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 Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ]

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Mamoru Soyokaze
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Message(#) Sujet: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] EmptySam 23 Mai 2015 - 2:37

Il était tard. La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà. Des centaines de pieds sous terres, dans une pièce totalement pasteurisée, se trouvait notre protagoniste. Elle était couchée sur le dos. Son ventre massif, se dessinait sous la fine couverture qui la recouvrait. Hasü pouvait "la" sentir bouger. "Elle" n'avait pas arrêtée ces derniers temps. L'échéance de ce long processus était proche. Sayori-sama avait été formelle à ce sujet. La fille de Koken Hasü allait bientôt naître.

Les derniers mois de grossesses avaient été douloureux. La future mère avait été placée dans cette cellule beaucoup plus décente lorsqu'elle avait atteint le 8ème mois. Un lit, des murs insonorisés et une porte verrouillée. On lui avait apporté ses repas aux trois moments spécifiques de la journée et de temps à autres madame Mikasa faisait son entrée afin de vérifier l'état de l'enfant. Pour le reste tout n'avait été que moment d'intimité. De mots échangés envers sa fille et des couinement de douleurs lorsque cette dernière se décidait à bouger.

Cette soirée ne fit pas exception à la règle. Sa protégée ne faisait que gesticuler provoquant la souffrance de la Koken. Elle n'arriverait pas à fermer l'oeil, pas avec la Boom-party que la petite avait instaurée. Mine de rien, elle ne put s'empêcher de sourire. Elle était en parfaite santé. Aucune anomalie n'avaient été détectées. Son bébé allait bien. Et ça, c'était tout ce qu'elle voulait. Une caresse sur son ventre montrait toute la tendresse qu'elle avait pour cette petite. Elle ne put s'empêcher de faire tomber quelques larmes. Elle ne la verrait que quelques secondes tout au plus. On ne lui avait rien dit sur ce qui allait se passer. Mais ce que Sayori-sama lui avait prédit lors de leurs premières entrevues allait sans doute arriver : Elle serait séparée de sa progéniture. Mais où irait-elle ? Est-ce que Eichi était au courant qu'il allait avoir un enfant ? Elle ne savait pas comment elle allait réagir si elle le voyait débarquer dans cette pièce pendant l'accouchement ou avant. Il ne s'était pas montré depuis un moment. Peut-être qu'il ne voulait plus rien avoir à faire avec la Koken.

Perdue dans ses pensées, elle fut brutalement rappelée à la réalité, lorsqu'elle sentit quelque chose se déplacer. Une grande première pour elle, mais on le lui avait assez rabâché pour qu'elle sache qu'elle perdait les eaux. D'un geste nerveux du bras, elle atteignit le petit tableau de commande posée sur la table de chevet et d'une pression tremblante du pouce, appela les personnes aptes à gérer ce cas de crise. L'échéance était arrivée à son terme.

Quelques minutes plus tard, après de nombreux cliquetis mécaniques, la porte s'ouvrait pour faire place à deux personnes que Hasü connaissait bien...
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Suna
Ketsueki Yami
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Message(#) Sujet: Re: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] EmptyMer 10 Juin 2015 - 11:17

Sayori avait été formelle : Hasu allait bientôt accoucher. Je me tenais donc a Ergastule, attendant depuis quelques heures déjà que la naissance se profile. J'étais peut-être désormais la chef du Kakumeigun mais j'étais aussi médecin et en charge du dossier de Hasu concernant son arrestation alors que Sayori avait veillé sur cette grossesse que j'avais décidé de maintenir à son terme : parce que Eichi le voulait.

Je le lui avait évidemment proposé : de mettre un terme a cette grossesse inopinée qui entacherait son nom lui qui était devenu le conseiller tactique du village et qui avait mis enceinte une espionne du village... Mais il n'avait pu s'y résoudre. Il était mon avis et je voulais respecter ses choix le plus possibles. C'est pourquoi, alors que je patientais, je savais exactement comment je devrais agir.

Je n'avais aucune idée de comment cela se passerait : je n'avais jamais assisté ou aidé à mettre au monde un enfant. Toutefois, cela ne m'effrayait pas car je savais qu'il s'agissait d'une espionne, au fond, si elle était malmenée, c'était bien le dernier de mes soucis. J'avais en revanche plus de respect pour l'enfant qu'elle portait puisqu'il était visiblement de Eichi, des tests ayant été pratiqués pendant la grossesse et un test de paternité à la naissance, serait effectué pour vraiment le confirmer.

Soudain, un bruit sourd retentissait dans la pièce : l'alarme de la cellule de Hasu qui demandait notre présence : le travail avait-il commencé ?
Je me rendais avec Sayori dans la dite cellule aménagée alors que la rousse était là, étendue sur son lit, un ventre bombé impressionnant, et les traits meurtris par la douleur alors que ses draps semblaient trempés.

Sayori examina la Koken et m'affirmait qu'elle avait perdu les eaux et que le travail commençait. Pour autant, je savais que même après la perte des eaux, le travail pouvait durer un certain temps, il fallait que son col s'ouvre a dilatation complète pour que l'enfant puisse s'engager dans son bassin. Elle était dilatée de quelques centimètres déjà mais ce n'était pas encore « le moment ». Il faudrait sans doute attendre encore quelques heures. Toutefois, nous les passerions auprès d'elle.

Hasu n'avait pas l'air ravie de me voir et c'était partagé si cela pouvait la rassurer. Une douleur vive semblait la saisir si bien que tandis que Sayori s'affairait a contrôler que tout allait bien en bas et pour le bébé, je m'asseyais aux côtés de la Koken et posais ma main sur son thorax pour l'envelopper d'une aura verdâtre médicinale qui anesthésierait sa douleur et la soulagerait quelque peu. Je voulais lui expliquer comment allait se passer les choses : elle avait le droit de savoir après tout.

« J'ai annoncé la nouvelle à Eichi il y a de cela quelques moi maintenant, pour connaître son avis. Je ne te cache pas que je n'étais pas du tout pour l'évolution de cette grossesse mais Eichi en a décidé autrement malgré les risques qu'il encourt vis à vis de son statut... Il est mon ami alors je respecte ses volontés sans sourciller. »

Je marquais une pause avant de reprendre.

« Concernant la naissance. Ta fille te sera retirée pour que l'on puisse l'examiner et vérifier que tout va bien pour elle et ensuite, elle sera confiée à Eichi qui a fait le choix de s'en occuper et de l'élever. Dans quelques jours, tu auras le droit à une audience avec lui pour voir votre fille et discuter avec lui de son éducation. »

Est-ce qu'elle aurait ensuite le droit de la voir souvent ? Rien n'était sûr. Je devais m'entretenir avec le Rokudaime pour les détails.
Il n'y avait plus qu'à attendre que les choses se fassent, que le temps passe et que l'enfant s'engage pour nous rejoindre.
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Message(#) Sujet: Re: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] EmptyJeu 11 Juin 2015 - 8:05

Un jour normal à l'Ergastule pour Sayori. Elle n'avait pas quitté son bureau aujourd'hui, enchaînant les consultations sur des dizaines de prisonniers. Concentrée, s'affairant à rédiger un rapport, la Médecin de l'Ergastule prenait grand soin de ne rien omettre. Le travail bien fait faisait parti de ses règles de conduite. Dès demain, elle retournerait au Kakumeigun pour y déposer tous les dossiers que les services spéciaux lui demandaient chaque semaine.

Il lui restait pas mal de boulot à faire et elle n'était pas prête de quitter cette pièce. Heureusement, elle avait de la compagnie. En effet, la toute nouvellement nommée Chef du Kakumeigun, Ketsueki Yami, était présente. Pourquoi ? Il fallait croire que cette grossesse la préoccupait. Et cette possible préoccupation s'était amplifiée suite à son dernier rapport : l'accouchement serait pour bientôt. Ce n'était qu'une question de jours, voire peut-être d'heures... Peu de mots avaient été échangés des deux partis. L'une était bien trop affairée à écrire un texte remplit de données tandis que l'autre et bien... Sans doute sa froideur habituelle, ou peut-être le fait qu'elle respectait le silence qui était dût lors de cette tâche.

C'est alors qu'un son retentissait dans le bureau. sur un côté de sa table de travail, un ensemble de métal agrémenté de petites ampoules : Des LEDs comme les Saibogu les appelaient dans le milieu. Toutes étaient éteinte. Sauf une. Cette ampoule représentait la salle d'opération n°40. Cette même pièce où la Koken avait été enfermée suite aux prémices de son accouchement. Et si ce petit machin lumineux s'était activé, c'était qu'il se passait quelque chose. Sayori n'eut qu'à regarder sa consoeur pour lui faire comprendre se qui était en train d'arriver. Sans plus attendre, le duo quitta la pièce et s'activa pour atteindre les bas fonds de la Prison : Les zones les plus sécurisés.

Elles arrivèrent devant une porte verrouillée. Un mécanisme compliqué à base de rouage et autre trucs métallique activable par un Sceau. Posant la main sur le dit Fuinjutsu, la Mikasa y implanta son chakra. Le bout de parchemin s'illumina et la porte commença à s'animer. Plusieurs pistons plus tard, une pièce blanche se dressait devant Yami et Sayori. Une seule personne était présente, et au vu de ses gesticulations, la jeune femme couchée semblait ne pas apprécier le moment. De la sueur perlait le long de son front et sa couverture s'était humidifée. Sayori s'approcha, souleva les draps et examina sa patiente. Pas de doute l'accouchement était pour bientôt. Elle se tourna alors vers la Vampire.

— Ce n'est plus qu'une question d'heures avant que l'enfant ne naisse. Elle vient de perdre les eaux.

Ceci dit, la scientifique à lunette commença à s'affairer à préparer cette future mise au monde. Les appareils furent allumés, et le torse de la rousse fut barelé de câble transmetteur afin d'avoir toutes les infos nécessaire pour rester en mesure de contrôler la situation et d'éviter tout problème. Car oui après tout, elles n'étaient pas là pour mettre fin à ses jours. Pas pour le moment en tout cas.

La Ketsueki s'étaient postée aux côtés d'Hasü. Difficile de définir le visage de la rouquine. On pouvait voir la douleur lui déformer ses traits harmonieux, mais il avait aussi une sorte de surprise et surtout de colère visible dans son regard verdâtre. De toute évidence, la présence de son ancienne tortionnaire ne lui faisait clairement pas plaisir. Elle resta cependant muette et écouta les paroles de la brune. Sa colère s'amplifia au fur et à mesure. Et sans forcément réfléchir elle répondit :

— N-non ! Il n'en ai pas question ! C'est ma fille ! La mienne !

Des larmes coulèrent sur le visage de cette femme qui ne voulait pas perdre son bébé.

— Et puis où est Eichi ?! Il n'est même pas là pour assister à la naissance de notre enfant !

C'est à se moment que Sayori s'empara du seringue et s'adressa rapidement à sa collègue.

— Je lui administre un tranquilisant ?

Non pas qu'elle voulait éviter des complications. Mais le taux d'absurdité émis par la prisonnière l'avait un tantinet horripilée.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] EmptyVen 12 Juin 2015 - 11:06

Nous étions fin prêtes à accueillir cette enfant. Le corps de la Koken était truffé d'appareillage pour veiller à la bonne santé du bébé et de la sienne afin que l'on soit en mesure de déceler anomalie et abaissement du rythme cardiaque.

Les propos de Hasu à mon encontre était insensés. Elle disait qu'il s'agissait de sa fille, jusque là nous étions d'accord mais elle devait bien se douter qu'elle n'aurait aucun droit sur l'enfant. Elle n'était qu'une prisonnière : croyait-elle que sa condition de femme enceinte lui octroyait des faveurs particulières ? Elle avait déjà été transféré dans une cellule plus confortable à la fin de sa grossesse, il lui était promis une visite après quelques jours de naissance de son enfant pour la revoir avec Eichi et elle trouvait encore à y redire ?! Elle avait même le culot de demander où était Eichi qui n'assistait pas à la naissance de son enfant ?!

« Penses-tu vraiment qu'Eichi voulait de cet enfant ? Ni même qu'il a sauté de joie en apprenant la nouvelle ? Une naissance est censée être un événement heureux : pour Eichi cela ne lui apporte que des problèmes ! »

Le Wada avait voulu laisser la grossesse se faire. Il était partagé entre joie et surtout la peur. Il ne se sentait pas près d'assumer un enfant et ne s'attendait encore moins à ce que celle qui lui donnerait ce privilège serait Hasu. Il avait même dit qu'elle lui avait définitivement apporté que des problèmes cette espionne. Entendre cette dernière vociférer sur Eichi à qui elle devait le respect car il était non seulement l'un des membres les plus importants dans la hiérarchie de Suna à l'heure actuelle mais surtout parce qu'il était mon ami me mettait hors de moi. Mon visage trahissait ma colère et ma froideur : si je m'écoutais, qui sait ce que je lui aurais infligé pour la faire se taire !

Toutefois je me retenais. Je devais gérer mon énervement et me pinçais l'arrête du nez pour tenter de me calmer. Sayori, visiblement agacée elle aussi par ces propos, me questionna sur l'administration d'un tranquillisant :

« Faites donc. »

Me contentais-je de répondre. Au moins que la Koken se calme et se taise. Lorsque cela fut le cas, la tension redescendais d'un cran dans la pièce bien que le silence était rompu constamment par les gémissements et hurlements de la femme en plein travail. Je n'avais jamais assisté à un accouchement et quand je la voyais se tordre ainsi de douleur, j'espérais n'avoir jamais à me trouver à sa place. Comment cela pourrait-il être le plus beau jour de la vie d'une femme ? A quoi ressemblait les autres de sa vie ?! Ce devait être un véritable cauchemar !

Après quelques heures de plus dans cette ambiance morbide, Sayori inspecta la Koken de nouveau et était formelle : le bébé s'engageait dans le bassin ! C'était le moment pour elle de pousser.

« Dernière ligne droite Hasu : pousse ! »

A chaque contraction la Koken poussait, faisant avancer progressivement le nourrisson vers la sortie. Le passage semblait difficile : il s'agissait de son premier, cela était normal. Je n'avais jamais assisté à une naissance mais j'étais médecin alors j'en connaissais la théorie.

« Reprend ton souffle... Pousse de nouveau. »

Je donnais des directives qu'elle écoutait pour une fois sans broncher, Sayori aussi la conseillait. La tête progressait peu à peu et quelques cheveux roux nous apparurent. C'était étrange de ressentir une certaine sensation d'émerveillement... La fille de mon ami arrivait parmi nous... Oui mais voilà, les choses se compliquait quelque peu : le cordon ombilical était entouré autour de son cou.

« Hasu arrête de pousser ! Elle a le cordon autour du cou ! »

Sayori et moi attrapèrent le cordon rigide et bien serré pour tâcher de dégager le cou de la petite. Cela fut rude mais nous y parvenions. Le reste du passage se faisait sans problème, elle était sortie !

D'abord souriante et heureuse face à cette naissance, je changeais bien vite de visage en voyant le bébé ne pousser aucun cri alors que sa couleur violacé laissait clairement voir qu'il se passait quelque chose d'anormal. Sayori coupa rapidement le cordon pour séparer l'enfant de sa mère et nous nous affairâmes a écouter le cœur du petit être : il battait mais très faiblement. Sayori lui faisait un massage cardiaque tandis que je lui envoyais des impulsions de mon chakra dans le cœur pour le relancer convenablement.

« Allez petite demoiselle on veut t'entendre pleurer ! »

Je paniquais. Rien n'avait l'air d'y changer quoi que ce soit : j'étais en train de voir la fille de Eichi mourir ! Mon cœur battait la chamade alors que je pris le bébé dans mes bras et lui entailla la peau de la pointe d'un kunai pour récolter une goutte de son sang : elle ne réagissait même pas à la douleur occasionnée...
Je portais la plaie a ma bouche et aspirais quelques gouttes alors que Hasu semblait totalement paniquée et horrifiée de ce que je faisais mais je n'en avais que faire, Sayori s'occupait de la maintenir en place.
Je recouvrais le nourrisson nu et violacé d'une couverture et le posait contre moi, frictionnant son dos pour le réchauffer. Si seulement Kioshi avait été là il aurait pu rehausser sa température !

Si en apparence je ne semblais faire que cela, je faisais également totu autre chose. Puisque j'avais bu le sang de la petite, une connexion nouvelle m'unissait à elle si bien que je pouvais contrôler son sang dans ses veines. Je le faisais rapidement circuler vers son cœur et son cerveau principalement, augmentant sa pression sanguine pour lui donner un coup de fouet. Le sang passait et repassait a vive allure dans tout son corps ce qui lui octroyait une couleur plus rosée et naturel chez les nouveaux-né et après quelques minutes d'un silence intense et pesant, elle poussa son premier cri.

Je soupirais de soulagement, fermant les yeux un instant tout en tachant de retrouver moi aussi un rythme cardiaque normal. S'il avait été décidé de séparé la mère et l'enfant dès la naissance, je décidais de ne pas suivre le protocole et de lui laisser quelques minutes pour faire connaissance avec son bébé qui avait eu énormément de mal à atterrir... Je posais donc le bébé contre Hasu, esquissant un sourire.

La laisser s'attacher ainsi était sûrement une mauvaise chose... Mais je ne pouvais m'empêcher de penser à sa fille qui n'aurait que peu ou pas de contact avec sa mère. J'avais moi même été privé de tout cela ayant grandi en orphelinat alors même que mes parents étaient pourtant vivant... Ma mère avait fomenté un coup d'état contre mon père, laissé pour mort et elle aurait pu me tuer également pour se débarrasser de moi puisqu'elle avait gagné ce qu'elle voulait mais elle ne l'avait pas fait et m'avait fait placer en orphelinat. Je savais que cette petite aurait un père très présent pour elle mais au fond, je ne voulais pas qu'elle connaisse cette solitude et le questionnement sur ses parents que j'avais pu moi même me poser durant de nombreuses années...
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Message(#) Sujet: Re: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] EmptyMar 16 Juin 2015 - 3:56

Les protestations d'Hasü ne laissèrent pas les intéressées de marbre. En un instant, la Vampire répondit à la future mère par un ton glacial. La Koken toujours furibonde secoua la tête de droite à gauche. Elle ne voulait pas le croire. Pourquoi ne l'avaient-ils pas forcés à ce qu'elle avorte ? Elle n'allait pas tarder à répondre en faisant fi de la douleur provoquée par son habitante, quand elle se sentit apaisée, fatiguée. La Mikasa avait vidée la seringue. Le tranquilisant était assez fort pour calmer une personne, mais ce n'était pas suffisant pour l'empêcher de faire son travail lorsque le bébé se décidera à sortir. Il ne fallait qu'attendre.

Un silence de mort s'était installé dans la pièce. Plus personne ne voulait parler. Seuls les gémissements de la rousse se faisaient entendre donnant ainsi une ambiance particulièrement glauque dans la salle d'opération.

Les heures passèrent lorsque enfin, les gémissements de la Belle se firent plus présent. Les bras croisés sur sa chaise, Sayori rouvrit ses yeux et tourna la tête vers les nombreux moniteurs montrant les nombreuses données médicales. Réajustant ses lunettes sur l'arête de son nez, elle regarda le duo improbable.
— C'est le moment, l'enfant va amorcer sa descente.
Mettant un drap sur les jambes de la patiente et enfilant une paire de gants, les deux femmes Sunajins étaient prête à aider la future mère. Silencieuse, Sayori laissait sa collègue s'occuper de donner les instructions à la Koken. La suite ne fut qu'une série d'expiration et d'inspiration où l'on entendait la souffrance dans chacune de ses poussées d'air. Et petit à petit, une forme se dessinait. D'abord un dôme puis au fur et à mesure une tête émergeait de l'intérieur de la future mère. Tout se passait comme prévu lorsque l'on entendit la voix de la Ketsueki retentir plus forte que d'habitude qui lui disait de stopper son travail. La Koken fut horrifiée lorsqu'elle en entendit la cause. Sa fille avait le cordon ombilical autour du cou. Tremblante, elle fit son maximum pour aider les deux femmes du mieux qu'elle pouvait. La vie de son enfant était en jeu. Les deux médecins faisaient leurs possible pour dérouler le lien reliant la mère et sa fille. Ce même lien qui se montrait mortel dès les premières secondes.

Heureusement, les deux Sunajins réussirent à accomplir cette tâche de sauvetage. Le processus reprit alors son cours et finalement le bambin, tout entier était à l'air libre. Cependant, aucun son n'était émis du cherubin à l'épiderme encore violacé et gluant. Hasü, exténuée, essaya tant bien que mal de lever sa tête. Elle avait le front suant, des cernes sous les yeux. Mais elle voulait voir sa fille. Son bébé. Elle sentit le cordon être coupé et c'est là qu'elle le vit. Ce petit être qui avait vécu pendant 9 longs mois dans son ventre. Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu'elle voyait déjà un avenir radieux pour elle et sa petite. Cependant son expression se changea rapidement lorsqu'elle vit la réaction des deux dames. C'est au moment où la Vampire parla d'une manière qui ne lui ressemblait pas, qu'Hasü commença à essayer de se lever.
— Qu-qu'est-ce... qu'il se passe ?!
Les larmes continuèrent à couler mais ce n'était plus des larmes de joie. Elle comprit rapidement ce qui arrivait lorsque les médecins commencèrent un massage cardiaque.
— QU'EST-CE QUI LUI ARRIVE ?!
Non. Pas elle ! Pourquoi fallait t'elle qu'elle soit abandonnée par tout le monde ? Même par sa fille ?! C'est alors qu'une vision encore plus atroce se dessina. Une sensation de déjà vue : Yami, empoigna un Kunaï et entailla la peau délicate de l'enfant comme elle l'avait fait avec Eichi dans ce fameux Genjutsu.
— ARRÊTEZ ! QU'EST-CE QUI VOUS PRENDS ?!
L'image de Yami buvant son sang horrifia la Belle encore plus. Elle ne pouvait même plus se lever. En effet, elle était à bout de souffle et Sayori la retenait d'une poigne de fer sur son lit, la forçant encore une fois à être spectatrice. Etait-elle ici pour détruire Hasü encore plus en torturant le corps de sa fille déjà morte ? Si c'était le cas elle avait réussie. Mais il n'en était rien car finalement après avoir recouvert le bambin d'une couverture, elle commença à lui frotter énergiquement le dos. C'est au bout d'interminables secondes, qu'enfin, on entendit le premier son du bébé. Un pleur naturel.

Le souffle court et les yeux exorbités, Hasü voyait sans le croire sa fille en vie. Les bras tremblant, elle les tendit vers la petite. Elle ne se préoccupait plus de ce qui l'entourait. Il n'y avait plus qu'elle. Ce petit bout de chair qui lui avait retourné les côtes. Les lèvres frémissante, elle pleura à nouveau, de soulagement cette fois, lorsqu'elle borda son bébé. Collant sa joue à celle de sa fille, elle la serra délicatement contre elle.
— Je... cr-croyais que je... ne verrais jamais ta lumière... Hikari.
Elle resta dans cette position pendant plusieurs minutes, alors qu'on entendait les pleurs de la dénommée Hikari, sa seule source de Lumière dans l'obscurité de l'Ergastule. Son nouveau Soleil.
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Message(#) Sujet: Re: Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Un accouchement à huis clos [ Ft. Yami ] Empty

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