Miyu venait de quitter la pièce peu après le brun, elle garda un soupir dans sa gorge en sentant la migraine arrivée à grand pas. Maintenant qu’elle était rassurée sur l’état de santé de son second, elle devait faire quelques choses d’important. Réunir son peuple afin de leur parler des nouvelles politique et de la situation par rapport à Kiri mais surtout de leur village. Elle ne voulait inquiéter personne mais il fallait qu’elle les prépare aux pires tout de même.
La kunoichi porta ses yeux vers la rose qu’elle tenait entre ses mains alors qu’elle la recouvrait d’une cloche de cristal. 3 ans, c’était la durée que les hommes avaient su tenir avant de reprendre les armes. L’Hokage aurait bien aimé faire cela autrement et garder la possibilité de maintenir son pays en paix mais elle savait à présent que ce n’était plus possible. Elle avait utilisé toute ses cartes. La brune passa au près de la responsable des courriers et demanda à la jeune femme d’envoyer une missive à tous le village, afin de les réunir dans le Colisée pour une annonce spécial. La demoiselle pesta parce qu’elle devait aller à la demeure Hyûga demander au chef de famille ses oiseaux, or, elle en avait toujours peur malgré les années. Chose que n’arrivait pas vraiment à comprendre la métisse, elle n’avait jamais connu plus gentil que cet homme.
Secouant la tête, afin de se remettre les idées en place. La demoiselle passa sa main sur son ventre et ressenti de la culpabilité de faire naître cette petite vie dans une époque aussi tragique. Il y avait encore quelques semaines, elle avait pourtant cru pouvoir lui offrir bien plus qu’elle n’avait reçu.
Miyu alla s’installer au milieu de l’estrade du Colisée, attendant que petit à petit les gens arrivent. Elle ne sut exactement combien de temps, elle avait du attendre mais cela n’était pas un souci, elle avait fait pousser un trône en lierre, une table et buvait grâce à son suiton. Quand le responsable du Colisée lui fit discrètement signe, la demoiselle se leva et accepta le micro fait par un spécialiste du son, pour parler à l’assemblée.
-« Bonjour à tous. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je sais que vous êtes nombreux, je suis Hayashi Miyu la Shodaime Hokage. Si je vous ai rassemblé dans ce lieu, c’est parce que j’ai une annonce à vous faire. » Commença la jeune femme en avançant d’un pas pour être bien vu par tout le monde.
-« Nous allons entrer en guerre. » Laissa-t-elle simplement tomber, certaine que cette fois-ci, elle avait l’attention de toute son assemblée.
-« Pourquoi ? Il existe de nombreuses tensions entre Kiri et Konoha depuis l’examen Chuunin. Le Mizukage n’a pas réussi à maintenir ses hommes et l’a reproché à notre village. Il a été jusqu'à demandé réparation pour ce geste. Afin d’évité la guerre, j’ai accepté que Samidare Teichiro se fasse torturer pour que cet incident soit étouffé. Cependant, il se trouve que celui-ci est revenu plus mort que vivant alors qu’il ne devait être qu’un peu molester. C’est pour cette raison que vous ne le verrez pas parmi nous. Ne trouvez vous pas cela étrange que peu après leur départ, un incendie est ravagé le pays ? Combien d’éléments nous faudra-t-il en plus pour comprendre que le Mizukage ne sera que satisfait que quand Konoha sera une mer de sang ? »
La demoiselle fit une petite pause, sa voix était restée calme, neutre et d’un ton professionnel tout le long mais la colère avait un peu chargé ses mots lorsqu’elle avait parlé de l’état de son second. Elle se devait de garder la tête froide, pour ne pas insuffler la mauvaise énergie à son village.
-« Konoha ne peut rester les bras croisés. Nous ne nous laisserons pas piétiner de la sorte. Nous rentrons donc en guerre. Je suis désolée de mettre un terme à cette ère de paix mais celui qui a une autre solution se fasse connaître. Pour ma part, je n’en ai trouvé aucune. »
PS : Ce rp ce passe après le départ de Teichiro pour son entrainement, soit une bonne quinzaine de jours après l'incendie. Peu après l'arrivée des Nukenin (Haru, Kaori, Ori)
La première mission de Kaze s’était terminé rapidement et il n’était que deux heures et demi lorsqu’il sortit du Colisée, le temps n’avait pas changer, le soleil était toujours très haut dans le ciel et il était inutile de dire que la température n’avait pas diminué, Une goutte de sueur perla du front de notre jeune shinobi, il l’essuya d’un revers de la main et continua sa route jusque dans une sorte de petit restaurant ambulant. Il s’asseye sur une tabouret demanda poliment un verre d’eau auprès du serveur qui semblait débuté dans le métier étant donner qu’il n’était pas tout à fait l’aise en réclamant la commande auprès de Kaze. Accoudé sur le comptoir, le jeune homme observa le petit restaurant, très peu de client était attablé mais la nourriture dans leur assiette et le fumet qu’il s’en dégageait donnait l’eau à la bouche au jeune ninja dont le principale péché était la gourmandise. Quelque instant plus tard le serveur revint avec le fameux verre d’eau, le ninja voulu payer mais le jeune serveur tendit sa paume en direction de l’argent pour dire qu’il ne ferrais pas payer Kaze pour si peu, le shinobi le remercia tout de même d’un signe de tête puis porta ses lèvres sur le verre d’eau fraîche. Buvant par petite gorgée le shinobi pouvait sentir le liquide froid coulé le long de sa gorge… Une fois sa boisson engloutie il put reprendre la route lorsqu’un client attablé l’intrigua. L’homme en question semblait dire que le Hokage allait faire une annonce en public au Colisée dans quelques minutes…
Autant dire que le Colisée allait être familier pour Kaze désormais car il s’en alla rejoindre de nouveau le lieux de sa dernière mission. A l’entrée, deux gardes qui régulait l’attroupement de villageois qui souhaitait écouter le chef du village. Kaze se mit dans la file et attendit son tour pour être fouillé et ensuite rentrer dans l’enceinte du Colisée…Il essaya de se trouver un coin un peu moins occupé afin de pouvoir profiter au maximum de l’annonce, lorsque tout le monde semblait être arriver le kage fit son apparition…Du moins la kage…En effet le chef du village était une femme, non pas que cela dérangeait Kaze bien au contraire, les femmes ont souvent une manière plus subtile de dire certaine chose ou sont bien plus diplomatique. Elle prit un micro et entama son discours, en premier lieux elle se présenta brièvement puis avança d’un pas, tout semblait bien se passer jusqu’au moment où elle dit que le village allait entré en guerre…Le village n’était pas prêt pour une guerre, pas maintenant en tout cas. La jeune Kage expliqua les raisons de cette déclaration mais toutes ces raisons restaient obscures pour Kaze, il ne connaissait pas grand-chose du village de Kiri ni de cette histoire avec un certain Samidare Teichiro. Après sa longue explication elle marqua un temps d’arrêt puis reprit puis elle demanda à une personne de se faire connaître si jamais elle avait une solution, Kaze ne prit même le temps de réfléchir et l’interpella en avançant pour se démarquer de la foule.
« Moi j’en ai une...Mais laisser moi d’abord me présenter je m’appel Hiroshi Kaze. Hokage sama…Je vous en prie n’entrons pas en guerre…Le village…Les ninjas…les habitants, personne n’est prêt pour ceci. Je ne suis pas totalement au courant de cette histoire mais je vous en conjure ne faite pas ça. Le mizukage a été cruel et stupide je vous l’accorde mais ne serions nous pas nous aussi stupide en réagissant de la même manière ?...En ne cherchant que le sang, la haine et la vengeance ?...Cela dit si jamais vous ne tiendriez pas compte de mon intervention…Cela serait un honneur pour moi de vous servir afin de protéger le village ainsi que ses habitants au périls de ma vie… »
Le jeune ninja s’inclina martialement comme l’aurais fait un guerrier digne de ce nom. Il attendait qu’une personne soutienne ses paroles ou bien que le Hokage lui réponde sans pour autant le prendre pour un utopiste qui ne cherchais que la paix dans le monde ninja.
Dernière édition par Hiroshi Kaze le Lun 9 Jan 2012 - 20:54, édité 1 fois
Un remue ménage général... Qu'est ce que cela signifiait ? Apparemment le Hokage allait annoncer quelque chose d'important mais Nikkou ignorait ce que cela pouvait être... Disons qu'il ne voulait pas voir la vérité en face concernant un conflit imminent. Il allait certainement voir des têtes connues dans le tas, comme les gens de l'équipe Seichin' ou de la sienne. Cependant, il n'était pas enchanté des circonstances. Peut être allait-il savoir enfin pourquoi la guerre était certainement imminente. Entrant dans le colisée, le jeune homme se trouva une place, non loin de l'estrade où allait apparaître le Hokage. C'est alors qu'elle arriva. Elle commença à parler dans le micro et fit sa petite introduction à la fameuse annonce. *Allez arrête de tourner autour du pot... * Quand le mot « guerre » se fit entendre, on pouvait entendre des exclamations un peu partout ainsi que de petits bavardages. Cela avait fait presque l'effet d'une bombe dans les tribunes. En revanche, la majorité des shinobis présents restaient stoïques. Le jeune homme ainsi que les autres étaient déjà au courant de la situation. Le konohajin continua alors d'écouter ce que le le Shodaime avait à dire, les bras croisés. Lorsque Nikkou entendit que Teichirô avait été torturé par les kirijins, il fronça les sourcils et sentit la colère monter en lui. D'ailleurs ce dernier n'était pas ici... Où était-il ? Il ne l'avait pas revu depuis qu'il était parti. Depuis leur dernière mission avec toute l'équipe. Le konohajin espérait alors qu'il allait bien. *Tout ça à cause d'un différent à la con... Le mizukage... Espèce d'enflûre... De toute façon on ne peut plus rien y faire... * Elle mit aussi sur le dos de Kiri, les incendies qui avaient touché le pays du feu récemment. Le jeune homme leva un sourcil ne comprenant pas. Pourquoi ce serait les Kirijins ? Si c'était vraiment eux, on aurait également eut un siège du village. Hors il n'en fut rien, même si Nikkou avait failli y laisser la peau et qu'Hitomi l'avait sauvé de justesse du feu. C'est alors qu'elle invita les mécontents à se manifester. D'abord un premier homme, Hiroshi Kaze se manifesta. Puis ensuite se fut le tour du jeune homme. Le sang de Nikkou ne fit qu'un tour.
_ Hokage-sama, avec tout le respect que je vous dois, le fait que vous accusiez Kiri de cet incendie dévastateur relève plus d'une conclusion hâtive qu'autre chose. D'ailleurs, nous n'avons vu aucune trace de shinobi de Kiri lors de la catastrophe. Est ce qu'une enquête a été menée au moins ?
Des marmonnements se faisaient entendre autout du jeune homme.
_ Et pour Teichirô-sensei, et il est vrai qu'ils ont dépassé les limites pour l'avoir torturé. Mais une guerre déclenchée pour un seul homme, même pour lui qui est quelqu'un pour qui j'ai énormément d'estime... C'est un trop lourd tribut à payer, comme vient de le dire notre camarade.
Il se tût. Il attendait de voir les réactions de ses confrères ainsi que du Hokage. Une guerre peut commencer avec des mots. Finalement, le jour où Nikkou et Teichirô avait été envoyé en mission diplomatique pour montrer que Konoha était prêt à écouter ce que Kiri voudrait dire à l'avenir, ainsi que donner des fleurs en signe de paix... Ce jour là, quand les deux hommes rencontrèrent le mizukage, le prélude à la guerre venait à peine de commencer. Le jeune homme, impuissant, avait assisté à quelque chose qui finit par devenir un point de non retour.
La situation s'était finalement envenimée à un tel point que la guerre allait débuter. Ce n'était pas quelque chose qu'apprécier Nami, mais elle n'était qu'une simple Kunoichi et elle ne pouvait pas faire autrement que de suivre les ordres donnés par l'Hokage. Elle avait confiance en son jugement et malheureusement, cela allait mener à de nouveaux bains de sang qui pourraient malheureusement êtres évités. Elle qui s'était tellement entrainée dur pour que l'on soit fière d'elle pour ses progrès, elle allait devoir à présent montrer qu'elle pouvait être une bonne meurtrière dans un guerre qu'elle ne désirait pas. C'était injuste, mais elle ferait ce qu'il faudrait pour que ses compagnons ne meurent pas inutilement et surtout à cause d'elle.
Fut un temps, elle aurait été un poids qu'on aurait surement laissé au village pour garder les réserves de nourritures, mais aujourd'hui, elle espérait que tous ses sacrifices et ses séances de tortures puissent êtres utiles. Silencieuse, elle écoutait les bonnes paroles des Shinobi qui osaient prendre la parole. Elle reconnu deux de ses compagnons avec qui elle avait fait des missions. Kaze ainsi que Nikkou. Elle portait dans son cœur ce dernier qui lui avait permit de déplier ses ailes et de prendre son envole. Elle lui en serait reconnaissante toute sa vie et n'hésiterait pas à le suivre jusqu'en enfer dans cette guerre qui s'annonçait à présent inéluctable. Elle ne désirait pas vraiment intervenir, mais sa fougue l'emporta.
- Hokage-sama, pourquoi en arriver à de telles extrémités ? Ne pouvons nous pas tenter de discuter avec ces personnes ? De demander... réparation ? N'avons nous pas d'autres solutions qu'un conflit ?
Elle se souvenait de l'ancienne guerre. Beaucoup étaient morts et bien souvent, c'était les plus faibles qui partaient les premiers, dans l’incapacité de pouvoir se défendre face à de telles vagues d'assauts, ils étaient morts sans rien pouvoir faire ni accomplir. Dans sa tête germée une petite idée, mais elle était tellement absurde qu'elle n'osait pas le dire. C'était tellement simple mais aussi tellement puéril qu'elle avait peur de ce qu'on pourrait lui annoncer en retour. Soupirant et prenant son courage à deux mains, elle continua donc à parler, comme ci elle était en face de la femme et non pas d'une foule.
- Pourquoi ne pas organiser une réunion entre les hauts dirigeants de nos deux villages ? Vous pourriez trouver des solutions et... organiser un tournoi, un combat amical contre le Mizukage afin de le punir publiquement devant ses propres troupes ? Ne sommes nous pas dans le Colisée ? Pourquoi ne pas demander à Kumo d'être l'arbitre de cet... affrontement ? Si Kiri se révèle être des lâches aux yeux de ces derniers, nous n'aurons que plus de crédibilités si nous désirons entrer en guerre. Après tout, il n'est pas nécessaire de tuer en masse pour montrer qui est le plus fort Hokage-Sama. Vous êtes notre chef, notre représentante Hokage-Sama. Nous avons pleinement confiance en vos capacités... Nous n'avons pas à nous abaisser aussi bas qu'eux pour montrer notre véritable valeur...
C'était un rêve que de voir deux Kage s'affronter, mais cette possibilité en l'état actuel des choses était presque impossible. Rougissant légèrement, elle arrêta de parler, laisser ses autres compagnons prendre la parole ou voir même l'Hokage si elle avait quelque chose à redire sur ce qu'ils avaient dit. Quoi qu'il en soit, elle, elle suivrait les directives et ferait de son mieux.
L'arène était pleine à craquer, et cela avait l'avantage, pour ceux installés en tribune, de réchauffer la température. En effet, le froid s'était insidieusement installé sur tout le continent. Pourtant, l'annonce qui allait être faite séant allait bouleverser les choses. L'ensemble de la population du village caché de la feuille, encore meurtrie par les récents évènements, était conviée afin d'entendre la Shodaime Hokage. Et le contenu du discours allait certainement enfoncer un peu plus leur moral.
De fait, la glorieuse Hayashi, fatiguée par son état, prononça la guerre vis-à-vis du pays de l'eau, en raison disait-elle d'un incident diplomatique envers l'un de ses plus grands noms. Samidare Teichirô, sensei de l'équipe Seishin, avait semblait-il péché lors de l'examen chûnin auquel Hitomi n'avait pas eu le bonheur d'y participer. Il en résulta, par quelques sordides engrenages, une série d'épisodes troublant, ce qui amena la femme maîtresse des bois à prendre une décision lourde de conséquences. Cela, en tout cas, expliqua certaines choses encore confuses dans l'esprit de la belle aux cheveux de jais.
Et justement, puisque nous parlons d'elle...L'ensemble de son clan avait également été conviée dans le Colisée, à la demande du Dux Bellorum. Ainsi donc, Hitomi, ainsi que Fune, la matriarche, Misuki, le maître d'arts martiaux, et toute la cohorte Hyô, s'était déplacée vers l'immense structure. Leur nouveau rang dans l'échelle social leur permit d'assister au discours du haut des loges réservées aux personnalités importantes. La belle de nacre, elle, en tant que Seika, prit position face à sa supérieure, à seulement quelques pas. Celle-ci écouta donc fiévreusement l'annonce, non sans une pointe de fierté. De là où elle était, elle exprimait ainsi au reste du peuple son grade et son importance dans les rouages militaires du pays du feu.
Elle ne perdit pas une miette, et resta stoïque tout au long des paroles prononcées par la dame aux pupilles d'ivoire. Elle ne pouvait cependant pas demeurer silencieuse lorsqu'elle appris la douloureuse affaire qui eut secoué son chef d'équipe. Elle maugréait dans sa barbe, comme si les mots voulaient sortir à tout prix.
[Hitomi] -"Teichirô, imbécile que vous êtes..."
Et tandis que le discours de la Hayashi ôta aux spectateurs médusés divers bavardages et autres supplications, certains shinobis se manifestèrent. Les leurs paraissaient plus ou moins déterminés à opter pour une solution disons plus pacifique. C'était un comble quand elle y pensait. C'était des hommes et des femmes formés pour faire la guerre, quant bien même fut-ce dans l'ombre. Même Nikkou, compère de la Hyô, y allait de son grain de sel. Pour autant, venant de sa part, cela ne l'étonnait qu'à moitié. De ce qu'elle savait de lui, il ne fera pas de mal à une mouche, à moins qu'il n'y soit contraint et forcé. D'autre part, une rousse fit de même, et ce visage n'était guère inconnu à la belle aux deux améthystes, puisqu'elles s'étaient affrontées ici-même.
Au contraire des autres, elle n'était pas opposée à la guerre. Pour sa part, cela était l'occasion rêvée de se révéler aux yeux du monde ninja. Elle qui rêvait d'une vie de célébrité, de strass, de paillettes, de gloire et de fortune, cela entrait parfaitement dans ses projets et ses ambitions personnelles. Qu'était une existence sans qu'elle ne soit parsemée de risques, de doutes, de craintes, de victoires, de fierté? Alors certes, son devoir était de protéger les êtres qui peuplaient Hi no Kuni, mais n'était-ce pas le but de cette guerre déclarée, justement? Si l'état-major ne pouvait pas défendre les intérêts d'un de ses Hommes, comment pourrait-il défendre tout une population?
Encore une fois, elle peina à réprimer des mots qui sortaient du fond de ses entrailles, telle l'expiration de milliards de molécules de dioxyde de carbone. La belle Shirogiri tiquait plus que de raison, aujourd'hui. Et sous son apparence tombale, elle fulminait. Aussi susurra-t-elle.
[Hitomi] -"Mais taisez-vous donc..."
La délicieuse demoiselle hésita à prendre la parole, tous les mots ayant été dit. Pourtant, au fond de son coeur, c'était une meneuse d'Homme. Qu'elle y arrive ou non, cette tâche généralement dévolue aux plus hauts gradés lui était naturelle. Observer le regard des gens afin d'y découvrir une parcelle de motivation, exalter les troupes, voir dans leurs attitudes ce courage né de mots bien trouvés, voilà des choses qui l'excitait profondément.
Aussi s'approcha-t-elle de la Hokage, avec élégance et majesté. Les doigts entrelacés sur le bas-ventre, elle grimpa doucement les marches du podium, et s'inclina aussi bas que possible. En son âme et conscience, elle désirait cette guerre, et voulait aider Miyu dans son entreprise -aussi futile était-ce- à se rallier l'opinion publique. Après quoi se mit-elle à haranguer la foule, exprimant à son tour ses désirs et ses convictions. Souriante, mais presque solennel, elle fit vibrer sa voix cristalline devant toute l'assemblée, civile et militaire.
[Hitomi] -"Je suis Hyô Hitomi, mais vous me connaissez déjà. Je suis la Dame aux Orchidées, et je représente une partie de certains d'entres vous. Si l'un d'entre vous devait nous revenir en mauvais état, de quelque manière que ce soit, depuis Kiri ou Kumo, et qu'il s’avérait que les plus hautes instances dudit pays était mêlées à cette affaire, de près ou de loin, ne réclameriez-vous pas justice? Je vous assure que je serais la première à prendre les armes afin de vous la rendre, parce qu'il en va de mon devoir et de votre honneur. Samidare Teichirô est avant tout l'un des vôtres, un konohajin qui a certes commis des erreurs mais dont la volonté était de s'amender auprès de Kiri. Ils ont abusé de la confiance de Hokage-sempai, et en cela, ils ont également abusé de la vôtre. Aussi, je vous le dis, nous lui rendrons justice, afin que le monde sache que l'on ne peut pas se moquer impunément de Konoha et de tout son peuple. Ne craignez pas leur courroux, nous sommes dans notre bon droit, et je vous assure je ferai l'impossible afin qu'ils ne touchent plus jamais à un seul des enfants du feu. Votre honneur, je vous le rendrai."
Sa voix s'abreuvait de l'excitation de la foule, et devenait insistante, fiévreuse. Son pouls s'accélérait à mesure des acclamations, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Tout ce qu'elle entendait, c'était ceux qui approuvaient et applaudissaient. Elle était presque en transe, mais elle se débrouillait autant que faire se peut pour rester maîtresse de son corps. Seul un petit rictus au coin de ses lèvres charnues indiquait à quel point elle prenait goût à haranguer le public.
Lorsque Kaidô arriva au sein de l'arène il fût acceuilli par un grondement sourd. L'endroit était bondé, la plupart des ninjas de Konoha était rassemblé dans un panaché de couleurs et de costumes. Kaidô se glissa au travers de la foule afin d'entendre ce qui se passait. Visiblement la Hokage venait de déclarer la guerre à Kiri, c'était sur toutes les lèvres, pas un murmure, pas une rumeur qui ne discutait craintivement de cette anonce. Tour à tour des voix s'élevèrent, des ninjas inconnus aux plus célèbres du village et tous contestaient cette guerre la décision de la Hokage. Kaidô avait eu beau arriver en retard il se doutait des raisons de cette guerre, le village était enfiévré de rumeurs depuis l'incendie et le retour de Teichiro-sama. Ce qui devait arriver était arrivé, Konoha en avait eu assez des provocations de Kiri.
Kaidô apperçut alors Homura dans la foule il le rejoignit difficilement et après un bref salut lui demanda ce que la Hokage avait raconté. Il lui fit un résumé qui choqua Kaidô, la Hokage avait livré un de ses hommes à Kiri et maintenant elle parlait de guerre. Kaidô ressentit à ce moment un profond mépris pour Konoha qui s'accentua avec les déclarations des ninjas, des laches maintenant. Peu importe ce que l'on pouvait penser des ordres ou de ceux qui dirigeaient, un ninja se devait d'obéir et de servir. La voix d'Hitomi sensei le tira de ses pensées. Une voix mélodieuse qu'il connaissait mais qui cette fois résonait d'un ton qu'il n'avait jamais entendu jusqu'a présent. De la rage, oui c'était de la rage envers Kiri qui teintait sa voix, elle parla haut et fort et redonna confiance à Kaidô en son village. Enfin un shinobi qui ne craignait pas Kiri et qui était prêt à suivre les ordres, Kaidô se sentit emplis de fierté d'être sous ses ordres, il se battrait pour son clan et pour son maître, il ne trahirait pas. Il tourna les talons et quitta l'arène, le reste du débat ne l'intéréssait plus, il n'avait pas à décidé, si on lui disait de partir au combat il le ferait sans hésitation et d'ici là il s'entrainerait sans relache.
On m’avait averti vaguement d’une annonce prochaine de l’Hokage. Les anciens du Clan Inuzuka était au fait que je jouais le rôle d’agent de liaison entre le Clan et les forces militaires de Konoha. On m’avait choisi à cette position par dépit peut-être, à l’époque j’étais le seul membre du Clan à participer à l’armée de Konoha et être bien connu des miens pour avoir leur confiance. Il est vrai que je n’avais pas eu d’occasion d’assumer le rôle, mais j’espérais pouvoir le faire correctement aujourd’hui. Je ne m’étais pas habillé comme je l’aurais souhaité, mon père m’avait fait certaine pression. J’avais opté pour des vêtements moins militaires, des pantalons larges, mais propres, une chemise verte entourée d’une ceinture de tissu qui pendait un peu sur ma gauche. Je n’avais pas pu me résoudre à obéir à des caprices. Je portais toujours des bottes un peu sales, dignes d’un marcheur dans l’hiver, je gardais de cuir bordé de fourrure ordinaire, mais chaude, qui n’avait rien du luxe que certains citadins appréciaient. Pourtant, je gardais mon bandeau à ma ceinture, mais mes lunettes sur mon visage.
En arrivant dans le Colisée, je m’assis comme tout le monde, avant qu’on ne m’approche et me demande de me suivre. C’était le personnel du Colisée. D’ailleurs, ils semblaient un peu craintifs de voir un tel rassemblement, plutôt fatigués. Je les suivis docilement, mon chien sur mes talons, presque collé contre ma cuisse à cause du brouhaha ambiant. Il avait moins de place pour se déplacer. On me fit entrer dans une zone, une espèce de loge, réservé pour les membres de Clan de Konoha. Je haussais un sourcil en regardant les personnes présentes, avant, à la grande horreur de mon guide, décliner l’offre et m’asseoir tout près de là. Quand l’Hokage parla, je l’écoutais, une main sur Baku. Plusieurs personnes parlèrent, certaine avec difficulté, des membres de Clan prirent aussi la parole. Quand un silence s’installa, je me relevais de mon siège en claquant des doigts. Les aboiements de Baku amenèrent l’attention vers moi et me permirent de parler. Je devais presque crier, mais les gens autour appréciaient se débat et se taisaient.
- « Hokage, Konohajins… Je dirais même frère d’armes. Il y a de cela longtemps, les miens et l’Hokage m’ont nommé en quelque sorte représentant du Clan Inuzuka. »
Je laissais un silence s’installer. Je devais avouer sentir une nervosité, un battement de cœur presque inconnu. Je n’avais jamais éprouvé cette agitation depuis mes débuts en tant que traqueur pour le Clan. Je savais qu’en tant que représentant, je n’avais pas eu d’occasion de tenir ce rôle, mais aujourd’hui, c’était nécessaire. Je savais que je pouvais faire confiance aux miens, que je faisais parti de leur communauté. En quelque sorte, je pouvais les comprendre, même si je n’approuvais pas. Ce que je décidais n’avait rien à voir, je devais juste exprimer l’avis du Clan.
- « Le Clan Inuzuka existe depuis longtemps, presque dans le même état que maintenant. Nous avions choisis la vie nomade pour ne pas nous mêler à la guerre, même si nous la subissions, pour rester discrets. Certains nous ont traités de couards et de charognards parfois. Le Conseil du Clan a décidé que nous devions nous allier à Konoha, même si la décision ne fait pas l’unanimité parmi les nôtres. Nous avons aidé à la fin de la Grande Guerre à la formation du Village, comme tous les Clans Konohajins. »
Je dus m’arrêter pour reprendre mon souffle à force de parler si fort pour me faire attendre. Des murmures s’élevaient en permanence dans la foule, mais jamais trop forts. Ils m’obligeaient tout de même à parler fort. Je passais la langue sur mes lèvres, une fine couche de sueur perlant sur mon front malgré le froid hivernale. Si de loin c’était difficile à remarquer, je ne doutais pas que les plus observateurs le noteraient. Ce n’était pas bien grave, je devais apprendre. Parler n’était pas mon rôle. Pourtant, en ce moment, je devais faire, le Clan me l’avait appris, l’Hokage semblait le respecter jusqu’à maintenant.
- « Je ne sais pas si cette guerre est nécessaire. Je ne le crois pas, mais je sais une chose : quand le Clan Inuzuka est devenu membre de Konoha, j’aurais pu partir. Chacun d’entre nous pouvions partir. Nous sommes restés parce que la vie nous plaisait ici, parce que nous avions confiance en l’Hokage, mais surtout à sa manière de faire. Le droit de la remettre en doute, de discuter, de chercher, de vérifier tout ce qu’elle dit. Nous sommes sa barrière de sécurité, nous gardons sa morale, elle s’assure de prendre les meilleurs décisions pour nous honnêtement. »
Une nouvelle fois, je pris conscience que je parlais beaucoup. Peut-être trop. Je commençais à sentir des regards sur moi et mon malaise augmenta encore un peu. Je posais mon regard sur l’Hokage, quelques secondes, soudain conscient de ce qu’elle vivait. Chaque mot, chaque décision, mit dans la balance, examiné, soupesé. Pas pour vérifier si il y avait une erreur, non, ça aurait été trop tolérable. Uniquement pour vérifier qu’on ne pouvait pas l’influencer. Je savais que ce n’était pas mon cas, mais maintenant je pouvais la comprendre un peu mieux. À cette pensée, je remontais mes lunettes sur mon front et Baku s’approcha pour poser ses pattes près du rebord, au-dessus de la fosse du Colisée.
- « La nature nous apprend que les plus forts survivent. Des mots dangereux, si on oublie que la force est aussi une question de communauté. Les animaux les plus forts résistent parce que les forts protègent les faibles, il n’y a aucun gaspille. Les Inuzuka fonctionne comme une meute, nous faisons la même chose en d’autres mots. En tant que tel, le Clan agira comme chaque membre d’une meute, tant que les actes de notre Hokage seront franches et honnêtes, chacun étant en connaissance de cause, nous aurons le choix de rester ou pas. Les Inuzuka accepteront votre décision, car les forts survivent. »
Je hochais silencieusement la tête après ce long discours, beaucoup trop long pour être de ma bouche. Je tournais un peu les yeux autour de moi, à la recherche de quelques personnes que je connaissais. Ceux là, je les fixais quelques secondes, qu’ils soit des coéquipiers, comme Shio ou Hitomi, des gens avec qui j’avais eu des conflits, comme Nikkou, ou ma famille. Je n'étais aps entièrement d'accord, mais ma communauté le serait. Je me laissais retomber sur mon banc, en retirant mes lunettes et en essuyant mon front.
Le Colisée se remplissait peu à peu, jusqu'à devenir une véritable fourmilière, Homura trouva tant bien que mal un emplacement près d'un mur pour s'y adosser. Peu de temps après l'Hokage fit son apparition, et en pensant à ceux qui ne l'a connaissait pas encore, elle se présenta brièvement, puis avança pour être visible de tous.
-« Nous allons entrer en guerre. » déclara t-elle avant d'observer les premières réactions de la foule.
Homura fut surpris par la nouvelle, une vague de question défilaient dans sa tête. Une guerre ? Maintenant ? Konoha n'avait il pas envoyé l'un de leur meilleur élément pour apaiser les tensions et donc de l'éviter ? Qu'elle en était donc la cause ? Elle donna ensuite ses arguments, répondant ainsi a toute ses questions comme si elle lisait en lui comme un livre ouvert. Maintenant conscient de l'énorme sacrifice qu'avait fait Teichiro-sensei, Homura avait une dette envers lui dont il comptait bien s'acquitter. Quant a l'incendie, bien que les différents faits coïncidaient, il était difficile d'être certain de la culpabilité des ninjas de Kiri. Kaido apparut devant lui, le salua puis lui demanda un bref résumé. Le Genin répondit sans perdre une seconde à la requête de son partenaire, mais il était étonné de voir qu'une personne comme Kaido pouvait arriver en retard à un événement aussi important, la foule avait sûrement dû le décourager , le poussant à faire un effort particulier pour être présent. Après que l'Hokage les ait invités à donner une solution pour régler cette situation épineuse, plusieurs ninjas de différents grades donnèrent leurs avis ainsi qu'une potentielle issue dans ce conflit. Homura de pu s'empêcher de lâcher un léger ricanement à la fin du discours d'Hitomi-sensei, non pas pour se moquer de ses arguments mais parce qu'elle venait de rallier Kaido à sa cause avec une facilité déconcertante. Tout en alimentant son envie de combattre, elle lui donnait de bonnes raisons en plus des siennes, de partir en guerre. Son compagnon s'éloigna peu à peu d'un pas décidé pour partir du Colisée, sa prochaine destination était probablement le terrain d'entrainement.
Mais qu'en était-il pour Homura ? Après avoir analysé les multiples propositions, il était ardu d'avoir une véritable opinion et de savoir quoi faire. Mais une chose était sûr, Konoha était maintenant divisé en deux groupes, ce qui le rendait actuellement plus faible que son futur adversaire potentiel. Partir en guerre dans l'état actuel des choses, avec une partie de l'effectif visiblement pas encore prête mentalement serait un trop gros risque, le doute n'était pas permis sur un champ de bataille. D'un autre côté, ne pas agir pouvait laisser penser que Kiri avait l'ascendant sur Konoha, ce qui n'était totalement pas le cas. De plus le crime qui a été commis envers Teichiro-sensei devait être puni pour créer un échange équivalent, mais le Mizukage semblait bien trop têtu pour accepter une tel offre. Un combat entre Kage avait de grandes chances d'enclencher la guerre, bien qu'il soit difficile de l'imaginer, peu de gens auraient supporté la défaite de leur guide, un autre affront en plus du sacrifice de Teichiro-sensei.
Le clan Inuzuka, un clan qui pouvait aisément définir la liberté, chose pour laquelle il s'était longuement battu pour la préserver, avait désormais annoncé officiellement, par le biais de son représentant, son avis ainsi que ses intentions face au problème. Le jeune aux prunelles bleu marine, ferma les yeux espérant fortement que les déclarations des plus haut gradé, symbole de gloire et de réussite, allaient pouvoir balayer les doutes de certains. En parlant de haut gradé. Quel était l'avis du héros qui a fait passer le village avant sa propre personne ? La sienne devait avoir une importance capitale dans cette histoire. Pouvait-il s'exprimer ? Si oui, qu'elles étaient ses pensées ? Qu'avait-il dit ? Avait-il encouragé Hokage-sama à partir en guerre ? Il lui fallait une réponse à ses questions pour se décider, il leva brusquement la main et prit enfin la parole.
Homura - Hokage-sama, je vous prie d'abord de bien vouloir m'excuser, bien que je tienne à me faire entendre, je n'ai pour l'instant aucune idée pour éviter ce conflit. Mais serait-il possible que vous nous donniez l'avis de Teichiro-sensei ? Pense t-il que nous devons partir en guerre ?
Miyu leva simplement la main afin de réclamer le silence, elle attendit quelques minutes afin que les murmurent s’apaise. Elle fit un petit signe de tête à la jeune femme qui l’avait rejointe sur l’estrade et ses yeux s’attardèrent un peu plus sur le futur responsable du Genkai. Prenant une bonne inspiration, la kunoichi refit un pas en avant pour faire entendre sa voix une nouvelle fois.
-« Teichiro-sama est l’un des notre, pensez-vous vraiment que ce qui lui est arrivé ne doit pas être sévèrement puni ? Cela aurait être n’importe qui d’entre vous, ma réaction aurait été la même. Croyez-vous vraiment que Konoha doit rester les bras croisés ? » Commença-t-elle avant de prendre une petite pause.
Ce n’était qu’une introduction, pour remettre bien en place les faits. Ce n’était pas parce que le Samidare était un haut gradé que la demoiselle agissait de la sorte. Bien que vu que celui-ci était proche d’elle, sa voix était moins contrôlée ni aussi neutre qu’elle le devrait. Reprenant le fil de son discours, elle continua.
-« J’ai fait confiance au village de la brume, je pensais que le Mizukage était un homme de parole mais celui-ci à abusé de ma confiance. Non seulement de piétiner nos croyances, nos valeurs, il a bafoué notre unique accord. Sous prétexte que le Lys de Konoha avait été envoyé sous le couvert de maintenir la paix, est-ce que le dirigeant de Kiri était en droit de faire ce qu’il voulait ? Pensez-vous qu’uniquement parce que nous avions voulu maintenir cette paix fragile, nous devons pardonner cet acte inqualifiable ? Pour ne pas entrer en guerre, nous devons tout accepter ? Qu’est ce que cela sera la prochaine fois ? » Demanda-t-elle d’une voix plus forte afin de faire taire les quelques exclamations qui se soulevait dans la foule.
Après ses quelques mots, la kunoichi saisit la fleur qu’elle avait dans sa chevelure, cette arme qu’elle avait toujours à disposition, qui prouvait que malgré trois ans sans conflit, elle se tenait prête. Gardant simplement la rose entre ses doigts, la brune reprit.
-« Je vous devais la vérité. Konoha est en droit de savoir ce qui pousse ses dirigeants à aller au combat. A vous poussez sur les champs de bataille. » Appuya-t-elle en regardant toute l’assemblée de ses prunelles ivoires avant de reprendre.
-« Je ne veux pas vengeance, je veux que la justice reprenne ses droits. Je ne vais obliger personne à suivre cette voie, vous pouvez très bien refuser de vous battre. Un registre sera mit à votre disposition dans le palais, une signature suffira. Cependant avec trois personne ou cent, nous partons en guerre. » Conclut-elle d’une voix qui soufflait cette fois-ci d’aucune demande d’avis.
La jeune demoiselle avait écouté les différentes réclamations, retenu certaine idée qu’elle pourrait en effet soumettre à son bras droit. Bien qu’elle pensait que celui-ci avait certainement également déjà eut l’idée. Par contre, elle soulignait bien que c’était sa décision, si Teichiro était le seul à pouvoir réclamer la paix. Il le ferait en temps voulu, la jeune femme se rangerait à ce moment de son côté. Bien qu’elle n’accepterait pas, s’il n’y avait pas réparation derrière. Parce que pour lui, pour toute les raisons qu’elle avait énoncées, elle ne pouvait garder les bras croisés et tout accepter.
Konoha était un village pacifiste, une nation qui aime la paix et Miyu aurait voulu la maintenir plus longtemps. Cependant sa nation avait le droit d’être fier aussi et de ne pas tolérer que sous prétexte de belle utopie, il se fasse marcher dessus.
La Justice allait donc être rendue par le sang. Un frisson de peur traversa la petite demoiselle qui n'appréciait pas la Kunoichi de la Feuille, mais que voulez vous, c'était ainsi et elle allait devoir faire de son mieux à présent pour se préparer à ce genre de combats. Elle n'avait pour ainsi dire aucunes endurances et devrait donc rester dans l'arrière garde afin d'aider et de consolider les défenses des campements qui seraient construits pour l'occasion. Elle ne pouvait assurément pas partir sur le front, dans sa condition physique, elle serait plus qu'un poids pour ses compagnons qui se feraient surement du soucis pour elle au lieu de mener à bien leurs missions qui seraient capitales.
Silencieuse, elle pensait déjà aux morts qu'il y aurait et aux visions infernales qu'elle aurait dans l'esprit jusqu'à la fin de sa vie. Autant dire que ce ne serait pas une partie de plaisir, autant pour elle que pour les autres à vrai dire. Nombreux étaient ceux qui ne désiraient pas entrer en guerre, mais tous suivraient pour le bien du pays, elle en était certaine. Ne pas vouloir aider son village revenait à le diminuer face aux autres pays et surtout face à Kiri qui pourrait bien gagner cette guerre s'il y avait trop de résistances dans les groupes de Konoha. La devises serait de vaincre pour ne pas être vaincus, ce serait aussi simple que ça... et pourtant... et pourtant, ils se dirigeaient vers quelque chose de trop grand pour eux.
Nami irait donc signer le registre, mais si Konoha partait vraiment en guerre, il ne devrait pas avoir ce genre de choses. Ceux qui ne désiraient pas se battre resteraient en retrait afin de protéger le village et les autres seraient envoyés au front, c'était aussi simple que ça. Soucieuse de vouloir servir à quelque chose, la belle ne tarderait pas à rejoindre sa famille pour qu'ils l'entrainent afin qu'elle devienne plus... performante et plus endurante, repoussant encore la limite de sa maladie afin d'aider toujours plus. Elle savait que ses parents avaient encore de nombreuses choses à lui apprendre et elle espérait qu'elle aurait le niveau adéquate pour tout apprendre afin de faire honneur à son nom de famille ainsi qu'à son village sur le champs de bataille.
- Il en sera fait selon vos désirs Hokage-Sama.
Un simple murmure seulement perceptible pour les personnes qui étaient à ses côtés. Elle espérait qu'elle trouverait une autre solution et aurait écoutée tous les Shinobi présents pour arriver à une autre... finalité. Elle en doutait, mais c'était surement la seule chose qui allait se produire, la guerre et les morts. Soupirant, elle attendit la suite des événements, voir s'il y aurait d'autres personnes qui auraient d'autres solutions à proposer. Elle doutait qu'ils puissent changer le point de vue de l'Hokage, mais qui vivra verra après tout. Patience, patience.
Le garcon s’était incline espérait du fond du coeur qu’il ne soit pas le seul à vouloir la paix. Alors qu’il était toujours courbé en signe de respect envers son Kage, un autre ninja fit son entré pour soutenir les paroles du genin. Son grade était largement supérieur à celui du jeune combattant et il n’avait pas froid aux yeux. Demandant toujours plus d’explication à son Kage il lui lança si elle avait une enquête pour une affaire ultérieure. Finalement ce fut à un visage familier de faire son apparition. Iwasaki Nami, rencontré en mission il n’y a pas si longtemps. Ce redressant lentement Kaze écouta attentivement se qu’avait à dire la jeune fille. Elle opta aussi pour une solution pacifique et demandait que l’hokage s’entretienne avec les coupables. Nami proposa cependant une autre solution, un combat entre les deux chefs ninja au sein même du colisée. Cette idée était plutôt intéressante mais cela pourrait offrir au village de Kiri de s’infiltrer à l’intérieur du village et de pouvoir ensuite l’attaquer sans que nous puissions vraiment réagir surtout si le mizukage venait à perdre. Kaze resta silencieux, les ninjas du village de konoha se suivait pour prendre la parole.
Bon nombre de shinobi prirent la parole et plusieurs d’entre eux voir la majorité était pour une solution diplomatique. Certain préférai faire tomber les têtes et éliminer la menace kirienne. Pourquoi vouloir absolument plongée notre village encore une fois dans l’horreur de la guerre, voir leur proche mourir ou souffrir ne leur avait pas suffit ? Bien que ninja nous contraigne à obéir à certaine obligation comme protéger son village et obéir à son Kage il pouvait y avoir quelque entorse à la règle...Du moins c’est ce que espérait Kaze. Après avoir patiemment écouter tout les ninjas, la kage se représenta devant la foule en levant la main pour demander le silence. Une nouvelle fois elle redonna les raisons de cette annonce : Punir les kirijins. On pouvait sentir une certaine émotion dans sa voix, ce garçon n’était pas n’importe qui et il devait tenir une place dans le cœur de l’hokage. Croisant les bras le ninja écoutait avec la plus grande attention la jeune femme, aucun doute, elle était déterminer à vouloir entrer en guerre. Toute fois, elle accepta le fait que certain ne veuille pas se battre et a donc mis en place un registre pour ne pas partir en guerre. Elle souligna quand même que même si il ne serait peu nombreux, ils iraient quand même sur le champ de bataille.
Une multitude de question commencèrent à fusé dans la tête du ninja, devait-il partir en guerre ou bien resté au village sous peine de ce voir pointer du doigt comme un lâche. La deuxième solution ne le dérangeait pas plus que cela, il ne cherchait pas à être connu ou bien être un héro mais c’était un guerrier. Il s’efforçait chaque jour de respecter les principes simple du bushido et ne pas vouloir partir se battre allait à l’encontre de ses valeurs. Attendant que quelqu’un d’autre se présente il ne dit rien jusqu'à ce que Nami reprenne la parole pour venir finalement accepté l’idée de partir au combat. Il fallait se rendre à l’évidence, la guerre semblait inévitable et personne n’avait réussi à convaincre la dirigeante de Konoha. A contre-cœur Kaze exprima son avis devant l’hokage.
«Je pense qu’il n’y a plus aucun moyen de vous faire changer d’avis…Je ferrais ce que vous me demanderez maitre Hokage. »
La saleté, et bien cela représentait le bordel de ma chambre. Des chips écrasé sur le parquet et bien pire encore, des bols ramens non lavé depuis trois quatre jours, c'était un vrai bordel. Mes parents me soulignaient que j'étais en age de me marier et bien avec ce bordel là, je n'allais surement pas attiré les belles jeunes femmes de Konoha, bien que ça ne m’intéresse pas plus que ça. La tête dans le fion, je me réveillais lentement. Un paquet de chips sur le ventre, des morceaux de chips encore sur les babines, habitué à ce rituel, je ne pouvais pas grand chose à ma manie bordélique. Cependant ma nature calme et mon regard d'ange plaisait beaucoup à ces femelles de la feuille, bien que je ne trouvais pas assez de temps et d’intérêt d'avoir une jeune femme à mes pattes. Dans ce ramassis d'ordure, je retrouvais une lettre importante de notre très chère kage. Une réunion se trouvant au Colisée pour nous informer d'un très grande nouvelle. Pas trop inquiet, je prenais mon temps pour rechercher mes vêtements propres dans le placard et un paquet de chips en cas de petite faim. Je me contrefichait de ces nouvelles à la noix, sans doute entrain de déblatérer sur la froideur de son autorité et de son armée surpuissante. Il fallait bien que j'y aille, j'allais encore me faire taper sur les doigts pour mon retard mais bon tant pis j'étais un habitué des punitions faite par nos très chère gradés.
Vêtements mis, je pouvais dès maintenant nonchaler en direction de cet énorme arène où de pauvre con se combattaient au yeux des spectateurs. Ma chevelure ténébreuse au grès du vent, je marchais d'une allure lente pour rejoindre mes coéquipiers de troupe. M'informer des nouvelles, ce n'était pas mon intérêt principal mais surtout observer cet bandes de cons commenter ce que disait Hayashi Miyu. Beaucoup de fou rire, beaucoup de fessée, ce genre de réunion me faisait bien rire, ces genins pensaient vraiment que l'hokage allait les écouter. Écoutant plus sérieusement les gradés et les anciens, elle se pissait sans doute dessus en rentrant chez elle avec les commentaires débiles de mes camarades de classe. Pensez-vous que j'étais critique, j'avais plutôt un regard plongé de réel. Nous, les genins, on avait aucune importance dans un débat ou une guerre, on devait simplement observer et analyser les commentaires des anciens. C'est ce que je pensais, pourquoi je débâterais sur un sujet important alors que je suis un simple genin. Simple comme couper dans du beurre. Obéir et agir, seul était les actions qu'on pouvait faire.
Dans un ensemble azur, je me trouvais enfin dans la réunion supposé être importante. Et bien pour une fois, elle en avait de l'importance. Mon regard bleuté balayait la foule, mes oreilles ouverte aux chuchotements des ninjas prêt de moi, j'ouvrais délicatement mon paquet de chips, le spectacles pouvait dès maintenant commencer. Ces chuchotements agaçants, ces commentaires inutiles, et bien il y en avait des choses à apprendre dans cet troupe de ninja. On pouvait dès maintenant examiner les faiblards, les lèches bottes et les purs mec. Je me classais plutôt dans les pauvres cons, une classe unique où seul moi pouvait y entrer, je suivais le troupeau sans pour autant savoir où cela allait amené. Cependant bien après, je pouvais répondre à mes questions. Une guerre allait bientôt débuté entre notre village contre celui de l'eau. Le petit con allait sans doute s'amuser dans ce pays, je m'étais renseigné sur la culture gastronomique de ce pays, des plats exceptionnelles dont les saveurs chimiques me frétillaient le palet. Kiri, une très bonne première direction, j'allais pouvoir élargir ma culturelle gastronomique, en ce jour-même, elle ne se composait que de chips, des pistaches, des cacahuètes et des ramens. C'était déjà celà.
Mangeant mes chips, je lâchais quelques " Wouah super " sur les commentaires bien structuré de mes compagnons. Enfin j'avais tout simplement entendu que le bras droit de notre hokage s'était tout simplement torturé parce qu'il avait fait le con. Il aimait sans doute cela, je ne pouvais pas apprendre plus. Dans cet foule, mes yeux s'arrêtaient sur une jeune rousse avec de belle forme. Ce visage familier, j'avais tout simplement passé mon examen de passage de genin en sa compagnie. Elle ne devait surement pas me connaitre vu mon état de solitaire dans ce village. Bon vu que tout le monde avait dit quelques choses, je n'allais pas m'empêché de suivre le groupe.
Et bien si la volonté de la feuille le veut ainsi, nous sommes bien obligé de vous suivre pour montrer à ces sauvages ... qui nous sommes !
Une phrase de suiveur, c'était bien ma nature. C'était ainsi. Finissant mon paquet de chips, je le faisais tomber délicatement tout en shootant dessus sans que personne m'aperçoive. Pollueur ... non juste que je n'avais pas envie de quitter ce beau spectacles.
Un mauvais pressentiment qui se faisait ressentir dans la bouche. Une angoisse parcourant tout le corps. Quelque chose de néfaste va se passer...Emerald était assis sur son lit. Depuis de récents évènements, la jeune fille aux cheveux verts logeait dans le palais de l'Hokage. C'était luxueux et confortable pour une demoiselle. Ao, son petit chat avait fait ses marques mais ce matin là...la kunoichi se sentait nauséeuse...
La verte garda la tête basse entre les jambes, la main gauche posée sur son bureau. Elle sentait comme des vibrations émanant du bois. Cette vibration...elle le ressentait comme un message décodé par son coeur qui le fit s'accélérer. Elle avait peur... Ses jambes refusaient de porter sa personne. Elle savait que si elle tentait de se lever, aussitôt ses forces allaient la quitter. Par la suite, la jeune femme regarda d'un air triste l'intérieur de sa main droite. Malgré les soins qu'on lui avait prodigué, une cicatrice était toujours apparente, c'était la plus grave. C'était la marque de sa dernière mission qui fut pour elle, un échec...
Sa main avait été brûlée par les flammes qui embrasaient la forêt. Elle tremblait, cette main meurtri par la haine. Puis, elle finit par la poser doucement sur son genou. Elle gardait un souvenir douloureux de cette dernière mission. Sa peur du feu ne faisait que s'accroître. Ses nuits étaient tourmentées par les récents évènements. Une larme coula doucement le long de sa joue. Elle savait...elle savait...elle savait qu'aujourd'hui une ère nouvelle allait commencer...
Son petit chaton alla se frotter contre la jambe de sa jeune maîtresse perturbée. Tous ses évènements s’enchaînaient beaucoup trop vite pour elle. Les souvenirs douloureux apparaissaient comme des flashs dans sa tête. La jeune enfant ferma doucement les yeux tout en caressant le dos de son chat. Elle prit une grande inspiration afin de calmer son coeur qui s'excitait dans sa poitrine. La kunoichi se sentait au plus mal et pourtant, elle devait se rendre au Colisée pour entendre l'annonce de l'Hokage. Elle savait déjà ce qu'elle allait dire. Les murs avaient des oreilles dans le Palais et tout se savait rapidement. Emerald, ayant un raisonnement plutôt basé sur la logique et étant également une personne réceptive avait bien comprit ce qui se tramait dans les locaux du chef de village...
La jeune fille finit par se lever. Elle prit doucement la direction du Colisée. Arrivée à la porte, son sang ne fit qu'un tour, sa main tremblait. Son visage se décomposa. La porte entrouverte, elle pouvait déjà entendre le remue ménage que faisait l'annonce de l'Hokage. Etant en retard, Emerald ne put entendre tout le discours de son supérieur mais comprit très bien qu'elle avait annoncée les hostilités. La guerre était en marche. Plusieurs Shinobis prenaient la parole cherchant à trouver une solution plus pacifiste, ne mettant pas de vie en jeu. Emerald ne croyait plus en rien. Elle savait que cette guerre était devenue inévitable depuis les récents évènements par rapport à l'état de Samidare Teichiro. Emerald gardait se souvenir amer coincé dans la gorge. C'était l'un des leurs. La kunoichi étant de nature très patriote ne pouvait laisser passer ce genre de chose...
Enfin, son regard se posa sur son chef de village. Etant devenue son médecin personnel prématurément, elle était inquiète pour son état. Malgré sa position hiérarchique, elle restait tout de même un être humain et quoiqu'il en soit, une femme. Ce n'était pas le moment d'aborder ce sujet sachant que celle-ci lui en tiendrait sûrement rigueur.
La verte observa la foule se déchaîner. Ses yeux devenaient las de tant d'agitation. Sa voix était nouée de tristesse. Les sons de la foule raisonnaient dans sa tête jusqu'à disparaître à petit feu. De nouveaux, des gens allaient mourir. Le sang allait couler. Les flammes envahiront le pays du feu et notre seule gloire ? La volonté de faire vivre notre village...
Il y avait beaucoup de monde venu pour écouter la Shodaime Hokage. Hitomi reconnut beaucoup de visage parmi la foule, et elle ne trouvait pas saugrenue l'idée que tout le village, dans son ensemble, avait répondu à l'appel de la Hayashi, comme un seul Homme. Pourtant, les avis divergeaient. Cela n'avait rien de surprenant, parce qu'il s'agissait là d'une décision lourde de conséquences. Lorsque l'on sait que divers villages cachés furent créés pour amener la stabilité dans le monde, et que l'on voit que finalement, l'instinct animal et destructeur des êtres humains prenait le pas sur toute notion logique, cela faisait de la peine.
Néanmoins, il était, pour Hitomi du moins, hypocrite de voir à quel point ces personnes qui voulait la paix le faisait au nom de leur seul bien-être, ne regardant pas plus loin que le bout de leur propre nez. Convenons de préciser qu'il y avait certains dans le rang des pacifistes, qui intervinrent avec, dans l'esprit, un projet bien construit. Ces individus, à l'instar des têtes bien pensantes du pays, avaient mûrement réfléchi aux conséquences qu'apporteraient un nouveau conflit. Ceux-ci, la belle Hyô ne les blâmait pas, car c'était là la manifestation de leurs profondes convictions. Non, notre protagoniste de nacre faisait plutô allusion à cette populace, qui ne souhaitait pas voir Konohagakure no Satô entrer dans un affrontement meurtrier avec son homologue du Pays de la Brume, et tout cela au nom du profit, de leur propre fainéantise, ou tout simplement parce qu'ils ne connaissaient pas ce Teichirô, celui-ci ayant certainement mérité le sort qui s'était abattu sur lui et que, par conséquent, ils s'en fichent.
Certes, le Samidare était un imbécile aux yeux de la seika. Mais par son acte, il a protégé sa cité. La demoiselle cachait difficilement la nausée qui s'imprimait dans ses chairs. Etait-ce ce genre de personne qu'elle cherchait à défendre contre envahisseurs et bandits? Etait-ce le destin qui l'attendait? Mourir ainsi, sans la moindre reconnaissance personnelle, était-ce là ce pourquoi elle se battait? C'en devenait écoeurant pour la ravissante Hitomi. Elle ne nourrissait que d'une seule envie, c'était de faire table rase de cette population devenue trop égoïste, trop chouchoutée. C'était la première fois qu'elle ressentit un tel dégoût, à tel point qu'en revenant chez elle, elle ne put se débarrasser de cette puanteur oppressante qu'elle humait à l'intérieur des murailles. Un peu plus tard, elle s'interrogera sur cette curieuse sensation.
Mais pour l'heure, la petite Hyô s'avança à petites enjambées vers le pupitre où la Hayashi avait prit la paroles. Son regard empli d'amertume et de déception fixait cette population indécise, partagée entre diverses opinions, qui, peu à peu, se muèrent en une étincelle de haine. Mains croisées sur le bas-ventre, elle s'inclina vis-à-vis de la Dux Bellorum, lui signifiant de l'écouter en privé. Sa voix était lancinante, comme si ce jour-là avait signé la fin d'une époque, et la naissance d'une nouvelle.
[Hitomi] -"Hokage-sama, vous avez tout mon appui pour frapper Kirigakure no Satô."
Elle s'inclina de nouveau, et s'en alla du Colisée avec un goût amer dans la bouche.
La kunoichi répondit par un mouvement de tête, en guise de remerciement, à la remarque de la jeune Seika. Les yeux apparemment sans vie de la demoiselle, regardaient les ninjas qui étaient rassemblé dans le Colisée. Comme pour mémoriser qui serait bientôt les armes qu’elle aurait à sa disposition pour atteindre Kiri. Cependant, c’était bien plus vaste que cela, elle cherchait encore un souffle, un espoir, une lueur de colère face à cette guerre.
Plus aucun d’entre eux, n’allait vraiment s’opposer à elle et elle le nota, appréciant leur confiance et leur fidélité même si elle en ressentait un certain dégout aussi. Parce que tout recommençait, ils ne la suivaient pas parce qu’ils trouvaient que Kiri le méritait. Ils n’acceptaient pas la guerre parce que c’était leur conviction profonde mais parce que c’était comme ca. Elle, comme eux, ils avaient été élevée dans cette atmosphère après tout. Que pouvaient-ils faire d’autre ?
-« Plus personne ne rentre ni ne sort du village, jusqu'à nouvel ordre » Ajouta la jeune femme en fixant son regard vers le petit rouge de nukenin qui étaient dans son village.
Sans attendre les protestations ainsi que les grognements qui sous entendait que les missions serait également suspendu, la brune quitta l’estrade puis ensuite l’arène.
