Sho venait de sortir de l'auberge où il hébergeait le temps d'obtenir assez d'argent pour louer un appartement, mais avant ça il fallait le trouver. Mais là n'était pas la question, le Kadoria venait de prendre une douche après son entraînement d'environ deux heures.
Une expérience forte enrichissante, il avait fait la rencontre d'un Hayashi qui se nommait Kairo, les deux jeuns hommes avaient discutés puis s’entraîner l'un contre l'autre. Sho était certains que son adversaire du jour n'avait pas montré toutes ses capacités hormis celle de son clan, et Sho avait fait presque pareil.

En tout cas le Kadoria était très content de cette rencontre, le jeune homme l'avait invitée  à se retrouver le lendemain pour s’entraîner mais aussi pareil. C'était toujours très sympa de se sentir intégré.

En attendant, l'ancien chef de clan prit la direction du Palais du Raikage, il avait remarqué quelques terrasse aux alentours, une place  à l'ombre serait parfaite pour pouvoir parler avec Mizuki.
Il portait son bandeau du village autour de la taille ainsi qu'un simple t-shirt et un pantalon, le tout était des plus simple mais il n'allait pas à une réunion. Son petit pansement sous

Arrivé quelques peu en avance, il attendit dans l'entrée que la jeune fille apparaissent en bas de l'escalier qui menait vers les étages du Palais de l'Hokage. Et enfin là voilà, Sho s'approcha d'elle et la salua avec un grand sourire :

- Salut, je t'invite à quel table ?

Le Kadoria ne savait pas trop qu'elle était les meilleurs restaurants du village, ou les meilleurs autres types d'enseignes, et surtout ce que voulait manger la jeune fille. Mais en gentlemen, il paiera  
bien le repas, surtout que la jeune fille avait accepté de lui montrer les éléments les plus importants qui constituait Konoha.

J’ai rien à dire. Il fait froid, les feuilles craquent sur le trottoir, les vieux craquent d'un peu partout et j'ai chaque matin un peu plus de mal à me séparer de mes draps tièdes. Surtout pour aller parfois me rendormir deux heures plus tard dans un bureau pour assister à des réunions, à côté d'un gars qui me demande toutes les 30 minutes si j’ai de l’encore noire. Pour la douzième fois : non, abruti, je n’en ai pas – écris avec ton sang à l'ancienne et décède en silence. Les réunions se suivent et se ressemblent, et le principal intérêt de la réunion que j’ai dû subir ce matin c'est que j’ai pu perfectionner ma maîtrise du mot croisé. Rien de bien palpitant qui mérite que j’étale ma vie, donc (et là tu me diras : « T’as bien fait des RP géniaux pour changer de coiffure ou pour prendre un bateau, niveau palpitant c’était déjà moyen », remarque judicieuse à laquelle je te répondrai « Certes, mais la vie n'est pas toujours juste, regarde les cheveux de Miko »). Tu as maintenant la preuve formelle que ma vie est moisie et que je n’ai pas forcément envie d'en faire un cake à chaque fois que je change de chaussettes. Par conséquent cette tranche de vie vaut comme excuse si je ne publie rien dans les 3 mois qui viennent, lalala.

Bref, la matinée passée (après douze tentatives de suicide par asphyxie en retenant toute seule ma respiration quand même – mais, le saviez-vous ? Retenir seul sa respiration ne suffit pas pour s’étouffer, le réflexe de recherche d’oxygène étant de toute façon prioritaire à votre volonté. Dès lors, ce petit, mignon, trognon, putain de gosse qui veut vous faire du chantage en devenant tout rouge parce que « Olala je veux manger des knackis, j’arrête de respirer », peut le faire tant qu’il le veut : il ne risque rien. Voilà voilà), je me rendis (et là tu te dis « Putain c’était quoi le début de ta phrase ? », et tu retournes voir avant la parenthèse. Et là tu déprimes parce que cette parenthèse semble être interminable, et que tu vas encore oublier le début de la ohrase, tu vas encore devoir aller lire ce qu’il s’est passé avant et en plus tu as l’impression que ce que je dis là est inutile – parce que c’est le cas, en fait, je veux juste te faire perdre du temps en écrivant une trèèèès grande parenthèse) dans le hall du Palais (… Non je déconne, je ne referais pas cette méga-blague), où le Kadoria attendait déjà. Fermant mon manteau et mettant mon écharpe blanche autour du cou pendant la descente des escaliers, je lui adressai un sourire chaleureux.

- Il y en a un très bon juste en face.

Je ne savais pas si c’était LE meilleur du village, mais il avait l’avantage d’être proche, pas cher, et plutôt bon. L’invitant à me suivre, je sortis du palais dans la froideur peu commune pour l’Automne, me dirigeant vers cette enseigne que l’on voyait en face. J’y passais quasiment tous mes midis, et je connaissais bien la patronne, une espèce de femme excentrique aux cheveux bleus et roses. De mémoire, elle n’était pas là aujourd’hui, mais qu’importe : dans le microcosme de ce restaurant, j’étais une star, et tout le monde me connaissait. D’ailleurs, arriver à la table que l’on m’avait donnée prit du temps, devant saluer et le personnel du restaurant qui me demandait des nouvelles, et les habitués. Pauvre Sho. Je le présentais à chaque fois, mais à part un vague « enchanté », personne ne lui accorda vraiment de l’attention.

On finit tout de même par arriver à destination. Retirant le manteau que je venais de mettre, et l’écharpe, je m’assis, regardant de travers le menu – et sachant très bien ce que j’allais commander.

- Bon alors, en dehors de ton sentiment de perdition dans ce grand village : tu te sens comment à Konoha ? Pas trop dépaysé ? Ce que tu as pu voir du village et des gens te plaît ?

Mizuki lui indiqua la direction d'un restaurant juste en face du bâtiment qui abritait l'Hokage, elle semblait connaître l'endroit puisqu'elle disait qu'il était très bon, Sho n'était aps difficile donc il se fiait au choix de la jeune fille et la suiva à travers la rue.

Le vent soufflait paisiblement mais le froid était bien présent, l'hiver approche comme disent certains ; les autres -  comme moi - se contentent d'un bon chocolat chaud avec quelques gros marshmallows devant un bon manga ou un bon animé. Enfin bref là n'est pas le propos...

La jeune fille était connue dans le restaurant, elle y avait sans doute ses habitudes vu comment chauque personne présente la salua puis le salua à son tour, Sho répondit aimablement à ses salutations avant de s'installer à une table.

Tandis que Mizuki jetait un regard au menu sur la table, il retirait son manteau et écouta les paroles de la rousse.  Elle l'interrogeai sur Konoha.

- C'est vrai qu'il y a du changement avec Kumo, mais une fois l'adaptation passée ça va, la vie au village est très agréable et les gens pour la majorité sont très gentils et sympathiques. Je suis malheureusement tombé sur quelques cerveaux étriqués, mais je leur ai remit les idées en place.

Le Kadoria savait pertinemment que certains pouvaient avoir de la haine voire plus envers lui, l'ancien kumojin déserteur, il savait que la confiance ne se gagnait pas en un claquement de doigts, et qu'il devrait sans doute faire ses preuves.

Lorsqu'elle eu fini de regarder le menu, il s'en empara et commença à le lire mais il était un peu perdu, il ne connaissait pas trop les spécialités du coin et de ce restaurant. Il regarda donc Mizuki, gêné :

- Tu aurais quelque chose à me conseiller sur cette carte avant qu'on ne vienne prendre notre commande s'il te plaît ?

Elle allait sûrement rire de lui mais il espérait qu'au moins elle lui indiquerait quelque chose de comestible et bon.

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