N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez
 

 Pas de début sans fin.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptySam 21 Mar 2015 - 20:51


Un Eden dans le désert. Cela sonnait comme un paradis en enfer à mon oreille. Bien des contrées avaient foulées mes pieds. Pourtant jamais l'oasis de ce pays, je n'avais autant aimer redécouvrir à chaque instant. Je me perdais à ce moment dans une mer de chaleur. Le sable à perte de vue, quelques monts rocheux escarpés préservant en leurs seins la rudesse du soleil. Un parfum de chez moi pour être honnête. De mon pauvre œil, je n'y décelais en effet qu'un immense océan rouge... Non le rouge du sang. Mais plus un rouge sans couleur. Tel le soleil lorsque de jeunes yeux s'aventurent à vouloir le regarder de face. Je ne transpirais pas. Du fait d'une marche lente, mais aussi de ma grande habitudes aux chaleurs extrêmes. Puis enfin, du fait de ma tenue. Un hanten d'été, cachant l'absence de mon avant-bras gauche. Sur un hakama fermé par des guêtres noir. Shogi se voyait décoré d'un magnifique pelage. La langue branlante à la chaleur comme cela devait être. Le pauvre supportait bien moins que moi cet écrasant soleil. Mais me laissant guider par l'habitude. J'entrevoyais une verdure à l'horizon. Même si le soleil dorait les arbres, l'air y était sans le moindre doute plus doux. Mon oeil me permit en fait de remarquer cela bien loin de là. Peut-être l'une des chances de l'avoir. Un amas de chaleur ou d'air frais se voit bien plus facilement qu'une feuille d'arbre... Je nous y dirigeais sans attendre. Sabre en ceinture, aveuglant tout individu souhaitant me suivre à l'éclat du soleil.

Cette découverte me ravit à peine j'y fusse introduit. L’entremêlement subtile de toutes les odeurs qui y passaient me détendaient avant même que je n'atteigne un petit ruisseau. Une eau clair et pure. Parut sortit des entrailles de la terre comme un cadeau du ciel. Shogi sautait déjà sur l'occasion de se désaltérer en plongeant les pattes sans retenue. Je pris alors le temps de m'asseoir à l'ombre d'un arbre. Posant mon dernier bras sur mon genoux redressé. Je ne fermais pas les yeux pour dormir. Même si l'humeur du moment y invitait fortement. Je préférais prendre le temps d'apprécier les couleurs qui s'offraient à moi. Un festival de nuance donnant l'impression de se trouver dans la toile d'un impressionniste... Portant l'oeil à l'eau je trouvais Shogi qui y retrouvait de la vigueur. Il ne parlait pourtant toujours plus. Quelque chose l'avait traumatisé à Mizu no Kuni, mais j'ignorais toujours ce que c'était et avec le temps, je m'y étais accoutumé. Sa vie nous la devions à Aoji et Reï... Cette fois mon plus fidèle ami souffrait d'un mal que je ne saurais encore guérir peut-être. Le visage désolé je continuais d'observer.

Bien loin de là. Deux silhouettes animées se rapprochaient. Les réflexes de l’errant. Veiller à l'écart et l'extérieur de ce qui est hors de soi. Ainsi je commençais déjà l'étude des personnes, mémorisant par la pensée en répétant successivement ce que je découvrais. Deux hommes à cheval. Semblait-il sans danger pour moi. Shogi n'y prêtait pas attention tandis que je me relevais pour me présenter à eux. Je sortais de l'oasis paisiblement pour découvrir les comparses. Accoutrement du désert et regard de hauteur. Je pressentais un malheur. Je me tins droit et leur fit face sans méfiance et sans arrogance quand l'un me parla de loin en criant et présentant son ami de sa main.

-Il dit que cet oasis est à lui !
-Pourquoi prétend-t-il une telle chose ?
-Parce qu'il est sur ses terres...
-Mais si je ne bois pas je meurs...
-Alors donne-lui ce qu'il demande.
-Et que demande-t-il ?
-De l'argent !
-Je n'en n'ai point...
-Alors ta vie !

Ainsi s'annonçait le conflit. Une nouvelle fois. Je baissais un regard maussade au sol. Ils voyaient un homme vêtu pauvrement et le bras en moins. Alors de loin pensaient-ils faire un bénéfice du sang... Conflit...Pauvre Conflit. Ho oui pauvre Conflit. Je me suis caché si longtemps. Personne ne sait ce que j'ai enduré de malheur et de douleur. Par forfait de la destiné ou ma propre volonté. Personne ne sait ce qui s'est tramé en mon cœur. Non, personne. Des échos lointains à quelques privilégiés et bien parsemés. Et alors que maintenant je suis prêt. Je n'ai plus honte. Parce que j'ai découvert que tout cela, ça ne compte pas. Tout ce que j'ai vécu. Tout ce que j'ai appris. Toutes ces fois où j'ai prié pour être libéré. Je m'ouvre en entier. Je prends l'Homme en moi dans son entièreté. Je l'embrasse jusqu'à m’étouffer. Parce que peu importe ce que j'ai traversé. Parce que ce qui compte ce n'est pas le moi. C'est le nous. Conflit. Je t'ai cherché tout ce temps. Je t'ai combattu, je t'ai subis, je t'ai entendu et je t'ai fuis. Rien n'a été en fait plus salvateur. Moteur de ma liberté. De ma rédemption. Cette pointe lumineuse à l'horizon sombre. C'est mon rêve. Il n'a fallu que m'ouvrir. Que me laisser emporter par le tourbillon. Conflit. Je te bannis tu entends. Je te maudis. Sors de nos vies. Je signe dans le temps ton effacement. Je le signe ici. L'écriture c'est le passage de l'émotion à la pensée. L'écriture c'est le passage du sentiment vers la raison. Maintenant je t'ai trouvé. Je sais où tu te caches. Je te briserais les reins. Je t'arracherais le cœur. Je sais où tu te caches. Tu es là, en moi. Je te vois, tu es juste là. Tu ne m'échapperas pas. Tu es caché en l'Homme. En Nous. Mais nous t'avons trouvés. Nous ne voulons plus de toi. Nous ne voulons plus de tes lois. Va t'en. Pars maintenant. Je le hurle en l'écrivant. Je te hais Conflit. Je libère mon corps et mon âme de toi. Je t'ignore et je t'oublie. Et en chaque cœur perdu j'y ajouterais cette symphonie. Plus rien de sombre ne te nourrira. Ni la rancœur, ni la peine, ni la douleur. Rien de sombre tu entends. Conflit je te bannis de moi. Je te bannis de l'Homme. Partout où tu te cacheras encore je te poursuivrais. Par le verbe et le cœur je te pourfendrais. Cette pointe lumineuse. C'est mon étoile. C'est la notre. C'est le juste. C'est le flocon. C'est le monde. Va t'en. Va t'en. Va t'en. Je le hurle au vent. Je le hurle au temps. Plus de larme. Plus de peine. Plus de vide. Je t'ai vaincu. Parce que je ne te veux plus. Tu ne m'atteindras plus. Tu m'entends Conflit. Nous sommes libre. Libre de choisir. Choisir d'aimer et de t'abandonner. Je le clame au ciel. Je l'inscris dans la terre. Conflit. Même ton nom sera oublié. Je sais qui tu es. Je sais ce que tu veux. Je sais comment tu te présentes. Tu ne me prendras plus. Ma volonté t'a dépassé. Ce n'est pas mon nom. Ce n'est pas ma vie. Ce n'est pas mon droit. C'est le notre. Il n'y a plus de moi. Rien que le nous. C'est la fin du jeu. Je ne te renvoie plus la balle. Je ne te renvoie plus d'échos. Je t'efface tu entends. Je t'efface. Va t'en. Et ne revient jamais. Meurt. Meurt. Meurt. Laisse mon peuple en paix. Laisse l'Homme vivre. Laisse-nous le découvrir. Le monde en paix. Je vais t'étrangler. Je vais t'expulser. Conflit, je te bannis à jamais.

soudain... Le silence. Plus rien. Rien qu'une chaleur apaisante et présente. Rien que le doux et le bon. Soudain, le sourire. La lueur au regard. La sincérité. Voilà le début. Je n'ai plus qu'à attendre qu'un autre écrive la fin. Et qu'un autre, écrive la fin de l'autre. Une voix retentit et me sort de ma pensée. Une voix roque et fier. Menaçante.

-Alors étranger ! Que dis-tu ?!
-Je n'ai pas le désir de me battre.
-Alors la mort vient à toi !

Je reste comme désabusé. Mais je ne bouge pas pour autant. J'attends simplement et silencieusement. Le regard se fit plus doux et plus tendre. quand je vis l'autre me charger sur son cheval, le sabre au clair. Le sol tremblant sous le pied il pensait sans doute ainsi me voir déguerpir. Mais qu'est-ce qu'une charge à cheval pouvait avoir de dangereux pour moi... Je l'attendais simplement, arriver en hurlant, brandir son arme avec la ferme intention de me décapiter. Puis quand il fut assez proche. Assez pour que je puisse voir ses yeux. Le cheval passa à côté et le sabre resta en l'air dans sa main sans m'avoir atteint. Car il n'avait pas accomplit le geste. Le cheval ralentit quelques instants alors que son cavalier nous apparaissait désormais de dos. Puis il tomba de sa monture. Bêtement. Les yeux dans le vague et la bave aux commissures. De mon faciès ne ressortit rien de bien important, si ce ne fut un air aussi las que désolé. Loin de là l'autre restait complètement ahuris. A sa place, en tant que civil, moi aussi je n'aurais pas compris. Mais ce que celui qui avait voulu me tuer venait d'entrevoir. Cela l'aura marqué pour longtemps. Je me retournais pour me rendre à lui bien calmement. Sans montrer la moindre agressivité. Prostré au sol. Sans l'aide de son ami qui n'osait s'avancer vers nous. J'aurais pu l'achever. Mais à quoi bon ? Je posais mon œil sur lui, moi aussi cette fois, avec une certaine hauteur.

-Risquer ta vie pour un oasis soit-disant à toi ? Au lieu de partager et de gagner peut-être un ami. Les hommes comme toi j'en ai vu bien assez pour me convaincre qu'il est préférable de rester en ermitage.

Mais l'homme restait dans le vide. Son esprit avait besoin de temps pour se remettre de l'illusion, ce qui était d'autant plus normal pour un civil. Néanmoins, je ne voulais pas le tuer. Je me retournais sur l'autre dès cet instant.

-Vient chercher ton ami. Ne le laisse pas comme ça. Et rentrez chez vous cela vaudra mieux.

Il acquiesçait alors en s'avançant au pas de sa monture. Cette fois en modérant ses manières il faut bien le dire. Puis quand il s'approcha suffisamment de nous. Il vit mon œil et comprit. Mais il ne dit rien sur l'instant car je m’efforçais de l'aider à mettre son ami en sac à patate sur son propre cheval. C'est alors qu'une fois placé, il osa me parler à nouveau.

-Tu es Shinobi ?
-Shinobi ? Je n'aime pas ce mot. J'ai été un guerrier. Cela suffit.
-Quel est ton nom ?
-Je me laisse nommer.
-Ta bonté d'âme sera connu de tes ennemis avant que tu ne les combattes mon ami.

Je restais saisis un instant par la dignité de cet homme qui admettait son erreur et celle de son ami. Pour récompense je lui octroyais un sourire sincère. Cependant je ne perdais pas de vue sa deuxième erreur. Celle dont j'allais lui faire part avant qu'il ne prenne en lesse le deuxième cheval et reparte.

-J'ose espérer ne plus avoir d'ennemi. Si ce ne fut moi-même. Va maintenant.

Shogi sortait lui aussi enfin de l'oasis. Mais ce ne fut pas ce qui m'interpella. Lui aussi d'ailleurs, par son flair et moi par l’œil. Des shinobis me suis-je immédiatement dis. Trois shinobis. Mais mon regard ne cessa pas d’être surpris à mesure que je me concentrais à la sensation de ce que j'entrevoyais. Au moins deux gros potentiels et un moindre. Affinités reconnu. Sexes reconnus. Taux d'épuisement reconnu. Positionnement reconnu. Quantité de chakra reconnu. Chakra ? L'un d'eux je le connaissais. Mais plus élevé qu'autrefois. Plus agressif. Soudain le souvenir d'une bataille à Kiri qui ne me laissa qu'un gout de honte et de regret. Le jeune avait grandit. Shogi voyait alors son poil s'hérisser. Il était clair que cela ne venait pas vers moi pour parler du soleil. Mais ils étaient encore assez loin. Alors j'attendais. Peut-être me trompais-je sur leur intention. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu à détecter les fluctuations de chakra après tout. Je m’efforçais alors d'avoir l'air à l'aise. Pas bien difficile vu que je l'étais réellement en réalité. Visage aimable, mais sans subterfuge sur la démonstration la méfiance. Conflit encore ? Cela ne se pouvait. Bras ballant et visage incliné au côté je les attendais ainsi. A moins qu'ils espéraient me surprendre. Bien que je ne l'espérais vraiment pas, cela.


Dernière édition par Samidare Teichirô le Sam 21 Mar 2015 - 22:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Jisetsu Ayato
Jisetsu Ayato
Informations
Grade : Nukenin de Rang A
Messages : 1005
Rang : A+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptySam 21 Mar 2015 - 22:28

Ce jours là…Le manieur de temps était voyage à Kaze no Kuni… Alors, qu’au détour d’un bar, il apprit quelque chose, le retour d’une légende… Samidare Teichirô était là, près de l’oasis d’Eden… Lui, celui qui était responsable de la transformation de Tenzö en Furyou…. Alors que rapidement, une idée vint en tête du démon de Kirigakure no Satô… Celle de trouver le démon cendré… Et d’en finir avec lui.

Un acte fou ?... Certes, celui-ci était d’une puissance colossal, l’ancien chunin avait encore en mémoire de nets souvenirs du style de combat de Teichirô… Il avait pu voir que la légende sur sa force était belle et bien, plus que méritée… Lui, qui avait détruit une bonne partie de Kiri seul… Lui, qui avait tenu en échec un village entier… Mais, la seconde douleur fantôme de Kirigakure no Satô, lui aussi était devenu plus fort, il n’était plus le gamin qu’il était à l’époque, alors qu’un bruit sourd lui dictait de prendre sa revanche.

L’homme aux yeux dorés fit donc son chemin, et comptait bien faire payer au borgne ce qu’il avait osé faire, le Jisetsu avait déjà promis il y a longtemps qu’il tiendrait sa revanche, tôt ou tard… Et ce jour était enfin arrivé… Le manieur de temps se souvenait que Tenzö avait un grand respect pour le Samidare… Et, cela serait peut-être l’occasion pour lui de montrer qu’il avait même surpassé le Yondaime, en venant à bout de celui qui avait été le modèle de son Sensei, de celui qui lui avait tout appris…

C’était déterminé que le manieur de temps avança, alors qu’il arriva enfin, et continua à avancer toujours plus loin dans ce désert… Il n’avait pas oublié les facultés sensorielles de celui-ci, qui devait déjà l’avoir vu venir longtemps à l’avance… Il était inutile d’y aller par surprise, autant y aller franchement, car les ruses de ce type ne fonctionnaient pas avec un homme du niveau de Teichiro, alors qu’il finit enfin par arriver face au manieur de l’œil infernal, il ouvrit la bouche.


-… Samidare Teichiro….


Le manieur de temps ferma le poing et activa immédiatement son kinnegan, marque des sceaux noirs qu’il avait depuis… Et poursuivit :


-… Te souviens-tu de moi ?.... Te souviens-tu de mon maître ?… Kaguya Tenzö…


Le démon de Kirigakure no Satô fit mine de réfléchir et expliqua :


-… De mémoire… Personne n’a jamais pu me dire qui du Kinnegan ou du Jigokugan était le plus fort… L’œil doré, ou l’œil infernal ?... Que dirais-tu qu’on réponde à cette question, ici et maintenant.


Oui… Aujourd’hui le sang coulerait… Quoi qu’il arrive, c’était la fin d’une vie qui allait se jouer. Celle du démon de Kirigakure, ou celle du démon cendré… Laquelle des deux se terminerait aujourd’hui ?...

Le Samidare, pourtant privé d’un bras et borgne, n’avait pourtant aussi rien perdu de cette prestance… De cette intensité dans sa simple présence… Ce type était telle une montagne, une sorte de mur infranchissable… Et pourtant, ce combat qui se préparait était plus qu’une question de vie ou de mort… C’était une lutte pour l’honneur, afin de rendre l’honneur bafoué du Yondaime Mizukage… Plus qu’une vengeance, le Jisetsu souhaitait faire justice… Au nom de son « père »…

Tenzö était un fou marginal pour certain, un tyran pour d’autre… Mais, c’était un homme juste, mort pour défendre ce en quoi il croyait, mort pour sa cause… Il s’était battu, malgré la maladie Kaguya qui était en train de lui prendre la vie… Malgré ce mal, il n’avait jamais faillit, il n’avait jamais paru comme étant un faible… Il ne méritait pas de finir comme ça !

Alors que le chakra du manieur de temps semblait complètement gonflé a bloc… Et qu’il laissait totalement libre court a ses pulsions meurtrières… L’atmosphère autours semblait devenir insoutenable, toute la rage… Toutes les larmes… Toute la colère qu’il avait pu refouler durant tout ce temps, depuis la mort du Kaguya… Le manieur de temps comptait tout relâché d’un bloc sur le démon cendré, alors qu’il poursuivit :


-… As-tu la moindre idée de la rage que j’ai vu voir grandir en moi depuis tout ce temps ?... De toute la rancœur que j’ai accumulée dans le seul but d’un jour pouvoir venger mon père ?... De la haine que j’ai pu ressentir, quand j’ai vu son nom souiller par ta faute ?...

C’était la lutte entre deux démons qui allait prendre ses racines sur cette terre, le démon de Kirigakure, le démon cendré… La lutte entre deux démon allait pouvoir commencer, alors que le Jisetsu ne semblait toujours pas avoir fini de parlé :

-… Je sais certainement ce que tu dois penser… Les êtres qui ne vivent que pour la vengeance ne sont que des larves… Et pourtant, je n’ai jamais perdu de vue mon objectif de venger Tenzö… Mais après tout… Les gens comme toi et moi ne sont pas humain… Je suis le démon de Kirigakure… Tu es le démon cendré… Tu est peut-être une légende… Tu avais peut-être l’admiration de Tenzö… Mais, tu ne la méritais pas… Et c’est pourquoi aujourd’hui que ta vie, ainsi que ta légende va prendre fin tu peux me croire sur parole.


Le manieur de temps posa sa main sur sa bague, puis qu’il expliqua tandis que sa bague se mit a briller :


-… Vient a moi…. KAZESHINI !


Alors que dans un éclat de lumière, la bague du manieur de temps se transforma en une double faux relié par une chaîne, alors que vint enfin les paroles final :


- Prépare-toi ! DEMON CENDRE !


Le vent soufflait légèrement, les respirations semblaient pouvoir dire, « je vais te tuer »… La danse allez pouvoir commencer, le Jisetsu comptait bien montrer qu’il ne se laisserait pas vaincre aussi facilement qu’à l’époque… Le combat allait commencer, et l’homme aux yeux dorés, ne comptait pas être celui qui baignerait dans son propre sang d’ici quelques minutes. Non, pas cette fois-ci.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyDim 22 Mar 2015 - 2:59


Le temps était venu. Le temps était venu pour la jeune pousse Rakuzan Satochi d'éclore, le konohajin de 19 ans très récemment promu au rang de Jônin en avait marre. Marre de demeurer dans l'incompréhension et dans le flou généré par les multitudes de questions qui empoisonnaient son esprit. Depuis des mois qui feraient bientôt une année l'esprit du Manipulateur de la Lave était torturé par sa propre ignorance. Bon nombre de questions dont il attendait les réponses demeurait sans solution obstruant ses décisions.
Cependant, Satochi était certain d'une chose. Il était un Konohajin ! Un fier défenseur du village caché des Feuilles, c'était une facette de sa personnalité qui ne changerait jamais quoi que puissent être les obstacles qui se dresseraient sur son chemin.
Mais comment protéger la Feuille des ravages du monde et des conflits ? Aujourd'hui en possession d'un pouvoir bien plus grand qu'à ses débuts, il serait la première ligne défensive face à une éventuelle menace. C'est pourquoi il devait savoir comment protéger le village qu'il aimait tant. Il savait que pour cela, il devrait combattre. C'était la tristesse de ce monde, se battre pour obtenir la paix avant de déclencher la vengeance de ceux qu'on avait vaincus auparavant, mais les armes étaient elles une solution arrêtées ? Pour les jeunes yeux du Rakuzan, la réponse était naturellement non. Il espérait au fond de lui qu'un jour prochain les shinobis puissent fonder un nouveau monde. Un monde dont il serait le pilier, un monde où il serait simplement la Lumière venant à bout des ténèbres.


Mais pour cela, le brun allait devoir, se montrer patient, mais surtout voyager. Découvrir le monde et les coutumes de chacun. Il devait s'enrichir d'une expérience véritable, voir de ses propres yeux afin de ne rien laisser en arrière lorsqu'il poserait les fondements du nouveau monde et il devait rencontrer les principaux acteurs du monde actuel plus que bancale.
Par le passé, la désertion massive engendrée par le départ de l'Intendant de Konoha Sabakyô Seitô avait lancé les premières interrogations au jeune esprit du Rakuzan.
Aujourd'hui, il avait mûri, il était parvenu à avancer aux côtés de son Sensei Nara Natsuki pour devenir le shinobi qu'il était aujourd'hui. Il avait travaillé sans relâche pour parfaire ses techniques ninjas cependant, il restait toujours sans réponses face aux nouvelles questions éveillées par sa discussion avec Hyô Kohei, Bras Droit du Shôraizen sur la fameuse île inconnue où s'étaient déroulées les dernières batailles contre les Furyous.


Il devait se lancer à leur recherche. Il devait avoir une discussion avec Seitô. Cette quête serait sans doute très longue ! Car tout ce qu'il disposait à ce jour était un Kunai aux propriétés de localisation spécifique au clan des Manipulateur d'Encre. N'étant pas un grand spécialiste de Fuinjutsu, il se devait de parcourir le monde à la recherche des plus grands spécialistes en la matière. Personne n'avait pu l'aider à Konoha alors peut-être qu'il trouverait son compte à l'extérieur, de plus ça lui permettrait de voyager et de se faire connaître à travers les contrés de ce monde. Un projet bien ambitieux pour un simple Jônin. Mais l'appât du Shôraizen était bien trop grand pour ne pas s'en servir. Les Furyous temporairement disparus, tout le monde sur cette terre ferait tout pour traquer et tuer Sabakyô Seitô et ses partisans.
Satochi se servirait de cela pour accéder à ce qu'il désirait, cela avait déjà marché puisqu'il était parvenu à obtenir un entretien avec le Godaime Raikage.


Sato' avait donc quitté Konoha pour une durée indéterminée. Son voyage commença donc à travers le paysage forestier du Pays du Feu qu'il traversa vers le nord à destination du Pays des Sources Chaudes de Yu no Kuni.
Plusieurs jours lui seraient nécessaires pour rallier Kuma, mais plutôt que de se presser, il profitait du paysage et de ce que la belle nature avait à lui offrir. Il s'offrit même le luxe de passer une nuit dans une auberge où il put profiter de la qualité des Sources d'eau chaudes du pays. Les réputations de ces dernières n'étaient plus à prouver, et c'était un vrai régal d'avoir la possibilité de s'y détendre. Un jour à peine qu'il était parti et voilà qu'il se prenait à apprécier sa nouvelle vie d'Ermite.


Son chemin se poursuivit dans les terres gelées de Shimo no Kuni puis il arriva enfin au Pays de la Foudre. Kumo approchait plus il foulait le sol de cette nouvelle nation qu'il s'apprêtait à découvrir et un beau jour, alors que le soleil venait à peine de se lever il apparu, confondu dans son ombre à travers les rayons lumineux du soleil levant. Son accueil fut d'une qualité qu'il n'aurait jamais espérée, il fut conduit à sa chambre, il fut nourri et en début d'après-midi, il fut reçu par le Raikage. Monjara Shinji avait fait un excellent travail.
Le brun eu alors la possibilité de discuter avec l'Ombre de la Foudre, il put clarifier certain point qui lui tenait à coeur et discuter du fameux Kunai. Cette information et cet objet plaisaient grandement à Kumo comme il s'y attendait. Il put alors faire une proposition à Zennosuke.


Hélas pour lui, le Konohajin n'avait pas l'aura ni la reconnaissance nécessaire à son œuvre. Son projet n'eut donc pas l'effet escompté. Mais pour parvenir à ses rêves, il ne renoncerait devant rien. Il avait juré garder cette rumeur pour lui, mais au point où il en était... Il n'avait plus rien à perdre. Il évoqua alors la folle rumeur concernant Samidare Teichiro. Ce dernier serait visiblement en vie et vivrait reclus dans le désert de Kaze no Kuni. Satochi joua quitte ou double avec le Godaime. Une démarche qui fonctionna.

Satochi allait donc devoir rebrousser chemin en compagnie d'un Kumojin désigné par Zenno.
Son nouvel objectif ? Montrer que son projet n'était pas que du vent ! Et pour cela, il allait s'attaquer à un très gros poisson tout en assurant la sécurité d'un shinobi auprès duquel il était sensé n'avoir aucune obligation. Telles étaient les conditions qui s'était lui-même imposé afin d'obtenir la reconnaissance du Raikage.
S'il réussissait alors son projet aurait une chance d'aboutir, s'il échouait... Alors il ne méritait même pas de vivre. Le destin du monde reposait sur sa faculté à prouver son existence et son poids dans la balance... Un défi de taille en somme.


Sur les terres de Kaze no Kuni et après avoir passé plusieurs jours à apprendre l'un de l'autre, Satochi en compagnie de Skan passèrent des jours entiers à arpenter le désert sans fin du Pays du Vent. Cette étendue de sable s'étendait à perte de vue si bien que même, le plus, aguerrit des scorpions aurait du mal à y trouver son chemin.
Le Jônin de Konoha mettait toute sa concentration en œuvre sur ses talents de ninja sensoriel, mais mise à part l'énorme concentration de chakra émise très certainement par Suna... Il semblait y avoir pas âme qui vive dans les environs.


Des heures durant, les deux shinobis arpentèrent le sable chaud, résistant aux températures extrêmes de la région.
L'existence de Teichiro n'était qu'une simple rumeur, Satochi avait peut-être embarqué Skan dans une galère sans fondement. Mais malgré tout son cœur lui disait de continuer et de ne rien lâcher.
C'est alors qu'il ressentit deux émanations de chakra. Elles étaient proches, l'une d'elles était énorme, l'autre légèrement plus faible, équivalente à celle de Satochi pour être plus précis, mais un étrange malaise s'échappait de cette dernière. De la colère, de la frustration, en un mot, la Vengeance.


Le Jônin demanda à Skan de le suivre et tout deux accélérèrent le pas jusqu'au sommet d'une dune non loin de là. Un magnifique Oasis prospérait au milieu de ce désert aride. Une brève occasion de plus de remarques toute la puissance de la nature sur cette terre. Mais le brun fut alors attiré par autre chose ou disons plutôt par quelqu'un. Il n'y avait pas de doute, les rumeurs rapportaient par le jeune Genin de Konoha étaient donc fondées. Samidare Teichiro était bien là. À seulement quelques dizaines de mètres de Satochi.
Teichiro... à part son bras et l'un de ses yeux en moins, il n'avait pas tant changé permettant à Sato' de reconnaître l'homme qui avait épaulé un certain temps la kunoichi qui avait inspiré les rêves du Rakuzan.


En d'autre circonstance, cette rencontre aurait pu être un honneur, mais aujourd'hui Satochi n'était pas là pour recevoir un autographe. Il était là pour juger et donner la sentence méritée.
Aujourd'hui ! Rakuzan Satochi poserait la première brique de son nouveau monde.
Faisant un signe de tête approbateur à Skan, il décida qu'il était temps d'intervenir. Le shinobi présent face à Teichiro semblait également présent pour l'affrontement. Trop de choses dépendaient des évènements qui allaient se dérouler ici. Il ne pouvait pas laisser cet étranger récolter tous les honneurs.


- Prêt ? demanda-t-il une dernière fois à son coéquipier. Alors on y va.

L'instant d'après il avait disparu des yeux rubis de Skan pour se retrouver à quelques mètres seulement des deux autres ninjas, soulevant un nuage de sage qui dévoila peu à peu sa présence. Le brun aux longs cheveux et au Kimono se tenait face à Teichiro. Il n'accorda qu'un simple instant son attention sur l'autre garçon aux yeux dorés. Des pupilles qu'il avait déjà vues par le passé. Un Dojutsu puissant appartenant au clan Jisetsu, mais qui était donc cet inconnu ?

Néanmoins, son regard se fit consistant et perçant à l'intention de l'ancien de Konoha.
Le temps avait passé, et les années s'étaient écoulées depuis le temps où Sato' avait débuté l'Académie de Ninja. Teichiro ne se souviendrait sans doute pas du jeune garçon qu'il était. Mais que l'inverse soit vrai était tout ce qui comptait


- Les rumeurs étaient donc vraies... Tu étais donc caché ici depuis tout ce temps Teichiro.

Satochi attendit l'arrivée de Skan à ses côtés. Il ne prendrait aucune décision sans y avoir mûrement réfléchi sa vie, mais surtout celle du Kumojin en dépendait. Le Jisetsu lui semblait plus enclin à lancer la bataille sur le champ.
Il était peut-être raisonnable de le ramener légèrement à la raison. Après tout en travaillant ensemble ce trio pourrait peut-être accomplir un exploit.


- Membre du Clan Jisetsu, j'ignore la raison de ta présence ici. Mais si nos dessins sont les mêmes alors pourquoi ne pas unir nos forces ? Qui es-tu ?

Il marqua une courte pause. Avant de reprendre en se présentant non pas uniquement au Jisetsu, mais également au Samidare.

- Je suis Rakuzan Satochi, Jônin de Konoha.

Aujourd'hui, le sang allait couler. Aujourd'hui, une légende allait tomber. Le chemin de la reconnaissance ne faisait cependant que commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kawaguchi S. Okita
Kawaguchi S. Okita
Informations
Grade : Chunin enseignant
Messages : 371
Rang : B+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMar 24 Mar 2015 - 19:30

Skan était en cette période assez troublé et en quête de sa propre identité. Après une mission très périlleuse à Mizu no Kuni et la rébellion des serviteurs enfermés à Kiminari no Kuni, il venait d’être fraîchement promu Chûnin de l’unité secrète du village, le Naitei. Cette période clef était donc celle où il se devait maintenant d’à n’importe quel prix prouver sa valeur pour prouver qu’il était maintenant digne de ses nouvelles responsabilités qu’il avait encore un certain mal à assimiler tellement toute cette histoire était passé rapidement aux yeux de l’homme aux yeux rouges.

Il était donc depuis quelques jours à suivre un entrainement des plus intensifs afin de perfectionner sa maîtrise du Genjustu, l’art de l’illusion, et de l’Onkyôton, la maîtrise du son. Le jeune ninja se devait bien de faire ça dans le but d’être enfin considéré comme un bon ninja non ?

Au fond de lui, après le début de son ascension, le maître des cauchemars ne comptait désormais plus s’arrêter en si bon chemin. Maintenant qu’il jouait dans la cours des grands, il devait montrer que le plus grand de tous c’était lui. Bien qu’étant de base quelqu’un de relativement feignant, l’homme en noir ne pouvait ignorer ce désir d’excellence qui l’avait toujours habité. Avant sa déchéance dû à son enfermement à l’asile, le Shinikage était considéré comme un des meilleurs espoirs du village, d’une nonchalance évidente mais promis à un grand avenir grâce à son intelligence et son don pour la maîtrise combinée de trois éléments, une chose très rare pour quelqu’un qui ne fait partie d’un clan, mais qui en plus était d’un talent certain pour les illusions. En secret, bien malgré lui, Skan brûlait d’envie de retrouver cette image de marque qui était la sienne et même si le village de la foudre commençait de toute évidence à reconnaître sa valeur en tant que Shinobi, ce n’était pas vraiment assez pour l’illusionniste qui rêvait de plus que ça, il rêvait des sommets et en avait comme qui dirait un peu marre de rester en bas de la chaîne alimentaire à attendre que les autorités daignent lui confier quelque chose d’un peu plus reluisant.

C’était vrai qu’en tant que membre du Naitei, le chûnin aux yeux sanglants serait sans doutes un minimum prit au sérieux du coup mais il était vrai que le jeune homme ne pouvait s’empêcher d’être un minimum perplexe. C’était trop soudain, il en était ravi bien évidemment, mais c’est normal d’être méfiant quand les trois dernières années de sa vie ont été des suites de fiasco complets non ?

Ceci-dit, quelques jours plus tard, un autre événement allait encore plus faire basculer sa vie de ninja. Son ancien professeur, Zennosuke, venait de le convoquer à son palais afin de lui confier un mission qu’il classa d’importante majeur pour l’humanité.

Se demandant néanmoins ce que cela pouvait être, Skan se hâta pour aller voir le Raïkage afin de savoir quelle était cette histoire de mission d’importante mondiale.

C’est à ce moment-là que le Shinikage crût qu’il allait faire une crise cardiaque. Lui, le tout nouveau chûnin du village, venait d’être assigné à une mission des plus légendaires. Le Seki avait eût apparemment des informations d’un ninja de konoha sur la position de Samidare Teichirô, le plus grand nukenin de tout les temps, et c’était au shinobi aux yeux rouges de l’accompagner afin de retrouver et mettre hors d’état de nuire la légende vivante.

L’expert en genjustu n’en revenait pas, c’était surréaliste ! On venait de lui servir sur un plateau quelque chose qui lui permettrait enfin d’assouvir ses rêves de grandeur. C’était donc le sourire aux lèvres et les bras tremblants d’excitation que le chûnin de kaminari no kuni accepta cette opportunité unique pour enfin débuter sa légende.

Relativement sur de ses capacités, le jeune homme sortit plutôt confiant du bureau de son mentor afin de se préparer à partir pour cette quête épique qui donnerait sans doutes lieu au combat de sa vie, celui que tout homme se damnerait pour l’avoir.

Le lendemain matin, le Shinikage rejoignit donc son partenaire du village caché des feuilles, qui s’avéra s’appeler Rakuzan Satochi, un jônin, afin de commencer tout ça. Le duo s’accorda tout de suite au vu de l’affrontement qu’ils devaient préparer qui serait sans doutes pas une mince affaire.

Pendant l’intégralité des jours de recherche, les deux hommes ne cessèrent de parler stratégie afin de battre un ennemi qui était certainement bien plus fort qu’eux. Les shinobis se révélèrent même jusqu’à leurs capacités secrètes afin d’être au mieux capable de se battre en tant que binôme construit et réfléchit. Ces petites explications allaient aussi sans doute servir à créer des assauts bien plus coordonnés et efficace pour mettre à mal le démon cendré.

Ils finirent donc par arriver au désert de Kaze no kuni, le lieu où le fléau avait apparemment été signalé. Au fur et à mesure des heures, la tension commençait à monter d’un cran. Tout le corps de Skan frémissait toujours plus alors qu’il sentait que l’heure fatidique arrivait.

C’est seulement quelques minutes plus tard que les deux commères arrivèrent enfin au niveau d’une oasis où semblait discutait deux hommes qui semblait être sur le point de se battre même si l’un des deux, le châtain, semblait être d’une agressivité bien plus grande, comme s’il rêvait de tuer l’autre qui s’avéra être le fléau.

Alors que le manieur de lave était en train de parler, Skan finit par se rendre compte d’un truc. Il le connaissait ce jisetsu … il l’avait rencontrer un fois dans un forêt près du village de Kumo, c’est donc un poil rassurer de voir une tête qu’il connaissait déjà qu’il prit enfin la parole.

"- Salut Demon … ça fait un bail ! "

Le chûnin ne savait strictement rien des capacités de cet homme qui devait en plus sans doute avoir pas mal évolué depuis tout ce temps mais de mémoire, le maître du son se rappelait que le Jisetsu avait dit être un expert dans la maîtrise de la foudre et du vent. Des atouts non négligeables en somme. Il n’y avait donc plus qu’à espérait que ce dernier coopérerait avec les deux ninjas comme l’avait suggérer Satochi.

Peu après ça, le membre de l’unité secrète se retourna envers la cible pour se présenter comme l’avait fait son partenaire, histoire de faire preuve d’un minimum de politesse devant le plus grand utilisateur d’illusions que le monde ait porté.

"- Skan Shinikage, Chûnin de Kumo, enchanté Teichirô Samidare "

A la suite de cette simple minuscule petite phrase, le regard du maître des cauchemars changea pour être de nouveau plus sérieux. L’instant de gloire dont il avait toujours rêvé était enfin arrivé. Le Shinikage avait toujours été convaincu qu’il était prêt à devenir un grand de ce monde, que c’était son destin. Il restait plus qu’à voir si cette pensée était juste car là il n’avait pas droit à l’erreur et il le savait.

L’heure de gloire de Skan Shinikage était enfin arrivée et il aurait enfin toute la notoriété qu’il méritait …
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMar 24 Mar 2015 - 21:49

Ceux pénétrant pour la première fois dans un lieu consacré à l'apprentissage martiale, que ce soit un dojo, un ring, ou un lieu d'enseignement quelconque reçoit cette question. "Pourquoi veux-tu apprendre à te battre ?". Les réponses les plus communes sont aisées à se remémorer tant elles se répètent. "Pour apprendre à me défendre disent les uns" , " Pour devenir fort disent les autres", "Pour vaincre la peur disent certains". Tout cela, ne revenant qu'à une seule chose. Être vainqueur face au conflit. N'est-il pas curieux que les apprentis expriment un ressentit commun, qu'est de n'avoir que toujours moins de raison de serrer le poing à mesure que passe les années d'entrainement. Cette curieuse méthodologie de vie, où ces hommes forgés à l'apprentissage de la guerre et de la mort, peuvent par on ne sait quel instinct se sortir victorieux d'un conflit sans même avoir besoin de violence. Il n'est pourtant pas écrit sur le front d'un pratiquant d'arme, qu'il maîtrise l'arme. L'Homme de ce type fait preuve des vertus, de la dignité et de la droiture en tout acte. Ainsi il s'assure une certaine sérénité, une certaine confiance, qui lui permet de vaincre par sa pensée le conflit avant qu'il ne devienne une manifestation "physique".
Tout l'apprentissage physique, de la mécanique du corps visant à la seule efficacité du geste de "détruire", ne lui sert qu'à prendre conscience de sa propre dangerosité d'une part, mais aussi de ce qu'on lui oppose d'une autre part. S'y accoutumant par la répétition, comme tout ce que devient automatisme, tel tenir une fourchette, il ne souffre plus de la contradiction du doute. Il ressent d'abord, puis sait ensuite. C'est ainsi qu'il se montre en mesure de devancer le conflit en chaque instant jusqu'à certaines limites. Limites qui ne sont jamais que les siennes propres. Mais alors quelle est ma propre limite ? Voici que je la trouve ici. Le passé est ma limite. Par mon nom est mes actes, j'ai préconisé le sang en manifestation de la paix. Me voici alors poursuivit, hapé par les voies du destin. Je récole ce que j'ai semé... À l'arme on ne peut répondre que par l'arme. Ce que l'épée prend, seule l'épée le rend. Qui vivra par l'épée périra par l'épée écrivit Virgile. Se doutait-il d'à quel point il fut dans le vrai ?

Jisetsu Démon. Voici dont la personne dont je reconnaissais le chakra. Quelle violence émanait de ce jeune homme. Quelle fureur. J'abaissais un regard honteux au sol tant je trouvais la vérité dans son jeune verbe. J'ignorais que Tenzo devint un Furyou. Surement la rose de cendre déposée sur sa tombe conduisit le mal en son corps. Désolé. Que pouvais-je être de plus ? Il m'apparu tel un échos du passé. Affiché de colère et réclamant de la vengeance dont il paraissait puiser sa force. Face à moi dans ce désert, ce jeune garçon ne me reconnaissait pas la moindre crainte. Au contraire. Il voulait me tuer. Il était concentré sur ce seul désir, je le sentais bien. Étrange que ce qui me ramena au passé soi justement un manipulateur de temps. L'oeil jaune. Je ne l'avais que trop vu. Je redressais mon regard sur lui dès qu'il prononça mon nom. Calme. Pourquoi paniquer ? J'étais fatigué de hurler... Fatigué de combattre... La conversation s'entamait ainsi. Lui plein de rage et moi plein de tempérence. Je restais droit et mesurer face à sa colère. L'alimenter n'était pas la chose la plus intelligente à faire.


-… Samidare Teichiro….
-Jisetsu Démon.
-… Te souviens-tu de moi ?.... Te souviens-tu de mon maître ?… Kaguya Tenzö…
-Je me souviens oui. Même si c'était il y'a longtemps. Tu es donc son élève. J'ignorais qu'il en eut un. mais...
-… De mémoire… Personne n’a jamais pu me dire qui du Kinnegan ou du Jigokugan était le plus fort… L’œil doré, ou l’œil infernal ?... Que dirais-tu qu’on réponde à cette question, ici et maintenant.
-Le pouvoir ne fait pas l'homme. L'homme fait le pouvoir. Rien n'est plus fort qu'autre chose. Opposer nos yeux ne te donnera aucune réponse.
-… As-tu la moindre idée de la rage que j’ai vu voir grandir en moi depuis tout ce temps ?... De toute la rancœur que j’ai accumulée dans le seul but d’un jour pouvoir venger mon père ?... De la haine que j’ai pu ressentir, quand j’ai vu son nom souillé par ta faute ?...
-Certainement bien plus que tu ne parais le croire...
-… Je sais certainement ce que tu dois penser… Les êtres qui ne vivent que pour la vengeance ne sont que des larves… Et pourtant, je n’ai jamais perdu de vue mon objectif de venger Tenzö… Mais après tout… Les gens comme toi et moi ne sont pas humain… Je suis le démon de Kirigakure… Tu es le démon cendré… Tu es peut-être une légende… Tu avais peut-être l’admiration de Tenzö… Mais, tu ne la méritais pas… Et c’est pourquoi aujourd’hui que ta vie, ainsi que ta légende va prendre fin tu peux me croire sur parole.

Mon regard se fit plus douloureux tandis que mon corps dans son entièreté paraissait tomber sur le côté. Inclinant fébrilement la tête dans le même temps, ce qui faisait démonstration de l'intérêt que je portais à ses mots. J'avais l'impression de revivre ce que j'avais déjà vécu mille fois... Ho que je le comprenais. Je ne pouvais décemment pas lui en vouloir... Mes mots, même si j'y ajoutais toute la compassion du monde, tant dans le timbre que le verbe, je me doutais qu'il ne les recevrait pas à leur juste valeur...

-Si tu es une larve. Je crains de ne pas valoir mieux que toi. Me tuer ne te soulagera de rien je puis te l'affirmer d'expérience. Tenzo a fait face à son destin. Une part de la responsabilité me revient. Mais chacun de nos actes est une part de la volonté de Dieu. Je ne suis pas moins responsable que chacun des guerriers du monde. Il te fallait seulement un responsable à haïr pour ne pas devenir fou, et je le comprends mais...

Il me coupa net en hurlant sa colère une nouvelle fois. Surgit alors dans ses mains deux faux reliées l'une à l'autre par une chaîne. Je n'arriverais dont pas à le raisonner... Qui pouvais-je blâmer de cette situation si ce n'était moi... N'avais-je pas agit avec Kiri exactement comme il le faisait maintenant ? Le cycle de la vengeance ne prend fin que quand tout le monde est mort. C'est ainsi. Pourtant je ne voulais pas perdre espoir. Mon regard se durcit quand il m'invita à me préparer. Un regard cette fois, non menaçant, mais résigné. Soudain, dans le virevoltant apparaissaient les deux derniers individus que j'avais repérés. Cette fois je ne saisissais pas, bien que je préservais mon calme. Qui étaient-ils ? Comment m'avaient-ils trouvés ? Pourquoi étaient-ils là ? Je me tins en cet instant droit. J'écoutais avec attention chacun de leur mot pour tenter de comprendre ce qu'il se passait devant moi. Et puis, je compris. Konohahin. Kumojin. Le tournant de la conversation m'annonçait que eux aussi voulaient bien ma tête. Cette fois j'ignorais en revanche pourquoi. Je me fixais dès lors au vide. Tournant le visage vers Shogi derrière moi, qui comprit sans difficulté l'ordre que je lui donnais pas ce geste. Il recula jusqu'à disparaître dans l'ombre de l'oasis. Je ne voulais plus que mon compagnon doive mener ce genre de combat depuis la guerre des Samidare. Toujours aussi calmement je fis face aux trois comparses. Faisant démonstration de la fermeté dont je pouvais faire la mesure. Et si de ma voix ne retentit pas la moindre colère, elle n'en était pas moins pourvu d'une certaine véhémence.

-Je n'ai pas le désir de tuer qui que ce soit... Mais je ne veux pas mourir non plus. Partez. Rentrez chez vous. Et aimez au plus qu'il vous ai possible ceux qui vous sont chers. Si vous voulez déclarer que vous avez eu ma tête, faites donc. Je suis déjà mort dans le monde Shinobi. Je suis déjà mort deux fois selon ce qui se dit. Pourquoi vouloir m'infliger un troisième supplice ? M'enfin. Je ne peux pas rester sans rien faire...

Mal au coeur définit simplement mon sentiment. Encore une fois, serrer le poing. Pourquoi ? Pour ça. Je déposais le doigt sur ma nuque. Le long de ma colonne vertébrale apparaissaient trois paires de mains faites de cendre. Puis tranquillement je me saisissais du sabre à la ceinture pour le dégainer. Posant la garde au coeur je m'inclinais pour saluer mes peut-êtres futurs adversaires. Mais aucun plaisir ne ressortit de mon faciès. Une étrange désolation mélancolique à l'augure d'un soleil pourtant si radieux. Puis je déposais le sabre sur l'épaule, faisant un pas dans le même temps pour reposer mon poids sur le genou à l'avant. Je redressais le regard sur chacun d'eux. Puis le fit revenir au vide. Ma voix se fit alors plus douce. Plus désolante.

-Par pitié... Partez... Je ne suis pas certain de vous vaincre sans vous tuer... Et je ne le veux pas. Vous les guerriers. N'avez-vous pas eu assez de mort ?

Soudain, je ressens quelque chose. Le genre de sensation de mal être et de crainte que l'on vit lors de ses premiers combats. Cependant, mes adversaires semblaient perdre de vue que l'illusion n'était pour moi plus qu'un jouet. Les fluctuations de chakra... Je redressais mon regard sur le Kumojin. Prit dans son illusion ? Je le fixais dès lors sans lui dévoiler une once d'étonnement. Puis le scintillement de mon oeil se fit présent de sa toute sa splendeur. Non seulement libéré de l'entrave illusoire, je la lui renvoyais au même ordre. Plissant le regard sur lui j'inclinais la tête sur le côté.

-Aucune illusion ne vous sera utile contre moi... Je vois tout sachez-le. Encore une fois je vous en prie. Partez...

Ainsi je fixais le jeune homme de mon unique oeil. Telle une ultime mise en garde.

Pas de début sans fin. 155539retoucheced2


Dernière édition par Samidare Teichirô le Ven 27 Mar 2015 - 22:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Jisetsu Ayato
Jisetsu Ayato
Informations
Grade : Nukenin de Rang A
Messages : 1005
Rang : A+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMer 25 Mar 2015 - 0:11

Le manieur de temps écouta chacun des mots qui sortit de la bouche du démon cendré… Jusqu'à ses supplications pour que le sang ne soit pas versé… Quelle sornette… Comment quelqu’un comme Teichiro Samidare pouvait encore osé tenir ce genre de paroles ?...Alors comme ça, celui-ci cherchait vraiment a faire croire qu’après tout ce qu’il avait fait, il avait renoncé a se battre, alors que le manieur de temps ne souhaitait pas affronter une ombre, alors qu’il allait vouloir remotiver le démon cendré :

-… Voit-tu… L’un de mes rêves à toujours été de vaincre Tenzö… Nous étions resté a cinquante… A zéro… Je n’ai jamais réussi à ne serait-ce que mettre à terre celui qui fut mon maître… Et maintenant qu’il n’ai plus là… Le seul moyen que j’ai de le vaincre… C’est de vaincre celui qu’il admirait plus que tout…


Le démon de Kirigakure pointa son arme en direction du fléau alors qu’il continua à parler :


-Comprends-tu ce que ça veux dire ?... Ce match contre toi… Est une vengeance… Est une question d’honneur… Je ne veux pas simplement te tuer… Je souhaite te battre, je donnerais tout ce que j’ai… Et je souhaite que tu en fasses de même… Tu me dois cet affrontement, alors c’est à moi de le demander…


Le Jisetsu marqua une pause alors que l’on pu sentir le vent parcourir les cheveux du jeune homme, muni d’un regard plein de détermination :

-… Affronte-moi… Affronte-moi sans me sous-estimer… Bat-toi comme jamais tu ne t’ai battu durant toute ta vie…


La nouvelle douleur fantôme de Kirigakure no Satô ne calcula pas vraiment les deux nouveaux arrivants, alors qu’il se contenta simplement de leurs dires d’un ton sec :


-… Ne vous ne mettez pas dans mes pattes.


Le manieur de temps n’en avait simplement rien a faire des deux autres Shinobis, il n’avait qu’à simplement faire comme-ci aucun d'eux n’existaient… Voila qui réglerait bien des soucis, plutôt que de se prendre la tête avec deux parfaits inconnus avec lesquelles il aurait certainement du mal à s’accorder.
Teichiro n’est pas un adversaire que l’on peu prendre suffisamment à la légère pour se permettre de créer un duo, ou encore un trio au moment de se battre contre lui, c’était a la limite du suicidaire de tenter ce genre de chose à un moment pareil, alors que le manieur de temps fit un bond circulaire afin de lancer deux vagues de vent tranchante en direction de celui-ci :


-Circle Eiha !


Sans même chercher à savoir si la technique avait touché ou non, il prit appui sur le sol en frappant avec ses jambes chargé de chakra Raiton, afin de sauté haut dans le ciel :


-Shoudou !


Puis, il se retourna afin de tomber lourdement sur le sol, tout en frappant d’un coup chargé de chakra Raiton, d’un coup de pied circulaire sur son adversaire. Ce petit enchaînement n’était qu’un mise en condition, un petit échauffement, mais qui était loin d’être terminé, alors qu’il vit que rapidement Teichiro esquiva d’un petit pas vers l’arrière les coups du démon de Kirigakure d’un assez bon réflexe, le manieur de temps envoya son bras vers l’arrière afin de prendre en tenaille le démon cendré entre l'arme au bout de sa chaîne et lui-même. Espérant ainsi voir le démon cendré transpercé par la faux dans le dos tandis que lui-même occuperait son esprit à rester de face.

Alors qu’inconsciemment, son esprit restait focalisé sur le fait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur, face à un homme pareil, son souffle était entièrement concentré à calculer le moindre mouvement du fléau… A chercher le plus petit souvenir de sa précédente rencontre avec le Samidare… Il devait à tout prix ne négliger aucun détail, car la plus petite erreur risquait forcement d’être fatal avec ce genre d’adversaire.

Ne rien oublier…. Comme ce jours….

C’était lors de la formation de Demon, alors qu’il n’était encore qu’un Génin.

*
-Mais non Demon recommence !


-Mais j’en ai marre ! Ce ne me sert à rien ! Quand je vois un adversaire, je lui fonce dans le lard et puis c’est tout ! Pourquoi est-ce que je m’embêterais à apprendre a me souvenirs de détail sans importance ?

-Car tu es mon esclave d’élève ! Et à ta place je ne ferais pas le malin, sinon c’est Aoji qui s’occupera de toi aujourd’hui ! Allez recommence !

Une bien longue journée, où Tenzö ne passa pas moins de cinq heures, afin de faire réussir l’exercice simple de faire apprendre une liste de cinquante nom à ce souvenir en ne les ayant vu qu’une seul fois, un entrainement toujours aussi tyrannique… Alors que vient enfin son explication :

-… Écoute-moi bien bougre d’imbécile… En combat… Tu risques un jour d'affronter quelqu’un de beaucoup plus fort que toi… Peut-être même que moi… Ce jours-là, tu devras apprendre que le plus petit détail a toujours son importance ! N’oublie jamais ça, tu m’a bien compris gamin ?!

-D’accord vieux croûtons !


A ce moment là, Tenzö pris encore l’un de ses fameux sourire dont lui seul avait le secret , alors que plein de fierté il lança un mots d’un grande modestie :


-Mais ne rêve pas trop… Personne n’est plus fort que moi !


Alors que les deux, maître et élève partirent dans un fou rire… La bon temps… La belle époque, et pourtant, ce n'est que bien plus tard que le manieur de temps comprit pourquoi Tenzö était à ce point tyrannique… Au fond… Il ne cherchait que le bien du manieur de temps, mais ça… Le manieur de temps ne l’avait pas compris a l’époque… *

Il devait gagner ce match, c’était une question d’honneur ! Une façon de remercier son maître pour tout ce qu’il avait fait pour lui.

Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMer 25 Mar 2015 - 10:44


Ainsi était faite la vie, ainsi était fait le destin. Se lancer à la poursuite de Samidare Teichiro aurait été pour certain, un pacte direct pour les enfers les plus abyssaux. Mais les choses devaient changer sur cette terre. Le monde avait connu trop de misères, trop de guerres et de craintes. Les familles avaient suffisamment pleuré transformant la tristesse en torrent de vengeance. À ce rythme-là, il ne resterait presque rien de ce monde. Tous finiraient par périr.
Satochi en était certain, la vengeance n'était pas une solution. Le Konohajin était guidé par autre chose un sentiment difficile à décrire. Une foi inébranlable qui lui rappelait chaque jour qu'un jour les ennemis du passé pourraient se comprendre et avancer ensemble vers un futur meilleur.


Il ignorait si ses espérances verraient le jour de son vivant. Mais le Konhajin mettrait tout en œuvre pour favoriser ce miracle. Il serait le pont, le lien de ce nouveau monde. Un monde où personne ne vivrait sous l'emprise de la peur. Un monde où la paix régnerait en souveraine absolue.
Sa quête serait longue, et sa première étape avait été Kumo et son Raikage. Depuis longtemps Konoha avait des relations positives avec Kumo à part quelques évènements liés à l'Ancien Intendant de Konoha et le Rakuzan comptait bien impliquer la Foudre dans son grand projet.


Mais tout projet requiert reconnaissance. La reconnaissance voilà ce qui avait guidé Satochi à travers les températures torrides du désert de Kaze no Kuni. Il la recherchait inlassablement afin de décupler son aura charismatique. Les gens devaient le prendre au sérieux. Son grade de Jônin ne suffisait pas à cela. Il lui fallait plus. Réaliser quelque chose d'immense afin que le monde en quelques semaines, seulement, connaisse le nom de Rakuzan Satochi de Konoha. La réapparition soudaine du Démon Cendré arrivait pile au bon moment.
Teichiro était un adversaire redoutable. Les livres d'histoire ne mentaient pas Satochi le savait, pourtant, il n'avait absolument pas hésité à apparaître sur ce qui s'apprêtait à devenir un champ de bataille.
Teichiro... si seulement il était resté dans le droit chemin... Rien de ce qui s'apprêtait à arriver n'aurait eu lieu. Mais le plus étrange dans tout cela restait l'attitude du Samidare. Impassible, ce dernier quémandait la pitié de ses trois assaillants, il leur demandait de partir, priant pour sa vie, car il ne souhaitait pas mourir.
Calmement, le Jônin de Konoha prit la parole.


- Tu as bien changé Teichiro depuis l'ère Hayashi Miyu à Konoha... Je n'étais qu'un enfant aux yeux rêveurs à l'époque... Les années ont passé et le monde m'a offert son lot de souffrance et de peine, mais mes yeux sont toujours rêveurs et un jour ces derniers espèrent voir un monde prospère.

D'un ton plus ou moins solennel, il cherchait encore cependant ce qu'il pourrait dire. Tout en gardant un œil attentif sur le Samidare, Skan et le Jisetsu visiblement prénommé Demon. Sato' ne sentait pas du tout ce mec. Trop sombre. Trop habitait par les ténèbres. Son ambition personnelle pouvait être un frein aux rêves du Konohajin. Mais sa rage pouvait être utilisée à l'avantage de Satochi. Pour l'instant, le Jônin se contenterait d'observer.
Mais là n'était pas vraiment le sujet. Il avait captivé l'attention du démon des cendres, il se devait de poursuivre dans cette voie.


- Je ne veux pas te tuer également... Mais hélas, tu dois mourir. Pour le bien de l'avènement du nouveau monde. J'ai hérité de la volonté du Feu. Mon village est ma famille, j'aime Konoha d'un amour aussi hardant que l'embrasement d'un phénix et pour Konoha et tous les autres villages, je veux mettre un terme aux souffrances de ce monde.

Son projet se dessinait un peu plus au fur et à mesure qu'il parlait, il laissait aller ses émotions. Un crime, une désillusion pour certain shinobis. Une idée différente se dégageait du point de vue du Rakuzan qui au contraire pensait qu'utiliser ses émotions pour heurter la personne en face pouvait être une arme redoutable. Il ignorait si ses paroles étaient les raisons de tant de mélancolie chez Teichiro. Mais toujours étant que ce dernier n'était pas vraiment enclin à combattre. Suppliant une nouvelle fois pour le départ du trio qui lui faisait face.

- Nous sommes las des morts qui hantent nos cimetières. Mais le monde a connu trop de troubles, trop de traîtres ayant souillé ses offrandes. La terre nous a donné un foyer, et à travers les âges, nous l'avons détruit lors de nos combats futiles. Tu fais hélas partie des gens qui ont souillé cette terre. Et en guise d'exemple pour tous les autres qui périront des mains de mes compagnons et moi-même dans le futur, tu dois mourir ici et maintenant. Il marqua une pause afin d'évacuer le poids qui pesait sur son cœur avant de lâcher. La paix nécessite parfois certains sacrifices. Tu n'es pas disposé à nous affronter, car tu sembles avoir tiré un trait sur les conflits, si tel et le cas alors acceptes ton destin et affrontes nous.

Le discours de Satochi pouvait paraître étrange. Il aurait pu tout simplement offrir une chance de rédemption à Teichiro, mais le démon méritait-il une telle chose ? Il avait trahi Konoha et était devenu le Fléau du Monde. Le pardon ne serait jamais accordé à une telle personne. Et parce qu'il aspirait à la protection de l'ensemble des villages Satochi refusait de se concentrer sur un criminel typiquement Konohajin. Non ses ennemis seraient les plus dangereux, il les pourchasserait et purifierait ce monde alors ensuite, la reconstruction pourrait débuter.
Cela demanderait hélas de nombreuses coulées de sang mais tel était le prix à payer pour un monde net et sans bavure.


La suite des évènements fut extrêmement rapide. Premièrement, le chakra de Skan silencieux jusqu'alors entra en résonance, aucune forme physique, il essayait visiblement de prendre les devant discrètement avec un Genjutsu. Mais brutalement, l'effet s'inversa. Un bref regard sur l'œil rouge brillant de Teichiro avait suffit à comprendre. Il n'avait pas usurpé son identité, et comme il fallait s'y attendre sa maîtrise des arcanes de l'illusion étaient spectaculaire. Il avait retourné le Genjutsu du kumojin si facilement. Néanmoins, Sato' ne pouvait pas perdre son temps à vérifier l'état de son camarade, se contentant de visualiser les fluctuations de chakra de ce dernier qui venaient de redevenir normales. Il porta son attention sur le dénommé Demon qui avait fait l'étalage de ses premiers mouvements. Une attaque Fûton suivit d'une approche violente grâce au Raiton, Satochi en prenait note.

Il ne pouvait visiblement pas compter sur la coopération de cette abruti aux idées de vengeances. Alors le Jônin se devait de faire avec ce qu'il avait. Pour l'instant que l'autre serve d'appât sur ça lui plaisait. Cela permettait ainsi au Konohajin d'observer et de noter quelques informations dans le coin de sa tête.
En vue d'une future stratégie. Que l'autre le désir ou pas, il serait à un moment ou un autre utiliser par Satochi. Une alliance lui avait été proposée. Ainsi à cet instant et après ce refus rempli d'arrogance, il était un ennemi.
Mais le temps passait, et il était peut-être temps pour Sato' d'entrer en scène. Le Samidare occupé au corps-à-corps avec le Jisetsu, Satochi en profita pour se placer devant Skan toujours en train de récupérer le sa propre épreuve qu'il avait enduré. Il enchaîna immédiatement avec une combinaison de mudras à très haute vitesse. Le combat commençait, il pouvait le sentir, le regard du Nukenin avait changé. Sa présence s'était amplifiée, il était visiblement à mettre à la machine en route. Le sang de Satochi était en ébullition, il n'avait pas peur, il avait étrangement confiance et avait le sentiment qu'il ne pouvait pas perdre. Aujourd'hui, la lumière allait vaincre les ténèbres les plus obscures.


Une boule de chakra Raiton se forma autour de ses mains liées et s'accumula en grossissant pendant quelques légères secondes. Puis, la sphère se divisa en une multitude rayon laser électrique tous semblaient se diriger vers une seule et même cible et c'était bel et bien le cas, car peu importait les mouvements du Samidare les rayons le suivraient toujours. Satochi en profita ensuite pour générer une nouvelle concentration Raiton qui émergea de la sphère toujours présente autour de ses mains adoptant la forme d'un tigre cette dernière contrairement aux rayons allait rugir et fendre sur sa victime à la vitesse de l'éclair.
Parallèlement, Satochi laissa à Skan le temps de se remettre et de surmonter le cruel constat qu'il avait pu faire en espérant que le Kumojin se montrerait plein de ressource. Il était temps de prouver que toutes les discussions qu'ils avaient pu avoir sur la route n'étaient pas que du vent.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kawaguchi S. Okita
Kawaguchi S. Okita
Informations
Grade : Chunin enseignant
Messages : 371
Rang : B+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyJeu 26 Mar 2015 - 22:38

Skan restait assez immobile et silencieux alors que tout le monde semblait plus enclin à parler afin d’exposer chacun leurs point de vue. C’était assez marrant de voir à quel point ils étaient tous à fond dans les discours afin de rendre la chose épique.

Ce fût donc doté d’un petit esprit d’opportunisme que l’homme aux yeux rouges se décida à commencer à incanté afin de créer un petit genjustu qui permettrait d’avoir un petit effet de surprise. Ceci-dit, ce fût avec une facilité relativement grande que le Samidare réussit à contrer l’illusion qui était portant un des coups favoris du Shinikage grâce à sa discrétion et sa rapidité d’exécution. Décidément, le fléau du monde n’avait vraiment pas usurpé sa réputation de plus grand illusionniste de tout les temps car en plus, il n’avait même pas eu à bouger pour faire ça, le kumojin était vraiment très impressionné.

Cependant, dans sa quête de la notoriété ultime, ce n’était pas un si petit détail qui allait l’arrêter, c’était hors de question. Son moment de gloire, celui dont il avait toujours rêvé était enfin arrivé et il ne laisserait pas sa chance lui glisser entre les doigts, le ninja de kaminari avait fait bien trop d’efforts pour en arriver là.

Dans l’absolutisme de ses désirs, il n’avait même pas écouté la tirade de Teichirô qui suppliait de ne pas avoir à combattre et n’y répondit donc pas, bien trop occupé à réfléchir à comment anéantir la menace du maître de Gobi sur le monde.

Le jisetsu avait donc commencé une sorte d’affrontement au corps à corps avec le plus grand nukenin au monde pour enfin débuter de manière officiel le combat alors que Satochi se plaça en position de défense devant le Shinikage. Ce dernier annula très rapidement le genjustu dans lequel il était prit et avait donc d mal à digérer d’être sous-estimé à ce point mais bon, il allait faire avec, histoire de ne créer aucune dispute au milieu de ce combat décisif.

Après quelques secondes, le Samidare réussit facilement à prendre l’avantage sur Demon qui se fit éjecter à cause du poids de ses propres lames que le démon cendré réussit à parer. Ce dernier se mit ensuite à tournoyer sur lui-même afin de contrer les techniques du Jônin de Konoha alors que pendant ce temps, Le Shinikage commença à exécuter des mundras afin de passer lui aussi à l’offensive, afin de ne pas paraitre pour un boulet aux yeux des autres. Skan n’était peut-être pas le plus fort des protagonistes présent, mais il était sans doute l’un des plus déterminé à réaliser son objectif, la notoriété absolue.

Les trois autres ninjas pensaient agir pour une cause ou faire justice en s’affrontant ou même lutter pour sa survie pour le possesseur du Jikogukan mais c’était un peu différent pour l’illusionniste cauchemardesque en fait. Il était là pour lui et pour lui seul, afin de faire décoller sa légende. C’était quelque chose de sans doute extrêmement égoïste en y réfléchissant bien mais c’était comme ça. De lui-même, il n’avait rien de personnel à reprocher au fléau humain. Le chûnin de kumo n’était pas là lors du massacre de kiri, ni lors de tout les carnages qu’il avait créé. Sa famille n’avait jamais eut à faire de près ou de lui à ce type et s’il avait accepté cette mission, c’était juste pour répondre à un désir sans réelles autres motivations.

Cependant, malgré ça, grâce à sa volonté à toute épreuve de gagner les sommets du monde, le membre du Naitei n’échouerait pas, c’était hors de question. Il lança donc un clone de foudre qui se jeta habilement sur l’homme le plus fort du monde alors que sa rotation venait à peine de s’arrêter et avec un timing pareil, même le grand Samidare Teichira ne pourrait pas contrer totalement l’explosion imminente du double en raîton qui créa par la même occasion un beau nuage de fumée mais il était hors de question de s’arrêter en si bon chemin, dans un élan d’adrénaline, l’homme en noir se mit de nouveau à concentrer son chakra de type foudre afin de porter une nouvelle attaque alors que l’impact de la précédente offensive ne s’était même pas encore complètement résorbée et laissait encore planer le doute sur son efficacité.

" - TEN KARA NO BATSU ! "

Un éclair violet tomba ensuite directement du ciel afin de frapper le borgne. I était presque sur à cent pour cent que ça ne suffirait pas mais bon, il fallait bien commencer quelque part non ?

Le fléau commençait à réapparaître alors que la lumière aveuglante du tonnerre disparaissait peu à peu. Prenant ensuite un kunai dans la main pour se replacer un position de défense, le jeune kumojin allait ensuite ne pas résister à l’envie de faire une petite remarque pleine de bon sens à ses alliés du moment.

" - C’est pas encore fini … ça aurait été beaucoup trop simple … "

Après ces petits mots, l’homme aux yeux rouges regarda de nouveau en direction de son partenaire officiel de mission afin de parler un peu stratégie pour ne pas se faire désosser à la fin. D’autant plus que Skan avait eut l’idée d’un petit stratagème qui allait peut-être pouvoir fonctionner avec de la chance. L’homme du pays des nuages se rapprocha donc de celui de konoha afin de murmurer.

" - Essaye d’attirer son attention ou de l’aveugler, j’ai peut-être trouver un truc à tenter … "

Au fond de lui, le très fraichement promu chûnin n’avait vraiment aucune idée quand au pourcentage de probabilité de réussite de cette petite stratégie qui était enfait une désorientation qui permettrait ensuite au manieur de son de placer finement une illusion qui servait à inverser les notions d’espace, le justu connu sous le nom du monde des fous, un des préférés du jeune homme en plus.

Il n’y avait maintenant plus qu’à essayer e trouver le bon moment pour placer tout ça, ce qui n’allait très certainement pas une mince affaire mais dans un combat comme celui-ci, valait mieux tout tenter non ?
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyVen 27 Mar 2015 - 2:02


Que je mette en garde ou non hélas, ne suffisait pas. Quel jeu délabré qu'était celui de la gloire. Nous avions fermés tous les idéaux nobles dans cet âge de guerre que nous appelions l'origine des shinobis. Nous les avions pervertit, tous. Gout de sang, gout d'infamie. Tout cela pour trois rêves. La vengeance. La notoriété. La reconnaissance. C'est pour ces raisons aujourd'hui que l'on souhaitait me tuer. Moi aussi, en mes jeunes années je rêvais de tout cela. Ou peut-être pas. Non. Je voulais autre chose. Quelque chose de plus grand encore... Quelque chose de si grand que l'on aurait honte d'en avouer le rêve. Par honnêteté avec moi-même. Je rêvais de ne jamais être oublié. Quelle arrogance. Quelle perfidie. Autant me suis-je mentis à moi-même. Vouant ma vie à détruire le conflit, par cet acte impossible, j'aspirais secrètement à la plus égoïste des aspirations. Une mémoire sempiternelle. Ainsi fut ma récompense. L'âge de l'abandon, la solitude, personne pour applaudir les exploits. Le mal dans le sang et la dépression dans le coeur. Chacun de ces trois là, à leur façon était un miroir de moi-même. Un reflet déformé de mes actes passés. Quelle honte sur moi oui. De m'être noyé dans ces espoirs si puérils. La somme de tous mes exploits n'égale pas au tiers celle de tous mes échecs. Ne le comprennent-ils pas ? Que verser le sang fertilise la terre, mais sûrement pas la paix...

Pauvres enfants. À commencer par lui. Jisetsu Démon. Son maître ne lui avait-il pas enseigner ces mots ? Lui qui connu le plus sanglant et long conflit de l'histoire de notre monde. Toi qui n'a plus ta place parmi les hommes. Toi que ne sait et ne saura jamais pourquoi, quitte ce monde sans plus de prélat, absous-toi de l'autre, et entre dans mon monologue. Les mots prononcés sur les tombes de nos compagnons de conflit. Amis ou ennemis qu'importait. Une fois mort, ce n'étaient que des cadavres comme les autres. Nous le savions. Tous nous le savions et nous l'espérions. Que notre mort à nous soit le symbole de quelque chose d'autre. Quelque chose qui nous dépassait. Que ce petit passage éphémère de nous dans l'éternité, argumente l'idéal d'une vie sans arme... Moi aussi, finalement, j'ai échoué. Parce que j'ai brandis le fer. Sans cesse. Sur ordre ou propre volonté. Légende ? Légende de l'échec... Plus la conversation avançait. Plus nos regards se fixaient. Plus le moment terrible approchait. Plus je me lamentais... Ce ne fut pas ce qu'ajoutais le konohajin qui allait me réconforter. Bien au contraire. Pourtant. Je me refusais à donner le premier coup. "L'oeil jaune" le fit le premier. Ainsi démarrait ce que je qualifiais d'absurde...

Dojutsu ? regard ? Ma vision ? Ma technique ? Ma particularité ? La chaleur... La chaleur... Ainsi je voyais le monde. Vision thermique ? C'est réduire l'essence d'un regard sur la portée de la matière à son sens le plus pur que d'utiliser ce terme. Qu'est ce qui n'est pas chaleur ? Qu'est ce qui est au zéro absolu ? Rien si ce n'est le vide. Mais notre monde n'est pas composé de vide. Ce que je vois, c'est le vrai. Rien de plus. Tout est chaleur. Tout est mouvement. La matière elle-même, est un mouvement. Le fait de bouger, créé déjà le vent. Le fait d'exister est déjà un mouvement. La matière comme un mouvement ? La question est, "est ce que l'immobilisme" existe réellement ? Si non, la matière ne serait-elle pas qu'un mouvement ? Par exemple, en ce moment même vous me lisez. Vous êtes immobile devant votre support de lecture. Pourtant, vous êtes sur une planète tournant sur elle-même, tournant également autour d'un soleil tournant sur lui-même, qui tourne dans la galaxie, elle-même tournant dans l'univers et ainsi de suite, c'est à donner le vertige... Nous ne sommes donc jamais immobile. Les quatre forces "primordial" découverte par la science et régissant l'équilibre de la matière sont des vecteurs qui permettent aux particules de "bouger" entre elles pour former ce que nous appelons la matière, c'est en quelque sorte le début "de la vie". Le seul vieillissement dû au temps, modifie les cellules et donc les fait "bouger" en les "changeant" et c'est ainsi que nous mourrons et disparaissons. Ainsi, rien n'est absolument figé dans le temps. Le temps qui n'est jamais qu'un large mouvement en avant, vu qu'il ne recule jamais et serait donc en réalité ce que nous considérons comme la matière. Et aiderait à comprendre par quel procédé le temps comble le vide de "l'espace". La chaleur est sans limite. Et le froid ? Ce n'est qu'une absence de chaleur. C'est pourquoi il y'a un zéro absolu mais pas une chaleur absolu. C'est pourquoi le négatif est limité par lui-même et le positif est sans limite. C'est pourquoi rien de ce qui m'entoure ne m’apparaît pas. C'est pourquoi quoi que l'on m'oppose, je le devine... Ce que mes adversaires appellent le chakra. Pour moi, ce n'est rien de plus que la vie...

Certes. Sous l'oeil vif et attentif, ces deux lames de vent, que me projetait Démon, ne m'apparaissaient pas comme du vent. Pourtant je les voyais bien. Je savais où elles allaient avant même qu'elles ne tentent de m'atteindre. Un seul pas de côté. Lent. Indolent, n'octroyant au visage pas une once de surprise, suffit à les éviter. Elles me passèrent comme au travers. Laissant apprécier ainsi le spectacle de celles-ci faisant jaillir le sable derrière moi. Evidemment, le jeune homme n'en restait pas là. il sautait face à moi en espérant me frapper d'un coup aussi spectaculaire qu'inutile... Quand comprendraient-ils que la guerre n'a du génie et de l'efficacité que lorsqu'on la réduit à sa plus strict simplicité. Un pas en arrière suffit aussi à passer outre. Cependant le jeune homme avait anticipé. Cette arme étrange en forme faux accrochée à sa chaîne fut employée avec plus de justesse. Lui de face et l'arme derrière qui par un mouvement de flanc atteindrait mon dos. Il espérait me prendre en tenaille ? Je plaçais le sabre par dessus l'épaule, tombant sa pointe vers le sol je parais ainsi cette arme. Puis, de l'autre bras, celui qu'il me manquait, se terminait finalement un bras de cendre qui me permet de saisir la chaîne. N'avaient-ils pas tous remarqués ces petites mains le long de ma colonne vertébrale ? Les mudras s'appliquaient en multitude sans que je ne fasse le moindre effort. Ainsi sous mes pieds un explosion de chaleur me fit tournoyer sur moi-même telle une toupie humaine. Entraînant dans la rotation Démon qui était accroché au bout de sa chaîne. Projeté ? Entraîné dans le mouvement ? Qu'en sais-je ? j'avais beau très bien voir, à cette vitesse là je ne pouvais pas tout voir. Mais ce n'était pas tout. Ce n'était jamais tout. Les combats shinobis ressemblent plus à des combats de magiciens que de guerriers... La foudre ? Les lasers de foudre du Konohajin me passèrent au travers sans me toucher grâce à la rotation. Ils continuèrent leur courses vers l'oasis où ils disparurent sur quelques arbres. Pourtant je préférais tout de même activer mon armure de cendre. Cette petite peau grise et incandescente qui ne paraissait pas si terrible et pourtant si utile... Ainsi quand la rotation terminait je prenais de plein fouet, tigre et clone de foudre qu'ils avaient jugés bon de m'octroyer. Nuage de sable et de cendre masquèrent quelque temps mon état. J'avais alors lâché la chaîne de Démon. Mais tous, ces trois là ? Le temps que ce petit nuage d'étranges particules masquait jusqu'à l'éclatement de la foudre. J'avais déjà reposé le sabre sur l'épaule. Leur apparaissant aussi calme et détendu qu'au début.

Je reposais mon poids sur un genou en portant ma jambe à l'avant de nouveau. Les dévisageant un à un. Était-ce arrogance que de n'avoir même pas transpiré de cette cacophonie de violence. Je ne crois pas. Parce que tout cela. Je l'avais déjà vu. Déjà vu cent fois. Tout aussi calmement, comme un conseil plus qu'une critique, que je démontrais par le ton, je me permettais même d'ajouter ceci.

-La cendre ne conduit pas l’électricité.

Sur mon corps, sur mon visage, les copos de cendre tombaient légèrement. Parfois luminescent d'un rouge oranger, laissant ainsi entrevoir la teneur réelle de la technique. Je restais calme. Observateur. Je ne voulais toujours pas me montrer agressif. J'admet en fait avoir tenaillé l'espoir qu'ils préfèrent en rester là. Hélas. Je ne pouvais décemment pas me le permettre. Je ne voulais pour autant toujours pas tuer qui que ce soit. Alors le but était donc de blesser suffisamment pour mettre hors combat. Je saisissais l'opportunité que l'un sembla s'adressait à l'autre. Le fixant avec ardeur j'employais l'un de mes "tours". La perception temporelle. Genjutsu, que le scintillement de mon oeil suffisait à annoncer. Une illusion que l'on peut avouer aussi bête que méchante. Modifiant la perception du temps, l'adversaire voit les mouvements, après qu'ils n'arrivent réellement. Ainsi le coup de poing le plus banal du monde devient beaucoup plus dangereux. Car l'esquive ou la parade, fallait-il encore la caler au bon moment. Je chargeais mon sabre de vent, pour en augmenter singulièrement le tranchant, ceci se traduisant par cette aura bleuâtre qui entourait dès lors la dite épée, tandis que je chargeais aussi et encore une fois de la chaleur sous mes pieds pour bondir à grandir vitesse sur le kumojin. Tournoyant une fois de plus avec le sabre en main cette fois, le jeune homme que je visais fit malgré tout preuve d'un énorme réflexe en faisant jaillir du sol un mur d'eau. Pas assez tôt hélas pour le sauver complètement. Lorsque je me trouvais en l'air, je vis mon sabre frapper l'eau d'abord, qui n'était pas entièrement formée, puis atteindre ce qui semblait être son épaule. Une entaille assez profonde pour saigner abondamment, mais pas assez pour l'handicaper. Mais moi en l'air, et le coup à peine donné, les autres avaient déjà eu le temps d'agir... Que ce soit Démon d'où qu'il soit ou le Konohajin qui devait être à un moins d'un mètre en dessous de moi.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Jisetsu Ayato
Jisetsu Ayato
Informations
Grade : Nukenin de Rang A
Messages : 1005
Rang : A+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyVen 27 Mar 2015 - 16:31

Alors que l’affrontement au corps à corps entre les deux démons faisait rage, le manieur de temps comprit vite que le fléau était un adversaire des plus redoutable, commençant par bloquer le coup de l’ancien Chunin de Kirigakure no Satô avec son sabre… Ce sabre légendaire, dont la réputation était égale à celle de son propriétaire… Une légende ne peut t’être accompagnée que par une épée de légende.

Le Samidare, bien que connu comme étant le plus grand maître du genjustu n’ayant jamais existé, ne comptait pas se laisser faire, et semblait être également bon au combat au corps à corps… La stratégie de Demon de provoquer le corps à corps afin de profiter d’une probable faille ne s’avérait pas vraiment payante, voir même défaillante…. Teichiro commença à tournoyer afin de repousser le manieur de temps, bien que ce fut sans réelle difficulté que le Jisetsu planta sa seconde lame dans le sol afin de stopper son envol, et d'atterrir sur ses pieds, il y avait quand même un sacré exploit…

Le démon de Kirigakure n’avait pas vraiment l’habitude que quelqu’un parvienne à prendre l’avantage sur lui au corps a corps… Mais ce qui semblait être effectif en temps normal, ne semblait pas forcement l’être contre lui… Ensuite, Teichiro sembla vouloir s’occuper du Kumojin d’une charge frontale au Taijustu… Et ce fut sans réel challenge qu’il sembla blesser le Shinikage au niveau de l’épaule… C’est bien ce que le démon pensait… Ce type, malgré ses grands airs n’était rien d’autre que du vent, une vulgaire brise venait de se heurter à la montagne que l’on appelle Samidare Teichiro, mais bon…

Finalement ce type semblait être d’une certaine utilité… Après tout, alors que le manieur de temps observa le démon cendré dans le ciel, il vit enfin ou ouverture… Lorsqu'on est dans le ciel, on ne peut plus bouger de manière efficace, et tout fléau qu’il soit, cela devait également être vrai pour celui-ci, alors que l’on put voir du chakra noir commencer à émaner du démon de Kirigakure no Satô, et qu’il plaça sa main dans la direction du Samidare :


-Infanaru…. HANKESTU !

Alors qu’un éclair noir d’une puissance monumental sorti de la main du démon… Le jugement infernal avait sonné pour le démon, et que celui qui est née par la poussière redevienne poussière !

L’homme aux yeux dorés vit son éclair frapper en plein dans le mille, alors que l’armure de cendre semblait avoir grandement protégé le corps entier de Teichiro… Mais ça n’est pas vrai ?... Comment un éclair d’une telle puissance a-t-il put être contré par une simple armure de cendre ?... Pourtant, ce fut avec calme que le jeune homme réagit, il n’était pas question de perdre son sang-froid….

Le manieur de temps en baissant sa main fixa le sol, afin d’ouvrir un portail… L’ouverture était encore là, temps que le Samidare n’avait pas encore touché le sol, alors que le manieur de temps réussi à anticiper la direction que Teichiro allait prendre durant son vol, malgré que tout allait bien trop vite pour frapper avec précision…. Mais, il souhaitait le frapper au niveau de la nuque, à un endroit qui pourrait lui être fatal… C’était quitte ou double, alors qu’il plongea enfin son bras dans cette déformation de l'espace-temps, et que l’on pouvait enfin voir la déformation au niveau du ciel…

Alors que les secondes semblaient passer comme des siècles… C’était maintenant ou jamais, l’occasion parfaite de frapper fort, vite, et bien… Le manieur de temps n’avait pas la moindre idée de quand une ouverture pareille allait à nouveau se faire revoir, bien que le vol du démon cendré le fasse tourner d’une telle manière qu’il était impossible d’en deviner le cheminement… Ça allait vraiment être le jeu du quitte ou double…

Le jeune homme concentra son chakra dans sa main, afin de frapper avec l’une des arcanes secrètes Jisetsu… Quand, le jugement du démon est contourné par les mortels, alors c’est la main de dieu qui vient prendre la vie de celui qui a osé le défier…


-KAMI NO TE !


Le coup se passa tellement vite, qu’il était totalement impossible de savoir si le coup avait bel et bien porté, et surtout … Où ?... Alors que le manieur de temps remit sa main en place, et que c’est avec un certain suspense qu’il fini enfin par observer sa main gauche… Était-elle toujours blanche ou…

Alors qu’il vit du rouge… Le Sang… Le sang du démon cendré avais enfin finit par couler… Mais où ? Le Jisetsu fini enfin par voir le corps du fléau qui gisait au sol… Alors qu’une flaque rouge avait déjà pris place sur le sol… Celui-ci venait de… Son épaule ! HE MERDE !... Enfin, celui-ci était enfin blessé, ce n’était pas maintenant que l’élève du Yondaime Mizukage allait perdre son sang froid, il était toujours là, avec un regard totalement vide d’émotion…

Enfin… Enfin… Avec cette chute… Le manieur de temps venait pour la première fois de sa vie de mettre son maître au sol de manière indirect… Alors qu’une voix dans la tête du démon demanda au Kaguya « Tu as vu ?... Nous en sommes à cinquante-trois victoires… Et une défaite… » … Mais, ça n’était que le début, il ne fallait pas crier victoire trop vite, car ce n’était que maintenant que le véritable combat allait enfin pouvoir commencer…

Le manieur de temps dessina une marque en dessous de son œil… Une ligne qui part du dessous de son œil dans le sens vertical… Et une qui le rejoint dans le sens horizontal… Il y avait longtemps que le manieur de temps n’avait pas fait cela… Cette marque… Celle qui voulait dire… Je t’attends ! Quelque soit ta force, je ne perdrais pas !
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptySam 28 Mar 2015 - 17:13


Le Fléau, ou Démon Cendré quelque puisse être son nom n'avait décidément pas usurpé son identité.
Pourquoi un shinobi avec une telle puissance s'était retranché derrière les Ténèbres ? Pourquoi avait-il trahi sa première patrie. Pourquoi avait-il détruit un village ? Pourquoi s'était-il enfoncé si loin dans le mal alors qu'il avait largement les pouvoirs pour régir le bien ? Est-ce parce que les plus puissants sont avides de toujours plus de forces ? Mettant de côté un idéal pourtant si simple ? Une question qui à ce jour resterait sans réponse.


Demon, le Jisetsu solitaire désirant en finir seul avait prit les devants dans ce combat. Toutefois, chacun de ses coups trouvèrent la parade du Samidare. Le voir combattre était un privilège. L'affronter était un danger. Néanmoins, il fallait en profiter. Car ce combat serait le dernier. Le Jônin de Konoha ne perdrait pas. Il ne reculerait pas. Pour l'instant, il restait bien calme, les bras croisés au niveau de son torse, observant avec la plus grande attention les mouvements du légendaire Teichiro.
Mais lorsque le Jisetsu se trouva dans une position délicate, relégué à un simple rôle de toupie infernale Satochi composa ses mudras et lança deux techniques de type électrique.
À l'image des techniques de Demon, la première fit vulgairement repoussée alors que son tigre lui frappa de plein fouet. Combiné à ce dernier le clone Kamikaze de Skan le jeune Kumojin prodigueraient sûrement quelques dégâts.


Le résultat ne fut pas celui espéré. D'un autre côté, il s'y attendait. De si faibles techniques ne pouvaient pas venir à bout du Samidare. Mais ce dernier avait très bien joué son coup. Il s'était protégé grâce à une armure de cendre qui avait recouvert l'ensemble de son corps et qui s'effritait légèrement désormais. Il demeurait calme, son Sabre de renommé mondiale sur l'épaule.
Quel adversaire effroyable. De plus, ce dernier avait raison, la cendre ne conduisait pas l'électricité Satochi allait donc devoir trouver un nouveau plan...

Si seulement le Jisetsu entendait vouloir former un trio avec Skan et Sato' alors il serait plus simple d'envisager des stratégies payantes. Car pour l'heure, le Jônin devait jongler entre ses capacités et celle de son coéquipier Kumojin tout en s'accordant avec la désinvolture du Jisetsu.
Un bien pauvre shinobi perdu dans sa quête de vengeance ne voyant même pas les liens qu'il pouvait tisser. Il avait des idées bien différentes de celle du Rakuzan. Cela ne faisait aucun doute. Était-ce là la mentalité issue du défunt Kirigakure ? Était-ce là, la valeur d'un homme entraîné par un Mizukage ?
Quelle tristesse... Mais ce Tenzo dont il avait fait l'éloge dans le passé n'était-il pas le même Tenzo battu à plate couture par le Rokudaime de Konoha ? Les souvenirs du Rakuzan tendaient à dire que si...
Une preuve que l'amour de la paix est plus fort que la haine ? Peut-être bien. Mais s'il continuait dans cette voix, alors à l'image de son mentor, la vie du Démon de Kiri ne serait bientôt plus qu'un vaste souvenir.


Mais, les derniers évènements étaient plus alarmant que ça, Teichiro allait attaquer. Cela ne faisait aucun doute. Le tranchant de sa lame était devenu plus synonyme de la concentration poussée de Chakra dans ce dernier.
Il s'élança alors dans les airs désirants infligés le poids de son courroux au jeune Kumojin. Le coup semblait lent bien trop lent même. Quelques choses clochaient, mais Satochi était incapable de dire quoi.
Il n'avait jamais eu à combattre un tel spécialiste en Genjutsu. Mais lorsque le sang gicla de l'épaule de son coéquipier. Il comprit que ce combat serait d'une éprouvante difficulté. Modification temporelle ? Était-ce cela le secret de ce qu'il venait de se produire. Néanmoins, il n'eut pas le temps de réagir puisque l'instant d'après une masse considérable de chakra vint frapper le Samidare toujours en plein vol.
Ce Chakra si détestable provenait du Jisetsu qui était entouré d'une masse de chakra noire et qui enchaînait déjà avec sa prochaine action.
Une technique Jisetsu, sans trop en connaître les détails. Satochi put voir Demon passer son bras au travers d'un portail pu porter une nouvelle attaque directe au Fléau qui continua sa chute au loin à l'écart des trois shinobis.


Toutefois, il fallait l'admettre cet enchaînement avait été d'un très haut niveau. Sato' chercha au loin le point de chute du Samidare. Qu'en était-il de son état après cet assaut puissant du Jisetsu ? C'est alors que le Jônin découvrit le corps de ce dernier baignant dans ce qui semblait être son propre sang, une partie de son unique et dernier bras arraché. Le trio bien qu'officieux venait de prendre un avantage dans cet affrontement. Les premières blessures infligées sont généralement les plus importantes et finissent par être celle qui régissent la suite du combat et bien souvent son issue également.

Toujours spectateur de la scène, Satochi s'adressa à Skan sans même le regarder. Pour dire vrai, il préparait à son tour son assaut. Il avait simplement besoin d'entendre la réponse du Shinikage.

- Tout va bien Skan ? Tu peux continuer ? Pour la suite, j'ai besoin que tu me fasses confiance... Protèges tes yeux dit-il à voix plus basse.

Se doutant d'une réponse positive. Il composa une série pour afin agir dans cette bataille de manière significative.
C'est alors qu'un épais manteau de cendre engloba la totalité de l'aire d'affrontement. Teichiro n'était pas le seul à faire usage du Haiton. Un affrontement que le Rakuzan était prêt à relever afin de tester ses propres facultés. Le Samidare était un expert, ces drôles de mains cendrées en étaient la réponse évidente. Mais c'est en affrontant les meilleurs que l'on s'améliore. Et Satochi avait besoin de force. Besoin de pouvoir et de crédibilité pour avoir une chance de réaliser son rêve.


Ses dons de ninja senseur en action, Satochi était capable de définir la position de chacune des personne présente dans ce nuage. Skan, Damon, et même Teichiro, il pouvait tous les voir. Ou du moins les sentir.
Une ombre s'élança alors dans les cieux, à une distance à laquelle on ne pourrait pas l'apercevoir. Une ombre qui observerait la suite avec grande attention.
Satochi toujours présent dans son propre nuage passa à la suite de son plan. En dehors de ses spécialités en sensorialité permettant à Sato' de savoir où se trouvaient ses ennemis tout en lui permettant de disparaître de la vue de ces derniers, ce nuage avait d'autre propriété. Celle de prendre pour cible les yeux de ce qui se trouvaient pris dans cette épaisse masse de cendre.


Mais c'est dans l'ombre que la suite de l'enchaînement allait se dérouler. Car l'instant d'après, la terre trembla légèrement et une imposante coulée de lave se précipita en direction du Teichiro agonisant.
L'avantage du Haiton du Rakuzan était qu'en connaissant la position de ses alliés dans le nuage, il pouvait aisément diriger son attaque offensive vers son ennemi sans pour autant blesser ses compagnons de combat.
Une fois qu'il jugea nécessaire de le faire. Satochi fit disparaître son nuage de cendre.
Quelle était la couleur du tableau désormais ?

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kawaguchi S. Okita
Kawaguchi S. Okita
Informations
Grade : Chunin enseignant
Messages : 371
Rang : B+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyJeu 2 Avr 2015 - 19:24

Skan était de plus en plus enclin à se battre afin de réaliser ses objectifs de gloire absolue dont il avait secretement toujours rêvé. Son cerveau était à ebulition tant il réfléchissait à comment pouvoir battre le nukenin à l'oeil infernal -oui, juste à l'oeil car il était borgne ... humour ? Non ? Bon ok ...- car même à trois contre un, il était de plus en plus clair que ça ne serais pas de la tarte et même loin de là. Quoi qu'ils tentent, le Samidare avait toujours une feinte pour s'en sortir et même mieux, tirer parti de la situation, c'en était presque déconcertant, c'était vraiment incroyable ce qui était en train de se passer car malgré les handicaps du maître de Gobi, c'était bel et bien le trio qui était en train de se faire balader et bien comme il faut.

Alors que Skan frappait à coups d'éclairs, le borgne se protéga avec une armure de cendre en précisant que cette dernière ne conduisait pas l'éléctricité ... remarque pertinante certe mais c'était assez innatendu ce revirement de situation, le kumojin venait vraiment de se faire avoir comme un débutant et c'était rien de le dire.

C'est à ce moment-là que d'un coup, la perception temporelle du l'homme aux yeux rouges changea de manière quasiment imperceptible pour quelqu'un de non averti mais se doutant qu'il y avait un sérieux problème, le Shinikage activa une rupture de genjustu, ce qui avéra ses doutes mais il était trop tard, un coup de sabre s'apprétait à le frapper et ce dernier eut à peine le temps de faire jaillir un mur d'eau afin de se protéger au moins un peu car ce genre de défense n'était pas très efficace au corps à corps.

Grincant un peu des dents, le tout juste promu chûnin venait de se faire blesser au niveau de l'épaule et le feu du tranchant lui causa une douleur très importante en plus du sang qui était en train de couler, lui endolorisant un peu le bras mais il était hors de question de se dégonfler pour si peu et avec un regard haineux en plus de sa main posé sur sa blessure, le jeune homme réfléchit directement à comment reprendre l'avantage dans ce terrible affrontement qui était de plus en plus intense.

C'est à ce moment-là que le Jisetsu se remit à attaquer le démon cendré avec une attaque de foudre ... Ce n'était pas très malin car ce dernier avait sans doute du remarquer que la précédente attaque que Skan avait utilisé n'avait pas porté et même si l'impact du coup de Demon fut bien plus violent, ce ne fût qu'à peine suffisant pour détruire la carapace et une fois encore, le fléau de l'humanité s'en sortit sans le moindre dommage. C'en était presque désespérant de voir à quel point tout était si facile pour lui ...

Néanmoins, ce fût la suite qui allait être encore plus étonnante. l'homme aux kinnegans, dans un élan d'adrénaline, se relanca à l'attaque avec un coup étrange qui traversa une sorte de portail spatio-temporel pour arriver au niveau du bras arraché du maître du genjustu, ce qui lui détruisit le petit moignon qui lui restait. C'était vraiment impressionnant, pour la première fois du combat, c'était les trois alliés de fortune qui avait réussit à frapper le possesseur du jikogukan même si ce dernier avait réussit à dévier le coup sur un point non vital de son corps.

Le jônin du village caché des feuilles profita ensuite de cet élan pour demander si le membre du Naitei allait bien pour ensuite lui dire qu'il aurait besoin de lui. L'homme de kiminari no kuni, remonté à bloc, fît un simple regard, un de ceux qui veulent tout dire. Il avait une petite blessure mais c'était pas ça qui allait l'empêcher de continuer le combat, c'était hors de question de laisser tomber maintenant ! Le maître des cauchemars avait fait trop d'efforts pour abandonner alors que son rêve était à porter de ses mains et dont la douceur du goût commencait déjà à lui tater les papilles.

D'un air déterminé, l'homme à la peau pâle ferma ensuite les yeux pour que Satochi puisse lancer son attaque qui était également de type Haiton. Il s'agissait d'un nuage de cendre duquel dans une certaine présence d'esprit, l'illusionniste décida de s'extirper afin d'avoir un peu de visibilité pour contre-attaquer lui aussi alors que le Rokuzan lanca ensuite une sorte de marée de lave en direction de Teichirô avant d'annuler son nuage cendrée, c'était enfin le bon moment pour frapper ! D'un air frénétique, voulant à tout prix prouver qu'il n'était pas le maillon faible, le Shinikage se sentit poussée des ailes et il se mit à executer des mundras puis lança deux vagues soniques d'affilées qui allait sans doutes faire des dégâts si le démon de la cendre ne les esquivait pas et les prenait de pleine face.

"- Akumu no yōna nami ! "

Après ça, le shinobi aux yeux rouges continua encore, il était hors de question qu'il arrête avant d'avoir enfin prouvé son utilité au groupe improvisé ! Il concentra donc une grande dose de chakra fin de lancer une nouvelle offensive bien plus dévastratice vers le fléau.

"- Naitomeatia ! "

Cette nouvelle onde sonique, bien que d'apparence dévastratice, était en fait une simple onde transmettant une illusion même si cette dernière était redoutable. Visant de manière volontaire le bras du propriétaire de l'oeil infernal, ce dernier ressentirait sans doute l'effet de ce coup qui était en fait un sort lui donnant l'impression de s'être littérallement fait arracher son bras et d'avoir une énorme blessure béante et sanguinolante à la place. C'était le moment idéal pour de nouveau frapper avec une autre illusion mais, de peur que le Samidare se rende finalement compte que tout ça était un subterfuge, l'homme aux yeux sanglants préféra laisser à ses camarades du moment le soin de pousuivre pour enfin tenter d'achever le destructeur de kirigakure avec des attaques physiques, ce qui n'était pas vraiment le point fort du manieur de son.

"- Demon, Satochi ! Achevez-le, c'est le moment ! "

Cette manière de parler presque autoritaire ne plairait sans doute pas mais bon, c'était l'un de ces moment de la vie ou l'heure n'était plus à la diplomatie et au tact. L'information principale était passée et c'était tout ce qui comptait. Il n'y avait plus qu'à savoir si Teichirô trouverait enfin de moyen de s'en sortir ou non et si c'était le cas, les trois ninjas auraient vraiment raté une très grosse occasion d'engranger la victoire finale.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptySam 4 Avr 2015 - 14:40


Le coup ne vint pourtant pas de Satochi... De la foudre encore. Une étrange boule de foudre. N'avaient-ils pas entendu ce que je venais de leur dire ? Je n'avais pas encore atteint le sol que Démon récidiva. Cette fois en revanche, bien que cela ne suffit pas à me blesser ou percer mon armure, l'impact fut assez violente pour me projeter à la surface du sable si rapidement que je ne pouvais me rétablir. Je tournoyais dans l'air sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Cela ne m'inquiétait pas tellement sur le moment. Puisque la chute ne serait pas tant dommageable que cela. Je m'en voulais seulement de m'être laissé surprendre en leur donnant une occasion. Se retenir je ne le faisais jamais à ce point. Ils auront su en profiter. Malheureusement pour moi, ce n'était pas finit. Les portails spaciaux-temporels des Jisetsu. Cet oeil doré en avait la capacité et je le savais pourtant. Ce fut la même idée que le jeune-homme avait tenté de placer il y a quelques années. Mais cette fois, il avait su la placer au moment le plus opportun. Tournoyant sur moi-même, comme pris dans une vague, je ne pu que tenter de me stabiliser au mieux, mais sa main qui passait d'un portail à l'autre parvint malgré tout à me frapper. Mon armure chambranlante ne suffirait pas... L’accélération des molécules par le temps, je connaissais cela, mais je ne l'avais jamais reçu... Cette moitié de bras qu'il me restait fut alors litteralement détruite jusquà l'épaule tandis que je m'écrasais au sol à quelques centaines de mètres d'eux... Me voici désormais pris d'une épouvantable douleur et baignant dans le sang.

Immédiatement, je posais la main sur l'épaule sanglante en me tordant sur moi-même au sol et de douleur. Quelques railleries que je ne pouvais contenir furent lâchées. Je devais cautériser la plaie au plus vite... Sinon je risquais de perdre mon sang. Je me redressais sur mes genoux tandis que je concentrais de la cendre incandescente sur l'épaule. Ajoutant de la douleur à un mal déjà bien grand. Mes adversaires ne comptaient pourtant pas me laisser de répit. Je me découvrais maintenant dans un nuage de cendre. Et celui-là n'était pas de moi. Ils tentaient de camoufler quelque chose à n'en pas douter. Mais alors que je cherchais à employer ma vision thermique, je vis surgir du sol ce que je reconnaissais comme un torrent de lave fonçant sur moi. Sa chaleur me cachant dans le même temps ce qu'il y avait derrière. Mon visage perdit de sa tempérance cette fois. Je me trouvais en mauvaise posture. Les mains de cendre de ma colonne vertébrale s'extirpèrent pour former cinq longs bras qui recevant la lave, y imprégnèrent mon propre chakra pour en prendre le contrôle. Insuffler mon chakra me permettait en effet de contrôler tout ce qui était de la chaleur du fait de l'oeil infernal. Retournement de situation. Je pouvais enfin souffler un peu ? Que neni... Skan ne perdit pas de temps. Même blessé, le guerrier comptait en découdre aussi. Vagues sonores successives... Et alors qu'une terrible douleur me prit l'unique bras qu'il me restait. Les bras de cendres s'enroulèrent devant mon corps telle une barrière. Je vis alors à la fois la lave s'effriter jusqu'à tomber en branle et mes propres bras de cendre perdre de leur forme en se désagrégeant sous l'impact... Tout ceci, tandis que le nuage de cendre retombait dans le sable...

Blessé ? Il ne me restait plus de bras ? J'étais déjà heureux d'être en vie... Mais c'est au sol et inerte sur le moment que je me redécouvrais à mes ennemis. La lave n'était plus. Mes bras de cendre au sol avec moi était parsemé et à moitié désagrégé. Si la plaie de mon épaule était cautérisée je cherchais comment et pourquoi je ne pouvais utiliser mon bras droit. Heureusement. Bien qu'au sol. L'oeil infernal me donna la réponse... Une illusion. Encore... Sur le moment je ne m'en étais même pas aperçu. Je m'en libérais alors. Les vagues sonores m'avaient fait retomber en effet au sol oui... Même si avec la lave et la cendre j'avais pu considérablement diminuer l'impact... Ce coup-là avait fait très mal... Soudain j'entendis au loin.

- Demon, Satochi ! Achevez-le, c'est le moment !

Mon visage planté dans le sable n'en était que plus désabusé. Ils s'acharneraient donc jusqu'à me voir mort... Je perdis quelque peu la conscience de moi-même. Abattu non pas tant par leurs frappes succéssives. Mais par la haine qu'ils semblaient me vouer... Mon sabre pensais-je. Où est mon sabre... Je l'avais lâché tandis que je fus frappé par la main de Démon. J'observe autour de moi et je le vois à quelques mètres de là. Scintillant au soleil au milieu du noir que le nuage avait déposé. Je ne bouge pas encore. Je me sens sale et affaiblis. Transpirant et malheureux. Pourtant je ne veux toujours pas mourir. Alors qu'autre fois j'appelais mort de mes voeux, non pas cette fois. Je voulais vivre. Je n'étais plus qu'une ombre dans le vague. Je m'entendais, je me voyais. Mais je n'étais pas là. Hooo Conflit. Tu me mets donc à l'épreuve. Tu veux me voir à nouveau embrasser par la colère. Mon sabre. Mon sabre. Je veux mon sabre. L'expression de ma vie. L'expression de mon âme. Je me redressais sur un genou difficilement. La tête basse et les cheveux sales qui tombaient sur le regard en gouttant la sueur. Je haletais sous le soleil. Comme un misérable. Je dressais ma main vers le sabre le rappelant de cette façon à son maître. Genou à terre je m'en servais à cet instant comme d'une canne. Mon sabre. Mon sabre. Vivre. Combattre. Survivre. Puis je lâchais tandis qu'ils s'approchaient. Ils me voyaient comme le lapin et eux comme les loups. Mais j'étais le roi des loups. Je la lâchais. La détermination du mort. Relevant l'oeil sur eux. Plein de vide et de contenance jubilatoire. Telle une menace sur l'existence même.

-Je vais vous faire vivre l'horreur. La terreur. La douleur. La peur. Et vous saurez. Ce qui est mort et vie. Ce qui est vrai et faux. Illusion et réalité.


Je me redressais sur mes jambes. Aidé de me sabre que je replaçais de nouveau sur l'épaule ensuite. Je marchais vers eux. Comme un cadavre. Tanguant d'un côté à l'autre comme si je fus possédé par quelques maléfices. Je paraissais si épuisé et si perdu qu'aucune menace ne pouvait transparaître de moi. Et pourtant... On m'appelait le maître de l'illusion. Le maître des sens. Avais-je une seule fois usé de cela sur un adversaire ? Oui une fois. Sur Aoji. Ce qui me coûta un oeil. Mais cette solution était la simplicité. Augmenter l'empathie au paroxysme d'un homme pour qu'il ressente ce que ressent le monde était terrible en soi. Car le monde n'était pas beau. Aucun esprit ne pouvait soutenir autant d'émotion. Mais l'émotion. Je pouvais la créer. Je pouvais modeler le monde à ma convenance. Je pouvais en faire ce que je voulais par ma seule volonté. L'illusion ? La frontière entre le réel et l'irréel n'est que perception. Quand je fus assez proche d'eux. Mon corps semblait tomber sur lui-même et pourtant je leur fis un sourire. Le sourire du diable.

-Qu'est-ce qui est vrai ? Sauriez-vous répondre à cette question ?

Je disparaissais soudain et longuement au vent. M'effaçant dans la cendre qui vaporisait mon corps. Disparition ? Illusion ? Ils le sauraient sans doute. Puis je réapparaissais derrière Satochi. Sans prévenir. Posant le menton sur son épaule. Il pouvait me sentir. Me voir. Me toucher. Tout semblait réel, absolument tout. Que ce soit pour lui ou les autres.

-Veux-tu danser un peu ?

Des mains de cendre sortirent du sol et lui prirent les pieds. Les faisant simplement carboniser. Mais à peine sentit-il la douleur que cela s'arrêtait. Et ses pieds retrouvèrent leur forme tandis que je fis un pas en arrière. Lorsque l'on me frappait. Cela semblait traverser un corps de cendre. Je m'évaporais. Puis revenais. Puis cela recommençait. Sauf qu'il se voyait lui-même recevoir la même torture en sentant tout autant la douleur. Tentôt aux pieds. Tentôt au visage. Puis autre chose. Il tenta de parler. Mais ses lèvres étaient cousu. Si il ouvrait la bouche.... Alors je me présentais face à lui avec un immense sourire le doigt sur ma bouche... "Chuuuuuuuut" laissais-je passer dans un sifflement.

-Où suis-je ? Où êtes-vous ? Allez-y. Libérez-vous de l'illusion. Allez-y.

J'apparaissais. Je disparaissais de ça et là à ma convenance en plusieurs endroits. Mais eux aussi le faisaient. Ils se voyaient eux-mêmes à un endroit. Puis à un autre. Plus ils se libéraient plus cela devenait fou. Ils se libéraient pourtant bien. Mais de quoi ? La superposition des réalités. Des mondes. Imageant les perceptions comme des feuilles A4 que je superposerais les unes aux autres. Combien y'en avaient-ils ? Le ciel s'assombrit enfin. Plongeant non pas dans l'obscurité mais au crépuscule. Et alors que Satochi devait faire avec la torture des flammes. Je me trouvais maintenant et subitement en l'air le visage à quelques centimètre face à celui de Skan.

-Bouh...

Je lui pointais son propre du corps du doigt. Pour qu'il se découvre totalement nu. Mais sans ses attributs masculins. Il n'y avait que de la peau. Sans rien. Puis des femmes apparurent. Formez d'un amas de cendre autour de lui jusqu'à devenir ce qu'il y avait de plus représentatif de la volupté féminine au corps bien réel. Elles le caressaient. L'embrassaient. Puis enfin se mirent à changer leur baisers. Elles le dévoraient vivant. Cela dura plusieurs instants jusqu'à ce qu'elles disparaissent d'un coup. Il se retrouvait pendu par les pouces sur une croix. En crucifixion. Nu encore. Les femmes reparurent. Elles se mirent à rire. Rire aux éclats en le regardant. Et pendant qu'un moi s'amusait à brûler les organes de Satochi, un autre moi, sciait avec une scie égoïne les membres de Skan devant les femmes qui riaient jusqu'aux larmes.
Démon... Pauvre Démon. Il découvrait son maître. Tenzo. Droit et fier qui le dévisageait. Gravement et inquisiteur.

-Tu me fais honte. Quelle honte. Tu me fais honte.

Il pointa alors du doigt derrière Démon qui se découvrit en se retournant lui-même enfant. Un enfant au milieu de dizaines d'autres enfants. Ils se moquaient de lui. Ne cessaient de rire. De l'insulter. De se moquer. A tel point que le pauvre ne pouvait même plus s'entendre lui-même. Tenzo s'approchait enfin de la bande. Sous le regard du vieux Démon. Puis une fois assez proche. Il se mit à rire aussi. Rire aux éclats. Quand les enfants devinrent des visages sans visages. Il riait encore. Quand leurs bouches se déformèrent jusqu'à devenir des gueules démoniaques. Il riait encore. Quand le ventre s'ouvrit pour devenir aussi des gueules aux crocs acérés. Il riait encore. Quand le petit Démon se fit dévorer par les ventre, que le vieu Démon, ressentait ce que sentait le petit, Tenzo riait encore.

-Nu ! Nul ! Nul ! Mangez-le ! Mangez-le !

Soudain tout s'arrêtait. Tout revint à la normale. Je me retrouvais devant eux. L'oeil unique grand ouvert sur un débordement de sadisme. Le sourire en coin. Autour de moi des flammes dansaient comme des femelles en furie. Elles étaient magnifiques. Captivantes. Tout en dansant elles s'approchaient des guerriers. Nous sommes les valkyries murmuraient-elles. Prenez-nous. Baisez-nous. Mais les toucher était déconseillé. Et à peine fussent-elles proche qu'elles disparurent dans un aveuglement incandescent. Ils se trouvaient dès dans une espèce de caverne semi-éclairé de torche, mais dont on ne voyait pas le plafond. Marchant sur des cadavres pourrit par les années et avaler par les verres. Skan vint en courant vers Démon et Satochi.

-Je sais où est la sortie ! Suivez-moi !

Mais en se retournant, il découvrit à l'arrière du crane le visage de Démon. Qui faisait un large sourire à Démon et Satochi. Puis à mesure que le visage s'éloignait. Il fondait. Il fondait oui. Il se liquéfiait. Puis retour à la réalité encore. Ou pas ? Là était le plaisir. Et quand ils observèrent leur corps. Bras à la place des jambes, visage placé à l'entre-jambe. Je leur octroyais un nouvel éclat de rire. Puis je hurlais.

-Allez ! Bougez ! Bougez ! Dansez !

Enfin leur corps brûlaient. Ils brûlaient lentement. Comme si un froid si rude venait de les prendre sans les lâcher. Leur peau sentait la chaire brûlée. Cela fumait. Cela pourrissait. Et moi. Je riais.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Jisetsu Ayato
Jisetsu Ayato
Informations
Grade : Nukenin de Rang A
Messages : 1005
Rang : A+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMar 7 Avr 2015 - 12:40

Sur le coup, le manieur de temps cru vraiment qu'il avait pris l'avantage sur le démon cendré, finalement sa tactique avait belle et bien fonctionnée, mais c'est le bras déjà tranché du Samidare qui fut littéralement explosé, une bonne chose pour la suite du combat, alors que le démon cendré semblait être dans une bien mauvaise posture, lui qui semblait être tellement insurmontable... Lui qui semblait être une montagne impossible à gravir, semblait pour la première fois montrer une faille.

Ce Teichiro était décidément une véritable force de la nature... Cela en viendrait limite à devenir dommage de voir une telle légende détruite et couverte par son propres sang... Mais malheureusement pour celui que l'on aura longtemps nommé le fléau, il allait disparaître. Toute légende a une fin, à chaque livre, il y a une dernière page avant la fin... Et celle-ci était la dernière page de la vie du Samidare.

Mais ce ne fut qu'après que le Samidare sembla encore se relever, alors que dans son esprit le démon de Kirigakure se mit à penser "... Mais comment fait-il?".... Une très bonne question, qu'est-ce qui avait rendu Teichiro aussi puissant? Pourquoi ne tombe t'il jamais? Pourquoi se relève t'il toujours? Pourquoi?... C'est donc pour ça qu'un homme aussi fort que Kaguya Tenzö était tellement admiratif de cette homme?

Alors que d'un coup, celui-ci se mit a faire un monologue assez étrange entre illusion et réalité... C'est vrai que pour un homme que l'on dit "Maître absolu" en matière d'illusion, la limite entre illusion et réalité ne devait plus avoir aucun secret pour lui, alors que vint tout de suite après ça, une bonne étrange apparition...

Le Yondaime Mizukage était là... Devant lui... Mais comment était-ce possible? Une illusion? Alors que c'est un lui enfant qui apparu à quel maître, le sien ! Subissant les rires et moqueries de son sensei et d'une dizaine d'entres enfants... Alors que c'est une intense sensation qui commença a s'emparer de lui, lorsqu'il vit les enfants commencer à le dévorer sous les rires de Tenzö. Je me pris les tempes de stupeur et d'horreur. La douleur que me procurait d'être dévoré vivant n'était pas tout ce qui me fit le plus mal. Non ! C'était pire que cela ! Mon maître se riant de moi. Cette honte qui m'envahissait. Je ne pouvais plus. Je ne voulais plus. Je suppliais pour cela cesse. Je sentais le monde se rompre sous mes pieds. Je me sentais devenir fou.

Soudain, tout s’arrêta, Je me lâchais les temps. Puis c'est un Samidare entouré par des femmes en flamme et dansante comme des putains en rûte qui commencèrent à nous apparaître. Une tentation à laquelle je me refusais de céder ! Elles avaient beau s'approcher. M'attirer. Je le refusais. Vite ! Vite ! Vite ! Je devais me libérer de l'illusion ! Mais plus je le faisais, moins cela semblait marcher. Incompréhensible.

Nous voilà soudainement dans un nouveau monde. Le démon en perdait son latin. Plus rien n'avait de sens ou de règle. Mais il continuait de me concentrer sur mon chakra. Encore et encore mais rien ! Skan apparaissait dans une étrange caverne qui paraissait être l'antre du diable. puis enfin le retour à la réalité. Comment? il l'ignorait. Il n'avait absolument rien compris. Qui ne fut en plus pas aussi agréable que qu'il le croyais. Ile se fermait les yeux, emparé par une épouvantable douleur tandis que je tombais à genoux en sentant la moindre parcelle de mon corps en effroi. Ce fut comme si il se refaisais dévorer, mais à la même quantité en moins de temps. Il en transpirais. Le temps de se remettre. Abasourdis parce qu'il venait de se passer.

le manieur de temps commença à murmurer sous le poids de la douleur et de la colère :


-... Tu a finalement osé....


Alors que c'est une aura encore plus noir que la mort qui commença a se faire ressentir autours du démon de Kirigakure no Satô, Teichiro avait certainement fait la pire chose qu'il pouvait faire afin de blesser l'ancien Kirijin:

-... Mon dernier souvenir... La dernière image que j'avais de Tenzö... De mon père... C'était-celle d'un fier Mizukage partant pour le combat, afin de protéger son village, et se battre pour une cause qui lui paraissait juste... Et toi... Tu m'as montré une image tellement réelle... Que cette image... Bien qu'illusion, et la dernière que je verrais de lui... Comment as-tu osé bafouer mes souvenirs et te servir de cette façon de mon maître?

-Ta colère t'aveugle. Tes ambitions de vengeance et ton admiration bornée sont tes propres failles. Je n'ai fait que m'en servir pour te dissuader de continuer. Cette douleur morale et physique ne t'auront-elles pas suffit ?

-...La douleur?... Laisse-moi rire... Cette douleur n'ai rien si elle me donne la force de te détruire une bonne fois pour toute‏ !...

-Un adolescent impossible... Comme son maître (à lui-même). J'ai fait mon possible pour m'empêcher de te tuer. Cette illusion en dernier recours. Mais tu es trop jeune, pour comprendre ta folie. Trop arrogant. Trop insolent. Trop frustré. Discuter avec toi ne mènera à rien. Tu crois connaître la douleur ? La peine ? Ce que tu as vu pauvre enfant. Ce n'est même pas une goutte de l'océan de ce qu'il est possible de vivre en mal...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyMar 7 Avr 2015 - 23:24


Depuis les Cieux, Satochi pouvait observer la scène qui était en train de se dérouler plusieurs dizaines de mètres sous ses pieds. Il ne voyait que son imposant nuage de cendres, mais quelques instants plus tard, lorsque ce dernier fut annulé, le vrai spectacle auquel il allait pouvoir assister depuis le ciel allait commencer.
Le Rakuzan ne saurait pas comment décrire la scène qu'il découvrit tant cette dernières était stupéfiante. Du moins il ne saurait affirmer les faits qui s'étaient produits à l'intérieur de son nuage.
Ses dons de senseur lui avaient permis de détecter les flux de Chakra de Skan attestant du mouvement de son jeune camarade Kumojin. Mais plus en conséquence, il avait aussi senti le chakra du Samidare. Ce dernier s'était exprimé avec une certaine pression, engloutissant presque ce qui l'entourait. Et désormais, il se tenait bien debout. Enfin pas au sens littéral puisqu'il était sévèrement touché et écroulé sur le sable de Kaze no Kuni. Mais il était en vie. Après une telle avalanche, ce Fléau respirait toujours. Comment avait-il pu résister à autant d'enchaînements ?
Toutefois, le Trio de fortune venait de prendre un avantage considérable lors de cet affrontement. Pourquoi chercher à comprendre comment Teichiro s'en était sortit dans le nuage de Cendre ? Pourquoi ? La réalité était bien là ! Il était inerte au sol, la victoire semblait déjà acquise et les projets du Rakuzan ainsi en bonne voie.

Skan avait raison lorsqu'il hurla de l'achever. Il fallait mettre un terme à ce combat. Cependant... La suite n'allait pas être si joyeuse. Surtout pour le Trio.
Car, oui... Teichiro ne s'avouait pas vaincu, bien au contraire, il semblait lutter face à la douleur et la peine qui étaient siennes. Il cherchait son sabre avec la lueur du désespoir rampant à genoux à la recherche de son arme pourtant pas si éloignée de lui. Le regard perdu dans le vide, mais les traits de son visage aux portes de la démence, il s'adressa à l'ensemble de ses trois assaillants. Annonçant à l'avance le Chaos auquel ils allaient tous devoir survivre. Jusqu'à présent, ils avaient été les chasseurs... Désormais, il était fort probable que la vapeur s'inverse.


Ils allaient connaître l'horreur, la peur et la terreur, la douleur, les sensations les plus désagréables pour l'Homme. L'Homme n'aime pas avoir peur, il n'aime pas être terrifié, l'Homme n'aime pas souffrir et vivre des atrocités. Mais le Démon Cendré semblait bien plus que motivé pour faire subir ce châtiment.
Il venait de se redresser péniblement sur ses deux jambes. Malgré les débats qu'il avait reçus... Cela tenait à la prouesse d'un être exceptionnel. Peut-être devraient ils lui couper les jambes afin d'en finir avec lui ? Néanmoins, il était plus vraiment le même Teichiro qu'auparavant. Non... Celui-là ne semblait répondre qu'à son désir de combat. Il ne dégageait plus rien... Ça le rendait terriblement dangereux.


"Qu'est-ce qui est vrai" avait-il dit ? Qu'est-ce que ces mots pouvaient bien signifier ? Toujours dans le ciel Sato' tâchait de répondre à cette question. Mais il ne doutait pas une seconde que son clone pourrait lui également contribuer à la répondre de cette question.
Le Démon disparu alors, le corps effacé dans un amas de cendre. Il s'était purement volatilisé. Même du dessus, le Rakuzan ne pouvait le voir. Ce fut le Sato' présent au sol qui subit le retour à la surface du Samidare lorsqu'il sentit le menton de ce dernier se déposer sur son épaule.
Voulait-il danser ? C'était une discipline pour laquelle il n'était pas forcément doué, mais pour sauver sa vie le Konohajin était prêt à tout. Il ne pouvait simplement pas mourir ici. Même si son adversaire était Samidaire Teichiro le légendaire Maître de l'illusion. Le Jônin ne pouvait tout simplement pas être défait aujourd'hui, trop de choses découlaient de sa victoire.
Mais que pouvait-il bien faire face à un tel adversaire, face à une telle maîtrise ? Les chances pour ce qu'il puisse vivre soit une illusion était très élevé, pourtant, aucune de ses libérations ne semblaient pas fonctionner.
Pire encore, il subissait chaque apparition du Samidare. Des brûlures avaient parcellé son corps et ses vêtements. Les chevilles, le visage, les bras. Tout y était passé, il était simplement détruit à vue d'œil et il ne pouvait rien y changer.
Même lorsqu'il essayait de se défendre et de frapper, il ne ruait de coup qu'un simple courant d'air ou plutôt de cendre. Tout ceci semblait tellement réel mais tout aussi irréel à la fois. Ses brûlures aussi vives furent elles arrivèrent puis repartirent. Le Rakuzan ne pouvait simplement rien faire.Le Konohajin souhaitait chier son impuissance, hurler sa faiblesse et évacuer sa frustration. Mais la bouche était cousue, une sensation d’horreur que de ne pouvoir s’exprimer. Pendant ce temps là. Teichiro lui apparaissait. “Silence” disait-il.


Mais le supplice ne s'arrêtait pas là pour Satochi. Car en plus de perdre constamment de vue le Samidare, il se voyait lui-même se déplacer ici et là sans cesse. C'était à rendre complètement fou. L'envie de tout brûler emplissait le cœur de Rakuzan. Mais à quoi bon ? Gaspiller du Chakra pour toucher quelques choses que l'on n'était même pas certain de toucher. Cela ne pouvait pas être une bonne stratégie surtout face à un manipulateur plus que habile en Genjutsu. Non. Le Natif du Pays du Feu devait impérativement trouver une solution.

Mais plongé au Crépuscule, tout semblait prendre une nouvelle dimension. Des flammes immenses s'abattaient au loin derrière Teichiro. Puis elles prirent pour cible le Rakuzan, et commencèrent à le brûler. Pour la première fois de son existence, il ressentait ce qu'il avait toujours infligé à ses adversaires. La puissance des Flammes restait inférieure à celle de la Lave. Mais ce qu'il vivait ici était une abomination, il ne pouvait imaginer qu'elles avaient été les peines qu'il avait fait endurer à ses ennemis. Toujours à sa droite Demon semblait aux prises d'une scène de moquerie, un homme se tenait là face à lui riant aux éclats. Tandis que des visages démoniaques dévorés ce pauvre Jisetsu.
À gauche, scène plus préoccupante pour le Rakuzan, celle qui mettait en rôle le Shinikage. Ce dernier était nu, pendu tel un crucifix tandis que Teichiro lui découpait ses membres un par un dans un spectacle sanglant où le sang giclait et arrosait le sol d'un ton pourpre.
Soudain, Satochi sentit comme une atroce douleur venant de l'intérieur de son corps. Il se consumait de l'intérieur dans un élan de souffrance indescriptible. Il sentait ses organes se consumer. Ses poumons se comprimer et disparaître, sa respiration s'atténuait-elle aussi. Son cœur ne battait plus. Tandis que trois beautés de la Nature apparaissaient virevoltant, dansant, laissant aller leur pouvoir de séduction. Des Valkyries proches des divinités dont la beauté aurait fait frémir n'importe quel homme sur terre. Néanmoins, ce genre de ruse n'avait jamais eu d'effet sur le Rakuzan, et ce n'était pas aujourd'hui alors que son corps partait en fumée qu'il allait accorder de l'importance à ce genre de chose.
Ainsi s'achevait sa vie ? Lui qui avait tant de projets ?


Il allait simplement s'en aller comme cela ? Sans n'avoir rien accompli ? Quelle misère... Au final, sa vie de ninja avait été bien courte... Deux années seulement... Deux années séparant que Genin du Jônin.
Mais un nouveau monde se présenta alors à lui. Il était aux côtés de Demon au fin fond de ce qui semblait être une caverne. Comment diable étaient-ils arrivés là ? Tout ceci n'était qu'illusion, hélas, ils étaient contraints de la subir.
Skan arriva alors en courant. Le Kumojin avait semblait-il trouvé la sortie.


Mais lorsque l'espoir était enfin permis voir le dos du crâne de Skan fit à nouveau tout basculer. Demon s'y trouvait regardant le Demon posté aux côtés du Rakuzan. Et sa tête... S'effritait et disparaissait peu à peu. Encore un tour ramenant les Trio à cette brusque réalité illusoire.

Et comme cela ne suffisait pas, leurs membres furent inversés, Sato pour même voir sa tête à travers ses jambes. Ses jambes à la place de ses bras et inversement. Il vivait le Chaos, et comme dans un dernier élan, les flammes apportèrent et brûlèrent son corps. Lorsque soudain... Tout retrourna à la réalité.
Ils étaient de retour dans la réalité, le soleil d'été cognait, le sable chaud rappelait l'horreur qu'ils avaient vécue. Mais pourquoi était-il ici ?
Le Clone ne Satochi lui s'écroula à genoux haletants et regardant les différentes parties de son corps, aucune trace, aucune blessure... Tout ceci n'avait donc était qu'un calvaire psychologique.
La question était de savoir... Pourquoi en étaient-ils tous sortis ?
Dans le ciel, le Jônin trouva sa réponse lorsqu'il vit le jeune Kumojin titubait. Usant du shunshin no jutsu. Il disparut pour finalement réapparaître aux yeux de tous en soulevant un nuage de sable dû à son arrivé rapide. Sous son bras droit, il tenait le pauvre Skan inconscient. Depuis les cieux, il avait pu tout observer.
Rien avait bougé dans ce monde. Teichiro, le Trio tous étaient restés parfaitement immobiles et voir le Shinikage dans cet état ne pouvait signifier qu'une chose. Il avait un peu trop forcé pour sortir tout le monde de ce Genjutsu de grande ampleur.
Disparaissant à nouveau, il réapparut néanmoins une seconde plus tard après avoir déposé Skan à l'ombre sous une branche de l'Oasis d'Eden.
Son regard était mauvais, mais avant tout, il devait compléter le puzzle. Faisant disparaître son clone, la vision du cauchemar défila en quelques instants dans son esprit alors qu'il s'écrasa sur le sol en recevant l'entièreté des supplices vécus par son double.


Cette stratégie pouvait s'avérer débile, mais en fait, elle était plutôt bien fondée. De l'extérieur, il avait pu obtenir les informations sur Teichiro et grâce au clone, il pouvait évaluer les possibilités du Samidare dans des conditions correspondante aux situations dans lesquelles il l'avait observé. Le résultat était effrayant.
Mais Satochi disposait désormais d'informations qui lui serviraient pour la suite du combat. Et il avait désormais son coéquipier inconscient. Il n'avait plus droit à se montrer passive, il devait rentrer en action. Il le devait absolument afin d'amener rapidement Skan se faire soigner. Ce sacrifice ne serait pas vain.
Pour la première fois depuis le début de l'affrontement, il laissa son chakra se libérer et repousser les limites qu'il s'était fixées jusqu'alors.


Demon laissa lui aussi sa rage exploser. Sa puissance témoignait sans doute de sa propre envie de vengeance. Ce sentiment particulier aidé certain à être fort. Il semblait être celui qui animait le Manipulateur du Kinnegan.
Profitant de cet excès de rage, le Jônin de Konoha en profita pour se redresser. Teichiro s'était amusé à poser des questions. Il était à présent au tour de Sato' d'en poser une.
Un sourire se dessinant sur son visage, il s'adressa alors au Fléau.


- J'en ai une bonne pour toi aussi ... Qu'est-ce que la paix ? Sauras-tu répondre à cette question ? Et surtout que penses-tu avoir fait pour la paix durant ton existence sur cette terre ?

Pendant le Genjutsu, le Démon Cendré s'était montré particulièrement bavard, il voulait parler. Il avait ici, la possibilité. Qu'il en profite. En rejoignant le monde des morts, il n'aurait bientôt plus la possibilité de parler.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyJeu 9 Avr 2015 - 11:57


Peut-être pourtant riais-je trop fort. La fragmentation de l'illusion me percuta. Je vis sous l'étonnement et dans l'état l'instable, les murs se pliaient, les sons se mélangeaient et quand je sentis le flux de l'homme du nord il fut trop tard. L'illusion était brisée. Tout autour de nous se tordit et comme un miroir, se brisa littéralement sous nos yeux pour laisser reparaître ce qui était réel. Le beau ciel bleu. La chaleur. L'oasis. Le sable. Je me redécouvrais sous l'épuisement. La démence d'avant m'avait quittée. Un bref instant je m'étais perdu à nouveau vers le conflit. Mon souffle se faisait saccadé. Mon épaule douloureuse à souhait. Lambeau de chaire et vêtement déchiqueté à sa hauteur et le sabre reposé sur l'autre épaule. Transpirant et indifférent à moi-même. Je cherche une réponse. Je vois l'homme de l'est tomber à genoux de douleur et de colère. Les répercussions de la douleur illusoire sur la réalité fonctionnèrent. D'où mon propre épuisement. Puis je vois l'homme du nord. Il s'avance vers moi titubant. Soudain, je vois apparaître un second Satochi. Duplication du soi ? L'un attrape Skan avant qu'il ne s'écroule pour se terminer au sol dans un état végétatif. Ainsi, l'homme du nord avait libéré tous ses camarades de l'illusion à lui seul. Mais son âme et son coeur ne le supportèrent pas. S'en remettrait-il ? "Un de moins à qui je pus laisser la vie", me suis-je dis en me rassurant et me félicitant. "Le deuxième" Satochi, cette sorte de clone dont je ne savais de quoi il fut fait pour le moment s'écroulait lui aussi. À moi-même je ne pouvais enfin m'empêcher de me dire gravement.

-Et toi tu sens ce parfum ?... La fin... Peut-être se réveillera t-il un jour. Peut-être que non.

À quel moment avait-il fabriqué ce clone de lui-même cet homme de l'ouest ? Sans doute dans le nuage de cendre. Mais pas le temps de penser à cela. Démon, l'homme de l'est se remit à vociférer sa rage malgré toute l'impassibilité que je lui disposais sans retenue. Je soupirais de déconsidération. Tentant malgré moi de le rappeler à l'ordre de la maturité. Mais rien n'y faisait. Las et désolé je lui répondais tout de même comme je le pouvais...

-Tu as finalement osé. Mon dernier souvenir... La dernière image que j'avais de Tenzö... De mon père... C'était-celle d'un Roi fier partant pour le combat, afin de protéger son village, et se battre pour une cause qui lui paraissait juste... Et toi... Tu m'as montré une image tellement réelle... Que cette image... Bien qu'illusion, et la dernière que je verrais de lui... Comment as-tu osé bafouer mes souvenirs et te servir de cette façon de mon maître?
-Ta colère t'aveugle. Tes ambitions de vengeance et ton admiration bornée sont tes propres failles. Je n'ai fait que m'en servir pour te dissuader de continuer. Cette douleur morale et physique ne t'auront-elles pas suffit ?
-La douleur?... Laisse-moi rire... Cette douleur n'ai rien si elle me donne la force de te détruire une bonne fois pour toute‏ !...
-Un adolescent impossible... Comme son maître. J'ai fait mon possible pour m'empêcher de te tuer. Cette illusion en dernier recours. Mais tu es trop jeune, pour comprendre ta folie. Trop arrogant. Trop insolent. Trop frustré. Discuter avec toi ne mènera à rien. Tu crois connaître la douleur ? La peine ? Ce que tu as vu pauvre enfant. Ce n'est même pas une goutte de l'océan de ce qu'il est possible de vivre en mal...

Puis l'homme de l'ouest s'adressa à moi lui aussi. Coupant une conversation qui m'ennuyait déjà. Mais avant cela il prit soin d'emmener le corps inerte de Skan vers l'oasis. Ce que je le laissais faire sans rechigner. L'adversaire en moins, mis à l'abris ou non ne changerait plus rien à la donne. Il était finit et son esprit s'était définitivement endormi. Ce Satochi était plus tempéré. Plus calme. Plus réfléchis. Sans doute son âge plus avancé lui permettait de se contrôler... Et puis je l'avais vu avoir de nombreuses difficultés à se remettre. L'honneur m'obligeait à lui laisser le temps. Mais cette question. Si simple et pourtant lourde de sens m'en fit baisser le regard de peine...

- J'en ai une bonne pour toi aussi ... Qu'est-ce que la paix ? Sauras-tu répondre à cette question ? Et surtout que penses-tu avoir fait pour la paix durant ton existence sur cette terre ?
-La paix. C'est une absence de conflit, de quelques formes qu'il soit. C'est un royaume de la conscience.

Je reposais le sabre en le plantant au sol pour m'en servir de canne. Le poids entièrement reposé dessus. J'octroyais dès lors le visage le plus doux que je pouvais à cet homme qui semblait, contrairement à l'autre vouloir comprendre. Nous nous battions il était vrai. Ils voulaient ma tête et je m'efforçais de ne pas prendre la leur il était vrai. Malgré tout, je dédaignais l'idée de la haine envers eux. Je sacrifiais la folie guerrière à leur instance. Qu'avais-je fait pour la paix ? Question tellement pertinente. Mais plus je m'y enfonçais dans cette question. Plus le souvenir me paraissait oppressant. Et l'oeil rouge, l'oeil dit infernal qui était le mien. Il ne se noya en fin d'une unique larme que je ne pouvais cette fois retenir.

-Pour la paix. J'ai pris sur le corps et sur l'âme la charge du malheur de tous les hommes. Oui. Tous les hommes. J'ai fait la guerre à tous ceux qui faisaient la guerre. De mon propre clan à mon pays d'adoption. Mais seul, tous ceux qui m'ont suivis ont disparu sous le nombre des ennemis qui refusaient cette idée de paix. J'ai empêché l'un des grands démons de dévorer le monde en me sacrifiant l'âme à la sienne. J'ai été torturé pour empêcher une bataille. J'ai avalé tous les sentiments néfastes de l'être humain dans le Takama-ga-hara. J'ai pris la peine sans mesure. Sans en faire démonstration. Sans en faire ostentation. J'ai enduré de ma naissance à aujourd'hui l'idée absurde de la militarisation du monde. J'ai prêché. Supplié. Négocié. Tué. Aimé. Pardonné. Enseigné. Menacé. Embrassé. Torturé. Désiré. J'ai fais tout ce que j'ai pu. Légende... Légende de l'illusion. Légende de la guerre. Car tout ce que j'ai pu accomplir ne fut qu'illusion. Tu veux une réponse ? Ma légende guerrière s'est perdu dans la parade de l'échec. Rien de moi ne survivra. Parce que j'ai poursuivi cette idée folle. Qu'un jour le sabre ne serait plus là. J'ai voulu vaincre le conflit...

Je relevais le regard vers cet homme de l'ouest. Moi chevalier perdu et sans clameur. Sans publique. Symbole d'un passé révolu. Je lui souriais et désolé. Un sourire forcé et pourtant si tendre.

-Borgne et manchot. Vieux... Je n'ai que trente-deux ans. J'ai commencé le jeu de la guerre à six ans. Le corps couvert de plaies et de cicatrices. Et cela paraît pourtant déjà vieux dans les yeux du monde d'aujourd'hui. Comme c'est grave... Je suis épuisé. Pour la paix j'ai sacrifié le moindre de mes amours. Mais tout ce qui me revint c'est le mal. Et maintenant que je me cache dans le désert le conflit me revient. Pourquoi ? TOI. Tu saurais me le dire ? Guerrier que tu es...
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Jisetsu Ayato
Jisetsu Ayato
Informations
Grade : Nukenin de Rang A
Messages : 1005
Rang : A+

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyJeu 9 Avr 2015 - 22:08

De la condescendance... Encore est toujours, toujours la même expression dans le visage... Est-ce qu'être humain et a ce point être misérable? Est-ce qu'avoir des sentiments fait de nous des enfants? N'a t'on jamais le droit d'être en colère sans être pris pour un moins que rien? Pourquoi est-ce que le fait de ne pas supporté le fais qu'on puisse cracher sur quelque chose qui nous ai cher fait de nous des gamin insolent?

Tout ça été ridicule... Chaque idée, le démon de Kirigakure devait-il toujours continué a refoulé ses émotions?... Pourtant notre force ne vient-elle pas de nos sentiments? De notre rage? De notre amitié? De la volonté de vouloir protéger l'honneur de quelqu'un qui nous ai cher, alors que des étincelles noir commencent a sortir du corps de manieur de temps, laissant sortir un chakra d'une puissance exceptionnelle se dégagé de celui-ci...

Son visage se faisait tellement inexpressif, et a la fois semblait ci sombre… Le manieur de temps fini par ouvrir la bouche afin d’expliqué ces simples mots :


-… Tu crois que je ne connais pas la douleur ?... Tout comme toi, j’ai connu la douleur de la perte de ses parents… De mes amis… J’ai connu la guerre et y est même pris part afin de participé a des massacres… Qu’est-ce que tu crois savoir de moi ? De ce que je suis ?... Tu ne me vois que comme un gamin, par pour toi avoir le désir de restauré l’honneur de celui qui a fait de vous ce que vous êtes peut me faire ressentir des choses ?


Le manieur de temps marqua un temps de pause et expliqua par la suite :


-… Le plus faible de nous deux, c’est toi…. Car même dans les larmes je sais qui je suis… Ce que je suis… Je n’ai pas peur de montré des sentiments quitte a être jugé comme un faible ou un gamin par mes pères… Au fond, c’est toi qui me fait pitié, te donné des airs de grandeur alors que tu ne sais même plus la définition des mots humain, tu crois avoir vécu des choses qui font de toi un être exceptionnel ? Tu rêve… La souffrance, tout le monde l’a connu et a su apprendre a vivre avec, tourné la page et continuer a vivre dans notre présent.


Des propos dures, mais certains… C’était ça que Aoji avait voulu faire comprendre a Demon… Lui qui avait voulu de tout son être en faire une femme humaine et douce, une femme qui apprenne a accepter ses faiblesses, et a arrêter de ce prendre pour une chose qu’elle n’était pas… Ca n’ai que dans la mort qu’elle était parvenu a faire ceci, et a venir donné une dernière baffe au démon de Kirigakure no Satô… Non, plus encore… Ca n’étais pas au manieur de temps, au Nukenin, ou encore au démon de Kirigakure no Satô qu’elle s’était adresser… Mais bien a ce simple Jisetsu Demon… Et a rien d’autre, une dure leçon, que jamais Demon n’aurait cru apprendre de la part de la femme qu’il avait longtemps prit pour la femme la plus terrible au monde… Pour le mal concentré dans un mètre cinquante… Elle était comme Tenzö… Un peu plus terrifiante… Mais, c’était une femme bien, ça n’ai que dommage que ce soit dans la mort qu’elle est laissé enfin voir sa véritable nature…

Alors que le Jisetsu repris finalement a parlé :


-… Tu est comme l’une de tes illusions… d'apparence, tu est comme une montagne impossible a franchir… Pourtant, au fond… Tu est bien le seul qui n’a jamais réussi a surmonté ses démons.


C’est alors que le Samidare se mis a répondre au manieur de temps:


-Si tu peux vraiment passer à autre chose comme tu le dis et pas moi. Qu'Est-ce que tu fais ici dans ce cas ?


Et que le manieur de temps répondit de manieur assez simple :


-Je suis venu chercher ma propre réponse... Et je me dois te remercier, car te rencontré et voir ce que tu es devenu m'a fait comprendre que j'étais dans l'erreur.... Je vais donc me retiré… Ce combat n’a plus aucun sens pour moi…

C’est alors que cette puissance qui émané du démon commença a se dispersé, alors-ci commença a tourné les talons l’air de rien en mettant les mains dans les poches, alors qu’il senti une main se posé sur son épaule, et en se retournant… Il eu une appariation de Aojikawamanashi totalement vétu de blanc…

Elle n’avait décidément rien perdu de sa beauté… Alors que le manieur de temps posa sa main contre celle de la belle… En murmurant en léger
:

-Merci pour tout ce que tu a fais pour moi… Tu seras toujours dans mon cœur… Aojikawanashi Kaguya… La fille la plus diabolique que j’ai vu de ma vie….


Alors qu’il pouvait toujours voir le magnifique sourire de la belle, suivit de son air satisfait… Toujours la même… Même dans la mort…

Le ciel semblait plus bleu qu’un temps normal… Qui sais… Peut-être que les nuages finirait enfin par se lever….

La belle disparu, alors que le démon repris sa marche… Avec une nouvelle idée en tête… Pas grand-chose… Une nouvelle lubie.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptySam 11 Avr 2015 - 20:30


Expliquer ce qui s'était passé quelques instants plus tôt resterait sans doute pendant longtemps comme une énigme irrésolue. Mais la réalité semblait avoir repris ses droits sur l'illusion.
La réalité... La vérité, une conception concrète de ce que le Rakuzan rechercha immédiatement une fois le puissant Genjutsu brisé. La réponse se résumait visiblement à une seul nom. Skan. Le jeune Kumojin avait semblait-il tout sacrifié dans un ultime effort pour libérer le trio du cauchemar illusoire qu'ils avaient vécu.


Cela n'avait duré que quelques minutes dans le monde réel, mais l'impression donnait l'impression que cela avait duré bien plus longtemps dans le monde des illusions.
Mais ce monde n'était plus. Brisé par les prouesses incroyables du Shinikage.
Ce jeune Kumojin s'était battu jusqu'à l'épuisement. Satochi était alors intervenu afin d'éviter aux corps inconscients de Skan de s'écraser sur le sol sous le poids de son immense effort.
Lui qui s'était employait sans compter, il méritait de se reposer à l'écart du combat qui allait sans aucun doute devenir titanesque durant les prochaines minutes.


L'ambiance avait brusquement fait un pic dans la profondeur de la froideur. Ni Demon ni Sato' n'avait l'intention de laisser passer le calvaire qu'ils avaient vécu. Si Demon se faisait plus démoniaque avec une aura noire plutôt puissante Satochi laissait son chakra se diffusait dans l'espace qui entourait la zone d'affrontement, mais de manière plus modérée.
Le Jisetsu et le Demon cendré entretenaient une conversation plutôt musclée, le Manipulateur du Kinnegan laissé de plus en plus exploser sa rage par rapport à ce qu'il avait vu dans les différents mondes parallèles crée par le Fléau. La vision bafouée de son Maitre décédé. C'était un coup bat qui aurait certainement accentué l'envie de vengeance de n'importe qui vouant un culte pour celui que l'avait formé.


L'échange verbal était rythmé par les répliques tranchantes de l'un et des réponses tout aussi tranchantes de l'autre. Cette discussion ne mènerait sans doute nul part. Tout deux avaient une vision vraiment spéciale de la chose. Néanmoins, c'est sur deux dernières répliques violentes, que Jisetsu Demon décida de se retirer du combat, se retournant sans même se retourner une fois.
Il était venu trouver une réponse... Il l'avait trouvé. Ainsi, il était peut-être inutile de rester ici et de risquer sa vie impunément. La vie est courte surtout pour un Shinobi. Il fallait ainsi la protéger. Sato' aurait sans doute pu faire la même chose. Mais s'enfuir après l'effort titanesque fourni par le Shinikage, il ne pouvait pas s'y résoudre. Trop d'honneur, trop de reconnaissance. Il ne pouvait pas s'enfuir et laisser la chance s'évanouir.


Le Jônin observa donc du coin de l'œil le départ du Jisetsu, c'était une arme de frappe en moins... Le Rakuzan allait devoir se débrouiller seul désormais face au Fléau. Le combat n'en serait que plus gratifiant, mais pourrait-il le surmonter ? Ce n'était pas vraiment le moment de douter d'autant plus que Teichiro commença à répondre à la question que le Konohajin lui avait posée: "Qu'est-ce que la Paix ?".
Une question bien, difficile ... Est-ce que sur cette terre existait un homme capable de réponse à cette question ? La première avait du sens... Mais un brin infantile, simple pour le Rakuzan.

Il observa d'un regard intrigué le Samidare en train de planter son arme dans le sable et de s'y appuyer. Il était dans un état critique, le souffle saccadé ses vêtements en lambeaux. Il s'apprêtait à répondre à la deuxième question du Rakuzan. "Qu'avait-il fait pour la paix ?" Alors qu'une larme singulière s'écoulait sur son visage.

Son récit fut émouvant, Satochi commençait à comprendre les intentions de Teichiro tout au long de ces nombreuses années de conflits. Il avait essayé de porter sur sa personne l'ensemble des maux du Monde. Faisant la Guerre à tous ceux qui la faisait. Réfutant l'idée des forces militaires qui prenaient une grande place dans le Monde d'aujourd'hui. Il avait été torturé, il avait vendu son âme aux Démons nommé Gobi.
Il avait ainsi fait et vécu bien des choses. Beaucoup plus de chose que le Rakuzan, c'était indéniable, le brun pouvait-il réellement juger ce qu'avait réalisé le Fléau au court de sa vie ? Lui-même n'avait pas fait autant. Juger aurait été stupide et insensé. Néanmoins, il pouvait enregistrer et essayer d'analyser ce qui avait fonctionné et inversement.
Teichiro avait tenté de vaincre le conflit... Mais il avait seulement poussé les Hommes à se battre... Cruelle constatation pour celui qui malgré tout semblait vouer une importance capitale en la Paix sur terre.


Son récit terminé, il releva les yeux et posa son regard sur Sato', lui souriant avant de lui demander à son tour de répondre à sa question. Satochi pouvait-il lui répondre ? Pourquoi le conflit venait sans cesse frapper le Demon Cendré exténué ? Il pouvait au moins essayer et apporter son regard plus jeune à celui du Samidare.

- Si tu veux savoir pourquoi le Monde s'est acharné sur toi, c'est tout simplement, car tu as essayé de tout porter sur toi-même. Hors la paix ne peut pas être décidé par un seul homme. C'est un travail que chacun doit être capable de faire. Tu as voulu tout supporter sur tes épaules, regardes dans l'état que tu es aujourd'hui. Je crois en la force de l'Union. La Paix sera apportée un jour prochain, mais il ne viendra pas d'un seul homme, mais d'un groupe... Mes compagnons et moi serons les initiateurs de cette paix.
Mais nous ne tuerons que ceux qui auront souillés cette idée de paix. Nous nous attirons sûrement les foudres de certains, mais nous ne serons pas seuls à les affronter.

Il changea de position en levant ses bras parallèlement au sol.

- Notre bataille commence aujourd'hui, prendre ta vie ne me fera pas plus plaisir que ça, tu es un ancien de Konoha. Mais laisses moi te libérer de tes maux toi qui es épuisé. Dans cette ultime bataille, laisses tout ressortir et laisses mes compagnons et moi supporter ton fardeau.

L'instant d'après, un dragon de lave sortit du sol et fut diriger d'un mouvement de bras en direction de Samidare.
Satochi s'élança alors à toute vitesse en direction de Teichiro activant l'ensemble de ses pouvoirs de senseur, laissant ainsi l'instinct le subjugué, il était prêt à tout anticiper.

Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyDim 12 Avr 2015 - 15:54

Placé face à soi. Une rémanence de l'être qu'on ne peut supporter que si nous nous y sommes longuement préparé. La forfaiture dessinant le soi dans l'habitude. Je me reporte sur l'homme de l'est. Sa colère s'estompe tandis qu'il réfléchit à la conséquence de la vengeance. Mon regard se plisse sur lui, escomptant qu'il prenne conscience de la folie de tout ceci. Son timbre est sévère. Il m'assaille et me juge. Je contemple et je demeure. Soumis à son ton. Je ne pouvais que recevoir la somme de ses doutes et y répondre le plus froidement que je savais le faire.

-Tu crois que je ne connais pas la douleur ?... Tout comme toi, j’ai connu la douleur de la perte de ses parents… De mes amis… J’ai connu la guerre et y est même pris part afin de participer à des massacres… Qu’est-ce que tu crois savoir de moi ? De ce que je suis ?... Tu ne me vois que comme un gamin, car pour toi avoir le désir de restaurer l’honneur de celui qui a fait de vous ce que vous êtes peut me faire ressentir des choses ? Le plus faible de nous deux, c’est toi…. Car même dans les larmes je sais qui je suis… Ce que je suis… Je n’ai pas peur de montrer des sentiments quitte à être jugé comme un faible ou un gamin par mes pères… Au fond, c’est toi qui me fait pitié, te donner des airs de grandeur alors que tu ne sais même plus la définition du mot humain, tu crois avoir vécu des choses qui font de toi un être exceptionnel ? Tu rêves… La souffrance, tout le monde l’a connu et a su apprendre à vivre avec, tourner la page et continuer à vivre dans notre présent. Tu es comme l’une de tes illusions… d'apparence, tu es comme une montagne impossible à franchir… Pourtant, au fond… Tu est bien le seul qui n’a jamais réussi à surmonter ses démons.
-Si tu peux vraiment passer à autre chose comme tu le dis et pas moi. Qu'est-ce que tu fais encore ici dans ce cas ? À chercher la vengeance...
-Je suis venu chercher ma propre réponse... Et je me dois te remercier, car te rencontrer et voir ce que tu es devenu m'a fait comprendre que j'étais dans l'erreur.... Je vais donc me retirer… Ce combat n’a plus aucun sens pour moi… Merci pour tout ce que tu a fais pour moi…


Je tombais la tête au côté et lui nous tournait le dos. S'en allant comme il était venu. Je ne souriais pas. J'aurais dû sans doute, car j'étais satisfait. Enfin, enfin un qui avait compris. À poursuivre la vengeance, une fois assouvis on risque bien de ne plus avoir le moindre but dans sa vie. Lui s'était épargné cela. Deux adversaires de moins maintenant. Peut-être finalement que j'allais encore une fois sortir victorieux du conflit. Je le regardais. Partir en marchant. Longuement et heureux. Puis je retournais mon regard sur Satochi. Nous nous fixâmes l'un dans l'autre un moment. Je le sentis plongé dans une certaine réflexion. Quand enfin il me répondit. Je n'éprouvais plus que stupeur mêlée de joie. Il était lui aussi très jeune. Bien que porté par un idéal si similaire au mien, j'y décelais encore quelques naïvetés de jeunesse et cela me ravit. Un esprit neuf. Encore plein d'espoir. En qui le rêve de noblesse n'avait pas encore éprouvé le poids du temps. Mon sourire fut léger tandis que je lui répondais. Car je ne voulais laisser transparaître ce que je ressentis.

- Si tu veux savoir pourquoi le Monde s'est acharné sur toi, c'est tout simplement, car tu as essayé de tout porter sur toi-même. Hors la paix ne peut pas être décidé par un seul homme. C'est un travail que chacun doit être capable de faire. Tu as voulu tout supporter sur tes épaules, regardes dans l'état que tu es aujourd'hui. Je crois en la force de l'Union. La Paix sera apportée un jour prochain, mais elle ne viendra pas d'un seul homme, mais d'un groupe... Mes compagnons et moi serons les initiateurs de cette paix. Mais nous ne tuerons que ceux qui auront souillés cette idée de paix. Nous nous attirons sûrement les foudres de certains, mais nous ne serons pas seuls à les affronter. Notre bataille commence aujourd'hui, prendre ta vie ne me fera pas plus plaisir que ça, tu es un ancien de l'ouest. Mais laisses moi te libérer de tes maux toi qui es épuisé. Dans cette ultime bataille, laisses tout ressortir et laisses mes compagnons et moi supporter ton fardeau.
-Laissons les Dieux et l'Homme décider.

J'extirpais le sabre du sol pour le reposer à nouveau sur l'épaule. Je savais par avance que si nous reprenions le combat en usant de stratégies plus compliquées les unes que les autres cela s'éterniserait jusqu'à la nuit. Pourquoi s'infliger encore plus de mal quand tout pouvait être réglé si aisément. Il n'y avait plus que lui et moi. Maintenant je me sentais prêt. Prêt pour faire face à la fin. Mais confier mon idéal... Lui que je ne connaissais pas devrait le mériter. Je devais mettre à l'épreuve ses convictions. Je devais mettre à l'épreuve sa témérité. Alors je me retournais pour méloigner de lui de quelques dizaines de mètres et tout en marchant je continuais.

-Si tu survis à cela. Je me rends à toi. Ma tête et mon rêve t'appartiendront. Si tu ne t'en trouves pas digne. Un autre que moi, semblable à moi viendra comme tu l'as fais aujourd'hui pour te tuer. Sois-en certain.

Survivre à cela ? Dans son esprit, cela ne voulait sans doute pas dire grand-chose. Si j'étais maître de l'illusion, ce n'était pas avec une illusion que je vaincus le pays de l'est. La cicatrice que je laissais en ce temps à la nation sanglante résultait d'un autre artifice. Nous les guerriers de l'origine, que les civils et communs considéraient parfois comme des Dieux. Avions des pouvoirs qui nous dépassaient. De ces pouvoirs improbables, nous avions fait l'éloge de l'horreur. Nous savions manier les éléments. Le temps. Les sentiments. Il ne fut rien que nous soit impossible. Pourtant nous n'aurons su semer que le malheur. Autrefois, j'usais de ce pouvoir par désir de vengeance. Aujourd'hui j'allais le faire pour la transmission d'un rêve. Quand enfin, j'atteignis la distance raisonnable. Je me retournais pour lui faire face. Bien loin de lui maintenant. Il ne pouvait remarquer l'espoir qui émanait de mon œillade scintillante. La folie m'emportait une nouvelle fois ? Non. Conflit. Je te fais ce dernier sacrifice. Une fois j'usais de cette injure à la nature. Cela grava ma légende dans le sol. Mais cette fois Conflit. Si je dresse le sabre. Cette épée de Damoclès. Le Ame No Nohuko. Ce n'est pas pour l'assouvissement du machiavélisme. Ni pour une pulsion diablesse. C'est pour l'honneur. C'est pour le rêve. Je soumets à mon adversaire le poids de son idéal. Je le soumets à la somme du mal. Qu'il y survive. Je prie et j'harangue le ciel qu'il y survive.
Je dresse la lame. Lentement la pointe vers le ciel. Trop lourde pour le poignet. Scellée pourtant à lui. Elle est dressée comme un marteaux prêt à frapper. Les bras de cendre surgissent à nouveaux de mon corps. Gesticulations étranges de certains alors que d'autres se plantent au sol. L'air chaud, le vent est doux. Le temps est clément et de mon côté. Puis une puissante impulsion sur les bras cendrés pour extirper l'enfer du sol. La zone est prise dans un amas de cendre incandescente, un nuage flamboyant. Elle virevolte si fougueusement cette cendre que l'horreur infernale annote une touche romantique à l'horizon. Mais le sol est de braise, est mauvais et le sable se noircit. Car dès que cette cendre tombera, rien de beau ne restera... Je me redresse sur moi-même comme dans un concours de hauteur dans ce flot rougeoyant. Quoi que rouge, quand on ne voit que de la chaleur dans un lieu comme celui-ci. C'est comme être sans le soleil. Dans le ventre de sa mère peut-être. Mais je ne pouvais apprécier ce spectacle plus longtemps.
Je me fis tenir alors droit. Mon oeil scintilla, la lueur sembla porter toute la fureur d'une démonstration fluctuante à son seul scintillement. La cendre du dôme flamboyant se rassembla au bout de cette lame en l'étirant. C'était désormais une épée à la hauteur du ciel qu'elle traversait et que je brandissais au bout de mon bras. L'heure était donnée. Des décennies que j'attendais ce moment. Que je le chérissais, que je le rêvais... La lame de cendre vira intensément au rouge. Fumante et oppressante. Si chaude, qu'elle en déformait le ciel. Son air chaud frappant l'air froid et aveuglant tout oeil proche. Puis, le vent se leva. Intensité mesurée. Les nuages noirs apparurent dans le désert, noyant la luminescence de la lame dans ses lugubres sons orageux. Le vent s’empara enfin de la lame, lui ajoutant une belle teinte bleuâtre... Mais de la beauté naît souvent le danger. Ce vent en elle, intensifie encore sa chaleur et son tranchant... Son... Déchiquetant.
Je portais la jambe arrière, prenant une posture étrange sans perdre la lame de cendre dans le ciel. Puis y apportant toute une impulsion, je poussais un odieux cris que je peinais pourtant encore à contenir. Entraînant par le bras cette lame immense vers Satochi. L'impact n'était pas tellement descriptible.... Car d'où j'étais, dès qu'elle touchait... Je ne voyais déjà plus qu'un immense flot blanc, devenant aveugle par le trop de chaleur imposée à mon regard. Les cendres s'envolèrent sur la circonférence de l'horizon, carbonisant, brûlant, tranchant, déchiquetant tout ce qui pouvait se tenir à leur portée.

-Ame no... Nohuko...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyDim 12 Avr 2015 - 22:55


Le Démon de Kiri du Clan Jisetsu ayant quitté le combat, Satochi était à présent seul, seul face au Fléau du Monde. Celui qui avait été craint bien plus que les Furyous. Celui qui avait dominé un Bijû, celui qui avait pris d'assaut Kiri à lui seul. Celui qui avait essayé d'être un pont vers la Paix.
Hélas, sa quête avait été vaine, il avait emprunté un chemin bien trop solitaire, avec sa force de conviction et son pouvoir, il aurait sans doute pu y parvenir s'il n'avait pas essayé de tour faire tout seul. Mais pourquoi avait-il préféré la solitude à l'union ? Avait-il souhaité épargner ses semblables d'un poids extrême ? Avait-il désiré la gloire et uniquement la gloire ? Les suspections étaient multiples. Et y trouver une réponse maintenant ne rimerait plus à rien, mais dans la mort peut-être trouverait-il cette part de réponse qui lui manquait.
Teichiro l'avait dit plus tôt, seulement douze années séparées le Demon Cendré du Rakuzan. Le regard de ce dernier était encore très certainement naïf, un peu inexpérimenté. Mais il y avait-il réellement un âge pour chérir plus que toute la paix en ce monde ?
Il y avait-il une règle décrétant un âge précis pour avoir un regard mature sur le monde ? Ou bien était-ce plus sensé de laisser l'espoir submerger les populations du monde jusqu'à ce que la quiétude suprême arrive enfin ?


Les Générations passées avaient échoué. Les ancêtres du Jônin de Konoha avaient fait la Guerre pour unique vengeance contre le Uchiwa, Kyusuke fondateur du Clan, Buntaro son fils avaient quitté ce monde de Guerre avant même le fondement du village caché de la Feuille. Laissant à Hitoshi père de Sato' les rênes et le futur du Clan. Et ce dernier où était-il aujourd'hui ? Au cimetière de Konoha comme beaucoup d'autres morts pour son Village lors de l'affrontement contre Makka.
Les conflits du passé ont conduit aux conflits d'aujourd'hui. Le monde a souffert, les villages ont soufferts des familles ont été décimé. Que restait-il de l'unité passé des Rakuzan aujourd'hui ? Simplement, deux branches se faisant la guerre. La lignée Principale avait perdu le pouvoir avec Hitoshi et si par le passé, la Branche Primaire voué beaucoup d'intérêt à la Secondaire, l'inverse était néanmoins aujourd'hui très discutable. Le Clan ne tiendrait plus longtemps, Satochi devait-il reprendre les choses en mains. Devait-il s'imposer comme le Leader qu'il était destiné à être ? En avait-il l'étoffe ? Des questions qui avaient finalement trouvé leurs réponses dans ses convictions.


Oui, le Clan, Konoha, le Monde, tous connaîtrait la paix. Il était prêt désormais et son discours avec le Samidare ne fit qu'amplifier cette conviction inébranlable qui ne le quittait plus depuis déjà très longtemps. Son changement avait été brutal, il avait suffi d'une désertion pour que l'ancien Genin à l'époque se révèle, rejoigne l'équipe de Nara Natsuki et se donne corps est âme pour la Feuille. Aujourd'hui, il voulait étendre cet engouement au monde entier et purifier ce dernier de ces détracteurs maléfiques.
Le Passé était le passé et le futur ne devait pas être fait pas les acteurs passés, mais plutôt pas les générations présentes et futures et Satochi serait celui qui sèmerait cette idée dans l'esprit des gens. Il ne forcerait rien, il laisserait le temps au temps.
Néanmoins avant de se lancer dans la quête qui serait très certainement la quête de sa vie. Il devait mettre un terme à cet affrontement. Teichiro était encore debout malgré les dégâts qu'il avait subis.
Le rempart n'avait pas encore cédé. Et de l'autre côté, Skan était hors-jeu et reposé inconscient à l'ombre d'un palmier de l'oasis. Le Jisetsu avait quitté les lieux, seul Satochi faisait face au Fléau. Physiquement intact, il accusait cependant le coup sur le plan moral où le Genjutsu du Samidare avait frappé avec force.
Mais il pouvait toujours se battre, pour Skan, pour Konoha, pour le Monde entier, aujourd'hui, il ne serait pas vaincu.
Les dieux allaient décider de l'issue de ce combat. Mais hélas pour eux, Satochi n'était pas du genre à laisser d'obscure autorité divine à dicter sa vie. Ici. À Kaze no Kuni il allait faire face à la Montagne.


Lui aussi était déjà prêt. Il avait retiré son sabre du sol et l'avait comme un rituel déjà placé sur son épaule avant de s'éloigner de plusieurs mètres.
Il avait annoncé le tempo. Il allait envoyer une ultime technique avec toutes les forces qui lui restaient.
S'affronter sur le front aurait certainement duré de plusieurs heures. Mais ni Teichiro ni Satochi allait avoir la patience pour un tel combat. Est-ce que tout allait se jouer sur cette ultime technique ? Si c'était le cas, cette dernière devait être monstrueuse. Si le combat devait se décider sur les prochains mouvements alors la technique du Samidare ne serait pas un Illusion, mais une toute autre puissance, bien réelle. Le Jônin devait s'y préparer et plonger lui aussi ses dernières forces dans la bataille.


Satochi observa l'épée du Fléau s'élever dans le ciel, l'attaque était en préparation les secondes s'écoulèrent, et le nuage massif de cendre s'éleva du sol et commença à virevolter dans les airs tout en tournoyant autour de celui qui l'avait invoqué. Le Haiton... Satochi devait-il s'en remettre lui aussi à cet art qu'il maîtrisé lui aussi. Comme un symbole, le Démon de Cendre vaincu par la Cendre ? Un spectacle plutôt théâtral. Mais si le Haiton était le fer de lance de Teichiro, la Lave était celui du Rakuzan. Le Konohajin allait donc affronter le Fléau avec ce qu'il savait faire de mieux.
Soudainement, la concentration chakratique concentrée dans la technique du borgne déviant colossal, de nouveaux bras surgissent du sol et ce dernier se nappe d'un manteau noir cendré.
L'intensité était à son paroxysme, la cendre se concentra à la pointe du sabre du Samidare oppressant l'air d'une couleur rouge flamboyante. L'heure approchait, le dénouement l'accompagnant aux prémices d'un affrontement qui promettait d'être titanesque.
Cet art si splendide dévia un peu plus dans toute sa splendeur lorsque l'épée déjà prête à pourfendre se tinta de bleu. Sato' ne pouvait que rester béant face à cette œuvre d'art si parfaite qu'était le Ninjutsu pourtant, c'est cette chose si belle que Satochi allait devoir briser et vaincre afin de se montrer digne de l'espoir qu'il porterait ensuite.


Trêve d'observation, il fallait agir, car la lame finirait bientôt par frapper. Son regard était sérieux, à la hauteur de la menace à laquelle il allait devoir faire face.
Le vent se leva et apporta avec lui de sombres nuages qui recouvrirent la totalité de la zone...
Satochi était prêt, la confrontation finale pouvait commencer.
Teichiro abattit sa lame laissant un immense rouleau compresseur de cendre prendre d'assaut le Rakuzan. Aurait-il dû reculer ? À quoi bon ? La puissance de ce jutsu dépassait de loin tout ce qu'il avait affronté jusqu'à ce jour. Fuir n'aurait servit à rien. Il aurait peut-être même manqué de vitesse.
Sato' n'était pas un lâche, il allait faire face et affronter la tempête de front, il s'en remettait à son propre pouvoir, s'il vivait alors tant mieux, s'il perdait alors tempi.


À l'approche dangereuse de l'Ame no Nohuko, le corps de Satochi se recouvra d'une épaisse couche de Yôton et lorsqu'il fut presque touché une barrière immense de lave émergea du sol et entoura le Rakuzan à 360° bloquant la progression du nuage du Samidare. L'air se chargea de suie le ciel devint encore plus noir plongeant le désert et l'Oasis du désert dans la pénombre. Mais la barrière sembla peu à peu s'affaiblir. Satochi ne pouvait pas continuellement générer une effusion de lave aussi conséquente d'autant plus que la Cendre avait entouré sa zone de protection. Il ne pouvait pas se permettre de consolider l'avant et de délaisser l'arrière.
Mais il devait continuer à se protéger. Comme tout nuage, ce dernier finirait bien par s'atténuer.
Pour cela, il érigea un mur Yôton juste devant lui et apposa ses mains dans le sol afin de continuellement influer son chakra, ses sentiments, ses espoirs dans cette nouvelle défense.
Malheureusement, l'attaque du fléau était d'un tout autre niveau, il sentit définitivement sa barrière céder, à l'avant d'abord lorsqu'il sentit toute la pression sur son mur protecteur puis à l'arrière. Sa zone de "sécurité" était brisée, le mur s'affaissait également, il n'avait plus vraiment le choix. Il allait tomber à court de chakra, il devait mettre un terme à tout cela. Il devait abandonner sa position. D'une impulsion sur les jambes particulièrement puissante combinée à une maîtrise aiguisée du Fûton lui permit de s'envoler à travers le nuage. La chaleur était étouffante, il la sentait s'en prendre à son unique et dernière armure, puis il fut à l'air libre.


La lave recouvrant son corps s'effrita et s'écoula depuis les cieux, le Konohajin exténué haletait avec difficulté. Il l'avait échappé belle. Néanmoins, il avait survécu. Sa peau était partiellement recouverte de brûlures et d'entailles.
Rares avaient été les fois où il avait été mit dans cet état. Ses réserves de chakra grandement entamées, il devait se dépêcher et ne compter que sur la seule chose qui lui restait. L'adrénaline causée par ce combat de titans.
Il devait répondre à la puissance par la puissance, le Samidare était blessé, il voulait joueur le tout pour le tout. Maintenir toutes ces défenses l'avaient mit dans le mal quoi qu'il arrive la prochaine attaque serait sans aucun doute la dernière.


À l'instar de son adversaire, il leva la main au ciel et concentra son chakra dans le creux de cette dernière. Rapidement, une sphère vint se loger dans cette dernière tournoyante sur elle-même dans une rotation à hautes vitesses, mais il devait en mettre encore plus, il devait repousser ses limites, il accentua donc la concentration de chakra quitte à joueur définitivement avec la mort. Le résultat fut bluffant puisque la sphère commença à grossir jusqu'à dépasser largement le mètre de diamètre.
Cette sphère de lava était sans aucun doute la plus puissance que le brun avait jamais généré et en face, Teichiro était l'adversaire le plus puissant auquel il avait été confronté. Le Jônin allait cependant donner une toute autre dimension à son attaque.
Il en appelle à l'élément du vent qui attiré par la rotation de la sphère vint se greffer à cette dernière et dont la puissance chassa du ciel les obscurs nuages qu'avait apporté le précédent jutsu du Fléau.
Des lames de vent se créèrent autour de la sphère qui était désormais le noyau central d'une gigantesque shuriken donc les tranchants n'étaient autres que le Fûton invoqué.


La contre-attaque allait retentir, d'un mouvement de bras fortifié par l'ultime souffle de détermination dont il était capable la Lumière du Monde lança à son tour son plus puissant jutsu.
Le résultat à présent ne dépendant plus que de la force de ce dernier, mais en cas de succès alors Teichiro serait d'abord frappé par les vents tranchants du vent avant d'être ravagé par la puissance magmatique du Yôton. Le tout dans une explosion cataclysmique qui ferait sans doute beaucoup de ravages dans les environs.
Exténué, son maintien dans les airs cessa continuellement jusqu'à ce qu'il touche le sol où il s'écroula à genoux se rattrapant de justesse avec sa main droite.
Essoufflé, le regard rivé sur le sable, il cherchait désespérément, un deuxième souffle qui lui permettrait de se mouvoir en cas d'extrême nécessité.


La Lumière et son Yosen Shuriken venaient de frapper.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Asshu Kaderik
Asshu Kaderik
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1607
Rang : S

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyLun 13 Avr 2015 - 15:59



Qu'est ce qu'il se passe ? Pensais-je dans la poussière. Le sang coule sur mon visage, il ruisselle sur mes traits comme s'il les re-dessinait. Mon épaule me fait mal. À tel point que j'ai du mal à me tenir droit.
Le temps de retrouver mes esprits et mon regard se fige sur un univers macabre. Tout est mort autour de nous, c'est le vide et le froid. L'atmosphère parait malsaine. Nous avons réveillé le mal, à moins que cela soit autre chose... Bien et mal après tout... J'ai le visage mort, comme perdu dans l'obscurité quand mon regard croisa la déchéance. Mais ce vide est autre chose que la perte de la raison. Il exprimait la mort. La mort pour lui ou pour nous. Mon esprit devint si concentré sur son seul objectif, que la douleur s'en effaça ou presque.
Je le voyais lutter dans le cendre cet homme de l'ouest. Quelle grandeur. Quelle magnificence. Il luttait avec l'espoir. Avec la foi. En la paix et en lui. Une démesure de l'être portée par la majesté du sentiment noble. La fumée, la poussière et la cendre heureusement ne gênent en rien ma vision. La surprise vint tout de même quand il s'éleva hors de la cendre par un prodigieux saut. La lave se désagrègent autour de lui. Il est fumant et atteint. Un ange ai-je brevement pensé. Chargeant sa boule de lave, elle, comme moi je le fis avant, nimbé de vent par son créateur. J'en éprouvais du plaisir. J'en éprouvais de la satisfaction. Le découvrant en l'air la rage au ventre. Seulement aujourd'hui personne n'était là pour applaudir. C'était un combat qui ne concernait que ceux présent. Ce n'était plus une question de temps ou de timing à ce stade. C'était juste une question de détermination. Qui serait prêt à aller le plus loin possible dans l'affrontement. Cet homme avait survécu au châtiment du monde. Ma vie lui appartenait. Pourtant il agissait comme si le combat n'était pas terminé.

Seulement une telle technique, nul au monde n'était en mesure de la contrer ou presque. Ainsi, nos vies à chacun tenaient dans la paume du destin. Ce n'était pas tellement que je me souciais de moi-même. C'est plutôt que je m'étais considéré seul depuis le début dans ce duel. En me redressant, à la vitesse qui m'était possible. Je ne retins pas un sourire, qui pourtant faisait contraste avec un regard étincelant, mais aussi vide de toute humanité. Ma façon à moi de faire face à la masse magmatique. Sans lui évoquer la moindre crainte. Mais à le voir, il n'était pas lui non plus avec nous. Il n'y avait que sa colère et sa folie pour l'accompagner. Je me retrouvais enfin droit, je n'avais même pas ramassé mon sabre. Je ne reculais pourtant pas. J'étais relâché, comme résigné par le néant. Mais jamais mon visage placide ne quitta du regard la boule qui se formait. Mes arcades se refermèrent enfin légèrement. Une façon pour moi-même de renforcer encore la détermination. Un murmure se faufila malgré tout entre mes lèvres quelques secondes avant que la boule ne soit fin prête. Un réflexe. Ultime réflexe.

-Toi... Moi... Ensemble...

La boule partit enfin droit sur moi. Sa taille, sa vitesse, ce qu'il émanait d'elle... Tout était fait pour glacer le sang. Mon regard lui fit donc opposition dans tous les sens du terme. Inari...
La boule de lave fut non pas stoppée, car elle paraissait continuer de forcer sa course à travers ma résolution. Par mon regard, je concentrais une chaleur intense juste sur sa surface. Chaleur qui avait pour but de bloquer mais cela ne semblait pas fonctionner... Le vent embrassa toute la plaine désolée tant le souffle qui se dégagea paru divin. Je transpirais, je souffrais, mon oeil illuminé donnait pourtant déjà des signes de faiblesses et mon regard ne me trompait pas. La chaleur n'arrêterait pas la boule si j'augmentais encore la chaleur dessus. Elle nous ferait tous sauter... Tant d'accumulation que ce fut telle la création d'un astre. D'une étoile. D'un soleil. Mon corps, bien qu'à l'apparence épuisé, restait droit, le bras le long du corps. Des bras de cendre vinrent alors se coller à la masse de lave pour la retenir encore plus longtemps. Comme si les dix bras tentaient de la dévier et de la renvoyer. Mais rien à faire, même avec le soutien de l'Inari, la boule continuait d'avancer sur moi, et surchauffait dangereusement. Elle poursuivit son avancée, jusqu'à atteindre quelques centimètres de mon visage. Je restais toujours droit et fier. Pas moyen que je fuis maintenant de toute façon. "Est-ce cela le mal et le conflit ?" me suis-je alors dit.

Une main sur mon épaule, un esprit chaleureux, mon esprit, tant il était dans la tourmente du combat, perdait ses repères et en créait d'autres. La boule m’apparaissait comme le mal, la honte et la discorde, celles là même qui tentaient de me dévorer. Je lui souris alors. À cette masse belliqueuse. Le charme faisait état de sa splendeur. Et ma prophétie s'entamait. Peut-être l'heure de ma libération... Voilà donc pourquoi je souriais. Les bienfaits de la douleur sur l'âme. Le duel entre deux démons. Et le temps des blâmes. Pour les larmes au coeur des enfants bastion...

L'explosion fut telle, qu'elle engloba le désert et son oasis dans son ensemble. Un cratère immensurable devint le seul paysage découvert après celle-ci. Son écho franchit tout le pays et sa violence fit trembler le sol même au-delà. Lui et moi étions prit dans cette explosion. L'important c'était ce que j'étais maintenant. Un condamné à mort. Pour la gloire et la paix des Shinobis... Pure vanité...

Je me sentais partir. Je me sentais noyé... Quelque chose m'embrassait. Je sentais... Si je désirs quelque chose. Mais que je ne sais pas quoi. Cette quête. Cette exigence. Qu'est-ce que c'est ! Est-elle là ? Ou invention de l'imagination. Pourquoi je ne peux le toucher. Pourquoi je ne peux l'embrasser. J'ai l'impression d'entrevoir la mort. D'être acteur du Dies Irae. Mon esprit serait-il malade. Suis-je fou d'aimer l'amour. Si ce désir existe c'est que ce que je veux existe ! Comment cela se peut-il autrement ! L'impossibilité... Cette limite de la raison. Je veux écouter mon âme et mon coeur. Ce chant dans ma tête. J'ai l'impression d'entendre un prêcheur. L'inconscience définit autrefois par la théologie comme le diable qui sommeil en soi. Péché original qui entraîna l'homme dans l'enfer. Baliverne ! Folie ! Démesure ! Il faut saigner des larmes. Arracher le poids du gouffre et du vide. Vide sans charge ? Freud sauve-moi ! Non ! Qu'il est lourd. Tellement lourd. Il nous enferme. Il nous absorbe. Ne pouvant le saisir, je me sens tomber. Que quelqu'un me sauve ! Par pitié ! Je refuse de me noyer. Je lève la main vers le temps et la matière. Mais ils m'évincent. Ils m'écartent. Je me noie encore. DIES IRAE ! VAE SOLI ! Prenez-moi ! Redressez-moi ! J'étouffe. Je suffoque. Je danse sur le vent. Sous la pluie. Démon de Conflit va t-en ! Je vaincrais le Dies Irae ! Dieu est mort signa Nietzsche. Nietzsche est mort signa Dieu ! Qu'est-ce que c'est. La mal... Qu'est-ce que c'est. le lien... Qu'est-ce que c'est. la paix... La flûte enchantée. Le lapin blanc. Je rêve éveillé. Le monde m'échappe et pourtant je me sens le dominer. Cette contradiction du soi. De la volonté et de la nécessite. De la reconnaissance et de l'accomplissement. Je vois dans la nuit et le jour m'aveugle. Le soleil ne m'atteint plus. La lune est mon emprise. Je me noie, je m'enfonce. J'ai peur et j'ai froid. Je tire sur moi. Je vomis ! Je me vomis moi-même ! Mais rien ne vient. Non ! Non ! Non ! Non ! Ne te laisse pas aller ! Lutte ! Quel est ce délire. La musique m'agite. Je deviens fou ! Folie ! Folie ! Folie ! Arrache-moi à la morale. Pousse sur ton corps ! Jour de colère. Je me perds. Le désir, le rêve et sa quête. Je la vois maintenant. Au fond du gouffre. Elle brille. Je suis ému. Elle brille ! Le vide m'avale. Je le saisis ! Je saisis le vide ! JE SAISIS LE VIDE ! JE ! JE ! Je meurs ! ENFIN ! J'ai compris... Conflit... Ce livre. Ce livre. La vie. Infamie ! Perfidie ! Perdition ! RENDS-MOI MA VIE ! J'ai compris... Conflit... Je suis perdu. Elles chantent les valkyries. Le vide est ici. Je saisis le vide... J'ai compris... Conflit...

Et le démon Cendré mourra.
Quelques vingtaine d'années plus tôt. Un homme sort d'une caverne sombre. Deux enfants mâles solidement retenu à chacune de ses mains. Dehors un samouraï attend. Avec lui de nombreux autres enfants. Ils découvrent les deux jeunes gens couverts d'entailles et de blessures. Les fixant non sans montrer une certaine sévérité il ne parvenait pourtant à cacher sa compassion. Celui qui les tenait s'adressa alors à lui, ce samourai.

-Ce sont les deux survivants du teste du labyrinthe. Ils sont à toi.

Les enfants derrières le samouraï sourirent aux deux jeunes gens épuisés par les quelques jours à combattre et survivre face aux autres enfants du labyrinthe. Tentant silencieusement de les consoler tandis que le vieux samourai s'approchait d'eux. Il saisit le menton de l'un d'eux après que l'autre homme les eut lâché. Tournant le regard sur celui dont il ne tenait pas le menton, il s'adressa à lui.

-Quel est ton nom ?
-Tenmeï...

Puis il se retourna son visage sur celui qu'il tenait.

-Et toi ?
-Je ne sais pas...
-Alors tu seras Teichirô. Samidare Teichirô. Je suis votre maître. Et eux...

Il pointa le groupe d'enfant derrière lui.

-ce sont vos frères et sœurs. Aimez-les. Parce que quand vous serez sur le front. Les autres. C'est tout ce qu'il vous restera.
-Oui...
-Oui.

À l'est il naquit. À l'ouest il combattit. Au nord il s'éprit. Au sud il pérît. Prenant fin, la vie de Samidare Teichirô. Celui qui cru détruire le conflit.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Rakuzan Satochi
Rakuzan Satochi
Informations
Grade : Shodaime Amekage - Chef Rakuzan
Messages : 1222
Rang : XXX

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. EmptyLun 13 Avr 2015 - 21:54


La tempête cendrée à laquelle Satochi avait survécu avait été une œuvre d'art. Une œuvre d'art dont la puissance avait modifié temporairement le climat autour de l'Oasis d'Eden, le plongeant dans la pénombre sous une chaleur encore plus étouffante qu'à l'accoutumer.
Le monde semblait s'être tout simplement plongé dans la pénombre et les ténèbres.
Mais au milieu des Ténèbres une lumière avait lutté. Une lumière avait vaincu s'élevant dans les airs avec la force de toute sa détermination. Sous la puissance de la Cendre, la lave du Rakuzan bien plus difficile à maintenir continuellement avait finit par céder.
L'Ame no Nohuko... Quelle technique effroyable. Quelle puissance phénoménale. Mais le Samidare n'allait pas rester sans reste, car bientôt la réponse de Sato' allait sonner et libérer ses dernières doses de convictions.


Brandissant, une sphère de magma dans le ciel. Cette dernière était prête à frapper et à l'image de Nohuko cette dernière allait faire elle aussi des ravages. Surpassant de loin toutes les techniques que Sato' avait utilisées jusqu'à présent, elle allait donner sa sentence sur le sujet Samidare Teichiro, dit le Fléau. Démon craint de tous.
Elle allait frapper, tel le courroux divin tel l'éclair de Zeus. Satochi s'abandonnait complètement dans cette ultime attaque, elle scellerait le destin du Démon Cendré, mais elle scellerait aussi le destin de Satochi.


L'affrontement final serait une nouvelle lutte de conviction, d'espoir et de cœur. Qui sortirait vainqueur là où le pouvoir n'avait que peu d'importance ?
La réponse n'allait par tarder à être donnée.
La sphère géante était lancée et s'approchait inexorablement de sa cible qui comme le Jônin un peu plus tôt n'allait pas fuir l'affrontement et allait y faire face avec tout ce qui lui restait.


Impact. Le souffle généré fut d'une puissance à couper le souffle. Le nappage de Cendre fut balayé et depuis son piédestal dans l'air de Kaze no Kuni, Satochi fut happé par cette tempête de souffle divin.
Mais au centre de cette scène cataclysmique un homme luttait toujours avec ardeur et grandeur. À l'aide de ses bras d'Haiton, Teichiro tentait toujours de survivre à la déflagration magmatique, mais après un combat acharné et certainement affaiblit de ces précédentes blessures l'illustre Samidare failli et trébucha. Se noyant dans le torrent de lave qui l'emporta dans des abysses dont il ne reviendrait plus.
Deux fois avait-il joué sa mort cette dernière semblait être plus réelle tout d'un coup et puis il eut un flash aveuglant qui éblouit le Rakuzan qui avait tout juste posé genoux à terre.



Il se retrouva plongé dans le décor de ce qui semblait être l'extérieur d'une sombre caverne. Deux jeunes garçons étaient fermement retenus par un homme qui les livra à un Samourai placé en avant d'autres jeunes enfants. Il avait l'air d'être un homme bon qui allait recueillir les deux jeunes enfants.

L'un d'eux répondit à la question que lui avait posée le Samourai... L'autre... N'avait tout simplement pas de quoi répondre. Sans nom, sans identité, il fut prénommé Teichiro.
Satochi comprit alors qu'il était en train de vivre un souvenir du Fléau. Un souvenir émouvant où il reçu pour la première fois de l'amour, des frères, des sœurs à chérir et protéger. Il n'avait en fin de compte-pas toujours était seul, sans attache ni amour. Il n'avait tout simplement pas réussi à les garder.
Le flash disparu, Sato' se retrouva étrangement au-dessus du corps sans vie du Samidare.
Durant ce flash, il s'était inconsciemment avancé vers le corps inerte de son adversaire.
Ce dernier était toujours en vie. Mais au bord du précipice qu'était la mort. Était-il increvable ? Tout bonnement invincible. Même dans les Ténèbres s'accrochait-il à ce que le Rakuzan avait réussi à lire sans son cœur.
Lui était complètement à plat. Il lui était impossible de générer quoi que ce soit à base de chakra pour mettre définitivement un terme à la vie du Fléau.
Ses souffrances devaient être horribles, elles devaient être abrégées. Observant aux alentours, il trouva finalement la seule arme digne de mettre fin à la Légende Teichiro.


Son sabre. Cette lame qui reposait sur le sable. Elle était située à quelques mètres seulement, mais il fallut un long moment pour que Satochi parvienne à l'atteindre.
Il lui fallut ensuite tout autant de temps pour retourner auprès du Samidare.
Il se plaça au-dessus du Samidare et plaça la lame au niveau du cœur de ce dernier.
Sato murmura alors le dernier hommage qu'il donnait à l'ancien Konohajin.


- Que celui qui tue par l'épée, meurt par l'épée.

Il transperça alors le corps sans vie de la légende qui donna ainsi son dernier souffle sur cette terre.
Un cratère noirâtre avait pris la place aux dunes de sable, l'oasis avait été recouverte de roches volcaniques et les palmiers rasés.
Le corps de Skan avait été emporté plusieurs mètres plus loin et gisait à présent au sommet de la dune la plus proche.
La lave avait définitivement quitté le corps du Rakuzan qui s'écroula sur place face au ciel.


Le Konohajin avait réussi, il avait franchi une marche, la Paix était en route, les heures passèrent durant lesquelles il s'endormit lourdement rêvant de son avenir.
Une fois réveillé, il sortit plusieurs rouleaux, quatre pour être plus précis qu'il plaça de chaque côté du corps sans vie de Teichiro.
Il déposa le sabre du Samourai sur le torse de ce dernier, il reposerait ici jusqu'à ce que le Rakuzan décide de libérer les restes du Démon Cendré.
Durant son sommeil, il avait retrouvé un peu de force. Il composa alors une sorte de mudra et des tracés noir parcoururent le corps de l'ancien Fléau du monde, puis par la magie des sceaux, ces quatre Fuin fusionnèrent pour ne donner naissance qu'à un seul. Le corps disparu alors reposant à l'intérieur du sceau du Rakuzan.


Retournant auprès de Skan qui n'avait toujours pas récupéré, il n'avait pas vraiment le choix. Il devait retourner au plus vite à Kumo pour qu'il reçoive les premiers soins. Il n'avait d'autre choix que de le porter jusqu'au village de la Foudre laissant derrière lui la scène d'une terre désolée, ravagée par l'affrontement titanesque qui s'y était déroulé.
Une légende avait pris fin. Mais celle de la Paix venait tout juste de commencer.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Pas de début sans fin. Empty
Message(#) Sujet: Re: Pas de début sans fin. Pas de début sans fin. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Pas de début sans fin.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum | Riba Yell
» Le début du pourquoi ...
» Début du début [pv: Freya] [clos]
» Corps sans âme, et âme sans corps. [PW : Kurusawa Genshi]
» Le début et la fin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-