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 Tu n'étais pas la seule [Feat Nozomi]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Tu n'étais pas la seule [Feat Nozomi] Tu n'étais pas la seule [Feat Nozomi] EmptyLun 23 Mar 2015 - 10:06


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Assis contre la porte de sa chambre, seul, Hiriko finit par ce lever. Il était le lièvre, il connaissait les secrets du sceau. Ainsi, il fit un clone de lui-même, avant de lui passer une lettre. Pour deux membres du Shôraizen, le temps pressait. Il fallait les contenir avant qu'ils partent, ou du moins, qu'il respecte la dernière volonté de son ami. Son originale partie en direction d'Hyô Kôhei. Son clone plus vrai que nature, en direction de Myouga Nozomi.

Est-ce qu'il connaissait la relation qu'elle entretenait avec Seitô ? Oui. Est-ce qu'il avait un pressentiment au niveau de sa réaction ? Non. Il était incapable de dire si oui ou non, Nozomi allait réagir de la bonne manière. Il sentit un pincement au cœur, il détestait cette sensation. C'était une sensation égoïste de sa part vis-à-vis de Seitô. Mais il ne supporterait pas voir son œuvre aussi facilement détruite, alors qu'il avait mis jusqu'à sa vie dedans.

Hiriko se déplaça, suivant et traquant Myouga Nozomi grâce à son sceau qu'elle devait supposer inactif. En vérité, ce dernier ne faisait qu'une seule chose : pour être entretenu et camouflé, il se calquait sur le chakra de son utilisateur sans se différencier. Seitô avait prévu cette situation de crise, s'il devait mourir.

Prenant son propre chemin, il se retrouva bientôt face à l'errante, qui n'avait que peu d'affaires sur elle. Voulait-elle partir ? Le Yamanaka avait les yeux ouverts cette fois. Sa pupille émeraude fixait Nozomi, avant qu'il annonce.

    « Alors tu prends la fuite ? »


Il n'attendait pas de réponse. Il savait que c'était le cas. Mais pourquoi faisait-elle cela ? Son Amant l'avait aimé, elle, elle n'avait pas à faire ça... Le Shôraizen, l'idée du pourquoi son amour et mort pour elle, pour lui offrir un avenir, et elle partait ?

    « Après tout, cela ne me regarde pas. Cela te regarde, toi et ta conscience. »


Il s'avança vers elle, déposant une enveloppe dans ses mains.

    « C'est la tienne. Ce sont les derniers mots de Seitô. Pour toi. Pour celle qui l'a jamais aimée. »


Puis, il recula, et se dirigea une nouvelle fois vers la base du Shôraizen, vers le Palais des Aizuyake... Mais avant, il avait quelque chose à lui dire.

    « C'était un rituel qu'il faisait à chaque fois qu'il partait en mission. Il écrivait des lettres à ceux qui comptaient pour lui, il me les confiaient puis partait au combat, le cœur un peu moins lourd. Dans un sens, je pense que cela lui donnait une certaine paix, il savait que sa sortie serait préparée. Néanmoins... »


Il fit une pause, et s'arrêta. Son regard vert émeraude se posa sur l'errante.

    « Peu importe ce que l'on t'a dit, je le sais tout comme toi : Seitô n'était pas parfait. C'était quelqu'un dont les blessures étaient si grande qu'aucun de nous, pas même Kôhei, pas même moi, et pas même toi, pouvions panser et comble. Il était condamné à mourir pour ses crimes. Il en avait conscience, et il souffrait de ne pas pouvoir faire le bien autour de lui. Tu étais son amante, mais tu en sais peu sur lui, tout simplement car tu ne l'as jamais directement questionné sur ce qu'il avait vécu, ce qu'il avait rendu comme ça... »


Alors qu'elle était claire, sa voix se teinta de tristesse.

    « Mais de tout les politiciens, c'était le plus honnête. C'est pour nous payer le luxe de rêver d'un monde de paix sans sang qu'il a accepté d'être l'auteur d'acte aujourd'hui qui te semble inhumain. Pour nous, pour notre avenir de liberté que nous chérissons tant. Il ne voulait pas mourir, pas maintenant... Il voulait encore consolider cette base, transmettre à quelqu'un les forces de tenir les rennes du Shôraizen. Et toi, tu doutes de lui ? »


Ses poings se serraient, loin était le calme qui l'envahissait habituellement. Il se mit a douter, peut-être ne devait-il pas faire ça... Mais l'envie dépassa sa réflexion.

    « Tu doutes qu'il n'ait pas fait tout ça pour nous ?! Alors pourquoi ? Pour qui ?! Il t'aimait Nozomi, plus que n'importe qui ! Il voulait te protéger de ce monde quitte à perdre tout ce qu'il avait, même si c'était son âme, même si c'était sa vie ! C'était ça, sa volonté personnelle ! Mais si, même toi aujourd'hui, tu doutes de lui parce qu'il est mort... »


Il se retourna...

    « Alors tu n'as jamais mérité de te tenir à ses côtés. »


Ses yeux se posèrent une dernière fois sur elle.

    « Nos deux cas ne sont pas si différents. Tu n'as pas suivi Seitô pour ses idéaux, mais pour sa personne. Penses-tu être la seule qui fut éprise de lui ? »


Son regard se perdit dans le vide.

    « Les différences qui nous séparent, c'est qu'il avait jeté son dévolu sur toi, et non sur moi. Que tu étais l'être aimé, et que j'étais l'aimant. Mais aujourd'hui, tu doutes de lui, alors que je ne doute pas.Quelle étrange situation... »

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Konoha
Hayashi Nozomi
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'étais pas la seule [Feat Nozomi] Tu n'étais pas la seule [Feat Nozomi] EmptyLun 23 Mar 2015 - 15:16

Assise sur son lit, l'Uma regardait une dernière fois cette pièce qui fut sa chambre. Ses doigts passaient distraitement sur les contours de l'objet qu'elle tenait entre les mains : un masque à gaz. Celui que lui avait donné Seitô lors de leur première rencontre. Quatre ans avaient passé depuis. Quatre ans durant lesquels ils s'étaient perdus de vue, puis s'étaient retrouvés, et elle l'avait suivit. Ils s'étaient finalement avoué leur amour réciproque et avaient vécu durant quelques mois une belle histoire. Jusqu'à ce que tout prenne fin brusquement, avec la mort de Seitô. Elle rangea l'objet dans un sceau présent sur son corps. Puis se leva finalement.

Elle se dirigea vers la commode, et décrocha son bâton du mur. Le bâton de son clan, la dernière chose qui lui appartenait dans cette pièce. Celui qui signifiait qu'il était temps de repartir. Elle avait prit tout le reste, et tout rangé dans des sceaux. Pour certains, ils furent plus difficiles à trouver que d'autres. Mais de par son poste, elle avait finit par tout rassembler. Dans les innombrables fuinjutsus présents sur sa peau, se trouvaient précieusement stockés la fiole que lui avait offerte Goren, le laisser passer donné par Yuki Samui, le tableau d'elle-même peint par Kyu Shishen, le masque rangé un peu plus tôt, ses vêtements ainsi que des affaires personnelles qu'elle avait à son arrivée : une vieille casserole, quelques kunais, son précieux carnet ainsi que son stylo. Elle avait également quelques tubes à essais, des fioles vides et pleines, des herbes médicinales. Et puis elle avait longuement hésité, mais avait finit par aussi emporter avec elle son propre dossier médical ainsi que celui de Miko, leurs échantillons de sang et ce qui restait de l'échantillon furyou, ainsi que le fruit de ses différentes recherches.

Elle avait encore plus longuement hésité concernant le dossier médical de Seitô ainsi que son échantillon de sang. Le Shôraizen avait le droit de garder des choses le concernant. Mais si jamais ça tombait entre de mauvaises mains ? Que quelqu'un voulait expérimenter des choses avec son sang ? Les emporter avec elle ferait d'elle une traîtresse si l'on venait à s'en rendre compte. Mais il y avait ce risque... Et elle avait ce désir - certes égoïste – de vouloir garder une partie de lui avec elle. Il n'y avait même pas eu de corps à enterrer, aucun au revoir à faire... Kôhei avait pu le voir, voir ses derniers instants. Mais pour sa part, elle n'avait eu que cette horrible sensation. Et puis plus rien. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il faisait son discours. Ils ne s'étaient même pas vus en aparté. Et il n'était jamais revenu. Il avait fait son rôle de leader, jusqu'au bout. Délaissant son rôle d'homme, qu'elle aimait tant. Dans un geste rageur, elle s'était emparée du dossier ainsi que du sang. Et puis finalement, elle avait détruit tous les autres : afin que tous soient libres. Qu'ils ne puissent pas être poursuivis s'ils désiraient partir, comme elle le faisait. De tout son travail accompli, il ne restait plus rien. Si ce n'étaient ses connaissances, les formations qu'elle avait données aux autres médecins de la base.

Un soupir, une caresse à Haru. Et le bâton claquait bientôt sur le sol en un bruit régulier. Ses pas la menaient en dehors du palais. Sous les regards, elle quittait le Shôraizen. Le visage figé dans une expression impassible, elle abandonnait tous ceux qui avaient été son autre famille. Elle avait fait ses au revoir. A ses collègues, qu'elle avait formés. Qui prendraient sa relève. Au petit garçon qui venait régulièrement à la clinique. A Shinachiku, qui s'était mit en couple avec la femme qu'il aimait, durant leur mission. A ses amis. A Kôhei, surtout, qu'elle avait soigné. Elle ne partait pas en traîtresse. Si quelqu'un voulait la retenir, elle leur en laissait le droit. Mais sa décision était prise. Et puis, pourquoi rester ? Pour le voir à chaque instant, dans chaque lieu ? Dans chaque visage ? Dans chaque phrase prononcée concernant ses valeurs et ses idéaux ? C'était bien trop douloureux. Comprendraient-ils ? Qu'ils comprennent ou non, elle partait.

Son allure était pourtant lente. Chaque pas la menait un peu plus vers la sortie. La faisait quitter un peu plus définitivement l'endroit qui fut sa maison durant de longs mois. Et alors qu'elle s'était arrêtée à quelques mètres de l'entrée, une présence familière se fit sentir. Un peu différente, cependant. Un clone ? Allait-il essayer de la retenir sans se déplacer en personne ? Ainsi qu'une voix, accusatrice. Elle ne répondit pas, plongeant simplement son regard dans le sien. Oui, cela la regardait. Elle posa ensuite les yeux sur le nouvel objet. Une lettre, de Seitô ? Il lui avait finalement laissé quelque chose... Le précieux objet fut rapidement mit de côté pour plus tard. Elle reporta de nouveau son attention sur le Yamanaka. Elle l'écouta parler. Dire tout ce qu'il avait sur le cœur. Sans l'interrompre. Même lorsqu'il lui cracha presque au visage. Elle, qui n'avait pas mérité d'être à ses côtés. Et puis enfin, un aveu. La raison de cette colère : la jalousie. La Sabakyô l'observa avec tristesse. Durant tout ce temps, il avait gardé cela pour lui.


- « Je n'ai jamais douté de ses idéaux, ni de lui, Hiriko. »

Seulement des méthodes employées pour parvenir à ses fins. Elle resta silencieuse quelques temps, le regard dans le vague. Puis elle lui adressa un sourire.

- « Je suis désolée. J'étais l'amante, celle qu'il aimait. Mais au final, c'est toi qui était plus proche de lui. Toi qui était son confident. Toi à qui il disait ses plus lourds secrets. J'ai toujours été là. Je l'ai rejoint avant même sa désertion. Je l'ai toujours soutenu. S'il avait voulu me parler, il aurait pu le faire, en de nombreuses occasions. Mais c'est à toi qu'il avait décidé de se confier. C'est ainsi. »

Ça lui faisait mal de l'admettre, mais que pouvait-elle y faire ? Peut-être avait-il voulu la protéger en lui taisant certaines choses. Ou bien peut-être qu'il craignait sa réaction.

- « Je te remercie d'avoir joué le rôle de l'oreille attentive. D'avoir prit soin de lui. Même si tu as dû souffrir en sachant ce qu'il y avait entre nous. »

Elle prit les mains d'Hiriko dans les siennes, et planta son regard dans le sien.

- « Toi qui ne doute pas, qui était son plus fidèle confident. C'est toi qui mérite de prendre sa suite. Tu es le seul au courant de ses secrets. Et donc capable de le faire.»

Elle les lâcha, après y avoir déposé un objet. La bague de l'Uma. La confidente privilégiée des membres de l'organisation, hein ? Elle n'avait même pas réussit à assumer son rôle. Oui, peut-être qu'elle n'avait pas mérité d'être à ses côtés. Qu'elle n'avait pas mérité cette confiance qu'il avait mise en elle en lui accordant cette place. Peu lui importait, désormais, ce qu'ils pouvaient tous penser. Tout cela était maintenant terminé. Une page se tournait. Tout comme son dos, qu'elle montrait à celui qui avait aimé le même homme qu'elle. Et elle reprit sa marche. Vers où ? Elle n'en avait aucune idée. L'errante reprenait simplement la route.
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