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 Je m'ennuie, amêne-moi des oranges.

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyMar 16 Juin 2015 - 23:24

Un groupe était venu le trouver. Il ne voyait que des silhouettes, des ombres découpées dans la lumière d'un jour pluvieux. Tout était gris, et trouble. Quelqu'un lui avait parlé. Il ne comprenait pas. La voix n'était qu'un bourdonnement à ses oreilles, une suite de sons saccadés et lointains. Un individu le souleva du sol. La douleur se libéra en de nouvelles vagues, mais il n'avait plus la force de hurler. Il resta simplement là, à ballotter au gré de la course de son porteur, les gouttes d'une pluie battante sur son visage, la souffrance lui rappelant qu'il était toujours en vie.

************************

Il ouvrit doucement les yeux, et laissa ces derniers s'habituer à leur nouvel environnement. Pas de lumière, il faisait nuit. Juste des bip réguliers, et un souffle désagréable sur son visage. Il était couché, et câblé de partout. Certains juste sur la peau, d'autres enfoncés dessous. Les premières fois, cela pouvait faire peur, ou être impressionnant. C'était le genre de réveil typique à l'hôpital après une dérouillée en règle. Il avait l'habitude maintenant, il en vivait une à chaque fois qu'il perdait le contrôle. Des réveils à chaque fois plus pénible, laissant un gouffre toujours plus large devant le fait accompli.

Natsuki ne gardait que peu de souvenirs lorsque ses pulsions meurtrières prenaient le dessus, des bribes lui revenant tout au mieux par flash, mais il savait pertinemment ce qu'il y faisait pendant, et combien c'était différent de ce que lui désirait. Ce qu'il s'était passé au Shoraizen n'était qu'un exemple parmi tant d'autres, beaucoup trop nombreux.

Certes, la finalité était la même : la base avait été réduite à néant. Mais ce n'était pas sa volonté d'agir au nom de protection de Konoha et de sauver ceux qui voulaient encore l'être qui avait mené à bien la mission, juste une part de lui qu'il reniait, un impromptu déchainement de haine et de violence sans but. L'objectif coïncidait, mais dans le deuxième cas, l'intention n'était pas la bonne. Encore un échec de plus... Mais pas question de s’apitoyer, il avait déjà passé trop de temps à cela. Avec Iji, il avait pu commencer à remonter la pente. Il chutait et dégringolait en permanence, mais pas question de s'arrêter, il devait continuer. Non seulement pour donner un sens à ses efforts, mais aussi à ses actes.

**********************

Deux semaines plus tard.

Natsuki n'avait toujours pas quitté son lit d'hôpital. En fait, depuis qu'il avait prit d'assaut un avant-poste du Shoraizen pour deux clampins, il n'avait bougé qu'à deux occasions : la première de la salle de soin d'un avant-poste Konohajin à l'hôpital militaire du Village de la Feuille, et la deuxième de sa chambre à la salle d'opération pour entendre son chirurgien dire qu'il avait déjà vu pire. Le chirurgien en question ne précisa cependant pas s'il avait réussi à les sauver.

Sa carte de fidélité maintenant complète, il avait acquit le droit d'être servit le premier le matin lors de la distribution des petits déjeuners en chambre. C'était l'assurance d'avoir son café chaud le matin, et pas la bouillie de pulpes d'orange immonde qui trainait au fond de la cruche. Pour lui qui ne prenait que des céréales le matin, cela lui faisait une belle jambe. A plus forte raison quand l'établissement n'achetait pas la seule marque qu'il consommait.

Il en était donc à là, attendre que son corps momifié termine de se reconstituer et de se renforcer pour partir. Une attente qui lui avait permit de faire le point sur sa vie et son travail. Le temps était venu de le faire avec son équipe shinobi. Où en était-il donc avec Matsudaï 2,1 ? Ikari Kasaï, dernière recrue en date, était partie du forum. Shiya Okasaki quant à lui ne faisait strictement aucun progrès, était inactif au possible, et de toute façon, n'était qu'un deuxième compte. Et pour finir, Rakuzan Satochi, l'élément le plus prometteur de Matsudaï, celui chez qui il avait perçu un fort potentiel, était... ? C'est vrai cela, où était Satochi aujourd'hui ? Ce dernier avait prévu de faire le tour du monde avant, s'était sifflé comme un grand une légende du monde shinobi, fait enfiler par Kumo, et depuis ?

Natsuki ne savait pas ce qu'il se passait à l'extérieur de ces murs blancs, principalement parce qu'il ne payait pas la télévision de sa chambre. Mais il fallait qu'il sache ce qu'il était advenu de Satochi – et de tous les autres – depuis l'attaque de Shoraizen. Il rédigea alors un courrier simple et concis, qu'il fit partir sitôt terminé. L'imagination suffira pour qu'il trouve son bon destinataire.

« Ramène ton cul ici dans les plus brefs délais, il faut qu'on parle. »
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyJeu 18 Juin 2015 - 12:49


Cela faisait deux semaines maintenant que l’attaque des forces de Konoha sur le Shoraizen avait été organisée. Une mission aboutit avec succès par les konohajins envoyés sur le terrain de Yu no Kuni qui avait finalement abouti à la destruction de la base de l’organisation créé par Seitô.
D’un point de vue personnel, le Rakuzan n’était pas satisfait de son travail effectué lors de cette intervention de grande envergure. Trop de vies innocentes avaient été prises alors qu’il aurait sans doute pour les sauver.


Ainsi, le Jônin était profondément affecté par ce qu’il considérait lui-même comme un échec cuisant. Mais il se devait de relever la tête pour avancer, il eut cependant besoin de temps. L’espace d’une semaine tout au plus où il pansa ses blessures. S’il avait évité de sévères blessures physiques, il n’en avait pas été de même sur le plan psychologique, il avait besoin de souffler. Prendre le temps de réfléchir pour mieux rebondir, penser et concocter un plan pour qu’il n’ait plus à endurer un tel échec.

Sato’ arriva donc à un conclusion claire et simple. L’entraînement. Il devait s'entraîner encore et encore sans relâche et s’améliorer. C’était le seul moyen pour lui d’éviter de nouveaux échecs dans le futur. En devenant plus fort il pourrait accomplir plus de choses et protéger ceux qui devraient être protégés.

La première semaine post-épisode Shoraizen s’était écoulée et le programme du brun finement planifié. La semaine et les autres à venir allaient être intensives.
Les jours avancèrent et le jeune Jônin découvrit ce que c’était que d’enseigner à autrui. En effet, c’est durant cette dure semaine de reprise qu’il rencontra Senwachi du clan Gekei et qu’il lui enseigna la technique du clonage de l’ombre.
Ce fut une sensation étrange qu’il éprouva après cet enseignement. Peut-être était-il temps pour lui de se responsabiliser et de créer sa propre équipe avec des élèves qu’il guiderait vers les sommets du monde shinobis.


D’autre part, il avait également Matsudai, qu’il n'oubliait pas. Il avait appris beaucoup de choses en deux ans, le temps passé vite, si vite. Mais cet enseignement qu’il avait reçu, il se devait de le faire perdurer. Telle était le cycle de la transmission de la volonté du feu.
Peut-être que son projet Kiyomeru méritait un petit lifting. Les évènements avec Kumo avaient montré que la Foudre n’était pas prête à travailler main dans la main avec Konoha. Il en était peut-être de même pour les autres villages. Le Monde n’était pas prêt pour la paix véritable. Sato’ n’y pouvait rien, en revanche, il pouvait servir corps et âme son village et faire resplendir de dernier. Oui… Ça, s’était totalement dans ses cordes, il irait en toucher deux mots à l’Hokage dans quelque temps.


Un beau jour d’été, alors que la température était plus qu'éprouvantes qu’il reçut un message des plus clair et précis. Un message rédigé par son Sensei, Natsuki. Ce dernier souhaitait le voir rappliquer rapidement pour une discussion essentielle. Il n’y avait donc pas une minute à perdre. Sato’ se dépêcha de prendre une douche après son entraînement de la matinée, attacha ses longs cheveux au niveau de sa nuque, enfila une tunique noire sur laquelle on pouvait facilement distinguer l’enseigne du clan Rakuzan et se mit en marche pour l’Hopital. Il s’arrêta acheter quelques oranges chez un primeur de qualité et continua sa route. Pourquoi des oranges ? Et bien parce que pratiquement tout le monde aime les oranges du coup, il avait qu’une infime chance pour que le Nara ne les aime pas.

Satochi avait appris après l’intervention du Shoraizen que le Nara tatoué avait été grièvement blessé, mais qu’après une intervention chirurgicale ses jours n’étaient plus comptés.
Ce serait la première fois depuis qu’ils s’étaient quittés après la rencontre avec Kumo que les deux Jônins allaient se revoir.
Le Rakuzan ignorait ce que lui voulait Natsuki, mais ses pensées le plongèrent tellement loin qu’il ne remarqua tout de suite qu’il était arrivé à destination.


Le konohajin n’aimait pas vraiment les Hôpitaux, mais par ce temps caniculaire, les hôpitaux pouvait au moins se venter d’avoir une climatisation fortement apprécié des visiteurs.
Devant la porte de la chambre du Nara. Satochi frappa trois fois et attendit qu’on l’invite à entrer.
Une fois, ceci fait, il découvrit le corps momifié de son instructeur sur son lit d’hôpital.


- Bonjour Sensei, je t’ai acheté des oranges dit-il alors qu’il déposa le saladier rempli d’orange sur une table de chevet avant de reprendre ensuite. Comment est-ce que tu te sens ?

Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était fortement responsable de l’état du Nara. Son visage ne pu masquer sa désolation, et une profonde déception de lui-même. Mais il était là. Prêt à entendre ce que le tatoué avait à lui dire.
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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyVen 19 Juin 2015 - 10:42

Trois coups résonnèrent sur la porte, puis plus rien. Natsuki en déduisit naturellement qu'il ne s'agissait pas d'un infirmier : ces derniers frappaient aussi mais n'attendaient jamais une permission quelconque pour entrer. Ceux qui prétendaient donc que la chambre d'un patient devait être considéré comme son '' chez lui '' s'en moquaient à moitié.

« Oui ? »
lança-t-il d'une voix forte pour traverser l'épaisse porte de sa chambre.

Ce fut Satochi qui entra, un jeu d'oranges dans les bras et l'air déconfis sur le visage. Considérant sa propre position, coincé sur un lit à attendre que ses intestins terminent de repousser et que ses muscles comblent les nombreux trous qui ont été fait dedans, il espéra que le jeune homme avait une bonne raison de ne pas au moins lui faire un sourire factice.


« Comme un type qu'on va enterrer dans une pyramide.»
répondit-il en hochant la tête pour le saluer. « Cela ne saurait tarder je pense, ils ont déjà mit la moitié de mes organes dans des bocaux. Si tu veux en garder un en souvenir, ils sont rangés là-bas, dans l'armoire. » désigna-t-il d'un mouvement laborieux de l'index le meuble en question.

Il souhaitait Satochi suffisamment dégourdi pour comprendre qu'il s'agissait d'humour afin de lui tirer un rictus. Si ce n'était pas le cas, ce dernier découvrira juste du linge et des chaussons moches qui accompagnaient tous ses séjours à l'hôpital.


« Bien, avant d'échanger des nouvelles, savoir comment tout le monde va tout ça, j'aimerai commencer par le cœur du problème, comme cela c'est fait : la raison pour laquelle je t'ai fait venir ici. »


Natsuki chercha à se redresser un peu dans son lit, puis tâtonna d'une main hasardeuse les bords pour trouver la télécommande destinée à relever son dossier. Le sommier commença par monter, descendre, soulever ses jambes, les remettre à plat, puis enfin seulement l'opération attendu. Il y avait définitivement trop de boutons dessus pour ceux qui n'avaient pas le loisir de les percevoir autrement que par le toucher.


« Tout d'abord, j'espère que tu pardonneras la rudesse et la concision de mon courrier, mais je n'ai pas encore récupéré totalement la maîtrise de main gauche. J'ai donc dû faire très court et avec les kanji les plus simples à tracer. »


Il leva le bras en question, lequel semblait un peu raide dans ses mouvements.


« Si j'ai voulu te voir aujourd'hui Satochi, c'est pour te faire part d'une décision que j'ai prise. Je pense qu'il est temps que tu quittes Matsudaï. »


Il lâcha l'info simplement, celle-ci ayant suffisamment mûrit depuis plusieurs mois dans sa tête pour être naturelle. Il aurait pu aussi s'arrêter là-dessus, mais même si ç'aurait été une bonne conclusion pour son post, ce dernier était bien court. Aussi il laissa quelques secondes à son étudiant pour encaisser, supposant que dans sa prochaine réponse il demande – ou se demande - '' pourquoi ? '', puis répondit.


« Cela fait un moment que j'y songe je t'avouerai. Depuis que tu m'as fait part de ton désir de voyager à travers les différentes nations, en réalité. Tu es dans mon équipe depuis plusieurs années maintenant. Quand tu es y entré, tu débutais à peine véritablement ta carrière de ninja en tant que tel. Bien sûr, tu avais déjà un passif dans ton histoire de présentation, mais tu étais encore relativement nouveau sur le forum. Et tu avais du potentiel. Je l'ai tout de suite remarqué, c'est pourquoi je t'ai prit dans mon équipe. Enfin, je ne t'ai pas prit seulement parce que tu avais du talent, mais aussi parce que je sentais que tu avais les moyens et la motivation de le développer. Et là dessus honnêtement, je pense ne pas avoir fait du mauvais travail. J'ai prit énormément de plaisir à t'enseigner ce que je savais, à t'aider à progresser autant physiquement que mentalement. Et à ton contact, j'ai changé aussi. Aujourd'hui, tu es devenu un ninja remarquable, et tu m'égales presque en puissance brut. Je n'ai plus rien à t'apprendre désormais, car tout ce qu'il te manque à ce jour, c'est davantage d'expérience. Et cela, tu ne peux l'engranger que par toi-même. »


Il marque un temps de pause, et évalua la réaction de Satochi. Il devait probablement s'en douter, lui aussi.


« Ce n'est pas une punition ou quoi que ce soit, hein. Je pense juste que tu n'as plus rien à apprendre dans mon équipe, aussi il est temps de libérer la place pour quelqu'un d'autre, qui pourra à son tour bénéficier de ce que je pourrai lui enseigner. »


Natsuki lui offrit ce qui se voulait être un rictus, non pas parce qu'il y avait de quoi être triste, mais parce qu'il n'était pas capable de mieux en terme de sourire.


« Cela ne veut pas dire qu'on ne se verra plus bien sûr. Nous sommes toujours amis. Simplement qu'il est temps pour toi d'avancer sans mon filet. Je dirai même mieux : je pense que ce serait une bonne opportunité pour toi de devenir le filet de la prochaine génération. Tu as reçu, et je te sens en capacité de donner désormais. »


Satochi était prêt depuis un moment même. Avec le recul, cette discussion aurait même dû avoir lieu pendant le repas qui précéda le départ de son étudiant pour le monde. Mais il devait se l'avouer, Natsuki avait craint pour Satochi, quelque part. C'était faire preuve d'un manque de confiance envers ce dernier, aussi il ne lui dira jamais ouvertement, mais c'était ainsi qu'il avait perdu l'un de ses premiers étudiants, très prometteur lui aussi. Mauvais souvenirs donc. Alors il s'était dit qu'il pouvait rester son mentor encore peu, lui donner des conseils par courrier, histoire de se rassurer. Mais au final, quel besoin d'être encore son chef d'équipe juste pour cela ? Leur correspondance épistolaire aurait eu lieu même sans. Peut-être que si le Nara tatoué ne lui avait pas encore dit tout cela, c'était quelque part un moyen de garder une chaine entre son étudiant et lui, dans un moment où le concerné avait fait part d'un désir de voler de ses propres ailes. En d'autres termes, Natsuki avait agit par égoïsme.

Mais bon, il y avait le bonus d'équipe cumulé à sauver aussi...
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyVen 19 Juin 2015 - 14:04


Natsuki n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour remarquer le visage déconfit de son élève. Il rétorqua donc tout aussi rapidement par une blague sur sa propre personne. "Enterrer dans une pyramide..." Voilà qui était bien noble comme lieu de repos. Y reposer était un privilège…
Cette pensée fit apparaître un rictus sur les lèvres du Rakuzan. L’idée de trouver les organes du Nara dans l’armoire, laissa échapper un petit ricanement.


Rire faisait du bien, néanmoins, il était certain que le tatoué n’était pas dans les meilleures conditions physiques. Néanmoins, il semblait sur la voie de la guérison et ce dernier ne perdait pas de temps puisqu’il évoqua sans tarder le sujet principal qui avait poussé Natsu’ à convoquer Sato’ si promptement à l’hôpital.
Le Chef de Matsudai s’excusa de la façon dont il avait rédigé son courrier ce à quoi le Rakuzan répondit que des excuses n’étaient pas nécessaires, il comprenait très bien que dans l’état physique dans lequel était le Nara, il était évident que rédiger un roman était une tâche tout simplement impossible.


Le suspens était à son comble. Le temps semblait s’être figé. Puis ce fut le choc. Natsuki pensait qu’il était temps pour le Rakuzan de quitter Matsudai.
Il semblait avoir longuement réfléchi à cette alternative. C’était assez dur à entendre, si soudain, pourtant dire qu’il n’y avait jamais songé aurait été un mensonge.


Depuis sa promotion au rang de Jônin, il savait qu’un jour viendrait où il devrait quitter l’équipe, finalement ce jour était arrivé. Mais il ne savait pas quoi répondre, il était un peu perturbé sur ce coup-là. Mais Natsuki reprit immédiatement la parole.
Un discours de réconfort qui redonna sourire au Rakuzan. Un discours durant lequel, le Nara confia le plaisir qu’il avait eu à enseigner ce qu’il savait à Satochi. Deux ans… Deux années d’apprentissage. Deux années durant lesquelles la tatoué avoua avoir changé au contact de son élève. Il ne pouvait y avoir de meilleurs réconforts pour le Jônin.
Dès lors, Sauta’ parut plus serein quant à cette décision.
Natsu’ précisa qu’il ne s'agissait pas d’une punition, mais simplement d’une prise de conscience, Satochi n’avait plus rien à apprendre et l’expérience qui lui manquait, il devait de l'accroître par ses propres moyens en devenant lui-même un pilier pour la prochaine génération.
Satochi sourit…


- Je comprends, je me disais qu’un jour, je devrais voler de mes propres ailes et aider comme tu l’as fait pour moi la génération suivante et que ce moment venu signifierait que je devrais libérer ma place pour un autre…

Il marqua une pause avant de reprendre de plus belle. Il allait un peu parler des expériences qu’il avait vécu dernièrement, des réponses qu’il avait engendrées et des conclusions qu’il avait lui-même raisonné.

- Durant ces derniers mois, j’ai remarqué ce manque d’expérience, je n’ai pas été blessé à Yu no Kuni, mais mon échec a été cuisant. Kumo s’est joué de ma bonne volonté à vouloir faire changer les choses en ce monde. Mais je pense que le monde ou plutôt que certain grands acteurs de ce monde ne sont pas prêts pour le changement. Je ne peux rien faire pour le monde, mais je peux servir Konoha. Et je pense que la meilleure façon d’y remédier, c’est effectivement de servir de pilier pour la génération futur…

C’était une manière d’accepter la décision de Natsuki et de faire comprendre à ce dernier qu’il était prêt à avancer seul. Qu’il était prêt à avoir des responsabilités et la vie de jeunes Genin entre ses mains.
Et en guise de confidence, il avoua même à son sensei avoir déjà expérimenté la chose.


- Pendant cette semaine, j’ai réussi à enseigner le clonage de l’ombre à Gekei Senwachi… Un jeune ninja qui était lui aussi à Yu no Kuni. C’est une drôle de sensation que l’on ressent quand on voit autrui réussir ce qu’on lui a enseigné… Comme tu l’as dit… je suis peut-être prêt pour cela désormais.

Une chose était certaine, une page était prête à se tourner.
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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyMer 24 Juin 2015 - 11:57

Natsuki nota la pointe d'émotion sur le visage de Satochi lorsqu'il lui annonça la nouvelle. Ce n'était pour qu'un lien fictif leur équipe, purement administratif, mais qui avait permit d'en tisser de nombreux autres. Un lien que le Nara tatoué pensait aujourd'hui encombrant pour son étudiant, et qui n'était plus nécessaire : les autres avaient maintenant suffisamment de prise. Et puis, comme il le lui avait expliqué, ce n'était pas la fin de leurs contacts, seulement une évolution de leur relation. Il n'était plus question de mentor et d'étudiant, les deux se tenant maintenant sur un pied d'égalité

Par la suite, Satochi évoqua le premier obstacle qu'il avait rencontré dans sa quête de changement : le monde. Une difficulté qui vraisemblablement avait avorté son envie de poursuivre son voyage, s'il comprenait bien. A moins que ce ne soit seulement l'énorme verge avec laquelle il avait sentit Kumo l'enfiler qui l'avait dissuadé.


« Le changement n'est jamais facile. L'Homme est programmé pour être naturellement conservateur. Car l'on sait ce que l'on va perdre, mais jamais ce que l'on va trouver. C'est en quelque sorte un moyen de se protéger, de croire que si chaque jour est pareil, il en sera toujours ainsi. Une immortalité aussi tangible que la lumière... Ce n'est pas pour rien que notre évolution est si lente. Une idée de changement a besoin de temps pour être acceptée. Elle germe doucement dans les esprits, et met parfois des années, des générations même, pour avoir des racines bien implantés. Les changements, ce sont nous qui les initions, mais rarement seuls, et ce sont nos enfants ou petits enfants qui en constateront la finalité – au mieux. Pour des changements plus radicaux, il faut de la force. L'Empire en est un parfait exemple. »


Il ferma les yeux quelques instants, ce qui avait pour seul intérêt d'être souligné afin de donner un peu d'air à son texte, et espacer deux paragraphes de dialogue.


« Aussi égoïste que cela puisse paraître, mener sa propre équipe shinobi est un moyen efficace pour espérer voir une idée qui nous est importante se concrétiser. Pour avoir voulu monter une organisation, tu as déjà dû t'en rendre compte, tu n'aurais pas chercher à réaliser l'idée sinon. Mais comme tu l'as vu avec le Shoraizen, c'est une grosse responsabilité que d'assurer la cohésion et la progression d'un immense groupe qui, s'il te voit comme chef, dépend de tes décisions. Seïtô a raté son coup difficile là dessus, et cela nous a conduit à ce que nous avons fait il y a peu. »


Commencer par une simple équipe shinobi au Village – et même rester à cela – ferait une bonne première expérience. Découvrir le poids de mener son groupe, d'avoir la responsabilité de trois vies que l'on a vu grandir et s'épanouir entre ses mains. Et aussi, supporter l'échec, l'abandon, la mort. Respectivement Natsumi, Ao, et Ryoseï pour le Nara tatoué.

Satochi aborda ensuite son exercice avec un cadet, un enseignement qu'il avait dispensé, et ce qu'il en avait ressenti. Natsuki répondit par ce qui se rapprochait le plus d'un sourire. Il avait connu cette sensation lui aussi. Il n'y a encore pas si longtemps, alors qu'il était déjà malade. Le jeune homme lui avait apporté bien plus que ce qu'il pensait, peut-être même qu'il avait sauvé une part de son âme brisée. Même si dans sa globalité, il n'avait pas réussi à mener l'équipe à grand chose, faute de l'activité de ceux qui la composait, il avait au moins réussi avec Satochi. Et ce dernier le lui avait bien rendu.


« Tu sais Satochi, être à la tête d'une équipe, cela ne se limite pas à enseigner des techniques. Cela, presque n'importe qui peut le faire. Et j'espère d'ailleurs que tu n'as pas eu l'impression que je me sois contenté de cela avec toi. Former à bien trois étudiants, c'est leur apprendre à survivre dans le monde ninja, certes, mais c'est aussi leur transmettre des valeurs pour pouvoir vivre avec ce monde en question. Un monde en perpétuellement changement, dont l'évolution est marquée par des shinobis de ta trempe. »


Les yeux de Natsuki étaient maintenant posés sur son visiteur, une expression désormais sérieuse marquée sur ses traits.


« Être mentor, c'est aussi accepter de se remettre en question devant ceux que nous précédons. Grandir avec eux, évoluer avec leurs propres idées, porter leurs joies et partager leurs peines. Apprendre de leurs victoires, supporter leurs échecs, accepter leurs conséquences, et continuer d'avancer malgré tout. »


Rares étaient ce qui y pensaient avant d'y être confrontés, mais n'importe comment, l'on n'était jamais assez préparé pour affronter ce genre de situation. Tout au mieux, l'on apprenait à relativiser, à force...


« J'avais 18 ans, tout comme toi, quand j'ai monté ma propre équipe shinobis, juste après après la dernière guerre. Elle m'avait fait réaliser que le jour où je mourrai, en l'état actuel de jadis, tout ce que j'avais accompli avant ne rimerait à plus rien. J'avais travaillé pour mon Village oui, mais rien entreprit de réellement durable pour les autres. Et tout comme tu l'as réalisé aujourd'hui, j'avais comprit qu'il n'y a rien de plus important que de servir de pilier à la prochaine génération de shinobi qui porteront les couleurs de la Feuille. »


Natsuki retrouva sous ses bandages des teintes plus légères.


« C'est peut-être beaucoup de blabla tout ce que je te raconte, alors si tu es décidé à devenir à ton tour chef d'une équipe, n'en retient qu'une seule idée : la Volonté du Feu n'est pas innée. Elle s'apprend, se réfléchit, mûrit, et se passe d'une génération à l'autre. C'est l'essentiel de notre travail à nous, l'époque actuelle, que de passer à la suivante cet Héritage que nous avons nous même reçu, et enrichit par nos propres expériences. Car avant d'être capable de se battre, il est nécessaire de savoir et de comprendre pourquoi l'on se bat. »


Objectif personnel ou abnégation totale pour le Village, peu importe : cette dernière phrase prononcée résumait à elle seule l'enseignement de Natsuki.


« Et sinon, cela s'est passé comment de ton côté avec le Shoraizen ? Mik... le Hokage t'avait affecté sur l'équipe d'intervention que tu devais retrouver non ? »


Ne lisant que très rarement - pour ne pas dire jamais - les Rp des autres, Natsuki en savait à peu près autant que le joueur derrière lui sur cette histoire, c'est-à-dire rien du tout. Au moins la frontière de ses connaissances IRP/HRP étaient réalistes.
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Konoha
Rakuzan Satochi
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyVen 26 Juin 2015 - 12:05


Lorsque le Rakuzan évoqua sa prise de conscience et son brusque changement d’avis quant à ses projets d’envergures mondiales, un changement très clairement dû à la mentalité enfantine dont Kumo avait fait preuve pour s’approprier les informations du brun afin de récolter tous les honneurs d’une intervention musclée à Yu no Kuni.
Natsuki rétorqua bien rapidement en avançant un raisonnement sensé basé sur la psychologie humaine face au changement. Il n'était pas facile de faire face au changement, et donc par réflexion opposée, il était simple de se contenter de ce que l’on avait déjà. Pourtant un œil un temps soit peu observateur comprendrait que ce que les shinobis possédaient actuellement n’était pas suffisant. La paix actuelle n’était qu’illusoire et pas plus tard que deux semaines auparavant, Kumo avait entaché le peu d’équilibre qui régissait les différentes puissances du monde.


C’était un constat bien triste, la peur qu’éprouvaient les hommes les empêchaient juste d’avancer rapidement, d’évoluer. Ainsi, l’humanité tardait à avancer, et un changement mettait trois lustres et demis pour être accepté.
Toutefois, le Rakuzan n’avait pas désespéré pour autant. Il trouverait d’autre moyen pour faire circuler ses idées. Il ne comptait pas laisser une miette de ce monde pourris aux futures générations.
Quitte à employer la force comme l’avait très justement mentionné son désormais ancien Sensei.


- Si c’est la seule solution… Mais la violence n’est pourtant pas la meilleure solution pour apporter une paix véritable sur l’ensemble du globe…

Il avait l’air songeur, mais rapidement, il décida d’aborder un nouveau sujet tourné vers ses récents “divertissements”. A savoir ses réflexions l’ayant conduit à penser qu’à défaut de s’attaquer au monde, il devrait probablement changer les choses à Konoha. Inculquer à la nouvelle génération ses convictions et ainsi devenir le point porteur du futur du village de la feuille.
Là encore le Nara approuva cette idée, témoignant que diriger une équipe était un excellent moyen de réaliser des projets d’envergure. Avec le Kiyomeru Sato’ en avait eu un avant-goût et comme Seitô auparavant le projet s’annonçait titanesque et cela ne s’était pas très bien terminé pour le second, car gérer un grand nombre de personnes n’est pas une chose aisée. Satochi ne pouvait qu’attester cette affirmation.


Natsuki souhaita aborder un point clef sur ce que revenait à être Chef du Équipe. Cela ne revenait pas seulement à enseigner des techniques à ses élèves. C’était également un travail humain où l’instructeur devait aider ses étudiants à s’épanouir dans ce monde, il devait les préparer au monde extérieur et au changement.
Le brun releva également une remarque qui plus intérieurement, qu’extérieurement lui fit beaucoup de bien au moral. Le changement était marqué par le passage de grands shinobis, ninja dont le Rakuzan selon Natsuki faisait partie.


Il n’avait pas la sensation d’avoir fait grand chose de sa vie pour l’instant, mais il espérait bien inscrire son nom dans l’histoire.
Toutefois, les compliments de Natsu’ étaient à chaque fois plus surprenante. Le Rakuzan se souvenait du tatoué le jour de leur rencontre dans le Quartier Yamanaka, mais également dans le parc où Matsudai fut reformée.
Depuis, le Nara tatoué avait changé, il était moins renfermé, parfois plus expressif. Satochi était heureux d’avoir fait partie de l’aventure Matsudai.

Les conseils du Nara étaient bien construits, le Rakuzan n’en perdait pas une miette. Ce n’était pas du “blabla” comme Natsuki semblait les décrire, mais ce n’était pas le cas, car bien que Jônin, Sato’ manquait encore d’expérience. Il avait des choses à apprendre, et c’est pourquoi il restait attentif à tout ce qu’un Jônin plus expérimenté pourrait lui confier.

- Ce n’est pas du blabla, j’ai encore des choses à apprendre et je considère cela comme tes dernières recommandations en tant que Sensei pour moi, répondit-il avec sourire.

La discussion vira ensuite vers l’intervention sur le Shoraizen. Natsu souhaitait savoir comment les choses s’étaient déroulées pour lui.
Réfléchissant un instant, à sa lamentable prestation, le Jônin finit par confier ses ressentits.

- C’est cela, j’ai retrouvé les troupes que le Rokudaime avait envoyées à Yu puis nous nous sommes rendus directement à la base du Shoraizen. Les troupes ont été séparées en plusieurs groupes.
Pour ma part, je me suis engouffré assez profondément dans la base pour arriver devant une porte où un shinobi tenait cinq personnes en otage.
J’ai failli à ma mission, car je n’ai pu sauver qu’une personne suite à un enchaînement d’évènements peu probable… Mais le hasard n’est pas une excuse, je n’ai juste pas été à la hauteur…

Voilà qui résumait assez bien ce qu’avait été la mission à Yu no Kuni pour le Rakuzan.
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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptySam 1 Aoû 2015 - 18:37

Le moins que pouvait dire Natsuki était que Satochi avait encore sa mission sur la conscience. Elle s'était mal passée, et il n'avait sans doute pas l'habitude des lourds échecs.

« C'est déjà une bonne chose de l'admettre, Satochi. »
commença-t-il finalement, les gènes du mentor prenant le relais.« Tu n'as pas été à la hauteur, cela arrive. Maintenant, cela ne sert à rien que tu restes bloqué dessus. Tu dois apprendre à accepter l'échec, sans pour autant te complaire dedans : je ne t'ai pas enseigné pour que tu prennes la défaite avec légèreté. Puisque tu as la chance d'être encore en vie, ce que tu as échoué doit te servir de leçon, te permettre de comprendre ce qui t'a fait défaut et t'entrainer afin de le corriger. »

Son cou le tirait à force qu'il garde la tête relevée pour parler à son étudiant, aussi il se laissa retomber sur ses oreillers.


« La vie n'est pas qu'une succession de réussites et d'accomplissements : c'est dans la souffrance et l'échec que tu apprendras tes plus grandes leçons. Et crois-moi, tu ne seras ni le premier, ni le dernier à rater quelque chose. Si cela peut t'aider à remonter la pente, sache que cette opération contre le Shoraizen n'a pas été infructueuse que pour toi. »


Natsuki l'invita du regard à observer plus en détail dans quel état il était, insistant particulièrement sur les bandages et le fait qu'il était encore alité, contrairement à Satochi.


« Je suis dans cet état parce que l'on m'a ordonné de prendre d'assaut l'avant poste du Shoraizen que Zennosuke avait trouvé grâce à ton kunai. M'attaquer tout seul à une forteresse, c'était vraiment une idée pas terrible. Tu me diras, il était censé y avoir Kuma avec moi, et son ours savant, mais je crois qu'ils sont morts assez rapidement. Quelle fin ridicule pour quelqu'un qui se prétendait immortel... »


S'il avait pu, il aurait haussé les épaules.


« Enfin bon, même à trois, ç’aurait été une sacrée débandade. Pas assez de bras pour trop de personnes à gérer. Je pense que Miko ne s'attendait pas à ce que l'on sauve grand monde de toute façon, la priorité était la base principale. Du coup, presque tout le monde s'est enfuit de l'avant-poste, et Konoha a perdu un de ses shinobis pour casser de la pierre et deux pelées sacrément coriaces. »


Il soupira en faisant la moue.


« J'ai vraiment eu de la veine, car j'ai cru que j'allais y rester aussi quand tout le bâtiment s'est effondré. L'un des deux types que j'ai affronté a voulu nous emporter tous dans la tombe en voyant qu'il avait perdu le dessus. »


De la chance ? Pas vraiment. Natsuki avait cette rage qui brûlait en lui, et celle-ci revêtait bien des formes. Celle de vivre en faisait partie, et elle ne le laisserait pas mourir, même s'il essayait.


« Un exemple parfait de leçon d'ailleurs. Ce qu'il y a à en retenir, c'est que peu importe combien tu es fort, tu ne dois jamais sous-estimer ton ennemi, car un coup de couteau dans le cœur, qu'il soit porté par un assassin ou un paysan, fera les mêmes ravages. Et surtout que peu importe ta puissance, une caverne qui s'effondre sur toi, ça fait mal. »


Personne n'est invincible, surtout ceux qui en sont persuadés.


« Et sinon, pour aborder un sujet plus joyeux. Tu as déjà des vues sur quelqu'un en tant qu'étudiant ? Si tu ne sait pas où chercher, je te suggère de jeter un œil parmi les genin fraîchement promu de l'Académie. Ce sont encore des pages quasiment blanches qui ont tout à apprendre du vrai métier de shinobi – ce qui te fait peser d'autant plus de responsabilités sur les épaules lorsqu'ils n'ont pas d'expérience. Essaie le terrain d'entrainement sinon. Tu trouveras à boire et à manger là-bas, du jeune néophyte à la combattante plus aguerrie. Choisis juste bien ton moment pour les aborder, si tu ne veux pas te prendre une technique ou un projectile perdu. »


Il afficha un petit sourire, comme si sa phrase lui rappelait une anecdote amusante.


« J'ai rencontré Natsumi de cette manière : elle a laissé un joli impact de kunai dans ma guitare. »


De la même façon qu'elle a laissé une sacrée cicatrice dans l'Histoire de Konoha.
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyMar 11 Aoû 2015 - 11:35


S'il y avait bien une chose que Satochi savait faire à la perfection, c’était se remettre en question est analyser ses tords. Et le Jônin en avait, sur cette dernière mission, il avait failli à sa tâche et la mort d’innocent planait au-dessus de sa conscience. Pourtant, ce n’était pas lui qui avait tué. Les victimes avaient été tuées par un camarade, un homme effrayé à l’idée de passer un ridicule interrogatoire pour évaluer sa capacité à vouloir recommencer une nouvelle vie. En fin de compte, il n’avait rien à voir dans cet assassinat, il pouvait avancer, et c’était bien ce qu’il comptait faire.

Natsuki avait raison, le brun avait la chance d’être encore en vie. Il avait donc la possibilité d'apprendre et de devenir plus fort. Il devait apprendre de cette défaite. Car comme le disait si bien le Nara tatoué dont la posture semblait le faire souffrir. “C’est en échouant, que l’on apprend le plus”. Et hélas, c’était une affirmation des plus vérifiées, oui, une défaite pouvait nous apprendre plus qu’une dizaine de victoires et la vie était ainsi faites. Parfois, on gagne, parfois, on perd. Le plus intéressant, c’est ce qui arrive ensuite. Une vraie victoire, c’est aussi savoir se relever après la défaite.
Satochi y été parvenue, et Natsuki lui aussi bien amoché par cet assaut y parviendrait également.


Invité par le Nara à observer plus en détail son état. Et dans un sens, le Rakuzan s’estimait heureux de ne pas être dans le même état que son Sensei. Ce dernier en profita pour expliquer les raisons qui avaient entraîné cet état. Une attaque “suicide” sur la forteresse qu’avait été la base du Shoraizen. Tout le monde était présent quand Miko avait organisé les opérations. Sato’ avait eut un pincement au cœur que de ne pas pouvoir combattre aux côtés de son Instructeur. D’autant plus que Kuma, un mec bizarre qui avait pris le Rakuzan pour son cendrier s’était rapidement fait descendre. Une fin bien tragique qui avait foutu le tatoué dans la panade.

- Un brave tombé au combat… Il n’aurait peut-être pas dû fûmer avant la bataille, que les Anciens Hokage le garde.

Pleurer la mort d’un camarade ? Ce n’était pas forcément d’actualité. Mais le cœur profondément konohajin du Rakuzan ne pouvait l’empêcher de ressentir de l'amertume. Un Jônin était tombé. Et un autre était dans un état critique. Mais cela permettait à Sato’ d’avoir un exemple même de l’enseignement qu’il devait tirer de cet échec. Certains étaient morts, d’autres gravement blessés, lui n’avait rien. Il ne pouvait donc pas se permettre de perdre bêtement du temps à penser au passé, car d’autre avait failli rester prisonnier sous la pierre, pendant que lui était déjà saint et sauf.

- L’essentiel est que tu sois en vie. Même si je ne peux gâcher le fait que j’aurais aimé me battre à tes côtés. Depuis le drame du Quartier Yamanaka, nous n’avons plus eu d’occasion de se battre côte à côte.

Un peu de nostalgie, cela ne faisait pas de mal, et c’était en adéquation avec l’ambiance qui pesait dans la chambre de l’Hôpital. Deux années s’étaient écoulées depuis cet épisode tragique, mais depuis l’évolution de Satochi avait été significative.

Le sujet de la conversation changea brutalement, un sujet plus joyeux fut abordé par Natsuki qui s'intéressa au projet de constructions d’équipe de son désormais ancien poulain.
Il lui conseilla de jeter un dans la liste des Genin fraîchement promu de l’académie ou bien de se rendre sur les terrains d'entraînement pour observer directement les jeunes s’y entraînant. Le Nara tatoué plaça une anecdote, celle concernant sa rencontre avec Natsumi, la même Natsumi qui avait causé tant de problèmes à Konoha.


- J’ai quelques noms en tête, j’ai fait des recherches dans les dossiers des Genin du village, il y en a un certain nombre, mais je pense pouvoir trouver ce que je recherche, des jeunes ayant vécu des épisodes compliqués tout comme moi afin que je puisse les aider grâce à mon vécu. Hayashi Jin et Aburame Kei, à ce jour, j’ai l’intention de les tester tous les deux. Pour les places restantes, nous verrons bien ensuite…

Il marqua une pause, réfléchissant à ce qu’avait dit Natsuki concernant Natsumi.Sato’ ne voulait pas former pour que la marmaille se rebelle ensuite contre le village.
Le Rakuzan était songeur, il avait une question à poser.


- Quand tu as rencontré Natsumi… Est-ce que tu savais ? Est-ce que tu savais qu’elle pourrait devenir ce qu’elle est devenue ensuite ?
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyMar 11 Aoû 2015 - 19:40

Natsuki lâcha un soupir quand Satochi évoqua le fait qu'il n'avait plus combattu avec lui depuis longtemps. Ils continuaient de s'entrainer ou de faire des missions ensemble de temps à autre, mais ces moments se faisaient de plus en plus rares. En premier responsable, le fait qu'il avait sa propre vie à gérer, et que cela n'était pas forcément évident en ce moment. Matsudaï était passée au second plan, c'était une réalité, mais c'était cela ou la diriger de façon aussi grossière que Nikkou, qui lui n'a jamais su faire table-raz du passé. Le Nara tatoué lui avait besoin de son nouveau départ pour construire sur des bases plus solides. Et les bagages nécessaires à cela, c'était Satochi et Okasaki qui les lui avaient offertes. Tout ce qu'il pouvait espérer maintenant, c'était que son ancien étudiant le plus prometteur puisse vivre la même expérience avec ses propres disciples.

« Le nom d'Aburame Keï ne m'est pas inconnu. Je crois que c'est un petit jeune que j'ai arrêté alors qu'il essayait de cambrioler ma tante une nuit. Enfin, essayait, c'est ce que je croyais au début. En fait il sortait tout juste de l'hôpital avec de profondes séquelles d'amnésie, et cherchait un endroit où dormir. Stupide ou audacieux pour faire cela dans un quartier clanique – et surtout, pas le sien – je ne sais pas, mais il m'est avis que y'a de la graine d'aventurier là-dedans, tu ne devrais pas t'ennuyer avec lui. Un conseil en tout cas : trouve une femme en tant que troisième membre. Un instinct féminin est toujours le bienvenue au milieu des avis d'hommes, et cela apporte un certain équilibre dans le groupe. Ne me demande pas pourquoi, c'est un fait avéré. »


Dans un groupe d'homme, la femme amenait souvent un certain équilibre. Pour Natsuki, son étudiante s'était chargée de compenser le côté calme et posé de ses deux équipiers avec sa tête de mule, son comportement impulsif et sadique ainsi que son attitude odieuse la moitié du temps. Quelques traits qu'elle avait hérité de sa mère, avait-il remarqué plus tard. Et en parlant de Natsumi, il semblait que Satochi voulait en savoir un peu plus sur elle.


« Est-ce que je savais qu'elle libèrerait Meteora et reviendrait pour anéantir la quasi-totalité de son clan ? Non, bien sûr que non. Mais... à force de l'entrainer et de passer du temps avec elle, j'ai commencé à me douter de certaines choses. C'est pourquoi je ne lui ai pas tourné le dos, et que j'ai fait mon possible pour la garder sur un chemin honnête. L'Histoire a prouvé que je n'ai pas très bien réussi... »


Que comme Nikkou, il n'avait pas su garder une cohésion avec son équipe, et qu'une des membres qui la composait avait préféré suivre une autre voie. Était-il a blâmer pour son échec ? Il se posait encore parfois la question...


« Natsumi avait un objectif dans la vie... »
commença-t-il à expliquer après un moment de silence, comme si Satochi avait l'air d'attendre d'en savoir plus. « … et ce but était devenu avec le temps une obsession. Cela, je l'avais assez rapidement comprit. Et je l'avais craint. Elle ne reculerait devant rien pour accéder à la vie éternelle. Écraser sa fierté, ses principes et ses valeurs ne seraient que de faibles prix à payer. J'ai tenté par mon enseignement et la vie en équipe de la garder sur le bon versant de la montagne, mais elle devait savoir elle-même qu'il lui faudrait un jour ou l'autre plonger plus loin que n'importe qui d'autre dans les ténèbres pour réussir. Elle avait beau être capricieuse et colérique, je l'aimais bien. Je pense qu'elle aussi a profité jusqu'au bout des instants que nous avons tous passé ensemble avant de basculer. Et moi, trop idiot pour admettre que je n'y arriverai pas, je n'ai pas su la tuer quand j'aurai dû. »

Les attitudes larmoyantes, c'était bon pour les autres. De l'amertume, il y en avait un peu dans sa voix, mais surtout, il y avait le constat. Le constat d'un échec aux lourdes conséquences. Des conséquences avec lesquelles il fallait faire avec et continuer d'avancer, qu'importe la part de responsabilité que l'on estimait avoir dedans.


« C'est un peu pour cela que je garde un œil tout particulier sur Okasaki. Il a la même fougue que Natsumi, et même s'il voit moins loin qu'elle pour le moment, il est encore trop focalisé sur sa colère. Il a beaucoup changé en deux ans, mais il lui en reste encore quelques relents. J'aimerais d'autant plus que cela ne deviennent pas les brasiers qui le consumeront. »


Le mur du fond qu'il observait depuis un moment ne lui racontait pas grand chose.


« Cela n'a jamais été plaisant de tuer, et encore moins lorsqu'il s'agit de quelqu'un que l'on apprécie. Tu le sais d'autant mieux avec Matawa. Il faut toujours garder l'espoir de pouvoir raisonner, mais il faut aussi savoir se rendre compte quand il n'y a plus rien à faire. Même si cela a été trop tard, j'ai pu trouver les moyens de tuer Natsumi. Et si c'était nécessaire, je n'hésiterai pas non plus à t'arracher la tête Satochi. J'espère pouvoir espérer la même chose de toi. »


Curieuse demande, mais c'était cela aussi, la vie de shinobi. Pouvoir se détacher de ses affectes, et entreprendre jusqu'au bout ce qui doit être fait.


« D'ici que je me refasse une santé, est-ce que je peux compter sur toi pour veiller sur Okasaki ? C'est un grand garçon, je sais bien, mais bon. Je pressens que les prochains mois vont être très chargés, et que je ne vais plus avoir une minute à moi. Je te parie un sac d'oranges qu'à peine j'aurai mit le pied hors de l'hôpital que l'on va me trouver pour me donner du boulot. »


S'il en aurait été capable, il aurait donné une tape dans l'épaule de Satochi.


« Cela vaut aussi pour toi cela dit. Prépare-toi bien, car une fois que l'engrenage sera lancé et que nous aurons les doigts dedans, il va falloir être paré : la fin du Shoraizen et son retour dans nos rangs va être à l'origine de bien plus de vagues que ce que nous pensons. »


Certaines positives, et d'autres beaucoup moins...


« En parlant de cela, où en es-tu avec la dernière technique que je t'ai enseigné ? »[/i]
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Message(#) Sujet: Re: Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. Je m'ennuie, amêne-moi des oranges. EmptyMar 18 Aoû 2015 - 1:44


Satochi ne pu s’empêcher de sourire lorsque le tatoué annonça à son désormais ex-disciple que le nom d’Aburame Kei ne lui était pas inconnu. Le brun ne pu retenir un regard à la fois intrigué et curieux sur ce que Natsuki pourrait bien lui dire sur le jeune prospect du Rakuzan.
Le Jônin fut surpris d’apprendre les circonstances qui avaient rendu possible la rencontre entre le Nara et l’Aburame.
Mais, cela donna encore plus l’envie à Sato’ de devenir le Chef et Mentor de ce jeune garçon à l’histoire touchante.


- Oui, j’ai cru comprendre qu’il a souffert pendant plusieurs années d’une amnésie poussée. C’est ce qui m’a attiré dans son dossier pour être précis et qui m’a donné la motivation de l’aider à s’en sortir dans la vie. J’espère qu’il passera le test que je lui réserve ponctua-t-il d’une prise de respiration. Pour la figure féminine, nous verrons bien… Mais dernièrement, il a peu de kunoichi sortant de l’académie alors j’attendrais certainement.

Satochi posa alors une question étrange à son ancien Sensei. Il lui parla de Natsumi. La figure féminine de l’ancienne équipe Matsudai, une déserteuse ayant libérée Meteora et anéantit il y a de cela deux ans, une grande partie de son clan. Il en tarda pas à recevoir la réponse de Natsuki.
Dans son ton de voix, on sentait une certaine amertume. Pourtant, le grand Jônin de Konoha n’avait pas à se rendre coupable de l’échec de Natsumi. Comme il le précisa ensuite sans que le brun n’ait besoin de lui en demander d’avantage, Natsumi avait un rêve. L’immortalité, plus qu’un rêve, c’était une obsession qu’elle souhaitait assouvir comme si sa vie en dépendait. Elle était prête à tout quitte à bafouer les valeurs qui lui avaient été inculquées.
Natsuki ne pouvait pas être blâmé pour cela. Il avait tout fait pour la garder sur le droit chemin. Mais l’appel du pouvoir avait simplement été trop fort.


- Parfois, l’avidité du pouvoir change une personne… Et si ni toi ni ses anciens coéquipiers avaient réussi à la retenir de changer de chemin alors cela veut dire que personne ne l’aurait pu… Il en va de même pour moi et Matawa, je n’ai pas su le retenir… Aujourd’hui, il est mort. Son grand rêve auprès de Seitô n’a été d'éphémère.

Restait à parler de la mort. Natsuki avait pu s’y résoudre. Satochi lui en a été incapable.


- Tu aimais tes élèves, tuer n’est pas aussi simple que ce qu’on peut le faire paraître même quand la sécurité du village en dépend... Du moins, c’est ce que je crois, et on a échoué tout deux dans cette tâche, souviens-toi au quartier Yamanaka.

Car oui, cette nuit là, après un assaut de Natsuki touchant sa cible, le corps de la Yamanaka disparu subitement. Il était ainsi à ce jour impossible de certifier la mort de la renégate à 100%. En fin de compte, c’était peut-être ce qui était le plus frustrant dans ce dénouement.

Ancien de Matsudai, Sato’ eut droit à une petite discussion autour de la personne de son ancien coéquipier et ami, Okasaki. Natsuki voyait en ce morveux la même fougue de Natsumi. Il craignait que la colère qui anime le cœur du Shiya le pousse à la folie et le consume. Sato’ avait quelques réserves à ce sujet.

- Pour moi, il manque juste un peu de maturité. Sa colère était stupide, mais dans un sens justifié, il a perdu un œil à cause d’Arashi et Matawa, il ne peut pas être blâmé de leurs en vouloir. Malheureusement, on a assisté tous les deux à ses discours de vengeances. Aujourd’hui, ces deux shinobis sont morts. J’ai bon espoir que son cœur trouvera enfin la lumière ainsi que de meilleures occupations.

Oka’ avait encore le temps de remonter la légère pente qu’il avait empruntée, il n’était pas un cas désespéré. Il avait juste besoin d’ouvrir les yeux et d’observer le monde dans lequel il vit.

Le sujet de la discussion tournait à la scène macabre, Satochi avait nullement envie de voir sa tête rouler. Il n’avait pas l’intention de faillir à son rêve. Il ne désirait pas non plus avoir à tuer son ancien mentor. En serait-il capable ?

- Je ne peux pas te promettre de réussir à faire rouler ta tête par terre si tu venais à partir en vrille, car pour ce faire, il faudrait que je sois assez fort pour la déloger. Mais oui, si tu venais à devenir dangereux d’une manière ou d’une autre pour Konoha, je me tiendrais face à toi pour essayer mettre un point final à tes agissements, ça, tu peux en être certain.

Il marqua une pause et regarda à travers la fenêtre de la chambre d'hôpital, l’air songeur.

Malgré tout, le Rakuzan essayerait toujours de raisonner avant d’abattre puisqu’en dépit de tout, l’homme doit être capable parfois de savoir quand il doit laisser la vie et quand il doit la prendre.

La journée avait pas mal avancé, et Satochi avait remarqué à plusieurs reprises que les positions adoptées par le Nara commençaient à le déranger. Il était peut-être temps que le Jônin se retire et s’en retourne à ses occupations, il avait une équipe à construire après tout.
Le Rakuzan sur le départ reçu alors une requête de son ami tatoué. Ce dernier souhaitait qu’il surveille Okasaki jusqu’à son rétablissement total. Le brun ne manqua pas de sourire avant de prendre les mains de son ancien sensei entre les siennes.


- Merci pour tout ce que tu as fait pour moi et ne t’en fais pas, c’est entendu. Je vais garder un œil sur lui en attendant que tu sois sur pied et quand le Manchot t’aura submergé de travail. Qu’est-ce qu’il leur a pris de nommé un manchot au poste d’Hokage, elle va avoir besoin de bras pour compléter celui qu’elle a perdu plaisanta-t-il. C’est ça d’être l’un des Jônin les plus réputés de Konoha…

Enfin, il se leva d’un trait, il aurait aimé étreindre son mentor, mais les blessures de ce dernier l’en dissuadaient complètement.

- Je vais te laisser à présent, j’ai un entraînement à planifier, et ta technique est entre de bonnes-mains, bien que je pense pouvoir certifier que mon domaine n’est assurément pas le Taijutsu. Un jour, je te montrerai la force que j’ai développée.

Sur ces belles paroles, il salua respectueusement, le Nara tatoué et se retourna vers la sortie de la pièce. La tête pleine de pensées motrices pour les jours et les mois à venir.
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