T'es sûr que t'es "juste" forgeron ?

(#) Sujet: T'es sûr que t'es "juste" forgeron ? Mar 15 Sep 2015 - 0:11

Suite de ce rp : Mission clandestine

C'est sur la route qu'ils échangèrent leur prénoms, et une partie de leur histoire. Mikami lui raconta comment il s'était réveillé dans l'inconnu, la dépossession et la solitude, l'avant et pendant shûkai dans les grandes lignes. Yô'ken lui raconta sa vie à Tsuchi, dans les grandes lignes, l'avant et après la mort de sa mère. Il évita la formation de l'alliance pour reporter ce sujet à lourd débat à plus tard, tout comme celle de l'empire. Dans son histoire, il avait précisé avoir entendu l'appel de Monwa, les deux, mais passa vite le sujet. Passant du coq à l'âne avec la vie de son père, originaire et toujours indigène de Kaminari. Ce qui fit tilte chez le Yorurai et lui fit oublier – pour un temps – le pourquoi de la réception de l'appel de Monwa, mais il glissa très vite sur un autre sujet. Aujourd'hui il vivait en compagnie d'un brin de femme avec qui il se projetait aisément sur le long terme. Il l'avait rencontré peu après la mort de sa mère. Et il avait choisi de prendre le temps de discuter chez lui pour ne pas qu'elle ne l'attende toute la soirée.

Hors, quand ils arrivèrent, il n'y avait personne pour occuper la demeure.

* * *

Mikami et Yô'ken était assis à la table du salon. Le katana dans son fourreau posé entre eux et traçant une ligne les séparant. Ce même sabre qui avait bougé par la volonté du saint-esprit – ou du démon qui l'habitait. Le forgeron venait de s'asseoir et déposer une boîte de bois aux fines articulations et broderies de métal qui lui donnaient une valeur particulière. Au centre, au niveau de la séparation du contenant et du couvercle, une tête de singe très proche de l'homme servait de poignée. Il tenait dans la bouche un fin bélier qui aurait pu servir au tintement d'une clochette. Yô'ken s'en servit pour ouvrir la dite boîte en le soulevant du pouce et de l'index. Ainsi fait, il la tendit au shinobi en lui présentant le contenu.

Ce dernier s'en saisit, plongea les doigts dans les quelques pièces qui s'entrechoquaient presque mélodieusement à l'intérieur. Éléphant, canidé, cervidés, pratiquement toutes les espèces animales y étaient représentées, dans des alliages qui pouvaient aller de l'or au cuivre. Tous tenaient cette sorte de bélier à clochette entre les dents. Le Yorurai en prit une au hasard, la fit tourner entre ses doigts avec une profonde perplexité, l'observant dans toutes ses coutures. Cette fois, ce n'était pas les broderies qu'il contemplait. Son regard était perdu dans le vide, dans un passé qu'il n'arrivait toujours pas à atteindre.

- Ça te dit quelque chose ?

Mikami resta silencieux. Mais bien sûr, ça lui disait quelque chose. Se rappelant qu'il venait de lui dire qu'il était amnésique et venant d'écouter ses péripéties au pays de la foudre, Yô'ken reprit le fil.

- Mon père était forgeron. Il m'a appris beaucoup, et bien plus qu'à donner des formes précises et particulières à tous types de métaux. Ces têtes d'animaux ont été mes premiers exercices. C'était sa signature, en quelque sorte.

Le Yorurai lorgna sur le manche de son sabre, puis retourna son regard dubitatif sur sa nouvelle connaissance.

- Je ne l'ai vu que peu de fois, la plupart de ce que je sais de lui vient de ma mère. Je sais qu'il aimait se spécialiser dans la forge de katana, et qu'il avait un don qu'aucun forgeron n'avait. Si ce n'est son père, son grand-père…

Ainsi que son fils.

- Mais ils ne le mettaient pas en œuvre à tout va. Je n'ai jamais compris ce choix, cette exclusivité qu'il réserva à ces…

Ses yeux fixaient intensément Mikami, mais il les baissa avant de reprendre.

À ces gens. Autant le dire de bout en blanc : il peut lier un esprit à ce qu'il forge.

Il s'arrêta un instant, laissant un silence que Mikami ne brisa pas pour qu'il puisse continuer.

- L'arme, ou l'objet, peut ainsi être particulièrement liée à son propriétaire, et même servir de réceptacle à un esprit. Mais cet autre stade bien particulier dépend intégralement de l'esprit…

Dur à avaler ? L'amnésique était un garçon assez ouvert, spirituellement. De toute façon ce monde ne laissait que peu de place à la fermeture d'esprit, puis il venait de voir son propre sabre à l'œuvre. Serait-ce vraiment déjà la fin des révélations ? Pas la moindre, s'arrêter là aurait été parler à demi-mot.

- Permet moi d'essayer de vérifier quelque chose… Je t'ai dit que mes pères réservaient ces talents à des gens bien particuliers. Alors dis-moi, Mikami… est-ce que tu te souviens de ton nom de famille ?

Il y a des faits qu'on ne peut nier, et sur lesquels le doute ne devient rapidement qu'un fantôme. Mais pour le commun des mortels, même les fantômes les plus transparents ont besoin d'être dissipés.

(#) Sujet: Re: T'es sûr que t'es "juste" forgeron ? Mar 6 Oct 2015 - 20:46

Le père de yô'ken s'était avéré être le forgeron des Yorurai. Et dans la mesure où leur pouvoir se transmettait sur toute leur lignée... Yô'ken et Mikami était presque des frères de sang. Tous deux étaient restés silencieux, ne pouvant entamer sur toutes les accointances et coincidences. Trop de choses étaient à dire, mais d'un simple regard ils avaient été d'accord. Certaines choses de meurt jamais... D'ailleurs rien ne meurt, et tout se transforme. En tout cas, l'amnésique comprit pourquoi son vis-à-vis avait reçu l'appel de Monwa. Et il voyait dans ses yeux qu'il ne désirait pas devenir shinobi. Mais le shûkaijin avait une autre idée en tête, il entrouvrit les lèvres...

- Non, pas d'arme.

- Beh...

- T'as déjà ton sabre toute façon.

- En fait, c'est pas vraiment une arme...

- J'aime pas du tout la lueur qui brille dans tes yeux. Ça permet de faire la guerre ?

- Les routes permettent aussi de faire la guerre, en permettant à une troupe de se déplacer. On les détruit ?

- C'est bon arrête, qu'est-ce tu veux ?

- Des senbons.

Yô'ken bondit de sa chaise et lui frappa la tête en moins de temps qu'il ne lui en fallut pour s'exprimer, une locomotive dans la gorge.

- C'EST DES PUTAINS D'ARMES !

- Aïeuh... Non, j'déconne.

- Tsss, des aiguilles ninjas, moi, non mais j'vous jure. Tu veux quoi alors ?

- Ben, des senbons. Je disais je déconne pour le aïe, parce que j'ai pas eu mal. Mauviette.

Il faillit le frapper à nouveau, mais décida de ne pas céder à la provocation et repris la parole avec la lucidité :

- Pourquoi faire ?

- En fait, je cherche un moyen de me déplacer d'un point A à un point B comme un éclair ne passe d'un nuage à la terre. Je sers de pôle numéro un, il me faut le deuxième.

- D'où les senbons. Pourquoi t'as pas demandé à un autre forgeron depuis le temps.

- J'ai déjà essayé avec des senbon normaux, et divers métaux, le fait que ce soit un objet métallique ne suffit pas à établir un second pôle.

- Et le chakra ?

- Il a tendance à se dissiper au contact, j'ai besoin de quelque chose de permanent. Comme...

- Un esprit scellé.

- Exactement.

(#) Sujet: Re: T'es sûr que t'es "juste" forgeron ? Mar 6 Oct 2015 - 21:15

- Je ne suis pas sûr que ce soit possible. Au risque de te décevoir. Et je ne dis pas ça parce que je ne veux pas fabriquer d'arme. Mais les esprits de vos défunts se logent dans vos sabres parce qu'ils hantent la caverne du temple Raigetsu. Tu vois de quoi je parle ?

- J'ai pu y aller, oui.

- C'est là-bas que se passe l'alchimie, je ne vois pas quel esprit pourrait habiter dans ces senbons. Surtout si l'on considère qu'il faut qu'il soit étroitement lié à toi pour pouvoir servir de deuxième pôle. Normalement on utilise l'un de vos cheveux où l'adn et les gouttes de chakra circulent en masse. C'est votre chakra qui permet de faire le lien avec l'esprit. Notre travail à nous se limite à incorporer votre chakra dans le sabre pour que l'esprit puisse s'y sentir chez lui.

Mikami resta encore une fois silencieux, résigné à ne pas se décourager. Il devait trouver une solution. Ne pouvant dissocier le champs du possible et de l'impossible sans connaître quoi que ce soit de leur méthode... Il se disait que sa naïveté dans le domaine pourrait enfoncer de nouvelle porte à son ami.

- Et si on envoyait une surdose de chakra au moment où tu lies celui du cheveu au métal ?

- Il te faudrait rester en contact avec le métal en fonte, autant dire que tu y perdrais une main.

- Sauf si j'y trempe mon sabre.

- Tu vas le coincer...

- Ça, on peut le savoir que si on a essayé. ... ... Il risque pas de fondre dans le métal ?

- HAHA Ça ce serait marrant ! Enfin surtout con. Mais vu que tu vas y transférer du chakra, ça servira de couche intermédiaire. La pointe de ton sabre resterait juste collée.

- Ça c'est ce qu'on verra. On commence ?

Yô'ken le regarda droit dans les yeux, fixant au plus profond de lui-même comme si il cherchait à lui évoquer une question existentielle.

- Crois-le, je bosse moi demain.

- Haha ! Triste vie de routine. Je peux repasser à la même heure ?

- Ouais, si t'as pas été envoyé tuer quelqu'un ou je ne sais quoi. Évite d'enfoncer la porte cette fois.

- Oui chef ! Et merci hein !

- Eh ! J'ai pas dit que je le ferai, et puis faudrait déjà que ça marche. Rien ne me prouve que l'utilisation que tu en feras serviras strictement à te déplacer...

- Effectivement, je me vois déjà rentrer dans des gens grâce à ça.

- Eh, donne moi un seul bon argument que je puisse réfléchir cette nuit pour te faire ça. T'as pas le droit de dire que c'est un simple moyen de déplacement.

- Ben, on se fait confiance peu importe la situation, parce qu'on est comme des frères, non ?

(#) Sujet: Re: T'es sûr que t'es "juste" forgeron ? Jeu 15 Oct 2015 - 17:28

Mikami avait un bon fond. Mais c'était un salop aguerri. Irrespectueux, provocateur, contrevenant ; ces qualificatifs induisaient des comportements qui dérangeaient souvent ses vis-à-vis. Du moins, surtout les plus susceptibles ; les plus puissants, les plus conservateurs, en tout cas. Yô'ken ne faisait pas parti de ces hommes là. Jeune, artisan, adepte de la nouveauté et du mouvement perpétuelt, répondait à la provocation par la provocation, à la contradiction dans la surenchère, le tout dans un ton montant sur un fond toujours bon enfant. Tous ses atomes, mêmes opposés, avaient une branche crochue pouvant se joindre à celles du Yorurai ; qui le savait tout aussi bien que lui. Alors que l'un riait de la culpabilité qu'il éprouvait à avoir joué sur ce point comme d'un argument de force, l'autre maudissait son impertinente manœuvre. Il n'y a que les salops pour utiliser l'amour fraternel comme poids dans les affaires. Mais pas tous sont mauvais. Ceci dits, ils restent une forme de saloperie.

Le lendemain après-midi, Mikami retrouvait Yô'ken alors que son dernier client le croisait sous le pas de la porte, la commande passée. Le shinobi s'approcha du comptoir où le forgeron reluquait une barre de fer au fines fioritures et aux crans lui permettant de se rattacher à un socle.

- Yo.

- Tu vois cette barre... Elle est prévue pour la construction d'une barrière servant à protéger le bétail, mais plus je la regarde...

- Si j'étais un loup affamé et que je voyais des dizaines et dizaines de têtes regroupées au même endroit, j'hésiterai pas. Tu me prépares un banquet, je mange.

- Mais plus je la regarde... Plus je me dis qu'elle pourrait aussi faire l'objet d'une œuvre d'art. J'ai passé tellement de temps et mis tellement d'amour dans ces dessins... Si tu fais attention, tu verrais qu'ils racontent une histoire, si imagée que même les loups sauvages pourraient la comprendre. C'est l'histoire de l'homme que tu as croisé, la partie où il ressent le besoin de venir chez moi.

- Le fond la forme, j'adhère.

- Mais quand je te vois, avec ton sabre et ton culot manipulateur...

La barre décrivit une ligne droite et sèche qui percuta la tête du shûkaijin en un choc sourd.

- Enf... waïe !!

- Je me dis que même le plus innocent des objets peut tuer des gens !!

- Tu crois que je le sais pas ?!

Étendu au sol et les mains sur le crâne, retenant le saignement. Il aurait aisément surenchérit, mais lisait dans l'esprit de son récent camarade. Un besoin de se défouler avant d'accepter, croisé avec une leçon de bon fond en bonne et due forme. Il passait l'éponge, jusqu'à ce que ce ne soit lui qui ne repasse pour se venger. Tout ça sainement, bien sûr. Peut-être avec saignement aussi. Il avait horreur que le sang lui coule dans le coin de l'œil, et c'est ce qu'il se passait. Tant pis, il retiendrait le clignement de la paupière droite pour ne pas que le liquide ne s'étale entre les cils - c'est cela qu'il détestait - et répandrait des gouttes dans tout le magasin. Vengeance en cours.

- Est-ce que je dois considérer le fait que tu fermes ton magasin et ses rideaux comme un oui, ou comme la préparation d'une séquestration morbide avec séance de torture en forge à la clef ?

- Comme un oui, abruti. Fais-moi au moins confiance autant que ce que je le fais pour toi.

- C'était pas une vraiment une question, on sait tous les deux qu'une seule réponse est possible.

Le jeune civil croisait Mikami les mains dans les poches, les yeux fermés et la tête inclinée vers le sol comme après avoir soupiré un profond dépit. Quand il passa à côté de lui, il décocha un coup sur la caboche de son angle mort, faisant serrer les dans au Yorurai qui revoyait son plan de vengeance. Yô'ken passait dans l'arrière salle en brandissant un cheveu de Yorurai fraîchement cueilli.

- Allez ramène-toi, on a du boulot.

(#) Sujet: Re: T'es sûr que t'es "juste" forgeron ? Jeu 29 Oct 2015 - 14:01

- Alors ?

- C'est stable... En revanche, c'est la première fois que je vois cette couleur. Ça ne fait pas partie du processus de fabrication.

- Tu veux dire que le noir va rester quand ça va refroidir ?

- C'est déjà froid, en fait. C'est dingue... J'ai l'impression que ma main peut passer au travers et peur de ne plus la revoir si jamais ça arrivait.

- C'est classe. T'as une idée d'où ça pourrait venir ? C'est l'esprit que tu y as lié ?

- Je n'ai lié aucun esprit. Même pour les sabres, ce sont eux qui s'approchent, et l'un prend la place. Je peux forger du métal qui peut les accueillir, mais en aucun cas les contraindre. Cependant, une partie de l'esprit scellé dans ton sabre est passé dans le métal des senbon, et ça, je peux te le garantir. Tu as une idée de qui a habité ton katana ?

- Pourquoi je le connaîtrais ?

- Parce que les Yorurai qui meurent habitent un katana avant que leur esprit ne s'en aille pour de bon. C'est un passage qui semble obligatoire. Normalement vous apprenez son identité au cours de votre vie...

- Alors j'ai oublié. Tu crois qu'il m'en veut ?

Yô'ken sourit en un gloussement ironique.

- Ces esprits ont des préoccupations qui vont bien plus loin qu'un piètre besoin de reconnaissance.

Puis il se releva, jetant ses gants sur le plan de travail et ne pouvant démordre de la pénombre qui nimbait le bloc de métal. Il avait clairement senti une part de l'esprit habitant le katana de Mikami passer dans le bloc lors de la surcharge de chakra. Et ce fut à ce moment là que, même malgré son état de fusion, le métal s'était mis à devenir sombre. Il douta un instant de ce que pourraient devenir ces senbons. Aucun n'était taillé et il avait encore la possibilité de reculer. Pourtant, aucun sabre Yorurai n'avait fait de miracle ou de désastre. Il savait que c'était un lien spirituel qui se nouait avec le vivant. Si ce dernier n'était pas réceptif - déjà il mourrait vite - il n'aurait qu'un simple sabre dans la man. À l'inverse, il apprendrait plus vite les techniques, en découvrirait de nouvelles ou faisant partie du répertoire de l'esprit. C'était tout une fratrie qui se nouait, et ne serait-ce que voir bouger le sabre tout seul comme c'était arrivé la veille était déjà une exception. Alors ces senbons...

- Voilà ! Je t'avais dit que ça poserait pas de problème.

Le shûkaijin sortit le forgeron de ses pensées. D'un coup sec il avait fendu la partie du bloc retenant la lame de son sabre afin de le dégager. Cette vision eut fini de permettre au civil de faire son choix.

- Re-passe me voir dans une semaine, d'ici là j'aurai coulé le bloc, fait une ficelle puis taillé et aiguisé les aiguilles. Tu pourras les récupérer ce jour-là. Mais... rend moi une faveur : essaie-les dans les montagnes et loin des villages.

- Je pensais trouver une île déserte au large mais t'as raison, les montagnes c'est bien.

Yô'ken soupira, de sa propre erreur cette fois. Pour lui, les montagnes étaient l'endroit le plus éloigné dans lequel il pouvait envoyer le Yorurai faire ses essais. Même lui se laissa surprendre. Dans une semaine, il reviendrait chercher son colis. Est-ce qu'il devrait lui faire payer ? C'était curieux de voir à quel point il n'attendait rien en retour et s'imaginait simplement les lui donner... Depuis combien de temps ne s'était-il pas exercé à cette spécialité... Le sentiment de renouer avec ses origines, ses racines, son père, était très fort. Il était totalement en dehors de sa routine, et ce n'était pas du au fait de fabriquer des armes. Mais pour une fois il eut l'impression d'accomplir une chose qui resterait sur le long terme, de participer à quelque chose de plus grand que lui, de sortir des futilités quotidiennes.

Il y avait cette part de risque. Qu'est-ce que ce jeune homme, sortant déjà de la boutique pourrait faire de ses aiguilles noires ? La capacité de se déplacer si rapidement lui ouvrirait bien des portes, suivre l'affaire lui provoquait des frissons. Cette fois il y aurait une continuité et une aventure à vivre à travers la route menée par Mikami. Avec les senbons qui sortirait de ce bloc de métal noir, plus rien n'était figé et d'innombrables routes s'offraient à leur avenir. Il allait connaître quelques secousses, c'est certain.

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