4. Kadoria Kuroba et Mikami

Une semaine après le combat entre Seki Zennosuke et Hôritsu, à Kusa no Kuni...

Conformément à la proposition faite par le Nukenin qu'il avait rencontré, Kadoria Koüga et son élève Kadoria Saitô s'étaient mis en route pour aller là où le dénommé Hôritsu leur avait demandé de se rendre. Ce dernier, étant un ancien Shûkaijin et l'auteur de la plupart des lois et des règles de l'ancienne Alliance, avait réussi à visualiser plus ou moins le trajet de la diligence de Kadoria Kuroba, fait prisonnier durant la bataille de Mizu no Kuni.
Mais fort heureusement, le combat était largement évitable, puisque le duo de Kumo avait pris avec eux un prisonnier de guerre, Mikami. L'échange étant équitable, tout pouvait se dérouler sans encombre... Mais dans le monde des shinobis, l'imprévisible n'était jamais à exclure.

Ordre de post :
Kadoria Koüga
Kadoria Saitô
Oterashi Yanosa
Jisetsu Ako
N.B. : Kadoria Kuroba et Mikami, étant relégués au second plan vu qu'ils sont prisonniers, peuvent néanmoins poster quand ils le veulent, mais ce n'est en aucun cas obligatoire pour le déroulement du RP.
N.B. n°2 : Les informations d'Hôritsu sont incomplètes et comme il n'est pas devin, le convoi est déjà arrivé à Kusa no Kuni, forçant les deux Kumojins à aller auprès d'un établissement dirigé par Oterashi Yanosa.

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J'étais malgré moi très étonné, mais pour le moment le plan d'Hôritsu se passait comme prévu. J'avais récupéré mon élève et appris de sa propre bouche que ce nukenin dont je me méfiait encore énormément, était peut-être bien ce qu'il prétendait être. Pourtant mon instinct me dictait de me concentrer sur ma mission, après tout la vie de Saitô était également en jeu, et que dire des risques que j'avais pris en enlevant ce Mikami. Lui que allait nous servir de monnaie d'échange une fois la diligence contenant Kadoria Kuroba intercepté. Et franchement vu la piètre opinion que j'avais de ce shinobi, si jamais je me faisais épingler par les autorités, personne ne pourrait dire que je ne faisais pas ça par devoir.

Evidemment je plaisante, en ce qui concerne la seconde partie. D'ailleurs j'avais agis le plus discrètement possible histoire que cela ait le moins de chances possibles d'arriver. Et même aujourd'hui je ne comptais pas vraiment agir à visage découvert. Car pour se faire, mon élève et moi avions revêtu une tenue sombre couplée avec deux masques en forme de crânes. Seul notre prisonnier avait le visage découvert, un peu comme son cou où j'avais eu la précaution de placer l'un de mes puissants sceaux. Celui qui aurait la fâcheuse tendance d'augmenter considérablement le poids de sa nuque jusqu'à ce qu'elle se rompe si jamais j'en ressentais le besoin. Une idée cruelle, mais très efficace, que je tenais d'Hôritsu. Tout comme lui lors de notre rencontre, je n'avais pas vraiment l'intention de me battre aujourd'hui. Je me moquais éperdument de la perte de ce prisonnier tant qu'il me permettait de récupérer mon colis.

D'ailleurs je le portai actuellement sur mon dos, lui était simplement ligoté et assommé aux sédatifs histoire qu'il ne vienne pas me déranger pendant les négociations. Et je savais qu'elles ne tarderaient pas à s'imposer puisque nous nous rapprochions du lieu indiqué par mon associé, bien entendu en disant ça je partais du principe qu'il avait bien dit la vérité, chose que je pus bientôt vérifier par moi-même et qui ne manqua pas de me titiller l'esprit une bonne minute. Parcourir cette grande forêt m'avait permis de constater que notre chère diligence avait déjà pénétrée au sein d'un immense bâtie de pierres blanches. Autant dire que pour moi, ce lieu était à n'en pas douter une base de l'Empire, j'avais même accepté l'idée que l'on se soit déjà fait repérer par un éventuel senseur.

Mais heureusement pour nous il nous restait Mikami avec lequel on ne tarda pas à se pointer devant la grande porte du bâtiment. C'est à ce moment je prie soin de nous annoncer comme il se fallait, d'une voix grave et forte.

"Shûkajins, nous voulons parler à votre chef ! Notre prisonnier Mikami a des chances de l'intéresser tout comme le Kadoria que vous détenez m'intéresse !"

Puis je me tus, restant aux aguets, ma nouvelle arme fétiche prête à être dégainée alors que j'avais déjà fait signe à Saitô de surveiller nos arrières et posé notre prisonnier à nos pieds le visage en évidence.

Spoiler:

Putain de merde, je me mettais tout le temps dans la merde la plus profonde. C’était vrai, tout le temps une galère. La première c’était le combat, puis le kidnapping et là, cet échange que je devais faire avec mon sensei. L’autre imbécile était vraiment fou, mais Kouga avait décidé de lui accorder le bénéfice du doute. Mais bon, c’était surement pour sauver ce membre du clan Kadoria retenu en otage au Shukai qu’il faisait ça. Si il n’y avait pas ça, croyez moi, rien de tout ça ne serait possible et Kouga ne lui aurait même pas accordé le bénéfice du doute. Enfin bref, c’était une épreuve que l’on devait passé. Je veux dire, ça ne faisait pas longtemps qu’on était une vraie équipe et on avait déjà fait une mission de rang B et notre aventure avait été mouvementé. C’était vrai, un kidnapping ce n’était pas courant. Surtout pas par un homme qui voulait devenir le prochain Raikage. Et il fallait le dire clairement, ce n’était pas tout les sensei qui pouvait risquer leurs places dans le village pour libérer leurs apprenties. Le lien qui m’unissait à Kouga n’était que plus grand maintenant qu’il était venu me voir et me libéré.

Il fallait le dire. On s’était connu depuis peu et notre lien était beaucoup trop récent. Lorsque je lui avait envoyé la lettre, j’avais vraiment cru qu’il allait ne pas venir me chercher. Maintenant au moins, je savais quel genre de sensei il était. Je savais qu’il ne me laisserait jamais tomber et ça, c’était vraiment très bien. J’avais eu de la chance en ayant un sensei comme ça. Enfin bref, on était partit habillé en mode mission secrète. On avait retirer tout signe d’appartenance a Kumo et on avait mit des masques sur la tête avec des accoutrements complètement noir. Clairement, on avait l’air de pédé mais c’était ce qu’avait voulu Kouga donc bon, vu ma situation, je ne pouvais pas dire que non.

Enfin bref, c’était ça ou rien. De toute manière, on faisait tout ça pour aller chercher un membre de notre clan. Un Kadoria qui avait été fait prisonnier par le Shukai lors de la tentative plus que raté de Kumo pour prendre le contrôle de Mizu. Enfin bref, c’était un membre de notre propre clan, nous devions donc aller le chercher. C’était ça le devoir des membres du même clan. Aider leurs prochain et surtout les autres membres de leurs clan. Quitte a risqué leurs vie, c’était ça ou rien. Bref nous étions arriver devant un endroit bizarre. Une base du Shukai … Bordel de merde. C’était dangereux ça, très très dangereux même ! Une chose était sûr, c’est que Kouga n’avait même pas hésité. Il avait foncer tête baissé … Putain, fallait quand même réfléchir un peu. Enfin d’habitude il aurait réfléchit, mais la non. Enfin bref, fallait que je surveille ses arrières. Avant même qu’il ne me demande j’avais surveillé ses arrières. J’allais le laisser faire et pour une fois me taire. Mon kidnapping m’avait au moins appris une chose : laisser les plus haut gradés faire et intervenir que si besoin.

La nuit était tombée tard, ce jour-là. Yanosa avait accueilli ce midi-là le jeune Ako, un membre du clan Jisetsu dévoué aux siens et à l'idéal de paix et d'union défendu par l'Empire. Il lui avait présenté les lieux, lui avait montré où il pouvait s'installer et expliqué les quelques « règles » qui régissaient la vie en communauté au sein du pays de l'Herbe. Le repas avait été frugal, comme d'habitude grâce au gibier local, et le Kadoria retenu au Forum en pension complète forcée avait pu en profiter comme le tout à chacun. Pour un peu, on aurait même pu croire qu'il était là de son plein gré, si l'on exceptait évidemment sa mine déconfite à l'idée qu'il ne pouvait absolument rien faire pour tenter de s'enfuir. Au cœur de la nuit, tout le monde était ensuite allé trouver du repos à l'intérieur de la vaste structure qui laissait tous les arbres harmonieusement passer en son sein, et le calme plat régna à nouveau au milieu de la forêt pleine de vies.

Mais un événement qui n'était pas prévu vint rompre la monotonie de la nuit, un événement qui sortit Yanosa des tréfonds de sa méditation de restauration en lui faisant rouvrir les yeux. Une intrusion dans le périmètre. Les balises avaient reporté deux signaux, très rapides, dont l'un était étonnement dense et lourd. Et ils se dirigeaient... droit vers le Forum. Calmement, le guerrier rouge se releva donc de sa position en tailleur et se dirigea vers les quartiers attribués à Ako.

« Ako, debout. On va avoir de la visite. « Ce » genre de visite. Prépare-toi vite et rejoins-moi à l'extérieur. »

Sur quoi, le jashiniste se hâta de rejoindre l'entrée qui correspondait le mieux à la trajectoire empruntée par le duo, restant dans l'ombre d'une colonne de pierre pour mieux observer... et surtout pour projeter ses sens d'autant plus loin et de façon plus précise. C'est à ce moment, alors que le « duo » en approche n'était plus qu'à une centaine de mètres, que Yanosa réussit à percevoir précisément une troisième entité, figurativement plus faible... car inconsciente. Et ce chakra en sommeil, le Seigneur le reconnaissait fort bien : il s'agissait de celui de Mikami. Les pièces du puzzle qui composaient la situation commencèrent à s'imbriquer les unes dans les autres dans son esprit... Et une dernière pièce fut apportée, par les intrus eux-mêmes, lorsque leur deux silhouettes vinrent à paraître à découvert, devant le bâtiment, apostrophant le « maître des lieux » pour solliciter un échange... Des kumojins ? Mais... si il s'agissait réellement de soldats de Kaminari... pourquoi prendre la peine d'en cacher leur appartenance ? Le paradoxe laissa échappé un froncement de sourcils à Yanosa, qui s'avança finalement en sortant de l'ombre de la colonne de pierre en restant en haut des escaliers.

« Bonsoir, messieurs... Il est un peu tard pour s'inviter chez les gens, vous ne croyez pas ? Surtout dans cet accoutrement...

Mais... Je vais vous laisser une chance de faire meilleure figure... Ako ! appela-t-il alors en se tournant momentanément de côté pour s'assurer que le Jisetsu ait bien suivi, tu pourrais s'il te plaît amener ici le Kadoria qui dort sans doute à poings fermés, là où tu sais ? Merci.

Pendant que mon collègue s'occupe d'amener devant nous Kuroba Kadoria, réveillé, en forme et bien nourri... oserais-je donc vous demander de vous présenter en toute officialité ainsi que de me montrer que vous ne portez pas simplement avec vous une carcasse ressemblant vaguement à Mikami ? J'aimerais être sûr, voyez-vous, qu'il est, lui aussi, en bonne forme et en pleine possession de ses moyens... Si ce n'est pas trop vous demander. »

Le guerrier rouge, ouvertement courtois, gardait simplement ses mains croisées dans son dos, paré de son gilet marron sans manches, et gardait un œil particulièrement attentif rivé sur les deux hommes, une vingtaine de mètres plus loin légèrement en contrebas. Car si l'échange proposé était des plus simple et acceptable, Yanosa ne voulait malgré tout pas laisser une seule chance à ses « invités » de semer le trouble dans le pays qu'il avait à sa charge.

Je suis le temps. L'horloge du monde dont je suis l'aiguille. Je fais parti d'un clan dit reconnu comme des hommes et des femmes capable de contrôler l'incontrôlable. Nous ne sommes pas limité au 24h du monde, mais nous sommes notre propres source du temps. Nous l'utilisons à des fins à rendre la paix sur terre. Je suis Jisetsu Ako, manipulateur de nunchaku, et mes yeux seront apporter la paix dans le monde Shinobi.

-Très bien. Je vous rejoins de suite.

Une visite impromptu de la part du Seigneur de guerre du pays de l'herbe. Il était entré dans mes quartiers pour me dire de vite me lever. De la visite apparament, et l'homme à la chevelure flamboyante, semblait presser de régler cette affaire. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me lever lentement de mon lit, récupérant mes affaires, vêtement et surtout mes nunchakus. Sait on jamais, les visites dans un pays aussi lointain ne valait rien de bon. Il s'agissait sans doute d'une mise en discutions pour tenter de retrouver le jeune membre du village de la foudre qui avait élu domicile ici. Je n'avais pas trop posé de question sur le sujet, la chose ne me regardais pas vraiment. Capturait ou non, le Kumojin allait encore devoir attendre certainement que cette visite ce termine.

Je sortais de ma chambre, si je pouvais appeler ça une " chambre ". Je n'allais pas faire non plus mon difficile, à vrai dire, c'était très gentil de la part du seigneur de m'avoir offert l'hospitalité dans son Forum. Je me hâtais donc vers l'entré de l'édifice pour rejoindre le chef de ce lieu. Le pays de l'herbe avait connu une nouvelle vie depuis la mise au pouvoir de Yanosa. Me retrouvant alors devant les colonnes de pierre, je pouvais voir deux hommes, ainsi que le chef de l'armé. Je scrutais rapidement les deux hommes, l'un d'entre eux semblait plus jeune, sans doute un genin, ou un ninja nouvelle génération. Le deuxième semblait plus vieux, comme une sorte de chef d'équipe.

Yanosa, le chef du temple de l'herbe, ce retournant vers moi, pour me dire d'aller chercher notre hôte. Le fameux ninja que j'avais vu déambuler dans les couloirs du forum avec une surveillance digne d'un roi. Un mouvement de tête pour lui montrer que j'avais compris. Retournant sur mes pas, je re-rentrais dans les couloirs pour faire un signe de la main vers le Kumojin. Au bout de plusieurs minutes, j'arrivais accompagné de l'homme dont on m'avais charger de ramener.

- Kadoria Kuroba, suivez moi je vous prie.

Des paroles calme et posé, je ne voulais pas qui pense que j'étais hostile envers lui. Personnellement à moi, le jeune homme ne m'avais rien fait, et je n'avais reçu aucune information sur le pourquoi du comment il était retenu ici. Me posant à coté du seigneur de la pelouse, je ne regardais uniquement les deux hommes face à nous. Lâchant d'un ton lent une petite voix.

- Seigneur, voici le colis que vous m'avez demandé.

Main attaché, sceau d'entrave de chakra posé sur lui, nous allions maintenant pouvoir discuter de ce qui semblerait être un dénommé Mikami. Il s'agissait maintenant en réfléchissant un peu, à un échange de prisonnier. Il fallait la jouer fine, pour ne pas perdre les négociations, et partir dans un affrontement largement évitable. La jouer de façon simple, sans faire de scandale ou bien de risquer de perdre la vie. J'étais ici, dans cette galère sans trop savoir à quoi m'en tenir. Mes yeux marron changeaient de couleur, pour virer au rouge sang. Une couleur similaire au cheveux de Yanosa. L'éveil du stade un de mes pupilles. Une prévention, en cas de litige.

Hrp :
Spoiler:

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Et ce petit rendez-vous était vraiment plein de surprises à commencer par l'homme qui se présenta à nous n'était autre qu'Oterashi Yanosa, l'un de nos déserteurs apparemment reconverti en shinobi impérial et accessoirement chef de ce forum. Je n'avais mis que quelques secondes à le reconnaitre sans manquer de laisser transparaitre un léger étonnement au travers des traits de mon visage, après tout ils ne risquaient pas de pouvoir remarquer grand chose avec le sinistre masque que je portais. Et en plus de ça il avait apparu beaucoup gros rapidement à mon goût, mais après j'avais accepté l'idée qu'ils puissent nous repérer bien avant qu'on atterrisse devant eux. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à première vue je n'y étais pas allé avec des pincettes, et surtout que j'avais préféré que nous restions groupé.

Je pensai que cela dissuaderait encore plus les maîtres des lieux de nous la jouer à l'envers. Et même si on en était encore au stade des présentations, et que tout était encore possible donc, au premier abord Yanosa m'apparut comme un homme prêt à négocier à l'amiable. Je ne mis donc pas longtemps à lui répondre aussi poliment qu'il l'avait fait.

"Excusez-moi, j'avais presque oublié les bonnes manières. Nous sommes de simples shinobis en quête d'opportunités. Et comme Mikami nous est tombé dans les mains, on a pensé que c'était on ne peut plus normal de vous le rendre en échange d'une compensation."

Et à peine avais-je terminé ma réplique qu'un deuxième shinobi aux pupilles rougeoyantes vint se joindre à celui qui était vraisemblablement son supérieur. Le tout accompagné par Kadoria Kuroba, ou plutôt quelqu'un ayant son visage puisque depuis là j'avais du mal à savoir si il s'agissait d'un vulgaire henge ou non. Enfin heureusement j'avais un moyen fiable de le savoir sans même avoir à me rapprocher. Mais ça se serait pour plus tard. Après tout ce Yanosa était un homme de raison, nous étions avant tout des offreurs, et par conséquent il était de mon devoir de lui montrer la qualité de notre marchandise.

"Maintenant si l'un de vous voulait bien descendre de son perchoir, il se rendrait compte facilement que Mikami est juste sous l'effet de sédatifs visants à faciliter notre voyage."

Je n'eu alors aucune hésiter à me baisser pour tapoter quelques fois le visage du prisonnier, sans pour autant relâcher ma garde, qui ne manqua pas d'avoir une légère réaction. En effet le shûkajin était bien plus affaibli que véritablement endormi.

"Vous voyez il réagit. Son état actuel n'est que passager."

Puis je me releva tranquillement pour observer à mon tour le second produit et déclarer:

"Et si ça ne vous dérange pas, j'aimerai être sûr que ce Kadoria est bien le bon et pas un type sous Henge."

La tension était plus que palpable et pourtant, je restais plus que calme. Avec tout ce que j’avais vécu durant ces derniers jours, il fallait dire que j’étais servit. La tension, j’en avais jusqu'à l’os carrément. J’avais combattu un inconnu hyper puissant qui s’était avéré être le frère du premier Raikage et ensuite, j’avais été kidnappé par lui. En gros, je venais de passer les jours les plus merdeux de toute ma vie. Je pense que j’étais le gars le moins chanceux de cette planète à ce moment. Et là, j’étais en pleine mission de la plus haute importance pour récupérer ou échanger un autre Kadoria. Le bordel quoi. Enfin bref, je gardais l’œil ouvert au maximum. J’étais totalement dans ma mission et l’apparition de l’homme en face de moi ne m’avait pas gêné. Son apparition ne m’avait pas du tout surprise même. Le seul souci, c’était qu’après qu’il avait amené le Kadoria qu’on était venu reprendre de leurs mains, ses yeux changèrent de couleur. Putain de merde, c’était quoi ce type ? Ses yeux étaient devenus rouge sang. Bordel, un dojutsu.

« Mon gars, on vous veut pas de mal donc calme tes yeux. On est juste venu trouver un compromis, rien de plus … »

Tout en disant ça, ma main vint se placer sur le manche de mon sabre. Je ne voulais pas combattre, mais Kouga m’avait demandé de faire attention à ses arrières et c’était ça que je faisais. La main sur mon sabre était seulement une précaution, je n’allais pas attaquer le premier. Notre mission était déjà assez risquée comme ça. C’était pour ça que moi-même j’étais doublement sur mes gardes. Car je devais faire attention a moi et mon sensei qui était entrain de négocier avec eux. En parlant de lui, il était entrain de montrer que notre prisonnier était encore conscient et surtout vivant. Normal, on allait pas venir ici avec un cadavre hein. On n’était pas suicidaire quand même. Si on venait ici les mains vides, je pense pas qu’on ressortirait comme ça sans rien. Je pense pas qu’on ressortirais tout court d’ailleurs.

De toute manière, seul l’avenir nous le diras. On était loin de Kumo et sans la moindre troupe de renfort derrière nous. On était deux, contre une base entière appartenant au Shukai si l’ont se faisait prendre. Je ne donnais vraiment pas chère de notre peau si on se faisait avoir ou si un combat s’entamais. Franchement, il valait mieux pour nous qu’on ne se prenne pas la tête et que l’échange se passe comme prévu. J’en avais marre des kidnapping. En plus mon lit me manquait sa mère. Olala j’en avais vraiment marre de ma position en ce moment …

Sans se faire prier, le nouveau venu au pays de l'herbe retourna à l'intérieur pour aller chercher le Kadoria qui avait déjà été retenu ici quelques jours, permettant ainsi à Yanosa de garder ses deux invités à l’œil. Celui qui avait pris la parole en premier prit alors également sur lui de répondre au nom de son duo, fournissant des précisions qui étaient en réalité... inexistantes. Des shinobis ? Oui... Mais encore ? Tombé dans les mains, un soldat du Shûkai initialement capturé sur le front de l'Archipel ? Et même en admettant tout cela et en laissant filer la suite d'incohérences... Pourquoi l'amener ici, précisément ? Quelques secondes passèrent, pendant lesquelles le guerrier rouge resta impassible, avant que Ako ne revienne avec Kuroba sous contrôle. Le kumojin avait l'air d'être encore un peu dans le brouillard, mais en forme malgré tout. A la suite de quoi, ce fut au tour de celui qui était vraisemblablement le leader des intrus de poser ses conditions, même si la chose était faite avec un tantinet de doigté désormais. Que l'un d'eux les rejoigne au niveau du sol ? Qu'ils démontrent qu'il s'agissait bien de Kuroba et pas d'une vague copie ? Décidément... Les invités du jashiniste en exigeaient beaucoup et fournissaient très peu en retour... Mais soit. Si ils voulaient miser dans cette voie, Yanosa allait devoir jouer le même genre de cartes.

« Je crois... que nous ne nous sommes pas bien compris, vous et moi, dit-il calmement sans bouger de sa position. Pour un peu, je trouverais presque ça insultant... Je vous demande de vous présenter et... A quoi ai-je droit ? A ce genre de convenances? « Des shinobis tombés sur un prisonnier de guerre et venus réclamer en compensation un membre du clan Kadoria, lui aussi capturé sur ce même front »... Dites-moi, franchement, qu'est-ce que je peux penser de ça, hm ? »

Sur ces mots, le bras droit du guerrier rouge sortit lentement de l'ombre dans son dos pour se poser sur la nuque de Kuroba, retenu jusque là par Ako sur sa droite. Il l'amena alors contre lui, passant son bras nonchalamment sur son épaule sans marque avérée d'hostilité... Mais dans cette position, et sitôt qu'il le souhaiterait... Yanosa pouvait dès lors resserrer son emprise et briser la nuque du Kadoria sur le coup si l'envie lui en prenait. D'un bref regard vers Ako, le jashiniste s'assura d'ailleurs que, tacitement, celui-ci ait bien compris de quoi il retournait. La lueur rouge dans ses pupilles lui assura que oui. Se retournant aussitôt vers les deux intrus en bas des escaliers, le guerrier rouge repris.

« Or donc, partant de là... Et étant donnée votre position plus que précaire... je vais vous donner une autre chance de mener cet échange de la façon la plus doucereuse qui soit. Voyez-vous je n'ai, moi non plus, aucun intérêt particulier à ce que cette « transaction » tourne mal... Vous allez donc, tous les deux, enlever vos masques, et vous PRESENTER. En plus de démontrer votre bonne foi, vous aurez ainsi tout loisir de communiquer à visage découvert avec votre précieux Kuroba, qui pourra je n'en doute pas vous prouver de lui-même qu'il est bien... et bien, qui il est.

Détail qui peut avoir son importance, mes chers hôtes, quant à votre prise de décision... Si vous ne suivez pas ces consignes, rigides mais néanmoins simplistes, je tuerai Kuroba. Puis je vous tuerai, vous, avec l'appui du Pays de l'Herbe tout entier si besoin. Si l'un de vous a des qualités de senseur, ce dont je ne doute pas pour le bien de votre petite équipe, alors il aura certainement déjà pu repérer ce qui vous entoure. Soyez gentils, ne faites pas quelque chose que vous pourriez regretter. »

Ako avait activé son Kinnegan de sa propre initiative... Il était conscient que la situation était tendue et propice aux débordements, et était prêt à réagir en conséquence. Un bon point pour lui, surtout pour un soldat qui était arrivé sur le site la veille. Car Yanosa lui en tout cas, ses sens en éveil, était prêt à en découdre si besoin...

Je suis le temps. L'horloge du monde dont je suis l'aiguille. Je fais parti d'un clan dit reconnu comme des hommes et des femmes capable de contrôler l'incontrôlable. Nous ne sommes pas limité au 24h du monde, mais nous sommes notre propres source du temps. Nous l'utilisons à des fins à rendre la paix sur terre. Je suis Jisetsu Ako, manipulateur de nunchaku, et mes yeux seront apporter la paix dans le monde Shinobi.

-Ne perturbez pas l'harmonie qui règne entre le feu, la glace et la foudre. De crainte que les titans anéantissent le monde. Oh toi l'élus rapproche dans t'es mains les trésors de cette trinité. Ils feront apparaître le gardien des abysses. Mes pupilles.

Je ne reçois pas d'ordre de gens vêtu de masque, et de combinaison cachant tout leurs corps. Mes yeux ce plonge vers toi, toi qui ose me dire de calmer mes pupilles. Tu commenceras à comprendre que ton intervention n'était pas la bien venu. Mes pupilles son le monde, mes yeux on l'avenir enfoui en eux. Je peux voir dans le temps, et la vision que je perçois n'a pas de fin heureuse pour vous. Ne pousse pas un homme avec un pouvoir aussi prodigieux que le miens. Je suis celui qui contrôle le temps, celui qui peut l'arrêter, comme l'accéléré. Je suis le fardeau d'un monde bafoué par des idéologies complètement néfaste. Vous venez dans notre demeure, sans vous présenter, et en nous obligeant presque à faire vos moindre envie.

Il ne s'agit pas de savoir qui à la plus grosse paire dans son pantalon, mais de savoir si celui qui pense en avoir une grosse, agira en fonction des dimensions de ses burnes. Moi, Jisetsu Ako, membre du clan Jisetsu, utilisateur des pupilles temporel, je suis et je resterais un homme libre de faire ce qu'il lui plait. Je n'obéis uniquement au étoile du ciel noir de l'enfer. Votre heure est venu messieurs. Il serait temps d'être de brave homme et de vous réconforter dans l'idée que la mort n'est qu'une autre parti de la vie. Je prendrais le temps, je vous donnerez le temps suffisant pour que vous puissiez fuir. Prononce encore une seul fois un mot de la sorte, et je te couperais la langue. Tu n'auras même pas le temps de te rendre compte, que tu pourras sentir le sang couler le long de t'es lèvres.

Je ne voyais maintenant que cette homme, ou cette femme peu importe sous son accoutrement. Il avait utilisé des mots que je ne pouvais tolérer. Mes yeux son la possibilité d'un monde de paix, d'un monde ou il ferait bon y vivre sans avoir la crainte que des gens, dépourvu d'honneur vienne tout gâcher. J'affichais un sourire, mais pas n'importe le qu'elle. Un sourire qui annoncerait quelque chose d'énorme, de grandiose. Fixant l'homme qui avait oser me parler directement, mes yeux changeaient à nouveau de couleur. Cette fois ci, ils étaient d'une luminosité déconcertante. La lueur du soleil brillait à l'intérieur de mes orbites, laissant visible non plus le rouge sang, mais l'or. Tout en attrapant un de mes nunchakus attaché au niveau de ma taille, je laissais apparaître mon pouvoir au grand jour. Libère toi, force du temps.

-Je crois que vous feriez mieux d'écouter l'homme au cheveux flamboyant. Seigneur du pays de l'herbe, celui qui malgré tout, à garder le prisonnier avec la plus grande délicatesse, et avec un bon traitement. Oser nous dire qu'il s'agit d'un Henge, ou d'une copie ? vous êtes complètement fou ? Mais pourquoi pas ...

Je ne terminais pas ma phrase, non je ne voulais pas dévoiler toute mes intentions. Je faisais tournoyer mon nunchaku dans ma main, comme un grand maître d'art martiaux. Bruce Lee. Gauche, droite, au dessus, en dessous, main droite, main gauche, j'exposais un peu mon talent histoire que les deux Kumojins sachent que je n'étais pas la pour rigoler. Personne, je dis bien personne ne me dirais quoi faire de mes yeux. Est encore moins, un homme qui refuser de montrer son visage devant cette pleine lune.

-Toi, avec ton masque, celui qui me demande de calmer mes yeux, comment trouve tu, la couleur de mes pupilles maintenant ? Ne ressent tu pas quelque chose au plus profond de toi ? comme un gène ? Si tu ne ressent rien pour le moment, cela ne devrait pas trop tarder.

Corps, cerveau en alerte, j'étais près. Peu importe la tournure des évenements, je ne laisserais aucunement, quelqu'un dicter ma conduite dans ce bas monde. Je suis n'y dieu, n'y le diable, je suis un homme qui porte son honneur à bout de bras.

Hrp :
Spoiler:

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Décidément je n'appréciais pas du tout la tournure que prenaient les évènements. Ou plutôt je commençais à regretter d'avoir pris avec moi mon jeune élève. En effet nos opposants semblaient on ne peut plus dangereux bien que trop sûrs d'eux à mon goût. Ils avaient beau avoir l'avantage du nombre et du terrain. Je savais très bien à quel point ils risquaient d'être étonné si je venais à prendre un peu trop au sérieux leurs menaces en y répondant de manière adéquate. Je pourrais ainsi leur montrer comment les rapports de force pouvaient s’inverser en de certaines occasions.

Evidemment sur ce coup même moi je reconnaissais un certain excès de confiance de ma part. Pourtant ce sentiment n'était pas apparu comme par magie et je savais très bien de quoi j'étais capable au combat. C'est donc l'air compréhensif que j'écoutai attentivement les menaces à peine voilées de nos interlocuteurs. Avant de sembler me montrer coopératif en feintant de vouloir retirer ma tenue sombre après avoir glissé mes deux mains à l'intérieur. Mais tout ceci n'était qu'une simple mise en scène destinée à faire étalage de mon armement le plus rapidement possible.

En effet se fut en mon âme et conscience que je lançais de la main gauche quatre kunaïs qui vinrent se planter en ligne juste en face des murs de l'imposant édifice, mais avec tout de même une séparation de plusieurs mètres entres les projectiles. Chaque manche comportant un symbole différent s'apparentant à un sceau. Alors qu'avec ma main droite j'avais dégainé mon imposante et robuste épée. Une lame qui me servit à exercer une légère pression contre la carotide de Mikami alors que je déclarai d’une voix forte ceci:

"Effectivement on ne s'est pas bien compris."

J'avais bien entendu mis de l'assurance dans ma voix. Et pour cause mes véritables sens étaient en train de s'éveiller, une sensation qui pouvait vous faire pousser des ailes. Pourtant contrairement à Saitô ou encore à ce jeune Jisetsu, je ne devins ni agressif ni présomptueux.

"Vous parlez de savoir-vivre mais vous êtes les premiers à nous menacer alors qu'on a simplement voulu garder nos identités secrètes. Et vu la réputation de votre Empereur il ne faut pas nous en vouloir de ne pas trop nous faire connaitre de vos services."

A ce moment je jouai la carte de la sécurité. Ce qui n'était pas vraiment faux étant donné que je ne tenais pas à ce que l'Empire apprenne que Kadoria Koüga avait trahi la confiance de son Raikage. Ou plutôt pas pour le moment.

"Tant que l'on fait un échange équitable en vous rendant votre soldat, lui aussi en bonne forme. Je ne vois pas en quoi ça pose un problème."

Je ne le montrai pas mais en fin de compte je ne me souciais plus tant que ça du sort de Kuroba. Certes j'étais venu le délivrer, mais la mission que je m’étais fixé consistait avant à vérifier la fiabilité des dires d'Hôritsu. Et maintenant que la vie de mon élève était une nouvelle fois en danger, je n'hésiterai pas une seule seconde à le sacrifier au profit de ces deux autres objectifs.

"Mais comme visiblement il y en a un. Je vous propose trois possibilités: soit on continue tout ça pacifiquement dans l'intérêt de tous le monde et on conclut dès maintenant l'échange - soit notre marché ne vous intéresse plus et on ira trouver un autre haut dignitaire shûkajin pour négocier - soit vous commencez quelque chose que vous allez regretter. C’est à vous de choisir seigneur."

Ce n'est qu'à partir de là que je commençai à me montrer présomptueux. Pourtant vu les excités qu'on avait en face de nous, je ne risquai pas de m'écraser. Non pas à cause de mon ego mais parce que rien ne me disait que c'était la dernière fois qu'ils feraient valoir leur apparente supériorité pour nous contraindre.

Je n'avais plus qu'à prévenir mon élève d'une chose en profitant de sa relative proximité avec moi par rapport aux shûkajins pour l'avertir d'une chose sans qu'ils nous entendent.

Spoiler:

« J’en ai surtout rien à foutre de la couleur de tes yeux sale con. »

Waaaah, j’en avais plus que ras le bol de cette mission. Elle était franchement loin d’être terminée, mais c’était une mission de merde. Le but recherché était de prendre Kuroba en leurs laissant le gars que Kouga avait ramené de Kumo. J’avais été dans la merde depuis mon kidnapping, c’était Kouga qui m’avait sortit de cette situation plus que difficile. Le truc c’était que maintenant, c’était une situation de merde. Encore plus merdeuse qu’avant d’ailleurs vu qu’on était pas chez nous et que si ça tournait mal, on allait avoir du mal à tenir longtemps. Surtout que les deux ninjas que j’avais en face de moi avaient l’air plutôt fort. Surtout l’autre con et ses cheveux rouges. Enfin bref, j’étais sur mes gardes derrière lui. De toute manière s’il fallait mourir ici, j’allais protéger mon sensei. J’étais prêt à donner ma vie pour lui et sans hésitation.

Enfin bref, les choses se passèrent très vite. Je n’avais pas eu le temps de bien comprendre, mais l’homme aux cheveux rouges avait fait le mec en répondant avec un ton assez hautain. Connaissant le caractère de mon sensei, mon épée se dégaina quand il commença sa première prise de parole. Je savais pertinemment que les mots qu’avait utilisé le con aux cheveux rouge l’avait fortement énervé, mais je savais aussi que montrer nos visage ici était quelque chose d’interdit. Céder face au menace n’était pas dans nos habitudes, nous étions des kumojins il ne fallait pas l’oublier. Et puis merde, c’était partit. Il allait sûrement falloir combattre et perdre n’était pas permis. Surtout en territoire ennemie sans aucun renfort derrière nous. On allait vite se faire capturer et interroger sauvagement, même si ils pouvaient m’interroger aussi durement qu’ils le voulaient, je n’avais rien à leur dire car je ne savais rien du tout.

« C’est vous qui voyez. »

Alors que mon épée alla directement se planter avant de ressortir dans la foulé dans la cuisse de l’homme qu’on avait amené jusqu’ici pour l’échange, j’avais prononcé ces quelques mots juste avant que Kouga ne reprenne une dernière fois la parole pour leurs proposer trois possibilités. Je n’hésiterai pas s’il fallait tuer cet homme. Il ne me servait à rien et pour une fuite, il n’allait faire que me ralentir si je devais le prendre avec moi. Leurs rendre comme si de rien n’était, c’était pas permis de toute manière. C’était soit on faisait l’échange normalement, soit les deux prisonnier allait crever et ce beau paysage se transformera en putain de bain de sang. C’est à ce moment là que Kouga en profita pour me dire quelque chose tout bas. Nous étions très proche lui et moi, mais j'étais derrière lui et Mikami entre nous. Il pouvait me parler sans que les autres ne l’entendent. Après une petite tape sur l’épaule je m’étais envolé assez rapidement et assez haut. Je pouvais tout voir et rien n’allait me passer sous le nez. Le combat allait sûrement commencer. Je devais être sur mes gardes et faire attention a Kouga.

Spoiler:

Alors qu'il terminait son exposé clair, limpide et plein de sens, le guerrier rouge se mit à entendre une suite de mots étranges provenant de son flanc droit. De la bouche d'Ako. Yanosa jeta alors un bref regard perplexe dans sa direction. Mais qu'est-ce qu'il débitait là comme âneries ? Avait-il ressenti à ce point le besoin d'ajouter une couche plus que nébuleuse à la présentation factuelle du jashiniste, qui elle se suffisait amplement et complètement à elle-même ? Fallait-il y comprendre une menace à l'encontre des deux invités ? Il fallait dire qu'en matière de coercition verbale le guerrier rouge avait déjà donné le maximum, mettant la vie de son hôte et celles de ses alliés supposés sur la sellette d'un seul coup. Car la vie était en effet le dernier dénominateur commun pour l'extrême majorité des gens, et y mettre comme simple condition la révélation des identités des deux principaux intéressés semblait somme toute raisonnable. Mais... ce cirque qu'était en train d'entretenir le Jisetsu sensé l'assister comme le brave soldat qu'il était ? Yanosa n'aurait trop su dire si il pouvait avoir un impact positif, négatif, ou un impact tout court sur le pseudo bras de fer qui était à l’œuvre. Sa perplexité atteint son paroxysme lorsqu'il aperçut du coin de l’œil le jeune homme qui s'animait avec son Nunchaku, appuyant les propos qu'il avait tenu l'instant précédent et rajoutant une couche en s'adressant plus spécifiquement au plus effacé des deux intrus. Ça, pour être fier de ses pupilles, il l'était, peut-être un peu trop même... Il faudrait, à l'occasion, qu'il lui apprenne un brin d'humilité. Mais pour l'heure...

L'attention de Yanosa était plus retenue par l'attitude de ses invités, dont l'un sembla un instant bien vouloir accéder à sa simple requête en enlevant son masque.... avant de se raviser pour envoyer une volée de kunais se ficher près des murs du Forum. Un coup d’œil averti du jashiniste lui permit immédiatement d'identifier des sceaux, qui marquaient chacun des projectiles, et qui semblaient plus complexes que de simples explosions programmées... Ainsi, c'était cette voie que voulait choisir celui qui se présentait ostensiblement comme le leader ? Ce dernier devait avoir la certitude de sa supériorité, pour agir de la sorte au milieu d'un pays qui lui était potentiellement hostile, ou bien il devait avoir reçu des consignes très strictes... C'était étonnant, même pour le guerrier rouge, de constater ce genre d'attachement à l'anonymat, mais lui avait il était vrai le bénéfice de se cacher derrière son propre visage... Le leader du duo mit alors en avant ses raisons pour refuser de se révéler, mettant l'emphase sur la réputation de l'Empire, ainsi que sur le respect et la simplicité que pouvait revêtir cet échange pour peu que le parti du guerrier rouge se fasse à l'idée de troquer des prisonniers de guerre avec de parfaits inconnus. Mais malheureusement pour les deux partis, justement, cette possibilité était à exclure. Et le leader avait beau insinuer qu'il pourrait retenter sa chance ailleurs pour opérer son échange, les faits étaient là : ce qu'il voulait se trouvait entre les mains de Yanosa, et ce dernier, s'il ne pouvait avoir aucune information sur ses invités, allait être contraint de faire durer leur séjour. Indéfiniment.

Le second larron semblait du même avis que son collaborateur, et commit malgré lui ce qui sonnait peut-être le glas de tout espoir d'une conclusion pacifique : il enfonça en effet son sabre dans la cuisse de Mikami, lui arrachant un râle étouffé de douleur contenu par les drogues qu'on lui avait administré, avant de prendre de la hauteur en lévitant carrément, pour rivaliser de grandeur avec les arbres de la forêt. La messe était dite... et pourtant, Yanosa était décidé à rester magnanime. Même s'il pensait détenir au moins un bout de la vérité, et que l'emploi d'une technique de lévitation de ce niveau, sans recourt au Fuuton, trahissait encore un peu plus l'identité de ses invités.

« … Bien, on fait comme ça alors. »

De sa main gauche restée dans l'ombre, le guerrier rouge sortit alors rapidement un kunai qui alla entailler l'artère jugulaire de Kuroba, sans toutefois aller jusqu'à perforer la carotide, puis l'expédia d'un bref coup de pied jusqu'en bas de l'escalier, vers le kunai piégé le plus proche. L'instant suivant, le guerrier à la flamboyante toison n'était déjà plus là : pour le retrouver, il fallait lever les yeux vers le haut, vers l'acolyte qui avait pris une vingtaine de mètres de hauteur. Après une prise d'élan que certain auraient qualifié à tort de surhumaine, Yanosa avait en effet rejoint l'un de ses hôtes en moins d'un battement de cil, abattant sur lui un premier coup rapide, bloqué in extremis par sa lame mise à plat, avant de lui enfoncer son second poing dans le plexus sans une once de retenue en le renvoyant vers la terre ferme. Coutumier du fait, Yanosa savait que son coup avait eu l'effet escompté, le son et la sensation caractéristique de cartilage et d'os mis à mal étant remonté le long de son avant-bras.

Pris dans son élan, le guerrier rouge se rattrapa ensuite à deux branches de l'arbre le plus haut et surtout le plus proche, prenant appui sur l'une et se tenant de l'autre main à l'autre pour pouvoir se tourner plus spécifiquement vers le leader des deux intrus.

« En l'absence de soins rapides, Kuroba est condamné à se vider de son sang sur ces escaliers. Sans soutient de votre part, votre acolyte est bon pour se faire enterrer ici. Mais vous avez de la chance dans votre malheur... Puisqu'il vous suffit de vous identifier pour pouvoir, en plus de conclure calmement cet échange, profiter de tous les soins prodigués par des autochtones habiles et très efficaces pour ré-arranger les corps maltraités... Ou bien, nous pouvons continuer cette petite danse, évidemment... Et alors, vous pourrez également constater que les gens d'ici sont également très doués pour défendre eux-mêmes leur territoire. A vous de voir. »

Alors qu'il parlait, des silhouettes agiles et rapides semblaient se concentrer dans la forêt tout autours d'eux ainsi que dans le Forum, resserrant un étau qui était en réalité présent à l'échelle du Pays, inexorable et inévitable. Non, Yanosa n'avait aucun ordre à leur donner, plus maintenant du moins. Mais s'il était une chose qu'il leur avait enseigné et que les habitants les plus sages de Kusa avaient bien intégré, c'était que l'inconnu et la méconnaissance étaient des ennemies mortels. Ses sens aux aguets, le jashiniste savait qu'il saurait se satisfaire de l'une ou l'autre réponse que pouvait donner son dernier interlocuteur en état de parler.

Spoiler:

Méditation et étirements avaient été sa routine pendant son internement. L'un pour ne pas perdre les pédales et que quelques choses au moins spirituels ne ressortent de son immobilisme contraint, l'autre pour que ses jambes et autres membres n'évitent de se transformer en mousse ou autre matière fébrile. Histoire de se tenir toujours prêt. Mikami en avait aussi profiter pour jeûner. Il fallait dire que très peu d'énergie avait été requise lors de cette période. Aussi évitait-il d'exposer son estomac, ses systèmes digestifs et immunitaires à la bouffe que l'on sert aux prisonniers, de guerre ou d'occasion. Et puis sait-on jamais, ils auraient pu y mettre de la viande daubée depuis des semaines, de puissants sédatifs ou pire, la drogue du viol. Les matons avaient l'air si louches… les gars du Satoru, c'est ça ?

Et un jour on lui tomba dessus, et il comprit que son heure était venue. Un homme se présenta prêt à en découdre sans trop s'expliquer. L'amnésique allait connaître dans sa propre cellule ce que les prisonniers subissent généralement dans les douches. Il se débattit fièrement, essuyant même l'une de ses semelles sur le visage de son agresseur. Et plus tard il sentit une piqûre, soudaine, et traître. Sa vision fut rapidement flouté et son cerveau brouillé, l'esprit directement envoyé dans les limbes avant qu'un trou noir de l'aspire.

* * *

Absolument rien. Absolument rien n'avait occupé son esprit durant le trajet. L'estomac enfoncé sur l'épaule de celui qui le transportait, il se contentait d'avoir les lettres entrouvertes et le poids d'un âne mort. Seul un filet de bave repoussé par sa position inconfortable malgré son inconscience avait coulé sur le dos du chaperon d'un des deux hommes masqués, lui laissant une trace s'allongeant en parallèle de leur avancée. La dose de sédatif était belle et bien forte pour qu'il reste sans rêve tout ce temps, la quantité devait être celle prescrite pour un cheval, voire un éléphant. Il lui fallait au moins ça pour ne pas qu'il fulmine à l'idée d'être utilisé comme monnaie d'échange alors que son arrivée au village caché des nuages avait été un évènement secouant et intrigant comme jamais depuis le début de son amnésie.

Mais son métabolisme éliminait bien les corps étrangers, conséquences d'une vie passée des plus rudes et de quelques administrations de fabrication Hoheinheim. Son esprit restait dans le brouillard et ses yeux toujours aussi clos, alors que ses narines gourmandes et son ouïe entraîné recommençaient petit à petit à s'ouvrir, accompagnant le retour de l'inconscient dont la machine à trier les informations se remettait petit à petit en marche.

L'oreille interne et le sens de l'équilibre encore désorienté, il rêvait à nouveau d'un rodéo épique à dos de scorpion alors que les pas hâtés des shinobis de la foudre le remuaient dans la réalité. Tandis que le filet de salive liant ses lèvres à l'omoplate du kumojin semblait tantôt prêt à se défaire et tantôt des plus indécis, Mikami riait au éclat entre quelques cris narquois visant à énerver l'arachnide géant, gardien de l'antre du scientifique pour que la bête ne soit que plus remuante.

Frappant le dos de cette dernière à l'aide d'un traversin, il enfonçait une fois les pieds, une fois le postérieur dans ses écailles qui se pliaient et s'étendaient comme s'il s'agissait d'un trampoline, alors que les carreaux d'une fenêtre donnaient la vue sur les stalagmites. Sa danse rebondissante se fit plus horizontale et moins mouvementée, les hurlements de rage du monstre se transformaient en respiration tandis que le parfum des hautes herbes emplissait ses narines de façon de plus en plus envahissante. Depuis les flaveurs que dégageaient Kusa no kuni, l'association avait été vite faite. Asuka…

Kouga posa son corps au sol, le matelas d'une chambre ou toute stalactite avait disparu cessa de le faire rebondir. Alors que Kumojin masqués et Shûkaijin se faisait face, son regard se perdait dans celui attendrissant de la Jisetsu, la main de la jeune fille venant caresser sa joue à la place du gazon que son visage écrasait. Ils étaient seules, et tranquilles. Paisibles, jusqu'à ce que les voix tendues des quatre protagonistes ne parviennent à son doux rêve. L'attention, la colère, le conflit pénétrait son instant d'intimité, au point d'y créer un gêne persistant et un horrible malaise, traduit par le regard qu'Asuka portait sur lui. Plus la moindre émotion ni trace de sentiment, un profond dépit et des yeux à la fois accusateurs et détachés qui le faisaient tressaillir d'incompréhension et le noyait dans son impuissance.

Alors que ses doigts sans chaleur restaient impassiblement posées sur sa joue, son autre man vint lui enfoncer son kunai dans la cuisse, le plongeant dans un désarroi des plus total et dont les râles de douleurs s’avéraient bien plus psychiques que physiques. Des entailles comme ça, il en avalait trois tous les matins à la place du petit-déjeuner, à l'époque. Mais il restait toujours aussi exposé aux souffrance que l'âme pouvait ressentir, se tordait de tristesse et de confusion pendant que la jeune femme le regardait toujours aussi froidement. Pour peu, elle semblait prête à le pousser du lit comme une carcasse que l'on jette à la fosse...

Spoiler:

Je suis le temps. L'horloge du monde dont je suis l'aiguille. Je fais parti d'un clan dit reconnu comme des hommes et des femmes capable de contrôler l'incontrôlable. Nous ne sommes pas limité au 24h du monde, mais nous sommes notre propres source du temps. Nous l'utilisons à des fins à rendre la paix sur terre. Je suis Jisetsu Ako, manipulateur de nunchaku, et mes yeux seront apporter la paix dans le monde Shinobi.

-Alors l'échange aura lieu dans le sang.

Sitôt phrase terminé, aussitôt la main du rouquin à mes coté venait couper de droite à gauche l'artère de Kuroba. Putain, en temps que seigneur normalement, je pensais plus à voir quelqu'un du genre négociateur, voir même légèrement entubeur. Lui non, il n'avait pas voulu lâcher l'affaire. Son kunai avait donc donné le sort final de cette rencontre qui aurait du être pacifiste. Un simple échange de prisonnier qu'il disait. Mais la, il s'agissait plutôt de montrer à son opposant, qu'il n'était pas en pays conquit ici. Nous ne sommes pas les égyptiens, tu n'es pas le grand césar. Sous ton masque, tu n'as pas encore pu comprendre que ton sort, était tout aussi défini. Mon regard se posait à présent sur l'homme qui flotté dans les airs, une drôle et bien sympathique technique.

Nunchaku en main, je les repliaient lentement pour prendre les deux dans ma main gauche. Ma main droite, venait à entrer dans ma sacoche arrière, pour y prendre un kunai. Un kunai spéciale à vrai dire, avec comme une sorte d'écriture sur le manche. Jisetsu. Pour définir que le kunai appartient à un membre du clan. J'en avais eu l'idée durant l'évènement de kiri. Ou ma famille et moi avions du quitter subitement le village. Contrairement à d'autre, moi j'avais pu survivre à l'atrocité de la chose. La mort. Maintenant, il me guette à nouveau, la, rodant autour de moi, mais j'allais la contrôler. Mes pupilles d'oré allait me permettre de trouver la paix dans cette discorde. Alors que je lançais mon bras pour lancer mon kunai, Yanosa qui était pourtant à coté de moi, venait de disparaître.

Putain lui aussi il vole ? Tournant ma tête, j'entendu comme un son assez sourd, un grand brouhaha. Puis, un corp inerte sur le sol. Yanosa sauté de branche en branche pour ce remettre face au seul inconnu maintenant debout. La jambe de Mikami avait été touché par l'homme qui volait d'ailleurs, et qui maintenant, tel un oiseau que l'on tire au fusil, était tombé au sol, mort ? Sans doute, comme dirait un grand sélectionneur de foot Aimes Jacques " Ko debout ". Il était donc si puissant que cela, le fameux seigneur du pays de l'herbe. Le corps de Kuroba gisant sur le marbre du sol du forum. Je n'allais pas prendre part à cette folie, mais plutôt tenter de raisonner la chose. Lançant mon kunai en direction des quatre lancés par l'homme masqué. Mon kunai était venu ce planté au milieu des siens. Tout était calculé, et je pouvais maintenant, essayer de faire en sorte de calmer l'animosité.

-A quoi bon ? le but de la rencontre était pacifique. Pourquoi vouloir combattre. Quitte à ne pas vouloir donner vos noms, ou du moins maintenant, ton nom. Montre nous au moins ton visage. cela marquerait une forme de respect envers les hôtes qui t'accueil ici. Regarde autour de toi, réfléchi. Tu ne sent pas comme une sensation d'être surveillé ? Allons bon, quoi que tu oseras faire, cela finira de manière la plus sombre. Je pense pas que tu veuille que cela arrive.

Le peuple du pays de l'herbe commençaient à montrer le bout de leurs nez. La situation devenait de plus en plus chaotique et finirait certainement de la plus mauvaise des manières. J'avais prit la parole, j'aurais essayé de faire revenir le but de la rencontre au point essentiel. L'échange entre le Shukajin et le Kumojin.

-Réfléchi quand même assez vite, parce que il perd pas mal de sang ton pote, et tu es à présent en grosse infériorité. Soit raisonnable, en temps que shinobi, tu ne dois pas sacrifier les tiens pour une mission, et je suppose que ta mission, et de ramener en vie ce gars. La chose est assez simple. Le sort de votre équipier dépend entièrement de deux choses : La fierté et la raison. Que choisiras tu ?

Hrp : Je lance un kunai au milieu des quatres kunai de Kouga. Je prépare par la même occasion une action caché.

Spoiler:

Kuroba assistait à la scène en tant que spectateur. Il n'a jamais été aussi silencieux devant autant de shinobi. Faut dire que sa vie allait être troqué contre une autre. Mikami... Il a déjà rencontré cet homme auparavant et il est comme Kuroba un homme qui a des principes. Un homme droit et sympa de surcroît. Il n'était pas méchant. Ce visage affaibli par les somnifères faisait presque de la peine à Kuroba. Il comprenait totalement la situation dans laquelle il était étant donné qu'il est actuellement dans une situation complètement similaire à la sienne. Ils sont privés de leurs chakras. Non, mais allô quoi ? T'es un shinobi t'as pas d'chakra ? C'est comme si je disais.. T'es une fille t'as pas d'cheveux. (Désolé) Bref. Pour en revenir à la pièce actuelle ou les acteurs principal sont au second plan, Kuroba regardait attentivement ce qui pouvait se passé et il allait prendre la parole au moment ou les esprits commençaient à s'échauffé.

"Oh la. Calmo..."

Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase qu'il aperçu le bras de Yanosa qui fit un mouvement rapide en direction de Kuroba. Par réflexe, il s'est reculé sans savoir ce qu'il allait faire, mais pas de chance. Les sceaux empêchant son chakra l'affaiblissent énormément et ses réflexes sont aussi affecté. Un kunai était parti de la main de Yanosa et malheureusement, Kuroba n'a pas pu esquivé assez rapidement et sa gorge en a pris un coup. Ensuite, il ressenti un violent choque dans le dos et il se retrouve plus bas sans trop comprendre comment. Pour l'instant, ce qui importe pour lui, c'est sa survie. Il a pu esquivé une blessure mortelle, et encore, le sang qui se vide et sors de son corps va servir à accéléré le processus de destruction de son métabolisme, ce qui va probablement amené à sa mort. Il doit trouvé un moyen de réduire l'hémorragie et vite. La main sur son cou ne sera pas la chose la plus utile au monde, mais pour le moment c'est la meilleur chose qu'il puisse faire. Sa vision commence à être trouble. Il a déjà perdu pas mal de sang. Il déchire un morceau de son uniforme et l'enroule autour de son cou. C'est la seule chose qu'il peut faire avant de s'écroulé. Il n'a pas assez serré, mais ça l'aidera peut-être à survivre quelques minutes de plus. Jusqu'à ce que les shinobis de Kumo trouve un moyen de faire quelque chose pour lui. Du moins il l’espère.

Il y a beaucoup de brouhaha autour de lui, mais il entend de moins en moins. Ses sens commencent à se troublé de plus en plus. Il lute contre lui même dans son fort intérieur, car il sait que si il ferme les yeux maintenant, il ne va peut-être jamais les rouvrir.

**Invité** Informations

J'avais vraiment l'impression de parler à un mur tout en étant secondé par un parfait idiot. Si nous n'étions pas face à la principale place forte de Kusa no Kuni, je dirais que sa lame aurait volé en éclat en même temps que son bras. Je détestais les hommes qui se montraient sanguinaires inutilement, et encore plus lorsqu'ils le faisaient à l'encontre de leur propre intérêt. Et visiblement je n'étais pas le seul à vouloir le corriger puisque le seigneur de ces terres s'élança à une vitesse difficilement inimaginable avant d'asséner un coup d'une rare violence à mon élève. A ce moment bien que ma vitesse n'était en rien comparable à la sienne, mes sens étaient suffisamment affûtés pour le voir et agir en conséquence.

En effet d'un côté je voulais le remercier pour avoir fait ça, et de l'autre le blâmer puisqu'à mon sens son acte avait mis un terme à toutes possibilités de réconciliation. Un geste renforcé par les paroles du Jisetsu qui avait planté un kunaï au centre des miens. En effet lorsqu'il était en train de faire cela alors que son supérieur concluait son mouvement. Moi je m'étais d'ores et déjà envolé à une vitesse inhabituellement rapide tout en attirant à moi le corps de Saitô par le biais du sceau préalablement posé sur le manche de mon épée. Et lorsqu'il fut sur mon dos, je poursuivis mon ascension fulgurante dans le ciel tout en m'exclamant.

"Ressaisissez-vous shinobis !"

A ce moment-là il devait clairement penser que j'avais abandonné Kuroba et Mikami pour prendre la fuite bien que visiblement ils continuaient encore de me parler. Et si depuis mon envol j'avais déjà atteint près de cinquante mètres en seulement trois secondes et demi, c'était dans un tout autre objectif qui trouva son dénouement à la suite de ces mots.

"Il est déjà trop tard !"

Au moment où je m'approchais déjà des quatre vingt-dix mètres et où le seul véritable sceau inscris sur mes kunaïs, celui à droite du projectile du combattant aux yeux dorées, se rompit. Et un instant à peine, sans crier gare, un véritable cataclysme s'abattit sur le forum et toute la forêt environnante. En effet le sol, le sous-sol et l'édifice désormais fragmentés en multiples morceaux , la faune, la flore, les êtres vivants présents; tous furent durant un cours instant affranchis des effets de l'apesanteur comme si ils flottaient dans les airs. Puis l'instant d'après l'ensemble fut rassemblé dans une violence extrême à l'endroit même où se trouvait auparavant le sceau en sommeil. Ensevelissant tout ce beau monde sous des tonnes de matériaux divers. Créant ainsi un immense amas de débris au milieu d'un gigantesque cratère. J'en avais presque des frissons, moi qui utilisais pour la première fois ce sceau à un tel degré de puissance.

Et en regardant cela, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce pauvre Kuroba que j'avais vu un bref instant se débattre du mieux qu'il pouvait pour survivre. Malheureusement pour lui je n'avais pas d'autre choix. Mon élève était inconscient, nous étions encerclés par les troupes impériales, et surtout je n'avais absolument aucune confiance en ce déserteur qui n'avait pas hésité une seule seconde à lui trancher la gorge pour faire pression sur moi. De plus il était temps de faire comprendre à ces impériaux que malgré le statut de super-puissance de leur Empire, un seul kumojin était suffisant pour les faire vaciller. Je souhaitais bien du courage à ce Yanosa, si il était encore en vie, pour nous poursuivre maintenant que sa forteresse et son armée étaient tombées. Quant à moi, je poursuivais à vive allure ma course aérienne tout en ne manquant pas de prendre garde à ce qu'un rescapé ne soit pas à mes trousses.

Spoiler:

Je suis le temps. L'horloge du monde dont je suis l'aiguille. Je fais parti d'un clan dit reconnu comme des hommes et des femmes capable de contrôler l'incontrôlable. Nous ne sommes pas limité au 24h du monde, mais nous sommes notre propres source du temps. Nous l'utilisons à des fins à rendre la paix sur terre. Je suis Jisetsu Ako, manipulateur de nunchaku, et mes yeux seront apporter la paix dans le monde Shinobi.

-Tombé dans le panneau mon petit pote.

Comme dirait mon père, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. Je pensais pourtant que mes paroles auraient pu suffire pour arrêter cette mascarade. Mais il en était rien, l'homme capuchonné et masqué ne semblait pas vouloir entendre raison. Dommage pour lui, tant mieux pour nous à vrai dire. De la ou j'étais ma vision du combat, si j'osais dire cela ainsi, était parfaite. Mon kunai avait atteint son objectif, il fallait plus qu'attendre le moment propice pour l'utiliser. Voyant alors comme une sorte d'attraction venant du corps du ninja mit à terre par Yanosa, en direction de son coéquipier. Lui semblait aussi pouvoir voler, à croire que même sans ailes, certains hommes pouvaient être en cohabitation avec les oiseaux. Attrapant alors ce qui pourrait être son ami, celui ci activé alors ses kunais disposé depuis plusieurs minutes maintenant.

Une sorte de technique très étrange, rendant la gravité complètement nul. Mes pieds touchaient plus le sol, quelque centimettre de non palpabilité j'activais moi aussi mon atout. Mon sceau posé sur le manche du kunai que j'avais envoyer au milieu des siens venait de rompre. Libérant alors grâce à mon pouvoir de maitrise du temps, une sorte de zone de non lieu. Oui, son espèce de technique venait d'être ralenti par les miennes. Laissant alors son jutsu ce créer très lentement, je pouvais apercevoir avec mes yeux tout la décomposition de son attaque. Un phénomène très agréable à regarder, voir la formation d'une technique réduite à être contenu via mon sceau pour la ralentir. Cela tenait du miracle ? Non. Mes pupilles d'orée me permettais d'entrevoir le temps, et donc ralentir des endroits précis via un objet ou directement avec mes mains.

Pour ce cas actuel, mon kunai avait servi de projectile dans le but de me permettre de ralentir l'endroit sans que j'y sois sur place. L'explosion si je puis dire, je ne savais pas trop ce qui était ralenti. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir ce genre de chose jusqu'a aujourd'hui. Il fallait maintenant être rapide et efficace. Le prisonnier membre du shukai qui avait reçu un coup de katana dans la jambe, ne pourrait pas résister à une telle technique de la part de l'homme masqué. Il fallait donc profiter de cette instant de répit pour récupérer son corps. Activant alors mon fuinjutsu, pour accéléré mon corps, je me lançais dans sa direction instantanément. Une dizaine de mettre nous séparés, et il me fallut que deux secondes pour l'atteindre.

Deux secondes pour arriver à sa position, et deux secondes pour revenir avec lui la ou j'étais vers l'entré du Forum du seigneur du pays de l'herbe. Une fois sur place, je lançais la carcasse de Mikami loin à l'intérieur du l'édifice pour le mettre à l'abris. Voyant alors le corps du kumojin ensanglanté sur le sol, laissait à l'abandon par ses compatriotes, je me devais d'agir. Agrippant le col de sa chemise, je le lançais lui aussi en direction de Mikami dans les profondeurs du temple. Les deux étaient maintenant hors de danger. Mon sceau venait à ce désactivé, laissant alors toute la puissance s'abattre sur l'entré ou nous étions. Courant rapidement vers l'intérieur du bâtiment, je fus expulsé vers les deux corps sans vie des deux prisonniers. Je ne pouvais plus rien y voir. La poussière, ainsi que les gravats c'étaient tous entassé au niveau de la sortie. Je n'arrivais donc plus à distinguer les gens à l'extérieur, mais au moins, j'avais pu sauver notre ami, équipier, frère d'arme.

Je m'approchais alors des deux hommes, chacun avec une main sur leurs torses, j'activais un fuinjutsu de ralentissement pour éviter que le sang ne coule trop et éviter une mort certaine. J'utilisais ceci même sur notre hôte Kumojin, qui n'avait rien demandé de tout cela. Il avait été sacrifier, dans qu'elle but ? sauver l'homme qui s'était fait enfoncer par le rouquin. Maintenant dans le forum, le sang ne sortant plus aussi vite, je faisais de rapide geste de la main vers les partisans à l'intérieur pour qu'ils viennent m'aider à soigner les blessures des deux shinobis.

-Kusajin ! Votre seigneur est encore dehors, prenait la sortie à L'est, rejoignez le au plus vite. Les autres venaient donc m'aider à faire en sorte que les deux hommes ici ne tente pas de rejoindre la lumière. Il n'y a pas une minute à perdre !

Les habitants du forum commençaient à s'ambiancer de tout les cotés. J'étais avec les mains sur les deux hommes, à une cinquantaine de mettre de l'entré maintenant hors service. La poussière rendait la chose bien plus difficile pour maintenir les deux hommes en vie, et de plus, cela me faisait consommer une grande partie de mon chakra. A présent le seigneur au cheveux de feu était seul dehors. Je n'avais même pas eu le temps de le voir, vu l'ampleur de la catastrophe. Juste eu le temps de récupérer les deux pauvre sans défense et de m'enfoncer à l'intérieur du couleur géant bordé de pierre du forum. Les Kusajins entendaient mon message, avec une certaine retenu du au fait que je n'étais la que depuis hier. Aucun moyen de savoir si ils allaient me suivre dans cette quête. Les utilisateurs de taijutsu, élève du seigneur lui même c'étaient mis en route vers la sortie de droite.

Les pseudos médecin du forum s'agenouillait autours des deux futur cadavre ? ou alors futur corps plein de vie après un rétablissement assez long. Du moins pour le Kumojin qui avait subi une violente perte de sang. Les médecins s'agitent tout autour de moi, je me relevais les laissant faire. Que vas devenir Yanosa ? et que dois je faire maintenant ?

Hrp :
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Une fois de plus Yanosa avait fait preuve de simplicité, quoi qu'exacerbée, en envoyant ad patres l'un des deux intrus afin de renouveler la pression sur son binôme, après avoir également mis sur la sellette la vie du prisonnier qu'il avait eu à sa charge ces derniers jours. Le pauvre bougre, cela devait certainement lui changer de l'hospitalité dont il avait pu profiter jusqu'ici de se voir entailler le cou de la sorte pour faire office de levier... Mais le guerrier rouge n'avait guère eu le choix, face à l'attitude -et à l'altitude- adoptée par ses interlocuteurs, qui avaient jusque là catégoriquement refusé de s'identifier afin de pouvoir opérer un échange calme et serein. Il était, et demeurait toujours, tout à fait inenvisageable que le jashiniste échange des prisonniers de guerre avec des inconnus qui usaient de tous les prétextes pour tenter de garder l'anonymat, tout en faisant dans le même temps ostensiblement usage d'une forme de Jutsu tout à fait caractéristique d'un clan appartenant à Kumo. La situation était tendue, évidemment, mais Yanosa voyait mal, dans ce nouveau contexte, cette nouvelle donne, comment le dernier larron en course pouvait opter pour un quelconque autre choix que de capituler pour le bien des siens, n'ayant pour cela qu'à retirer sa cagoule et décliner son nom. Mais, comme souvent avec les voies à sens unique, il arrivait qu'un chauffard trouve le moyen d'aller à contresens.

Yanosa vit en effet le leader cagoulé prendre à son tour de la hauteur, tandis que Ako resté en contrebas envoyait un kunai de sa confection près de ceux qui avaient été placés près de l'entrée du Forum. Une contre-mesure à l’œuvre ? Ses yeux vagabondant pour examiner la scène, le jashiniste vit également le corps de l'individu qu'il venait de frapper regagner la voie des airs, inerte mais inexorablement attiré, semblait-il, par son supérieur. Puis, écoutant les paroles à teneur apocalyptique de l'intrus planant dans les airs de façon surnaturelle -du moins en apparence, Yanosa comprit. Il comprit également l'importance qu'allait pouvoir revêtir l'initiative du Jisetsu, arrivé la veille. Mais rien ne l'empêchait, sur le moment, de se demander foncièrement quel était le véritable objectif de ce binôme, qui étant donné ce qui allait suivre semblait tout sauf venu opérer un échange. Il sentit arriver l'impulsions de chakra, reliant l'utilisateur à son kunai piégé, et sentit également venir l'incroyable concentration d'énergie relâchée. Mais dans le même temps, Ako avait réagit, activant lui aussi son kunai marqué de son Fuuinjutsu... Et le sol, qui avait commencé l'espace d'un instant à se disloquer et à se fracasser, fut comme suspendu dans l'espace et dans le temps sur un très étroit périmètre.

Quand le pouvoir des Jisetsu mettait en relief les compétences... des Kadoria. Qui d'autre, en effet, que les puissants membres de ce clan pour léviter comme ces deux intrus l'avaient fait, ou pour entamer la création d'une singularité d'une telle intensité... Mais déjà, l'instigateur de la technique figée s'en allait loin dans le ciel noir de la nuit, et Ako s'activait, s'affairant à secourir Mikami et Kuroba. Yanosa fronça les sourcils... La technique du jeune homme ne pourrait que retarder l'inévitable : en aucun cas elle ne pouvait neutraliser complètement cette masse de chakra en suspension. Le guerrier rouge le sentait dans sa chair, la destruction engendrée allait être d'envergure, et mieux vaudrait, pour quiconque, se trouver loin du maelström le moment venu. Sautant jusqu'à un arbre proche, puis jusque dans un autre et encore un autre en s'enfonçant dans la forêt noire et en s'éloignant de cette entrée condamnée du Forum, Yanosa attendit le moment opportun, se préparant à disparaître, à bonne distance, lorsque le jutsu d'Ako ne ferait plus effet. Ce qui arriva.

Il sentit dans son dos toute la dévastation relâchée par le sceau gravitationnel, et s'il ne se donna pas la peine de se retourner, ce n'était ni par mépris de la vie des trois hommes restés là bas ou des habitants de Kusa qui avaient choisi de vivre une vie saine au sein de ce premier Forum, ni pour ne pas assister à une scène aussi déplorable. Le jashiniste avait en effet besoin de se concentrer, se concentrer de toute ses forces, pour complètement disparaître aux yeux et aux sens de quiconque. Pour les yeux, les oreilles, et même l'odorat des animaux les plus renifleurs, il n'existait plus : tout le contraire des deux intrus qui, eux, apparaissaient clairement dans son radar de perception. Leur chakra, leur chaleur... tout leur être était capté par les sens aiguisés du guerrier rompu à cet exercice de pistage et de traque, à ceci près qu'il ne lui était pas courant de pister du gibier volant. Se déplaçant à vive allure au cœur de la forêt pour suivre la cadence, Yanosa suivait la trace limpide laissée par les deux hommes, dont les battements de cœur permettaient clairement de les identifier. L'un battait vite et fort sous l'empressement et l'adrénaline, tandis que l'autre affichait une cadence plus inégale, plus lente, dangereusement erratique.

Oui, Yanosa saurait à qui appartenaient ces deux cœurs. Il pourrait ainsi revenir « le cœur léger » auprès de Kuroba avec une réponse à la question suivante : qui sont les hommes qui l'avaient laissé agonisant et se vidant de son sang, alors même qu'ils étaient supposément allés le récupérer ?

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