Une semaine après le combat entre Seki Zennosuke et Hôritsu, à la frontière entre Taki et Kusa no Kuni...

Hôritsu était surnommé « la Loi » car il avait été à l'origine de nombreux lois et règles au sein de l'Alliance des Pays Neutres. Même si le Shûkai était devenu un Empire depuis peu, certains procédés n'avaient pas changé. De là, il avait été capable de savoir plus ou moins comment et où le convoi de Monjara Shinji passerait pour aller jusqu'au Shozaichi. Kadoria Akogare, qui l'accompagnait surtout pour que ce dernier ait toujours un point de pression au cas-où Kumo tenterait quelque-chose à son encontre, ne s'était probablement jamais attaqué à un convoi. Mais peut-être que ça ne serait pas nécessaire...
En tout cas, la diligence était surveillée par deux gradés du Shûkai. Et Jisetsu Asuka ainsi que Sairyo Hiko ne pourraient être convaincus que par de puissants arguments... mais seraient-ils de nature physique ou est-ce que c'était plus qu'une simple libération de prisonnier qui allait se jouer aujourd'hui ?

Ordre de post :

• Jisetsu Asuka
  
• Sairyo Hiko
  
• Hôritsu
  
• Kadoria Akogare

N.B. : Monjara Shinji est relégué au second plan car prisonnier, il peut néanmoins RP à tout moment après avoir vu avec les Shûkaijin la façon dont il est "privé de ses mouvements". Néanmoins sa participation au RP n'est pas du tout obligatoire.

Spoiler:

Enfin une mission avec du panache ! Le jeune Hiko attendait ce moment depuis un bon bout de temps déjà… En fait, depuis que la conquête avait brusquement changé de rythme… La faute à des affaires de pouvoir apparemment. Encore une magouille du Tyran oui ! Enfin bon, il fallait lui reconnaître qu’il semblait maîtriser la situation car de toute évidence, le Shûkai avait pris le contrôle du pays et ce n’était plus qu’une question de temps pour que le Shûkai n’augmente encore son territoire.

***

Une preuve de leur réussite se trouvait dans le convoi qu’Hiko et Asuka étaient chargés de surveiller. Inconscient, ligoté, bâillonné et les yeux bandés, un des prisonniers faits durant la première étape de la conquête. Ce dernier s’était retrouvé dans un sale état, et était toujours dans le coma. Mais on n’était jamais assez prudent alors l’adolescent avait fait en sorte que si jamais cet homme se réveillait, il ne viendrait pas leur casser les oreilles en criant à tue tête. Cependant, Hiko n’était qu’un enfant, et il n’avait pas serré les liens au maximum et leur prisonnier ne souffrait donc pas… Mais serait-ce suffisant pour le garder muet et aveugle si ce dernier se réveillait ? Pas sûr. Quoi qu’il en soit, il ne pourrait pas bouger car Hiko avait attaché ses pieds avec un fil très solide et ce, afin que ce dernier ne puisse s’enfuir en courant.

Dans tous les cas, le voyage s’était plutôt bien passé et Hiko avait alterné ses position. Il n’aimait pas vraiment se retrouver à l’intérieur du convoi, il avait donc passé son temps sur le toit de ce dernier afin d’observer les environs. De magnifiques paysages ! Et alors qu’ils n’étaient plus très loin du Shozaichi, et donc plus très loin d’avoir mené à bien leur mission sans aucune difficulté, le jeune garçon ressentit deux chakras inconnus à proximité.

Cela aurait pu n’être que de simples shinobis rentrant de mission ou se rendant à un point précis. Mais leur localisation ainsi que la nature du chakra d’un des deux fit réagir l’enfant. Bien qu’il soit encore jeune, Hiko avait une très bonne mémoire… Et il n’oubliait jamais une signature chakratique. Et celle-ci, il l’avait rencontrée il y a peu de temps… Dans une situation bien particulière. L’enfant, alors que les sources de chakra étaient encore à une distance raisonnable ordonna au convoi de s’arrêter et il frappa deux coups au carreau de ce dernier tout en disant à Asuka.

« On va sûrement avoir de la visite. Un déserteur du Shûkai… »

Eh oui… Celui qui se faisait appeler « La Loi » arrivait et il n’était pas seul… Mais quel était son but ? Hiko ne le savait pas encore, mais il n’allait pas tarder à le connaître. A moins que cela ne soit une simple coïncidence…

Hrp:

« L'intérêt national doit avoir l'ascendant sur l'intérêt international. »
Art. III-I

Koüga avait finalement choisi de récupérer Saitô, ce qui était presque un aveu sur le fait que c’était son élève, pour le remplacer par un autre Kadoria. C’était donc le prénommé Akogare qui était à la fois l’otage et le coéquipier d’Hôritsu. Les deux équipes s’étaient séparées après avoir fait un petit bout de chemin ensemble. Ensuite, ce n’était que quelques heures de marche au maximum qui les distançaient de leurs cibles respectives.

Deux convois plus ou moins avancés. Etant à l’origine de nombreux textes au sein de l’Alliance des Pays Neutres, le Nukenin avait été en mesure de déduire l’itinéraire des diligences de Kadoria Kuroba et de Monjara Shinji. La libération de ces deux Kumojins allait être un pas évident vers l’apogée de son plan qui n’avait qu’un seul but : relever Kumo et le Pays de la Foudre. Mais la route était encore longue. Et il en était de même pour le chemin qu’il restait jusqu’à la frontière entre Taki et Kusa no Kuni. Tsuhiro en profita pour mettre certaines choses au clair avec le Genin des Nuages.

« Que les choses soient claires, Koüga t’a probablement demandé de me surveiller en plus de m’assister, c’est normal. Tu es à la fois mon compère pour cette mission mais également mon otage et mon point de pression au cas-où. »

Il s’arrêta et sortit une carte de la région sur laquelle il avait déjà plus ou moins tracé un chemin avec ses ongles, par manque d’un autre outil, et reporta ensuite son attention sur le jeune homme.

« Je t’ai monté durant notre précédent combat que ta vie et celle de tout Kumojin quel qu’il soit comptait plus pour moi que pour Seki Zennosuke. Mais j’accorde plus d’importance à ma survie qu’à la tienne. Alors si tu ne suis pas mes ordres, je n’hésiterai pas à appliquer la priorité telle que je la vois. »

Il termina sa phrase en lui tapotant le haut du dos tout en se relevant, lui ayant alors apposé un sceau par précaution. Puis ils se remirent en route. Ce n’était pas la peine de lui en dire plus, ce dernier savait déjà qu’il était là pour aider à la libération d’un gradé de son village. Même si la situation était dangereuse pour lui, Kadoria Akogare devait savoir qu’il faisait le bien.

Lorsqu’ils repérèrent le convoi, Hôritsu se jeta sur la route sans chercher à dissimuler sa présence. Il avait vu quelqu’un qui lui avait fait comprendre que toute embuscade était inutile. De plus, la présence de ce Shûkaijin changeait un peu la donne, et faisait penser au Nukenin qu’il pourrait probablement garder dans sa manche certains de ses secrets.

Le deuxième garde était une femme, dont les cheveux furent d’une grande aide pour se souvenir de son identité. Jisetsu Asuka et Sairyo Hiko, c’était donc eux qui étaient chargés de la protection du convoi de Monjara Shinji. Et c’était plus intéressant que prévu. Mais cela ne changeait rien au fait le plus important : la moindre erreur pourrait s’avérer fatale.

« Bonjour Asuka. Bonjour Hiko. Je peux déduire à la façon dont vous me regardez que vous vous souvenez de moi. Je vous présente Kadoria Akogare, shinobi de Kumo. »

Sa main droite, ayant présentée le shinobi des Nuages, revint se reposer sur le fourreau de son katana. L’allure détendue et pourtant les sens bien éveillés, Hôritsu dévisageait ses deux interlocuteurs. Est-ce que la jeune femme était au courant de la vraie opinion politique de son compère ? La partageait-elle ?

« Comme vous devez vous en douter, je suis venu ici négocier la libération de Monjara Shinji, car comme vous, je préférerais éviter un combat inutile. Néanmoins, j’aurais deux questions à vous poser en premier lieu. La première, c’est de savoir si vous connaissez celui qui se fait simplement appeler Mikami. Quant à la seconde… »

Son regard azur se mélangea exclusivement avec celui de la kunoïchi.

« … vu que je connais l’avis d’Hiko à ce sujet, je te la pose uniquement à toi. Quelle est ta véritable opinion sur la prise de pouvoir de Samui Kakeshuou et de l’Empire qui sont, bien entendu, à l’origine de ma désertion ? »

Même s’ils étaient loin de se douter que l’avènement de l’Empire des Pays Neutres n’était pas la seule raison de son exil… et encore moins la plus importante.

C’est à l’hôpital de Kumo que le jeune Akogare s’était réveillé. Les premières secondes avaient été trouble, il avait songé à ce qui l’avait conduit jusqu’ici.
Ah oui. Un combat. Un combat intense aux portes du village. Un combat opposant le Godaime Raikage, Kadoria Saito et Akogare lui-même à un mystérieux étranger dont on ne connaissait presque rien mise à part le fait qu’il était un Kadoria, et pas n’importe lequel. Il était le frère de Kadoria Urio, le Créateur de Kumo.

Ako’ s’en souvenait parfaitement à présent, il avait été battu alors qu’il avait tenté de s’en prendre directement à l'individu qui avait menacé le village de la Foudre.
Néanmoins, s’il se trouvait en ces lieux, face à une grande vitre donnant sur ce même village, alors cela signifiait que ce dernier n’avait rien.
Les blessures étaient légères, la guérison fut rapide, après quelques jours, il reçut l’autorisation de rentrer chez lui.

Les jours défilèrent. Rien n’avait réellement changé, jusqu’au jour où quelqu’un vint frapper à la porte du jeune Kadoria.
En ouvrant la porte, il prit connaissance de la personne qui se tenait face à lui, Kadoria Kouga. Une légende, une montagne que tout Kadoria rêve d’égaler, Ako’ y comprit. Parallèlement, il repensait à la destitution de Sho.
Le Brun laissa l’imposant Kadoria entrer et lui proposa de quoi se rafraîchir le gosier. Le Chef du Clan se tenait face à lui, il devait bien y avoir une raison à ça. Et il l’apprit rapidement.

Il avait été échangé contre Saito. Il n’était qu’une monnaie d’échange. Il allait simplement devenir l’otage de celui qui avait attaqué la Foudre prénommé Horitsu.
Au fond Ako’ n’en avait rien à faire d’être otage ou non, il n’avait aucun attache à Kumo alors s’il pouvait sauver la vie d’un membre de son clan, il le faisait avec plaisir.
Il reçut également l’ordre de surveiller les gestes de cet Horitsu. Ouais, en gros, il devait faire ami ami avec le potentiel danger. Peu lui importait. Ce qu’il devait faire, il verrait.

Il avait donc aux côtés du légendaire Kadoria retrouvé Horitsu et Saito et le quatuor avait fait un bout de chemin ensemble. Puis ils s’étaient séparés en deux groupes. Kouga et Saito chargé de libérer un kumojin prisonnier à cause des décisions absurdes de Zennosuke et l’autre groupe était donc constitué d’Horitsu et Akogare.
Leur but, libérer un ancien conseiller de Kumo en la personne de Monjra Shinji
C’était tout à fait légitime, Horitsu voulait redresser Kumo. Récupérer des prisonniers de guerre était un bon début.
Il se fit néanmoins mettre les points sur les i. Concernant ses intentions cachées. Lesquelles ? Il les avait déjà oubliées.

- Ne te fais pas de bile. Je veux le redressement de Kumo au moins aussi fort que toi. De par notre sang, je me sens plus proche de toi que du Godaime. Alors. Ne t'en fais pas, je n'interférerais pas dans ta prise de pouvoir.

Il ne manqua pas de fixer le regard glacial d’Horitsu.

- À vrai dire, je rêvais secrètement qu’un Kadoria se soulève pour ramener notre village à sa juste valeur. Les Seki ne nous tenaient pas en compassion, Kadoria Sho notre ancien Chef de Clan n’avait pas l’étoffe d’un Raikage et Kouga… Kouga était sans doute trop proche de Zennosuke pour que j’y place un dixième de centime. Alors si tu dois prendre le pouvoir, prends le.

Le jeune Kadoria ne manquait pas de répartie, c’est pourquoi il ajouta brièvement d’un ton neutre.

- Et si la situation devient délicate pour toi, tu ne m'en voudras pas d’appliquer la même logique que la tienne n’est-ce pas ?

Au fond, Ako’ faisait confiance à cet pourtant parfait étranger. Lui pensait au moins à autre chose que “la puissance, La Puissance, et encore LA PUISSANCE”. Du moins, c’est ce qui dégageait de sa personne. Le Kadoria se sentait en sécurité, puis il n’était pas complètement nul bien qu’il fut balayé par son désormais coéquipier pour cette mission de libération.

Ils firent marche jusqu’à la frontière de Taki no Kuni et de Kusa où ils retrouvèrent le fameux convoi.
Horitsu fut celui qui fit les présentations puisqu’il connaissait visiblement les deux Shukaijin.
Asuka, Hiko était leurs prénoms. Akogare n’avait pas grand chose à dire, il restait juste prudent, ne perdant pas une miette de la scène. Après qu’il ait lâché un “- Bonjour, enchanté” très simple, mais courtois.

L’heure était à la courtoisie, il se contentait d’écouter les questions posées par son ainé.

« Tout shinobi doit tenir ses engagements. »
Art. I-IV

L’un semblait s’amuser de la situation, tandis que l’autre ne lâchait pas le manche de son arme de la main. Jisetsu Asuka était réputée pour être bonne guerrière, et le soutien que pouvait lui apporter le ninja sensoriel était de taille. Ensemble, ils formaient un bon duo. Mais plus que le contraste qu’ils pouvaient avoir en combat, il y avait ce contraste évident dans l’attitude.

Mikami, c’était un nom qui leur parlait. La kunoïchi semblait préparer une question à son encontre, alors qu’elle répondait en échange à celle qui lui avait été posée. L’avènement de l’Empire lui était égal, elle n’était donc ni dans le blanc ni dans le noir mais dans un… gris indéfini. Mais elle semblait réellement attachée à ce Shûkaijin qui avait été fait prisonnier par la Foudre. Et c’était tant mieux. Hôritsu jeta sur Asuka un regard sur la main qui serrait le manche de son arme, mais resta quant à lui tout à fait impassible. Ce n’était pas la première situation tendue qu’il avait à affronter dans sa vie.

« Mikami est un de mes otages, désormais. Il va bien et effectivement… Son regard vacilla pendant un instant vers Hiko avant de s’intéresser à nouveau à celui de la jeune femme. … il n’est pas dans les parages. Mais il sera libéré si vous libérez Monjara Shinji ici-même. »

Bien entendu, l’attachement que la Jisetsu éprouvait pour son collègue prisonnier n’était pas la chose la plus intéressante que le Nukenin avait pu retenir. Non, c’était bel et bien la situation qu’elle voyait à Mizu no Kuni et son désir lié à son apparente défunte famille qui pouvait constituer un point sur lequel appuyer la négociation.

Mais Tsuhiro regarda plutôt le petit Sairyo. Il s’amusa intérieurement – restant toujours sérieux à l’extérieur – de voir comme un double-jeu de sa part. Il jouait la carte du petit effronté, alors qu’eux deux savaient bien ce que ce dernier pensait de l’Empire… Cependant, avait-il seulement conscience de la situation ?

« Hiko, tantôt un adolescent en pleine crise… tantôt un interlocuteur des plus loquaces. Mais tu n’es pas idiot : si vous libérez Monjara Shinji, vous pourrez facilement le justifier. J’imagine que des convois qui se font attaquer par des brigands qui pensaient y trouver de l’argent, il y en a déjà eu. Mais la simple libération de Mikami à distance ne peut pas suffire. Ce que j’ai à vous offrir en plus vous intéressera probablement. »

Son regard bleu azur se reporta sur la kunoïchi. Elle voulait enterrer ses proches sur leurs terres natales ? S’il pouvait en être ainsi.

« Je vous offre Mizu no Kuni. »

Il reprit aussitôt.

« La libération de Monjara Shinji, qui est comme vous vous en doutez un gradé qui ne cesse de contester les décisions du Raïkage en poste, est ce qui me permettra de négocier avec le Daimyô la fin du conflit sur les terres de l’Eau. Et nul doute que votre prise de position là-bas ne pourra être défaite si Kumo se retire. Chose qui arrivera… grâce à votre prisonnier, s’il m’est rendu. »

Mais ce n’était pas encore suffisant. Les termes du contrat étaient avantageux, mais la confiance manquait peut-être. Même si le simple fait qu’il connaisse son opinion politique secrète devrait ne pas faire broncher Hiko.

« J’ai déserté le Shûkai car les textes que j’ai pu écrire n’ont jamais été faits pour un seul dirigeant, c’est un choix de ma part qui ne trahit pas mes principes. Et vous savez que ce sont mes principes et mon respect sans faille pour ces derniers qui m’ont fait arriver si haut dans l’Alliance. Ma parole et mon honneur n’ont jamais été remis en question… Alors pourquoi ne pas choisir de continuer ainsi ? »

Le moins que l'on pouvait dire, c'est que les deux membres Shûkaijin étaient bien différent dans leurs manières de réagir à l'arrivée d'Horitsu et d'Akogare.
La première adoptait une position plus agressive, la main placée autour d'une épée. L'autre était plus soft. Moins sur ses gardes. Du moins en apparence. Cette posture traduisait que les deux membres de l'Empire avaient été informé de l'approche des deux "Kumojin". Le jeune garçon en était sans doute la cause car personne ici semblait avoir des habilités sensorielles. Et la jeune femme, son épée à la main n'en avait pas l'apparence. Akogare hésitait encore à appeler son coéquipier du jour ainsi. Pourtant, ses actions, ici-même, sur les terres du Shûkai démontrait son appartenance à la Foudre. Le Genin avait encore le temps et il avait surtout besoin de temps pour faire pleinement confiance à ce type qui il faut le rappeler avait attaqué Kumo il y a peu, se proclamant, Rokudaime Raikage.

Mais cet Horitsu était un homme visiblement intelligent, il avait sûrement plusieurs moyens d'arriver à ses fins et la réponse mi-glaciale mi-tiède de la kunoichi ne sembla pas le déranger plus que ça d'autant plus qu'elle fut captivé à l'écoute d'un simple prénom. "Mikami". Ce prénommé garçon était lui aussi un otage d'Horitsu, un vulgaire pion comme Ako' l'était, toutefois, le Kadoria en était un également. La position de Mikami devait déranger cette Asuka, mais le garçon était en vie et en bonne santé. Le Kadoria pourrait certainement aider la Loi à gagner les faveurs des deux Shukaijins s'il plaidait sa cause.

- Il dit vrai répondit Akogare. Pour la simple est bonne raison que je suis moi aussi l'un de ses otages. Et comme vous le voyez, je suis en pleine forme. Pas de blessure, pas de contrainte. L'étude de mon chakra vous éclairera sur la véracité de mes paroles.

Voilà qui pourrait sans doute rassurer Asuka et Hiko, le garçon aux cheveux blancs serait plus facile à convaincre, il avait l'air plus amusé dans cette discussion que pouvait l'être Asuka. Elle, elle serait sûrement plus difficile à faire plier.
Les deux membres de l'Empire n'avaient pas l'intention de libérer Monjara Shinji ici. Ils n'en avaient pas le pouvoir d'autant plus que Mikami n'était pas ici pour procéder à l'échange. Mais Horitsu, répondit en offrant le cadeau suprême au Shukaijin. Mizu no Kuni.
Voilà un argument de choc d'autant plus qu'Asuka avait répondu avec virulence en fixant le Kadoria lorsqu'elle avait évoqué l'enterrement de l'un de ses proches, son frère, réplique à laquelle, Akogare avait répondu d'un calme olympien.

- Loin de moi une telle envie, ne me mettez pas dans le même panier de Seki Zennosuke je vous prie, je n'ai pas combattu à Mizu no Kuni car je trouvais les positions de la Foudre illégitime sur ces terres. Cette entreprise a été menée par le Godaime Raikage ne blâmez pas tout les kumojin pour cela car beaucoup étaient contre.

Le but était simple, il était de montrer que la situation de Kumo et plus sérieusement elle de Zennosuke était délicate. Le Godaime n'avait pas le soutien de tout son village. Les fissures entre les clans étaient très nettes. Mais démontrer au Shukaijin que la stupidité de Kumo engendrée par les actions de Zenno pouvait et allait changer. Les deux camps pourraient ainsi peut-être repartir sur de bonnes bases.

L'échange de bons procédés que proposait Horitsu était un bon moyen d'y arriver d'autant plus qu'apparemment, l'ancien Conseiller de Kumo faisait partie des gens opposés au Seki.
Akogare se sentait pas très utile dans cette covnersation, la seule chose qu'il pouvait faire, c'était d'appuyer la Loi afin que ce débât ne s'éternise pas très longtemps en espérant que son soutien serait remercier lorsqu'il aurait prit la tête du village.

« Un shinobi doit prévoir toutes les alternatives qui peuvent intervenir au cours d'une mission. »
Art. I-III

Lorsqu’il était venu ici, Hôritsu ne s’était pas attendu à ce que les choses soient faciles. Mais il n’avait pas imaginé un seul instant que la personne qui soit la moins enclin à parler et à coopérer soit ce fameux Sairyo Hiko. Pourtant, il rentrait bel et bien dans un rôle qui lui devenait de plus en plus propre : celui d’un adolescent tumultueux, qui dans l’indélicatesse de ses paroles ne montrait rien qui pouvait le faire dévier de sa mission. De plus, Tsuhiro savait qu’il n’avait pas grand-chose de tangible pour le contrer, hormis « balancer » purement et simplement tout ce qu’il savait à propos d’Hiko et de ses réelles intentions politiques. Mais là, à la vue de la réponse de sa camarade… ce n’était pas réellement une option sûre.

Si le Kadoria avait été face à l’Empereur, les choses auraient été différentes. Mais il était en face d’une kunoïchi qui n’avait d’yeux que pour Mizu no Kuni, selon toute vraisemblance. Comment être sûr de sa réaction ? Impossible, elle ne pouvait être qu’imprévisible. Et Hôritsu n’avait pas envie d’ajouter de la difficulté à son entreprise au niveau déjà relevé.

Il regarda la jeune femme, puis s’arrêta sur le gamin. Il sentit, après un mudra de la kunoïchi, le manche de son arme perdre du poids. Avait-elle dissocié le métal présent ? Mais alors…

« Ta coéquipière est bien plus ouverte d’esprit que toi, serait-ce grâce à son expérience ? Ou parce qu’elle connaît la douleur de la guerre ? Il se retourna vers Jisetsu Asuka. Tu sais utiliser les bons mots. Je vais donc être entièrement franc avec toi. »

Il marqua une profonde inspiration, tout en commençant à marcher vers les Shûkaijins. Puis il reprit, sans que cela n’affecte sa neutralité accoutumée.

« Je suis en train de renverser le Godaime Raïkage. Cet homme, là-bas, est indispensable pour la réussite de mon plan. Non seulement il pourra faire de moi un Rokudaime, mais il saura poser un argumentaire de choix pour convaincre le Daimyô du retrait des troupes de Kumo sur les terres de l’Eau. »

Hôritsu était désormais aux côtés de la jeune femme aux cheveux roses, et regardait d'un peu plus près le convoi. Est-ce que Shinji était libéré ? Difficile d’imaginer qu’il n’avait eu sur lui que des menottes, mais si c’était le cas, c’était tout aussi ardu de penser que la Jisetsu n’avait pas usé de son Kinton pour les faire. Qu’importe, il continua.

« L’un des gradés de Kumo est actuellement avec Mikami et négocie son échange avec celui de Kadoria Kuroba à Kusa no Kuni, probablement en ce moment-même. Néanmoins, comme notre discussion tend à le prouver, même les négociations les plus justes sont difficiles en temps de conflit. C’est pourquoi, moi, je peux faire libérer Mikami. Si vous me rendez Monjara Shinji, je tiendrai ma parole et même si les négociations à Kusa no Kuni ne se passent pas bien, Mikami vous sera rendu par la suite – sans que mal ne lui soit fait – et Kumo se retirera de Mizu no Kuni. »

Les intentions du Nukenin étaient tout d’un coup bien plus claires. Mais dans son élan de sincérité inébranlable, il poursuivit.

« J’aimerais savoir ce que le Shûkai, dans sa forme d’Empire, fera une fois qu’il aura obtenu Mizu no Kuni. Je sais qu’avoir un Empereur n’est pas une bonne chose, mais je sais aussi que ces terres représentent un objectif souhaité depuis la fondation de l’Alliance. Peut-être qu’une fois que vous aurez obtenu ce que vous avez toujours désiré, les choses se calmeront de votre côté. Et je le répèté, j’ai déserté l’Empire car j’étais pour une Alliance et non un système dirigé par un seul homme. Cela ne veut pas dire que je veux le contrer. Je n’y ai tout simplement plus ma place. »

La question de savoir si Kadoria Akogare était plus un otage ou un « copain » avait été soulevée. Il fallait y répondre pour conclure. Hôritsu n’avait jamais aimé laisser quoique ce soit en suspend.

« Seki Zennosuke a engendré ou perpétué des tensions voire des conflits partout dans le monde. Hors, Kumo n’avait aucune raison de se battre pour des terres auxquelles il n’a jamais été lié. Et je connais bien la puissance de mon ancienne patrie pour savoir qu’un prolongement du conflit ne serait pas bon. Et c’est justement ce genre de mauvaises décisions qui poussent des gens comme Akogare ici présent à vouloir sa défection. Alors il reste un otage, mais un otage des plus compatissants. »

Il fit un pas en avant.

« Et puis, pourquoi aurait-il besoin de menottes alors que moi, je suis là ? »

Une ultime phrase. La prise de décision Shûkaijin aurait également tout d’une apothéose…

Spoiler:

Les deux Shukaijin semblaient avoir du mal à s'employer à la discussion. Du moins, c'était le cas du prénommé Hiko qui en Chûnin respectable appliquait les ordres à la lettre. Pour lui, Shinji serait raccompagné là où il était prévu qu'il soit ramené et point à la ligne. Lorsqu'Horitsu parla de Mizu no Kuni, Asuka elle sembla plus encline à la discussion.
La suite des événements promettait d'être intéressante. Les deux Kumojins étaient sur la même longueur d'onde, que se passerait-il si les deux membres de l'empire venaient à avoir des positions différentes sur la proposition du futur Raikage ?

Ils remettaient également en doute l'état d'otage du jeune Kadoria en insistant sur l'absence de menotte retenant les mouvements du Genin de Kumo. Il devenait ainsi le "copain" d'Horitsu... Dans le fond, ça se tenait, bien que le Kadoria et le futur Chef de Kumo n'aient jamais fait acte de leur amitié. De plus, Aki' connaissait bien la position de ce dernier. Il n'hésiterait pas à l'abandonner si sa vie était menacée. Partant de ce fait, l'amitié était plus que jamais remise en cause entre les deux hommes qui luttaient pourtant pour un but commun.
Akogare ne chercha pas à répondre aux Shukaijins. Il se contenta d'écouler son camarade de jour débattre ses réelles intentions.
Plusieurs informations circulèrent, comme la position de ce fameux Mikami, et les réelles intentions d'Horitsu.
Mikami devait être échangé contre un autre Kadoria à Kusa. Ici, Shinji devait être libéré uniquement pour permettre à Horitsu d'avoir l'appui nécessaire auprès du Damyao de Kaminari pour prendre la pouvoir à Kumo. Ako' comprenait de mieux en mieux les choses.

Horitsu tâcha d'en apprendre un peu plus sur l'Empire et ses désirs à appliquer sur le Pays de l'Eau. Mais il se heurta à l'ignorance de la kunoichi du clan Jisetsu.
Au fond, ce qui empêchait une réponse claire d'être prise ici était le manque de confiance évident qui planait dans l'air et après tout chacun avait raison d'être sur ses gardes. Surtout les Shukaijin, Kumo avait mal agit, et il était tout à fait normal qu'ils aient du mal à croire aux paroles d'Horitsu et en ses plans. Il fallait que quelqu'un fasse quelques choses. Un coup de poker alors qu'Asuka proposa à Horitsu de prendre la place de Shinji. Le brun regarda le frère d'Urio qui avait auparavant fait un pas en avant, avant de lui-même en faire un pour rejoindre la future ombre. Il prit alors la parole pour présenter sa proposition.

- Si Monjara Shinji ne vous est plus utile comme vous le dites alors prenez moi à sa place. Je suis Kadoria Akogare, membre du Clan créateur de Kumo en décidant de m'offrir comme prisonnier, je pense démontrer mon dévolu envers Kumo et ma confiance envers Horitsu traduisant ainsi mon désir de voir la Fourdre changer.

Il prit un temps de pause pour fixer avec intensité les deux membres du Shukai.

- Seulement pour que le changement subvienne, Horitsu a besoin de Monjara Shinji. En prenant sa place, j'offre à vos troupes un prisonnier, et j'offre une chance à Kumo de pouvoir vous montrer que la Foudre peut et doit changer.

En agissait ainsi, le brun montrait les disparités réelles qui avaient lieu au sein de Kumo et la position précaire de celui qui avait tout manigancé en la personne du Godaime Raikage Seki Zennosuke. Il montrait également le soutien qu'avait Horitsu dans son entreprise, et de l'intérêt non-négligeable que le Shukai avait à laisser le frère du Shodai à mettre son plan à exécution.

- Je suis persuadé que l'échange se passera très bien à Kusa, Mikami et Kuroba retrouveront leurs villages respectifs. Ici, je prends la place de Shinji avec la plus totale des coopérations et Shinji part avec Horitsu. Une fois les troupes de Kumo retirées de Mizu, je rentre chez moi. Tout le monde est content et les relations entre nos deux nations peuvent tendre vers le positif. Des questions ? Questionna-t-il ?

Désormais, la décision finale n'allait pas tarder à être prise, Akogare se plierait à la volonté d'Horitsu ainsi s'il décidait d'accepter la proposition d'Asuka alors il en serait ainsi. S'il voulait continuer la discussion et faire accepter sa première proposition alors il en serait ainsi. Cependant, la dernière proposition faite semblait être la plus équilibrée pour tout le monde. Et si quelqu'un se demandait pourquoi Akogare était prêt à faire cela, il répondrait avec la multitudes d'arguments qui étaient les siens.

NB:

Asuka venait d’avoir ce qui pouvait s’avérer être une bonne idée. Mikami se trouvait à Kusa no kuni, et apparemment il était en train d’être négocié un échange pour récupérer son ami. Hiko était tenté par cette idée, mais après tout il y avait déjà une monnaie d’échange pour récupérer le Yorurai… Et d’un point de vue militaire, d’après les informations que l’enfant avait récupéré, Shinji avait une valeur bien supérieure. Et Hôritsu le savait, ce qu’il proposait n’était pas équitable et cela commençait à agacer le jeune garçon. Lui pourtant si patient, commençait à voir la situation leur échapper à lui et à Asuka.

La jeune femme, qui semblait ardemment désireuse de retrouver Mikami pour une raison qu’Hiko ignorait, avait proposé un autre échange. Récupérer Hôritsu en échange de Shinji. Cela n’arrangeait pas le jeune garçon, ce dernier n’avait aucun intérêt de voir Hôritsu se mêler une nouvelle fois aux Shûkaijins. Bien qu’il ne sache pas grand chose des idées de rébellion d’Hiko, il en savait déjà trop. Et le faire côtoyer d’autres shukaijins n’était pas une idée des plus intéressantes pour l’enfant.

Alors qu’il allait prendre la parole pour donner son avis, négatif sur le nouvel échange proposé par sa partenaire, l’autre intervenant prit la parole. Il se proposa comme otage à la place de Shinji. Hiko leva un sourcil, il devait vraiment avoir une confiance aveugle en Hôritsu pour proposer ce genre d’arrangement, mettant ainsi sa vie en danger et risquant de multiples tortures effectuées par l’Unité Spéciale Sasayaki. Pesant le pour et le contre, l’enfant aux cheveux blancs prit le temps de la réflexion en regardant tous les intervenants tour à tour.

Tout d’abord Asuka, sa partenaire. Il savait que contredire sa position les mettrait sûrement dans une position de faiblesse aux yeux des kumojins… Mais était-il vraiment disposé à accepter le marché qu’elle proposait ? Rien n’était moins sûr.

Son regard se porta ensuite vers le dernier à avoir prit la parole, le dénommé Akogare. Il proposait de prendre la place de Shinji et d’être retenu en otage à sa place. Hiko n’accepterait pas cela, il ne connaissait pas la valeur de ce dernier, et savait que Shinji était un élément précieux pour de futures négociations… Avec l’Ombre de Kumo.

Enfin, il regarda Hôritsu. C’était lui le plus intrigant des personnages se trouvant ici… Et aussi le plus problématique pour le jeune adolescent. L’avoir à ses côtés n’était pas une idée qui le réjouissait, mais le froisser n’était pas non plus dans son intérêt. Cependant, il devait faire un choix… Il prit donc bien le temps de la réflexion et annonça d’une voix neutre la décision qu’il venait de prendre.

« Mikami est un otage de valeur pour moi… Un ami. Et je n’ai nul doute que les négociations se déroulent pour le mieux à Kusa no kuni car l’échange est… Equitable. »

Prenant une petite pause, le garçon allait donner son avis, et sûrement sa position qui mettrait un terme à cette « négociation »… Inspirant une dernière fois avant de reprendre la parole, il regarda Asuka avec un regard qui avait perdu de sa malice… Il était désormais tout ce qu’il y a de plus sérieux.

« Mais ce n’est pas le cas ici. Et nous n’avons aucune garantie qu’Hôritsu ou même Kadoria Akogare soient des otages ayant une quelconque valeur aux yeux de Kumo… Du moins pas pour arrêter une guerre. De plus, je suis incapable de discerner les mensonges des vérités, désolé Asuka… »

Se tournant désormais vers les Kumojins, il leur dit tout simplement en mettant les mains dans les poches et les regardant avec le même regard déterminé qu’il avait lorsqu’il avait dit ces quelques mots à Asuka. Il allait trancher, et user d’argumentaire dont il n’était pas fier… Mais Hôritsu ne devait pas se trouver en compagnie de Shûkaijins… Pas maintenant.

« C’est donc avec regret que je vous le répète, Hôritsu-san… Monjara Shinji ne sera pas libéré aujourd’hui… Du moins, pas par nous. »

Voilà qui viendrait sûrement mettre fin aux négociations. Hiko, malgré son physique, n’avait pas l’air d’un enfant de 14 ans lorsqu’il prononça ces quelques paroles. Désormais, il était un chûnin du Shûkai, et aujourd’hui il prenait ses responsabilités en décidant d’appliquer son ordre de mission. Quelle serait la réaction des autres interlocuteurs, il n’allait sûrement pas tarder à le savoir…

Hrp:

« Aucun contact n'est innocent. »
Art. V-IV

Lorsqu’Asuka demanda à son compère s’il n’était pas capable de discerner les mensonges de la vérité, Hôritsu eut un espoir que la situation s’éclaircisse et se dirige davantage vers ce qu’il avait prévu. Mais il suffit d’un regard jeté rapidement vers le Sairyo pour comprendre que ce n’était pas possible. Pour autant, ce fut la kunoïchi qui répondit la première. Elle avoua ne rien connaître des réelles ambitions à propos de Mizu no Kuni et encore moins de ce qui viendrait post-conquête. Ce n’était pas si embêtant que ça, puisque de toute manière sa parole n’était pas encore totalement fiable. Non, Mizu allait revenir au Shûkai et l’Empire seul déterminerait la façon dont Kumo agirait dans le futur…

Elle sembla plus encline à accepter le marché que son interlocuteur avait proposé… jusqu’au moment où elle sortit la réplique qui avait toute d’une plaque tournante dans la discussion : « vous êtes un prisonnier plus important… ». Comment osait-elle simplement imaginer cette hypothèse ? La discussion traînait et n’importe qui, à la place d’Hôritsu, s’énerverait d’une telle situation. Mais lui ne laissait rien paraître. Ce trait de caractère très poussé avait ses qualités mais aussi ses défauts. Peut-être qu’ils n’avaient pas bien compris, à quel point la parole du Nukenin était à prendre au sérieux ?

Mais Akogare allait se montrer encore plus surprenant, en se proposant comme monnaie d’échange. Son possible futur Kage le regarda, sans lui sourire. Mais, et ils le savaient tous, Tsuhiro ne manquait rien de cette déclaration et de cette envie d’être pris en otage pour pouvoir changer son village ainsi que sa patrie. Lorsque le temps sera venu… cet acte saurait être récompensé.

Puis vint encore une fois le temps de la parole de Sairyo Hiko. Il s’était montré très autoritaire pour un gamin qui avait promis la chute de l’Empire, mais les arguments proposés par l’ensemble des trois shinobis auxquels il était « confronté » auraient probablement raison de sa volonté de respecter les règles. Finalement non, il préféra se ranger dans ce qui lui était accoutumé : cacher ses véritables intentions et jouer la provocation. Avait-il seulement conscience qu’Hôritsu, à la vue de leur discussion il y a quelques temps, pouvait lui poser de sérieux problèmes ? Mais le Kadoria n’avait pas besoin de ça.

« Akogare, je respecte ton désir de voir ton village changer… Mais les termes du contrat ne changeront pas, ni moi ni aucun Kumojin ne seront vendus ou échangés ici. »

Il regarda ensuite la jeune femme, tout en jetant d’un large mouvement de bras le manche orphelin de ce qui avait été son katana, pour éviter toute bêtise de la part de la kunoïchi.

« Crois-tu réellement pouvoir me faire prisonnier ? Si tu décidais d’agir ainsi, tu rejoindrais ta famille à Mizu no Kuni… six pieds sous terre. Les termes du contrat étaient justes, voire même bien plus avantageux pour vous que pour quiconque, mais il faut que votre orgueil s’eut invité. Croyez-vous qu’il soit possible de tout vérifier, tout analyser ? Vous n’êtes que des équivalents aux Chûnin, mais vous tentez de jouer avec des choses qui vous dépassent. Même si j’avais accepté d’être votre prisonnier, vous auriez insisté pour vérifier que je n’étais pas un clone, puis nous aurions du faire de mêmes vérifications inutiles pour Monjara Shinji ? Votre arrogance, directement liée à l’éclosion de l’Empire, est justement la raison pour laquelle vous avez du user de la force sur les terres de ta famille, Asuka. Comment vouliez-vous que cela se termine, par un énième combat ? »

Ses yeux fusillèrent la jeune femme, puis se tournèrent vers Hiko, avec tout autant de violence. Cette violence étant clairement ressentie vu toute la neutralité dont l’homme avait fait preuve jusqu’à maintenant.

« Alors que nous sommes venus discuter d’un arrangement, tu n’as cessé d’essayer la provocation et d’être fermé à toute démarche diplomatique. Tu ne respectes que la force, avant de respecter ton esprit. Souviens-toi de ce que tu m’as dis ce jour-là mais surtout… souviens-toi de ce qu’on dit de moi. Je suis un homme de parole, un homme de loi. Le moindre de mes mots devient un fait. »

Il marqua une courte pause.

« Tu voulais un otage ayant un minimum de valeur ? Mî. »

Ce fut trop rapide pour être suivi du regard. En un battement de cil, Hôritsu avait attrapé Asuka et ensemble, ils s’étaient retrouvés aux côtés de Kadoria Akogare. Le bras droit contracté sous la gorge de la kunoïchi, démontrant bien qu’il l’avait prise en otage et la main gauche sortant un kunaï… non loin du sceau préalablement posé sur Akogare. Indéniablement la technique la plus rapide du Kadoria.

« Celui-ci te semble-t-il en avoir davantage ? »

Son regard était toujours aussi agressif, mais la concentration et le jugement de Tsuhiro étaient toujours intacts.

« C’est elle contre Monjara Shinji, maintenant. Mais rassure-toi, je vous offrirai tout ce que je vous ai promis, en espérant que cela vous fasse bien comprendre la différence qu’il y a entre les gens comme vous, qui au lieu de croire ou d’espérer à la paix qu’on peut leur offrir, préfèrent refuser toute offre et continuer d’engendrer la guerre… et les gens comme moi, qui à force de toujours faire ce qu’ils disent, finissent toujours par avoir le dessus sur ceux qui ne les croient pas. »

Spoiler:

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Hrp: