J'ai enfin mon diplôme. Je suis maintenant un ninja comme plein d'autres. Avoir pris cette voix tout en étant aveugle semble plutôt ardue, mais depuis que j'ai cette sorte de don je vois mon caractère être un tremplin bien plus difficile qu'à surmonter que cette fausse infirmité. Ma vision se fait sur le relief de deux couleurs plus ou moins foncé qui me permet de voir les formes et autres petites choses. Bon cela complique plutôt pas mal pour regarder les détailles comme l'écriture, mais je voyais aussi cela comme un atout. Grace à cette vue amoindrie j'ai développé mes autres sens et avec du Chakra cela n'était pas un petit détaille.

Sortant donc de l'académie, le diplôme à la main prêt à aller chercher le bandeau du village, je regarde cette porte trop petite pour moi comme si j'ai franchi une étape. Pas un sourire, pas une once de fierté ne peut se lire dans mon visage, pour la simple raison que cela est une petite victoire. Je vise plus loin et se maudit caractère que j'ai va clairement me pénaliser pour la suite, car dans cette académie elle ne m'a posé que peu de problèmes dans mes études et dans le suivi de ma progression. Ce qui me pose problème à cette époque est surtout de ne pas pouvoir lire les textes sur le tableau sans m'effondrer d'effort au bout de dix minutes. Enfin la professeur a comme habitude de parler en écrivant ce qui me permettait de mémoriser ce qu'elle disait.

Marchant à Kumo, je suis loin de montrer les symptômes d'un infirme. Je vois même si s'est différemment et pour me déplacer cela n'a guère de gêne. Arrivant dans une des boutiques Ninja donnant le bandeau en échange du papier donnant le titre de Shinobi, je récupère cet objet montrant mon titre d'homme de loi. Le prenant par le bout du tissu, je réfléchis à où le mettre. Me posant sur un banc, je le regarde tout en me posant la question. Dans un sens, je ne sais la couleur seulement en entendant les autres en parler sans même savoir ou cela pourrait être dit « Cool » de le poser. La seule chose que je veux c'est qu'il se voit et vue ma taille qui sais ne serait-il pas plus astucieux de le mettre à une cuisse ? Commençant à faire le tour de ma cuisse je me rends rapidement compte que le tissue ne fait pas le tour. Dans un sens la cuisse n'est pas l'endroit le moins large. Soufflant, je vois que je ne vais pas avoir beaucoup de choix. La tête ? Nan je ne pense pas que cela m'ira je vais donc le poser au bras juste en dessous de l'articulation, là ou je pourrais au moins faire le tour.

Me servent de mes dents pour serrer les deux noueux le bandeau est posé quand d'un coup deux élèves de mon académie me cherche des crosses. Après plusieurs petits piques me issant que je serais un Ninja pitoyable je les regarde puis me lève d'un coup. Une action qui les fit reculer. Puis dit une de mes deux phrases fétiche :

Ne nous attardons pas sur des détails.

De là je quitte les lieux. Sans me retourner, les deux autres jetant des cailloux sur moi que je les sens à peine. Quand l'un d'entre eux se mets à envoyer une pierre de la taille de sa main mais déstabilisé par le changement de poids se dernier fut envoyé en direction d'une femme tenant un enfant. Voyant le projectile passer juste à côté de moi à la jeune femme je ne put m'empêcher de m'interposer entre les deux ce qui me fit toucher en plaine tête. Je sens le sang couler le long de mon crâne. La femme commençant à crier arrête et me remercie. Je la regarde un air toujours aussi sérieux tout en lui sortant ma seconde phrase fétiche :

Quand un homme décide d'une chose il se doit d'aller jusqu'au bout.

Une phrase qui est difficile à cerner pour cette jeune femme dans cette situation, mais qui quand je regarde l'enfant sourire prenait une étroite signification. Cela de fait, je me mets rapidement à courir afin d'éviter que ses deux nigo ne face de mal à des civils sans le vouloir. Il me faut trouver un endroit tranquille.

Quitter les lieux afin d'éviter que ses anciens élèves ne fassent de mal à un civil. Voilà mon objectif principal. Cependant celui-ci fut changé en cour de route quand un homme se met à intervenir tout en arrêtant ses personnes. Il les regarde puis d'une autorité dont j'ignore encore le rang les menaces d'une sanction des plus désagréables. Je ne vais pas refuser cette action qui tombe à pic. Arrêté dans mon élan je me retourne et cet homme en fit de même. Les garnements s'excusant aussi j'acquise d'un signe de têtes banales et un peu timide. Ses derniers commençants à s'éloigner il nous rassure de la continuité de cette tranquillité. Cependant ce dernier ne sera pas toujours là et un jour il me faudra bien affronter cet affreux défaut qui tourmente mon caractère. Cependant je ne suis pas du genre à contredire les mots qu'une quelconque personne et encore moins d'un inconnu. M'éloignant de la jeune femme dont la proximité faite en la défendant nous a mis. Je me sens bien mieux avec cette délimitation physique, puis je réponds à celui nous ayant rendus service :

Ne nous attardons pas sur des détails.

Regardant plus loin on peut voir la tête des enfants montrer leur rage soufflant quelques mots sur l'homme donc l'on a surnommé de Démon à trois corne à l'académie. Sans un mot, je me mets à rebrousser chemin, la timidité prenant le dessus, j'ai du mal à rester en compagnie de trois personnes en même temps, et cela, même dans le lot il y a un enfant qui ne sait même pas marcher. M'éloignant, une coulée de sang peut commencer à se voir passer sur ma nuque.

Pour ma part, je ne sais pas si le mieux est de les éloigner ou d'avoir une raison de tenter d'outrepasser cette timidité extravagante. Quoi qu'il en soit je sais clairement que cela ne demandera pas des efforts sur une seule journée mais j'ai bien l'intention de tenter de passer ce cap afin de continuer ma progression.

Mon début de marche s'arrête et je regarde la pierre s'étant arrêté juste devant moi. Je la regarde puis me recroqueville pour la ramasser. Je me relève, puis je la regarde. Le coup n'est dans ce sens pas ce qui faisait le plus mal, mais c'est l'impuissance que j'ai à me battre pour moi-même. Ses questions tourmentent mon esprit et rendent cette tache encore plus difficile car cela permet d'enfouir une conviction néfaste sans en connaitre les raisons si du moins il y en a une.

« Je dois m'en vouloir pour ne pas me défendre contre ce genre de provocation. » Les questions venant ensuite petit à petit étant, pourquoi ? Qu'elle en est la cause, pourquoi je ne le sais pas moi-même ? Une question importante et qui pourtant je mettais dans ses petits détails ou je ne m'attarde pas trop dessus.

Écrasant la pierre dans ma main, je me mets à continuer mon chemin.

hrp:

Alors que les deux garnements, Skan allait être tout de même assez étonné du peu de réaction de la baraque ambulante qui préféra lâcher l'affaire et presque fuir devant la simple présence des gens qui l'entouraient alors qu'ils étaient tout de même en comité assez restreint.

Autre détail des plus troublant, c'est que le mastodonte portait un bandeau de kumo, signe qu'il était tout de même un ninja. Comment quelqu'un avec si peu de caractère avait-il pu survivre tout le long de ses études et encore passé devant le jury pour passer l'examen des genins ? Comme quoi, la vie était vraiment et définitivement très bizarre. Enfin bon, pour être poli, le Shinikage allait tout de même essayer d'être un minimum sympathique afin de ne pas encore plus l'embarrasser.

"- C'était très sympa de ne pas faire d'histoire aux enfants "

Mais après cette petite phrase gentille, le Kumojin se devait d'être un minimum prévenant avec son collègue quand à son comportement.

"- Mais tu sais, la gentillesse ne doit pas être une faiblesse et c'est pas en fuyant comme tu l'as fait, et ne dis pas l'inverse parce-que tout le monde s'en est rendu compte, devant un si petit nombre de gens qui était là, que tu réussiras à survivre en mission en tant que ninja de kumo "

Avec une tête un peu complaisante, l'homme aux yeux rouges allait poursuivre de manière un peu moins brusque.

"- Je dis pas ça méchamment mais juste, surtout compte tenue de ta force physique qui pourrait t'aider à faire face à n'importe quoi, tu ne devrais pas laisser la peur des autres te gâcher ton existence. Tu comprend ce que je veux dire ? "

Et ouaip ... pour l'avenir du village au quel même Skan devait penser, il était important que tout les shinobis soit doté d'une assez grande force mentale pour se battre en temps de conflit pour au moins être capable de défendre sa peau, et c'était pas forcement sur avec quelqu'un ayant peur de juste une femme et de son bébé et il fallait juste que le titan s'en rende compte.

Quittant les lieux, je pensais être tranquille pour la population aujourd'hui cependant cela était bien trop présomptueux. Arrivant vers moi, le Ninja de Kumo semble plutôt entrain à continuer la discussion avec moi. Il me justifie le fait que ce soit cool de ne rien dire au enfant perturbateur puis continuant sur ça lancé globalement il me disait que ce sur plu de gentillesse allait me pénaliser dans mon avenir.

J'étais le premier au courant. Cependant cela n'est pas une fuite de responsabilité. Loin de là au contraire. J'étais loin de fuir la difficulté qui est du coup-là tous les jours. Je ne l'ignorais pas et fait avec. Si ma promotion en tant que Ninja fut accepté c'est qu'au moment important quand une chose me tenait tant à cœur cette gentillesse était aussi là pour faire ce qu'il faut et non me bloquer. Comme quand je me suis interposé entre cette femme et la pierre.

Ma gentillesse est mon pire défaut mais aussi ma meilleure qualité ce qui est souvent le cas de tout qualité étant souvent aussi le pire défaut de cette même personne. Elle avait fait à une époque avancer mon clan vers une lumière dont lui-même ignorais l'existence. Elle m'a permis de soutenir ce à quoi je tiens le plus. Prenant mon courage à deux mains, je me mets à émettre une réponse :

Oui mais cependant.... Oui tu as raison. J'y ferais attention.

« Oui mais cependant tu l'as dit toi-même je pouvais faire face, mais en leur donnant une correction je ne changerais pas la donne en faisant de mes bourreaux des victimes ? » Es ça la justice de donner une pénitence dont toi-même tu en défends les actes ? Leur donner cette correction n'aurait abouti à aucun changement, ses enfant ne ferons pas de mal à d'autre personne donc à quoi cela aurait servi ? Je n'ai pas vraiment l'intention de réfléchir dans ce sens. Cependant l'homme face à moi semble être un homme plutôt de bonne foi. Mais comprendrait-il cette phrase un peu dénué de raison ? Es que de dire cette phrase maintenant allait changer sa manière de penser ? Il y a peu de chance. Elle m'a permis de soutenir ce à quoi je tiens le plus. Les cloches de l'école sonnent, je tourne rapidement la tête pour mettre mon oreille en direction du bruit. Oui c'était bien celle si qui sonne :

Bordel je suis en retard. Ninja de Kumo si vous voulez comprendre je peux vous montrer, mais il me faudra me donner un petit service.

Ecrivant une adresse sur un mot je lui donne.

Dite à la directrice que je serais en retard.

L'adresse l'emmènera directement à un orphelinat de Kumo. Moi partant dans une autre direction partait à toute allure. Plus loin entrant dans une boutique j'y achète quelque chose. Mais que va-t-il acheter ? À quoi cela va t' »il lui servir dans un orphelinat ? et que va faire un Ninja dans ce genre de lieu ?

Alors que le géant commençait à parler pour essayer sans doute de se défendre au début de sa phrase, ce dernier se rétracta assez vite afin d'acquiescer le point de vue de Skan en précisant qu'il ferait attention à ça. C'était très inattendu pour le Shinikage qui était presque sur que le colosse qui faisait deux fois son gabarit essaierait au moins de glisser un petit mot pour sa défense, histoire de dire quoi mais non même pas … ça en devenait limite troublant.

Quelques seconde après, Skan reçu un papier de la part du titan alors que ce dernier signaler être en retard quelques part et demanda donc au jeune homme de remettre ce mot à un orphelinat pendant qu’il allait chercher un truc. Sur cette note était aussi marqué l’adresse et son nom et se sentant prit au dépourvu, l’homme aux yeux rouges décida d’y aller en guise de remerciement même si ça aurait été gentil de la part du Dentô, car apparemment c’en était un, de demandé.

Après être arrivé à l’orphelinat qui était quelques rues plus loin, l’illusionniste se dirigea directement vers le bureau de la directrice afin de lui remettre le fameux mot pour être e, accord avec lui-même. Dans le petit couloir, le genin n’eut pas trop de mal à voir que c’était un endroit qui n’avait pas vraiment les moyens de subsister par ses propres moyens et comprenait mieux pourquoi Kongoh voulait les aider au vu de sa profonde gentillesse.

Une fois dans le bureau, le shinobi tendit le fameux mot à une dame assez âgée, sans doute la propriétaire de l’enceinte.

"- Je viens de la part de Dentô Kongoh, un mec brun assez balèze vous devez le connaitre, il vous fait juste savoir qu’il sera en retard aujourd’hui d’après ce que j’ai compris. "

Après cette parole, la directrice acquiesça poliment et par politesse, Skan décida d’attendre que le fameux retardataire arrive pour s’en aller, histoire que ce dernier voit qu’il n’y avait pas de soucis. Après environ une heure, la montagne humaine arriva enfin. Pour le coup, le maître des cauchemars était assez curieux de savoir ce qu’il était parti faire entre temps …

Comme quoi j'évalue mal le temps que j'ai mis pour amener cet objet dans l'établissement. Avec l'aide d'une corde entourant un vieux drap qui cache quelque chose. Je m'approche de l'entrée du domaine. L'objet est immense et pèse son poids surement pour ça que j'ai mis bien une heure pour arriver à l'entrée. Le bruit alertant de mon arrivé un grand nombre d'orphelins se précipite à l'entrée tout en criant « Kongoh est arrivé. ». De là les enfants m'entourent me tenant Dans mes jambes je me baisse tout en les regardant l'un me disant :

On pensait que tu n'allais jamais arriver.

Quand un homme décide d'une chose, il se doit d'aller jusqu'au bout.

Posant la main sur les cheveux d'un enfant l'aire toujours sérieux, je regarde au fond des lieux. La Dirigeante arrivant lentement avec l'ancien Ninja que j'ai rencontré ultérieurement. La grand-mère surement prévenue par les cris des enfants. Je regarde de nouveau les petits et demandes :

Le petit nouveau est où ?

Toujours dans sa chambre, il n'y est pas sorti depuis qu'il est ici. Cela m'étonnerait qu'il ne sorte voir ce que tu lui as amené.

Ne nous attardons pas sur de petit détail.

J'ai entendu parler du pourquoi cette enfant est arrivée dans cette orpheline car son père fut tué pendant qu'il fabriquait une sculpture pour un noble d'un village voisin à Kumo. Un morceau de ça sculpture étant affaiblie par une intempérie survenue la veille, ce dernier se brisant avec les vibrations que produit les coups de lame sur la statuette inachevé qui est tombé sur la tête du pauvre homme laissant un enfant seul derrière lui. Son père est un idol pour son fils et l'enfant voit ses œuvres comme une magie impérissable. Dans les œuvres de cet homme une seule chose est semblable dans toutes ses œuvres. Comme une signature montrant qui a fait cette statue. Une clochette ou une cloche celons la taille mise sur la statue.

Posant l'œuvre sur la grande place j'en tire le drap et une sculpture dont la taille est hors norme apparaît. C'est un d'homme se tenant à cheval. Le cheval a juste un sabot qui se lève. Et il tient cette fameuse cloche sur le coup du cheval. M'approchant de la cloche, je la fais retentir puis je regarde par la fenêtre dont la vielle dame me montre. Une tête dépassait et des yeux ronds s'affichent. Puis des larmes. L'enfant ouvre la fenêtre en pleurant puis dit :

Elle a beau être achevée, je n'ai toujours pas de souvenir de lui. On ne pourra jamais garder cette statue ici et encore moins expliquer pourquoi elle n'arrive pas chez l'expéditeur.

J 'attrape le sabot levé, puis forçant dessus la sectionne. Allant à la fenêtre de l'enfant en marchant sur le mur, je lui tends le sabot de la sculpture sectionné en disant :

Quand un homme Décide d'une chose il doit aller jusqu'au bout.

Tendant le sabot au petit le fixant du regard le petit se met à prendre l'objet et à le regarde. Le visage en larme, il me remercie, l'agrippant je me mets à le sortir de sa chambre. De nouveau au sol je le pose aussi au sol puis m'avance vers la sortie. De nouveau intimidé par se monder, je filais tout droit avec un bref salut à la vielle dame qui me souriait en guise de réponse. Regardant ensuite le Ninja, je me mets à lui dire :

Je ne compte pas faire de ma gentillesse un défait. Je ne compte simplement pas l'ignorer.