que les deux membres de Konoha ne puissent ouvrir la bouche, le Daimyo leur demandait si ils attendaient autre chose de cette assemblée, comme s’ils voulaient d’or et déjà les congédier. Cependant, l’ordre de l’Hokage était clair, ils devaient retenir le Daimyo le plus longtemps possible le temps que les forces de Konoha le coupaient de ses principaux atouts au sein du pays. Puis de toute manière, Munemasa avait des choses à dire..

Mais avant qu’il n’ouvrir la bouche, il fut interrompu dans le fils de ses pensées par une voix intérieur ressemblant étrangement à celle de son homologue qui se trouvait actuellement à sa droite. Mais elle était à côté physiquement et elle avait parlé sans ouvrir la bouche, seulement le Professeur l’avait entendu. La jeune femme avait utilisé une capacité mentale afin d’introduire sa voix dans l’esprit du Professeur qui masquait alors toutes sortes d’émotions sur son visage afin de ne pas troubler le conseil. Masquer ses émotions était le B.A.BA de la formation de shinobis. L’Aburame venait de lui expliquer clairement qu’ils pouvaient communiquer tous les deux secrètement et instantanément, pour cela, Munemasa se devait simplement de penser très fort, prononcer les mots dans son esprit afin que Mizuki ne puisse les lire.

J’ai toujours trouvé ce genre de capacités fascinantes..

Pensait-il pour tenter de communiquer avec sa camarade et ainsi tester le fonctionnement de cette fameuse capacité mentale. Mais il n’eut pas le temps d’entrevoir une réponse que Mizuki prit alors la parole afin de s’adresser au conseil de Nami en empruntant un timbre de voix assez froid et distant, certainement du aux coutumes politiques et à l’actuelle situation qui s’avérait être assez tendue. Elle perlait d’un certain Jisetsu Demon qui avait eu des liens directs avec Konoha, mais surtout avec Nami. Il semblait avoir livré quelques informations – à en croire les dires – compromettantes sur les activités du pays des vagues. Mais ce qui arrivait ensuite interrogea fortement Munemasa qui encore une fois cachait toute émotion de son visage afin de ne pas attirer l’attention sur l’Hyûga.

Sachez également Seigneur Kurama que même lors des dites opérations dont parlait à l’instant ma compère, l’erreur reste humaine et sous votre demande, nous pouvons ouvrir une enquête pour chaque insertion sur votre territoire par les forces de Konoha. Cependant, j’aurais besoin afin de l’ouvrir votre version des faits et surtout connaître les reproches faites aux Konohajins. Si l’enquête aboutit sur une éventuelle faute, sachez que les fautifs seront punis par les lois de Konoha selon la gravité de leurs crimes.

Il marquait une courte pause afin que ses mots pénètrent bien dans l’esprit du Daimyo et de ses conseillers. Il mit ses deux mains derrière le dos comme à son habitude afin d’avoir l’air un peu plus sérieux dans ce qu’il était en train d’avancer. Et il reprit.

Les lois existent pour faire régner l’ordre et la discipline au sein d’organisations. Toutes les personnes ne respectant pas ces dites lois se doivent être punis, telle est la justice de Konoha. Je vous assure que si faute il y a, dédommagement il y aura.

Citation :
Hop : Désolé de ce petit post, mais je suis en cours donc je n'ai pas capacité à l'étoffer. Je le continuerais en rentrant chez moi, mais il n'y aura aucune autre parole ou acte important.

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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyJeu 21 Jan 2016 - 16:02




#01. Une Paix possible ? 339500PNJSeigneurdeNami1

Toichi Kurama, Daimyo de Nami

#01. Une Paix possible ? Lignes11


La gamine pavoise sur les bienfaits de Konoha, et l’urgence bienfaitrice du Village Caché de la Feuille sur les terres des Vagues. Nous en sommes bien contents pour vous, mais désormais, votre intervention est inutile. Si à l’avenir Kumo doit de nouveau se manifester, il sera alors possible pour le Daimyo de ses contrées de faire appel à des troupes. Troupes qu’il a déjà appelées d’ailleurs … .

Le Daimyo prend une mine dépitée, voire blasée. Cette rencontre n’a de toute évidence aucun intérêt. Après tout, les deux représentants défendent les actions de Konoha et recherchent une légitimité et une autorisation n’existant pas de facto pour se permettre d’aller et venir sur ses territoires. Sous le prétexte de la menace d’une autre Nation, le Feu pourrait se propager et embrasser toute terre pour la calciner sous son règne ? Allez-y doucement, Soldats de l’Ombre : vous ne connaissez, semble-t-il, rien au monde Seigneurial et féodal … .

Si vos intentions étaient de repousser la concurrence d’un autre Village, vos actions auront sans doute été bien accueillies. Mais votre volonté de régler un problème qui ne vous concernait pas vous a apporté le traitement réservé à une nation belligérante. Notre illustre Conseil se chargera de rappeler au Seigneur Imotori qu’il existe des règles que chacun se doit de respecter.

Disons le autrement, histoire que ce soit bien compris par tous : faites vous lécher par un autre ours, et mêlez vous de vos affaires.

Mais la remarque du Hyûga attise une autre réaction. Le Seigneur Kuruma cache pendant quelques secondes le bas de son visage, dissimulant le gloussement qui le prend. Quelques conseillers sourient, mais se retiennent de rire. Apparemment, le représentant du Seigneur du Feu est un sacré comique dans l’âme ! Preuve de la diversité d’actions des Ninjas sans doute … .

Soyez assurés en revanche que si enquête il devait y avoir, elle ne serait pas confiée aux Ninjas ! Ce serait confier les clés d’une enquête aux principaux suspects ! … Notre Conseil s’adressera directement au Daimyo de Hi si réclamation ou dédommagement il doit y avoir. Nous consentons cependant, en signe de « gratitude » à l’égard de Kumo, à ne pas prendre en compte différentes altercations avec certains de nos administrés et de leurs activités sur les mers. Vous pouvez désormais disposer, si telles étaient vos dernières demandes.

Pour l’heure, Konoha reste dans l’impasse. Et tourner davantage autour du pot ne ferait que conduire à un départ de la Délégation du Feu. Pendant que dans le même temps, être plus agressif reviendrait à faire preuve d’animosité contre l’autorité en place !
Jeu outrageusement difficile que celui de la politique !


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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyJeu 21 Jan 2016 - 20:06

J’haussai un sourcil, mon sourire commençant peu à peu à disparaître. Moi qui étais persuadée que l’homme en face de moi n’était pas aussi stupide qu’il ne le paraissait. Je ne pus réprimer un soupire pendant qu’il répondait, de façon toute aussi ratée, à Munemasa. N’avait-il pas compris ? Si en effet, l’action de base avait été de contrer la puissance montante de Kaminari et de Kumo, le spectacle que Nami nous avait offert ne nous avait pas laissé d’autres choix que l’intervention. Le Daimyo n’avait fait que précipiter les choses en s’emportant dans une lettre enflammée, mais après tout, c’était peut-être mieux ainsi. Toujours un léger sourire au visage, mon air de petite fille avait cependant disparu, mes yeux fixant ceux du « seigneur » en face de moi.

    - Peut-être que votre « illustre conseil » devrait se charger de VOUS rappeler qu’il existe des règles que chacun doit respecter, vous ne croyez pas ?

J’avais insisté sur le « vous », lâchant un léger blanc dans la salle. La partie était enfin lancée : je lui avais laissé l’occasion de saisir les perches sur nos découvertes, perches qu’il avait décidé de ne pas attraper. Libre à lui : mais il ne fallait pas oublier ce en quoi consistait l’opération raz-de-marée. Ce n’était pas une tentative de réconciliation entre Hi et Nami : l’objectif était de conquérir Nami no Kuni. Faisant un pas en avant, mes pas résonnèrent dans la grande salle du trône où régnait en cet instant un silence macabre. Je sentais les regards s’attarder sur moi.

    - J’ignore comment vous êtes arrivés sur le trône, Kuruma-Dono, mais force est de constater que les « règles », implicites ou non, qui devraient être les vôtres ne sont pas respectés. Vous, qui êtes Seigneur de Nami no Kuni, vous êtes chargés de missions. Et je vous pensais assez clairvoyants pour comprendre que Hi et Konoha savent que vous ne les remplissez pas.

Impassible, je levai un doigt, marquant le début de l’énumération.

    - Premièrement, vous vous engagez à respecter vos citoyens et à faire en sorte que leur vie ne soit pas qu’une accumulation de misères et de tragédies. Accomplissez-vous votre rôle, lorsque vous détournez l’argent qui leur est dû, et en gardant jalousement ce qui devrait être dépensé pour leur bien-être ? Je ne pense pas.

Deuxième doigt levé.

    - Deuxièmement, vous vous vantez ici de vouloir réparer les méfaits des Hijins sur vos terres. Très bien. Mais dites-moi, Kuruma-Dono, par qui le ferez-vous faire ? Dois-je vous rappeler – ou vous apprendre et dans ce cas, permettez-moi du peu, vous êtes bien pire que je ne le pensais – que vos gardes passent plus leur temps à s’alcooliser dans les bars qu’à faire ce pourquoi ils sont… « Payés » ?

Petite hésitation sur le dernier mot, marquant mon interrogation. Un léger froncement de sourcil l’accompagnait d’ailleurs, preuve, s’il en fallait, que je n’étais pas convaincue par ce que j’avançais. Troisième doigt levé.

    - Car oui, je suppose qu’ils sont payés... A moins que l’absence de revenus explique les raisons pour lesquelles vos gardes, censés protéger vos habitants, les persécutent et les volent ? Et non, Kuruma-Dono, rien d’un cas isolé. Ce qui m’amène…

Quatrième doigt levé.

    - … à mon quatrième point. Comment expliquez-vous qu’un Seigneur, censé protéger son peuple, ne laisse dans les villes miséreuses que des gardes corrompus et des pirates par centaine qui prolifèrent sans le moindre haussement de sourcil de ceux qui sont censés les combattre ?

Un Daimyo incompétent qui s’enrichit sur le dos de ses habitants en laissant la sécurité à des gardes sous-payés et corrompus ne réagissant pas aux attaques diverses des pirates qui prolifèrent dans toute la contrée. Voilà ce qu’était l’homme en face de moi, et voilà ce qu’il avait fait de Nami no Kuni. Est-ce que son « Illustre Conseil » était au courant de tout cela ? Probable, mais peut-être pas en totalité. J’espérais, en tout cas, que certains de ses soutiens n’étaient pas au courant des agissements du Kuruma, et que ces informations apporteront de l’eau à leur moulin (et je trouve cool de réutiliser cette expression de nos jours). Je m’avançai légèrement vers le trône de l’usurpateur.

    - Croyez-vous réellement que Hi et Konoha soient réellement intéressés par votre bénédiction et votre amitié, Kuruma-Dono ? Les routes maritimes de Nami ne sont plus sûres depuis très longtemps. En revanche, sachez que depuis longtemps – et je parle sous l’égide de mon collègue ci-présent – le Pays du Feu agit pour la sauvegarde des peuples et pour leur bien-être. Pas un seul habitant de Hi no Kuni n’est lésé ou maltraité, au contraire de Nami où chacun doit vivre la peur au ventre et sans un sou.

Je repris ma respiration. Je parlais beaucoup, j’en avais conscience, mais je voulais que tous entendent ici mon propos. Et le comprennent bien. Je croisai mes bras, faisant face à l’illustre conseil, mon sourire ayant finalement totalement disparu.

    - Ce que j’attends de cette Assemblée ? Votre départ, Kuruma-Dono, pour le bien de Nami et de ses habitants. Hi no Kuni s’engage à traiter le pays des Vagues comme un allié d’envergure et à le soutenir militairement et économiquement, tout en laissant son autonomie au pays, à l’image de ce qui est fait pour Ame no Kuni. Votre nouveau Daimyo sera élu ou désigné parmi vos rangs, bien entendu, hors de question d’ingérer dans cette nomination. Et nous ne reculerons pas face à ces conditions. Vous refusez et comptez rester assis sur votre trône pendant que votre peuple agonise ? Aucun problème : Hi entrera en guerre contre Nami, et contre vous en particulier. Et croyez-moi : Nami perdra. Kuruma-Dono, Illustre Conseil : faites le bon choix, et évitez ce bain de sang.

    - Je sais que tu ne veux pas cette guerre, Munemasa. Je ne la veux pas non plus. Mais tu sais comme moi que s’il campe sur ses positions, l’issue est inévitable.

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptySam 23 Jan 2016 - 15:13

La discussion entre le conseil du pays des vagues et le duo de politiciens représentant le village de la feuille et la pays du feu poursuivait. Cependant, plus elle s’étendait, plus elle s’enfonçait dans les ténèbres.. Le duo et surtout Munemasa commençait à se rendre compte du comportement totalement égoïste et irresponsable du seigneur de ce pays. La preuve en était dans sa prochaine réponse. Il précisait que le fait d’avoir voulu régler les problèmes des autres avait amené Nami à considérer Konoha comme une nation belligérante au lieu de la prendre pour ce qu’elle était réellement : une nation altruiste, qui cherche à aider les peuples opprimés. L’Hyûga comprenait désormais la décision de l’Hokage d’annexer la politique de cette nation afin de mettre un leader digne de ce nom à sa tête. Mais il déplorait juste les méthodes usitées pour arriver au résultat recherché. La force ne répond qu’à la force. Le sang allait encore couler. Avant qu’il ne poursuive, Munemasa prit la parole.

Mauvaise utilisation du vocabulaire seigneur Kurama. Régler les problèmes des autres n’est pas l’expression adéquate pour qualifier les actions du pays du feu. Je parlerais plutôt d’entraide. C’est avec un tel comportement que nait l’extrême patriotisme, les solutions des uns deviennent les problèmes des autres, ainsi naissent les guerres, ainsi meurs des frères et des pères.

Une certaine tristesse dissimulée se cachait dans cette tirade. Encore une fois, l’être humain prouvait que l’ambition était plus importante que les leurs. Cet homme était ingrat, cet homme était fou, cet homme était égoïste, cet homme devait partir.. Mais la tristesse fut alors remplacée par une forte suspicion après les prochaines paroles du daimyo étant en corrélation avec ce gloussement irrespectueux face aux paroles de l’Hyûga sur l’enquête qu’il proposait a ce Kurama. Il ne désirait pas confier cette enquête à des ninjas. Un écho… … … Il avait déjà entendu ça quelque part, de la bouche du conseiller de Takesho Immotori, le suspect numéro un du Professeur. Il haïssait les ninjas et les considérait comme de simples outils, des soldats, de la chair à canon. Ce comportement avait grandement offusqué Munemasa, qui l’était autant en entendant ces mots. Mais alors que le seigneur allait les congédier et que l’Hyûga prenne la parole, la collègue de Munemasa usa d’un ton sévère, froid, comme si elle était en train de faire la morale, une violente morale au daimyo de Nami no kuni.

Vint alors donc une violente morale sur l’inaction du daimyo face à la misère de son peuple. Elle était en train de remonter les actions de Konoha et du pays du feu en enfonçant le daimyo de par ses agissements égoïstes. Munemasa ne pouvait pas la contredire, mais il devait intervenir avant que tout ne parte en échec. Ils avaient tous les deux une mission précise, mission que visiblement Mizuki avait oublié. L’Hyûga bouillait d’impatience à intervenir, mais il ne le pouvait pas, non seulement il discréditerait Konoha aux yeux des conseillers, mais il risquait surtout d’attirer la suspicion du groupe quant aux réels objectifs du duo Konohajins. Pitié, faites qu’elle ne parte pas trop loin. Il ne voulait pas non plus intervenir dans son esprit afin que son arrêt brutal ne soit pas trop suspect. Mais les choses s’aggravaient.. Elle venait de façon bien trop directe et agressive demander la démission immédiate du daimyo de Nami no kuni. Mais le pire.. Elle venait de déclarer la guerre entre le nation du feu et celle des vagues. Après sa tirade, elle s’adressait alors à Munemasa, prétextant qu’il y aurait tout de même une guerre. Même par communication télépathique, le Professeur s’énervait.

* MIZUKI ! Dois-je te rappeler ton rang et la mission qui t’a été confié ? Nous devons absolument gagner du temps pour que la guerre n’éclate pas et fasse le moins de morts possibles et que fais tu pendant ce temps ? Tu déclares ouvertement la guerre à un homme trop ambitieux et cupide pour accepter sa démission sans prendre les armes. Tu précipites des hommes dans la tombe que ce soit de notre côté ou du leur. Tu me dis que tu ne désires pas la guerre, mais tu la provoques. Nous devons gagner du temps et tirer des informations. Enfin c’est ce que je voulais.. Es-tu prête à répondre de tous ces morts sur ta conscience ? *


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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyMar 26 Jan 2016 - 23:55




#01. Une Paix possible ? 339500PNJSeigneurdeNami1

Toichi Kurama, Daimyo de Nami

#01. Une Paix possible ? Lignes11




#01. Une Paix possible ? 424190ScneDbatanim

Silence !!

Le Daimyo de Nami no Kuni s’est levé. Il n’apprécie pas les propos belliqueux de ses Conseillers. Mais il est loin de donner raison pour autant à ces visiteurs devenus soudainement très impolis et osés. Encourager ainsi le Conseil alors que le Seigneur de ces terres était présent était pure folie ; et voué à l’échec ! Qui irait s’entourer de conseillers réfutant sa politique ! Ce Conseil est naturellement acquis à sa cause, notre Daimyo a pris grand soin ces dernières années d’écarter, voire d’éliminer ses rivaux … .

Sur son appel, l’ambiance s’apaise, mais reste électrique. Tout le monde est en attente de la déclaration du Maître de ce Pays des Vagues, que l’on devine fulminante. Jamais personne n’aurait osé s’en prendre au principal intéressé aussi ouvertement. Cette Ninja l’a fait ! Dès à présent, tout peu changer d’une minute à l’autre … . Il peut ordonner la mise à mort de la délégation, la rejeter à la mort, fermer définitivement les frontières de cette contrée ; pire ! il pourrait appeler d’autres Villages Ninjas à la rescousse face à la menace ! Rien ne peut arrêter la décision qui sera prise dès que ses lèvres bougeront … .

Vous vous croyez sages et vertueux, « Ninjas » … . Mais vous en oubliez votre véritable identité ! Vous dites agir dans l’intérêt des peuples ; mais de votre main gauche vous tendez une main amicale, alors que dans votre main droite vous préparez l’arme pour mieux les saigner à blanc ! Vous tentez de me rappeler à mes devoirs ? Voici les vôtres : obéissez à votre Seigneur en tant que Ninjas, comme le veut votre crédo, et fermez-la ! Sachez rester à votre place de soldat de l’Ombre, aussi insignifiante soit-elle ! Car si le Seigneur du Feu veut m’apprendre à diriger un Pays, il devra d’abord apprendre à contrôler ses chiens de chasse !

Les propos sont acerbes, presque crachés à la délégation diplomatique. L’homme est resté debout, fier et confiant dans sa position. C’est sa conviction dans sa force, son autorité et sa légitimité qui lui donne une telle voix. Il est certain de ses faits. La situation est au plus mal ? Elle pourrait être pire ! Elle l’est d’ailleurs déjà car, dès que la nouvelle s’est répandue que des Ninjas étrangers rôdaient sur les terres des Vagues, la population ne s’est plus sentie en sécurité ! Ceux qui se croyaient à l’abri des regards pendant un temps en ont profité pour semer le chaos ! Des histoires de gardes ? Au diable ces fadaises ! La population se plaint, mais elle peut vivre et manger ! Certains pays sont bien pires !

Vous êtes prêts à la guerre ? Je ne le pense pas ! Le Seigneur Takesho Imotori du Feu a une santé extrêmement fragile à l’heure actuelle … . Il ne prendra jamais cette décision alors que sa santé ne peut le permettre ! En revanche, voilà bien une chose que vous « Ninjas » seriez prêts à faire ! Entrer en guerre de façon indépendante, sortant de votre rôle ! Et bien si vous êtes prêts à payer cher cette conquête … . Car malgré vos propos et vos idées, croyez mes paroles : c’est l’ensemble de cette Nation que vous trouverez face à vous, telle une Vague s’abattant sur le Feu ! Si vous voulez cette guerre, vous l’aurez !!

La clameur s’élève ; le Daimyo est fidèlement soutenu par ses Conseillers. Dispose-t-il vraiment de tant de forces pour provoquer ainsi les Ninjas ? Allez savoir … . Il est assez confiant pour lâcher ces paroles ! Malgré les rumeurs, on peut dire de Toichi Kuruma qu’il peut être vantard, fier et borné ; mais ce n’est certainement pas un lâche … .

De toute évidence, le Pays des Vagues est prêt à partir en guerre … .

#01. Une Paix possible ? 327813PNJSeigneurdeNami2

Zuwashi Senritsu, Chef du Clan Senritsu

#01. Une Paix possible ? Lignes11


Non, arrêtez, Monseigneur !


La voix féminine vient frapper l’assemblée et rétablit un instant de calme. Une jeune femme, chevelure sombre et soyeuse, silhouette élancée et gracieuse, s’avance vers l’assistance. Sa voix n’est pas seulement mélodieuse ; elle recèle une forme mystérieuse, une mélodie, un chant presque insondable, inconnu … .
Elle se place directement face au Daimyo de Nami, entre le Conseil et les Ninjas de Konoha, genoux à terre.

Lancer cette Nation dans une guerre ne fera que la dévaster davantage ! Même si vous triomphez de vos ennemis, vous ne ferez qu’apporter plus de destruction auprès de vos gens ! Nous devons trouver une solution par la négociation ! …

L’apparition soudaine de « l’ange inconnu » a calmé les rages et les émotions belliqueuses. Toichi Kuruma reste impassible et froid, mais se rassoit et soutient sa tête de son bras.
La jeune femme se rapproche de lui pour se placer à sa droite, et effectue un rei pour saluer les invités.

Zuwachi Senritsu, Chef du Clan Senritsu et future épouse du Daimyo du Pays des Vagues. Soyez les bienvenus, messagers du Feu ... .



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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyMer 27 Jan 2016 - 21:16

Haussement de sourcils. Miko m’avait donc bel et bien soumis une nouvelle épreuve lors de cette entrevue. Devait-il me rappeler mon rang ? Pas vraiment : mais peut-être devrait-il se remémorer du sien. Munemasa et Toichi avaient au moins ça en commun : tous les deux prodiguaient des conseils qu’ils ne pouvaient pas suivre. Un Conseiller de la Nation envoyé par le Kage : ne serait-ce pas lui qui serait en tort, dans cette assemblée ? Je suis bras droit, désormais, Munemasa, pas Joe le Rigolo. Je ne laisserais pas un nobliau qui a oublié d’où il vient me dicter ma conduite. Je croisai les bras, écoutant, circonspecte, le discours que me tenait le Daimyo de Nami. Du beau baratin, en somme. Comment pouvait-il penser une seule seconde que nous n’étions ici que suivant l’ordre de Miko ? Hi peut se vanter d’avoir un village caché et une seigneurie féodale qui fonctionnaient parfaitement ensemble. La mascarade fut à son apogée lorsqu’il fut interrompu par sa promise… Elle-même une kunoichi. Je ne pus réprimer un sourire : quelle hypocrisie de sa part. Il allait se marier avec ce qu’il venait de mépriser, insultant par la même sa future compagne d’insignifiante soldat de l’ombre.

J’avais l’impression de me trouver au cœur d’une confrérie burlesque de demeurés. Un Daimyo totalement pourri qui maîtrise apparemment plus la rhétorique que l’économie, un Conseil totalement à la solde de son Seigneur, une chef de clan ninja apparemment soumise et un coéquipier qui préférait sans doute, lui, discuter de blanquette de veau et de beignets de sauterelle. Natsuki au moins avait la décence de le faire ironiquement : le Hyûga semblait réellement disposer à le faire. Aussi critique soit-il, il ne fallait pas oublier que nous n’étions pas là pour rétablir un quelconque lien avec le Pays des Vagues : l’objectif secondaire était de gagner du temps, l’objectif principal était de conquérir ce pays et « l’annexer » au Pays du Feu. Et encore, annexer est un bien grand mot. Et au vu des dernières paroles de Son Hypocrite Majesté, que voulait-il que je dise ? Soit je partais sur quelque chose d’autre, sans transition, et passais pour une débile avec le risque de trahir nos réelles intentions ; soit je lui disais « Ok merci bisous », j’y faisais une poignée de main virile et je passais mon chemin ; soit je ne lui lançais qu’une partie de ce que je lui ai dit et je passais pour une provocatrice puérile. Le mettre face à ses responsabilités et faire réagir l’assemblée : voilà mon réel but. Ravie de voir au demeurant qu’il n’a pas nié mes accusations… et que personne n’avait été choqué ni même interloqué par ce que j’avançais.

La seule scène intéressante de cette mascarade que devenait cette entrevue – et je commençais à comprendre enfin ce que Miko avait ressenti sous cette tente, au moins avais-je le bonheur d’être entre quatre murs – fut cette avancée de la chef du clan Senritsu. Je plissai un peu les yeux, écoutant attentivement ce qu’elle dit. Enfin, des paroles sensées. Les premières depuis notre arrivée. Je me courbai devant cette jolie jeune femme, la pression retombant légèrement à la vue et à l’entente d’une personne qui, enfin, semblait sortir du lot.

    - Ravie de vous rencontrer, Senritsu-Sama.

A peine relevée qu’une illumination traversé mon esprit : Senwashi et son escouade étaient partis négocier avec elle au village de son clan. Qu’allaient-ils y trouver, puisque celle avec qui ils devaient dialoguer se trouvait en face de moi ? Je réprimai un soupire : des mois de travail pour arriver à une situation à en devenir chauve tellement on s’y tirait les cheveux.

    - Ravie de m’apercevoir qu’une personne sensée se trouve dans cette Assemblée.

Pour le coup, cette pique n’avait rien d’une attaque personnelle envers le Daimyo : elle était directement à l’attention de cet absurde conseil qui ne se souciait absolument pas du pays dans lequel ils vivaient.

    - Les demandes de Hi no Kuni je tournai légèrement ma tête vers le Daimyo, espérant cette fois-ci qu’il comprendra le sous-entendu sont claires et justes, et nous sommes ici pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les populations de Nami. Si vous avez des solutions qui conviendraient au plus grand monde, Senritsu-Sama, Kuruma-Dono, nous sommes tout ouïes. Comme je l’ai dit : personne ici ou d’où je viens ne souhaite en arriver aux extrêmes.

Je lançai un regard à Munemasa. Peut-être allait-il enfin sortir de son mutisme… Qui sait ? On venait de découvrir un pion essentiel sur l’échiquier de Nami no Kuni : peut-être le Hyûga réserve-t-il lui aussi des surprises dignes de ce nom ? Comme des informations nouvelles dont il aurait omis de parler ?
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyVen 29 Jan 2016 - 11:23

Le Professeur assistait à une scène bien grotesque. La Politique était son domaine, l’interculturalité était son domaine, et la paix était son but. Ici, depuis le début de ces « pourparlers » en compagnie du Daimyo de Nami no kuni, il n’assistait qu’à une épreuve de force, une comparaison ridicule de courage -ou de stupidité-. La dissuasion par la force était un procédé osé dans la rythmique de la guerre, mais jouer à qui avait la plus grosse n’était pas vraiment la tasse du thé du Professeur. Visiblement, Mizuki en avait donc de plus grosses que Kurama pour ainsi déclarer la guerre à Nami no kuni. Avait-elle pensé rien qu’un instant que si le Daimyo le voulait, il pouvait les faire exécuter tous les deux ? Non pas que l’Hyûga n’avait pas confiance en ses capacités ou en celles de sa camarade aux grosses maracas, mais l’on ne pouvait connaître le nombre d’adversaires potentiels présents dans cette pièce, ni même leur niveau –et activer le Byakugan ou toute autre technique ici pourrait être perçu comme un geste d’hostilité envers le daimyo et son assemblée- s’ils avaient des ninjas senseurs présents dans la pièce. Munemasa, contrairement à Mizuki –sauf si plan il y avait- pensait à toutes les possibilités, et il désirait plus que tout, comme il l’avait dit à Mizuki et à Miko, éviter qu’une guerre sanglante n’éclate entre les deux nations. Passer son temps à creuser des trous dans le sol pour enterrer des proches n’était l’activité favorite de personne.

Après le petit coup de gueule psychique de Munemasa sur son homologue qui avait visiblement perdu les pédales, celle-ci n’avait pas répondu, signe qu’elle prenait donc mal la simili morale de Munemasa. Il y avait cependant une grosse différence entre la fierté, le faïotisme, et le gain de temps. Manquer ainsi de respect –même si d’un côté Munemasa appuyait et approuvait tous les propos de Mizuki- à un Daimyo pouvait se révéler être un échec total. Le Daimyo s’énerve, déclare donc ouvertement la guerre en réponse à cette provocation, les fait exécuter tous les deux et ordonne à travers le pays d’éliminer tous les ninjas de Konoha présent. Ici, vu toutes les forces présentes à Nami, cela ferait des ravages pour les forces de Hi no kuni. Mais soit, l’Hyûga n’allait pas continuer sa morale et laissait les choses se dérouler. Il y aurait très certainement un topo de la mission une fois que celle-ci serait une réussite –ou pas si Mizuko continuait dans cette voie- et le Professeur ne se gênerait pas de lui dire ce qu’il pensait. Beugler à tout va et montrer qui à la plus grosse n’est pas digne des politiques de ce monde. Et si la Nanadaime avait placé Mizuki comme Bras Droit, c’était qu’elle devait être consciente de l’impact de ses propos. Ou peut-être était-ce là la politique que lui apprenait Miko, sous quoi il y aurait un gros problème entre l’actuelle Hokage et le Professeur.

Le Daimyo, comme il s’y attendait, répondit donc avec une certaine fureur. Le conseil bouillonnait et laissait donc exploser sa colère, prétextant qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait, que Konoha serait alors rongé par les flammes de l guerre. Sur quoi, le Daimyo ramena le silence avant de répondre avec un calme surprenant que les ninjas n’étaient que des assassins de sous classe qui devraient apprendre à respecter les maîtres. Cette haine civil/ninjas ne cessera donc jamais… Et dans la continuité de ce jeux si viril de qui détenait la grosse paire, le Daimyo se mit alors à parler de cette fameuse guerre dont avait fait mention Mizuki, que toute la nation des vagues serait prête à entrer en guerre suite à cet entretien. La situation s’envenimait et ce que le Professeur redoutait le plus était en train d’arriver. Quand soudain, alors qu’il allait prendre la parole pour adoucir le jeux, une silhouette féminine fit son entrée aux côtés du Daimyo de Nami no kuni. Une femme ravissante qui se prénommait Zuwachi Senritsu, chef du clan Senritsu. En arrivant, la jeune femme sommait son futur époux de ne pas dire de bêtises, qu’entraîner le pays dans la guerre n’apporterait que la désolation et la mort sur son peuple, chose bien vraie. A l’entente de ces paroles, Munemasa cachait un soufflement de soulagement, enfin une personne qui allait dans son sens. Suite à quoi elle se présentait. Munemasa effectua une légère inclinaison de son buste avant de saluer poliment la nouvelle arrivante tout en se présentant.

Enchanté. Je me nomme Hyûga Munemasa, représentant de Takesho Immotori, seigneur du pays du Feu.

Suite à quoi, Mizuki fut la première à prendre la parole, prétextant qu’il y avait enfin une personne censée dans cette assemblée. Si la circonstance s’y prêtait, Munemasa aurait fait une crise de rire. C’est comme le voleur qui reproche à un voleur de voler. Elle parlait de personne censée, mais elle était prête elle aussi à plonger le monde dans le chaos et l’industrie de la guerre il y avait tout juste cinq petites minutes. Le Bras Droit de l’Hokage continuait donc en prônant la légitimité des demandes du village de la feuille tout en assurant que personnes ici ne voulait en venir aux extrêmes. Encore une fois, c’était une blague de mauvais goût. Sur quoi, Munemasa fit un pas en avant afin d’attirer l’attention sur lui. La tension s’étant relâchée depuis l’arrivée de la cheffe du clan Senritsu, il était plus que temps qu’il ne pose des questions sur ce fameux clan sur lequel il enquêtait actuellement.

Je plussoie les dires de ma camarade. Personne ici ne tient à plonger ce monde dans le chaos et les flammes de la guerre, ce serait une trop grande épreuve que ce soit pour le pays du feu, comme celui des vagues (pourquoi commencer par le pays du feu alors que sa victoire était certaine ? C’était de la psychologie inversée).Cependant, seigneur Kurama, j’aimerais vous poser quelques questions sur un tout autre sujet, raison également de notre demande d’audience. Le pays du feu et plus particulièrement le seigneur Takesho a eu un incident récemment avec un certain clan Suihou qui serait visiblement originaire de ce pays, pourriez-vous m’en dire plus à son propos ?

Il marquait une courte pause avant de communiquer mentalement avec Mizuki pour l’informer de la situation.

*Récemment, le daimyo et d’autres conseillers ont été attaqués par des ninjas d’un certain clan Suihou. Quelques équipes de Konoha mènent l’enquête dont je suis l’investigateur. Cela fait aussi partie de la raison de ma présence à tes côtés. Ayant pour le moment des soupçons sur les personnes ayant engagées le clan, j’essaie d’en dire le moins possible au Daimyo de Nami.*

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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptySam 6 Fév 2016 - 17:34




#01. Une Paix possible ? 339500PNJSeigneurdeNami1#01. Une Paix possible ? 327813PNJSeigneurdeNami2

Toichi Kurama, Daimyo de Nami et Zuwashi Senritsu, Chef du Clan Senritsu

#01. Une Paix possible ? Lignes11



L’ambiance s’est apaisée dans ces derniers instants. L’entrée de la Chef du Clan Senritsu a sensiblement changé la donne. Certes, rien n’est encore gagné pour l’expédition Konohajin. Mais ils viennent d’éviter la guerre – chose qu’ils souhaitent à tout prix éviter si l’on en croît les arguments de la représentante de la Hokage ! Mais les choses seront-elles aussi simple à l’avenir ? L’atmosphère est déjà posée, et il sera difficile au Feu et à la Vague de rétablir une discussion cordiale et porteuse d’avenir.

Les interrogations portées par l’Aburame annonçent déjà la couleur. Certes, elle s’adresse au Daimyo et ce dernier intercepte bien son regard. Mais il préfère se tourner vers un conseiller qui se rapproche, et lui chuchoter quelque mot inaudible, pendant que la nouvelle venue sera chargée de la réponse. Devant les arguments de la Ninja de la Feuille, le visage frêle et pâle de Zuwashi s’empare d’un air perplexe et triste. Elle semble parfaitement au courant de la situation. Elle lève les yeux vers son futur époux, mais n’y trouve aucun soutien. Ce qui accentue la tristesse sur son visage.

Le Pays des Vagues a connu quelques … « difficultés » de plusieurs natures ces dernières années ! La seule destruction du Village de la Brume et l’affaiblissement du Pays de l’Eau a eu un impact considérable sur les activités commerciales. Mais nous ne sommes pas indifférents quant aux problèmes de nos concitoyens … .

Le regard se porte de nouveau vers Toichi Kurama. Toujours pas de réaction. Visiblement, elle devra jouer cette partie seule.

Jusqu’à maintenant, vos propos ont été relativement agressifs : vous avez demandé le départ du Daimyo, et le rattachement de Nami à la sphère d’influence du Pays du Feu. Nous le vivons plus comme une agression que comme une volonté d’arranger les choses ! Mais nous sommes les premiers concernés par ces difficultés … . Nous avons déjà relancé une partie de nos activités et de nos investissements grâce aux soutiens de compagnies internationales … . Si Hi no Kuni voulait contribuer dans ce sens, nous pourrions sans doute nous relever de cette mauvaise passe ! Et le Pays du Feu y trouverait son compte à travers des arrangements économiques qui lui seraient avantageux par la suite … ?

Pour l’instant, la jeune femme se bat seule dans un domaine qui ne semble pas être le sien. En plus de cela, elle tente de combiner les attentes de la délégation du Feu, tout en protégeant les intérêts et l’indépendance du Pays des Vagues. Un véritable jeu d’équilibriste qui est tout à son honneur. A cela, on peut rajouter une voix douce, presque fluette, où méchanceté et agressivité sont totalement absentes. C’est un pilier de choix dans cette négociation.

Le Daimyo du Pays ne reporte son attention sur cette discussion qu’à l’intervention du Hyûga. La question d’un Clan Ninja ayant intervenu sur le sol du Feu paraît étrange. Les Ninjas de Konoha était accusés d’avoir trahi l’accord d’intégrité nationale entre les Nations ; mais ce ne serait pas les seuls ? Toichi comprend rapidement que la question n’est pas compris dans ce sens. Et l’évocation du Clan Ninja concerné l’oblige à cacher le bas de son visage avec sa manche pendant un bref instant. Il préfère rester silencieux quelques secondes, avant d’apporter une réponse.

Le Clan Suihou est un très vieux Clan de notre île. Ils ne se distinguent pas par un talent particulier si ce n’est celui de l’assassinat … . Mais c’est un Clan renégat qui a également menacé notre autorité. Nous avons donc mené une campagne il y a de cela un mois, afin de les exterminer. Ce qui a été fait … . Et j’ose espérer ne pas avoir entendu dans votre demande une accusation à notre encontre sur la personne du Seigneur Imotori ! Quoi qu’il en soit, nous avons géré les menaces internes à notre Nation par nos propres moyens. S’il est resté des survivants, ils ont pu tenter de se mettre à leur propre compte, ou chercher les faveurs d’autres commanditaires … . C’est bien sur ce principe que les Ninjas survivent, n’est-ce-pas ?




Dernière édition par Kuruma Toichi le Jeu 11 Fév 2016 - 18:11, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyDim 7 Fév 2016 - 14:00

J’avais l’impression d’assister à une triste représentation d’une émission passant tard le soir à la télévision et qui vante les mérites des problèmes conjugaux spéciaux. Par exemple, récemment, j'ai eu la chance de tomber sur cette formidable émission remplie d’émotion, d’action et de Kimberley qui chiale pendant vingt minutes (avec la morve, le maquillage qui coule et tout) parce que René-Jordan préfère regarder des voitures tunées sur internet plutôt que de s'occuper de leur fille. Même si à 15 ans c'est compréhensible, on ne peut que s'émouvoir devant ces personnages poignants qui sont probablement frère et sœur et qui justifient à eux seuls la légalisation de l'euthanasie.

Là, c’était pareil. Une femme qui s’évertuait à régler une situation difficile sous les yeux de son humble mari qui allait presque sortir ses marionnettes pour jouer devant nous tellement cette entrevue ne l’intéressait pas – bien que Munemasa ait réussi à susciter son intérêt avec la fameuse information bénite qui m’est tombée dessus comme la misère tombe sur le pauvre monde. Au moins, les rôles avaient été subrepticement distribués : je pense que j’avais mieux à rester avec la Senritsu qu’avec le Daimyo. Après tout, il était le représentant du Daimyo, et j’étais la représentante de l’Hokage. Que l’on s’occupe de nos « homologues » semblaient coller.

Néanmoins, quelque chose ne collait pas dans toute cette histoire. Les Senritsu possédaient une petite réputation, et nul doute qu’elle n’était pas celle de soumise à leur féodalité. De plus, les informations que Konoha avait amassées plaçaient la jeune femme au village de son clan, où Senwashi avait été envoyé. Une erreur de la Feuille ou un changement de dernière minute ? Je plissai légèrement les yeux, ne quittant pas du regard cette jeune femme aux airs si tristes. Qu’est-ce qui m’échappait ?

    - Mes propos n’avaient rien d’agressifs, Senritsu-Sama, et si vous les avez perçus comme telles, vous m’en voyez navrée. Néanmoins, je ne peux malheureusement sortir d’ici l’esprit tranquille sans connaître ce qu’il adviendra de Nami no Kuni. Je vous l’ai dit : les enquêtes initiées ont permis de prouver quelques difficultés qui ne sont pas liées à la chute de Kiri. Que vous acceptiez ou non ces méthodes, les faits ne mentent pas. Et Hi ne peut plus fermer les yeux sur la situation de ce pays et continuer à être en partenariat avec un pays au bord de l’implosion. Et là, deux destinées se dessinent : soit vous opérez des changements radicaux à la seigneurie du pays pour votre peuple, et Hi reprendra ces échanges, soit vous établissez un statu quo, et le pays du Feu ne pourra se permettre de reprendre le partenariat. Nami sombrera, obligeant Hi à intervenir pour la sauvegarde des Namijins. Et on revient à ce que j’ai dit un peu plus tôt.

Je tortillai un peu ma bouche, l’hésitation me prenant : quelque chose de plus profond se tramait ici. Mais quoi ? Le prendrait-elle bien si je le faisais ? Je n’écoutais même plus Munemasa répondre au Daimyo, gardant mon regard vers la chef du clan du son. Si on était dans un mauvais dessin animé, le décor serait devenu noir, avec sous la lumière la Senritsu et moi, espacées d’une distance toute relative par rapport à la réalité. Mais là non, elle était juste face à moi, droite et digne, écoutant, elle, les réponses du Hyûga. Je serrai les dents. On se retrouvait de toute manière de nouveau dans une impasse. Alors, autant tenter quelque chose de nouveau.

Un léger chakra se dirigea vers la Senritsu, qui dut rapidement le sentir. Une fois dans son esprit, j’entamai la conversation, le plus poliment du monde.

    - Senritsu-Sama, vous devez nous croire lorsque l’on dit que nous n’agissons pas dans le but de provoquer une guerre. Vous qui contrôlez l’Onkyôton, vous devez connaître notre Rokudaime Hokage, Myakudou Onpu-Sama, qui a lui-même désigné la Nanadaime, gage, je l’espère, de votre confiance.


Je tentai tant bien que mal de rester stoïque face à mon intervention, ne laissant rien transparaître au Daimyo ou au Conseil de la discussion parallèle qui s’opérait et que j’essayais de mener.

    - Mon but n’est pas de doubler quoique ce soit dans cette réunion, mais mon instinct me dit que quelque chose ne va pas. Et encore une fois, je ne cherche qu’à vous aider. Libre à vous de m’envoyer promener si vous le souhaitez. Mais Senritsu-Sama : qu’est-ce que vous cachez et qui pourrait être crucial pour l’avenir de Nami ?




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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyLun 8 Fév 2016 - 0:57

L’ambiance générale dans la bâtisse du Daimyo de Nami était visiblement en train de se détendre alors que le débat continuait contre les quatre protagonistes, pendant que les conseillers restaient l’air béant, ballant, et brandouillards derrière le Seigneur Kurama à attendre sagement un ordre ou une phrase déplacé de la part des Konohajins. Cependant, l’arrivée du guide des Senritsu semblait véritablement avoir détendu tout à chacun, conseillers comme le daimyo, et même Mizuki soit dit en passant.. La jeune femme qui accompagnait le Professeur s’était mise à discuter avec la Senritsu alors que le Daimyo semblait miraculeusement avoir perdu sa langue, peut-être que cracher sur les ninjas devant sa future femme n’était pas la meilleure chose à faire s’il voulait garder son intégrité. Face contre terre, il ne disait mot, jusqu’à ce que l’homme à la pupille blanche ne lui pose cette fameuse question sur le clan Suihou de Nami no kuni.

Cependant, l’homme ne réagissait pas tout de suite, mit quelques secondes en prenant soin de masquer le bas de son visage. Encore un rire sarcastique ? Munemasa commençait réellement à comprendre la haine que pouvaient avoir certains civils contre les ninjas, au-delà de leur rang, ils s’asseyaient sur le respect d’autrui, en venant même à avoir un comportement insultant envers des envoyés de l’Hokage elle-même. Mais notre bonhomme n’était pas du genre à s’énerver si facilement. Cependant, son œil blanc, même non activé pouvait percer les mystères et déjouer les ruses. Ce moment de latence entre la question et sa réponse ne répondait pas à une idée de réflexion au vu du contenu de sa réponse. Quelque chose clochait, ou plutôt le sombre manipulateur qu’il était devait forcément cacher quelque chose, mais quoi ?

Dans sa réponse, il décrivait la famille Suihou comme un très ancien clan du pays des vagues, celui-ci, sans réel talent si ce n’était celui de l’assassinat s’était rebeller contre l’autorité du pays. Ceci mena donc autrefois à un génocide pur et simple du clan par les forces de Nami no kuni. C’était donc visiblement une haine viscérale que le seigneur de ce pays ressentait contre l’Ordre des shinobis. L’homme à la pupille translucide fronçait légèrement les sourcils et ne perdit pas un seul mot de ce qui sortait de la bouche de cette immonde vipère. Même dans tout mensonge ce cachait une part de vérité. Mais sa réaction fut vive, il se braquait une nouvelle fois en « espérant » ne pas voir dans les paroles du Professeur une accusation contre le pays des vagues à l’encontre du Daimyo du pays du Feu. Sans montrer aucune émotions, l’Hyûga était exaspéré par tant d’égoïsme et de stupidité. Mais avant qu’il ne puisse répondre, son interloucteurj continuait sa tirade en prétextant que les survivants –dans l’idée qu’il y en avait- avaient très certainement dû se mettre à leur compte, au service d’un homme encore plus crapuleux. Un petit pic pour terminer sa tirade et la voici achevée.

« Ne soyez pas ainsi sur la défensive, si nous soupçonnions le pays des vagues, croyez bien que nous ne serions pas venus vous demander des informations. Et non les ninjas ne vivent pas sur le principe de mercenariat, ou du moins, pas la majorité. Il existe bien entendu dans l’ordre des shinobis des criminels, tout comme chez les civils. Ces êtres doivent être appréhendés et jugés pour le bien de la paix que je défends et que, je n’en doute pas une seconde, vous défendez également. Un petit sarcasme ? Il marquait une courte pause tout en plongeant sa main dans sa veste pour en sortir une carte du monde. Il se dirigeait ensuite lentement juste à côté du Daimyo avant de reprendre, carte déplié. Pourriez-vous nous indiquer l’emplacement de l’ancienne position de ce clan ? Bien entendu, selon les circonstances actuelles, nous vous informerons de l’avancement de notre enquête afin que vous ne voyez pas ceci comme une « intrusion injustifiée » des forces de Konoha sur vos terres. »

Il marquait ensuite une courte pause avant de reprendre. Il cherchait à savoir une chose...

« Avez-vous Seigneur Kurama, ou vous conseillers, quelconque autre informations sur ce clan qui pourrait nous être utile. Si c’est un clan renégat, ce serait donc un échange bénéfique réciproque. Nous vous débarrassons des renégats restants et nous résolvons ainsi notre enquête. »

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Message(#) Sujet: Re: #01. Une Paix possible ? #01. Une Paix possible ? EmptyJeu 11 Fév 2016 - 18:12




#01. Une Paix possible ? 339500PNJSeigneurdeNami1#01. Une Paix possible ? 327813PNJSeigneurdeNami2

Toichi Kurama, Daimyo de Nami et Zuwashi Senritsu, Chef du Clan Senritsu

#01. Une Paix possible ? Lignes11


Vous êtes prompts à choisir les options que vous préférez, Ninja !

La voix du Daimyo est tonnante, cette fois-ci. Apparemment, il n’est pas sourd, et a bien entendu les propos de la Seconde de Konoha. Il est très fort pour ignorer les autres, mais n’est pas idiot au point de manquer des bribes de conversation. Il a certes du porter son attention sur la demande du Hyûga ; mais il a attrapé les dernières paroles de la jeune femme. Et il n’apprécie toujours pas les accusations et le culot de l’étrangère. « Konoha interviendra pour la sauvegarde des Namijins » ? Quelle foutaise ! Une autre façon de dire qu’on veut imposer sa loi !

Je me moque de vos accusations rédhibitoires et sans conséquences. Nous choisirons évidemment la troisième option : je garderai mon autorité et le Pays du Feu n’aura pas à intervenir, à moins qu’il veuille être perçu comme un pays expansionniste et une menace aux yeux de toutes les autres Nations ! Plutôt qu’à chercher à troubler ma compagne et ce Conseil, acceptez ce que vous avez sous les yeux. Aucune volonté de révolte, que ce soit des autorités ou du peuple ! Tous me restent fidèles ! Les faits sont là en ma faveur : il serait « sage » de faire taire vos velléités dominatrices, Ninja ! …

Effectivement, il n’y a eu aucune résistance ou signe d’hésitation depuis le début de cette rencontre de la part de qui que ce soit. Certes, on peut s’interroger sur le visage crispé et inquiet de la Chef Senritsu ; mais le reste du Conseil reste solide et fermement en soutien de son Seigneur Féodal. Des crétins ou des vassaux déterminés ? Ils ont à ce point confiance en la puissance militaire de cette petite Nation ? Alors que le Pays du Feu est considéré comme l’un des Grands Pays ?

En revanche, le rapprochement du représentant de Hi no Kuni n’est pas vu d’un bon œil ! On ne laisse pas un étranger s’approcher aussi facilement du maître du Pays ! Un conseiller s’interpose donc dans l’avancée progressive du Ninja, et accepte de prendre la carte pour l’apporter au grand Patron. Ce dernier regarde la carte de son pays, et grince des dents. Il n’aime pas revenir sur ces faits, comme si sa parole n’avait pas de valeur.

Et pour répondre à la question que vous me posez sur le Clan Suihou, je vous répète qu’ils ont été exterminés. S’il en reste, ils ont certainement fui vers les pays limitrophes, conscients de leur situation dangereuse. Mais si vous tenez à voir ça de vos yeux, je vous mets une croix sur les lieux, et vous pourrez vous y rendre avec une délégation de Nami … .

Pendant ce temps, et parce qu’il a repris le dessus de la discussion en s’imposant de vive voix, Zuwachi a choisi de rester silencieuse. Toujours en seïza, le regard vers le bas, elle a bien entendu ce qu’a dit Mizuki, et redoute une issue fatale à cette rencontre. Mais elle ne peut hélas pas répondre, ou encore ouvrir son cœur sur la situation et son opinion. Elle a pris des engagements qu’elle se doit de respecter.

Mais la voix qui vient résonner dans son esprit la bouleverse pendant quelques instants. Relevant la tête, elle croise le regard de l’Aburame, et comprend la stratégie employée. En agissant ainsi, les deux femmes peuvent discuter sans attirer les soupçons. Mais cela sera-t-il suffisant ?

Je … je n’ose rien dire … même si nous ne sommes pas entendus … s’il s’en doute … il y a trop en jeu …


Prenons le temps d’une pause afin de relancer la discussion plus cordialement !

Les mots prononcés par le Daimyo sont davantage un ordre qui ne laisse guère le choix. L’homme se lève déjà, suivi de sa suite, et son regard se braque sur la jeune femme. Elle le remarque … et finit par se lever. Ils sont tous prêts à quitter la pièce, quitte à y revenir un peu plus tard pour rediscuter de tout ça.


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