Notre histoire. |Saibogu A. Kotori|

(#) Sujet: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 18 Sep 2015 - 14:48

La bibliothèque de Suna. Un lieu magnifique, on pouvait y venir et se perdre dans des contes, histoires et autres mondes magiques. Kibō était un habitué de cet établissement, mais depuis son élection en tant que bras droit du Kazekage, il n’avait guère le temps de s’occuper en venant lire un bon bouquin. Auparavant, il passait des heures dans les allées de la librairie feuilletant une quantité inimaginable de livre, d’où sa grande connaissance de l’histoire du continent, des pays, villages et des clans peuplant ces terres. La lecture n’était pas seulement un passe-temps, mais également une source de pouvoir non-négligeable. Le savoir c’est le pouvoir.

Notre jeune héros était débordé et constamment sous pression, non seulement pour son rôle de bras droit, mais également car il était l’organisateur du futur examen Chûnin. Ce dernier n’était pas un banal évènement, toutes les grandes puissances allaient y participer. Un défi de taille pour Kibō, qui était à sa première organisation. L’élève de Kioshi avait besoin de souffler un peu et faire le vide dans son esprit. Il n’aimait pas s’acharner lorsque les idées ne lui venaient pas, il préférait prendre une pause et se relaxer. En ce moment, c’était le cas, il posa sa plume et sortir de son bureau pour se rendre à la bibliothèque pour s’évader.

Le Shinobi au regard de glace pénétra dans le bâtiment, qu’il connaissait par cœur. La réceptionniste fut heureuse de le revoir, elle l’avait connu en tant que Genin et le voilà, à présent, seconder le Rokudaime Kazekage. Une évolution surprenante, mais qui n’était rien d’autre que le fruit du travail et du sacrifice. Le Chef du Midorhato scruta les différentes allées et étagères pour trouver de quoi assouvir sa soif de connaissance. La libraire était vide, plus personne ne lisait ou très peu de monde. Kibō fut surpris lorsqu’il vit une jeune demoiselle assise à une table en pleine lecture. Curieux comme il est, il s’approcha et guigna le titre du bouquin : L’Histoire de Suna.

" Une lecture forte intéressante, mais n’oublie pas… L’histoire est écrite par les vainqueurs. "

Que voulait-il dire par-là ? Simplement, que ces récits pouvaient être faux, car les perdants avaient rarement leur mot à dire sur le déroulement des différentes histoires.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 18 Sep 2015 - 16:05

Je soupirais… Pourquoi perdre du temps avec ce genre de sottise quand je pouvais en gagner à expérimenter ? Parce que je n’étais pas à un âge où l’on me considérait comme autonome. De nombreuses choses m’étaient arrivées, la conclusion était que je devais apprendre l’histoire de notre fabuleux village. J’étais légèrement sarcastique envers moi-même, je ne détestais pas ce village, mais je détestais sérieusement l’idée que celui-ci soit dans un désert…

Cependant, j’étais une élève sérieuse et je me devais d’aller apprendre à la bibliothèque. Cet endroit était en soit un désert… Personne ne s’y trouvait, ou presque personne. Je ravalais ma salive en arrivant près des livres… Mes jambes me baladèrent dans un premier temps vers les revues scientifiques avant que je ne reprenne conscience et que je me dirige vers les livres d’histoire et de géographie. Je prenais le livre le plus explicite parmi ceux-ci.

Je n’aimais pas spécialement lire, même les livres prêchant notre bonne science, car je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas comment quelqu’un pouvait avoir confiance en ces livres. Les mots pouvaient dire tout et n’importe quoi, aussi bien la vérité que les mensonges, qu’ils soient oraux ou écrit, pour moi, la seule vérité était celle que je pouvais vérifier par moi-même, celle que je comprenais en expérimentant.

Je me dirigeais cependant vers une table. Je n’avais pas besoin de comprendre ce qui était dit dans ce livre, juste d’y connaitre par cœur, mais en soit, cela était déjà un défi… Plusieurs minutes plus tard, minutes qui me parurent une éternité, un homme aux cheveux blancs me souffla quelques mots.

Je jetais un coup d’œil vers l’homme en question d’un air surprise. Je ne le connaissais pas et il venait de m’aborder de manière assez étrange pour que je médite sur ce qu’il m’avait dit. La lecture était ennuyante, mais la deuxième partie de la phrase m’intéressait et me fit donc prendre la parole.

- Que voulez-vous dire ?

Je le regardais dans les yeux avant de détourner le regard…

-Je ne comprends pas… Je n’ai jamais cru en quoique ce soit d’écrit, tout ce que j’ai appris, je l’ai appris lors d’expérimentation… Aussi, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

Peut-être pouvais-je apprendre quelque chose de cet homme… Pensant cela, je repris la parole :

-Je… Je me nomme Takanashi, Saibogu Takanashi. Si… Vous le voulez-bien pouvez-vous m’apprendre s’il-vous-plait ? Diverses choses sont arrivées et je dois apprendre l’histoire de notre village.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 18 Sep 2015 - 17:12

" Enchanté, pour ma part, je m’appelle Kibō. "

Dit-il tout en lui affichant un sourire.

" Posons se livre et allons nous promener dans le village, mon récit sera peut-être plus intéressant que ces lignes. "

Notre jeune héros patienta le temps que la Saibogu aille remettre son bouquin en place. Malheureusement, ce ne sera pas aujourd’hui que le bras droit du Kazekage allait lire un livre. Cependant, narrer l’histoire de Suna à une jeune fille était bien plus enthousiasment et de son côté, Takanashi n’aura guère besoin de s’ennuyer devant cette lecture. La Kunoichi revint aux côtés de l’élève de Kioshi et tous les prirent le chemin de la sortie pour refouler le sable bouillant du village.

" Ce que je voulais te dire tout à l’heure, c’est que ces bouquins peuvent t’induire en erreur. Ta façon de voir les choses me plaît et tu as raison de croire en ce que tu vois. Cependant, tu ne pourras pas toujours assister à tout et il te faudra bien croire les paroles ou les quelques lignes de ces livres. "

Il marqua une pause avant de reprendre.

" Je peux moi-même écrire un livre sur l’histoire de Suna et citer une autre version de celle se trouvant dans les autres livres. Si tu dois lire un bouquin sur un sujet bien précis, lisant plusieurs sur le même sujet et garde en mémoire les informations qui sont communes à chaque lecture. "

Mais là n’était pas le thème de leur promenade, Kibō avait le devoir de lui raconter l’histoire de ce village. Il savait qu’il allait épuiser pas mal d’énergie et de salive pour expliquer tout ça, mais il s’arrangera pour que leur marche passe devant un marchand de boisson, histoire de se rafraichir et pouvoir continuer son discours.

" Suna fête ses dix ans cette année. Le Kakumeigun, ce nom te fera penser à l’unité spéciale de notre village, mais à la base, il s’agissait du nom que portait l’organisation qui a fondé notre village, regroupant les divers clans du désert, tels que les Yamada, les Ketsueki, les Akuzu et j’en passe. Souhaites-tu également connaître les différents clans et groupes qui vivent à Suna ? "

Demanda-t-il avant de continuer son récit, alors qu’il était en train de passer devant le Palais du Conseil Souverain, un nom qui ne représentait plus trop la réalité.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 18 Sep 2015 - 18:49

Je félicitais ma chance, alors que j’allais entamer un périple mortellement ennuyeux, un vieux, pas si vieux s’est engagé dans une conversation avec moi et allait donc me conter ce qu’il savait. Ce vieil homme bien nommé m’avait sauvé du désespoir de la lecture et me proposa de marcher plutôt que de parler dans un sanctuaire silencieux que devait être une bibliothèque, j’acceptais donc, allant déposer le livre sans avoir le moindre doute sur Kibo.

Il aurait pu être un pédophile et cela ne m’était pas passé par la tête, sur le moment, je ne voulais qu’une chose : arrêter de lire. Je me dirigeais donc à nouveau dans l’allée pour poser ce livre avant de retourner vers l’homme aux cheveux blancs. Nous sortîmes donc de la bibliothèque, il commença à s’expliquer.

… Des paroles assez sages. Il était vrai que vu comme ça, la lecture pouvait avoir de l’intérêt, l’intérêt d’apprendre quelque chose que je ne pourrais apprendre autrement, mais cela n’attisait pas plus mon envie de lire. J’étais une scientifique, une qui préférait largement expérimenter. Son second argument semblait tout aussi valable : le problème d’une lecture ou même d’une histoire était le point de vue de la personne l’écrivant ou la racontant. Je n’y avais pas pensé avant, car cela ne m’intéressait pas, mais il s’agissait pourtant de quelque chose d’évident maintenant que j’y pensais et surtout, d’important pour partir d’un point suffisamment objectif pour ne pas être influencé lors de lecture et autre…

Il s’agissait d’une personne respectable. C’était ma première impression de Kibo. Il ne semblait pas beaucoup plus vieux que notre chef d’équipe ou que les membres de mon équipe, mais il semblait tellement mieux qu’eux que je ne pus m’empêcher de pousser un soupir.

On marchait donc, s’éloignant petit à petit de la bibliothèque, il commença donc à parler de notre sujet principal.

-Divers clans… Dis-je, réfléchissant à voix haute sans faire attention. Yamada est donc bel et bien un ancien clan du village ?

Je me rendais alors compte que je me posais tout de même quelques questions et que cela pourrait être intéressant. Aussi, je repris la parole :

- Si cela ne vous dérange pas, oui, j’aimerais en apprendre plus sur ces clans, après tout, ils pourraient être mes alliés à l’avenir n’est-ce pas ?

Je penchais ma tête sur le côté de manière interrogative. Rien n’était certain, mais tant que je vivais dans ce village… Je préférais savoir plus sur ce genre de chose que sur l’histoire du village elle-même.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Lun 28 Sep 2015 - 16:35

Les clans de Suna. Il y en a plusieurs et ils sont différents les uns des autres. La demoiselle souhaitait les connaître et elle allait forcément en apprendre plus sur la vie de Suna, vu que les membres de ces familles font vivre le village. Notre jeune héros ne faisait partie d’aucun d’eux, enfin, peut-être que si, en fin de compte, il ne connaissait pas ses véritables origines.

" Commençons justement par les Yamada. Oui, ce clan fait partie du Village, mais à la base, il s’agit de nomade vivant dans le désert. Notre Kazekage fait partie de cette famille. Ils habitent dans le quartier rempli de tente, ils vivent là-dedans et sont toujours à pied nu, ils adorent le contact du sable. Leur spécialité est qu’ils maîtrisent la chaleur, chose très pratique ici, car il ne souffre pas de ce climat étouffant. "

Les Yamada aimaient également s’envoyer en l’air, mais il laissa ce détail de côté.

" Nous avons ensuite les Kawaguchi. Pour moi, il s’agit du clan qui représente au mieux notre village, car il maîtrise le sable. Ils ont également leur propre quartier, il se trouve après le centre-ville. Tsukiko et Mizuki sont des membres de ce clan par exemple, je ne sais pas si tu les connais ? "

La coéquipière de Kibō était une batarde, mais avait tout de même du sang de Kawaguchi.

" Il y a les Ketsueki et les Akuzu, le premiers maîtrisent le sang et sont plutôt des personnes égoïstes et méfiantes, mais certains sortent du lot. Les autres peuvent étirer leurs membres comme bon leur semble, c’est assez étrange à voir. Les Ketsueki possèdent un grand manoir où vit la Chef du Kakumeigun, Yami. "

Shinji était un Akuzu qui adorait étirer les membres de son corps, surtout un en particulier…

" Pour finir nous avons deux clans ou plutôt deux groupes. Les Saibogu dont tu fais partie et les Marionnettistes. Vous ne partagez pas forcément le même sang avec tous les autres membres, mais la même passion. Je vous vois plus comme des groupes, mais cela ne vous empêche pas de fonctionner comme un autre clan ou famille. Inutile de préciser que vous maîtrisez la technologie et les marionnettistes… les marionnettes. "

Voilà, la description des clans avait été faite, Kibō pouvait sans autre revenir sur l’histoire de Suna, à moins que la jeune fille ait des questions.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Dim 4 Oct 2015 - 14:59

Je ne savais pas si mes efforts allaient porter leurs fruits, ma mémoire étant largement en dessous de la moyenne… Mais j’essayais tout de même de comprendre ce que m’apprenais Kibo.

Yamada Asuka était donc membre d’un ancien clan du village… Même si je me demandais honnêtement si on pouvait dire d’un clan de nomade qu’il appartenait à un village, son clan ne changeait rien à notre relation qui était sa faute à elle. Le détail important en tant que kunoichi était le fait qu’ils savent maitriser la chaleur… C’était donc là la source de ses capacités étranges. Décidément, le chakra était toujours une logique hors de mes compétences…

Les Kawaguchi par contre étaient peut-être vraiment LE clan de Suna d’après sa description… Je n’avais jamais entendu parler d’un autre clan hormis les Saibogu, ne cherchant absolument pas à connaitre quoique ce soit d’autre hors le nécessaire pour mes recherches… J’allais tout de même à l’école, mais étrangement, je n’avais pas réussi à me faire d’amis…

Ketsueki, utilisateurs de sang. J’allais pouvoir m’en souvenir étant donné leurs noms… Akuzu par contre… Il s’agissait donc de personnes élastiques ? Mais leurs os ne se disloquent pas dans ces conditions ? Ah moins que ceux-ci ne soient aussi élastiques…

Je passais les Saibogus. Les marionnettistes… Par contre, je me demandais encore de quoi il s’agissait. Je n’avais pas vu spécialement de marionnette et cela m’intéressait. Les marionnettes étant pleins de système mécaniques, je ne pouvais qu’apprendre de ce genre de choses. Aussi, je me permettais de poser une question :

-Kibo-san… Est-ce que vous savez comment je pourrais m’informer sur les marionnettes hormis dans les livres ? Les mécanismes possibles m’intéressent… Mais si vous ne pouvez pas m’informer dessus, j’essaierais de me débrouiller.

Je me plongeais momentanément dans mes pensées, réfléchissant à diverses choses… Mélanger les robots et les marionnettes n’était probablement pas une idée nouvelle, mais je souhaitais tout de même voir jusqu’où on pouvait pousser cela. Chappie le robot, mon premier objectif serait d’essayer de recréer un mécanisme capable de créer un genre de conscience, mais créer une conscience nécessiterait un apprentissage, hormis si une méthode existe pour que le module puisse… Je m’écartais du sujet… Pour le moment, je reprenais la parole :

-Tant pis… Pouvez-vous continuer ? Si cela ne vous gêne pas bien entendu… Après tout, j’ai besoin d’apprendre l’histoire de Suna.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 6 Oct 2015 - 15:48

Un marionnettiste ? Elle avait de la chance, notre jeune héros en connaissait un, mais ce dernier ne suivait plus la voie du Shinobi. Il s'agit de son ancien colocataire, il tenait une boutique de réparation de marionnette justement. Maigo Keijiro, voici son nom. Ce jeune homme âgé de 16 ans avait abandonné sa profession de ninja après l'attaque des Furyous sur Kiri, il avait été envoyé là-bas et avait failli mourir.

" J'ai un ami qui tient une boutique de réparation, il s'y connaît bien en marionnette. Je peux te le présenter si tu le désires ? "

Nos deux protagonistes passèrent le Palais et se dirigèrent en direction de l'hôpital, mais le bras droit du Kazekage fit une halte devant la bâtiment ultime du village, celui où siégeait la tente de son maître et actuel Rokudaime Kazekage. Il était primordial de connaître ceux qui avait été à la tête du village durant ces dix dernières années.

" Kioshi-Sama est le sixième Kazekage, mais nous avons eu plus de six dirigeants à Suna... "

Il marqua une pause et reprit.

" Lors de sa création, ce ne fut pas un individu qui prit la tête, mais trois. Ils formèrent le Triumvirat, Suna était le seul village à fonctionner de la sorte. Lorsqu'ils périrent tous les trois, Kurogane Akio fut nommé Shodaime Kazekage. Ensuite, s'en suivirent Araakoa Aare, Raiu no Kenji, Kyoshi Rei, Habashi Zanshi et maintenant, Yamada Kioshi. "

Posséder autant de dirigeants en si peu de temps montrait l'instabilité d'un village comme Suna et la difficulté d'opérer dans une contrée comme celle du désert. Un triumvirat et six Kazekage en dix ans, presque un changement par année, c'était énorme. Il fallait espérer que le règne du Yamada puisse durer longtemps et que le village ait un peu de répits, ce qui n'était pas le cas, car il y avait toujours de l'action à Suna.

" As-tu des questions sur nos dirigeants ou je poursuis avec les alliances, guerres et politique ? "

Le Chef du Midorhato reprit la marche et se dirigea vers le quartier commerçant, il était dans de prendre le goûter, non ? Cela permettera à la Saibogu de respirer un peu et Kibo en profiterait pour faire une pause en buvant quelques choses, il n'avait presque plus de salives. Qui aurait cru qu'il allait autant parler aujourd'hui ? Certainement pas lui.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 6 Oct 2015 - 20:38

Je ne savais pas comment cela était arrivé, mais cet homme aux cheveux blancs… Je lui avais accordé un semblant de confiance assez rapidement et cela m’étonnait légèrement… J’avais pour habitude d’être bien plus méfiante, surtout envers les hommes plus âgés, mais ce n’était pas le cas. Il s’agissait probablement de la première impression que je m’étais faite de Kibo qui m’avait mené à cela.

Il me parla un peu d’une de ses connaissances, j’acquiesçai pour montrer que je souhaitais en apprendre plus sur les marionnettes, je n’étais pas sûre qu’il ait vu ma gestuelle, mais ce n’était pas grave. Il continua alors lorsque nous passâmes devant un certain bâtiment que je ne pouvais pas ne pas connaitre.

Je savais que le kazekage était le chef du village, mais je n’avais à vrai dire aucune informations à son propos, mais peut-être que cela était seulement ma mémoire qui me faisait défaut. J’aurai dû le voir grâce à sa statue, mais bon, je n’y prêtais véritablement pas plus attention que ça… A vrai dire, peu importe le bien que j’entendais d’une personne, je n’y prêtais pas attention, préférant me faire une idée réelle de la personne. Cependant j’accordais une importance relative aux rumeurs péjoratives que je pouvais entendre… Comme pour le gigolo qui me servais de sensei.

J’eus ensuite l’occasion d’entendre l’histoire des dirigeants du village… Une dizaine de personnes avaient succéder leurs places… Je n’avais pas spécialement compté, car je savais que de toute manière, je ne me souviendrais pas des noms de ces personnes que je n’ai pas pu rencontrer.

Nous nous approchions du quartier commerçant, peut-être qu’il y avait à faire, mais cela m’arrangeais un peu, surtout pour lui montrer ma gratitude. Je prenais alors quelques pas devant l’homme, me retournant pour continué de marcher à reculons, me penchant légèrement vers Kibo pour essayer de paraitre un peu mignonne, tel l'adolescente que j'étais.

- Je pense que vous pouvez continuer, Kibo-san. Mais peut-être avant ça, permettez-moi de vous offrir de quoi vous désaltérer. Demandais-je avec un léger sourire sur le visage avant de continuer. Vous ne me connaissez pas et pourtant vous m’êtes d’une aide euh… Précieuse, aussi permettez-moi d’insister !

Ce n’était pas vraiment la vérité, à vrai dire, je n’accordais pas beaucoup d’importance au devoir qui m’avait été imposé à cause de mes lacunes… Mais il s’agissait là de respect : cet homme m’aidait, à priori sans intentions spécifiques, il était un genre d’exemple, ou plutôt le peu qu’il m’avait montré et sa sagesse était quelque chose que j’allais essayer de suivre. Je sortais alors mon portefeuille, m’apprêtant à prendre de quoi grignoter et boire pour nous deux. J’étais presque certaine qu’il allait essayer de me dissuader alors je prenais quelques pas rapides pour être encore un peu plus loin devant avant de lui demander.

- Que souhaiteriez-vous boire ou manger ? Demandais-je avant de me retourner à nouveau pour marcher dans le bon sens en direction des commerces.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mer 7 Oct 2015 - 13:26

La demoiselle semblait intentionnée à offrir de quoi se désaltérer à notre jeune héros. Un geste appréciable, mais Kibō n'allait jamais laisser une jeune fille lui payer quoi que ce soit. Premièrement, le bras droit du Kazekage avait un salaire bien au-dessus de celui de la Saibogu et par conséquent, c'était à lui de sortir le porte-monnaie. Il était hors de question que la Kunoichi dépense son peu d'argent pour un verre. Deuxièmement, c'était à l'homme de payer et non à la femme, quel gentleman ferait-il s'il laisser Takanashi payer ?

" Je veux bien boire quelque chose, mais c'est moi qui paye. "

L'élève de Kioshi prit les devants et aborda un stand proposant divers jus de fruit les uns plus exotique que les autres. Il choisit sa boisson et attendit que la demoiselle se décide pour payer le tout. Notre jeune héros identifia un banc à l'ombre, Kibō voulait boire son nectar en toute tranquillité sans devoir marcher et esquiver les personnes pour éviter de renverser sa boisson. Le Chef du Midorhato posa son postérieur sur le siège de sable et attendit que la Kunoichi fasse de même. Les rues étaient plutôt animées, le quartier marchand était la zone la plus convoitée par les personnes, de part leurs stands, spectacles, annonces, etc.

Bientôt, ces rues seront foulées par de nombreux ninjas provenant de tous les coins du continent. L'examen Chûnin allait être un événement unique, car toutes les grandes nations avaient répondu présentes et le second du Yamada en était l'organisateur. Ce rassemblement sera l'occasion rêvé pour établir des alliances et des relations avec les autres forces militaires. Une ère de paix pouvait voir le jour dans ces prochaines semaines, mais fallait-il encore que tous les Kage se mettent d'accord.

" L'examen Chûnin réunira toutes les nations, une alliance mondiale sera peut-être créée, malgré les différents que les villages ont eu par le passé. "

Songea-t-il à voix haute. Il détourna son regard sur la demoiselle avant de lui poser une question.

" Tu es une Saibogu, mais es-tu un Kunoichi ? Participeras-tu à l'examen ? "

Demanda-t-il curieux de savoir si Takanashi subira les épreuves diaboliques de son mentor du jour.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mer 7 Oct 2015 - 22:14

J’hésitais entre deux boissons un petit moment. L’une semblait avoir les gouts les plus étranges du monde tandis que l’autre était une boisson sucrée classique que j’appréciais. J’optais donc pour la boisson étrange à la couleur noire. Je souhaitais payer, mais bien entendu Kibo assista pour le faire, ou plutôt que d’assister, il passa devant au moment de payer, ne me laissant pas vraiment la possibilité d’argumenter contre… Évidemment le vendeur ne posa pas de question, voir un homme et une fille ensemble, il est plutôt logique de voir l’homme payer.

Je gardais une face neutre tandis que j’étais légèrement agacé. C’était quelque chose qui allait arriver, ou il aurait au moins assisté pour me rembourser… Mais ne pouvait-il pas comprendre qu’en le faisant, il ne faisait que me donner l’impression de lui être encore plus redevable ?

Grommelant jusqu’à me retrouver assise à côté de l’homme, il se mit à murmurer en quelques sortes, mais ce n’était pas des murmures, plutôt des pensées dites à hautes voix pour que je les entende. Kibo désirait donc la paix… Ou peut-être se plaignait-il d’une éventualité ? A mon habitude, j’avais du mal à comprendre certaines choses et cela était plutôt aléatoire. Il me posa ensuite une question simple, je souris légèrement en lâchant la paille dans mon verre, avant de répondre en hochant affirmativement la tête.

-Je suis effectivement une kunoichi, bien que spécialement débutante, surtout pour une Saibogu… Mais je désire tout de même participer, bien entendu l’idéal serait de réussir haut la main, mais il est très peu probable que cela arrive au vu de mes capacités actuelles… J’espère tout de même en tirer une bonne expérience.

Je me sentais bien à siroter mon jus étrange, aigre-doux, légèrement épicé… J’appréciais le gout, bien que ma boisson sucrée habituelle aurait peut-être été préférable… Mais peut-être était-ce la présence de l’homme, peut-être que cela s’approchait de la sensation d’avoir un père ? J’en doutais étant donné que je ne l’avais rencontré que récemment, mais cela restait une possibilité.

-Je suis une Saibogu, mais j’apprends lentement comparé aux autres, mes inventions sont encore à l’état de prototypes, j’admire beaucoup les autres qui réussissent à créer des objets originaux et utiles…

Je reprenais ma paille en bouche, aspirant le liquide noir, probablement à cause de la couleur de toutes les substances le composant…

-Je viens de me rendre compte, Kibo-san, je ne sais absolument rien de vous en faites… Disais-je la paille en bouche, en lui jetant un regard signifiant bien évidemment que j’aurais apprécier en savoir un peu plus.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Jeu 8 Oct 2015 - 22:21

Que voulait-elle savoir de lui ? En ce moment, il jouait son rôle de bras droit du Kazekage, il était serviable et aidait les jeunes ninjas, mais la demoiselle ne devait pas côtoyer notre jeune héros en dehors de cette relation purement professionnelle. Toutes les personnes se trouvant dans son entourage avaient souffert un moment ou l’autre et la Saibogu n’allait certainement pas être épargné. Quelle était cette obsession à connaître Kibō ? Takanashi n’était pas la première à vouloir connaître personnellement le ninja originaire du Pays du Bois.

" Que veux-tu savoir de moi ? "

Demanda-t-il, peut-être que l’élève de Kioshi s’était fait des idées, la Kunoichi voulait peut-être simplement connaître son style de combat, ses spécialités et autres compétences liées à leurs vies de ninja. Le second du Yamada sirota son jus de fruit en attendant la réponse de la jeune fille, qui d’après ses paroles, était une faible et comme vous le savez, Kibō adorait les faibles. Le travail avec eux était tellement jouissif, c’était avec ces individus que l’on notait la plus grande progression et c’était surtout avec eux qu’on allait le plus loin, car il connaissait l’échec, la faiblesse et il misait tout sur la détermination.

" Veux-tu apprendre quelques techniques pour ton examen, je suis prêt à t’aider si tu le souhaites et mettre de côté l’histoire de notre village. "

La véritable question était « veux-tu créer la surprise à l’examen Takanashi ? », mais inutile de la sur motivée, elle allait vite se rendre compte qu’on pouvait vite passer à la vitesse successif si on y mettait de la bonne volonté et de la détermination. La Saibogu disait n’avoir jamais conçu d’engin rivalisant avec ceux de son groupe et notre jeune héros était prêt à l’aider pour développer une machine qui laissera tout le monde la bouche bée.

Elle avait besoin d’un motivateur, d’une source d’inspiration et Kibō était prêt à jouer ce rôle si elle le désirait bien sûr. La balle était dans son camp, elle était maître de son destin, mais le Chasseur de Chimères allait devenir cette impulsion qui la propulsera au sommet. Alors, qu’en dis-tu jeune fille, prête à en mettre pleine la vue ?

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 0:03

J’essayais de me rappeler du déroulement de notre rencontre afin de confirmer que je n’avais pas simplement oublié… J’étais en train de mourir d’ennui lorsqu’il m’avait abordé… Ah vrai dire, j’aurais été bien moindrement polie si nous ne nous étions pas rencontré dans ces conditions. Il me semblait ensuite m’être simplement présenté, suivi de sa présentation. J’avais entre temps oublié si Kibo était son nom ou son prénom et aussi s’il avait mentionné le reste…

Du reste de la discussion j’avais appris qu’une dizaine de kazekage s’étaient succédés et qu’il y avait beaucoup de clans à Suna… Mais surtout que ce Kibo était un homme respectable de mon point de vu, contrairement à Toshiro sensei. Il me posa alors la question la plus compliquée du monde…

Je me mis donc à méditer sur cette question… Que voulais-je savoir ? Probablement le minimum, mais il était en quelque sorte un exemple alors peut-être qu’il pourrait m’apprendre plus à l’avenir ? Cela ne me semblait pas une mauvaise idée… Alors que je me posais d’innombrables questions probablement inutiles… Il reprit la parole, démontrant qu’il avait mal compris la question, mais ce n’était pas grave :

-Apprendre est ma plus grande joie ! Répondis-je avec un sourire sur mon visage habituellement moindrement expressif.

Je m’étais exclamée un peu fortement, éjectant ma paille hors du verre et attirant le regard de certains passants. Me rendant compte de ce que je venais de faire, je baissais ma tête légèrement rougie dans mon écharpe pour me cacher. Je me calmais alors avant de reprendre la parole après avoir terminé cul sec mon verre.

-Mais… Je ne sais pas si je serais capable d’apprendre du ninjutsu ou du taijutsu et je me demande si vous serez vraiment capable de m’aider technologiquement ou sur un point que je pourrais améliorer… Disais-je en tournant la tête vers Kibo. Après tout, je voulais simplement en savoir plus sur vous, car je ne connais que votre nom, ah moins que cela soit votre prénom ?

Au final, je revenais à ce genre de question, qui était-il ? Il connaissait bien le village, aussi devait-il être un membre de celui-ci et vouloir m’apprendre une technique signifie qu’il est un ninja, donc un de mes ainés… Mais je ne pouvais pas déduire son poste au sein du village avec si peu d’information !

HRP:

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 9:24

" Kibō est mon prénom, j'ignore quel est mon nom de famille et mes origines. "

Répondit-il à la demoiselle sans en dire plus sur son passé. D'ailleurs, même cette information (son prénom) n'était pas correcte, car il s'agissait du nom que lui avait donné ses parents adoptifs, alors qu'en réalité, il devait sûrement s'appeler autrement. Enfin bref, l'important était de voir que la Saibogu était ravi de pouvoir en apprendre plus, même si elle doutait que notre jeune héros puisse lui apprendre quoi que ce soit, mais savait-elle au moins qui il était ? Cette pensée traversa l'esprit du bras droit du Kazekage, qui hésita à lui préciser qu'il était le second du Rokudaime, car il aurait l'air bête si Takanashi le savait déjà. Alors, il devait trouver une formulation pour comprendre si la Kunoichi était au courante de son statut.

" Penses-tu que je ne puisse rien t'apprendre ? Tu me vexes là, as-tu si peu d'estime pour le bras droit du Kazekage ? "

Nous verrons bien ce que répondra la demoiselle à cette interrogation. Le Chef du Midorhato fit comme la jeune fille et liquida sa boisson en une gorgée, il était temps de passer aux choses sérieuses et d'en apprendre plus sur les données techniques de la Saibogu pour voir comment lui entreprendre sa formation.

" Dis-moi, quelles sont tes affinités et tes spécialisations, quel style de combat préfères-tu ? "

Des questions relativement simples, mais qui avait le mérite de bien informer notre jeune héros sur les compétences de la demoiselle. Une Saibogu devait sûrement maîtriser l'art des sceaux, sinon il verrait mal comment elle ferait pour transporter ses inventions et autres. Oniri et Suzuka étaient toutes deux spécialisées en Fûinjutsu, comme si cette maîtrise était essentiel pour un membre de leur groupe.

Le bras droit de Kioshi se leva et entreprit la marche, direction les terrains d'entrainement. Il n'y avait pas de meilleur endroit pour s'exercer et former une nouvelle recrue. Kibo en avait formé des jeunes ninjas, certains avaient explosés et d'autres n'avaient pas supporté son entrainement, il se demandait dans quelle catégorie se trouvait Takanashi. Deviendra-t-elle une Kunoichi exceptionnel ou restera-t-elle un ninja lambda ?

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 13:10

Je me sentais légèrement mal pour lui, mais le gentleman n’était probablement pas du genre à vouloir que je me soucis de ses ennuis identitaires, surtout que comparée à lui j’étais une simple enfant. J’aurais préféré pouvoir l’appeler par son nom, mais je me résignais donc.

Il reprit ensuite la parole, précisant ses propos… Aussi admirable qu’il était, il possédait tout de même une certaine fierté et comme si j’avais suggéré qu’il ne pouvait pas m’apprendre quoique ce soit, il s’entêta légèrement, prêt à me montrer que j’avais tort.

-… Eh ?

Avais-je bien compris ? Bras droit du kazekage ? De l’actuel ou de l’un des précédents dont je venais d’oublier le nombre… Nan mais peu importe duquel, cela restait anormal ! Certes il s’agissait d’un homme respectable comme j’en avais rencontré peu, je m’étais même retenue de faire des blagues, mais tout de même ! J’aurai aisément pu admettre qu’il fasse partie de forces spéciales ou de quoique ce soit, mais… Dit ainsi il est donc la 2e personne la plus importante du village !

J’étais vraiment heureuse de ne pas avoir sortie de blague devant cette personne… Qui sait ce qui aurait pu m’arriver j’allais d’ailleurs m’excuser d’avoir éventuellement été offensante lorsqu’il prit la parole à nouveau me demandant des informations à propos de mes connaissances ninja. Je pris un moment pour réfléchir à ma réponse, moment durant lequel il se leva, je fis de même afin de le suivre avant de répondre sans même prêter attention à la direction dans laquelle nous allions.

- En tant que Saibogu j’ai une spécialisation en fuinjutsu, mais vous le savez très probablement ! Je préfère combattre à mi-distance, en seconde ligne idéalement, mais je n’ai pas beaucoup d’expérience, n’ayant rejointe une équipe que très récemment et je n’ai pour affinité que le suiton actuellement. Disais-je d’un ton tendu.

C’était la première fois que je me trouvais devant une personne aussi importante… Aussi je me demandais où nous allions, avant de comprendre… C’était la seconde fois en peu de temps que je me dirigeais vers cet endroit. Il était sérieux à propos de m’entrainer et un mélange de peur, de curiosité, d’excitation et peut-être même de fierté bouillait quelque part dans ma personne… Il aurait été impoli lorsqu’un grand scientifique donne un cours de ne pas y assister sérieusement. J’étais dans ce genre de conditions, tremblotant en nous dirigeant vers les terrains d’entrainement.

- J’ai peut-être été rude et je le serais peut-être par mégarde, aussi je vous prierais de m’excuser. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis que plus excitée de savoir qu’une homme aussi grand que vous veuille bien m’entrainer, ce sera une leçon que je tacherai de ne pas oublier Kibo-san, non, dono !

Je serais les poings, essayant d’arrêter ces tremblements léger dont j’étais victime… Car le plus intéressant était encore à venir !

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 14:16

Parfait. La demoiselle avait la même spécialisation et affinité que notre jeune héros, l'apprentissage ne pourra être que productif. L'art du Fûinjutsu, Kibo en était un expert, il maîtrisait cette compétence comme peu de personnes et Takanashi allait vite s'en rendre compte. Cependant, il devait déjà atteindre les terrains d’entraînements avant d'exécuter une quelconque technique. La Saibogu semblait enthousiaste à l'idée de suivre l'entrainement du bras droit du Kazekage, cet état mental était favorable à un bon apprentissage et normalement, il ne devait pas y avoir d'obstacle dans l'enseignement de nouveau Jutsu, à moins que la Kunoichi abandonne dès le premier échec, car oui, elle n'allait pas exécuter une nouvelle technique dès la première tentative.

Malheureusement, la jeune fille se battait à mi-distance, alors que notre jeune héros était plutôt corps à corps. La plupart de ces sceaux nécessitaient un contact direct avec l'adversaire, mais il avait également des Jutsus pouvant être utilisés à distance. Kibo avait besoin de connaître les techniques que la Genin possédait pour lui en apprendre une qui sera inédite dans son répertoire. Le second du Rokudaime avait déjà sa petite idée des techniques qui ferait le bonheur de la demoiselle.

" Quels Jutsus possèdes-tu actuellement ou plutôt que te manque-t-il ? As-tu des lacunes défensivement ou offensivement ? "

Les pieds de nos protagonistes entrèrent en contact avec le sable de la zone d'entrainement. Le temps de faire évoluer cette demoiselle était désormais arrive. Le Chef du Midorhato fit signe à Takanashi de rester là où elle était, alors que lui fit encore quelques pas pour instaurer une certaine distance entre les deux. À elle de jouer, il attendait qu'elle lui montre une technique, mais pas n'importe laquelle, sa plus puissante.

" Dévoile-moi ta technique ultime, ton atout. "

Notre jeune héros se fera un malin plaisir de stopper son attaque la plus puissante et soit, de lui apprendre le contre qu'il utilisera, soit, de lui apprendre technique encore plus dévastatrice. Quoi que... Kibo eut une autre idée, un jutsu qui pourra lui servir pour tenir tête à n'importe quel ninja.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 15:29

Je voyais le monde comme je ne l’avais jamais vu, ou plutôt que le monde, il s’agissait peut-être de la première fois que je sentais le sable de Suna comme une bénédiction. Mais pas seulement le sable, tout ce qui était arrivé à Kibo, tout ce qui m’était arrivé, tout cela avait mené à cette rencontre, une chance qui ne pouvait être comptabilisé par les probabilités que je connaissais… Je ne pouvais pas me permettre le la laisser m’échapper.

Il me posa ensuite une question simple… Mais la réponse était beaucoup plus difficile à faire : que me manquait-il ? Mes attaques avaient-elles réellement la puissance nécessaire ? Ma défense quasi inexistante… Mais de par la position que je devais théoriquement occuper, une grande défense n’était pas nécessaire…

- Je… Ne possède pas vraiment de méthode défensive… C’est pour ça que je me suis entrainée pour le combat à mi-distance…

Il s’agissait là théoriquement de ma plus grande faiblesse… Mes attaques et mes capacités de déplacements étaient moyenne, mais ma défense était clairement une de mes lacunes.

Une fois dans la zone d’entrainement, je m’arrêtais suite à son signe. Me préparant à ce qu’il allait faire, ou peut-être ce qu’il voulait que je fasse. Sa demande suivante me pris par surprise… Certes il était bien plus puissant que moi, mais pouvait-il réellement se sortir indemne des explosions de mes torpilles ? Je n’avais pas encore eu l’occasion de les tester en situation réelle, j’avais probablement développé ces torpilles car les rivières et la mer me manquaient… Puis après avoir commencé, je m’étais rendu compte que le potentiel de mon invention n’était pas nul, tout au contraire… C’était ces prototypes qui m’ont sorti de mon complexe d’infériorité.

Mais aujourd’hui, après presque une centaine de prototype développé, j’étais arrivé à ma fierté… J’invoquais donc l’étui en aluminium léger dans le bas de mon dos. 5 torpilles de chaque côté, 5 cm de diamètre, 30cm de long, mon unique technique de rang B.

- Me présentant à nouveau à vous, Saibogu Takanashi, vous présentant mes torpilles type 93, honoré de pouvoir vous montrer le meilleur de moi-même !

Je me demandais ce qu’il pouvait bien attendre de moi… Devais-je le feinter ? Non, dans ces conditions, je devais faire confiance en l’exceptionnel pouvoir destructeur de mes torpilles… L’efficacité dans l’air était moindre que celle dans un fluide liquide, surtout au niveau de la vitesse du projectile, et encore moindre sur un terrain vague sans objets pour provoquer l'explosion autre que le sol et la cible.

Attrapant une multitude de torpilles entre mes doigts, je fis un bond en arrière pour améliorer l’angle de lancer. L’explosion était instantanée lorsque la tête de la torpille atteignait un solide et le rayon de l’explosion était plutôt large, s’il n’esquivait pas, j’étais pratiquement certaine de pouvoir le blesser. Je n’avais aucun remord à ce propos-là : au contraire, il aurait été impoli de la part d’une vulgaire genin comme moi de me soucier de ça à propos de cet homme. J’y allais donc avec l’intention de tuer.

Je lançais donc mes torpilles tel des kunais en direction de Kibo, en lançant d’abord trois de la main gauche en le visant lui, suivi de deux de la main droite, visant le sol à deux mètre à droite et à gauche de sa position, de deux autre visant à nouveau sa position et les trois dernières le visant lui aussi… Je n’avais pour le moment que tester une seule explosion et l’effet était clairement classable d’anti matérielle… Et donc capable de tuer une multitude de personne, alors une dizaine de ces choses sur une seule cible…

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 16:03

La défense était donc son point faible, mais si elle avait de bonnes attaques, elle pouvait considérer ça comme une défense, car temps qu'elle attaquerait, l'adversaire ne pourrait pas passer à l'offensive, mais malheureusement, elle n'avait pas une quantité infinie de Chakra et elle allait forcément devoir céder la danse à l'ennemi. La Saibogu avait quand même besoin d'une protection si jamais on arrivait à déjouer sa garde et lui porter un coup fatal. La demande de charger Kibo avec toute sa puissance allait être utile pour lui montrer la capacité d'une bonne protection à contrer une attaque puissante.

Takanashi semblait enthousiaste à l'idée de dévoiler sa technique la plus dévastatrice et en mentionnant le nom "torpilles", le bras droit du Kazekage savait qu'il allait avoir droit à une très belle explosion. Il ne devait surtout pas sous-estimer la capacité de cette offensive, il déploiera sans autre sa meilleur défense pour se défendre. Il pouvait utiliser une technique moins fatiguante, consommant moins de Chakra, mais l'explosion qui suivra le contact devait être neutralisé et là, il avait intérêt à être à l'abri pour ne pas subir les dégâts du feu, du sable, de la fumée et des éventuels débris.

" Tout l'honneur est pour moi. "

Déclara l'élève de Kioshi alors que la Genin déploya ses torpilles dans un ordre et une direction bien précise. Notre jeune héros sortit quatre billes de sa poche, toutes marquées d'un sceau bien spécifique et les plaça autour. Le second du Rokudaime attendit que l'impact soit imminent pour activa son Jutsu basé sur le Fûinjutsu. Soudainement, un tube bleuâtre vint envelopper le Chef du Midorhato pour le mettre à l'abri de toutes explosion et dégâts. La première explosion souleva un nuage de sable, troublant la vue de nos deux protagonistes. La demoiselle pouvait continuer d'envoyer des torpilles, elle ne verra pas le résultat à cause de la piètre vision dû au sable. Notre jeune héros, quant à lui, allait maintenir sa technique active tant que sa vision ne sera pas dégagée.

Le nuage se dissipa gentiment et la Kunoichi allait malheureusement voir Kibo dans son cylindre magique sans une seule égratignure...

HRP:

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 9 Oct 2015 - 17:30

Suite à l’attaque la plus destructrice que j’avais eu l’occasion d’utiliser, je plaçais mon écharpe devant ma bouche et mon nez afin de respirer malgré le sable volatile causé par l’explosion… Je ne voyais plus rien, l’explosion totale était bien plus grande que ce que j’estimais… je n’avais pas perdu ma vision pessimiste, même en inventant ces torpilles. J’étais tout de même fière de la puissance que j’avais réussie à développer seule, me basant uniquement sur mes connaissances.

Un petit moment se passa, moment durant lequel le sable commençait à retomber… J’allais devoir nettoyer mes cheveux de fond en comble pour me débarrasser de ça. Mais ce n’était pas ce qui m’intéressait. A vrai dire, je forçais mes yeux pour essayer de distinguer ce qu’avait bien pu faire Kibo, avait-il esquivé ?

Le sable commençait à se dissiper, révélant les traces de l’explosion au sol, dès ce moment-là, j’ai su que quelque chose clochait… Les cratères étaient peu profonds car le sable avait déjà été déplacé par la gravité pour combler ce qui avait été déplacé, mais il y avait un point au milieu des explosions qui était visiblement au-dessus des autres, comme si il avait été moindrement touché…

Une grande surprise fut visible dans mes yeux lorsque je vis une lumière ayant pour centre cet endroit. Cette lumière bleue était clairement non naturelle et Kibo se trouvait en son centre ! Visiblement il ne cessait pas de m’étonner… Cet homme que je ne connaissais pas à la base se révélait être un grand homme, capable de bloquer ma meilleur attaque sans difficultés… Je n’avais pas vu comment il avait lancé sa technique, mais ce n’était pas par manque d’attention, il avait juste été plus rapide…

Le conteneur en aluminium dans mon dos était vide et l’homme était intact… J’avais sous-estimé le second homme de Suna, j’étais stupide et je m’en rendais bien compte… Un petit oiseau qui venait de quitter le nid venait de rencontrer un aigle… Non, je n’avais probablement même pas quitté le nid comparée à cet homme. Il était inutile pour moi de continuer d’attaquer. Me tenant debout, j’observais le sol autour de lui…

Je me demandais ce qu’il voulait m’apprendre… Peut-être que cela était en soit déjà une leçon ? J’ouvrais la bouche afin d’essayer de dire quelque chose, baissant en même temps mon écharpe…

-…

Je refermais ma bouche, incapable de dire quoique ce soit dans cette situation. J’essayais d’analyser, mais il venait de me montrer une défense dépassant mon entendement… J’ouvrais à nouveau ma bouche en me dirigeant vers lui cette fois :

- Excusez-moi si j’ai mal compris, mais se peut-il que vous souhaitiez que j’apprenne une technique défensive de ce niveau ?!

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Lun 12 Oct 2015 - 13:03

Le bras droit du Kazekage désactiva sa défense après avoir attendu que le nuage de sable se dissipe. La demoiselle était surprise, elle devait sûrement penser que son attaque causerait davantage de problème à Kibō, mais non, il en était ressorti indemne. Son offensive la plus puissante venait d'être annihiler avec une facilité déconcertante de la part de son mentor du jour. Un gouffre séparait Kibō de Takanashi, la première étape était de marquer cette différence de force, les jeunes avaient de la peine à s'imaginer la puissance d'un gradé et encore, ce n'était pas la puissance maximal de notre jeune héros...

" Tu as parfaitement compris Takanashi, tu vas apprendre cette technique. "

La Kunoichi aura ainsi une défense presque impénétrable dans son répertoire, mais il y avait un inconvénient. La jeune fille n'était que Genin, certes, cela ne lui interdisait pas d'apprendre la technique, mais ce Jutsu allait lui consommer passablement de Chakra comparé à Kibō, qui venait de réaliser cette technique et que son énergie avait légèrement diminuée. Cela pouvait jouer en sa défaveur, car en combat, elle devra garder une part de son énergie si jamais elle devait utiliser cette technique ou ne pas en tenir compte et être dans l'impossibilité d'utiliser le Jutsu en cas de besoin.

La Saibogu devait être mise au courant des risques et conditions d'apprentissage d'une telle technique.

" Tu dois savoir qu'apprendre un tel Jutsu pourra te pénaliser. Sa consommation sera énorme, ça te prendra la moitié de ton énergie, voire un peu moins en cas d'utilisation. Tu devras faire preuve d'intelligence et de maturité, car tu devras comprendre le moment venu, si tu dois garder en réserve un peu de Chakra pour l'utilisation de la technique ou privilégier une autre stratégie. Penses-tu être capable d'assumer une telle technique dans ton répertoire ? "

Le second du Yamada ne voulait pas lui faire peur, mais simplement la mettre en garde des avantages et inconvénients. Elle pourra se vanter de posséder une défense ultime, mais fallait-il encore qu'elle sache l'utilisation correctement. Kibō patienta le temps que la Genin partage sa réponse, il souhaitait voir de la détermination et une confiance en soi inébranlable, pourra-t-elle le satisfaire et devenir son héritière ?

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Lun 19 Oct 2015 - 17:44

J’avais comme une boule dans le ventre, et ce n’était même pas la période pour ça… Un mélange d’inquiétude et d’excitation grandissant en entendant les paroles de Kibo. Son nom signifiait espoir, mais il était impossible pour quelqu’un comme moi d’espérer sans avoir l’inquiétude que ce même espoir ne soit qu’un espoir et rien de concret. J’avais pour habitude d’être plutôt pessimiste, car le pire des cas était prévu et donc tout ne pouvait qu’être meilleur, mais j’avais tout de même parfois envie d’être optimiste, d’espérer mieux, même en sachant que cela pourrait mener à me faire du mal.

L’homme reprit ses explications, me sortant de mes pensées. Il était logique que je ne puisse pas effectuer quelque chose aussi bien, ou à défaut, aussi rapidement ou souvent que quelqu’un qui avait plus d’expérience que moi en la matière. Cela était évident.

Je tremblais légèrement d’inquiétude et d’excitation… Il s’agissait là de quelque chose de grand, plus que tout ce que j’avais connu jusque-là, d’un genre de challenge qu’il me fallait relever ! On ne m’avait rien appris à proprement parler, j’avais tout appris en expérimentant par moi-même, toutes mes techniques dont mes torpilles qui m’avaient demandé plusieurs années de calculs et une centaine de prototype.

Je m’étais maudite durant tout ce temps, me demandant pourquoi je n’arrivais pas à comprendre la technologie lorsque les autres me l’expliquaient, pourquoi devais-je tout ramener à la logique et tout expérimenter une nouvelle fois ? J’avais envie d’apprendre plus, d’apprendre autre chose, d’apprendre de tout, alors pourquoi est-ce que personne ne m’avait appris sérieusement ? Mais cela s’était terminé en un instant, il voulait m’apprendre une technique d’un niveau que je ne connaissais pas encore.

-Je m’en remettrais à vous ! Disais-je en m’inclinant sérieusement en direction de celui que j’appellerais désormais mon maitre. Un parfait angle à 90°. Je ne sais pas si je suis digne de cela, mais je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir Kibo-dono !

J’avais hésité l’espace d’un instant, sensei ? Dono ? Sama ? Le problème pour sensei était que je l’aurais peut-être légèrement insulté intérieurement en l’assimilant à Toshiro-sensei et sama l’aurait peut-être dérangé. Mais cela n’était pas ce qui était important pour le moment, aussi, je me redressais, le regardant dans les yeux.

- Je suis prête, ce, bien entendu, si vous le voulez bien. Je ferais tout ce qu’il faut pour ne pas vous décevoir. Je n’ai pas peur de l’échec, mais jamais n’ai-je été prête à échouer.

J’attendais donc les ordres, espérant ne pas avoir commise d’erreur pouvant le faire revenir sur sa décision…

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 20 Oct 2015 - 14:38

Le petit oiseau semblait prêt à prendre son envol, mais réussira-t-elle à s'envoler et éviter une chute terrible ? L'échec pouvait être un point extrêmement négatif chez un jeune, pouvant l’entraîner dans les abysses de notre monde. Supportera-t-elle l'échec, si échec il y aura ? Kibō n'en savait rien, mais il sera là pour éviter qu'elle abandonne ou qu'elle succombe aux ténèbres. Oui, car en choisissant notre jeune héros comme maître, elle venait d'ajouter un être à sa famille, mais cela n'était pas forcément positif. Le bras droit du Kazekage était exigent et pouvait être méchant, sa compagnie n'était pas appréciée par tout le monde.

Les paroles de Takanashi étaient belles, mais malheureusement, ça ne restait que des paroles. Le Shinobi au regard de glace était une personne qui appréciait plus les gestes et faits qu'aux mots. D'ailleurs, il ne répondit pas à la Kunoichi, il se contenta de s'approcher d'elle et de placer un sceau sur le sol. Le dessin était plus grand que d'habitude, la Saibogu devait bien le voir et en apprendre tous les détails. Elle allait devoir comprendre le code qui résidait dans cette marque que Kibō venait de créer au sol.

⌛ Voici le Fûin que tu vas apprendre. Pour réaliser la technique, tu devras en apposer quatre. Les quatre sceaux communiqueront entre eux et formeront une barrière protectrice.

Notre jeune héros en plaça trois autres autour d'elle. Il s'éloigna et à l'aide d'un signe, celui du mouton, mais effectué avec une main, la barrière prit forme. Le cylindre était bleuâtre, mais ce fut le second du Yamada à lui donner cette couleur au travers du code. La demoiselle pourra modifier le code à sa guise pour donner la forme et les apparences qu'elle souhaite à cette défense - presque ultime -.

Le Chef du Midorhato annula la technique et se plia sur ses genoux pour se rapprocher du sol, afin d'examiner et expliquer les détails de ce code à la Saibogu. La forme, les lignes, la création, tout dépendait de l’imagination de Takanashi. L'art du Fûinjutsu n'avait aucune limite, mise à part - justement - l'imagination de l'utilisateur. Le bras droit du Rokudaime débuta les explications, plus ou moins complexe, sur le sceau résidant aux pieds de nos deux protagonistes. À elle de jouer et d'essayer de recréer le Fûin, sans indication, ces dernières arriveront par la suite.

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Ven 6 Nov 2015 - 21:31

Légèrement stressé, j’espérais, ou plutôt, je souhaitais réussir quelque chose. Peut-être était-ce pour moi, un moyen de gagner de la confiance en moi-même. J’avais subit quelques années auparavant une crise assez ridicule a posteriori, comme un complexe d’infériorité infini, j’avais alors eu l’impression que je n’avais pas ma place dans ce monde. N’ayant rien à faire, je passais alors mon temps dans mon atelier, créant des objets inutiles, ou du moins, c’est ce que je croyais. Une étincelle, une petite explosion, quelques incendies et surtout un manque visible d’inspiration m’a menée à parfaire cette torpille qui était actuellement ma fierté, ce qui m’a remise sur cette voie.

J’observais donc attentivement Kibo, il dessina un sceau au sol et j’eu soudainement l’envie de pleurer… Vraiment, on m’avait infligé les techniques de fuinjutsu, je veux dire, je n’étais absolument pas douée a l’utilisation de mon chakra et de ma mémoire. Et là, il s’agissait visiblement de l’utilisation de ces deux choses en même temps. J’allais donc devoir utiliser toute mes capacités et non pas seulement mes limites physiques pour apprendre quoique ce soit…

Après une petite seconde démonstration, il m’apprenait alors… J’avais donc l’impression d’être une enfant à qui on apprenait à écrire, ah moins que ce n’était le cas… Mais j’étais heureuse de cela, car même si la difficulté était bien présente, j’apprenais alors quelque chose de vraiment intéressant, quelque chose que je n’aurais pas pu apprendre seule, quelque chose que je n’aurai d’ailleurs probablement pas pu apprendre sans ce sensei d’exception.

Je commençais alors à essayer de copier son sceau. Répétant encore et encore le dessin du sceau sans même essayer d’utiliser mon chakra pour le faire fonctionner. Une fois le signe gravé dans mon mouvement, j’essayais alors de placer 4 marques au sol autour de moi-même…

- Avant mon premier essai, j’aimerais vous remercier de m’avoir consacré de votre temps… Kibo-s… sensei. Disais-je timidement, le visage dans mon écharpe.

Je voulais me donner un peu de courage, peut-être que cela fonctionnerait ainsi. Je commençais alors à malaxer une quantité de chakra que je n’avais jusqu’alors jamais utilisée… Pour solder cela par un échec… Utiliser autant de chakra était comme dit précédemment pas Kibo exténuant pour une genin comme moi… Si je devais me fier a ses dires, je n’avais peut-être qu’un seul autre essai, peut-être un troisième vu que l’échec n’était pas synonyme d’une utilisation complète du chakra utilisé, mais le pessimisme me fit me dire que cette chance allait être ma dernière…

Je me souvins alors de dires de certaines personnes… Essoufflé je reprenais alors la parole en regardant Kibo dans les yeux :

- Pourriez-vous à nouveau m’expliquer comment modifier le sceau ? je veux essayer quelque chose…

Disais-je avec autant de conviction que possible dans mes yeux. J’allais tout miser sur cette tentative, j’avais utilisé mes torpilles et gaspiller beaucoup de chakra dans cette première tentative, je ressentais déjà une certaine fatigue… Il me fallait continuer à ma manière.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 17 Nov 2015 - 14:23

Takanashi était très reconnaissante. Alors que Kibo pensait que les jeunes n’avaient plus aucune valeur, la Saibogu était en train de lui prouver le contraire. La Genin pouvait changer la vision qu’avait notre jeune héros de la relève de Suna. Voyant Kira, La et d’autres aspirant ninja, le bras droit du Kazekage avait l’impression que les jeunes n’avaient plus autant de respect qu’auparavant. Le Chasseur de Chimères avait toujours voué un grand respect pour ses ainés et même à l’heure actuelle, il respectait les plus vieux, qu’il soit plus ou moins gradé que lui. Soit disant passant, le second du Yamada vouvoyait toujours ce dernier, alors qu’il se connaissait depuis plus de sept ans.

L’oisillon recopia mainte et mainte fois le sceau que notre jeune avait créé précédemment. Les premiers étaient non pas catastrophique, mais presque, alors que les derniers ressemblaient à quelques détails près à l’original. Détermination, persévérance et application, voilà les termes qu’employait la Kunoichi pour parvenir à apprendre un Jutsu qui la dépassait de loin. Ces premiers échanges rassurèrent Kibo, qui était de plus en plus convaincu que la demoiselle allait savoir utiliser sagement une telle technique.

Soudainement, la Saibogu émit une requête étrange. Alors qu’elle ne maîtrisait pas encore la technique de base, elle désirait savoir comment modifier le Fûin. Surpris par cette demande, le bras droit du Kazekage mit quelques instants avant de prendre la parole. Il allait clairement lui expliquer comment faire, après, à elle de juger si elle en fait trop ou pas.

- Le code du Fûin sert à donner une forme, une identité à la création. Lorsque tu actives le sceau, ton Chakra joue un rôle essentiel : la quantité, l’affinité, la vitesse. Tous ces paramètres influenceront ton sceau. Si cela peut t’aider alors fait avec, sinon explique-moi plus précisément ce que tu veux faire et je t’aiderai.

Le Shinobi au regard de glace termina son explication, prêt à voir ce que préparer la jeune Kunoichi. Son code était presque parfait, elle était à deux doigts de réaliser la technique, pourquoi vouloir tout changer à présent ?

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 17 Nov 2015 - 19:20

Encore une fois, quelque part au plus profond de moi-même, je ressentais un réel malaise… Je ne voulais pas abandonner, je voulais continuer, mais j’avais l’impression que ce malaise n’allait jamais disparaître… Longtemps, très longtemps, j’avais essayée d’apprendre… Malheureusement, il y avait de grandes limites à l’auto enseignement, aussi, j’avais besoin que mes aînées m’apprennent.

Dans un premier temps, j’étais alors infiniment reconnaissante envers ces même aînées, après tout, réfléchir était une des plus grandes joies que j’avais connue et apprendre était un bon moyen de réfléchir.

Malheureusement, peut-être était-ce ma faute, ou peut-être était-ce la faute de mon entourage, arrive un moment où je n’arrivais plus à apprendre, je ne comprenais plus… Leurs méthodes semblaient fonctionner avec d’autres élèves, mais elles ne fonctionnaient pas avec moi, alors, je devais continuer seule ou trouver un autre tuteur…

Cela se répéta bien souvent, aussi, beaucoup de mes connaissances sont toujours incomplètes et je cherche par moi-même à les compléter. Depuis lors, je méprise les personnes âgées croyant tout savoir, alors que le monde change et les méthodes aussi et visiblement, certaines sont dépassées ou pas à jour. Mais quelques adultes étaient différents et semblaient sérieux dans leurs démarches et l’homme à qui je faisais face en faisait partie.

Je souris lorsqu’il me proposa son aide, mais il m’avait peut-être trop offert, ne serait-ce qu’en me proposant l’apprentissage de cette technique, je m’expliquais alors :

- Je pense essayer de faire… Une forme plutôt étrange, comme… Un dôme avec une arête, mais… J’ai l’image en tête, mais je n’arrive pas à la décrire, aussi, je vais essayer de supposer le code pour mon propre sceau…

En réalité, l’image que je me faisais semblait être deux grandes ailes, fermée pour protéger les personnes en son sein… Il y avait donc une ouverture vers l’arrière du dôme… Cette ouverture serait derrière moi serait… En forme de pétale ?

En tout cas, mon but était de comprendre ce que je souhaitais faire avant de faire quoique ce soit, cette forme n’était pas pratique contrairement au bouclier de Kibo, qui lui était pratiquement intouchable. Une fois cela fait, j’essaierais probablement de faire une sphère ou quelque chose du genre…

Une fois les traçages de sceaux terminés, j’allais demander un dernier service à l’homme respectable à qui je faisais face, demandant en baissant clairement la tête :

-Je… Je voudrais que vous utilisiez une technique contre laquelle je doive me défendre ! Demandais-je sérieusement. S’il-vous-plait !

(#) Sujet: Re: Notre histoire. |Saibogu A. Kotori| Mar 17 Nov 2015 - 21:43

Former deux ailes pour protéger les plus faibles, les oisillons. Une belle image en soit, mais avant de penser à l’esthétique il fallait qu’elle réussisse la technique de base. La demoiselle s’attela à la création du sceau après avoir reçu les informations demandées à son maître provisoire. La Kunoichi s’appliqua et réalisa le Fûin souhaitée, l’avait-elle modifié ? Notre jeune héros n’examina pas les détails, voulant avoir la surprise finale, voir si Takanashi s’était contenté de réaliser le sceau de base ou si elle avait osé en faire plus.

La Saibogu effectua une dernière requête au bras droit du Kazekage, elle voulait qu’il l’attaque pour tester son bouclier. Le Chasseur de Chimères devait s’assurer de ne pas trop mettre de puissance dans son offensive, car même si la protection apprise était puissante, le second du Yamada avait de quoi briser la défense. Kibo s’éloigna de son élève et invoqua son Katana. La Kunoichi n’allait pas arrêter n’importe quelle attaque, cette dernière allait être précise, puissante et rapide. La jeune fille n’avait pas droit à l’erreur et le Chef du Midorhato n’allait pas manquer de lui le faire comprendre.

- Je vais t’attaquer droit au cœur, si tu te rates, tu meurs.

Dit-il froidement et simplement. La demoiselle allait devoir gérer une pression supplémentaire, mais un bon Shinobi était capable d’ignorer ses sentiments et se concentrer uniquement sur la réalisation du Jutsu. Cet entrainement commençait à prendre une direction étrange, depuis quand jouions-nous avec la mort lors de simple apprentissage ? Et bien sachez que c’est souvent le cas avec Kibo. Ce dernier adore pousser ses recruts jusqu’au dernier souffle, quitte à jouer avec la mort. Takanashi n’était peut-être pas d’accord avec cela, mais il était désormais trop tard.

L’ex membre du Kakumeigun chargea sa arme d’affinité Raiton pour rendre sa lame encore plus affutée. Imprégné de la sorte, il savait que son Katana pouvait trancher facilement un membre du corps, alors imaginez le perforer… L’élève de Kioshi se mit en position et s’apprêta à charger, l’instant d’après, il se retrouva à quelques centimètres de la demoiselle. Il plongea son regard de glace comme pour la perturbé et la glacer sur place. Finalement, il tenta de planter son sabre dans le corps de la Saibogu…

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