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 "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville"

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Konoha
Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyJeu 16 Avr 2015 - 23:33

    « Cela faisait plusieurs semaines maintenant. Elle restait dans sa chambre, allongée, à regarder les étoiles au travers de sa fenêtre. Les deux lettres étaient froissées sur sa table de chevet, à force d’être lues et relues… Elle était Chûnin désormais, et la première chose qu’elle ait faite en l’apprenant, c’est de se cloîtrer dans sa chambre et de ne plus en sortir. Puis tout s’était enchaîné à la vitesse grand V. En fait, tout s’enchaînait bien trop vite pour elle. Elle soupira… »

    Hm. C’est mignon non ? Je crois que ce serait le début de mon autobiographie : « Pourquoi j’ai décidé d’arrêter de vivre ma vie ». Pour faire simple, actuellement, j’ai l’impression d’être une fourmi qui s’agite dans une fourmilière, et que Dieu était un sale gamin assis avec une loupe au soleil juste au-dessus. Le monde était bien trop cruel pour moi, et je le dis à dessein. J’te vois venir, toi, là. Tu vas me dire que je me plains tout le temps, qu’il y a plus malheureux de moi, et tout le baratin qu’on sort à la première pisseuse de 12 ans qui se plaint que son mec lui a offert des fleurs roses alors qu’il savait pertinemment qu’elle préférait les rouges, et qu’elle croyait que c’était l’homme de sa vie mais que bon, hein, hé, oh, voilà.

    Remettons les choses dans leurs contextes.
    Je suis depuis plusieurs mois abandonnée par la seule putain de femme qui comptait vraiment pour moi et que je respectais, partie sans aucune putain de bonne raison et sans même daigner me dire un de ces putain « au revoir » froids que je détestais mais qui me manquent comme c’est pas permis.
    J’ai été prise à mon insu dans un jeu cruel de manipulation d’esprit pour un examen Jônin, qui m’a légèrement traumatisée au demeurant, et qui m’a permis de devenir Chûnin. « Salut Mizuki, t’es une merde, on t’embrasse ». Merci Konoha pour le message, j’apprécie.
    Comble de mon bonheur sans faille, j’ai appris dans les jours qui ont suivi que mon meilleur ami était mort. Comment, pourquoi, j’ai même pas eu envie de le savoir.

    Je préfère éviter le monde qui m’entoure, et excusez-moi si je vous semble désagréable, mais si c’est pour entendre des bons samaritains me sortir la même merde que ma pauvre mère s’acharne à me dire depuis des semaines maintenant, ça va aller. Je préfère perdre mon rang, perdre ce que je suis, pour vivre dans un microcosme simili-heureux que je me serais créée plutôt que de devoir affronter de nouveau ce que je ne suis, de toute façon, pas prête à affronter. Je suis faible, et chaque minute qu’on me retient sur cette Terre me le fait comprendre.

    Et puis, ce n’est pas tout. Iji Yamanaka, ça vous dit quelque chose ? Ce type blond et péteux qui se croit tout permis à manipuler nos esprits ? Qui a « organisé » l’examen Jônin ? Et bien, devinez quoi ! Ca fait je ne sais pas combien de temps qu’il veut me voir. Il a envoyé deux ou trois lettres de convocation, je crois. Ma mère m’a sorti qu’il est Jônin et plus gradé, donc s’il me demande de venir, je dois y aller. Je vais pas non plus aller brûler un cierge sous prétexte qu’un blondinet me demande d’aller faire un tour un cheval, hein, faut pas déconner. Faudrait que je « participe » à ces réunions. Mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai !

    Mais finalement, la chef de mon clan se déplaça d’elle-même pour plus ou moins m’obliger à me bouger. Il fallait bien que je me reprenne de toute façon. Et puis on ne m’oblige à rien, j’avais de toute façon décider de m’y rendre toute seule à ce foutu rendez-vous. Un peu avant 18H, donc, heure locale, je me rendis là où Monsieur avait décidé de me voir. Je m’annonçai à ce qui semblait être le bureau d’accueil, qui me répondit « Ah, vous êtes là ! ». Euh, « Vous êtes là ! », c'est-à-dire que le gars est surpris lui-même, ça lui viendrait pas à l'idée de raccorder le fait que je suis là avec le fait qu'ils me l'ont demandé.

    Enfin bref, je m’assis sur une chaise et j’attendis le grand moment de cette rencontre tant attendue, la tête légèrement en arrière, les yeux mouillés, une sucette dans la bouche… Le monde me semblait vraiment trop énorme… Vivement mon retour chez moi.
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyDim 26 Avr 2015 - 18:01

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    Ah bah putain t’es là ? Vas-y parfait suis moi !


De loin le blondinet lui fit un signe de la main l’incitant à le suivre. Pour le coup il ne pensait même pas qu’elle viendrait ici encore une fois. Et n’avait pas vraiment prévu de l’attendre à nouveau. Un bref passage au Palais c’était tout ce qu’il avait en tête, mais bon il allait rallonger un peu le temps de sa propre visite. Commençant à monter les escaliers la nouvelle Chûnin à sa suite, le Yamanaka enfantin et dynamique continua à parler à l’Aburame alors qu’elle le suivait.

    Cool que tu sois sortie de ta tanière. J’t’avoue que pour le coup je m’y attendais pas. Une fois ok, deux mouais, j’avais perdu espoir pour la troisième. J’pensais que passer Chûnin t’aurait fait prendre plus de responsabilités. ‘Fin tu m’avais pas l’air si manchote à l’exam du coup j’pensais que …


Ah ils y étaient. Ouvrant une porte et invitant Mizuki à rentrer avec une sorte de petite révérence, Iji tout fier de son idée appréciait la remarque désobligeante de celle qu’il avait fait finalement bouger.

    J’te présente la salle des archives !


Tout content de lui comme s’il venait de lui offrir une Porsche, le jeune adulte lui sourit franchement. Pour le coup c’était son idée. Il en avait parlé vite fait à Natsuki qui s’éclatait aussi dans le coin de temps en temps et le grand chef de la Racine avait donné son accord. Wouhou folie ! Il lui proposait un job pour qu’elle sorte de sa chambre. Ça et puis depuis le départ de Miko, il avait bien capté qu’elle n’était au courant de rien et qu’elle avait mal digéré toute cette histoire. Peut-être qu’à sa façon il pourrait continuer à l’aider à se former comme Miko l’avait fait ? Sauf que lui ne maîtrisait pas les techniques dégueulasses de son clan.

    Alors j’ai vu avec les gens d’ici et avec ton clan et tout est réglé. J’me suis dit que ça te permettra de te reprendre en main au lieu de glander jour et nuit. Être utile au village ça te dit ? Paperasse etc mais bon vu que t’aimes bien rester cloitrer …


Se moquant un peu d’elle, il continua ses explications.

    Non en vrai y a des fenêtres, t’peux bosser dehors si ça te chante ou autre mais bon ça te permettra de t’occuper. Te fouiner un peu aussi. Et y a même des opportunités d’évolution dans l’administration ! J’suis sûre que tu vas aimer. Bon c’est pas folichon mais même si au final t’aime pas ça … J’sais pas ça pourrait te permettre de penser à autre chose.


Hmmm ? Alors ?

    Du coup ? Intéressée par apporter le café aux gens et à faire des photocopies toute la journée ?

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyDim 26 Avr 2015 - 18:38

    « Ah bah putain t’es là ? ».
    Non mais putain ils sont tous comme ça ici ? A poser des questions stupides qu’un simple regard permet d’éluder ? Vous croyez que si j’y réponds « Bah non », il va me répondre « Ah ok » et se casser style de rien ? Il avait l’air juvénile physiquement, mais je pensais qu’au moins son grade était mérité et qu’il était plus futé moralement. Raté. Faut vraiment que je ne sois jamais aux interrogatoires, moi.

    J’ai rien pu lui dire qu’il m’invitait déjà à le suivre, me lançant un petit pique sur le fait que je ne bougeais pas de chez moi. J’esquissais un petit sourire. Je n’étais pas si stupide, je savais pertinemment qu’il savait pourquoi je restais chez moi. Il le savait d’autant plus que je n’étais pas la seule à rester cloîtrée quelque part, évitant les gens et les contacts. Pourtant, il ne me semble pas que Yamanaka Iji, son éminence, soit connu pour travailler dans les ressources humaines. Et d’être aussi insistant.

      - Justement, en parlant de cet examen…


    Je n’eus pas l’occasion de finir, qu’il ouvrit une porte à la volée. La salle des archives, selon lui. Des années de missions et d’informations étaient consignées ici, et je m’étonnai de la facilité avec laquelle on pouvait y entrer. Pas de seaux, pas de gardes : rien qu’une porte de bois cachant une immense salle d’où les étagères regorgeaient de dossiers. On raconte de belles légendes concernant ces archives. Les secrets les plus défendus de Konoha s’y trouveraient. Les légendes de la création du village y seraient cachées. Personnellement, je pense que c’est surtout un amoncellement de papiers, de rapports sans intérêt, et que les documents confidentiels ne sont pas dans les archives mais dans une autre salle, qui elle, serait mieux gardée que cette chose qu’on me présente.

    J’écoutai le discours d’Iji en manquant de m’étouffer. C’était… Inattendu. Et plutôt curieux. Je sais que je vous ai habitués à des analyses précises de situation, alors je reprends ma pipe (hey, oh, on se calme dans le fond, je ne suis pas vulgaire, moi. J’entendais bien la pipe au sens strict du terme), mon long imper’ et mon chapeau et je vous fais un petit résumé de la situation (mais si, vous en avez besoin).

    Iji, ici présent, se joue de moi, me fait passer un examen Jônin qui entraîne une promotion plus basse que celle à laquelle je prétendais. Cet examen se passe au milieu de tout un tas d’évènements assez horribles pour moi : Miko, Envizib, Aku… Bref, on ne peut pas dire que ce soit la grande joie, et du coup je dois quand même vous l’avouer, mon envie d’aventures est assez amoindri. Et venant de nulle part, et en collaboration avec mon clan (puisqu’il l’a dit, et parce qu’en plus Cho-obachan est quand même venue me chercher elle-même), on me propose un travail administratif, qui correspond non seulement à ce que je suis (curieuse. Sisi je vous jure, je déteste ne pas savoir) mais à ce dont j’ai besoin (de la solitude et du repos). Le tout couronné par le fait que je resterais la majorité de mon temps au sein de Konoha, endroit où je me sens le plus en sécurité.

    Hum. Comme on dit chez moi, ya une couille de cafard dans le pâté de coccinelles (c’est une licence poétique. Ouais, mon clan est rempli de clampins qui se disent poètes et qui sortent l’excuse de la licence poétique dès qu'ils pondent trois merdes que personne ne comprend).

      - Du coup ? Intéressée par apporter le café aux gens et à faire des photocopies toute la journée ?
      - Tu me prends vraiment pour une abrutie, non ?


    Je vous ai dit qu’en ce moment, j’étais à fleur de peau ? Non ? Parce que bon, toute personne normalement constituée serait la première à se jeter sur l’occasion. Moi je me contentai de serrer les poings, les yeux baignés de larmes. Et au lieu de dire « oui », je me lançai dans un monologue déchirant. Voyez plutôt :

      - Miko m’abandonne, me laissant sans nouvelle et partant sans aucune explication, me lâchant contre les Furyou sans que je sache réellement quoi faire. En revenant, on me piège à mon insu dans un examen Jônin pour me dire : « Aha Mizuki, t’es qu’une merde, mais on t’aime bien quand même, alors tiens, une carotte : tu passes Chûnin ! Mais c’est bien, hein. Allez bisous ». Si vraiment je me suis si bien débrouillée, pendant que d’autres s’entretuaient et ramassaient des corps, on m’explique votre système de promotions ? Si vraiment je suis si douée, et que le village apprécie mes efforts et me remercie de mon implication, tu m’expliques pourquoi on me demande de rester cloitrée ici ? Pendant toutes ces semaines, je n’ai reçu aucun ordre de mission, aucun ordre, rien d’autre que ta foutue convocation à deux balles, qui était pas assez importante pour être imposée puisque tu as attendu que je vienne.


    Bon là mes yeux n’étaient plus vraiment « baignés de larme ». C’était plus un bain, à ce niveau-là, c’était une inondation. Un raz-de-marée.

      - Dis-moi, Iji, qu’est-ce que vous attendez de moi, à Konoha ?


    Et attention, je finis en beauté. Parce que juste après cette question pleine de sens, j’enchaîne avec LA question qui n’a rien à voir. Le fameux rapport choucroute.

      - Et quelqu’un va-t-il enfin me dire où est Miko ?


    J'me doutais qu'il allait rien me répondre de ce que je voulais, et qu'il allait sans doute se foutre de ma tronche de pisseuse de douze ans... Mais je crois que j'avais besoin d'évacuer.
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyDim 26 Avr 2015 - 19:24

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    Et c’est dans cet état que tu veux partir en mission ? Non mais vas-y va te faire de la thune go au bureau des missions. Mais un conseil demande un truc style « Vieille dame a perdu son chat », parce que là plus difficile à mon avis tu te mettras plus en danger qu’autre chose.


‘Tin mais qu’est-ce qu’ils avaient à tous le faire chier avec l’examen ? D’abord Satochi –mister vantardise- et maintenant elle. Il s’attendait vraiment pas à ce que sa promotion la mette dans des tels états sérieux.

    Mais sinon attends. Que j’récapitule hein.


Parlant avec les mains il essayait de récapituler cette histoire de plainte. C’était On’ qui avait tranché à la fin mais l’Aburame se prenait vraiment pas pour de la merde dans l’histoire.

    Ton but … ‘fin ta plainte, c’était que tu voulais passer de Genin à Jonin ? ‘Fin comme ça ? Et le mois prochain quoi, Kage ? Eh bien j’suis désolé de te le dire Mizuki mais depuis que Miko est partie t’as rien fait. Et encore, avant tu t’entraînais à droite à gauche mais rien de fameux.


Petite pause. Il n’aimait pas tant que ça les princesses et parfois elles avaient besoin d’un dur retour à la réalité.

    Parce que ouais Miko est partie. Voilà. Elle a déserté et a rejoint le Shoraizen. T’aurais cherché tu l’aurais peut-être su. Mais t’es restée chez toi à te morfondre. T’as continué à t’entraîner, à te prendre en main ? C’que j’te propose là c’est pas une mission rang S super palpitante j’l’admets et j’en suis désolé.


D’une main il désigna la porte.

    J’te propose un job stable afin que tu t’occupes, penses à autre chose et t’aperçoives que tu peux être utile sans pour autant te mettre en danger inutilement le temps que ça aille mieux.


Voilà. S’adoucissant, le blondinet tendit un mouchoir à la fille en face de lui.

    J’agis pas au nom de Konoha. J’agis en tant qu’ami enfin même si on se connait pas. J’connaissais pas mal Miko et j’suis sûr qu’elle aurait pas voulu que tu te lamentes comme ça. Non en fait j’suis même persuadé qu’elle t’aurait dénigré pour avoir fait ta pleureuse. C’est juste histoire de t’aider. À toi de voir si tu veux de l’aide ou pas. Si tu veux avancer ou continuer à faire du sur place.








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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyDim 26 Avr 2015 - 20:00

    - Tu te fous de moi. Et tu comprends rien.


Je lui arrachais son mouchoir des mains pour me calmer un peu, reprenant ma respiration par à-coup, comme les gamines de 4 ans qui n’ont pas eu leur sucette. Mais ça faisait quand même une sacrée dose d’informations à digérer. Une fois vaguement calmée, je repris le fil de la conversation, en tentant du mieux que je pouvais de ne pas éclater en sanglots.

    - Tu te méprends complètement sur mes intentions : je me fiche de rester Genin toute ma vie ou de monter les échelons en dix jours. Ce que je veux simplement, c’est qu’on ne me prenne pas pour plus conne que je ne le suis. Dis-moi, Iji, quel intérêt de me dire que je prétends à l’examen Jônin pour me dire que je ne le vaux pas, hein ? Les examens Chûnins n’existent pas ?


C’était assez difficile pour moi, en fait. Je suis d’un naturel assez joyeux, et plutôt… Bon enfant. Là, je devais me montrer forte pour ne pas sauter dans les bras d’Iji et le remercier. Parce que sa dernière phrase m’avait profondément touchée. Mais j’avais besoin de plus de réponses. Je n’étais pas restée à bouder (parce que oui, je suis consciente de ce que j’ai fait : c’était puéril et indigne) pour qu’en un claquement de doigt tout s’arrange parce qu’un beau blond se montre généreux. Ce que j’ai fait à au moins eu le mérite d’attirer l’attention : à moi de profiter de cette situation.

    - Depuis que Miko est partie, j’te rappelle quand même que j’ai passé un examen, auquel j’ai apparemment pas déméritée, j’ai participé à cette fichue guerre et j’ai… perdu…


Allez, on respire profondément. Quand on regarde de plus près, ça devrait faire sourire. Un nécromancien qui meurt, c’est comme si je devenais un insecte. C’est marrant ! Aha, ihi, oho, uhu.

    - Alors ouais, peut-être que j’ai pas passé mon temps sur les terrains d’entraînements comme cette commune vulgaire foule de traine misères qui tentent de conquérir la gloire paralytique en se donnant en spectacle, et en bousillant leur chakra contre des mannequins de bois. Et pour quoi ? Pour faire ce qu’ils savent déjà faire. Ma senseï est partie, Iji, et c’était la seule qui me faisait apprendre de nouvelles choses.


Pour être honnête, j’aurais très bien pu en avoir un autre. Je juge que s’entraîner indéfiniment sur les mêmes choses n’est pas rentable, au contraire : une technique, c’est comme du vélo, ça ne s’oublie pas. L’entraînement, je le conçois comme quelque chose qui permet d’atteindre de nouvelles choses, pas de s’assurer que les anciennes soient toujours là.
Mais je n’ai pas voulu. J’aurais eu beau chercher : jamais je n’aurais trouvé quelqu’un qui arrive au petit orteil de Tata Miko.

Enfin… Je le pensais. J’essayais de le montrer le moins possible, mais… Le Shoraizen ? Vraiment ? J’étais restée assez inactive dernièrement, mais je connaissais l’organisation. Miko Aburame, la droiture même, serait devenue une criminelle ? Ca permit au moins de me décrocher un sourire.

    - Je te le répète : j’ai pas l’air très futée, et je le suis pas forcément au demeurant : mais ne me prends pas pour plus stupide que je ne le suis. Tu prétends la connaître pas mal : je veux bien te croire. Il me semble que dans ton examen, j’ai prouvé que je la connaissais peut-être mieux que toi.


Je laissai un silence. Pause dramatique. Sûre de moi extérieurement, ce qui est d’une stupidité absolue face à un Yamanaka, je le regardai dans les yeux.

    - Je te remercie de la proposition, et si ton talent n’est qu’à moitié ce qu’on entend qu’il est, alors tu sais pertinemment que je vais l’accepter. Mais je te demande une seule et unique faveur, et si tu prétends agir en ami, alors prouve le. Arrête de me mentir.


Je m’améliore en effet théâtral. J’vous jure : la salle d’archive était devenue une terre de feu où régnait le chaos et la désolation. Un vent faisait flotter nos cheveux. C’était beau. C’était grand. C’était surtout factice, mais j’ai adoré l’image. Le Yamanaka et l’Aburame, face à face pour un duel à mort… (Oui bon, on taillait la bavette dans une salle d’archive, mais passons).

    - Où est Miko ? Ou si tu préfères une formulation plus claire : qu’est-ce qu’elle fait ?
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptyMer 6 Mai 2015 - 15:02

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Hmmmm … Elle le flattait pour ensuite aller droit au but. Il s’était attendu à cette question depuis … Depuis le déroulement de l’examen. Peut-être qu’avoir fait intervenir Miko était une mauvaise idée. Surtout qu’elle avait capté qu’il y avait anguille sous roche. Le blondinet réfléchit, gardant cette fois un visage imperturbable.

    Je ne te dirai rien. Peut-être quand tu le mériteras. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Tu penses connaître Miko parce qu’elle t’a enseigné deux-trois tours de passe-passe avec tes coccinelles ? Peut-être que ouais elle t’entraîne, qu’elle t’a aidé avec ta peur des insectes et que oui elle te devait des explications avant de partir. Mais qu’on se comprenne, c’est pas mon cas .


S’avançant vers la porte, il le Yamanaka continua.

    J’te demande pas un renvoi d’ascenseur pour te parler de Miko t’en fais pas. J’te demande d’être utile à Konoha, d’être utile à toi-même. De montrer que t’es plus une gamine, que t’as grandi. Tu penses que s’entraîner est inutile ? Qu’il faut automatiquement quelqu’un pour te guider ? La plus grande force d’un ninja, non d’une personne c’est de savoir être autonome. Si Miko t’a montré le chemin, c’est à toi de continuer sur cette lancée. T’entraîner pour maîtriser toujours plus les bases et évoluer, affirmer ton identité. Quand tu en seras là on verra … Et je pense que c’est ce que Miko voudrait également.


Petite pause.

    Pourquoi t’as participé à l’exam Jonin ? Fallait bien des mecs que les candidats puissent gérer pour prouver leur leadrship. Je t’ai choisi pour que tu montres ce que tu valais même si tu pouvais pas prétendre à passer Jonin directement. T’as été convaincante, t’es montée dans la hiérarchie. Prouve-nous à tous les deux que c’était pas un coup de chance.


Passant l’encadrement de la porte, le blondinet finit enfin de s’adresser à la rousse.

    Présente-toi demain à 8h du mat’, on t’expliquera ton rôle si le job t’intéresse. Mais si tu veux rester sous ta couette, libre à toi.


Descendant les escaliers il la laissa plantée là. Peut-être qu’elle se réveillerait enfin.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" "Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville" EmptySam 9 Mai 2015 - 21:59

    « Tu penses connaître Miko ». Cette phrase résonna en moi un long moment. Assez en tout cas pour que je n’entende pas son discours moralisateur à base de « olala Mizuki tu dois t’entraîner à faire manger tes insectes » et de « Olala t’es pas très utile et c’est pas très très bien ». Pas que je m’en foutais, au contraire, mais j’avais compris le principe et son avis, et je n’étais pas d’accord, MAIS j’avais rien à répondre. C’est comme les syllogismes : ça semble irréfutable, donc vous n’avez rien à dire et vous devez fermer vos mouilles, sauf que bah… C’est pas forcément vrai. Si je vous dis qu’un chat a quatre pattes et que mon chien a quatre pattes, alors mon chien est-il forcément un chat ? Non. Et pourtant, vous avez rien à réfuter à mon argumentation, outre que « bah c’est pas vrai ».

    Bref, cette phrase qui résonne (yeah yeah yeah ♫ ). Quand on y réfléchit bien, Miko je la connais, c’est vrai, parce que j’ai passé énormément de temps avec. Que ce soit à m’entraîner, à parler ou à me plaindre. Mais au final, qu’est-ce que je sais VRAIMENT d’elle ? Je croisai les bras (nul doute que notre blondinet national interprétera ça comme il le voudra : il est déjà parti pour moi). Et bien… Pas grand-chose. Je suis sans doute assez douée pour comprendre les gens et les analyser, au final, parce que tout ce que je sais, j’ai dû le deviner. Aussi prétentieux cela peut-il paraître, j’arrive à tirer des conclusions assez rapidement, et à créer des liens. Je crois que c’est la seule qualité que je m’autorise à dire que j’ai. Si je réussissais à mettre en pratique cette capacité dans le but de me rendre « utile à Konoha », je pourrais devenir une grande kunoichi. Mais bon, l’heure n’est pas à ça.

    Parce que la déception qui avait pris place après le départ de Miko venait de se transformer en colère (ouais, comme ça, pif paf pouf). Mais même pas contre elle : contre moi-même. J’aurais vaguement tout fait ce qu’elle m’aurait dit, mais je pense que cette relation était à sens unique, et je crois aussi qu’elle s’en fichait de moi. A tout bien réfléchir, ce n’est pas elle qui est venue me voir en me disant « Je veux que tu sois mon élève ». Elle est venue en me disant « On m’a dit de t’entraîner ». Ouais, c’est ça. Je crois qu’elle n’a jamais vraiment voulu de moi, et que je suis plus un boulet qu’elle traînait.

    Iji m’avait au moins confirmé qu’elle n’était pas partie pour rejoindre VRAIMENT le Shôraizen. Sinon il me l’aurait affirmé de nouveau, il ne m’aurait pas caché ce qu’elle était partie faire en disant que je « mériterai de savoir » (puisque son départ pour l’organisation criminelle est de notoriété publique. Ça va, tu suis la logique ?). Et comme ce départ a été condamné en grandes pompes, j’en déduis qu’elle y est physiquement partie.

    DU COUP merci Iji, Miko a infiltré le Shôraizen. Merci Iji, j’adore ce que tu fais, ne change rien, t’es parfait pour un Jônin spécialiste de la manipulation d’esprit.

    Un sourire aux lèvres, je le saluai quand il partit, et me retournai devant cette salle immense et, au final, en foutoir complet. Personne n’avait dû être assigné à cette tâche jugée ingrate depuis très longtemps, et ça se voyait : des monts de papiers jonchaient le sol et les étagères sans aucune logique. Je me demande comment les gens font quand ils doivent retrouver un papier. Parce que je sais qu’elles sont encore très utilisées. Mais bon, je sais que moi, je vais trouver ça trop cool de pouvoir avoir accès à tous les secrets de Konoha. Plus qu’à montrer que je suis de confiance et compétente pour qu’on me donne aussi les archives confidentielles, qui ne doivent pas se trouver là.

    Le lendemain, j’étais (à ma grande surprise) à 7H50. Un homme à moitié endormi m’indiqua que je devais le suivre, et il m’emmena… Suspens… A LA SALLE DES ARCHIVES, MAIS OUI. Je suis sûre que vous aviez deviné.

      - Bon alors, on me charge de te dire qu’on attend de toi que la salle soit organisée pour que tout ce bordel n’en soit plus. Tu tries comme tu veux, par date, par ordre alphabétique, par catégorie ou par couleur, on m’a dit qu’on s’en foutait, du moment que si on te demandait un papier, quel qu’il soit, tu serais fichue de le donner rapidement. Ah et on veut aussi que tu vérifies que tout soit en ordre dans ce que tu ranges, pour éventuellement qu’on puisse compléter ou corriger ce qui ne va pas.


    Un café aussi, non ? Il me lança un regard qui devait signifier « désolé », pensant sans doute que j’avais été punie, puis il me laissa là, devant ces milliers de papier. Soupirant un grand coup, non pas de désespoir mais d’impatience, je m’avançai dans cette salle qui, j’en étais sûre, allait regorger de richesse…
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"Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville"

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