À mon retour de Nami, nous étions tous passé sans exception à l’Hôpital. Quelque chose à propos d’un entraînement pour des nouvelles techniques de soins ou quelque chose dans le genre. Suite à mon examen, on m’avait imposé un séjour forcé d’une nuit à l’hôpital pour soigner mes quelques blessures. Certains d’entre nous ne s’en étaient pas aussi bien tiré que moi, étant quant à eux confiné au lit pour seul Kyuubi savait combien de temps. Je me réveillais donc ce matin dans un lit d’hôpital, la lumière entrant à profusion dans la chambre m’aveugla instantanément. Je me couvris les yeux quelques secondes puis, une fois habitué à la luminosité, je pus enfin voir de quoi j’avais l’air. Les jambes sous les couvertures, je ne pouvais voir que mon épaule pansé pour ne pas qu’elle bouge ainsi qu’une écharpe médicale qui retenait mon bras. J’attendis patiemment quelques minutes avant qu’une infirmière fasse finalement son entré. Elle me salua poliment et me demanda comment je me sentais. Elle me fit donc une évaluation sommaire qui fut assez convainquant pour pouvoir m’accorder mon congé médicale. On m’avait toutefois interdit les efforts physiques pendant au moins une semaine, insistant que malgré mon bon rétablissement, la blessure restait tout de même profonde. Sans compter les autres blessures mineures qu’elle passa sous silence.

Je remerciai l’infirmière puis je quittai l’Hôpital en boitant légèrement de ma jambe blessé. Le cheminement s’en trouva ralenti, mais rien de bien dramatique. Je n’étais pas presser pour le moins du monde. Je descendis lentement les quelques marches puis je marchai dans les rues de Konoha, mes ailes dissimulées par un henge. Lorsque je longeai la rue de l’Hôpital, me dirigeant vers le quartier Gekei, je ne pus m’empêcher de regarder tous les villageois que je croisais. Certains pères et certaines mères ne reviendraient jamais auprès des leurs, la conquête de Nami ayant pris beaucoup de vies. Mon propre front de bataille avait été un vrai massacre, d’un côté comme de l’autre. C’était toutefois ce que cela signifiait que de suivre la voie du shinobi, il fallait être prêt à payer le gros prix. J’avais ainsi continué ma route, perdu dans mes pensées, pour retrouver à quelques dizaines de mètres du quartier. Je décidai toutefois de continuer mon chemin, me menant plusieurs minutes plusieurs au Cimetière. Un lieu que je n’avais jamais vraiment visité, je devais l’admettre. Ce n’était tout à fait le genre d’endroit que l’on voulait visiter non plus. Je sentais toutefois que cela était nécessaire, pour honorer ceux que nous avions perdu. Konoha était comme ma famille, dans un sens. Je restai pendant une minute de silence[straike]pas un très gros défi[/strike] devant la pierre principale, leur souhaitant le repos éternel.

Le silence fut toutefois rompu par le bruit d’un entraînement. J’ouvrai les yeux puis je me tournai lentement pour entendre le son venir d’un des terrains d’entraînement se trouvant à proximité. Probablement un Genin qui s’entraînait sans relâche, comme il y en avait tant. Je devais toutefois m’inclure dans ce lot, ayant passé la majorité de mon temps de Genin sur les terrains d’entraînements. Je décidai de m’y rendre et de jeter un coup d’œil sur ce qu’il s’y passait. Je vis alors une jeune fille, un mètre cinquante peut-être, avec de longs cheveux d’un blanc immaculé. Ce qui ressortait toutefois le plus était le katana qu’elle maniait. Il était pratiquement aussi grand qu’elle, mais elle se débrouillait plutôt bien. Je ne pû toutefois m’empêcher de remarquer quelque chose. Elle était vachement petite pour une aussi grosse lame. Un petit entraînement physique était plus qu’approprié et ne voyant personne pour la superviser, je me permis d’intervenir.

- Hey, petite!, l’interpellai-je alors que j’entrais sur le terrain d’entraînement . Tu me sembles bien habile avec ton arme, mais tu es encore loin de ton potentiel maximum. Avec un peu plus de muscles sur ces os, tes coups serraient mieux contrôlés, donc plus franc et plus net.

Je fis mine de regarder dans les alentours, à gauche premièrement puis à droite. Il n’y avait évidemment personne en vu. Employant alors un ton déducteur, je repris la parole.

- Comme il ne semble y avoir personne pour t’enseigner, je suis prêt te faire ton entraînement. Commençons avec heum… cent pompes, cent redressements assis et cent grand-écarts. Je posai ma main valide à mon menton puis réfléchis quelques instants. Tu me le ferras deux fois, vquestion de voir ce que tu as dans le ventre.