La beauté de la nature [=> PV Myouga Nozomi]

Shishen était maintenant depuis plusieurs semaines à traverser les pays pour faire des coups fourrés afin de réunir des fonds selon la demande de son cousin. Il s’amusait super bien en fait, il avait presque tout essayé selon ses humeurs. Des trucs légaux comme tout bêtement vendre de ses créations faites sur le tas … à des trucs nettement plus répréhensible comme genre faire des promesses de services en échange d’argent sans s’y tenir, ou alors rentrer par effraction chez des hautes personnalités de certains village, dont notamment le seigneur d’une contrée de Nami no Kuni, son plus grand exploit sans doutes.

Bon en même temps hein, les gens ont qu’à avoir des verrous plus solides capable de résister à … milles degrés, rien que ça quoi, pas grand-chose en somme !

Enfin bref, avec toutes ces magouilles, l’artiste extrême était déjà à presque cinq-cents milles ryos d’amasser en seulement quelques semaines. Il est désormais théoriquement l’un des hommes les plus riches du monde ! Bon ok, j’exagère un peu, ll était juste aussi riche qu’un seigneur lui-même quoi mais bon, c’était déjà pas rien hein !

Enfin bref, ce jour-là, le jeune punk se décida à prendre un peu de repos à Yu no Kuni car faut pas croire, piller les riches au quotidien, c’était pas la chose la plus facile à faire au monde et loin de là !

Oui donc, le jeune punk avait donc décidé de se caler dans un endroit magnifique afin de se ressourcer un peu. Ce paysage était traversé par une superbe cascade et était parsemés d’étendus vertes jusqu’à perte de vue avec un soleil éclatant se reflétant dans le cours d’eau afin de créer des couleurs d’une rare beauté. Le lieu idéal pour faire une petite peinture à titre personnelle afin de se détendre quoi.

Au fur et à mesure des traits de couleurs, l’artiste extrême ne pouvait que ressentir de plus en plus d’engouement pour cette scène d’une rare intensité dont seul un véritable homme d’art pouvait absorber toute la chaleur.

Soudain alors qu’il allait entamer le milieu du tableau pour y poser son premier plan, le manieur de lave remarqua une présence qu’il n’avait pas encore sentit, sans doute trop attiré par la majestueuse étendue d’eau. Il s’agissait d’une jeune femme aux cheveux blancs avec des tatouages d’une splendeur à couper le souffle. Le genre de femme qui serait un bijou idéal pour rendre le tableau encore plus parfait mais voila, l’excentrique, extrêmement timide avec la gente féminine, resta tétanisé pendant quelques minutes. Il ne savait pas quoi faire … parler à une fille était vraiment dur mais une chose le serait encore plus, et c’était de le pas transcender sa prochaine œuvre. Il s’arma donc de courage afin d’aller lui parler.

" - Bonjour mademoiselle … "

Le jeune homme était rouge comme une tomate mais il devait aller jusqu’au bout, il se lança donc ! Pour l’art !

" - Je suis actuellement en train de faire un tableau de cet endroit et je vous ai vu … et j’aimerais savoir si vous accepteriez de me faire l’infini honneur de poser dessus … mais rien de vulgaire hein ! Juste vous allonger dans l’herbe pour que je puisse rendre la scène encore plus belle … ça ne prendra pas beaucoup de temps … "

Shishen ferma les yeux et ses mains se mirent à trembler comme jamais, il n’avait jamais prononcé autant de mots à la fois à une femme à part à sa mère. Il restait plus qu’à prier qu’elle accepte afin qu’il n’ait pas fait une aussi grande preuve de courage pour rien …

Ce jour là, la jeune femme avait délaissé la caverne leur servant de base. Elle était magnifique, Tsubaki avait fait un très bon travail. Et le système d'éclairage était tout simplement époustouflant. Mais pour quelqu’un qui avait passé plus de la moitié de sa vie à l'air libre, sentir le vent et le soleil sur sa peau était encore plus agréable. C'était même quelque chose de nécessaire. Et elle sortait donc quand elle le pouvait, même si le vent désiré était plutôt frais en cette saison. Peu importe, elle ne craignait pas le froid. Et même si sortir n'était pas trop recommandé. Heureusement, son statut d'Aizuyake lui autorisait un peu plus de droits que les autres. Devoir se cacher sous terre pour vivre libre, c'était quand même une aberration. Et mener le monde à la guerre pour lutter contre cela l'était encore plus. Si chacun pouvait vivre où il le souhaitait ce serait bien plus simple...

Peut-être même que leur base deviendrait un village. Où chacun pourrait aller et venir comme bon lui semblait. Où les Hyô et les Sabakyô qui y naitraient seraient libres d'aller vivre à Suna ou au Shukai s'ils en avaient envie. Et revenir voir leur famille ici quand ils le souhaitaient. Sans être traqués, persécutés et tués s'ils avaient le malheur de quitter le pays où ils étaient nés. Elle soupira. Malheureusement, il y avait encore beaucoup de choses à faire et surtout de combats à mener pour arriver à cela. Si jamais ils y parvenaient un jour. Peut-être qu'elle serait condamnée à se terrer comme un rat jusqu'à la fin de sa vie? Un frisson la parcourut, et elle sortit de ses sombres pensées. Elle espérait trouver une solution par le dialogue et attendait beaucoup de la prochaine réunion qui se profilait. Sûrement trop, d'ailleurs.

La sauvageonne soupira, et poursuivit son chemin. Elle s'arrêta pour cueillir une grappe de raisin. Elle en mangea un grain. Puis continua sa promenade, se laissant aller au gré de ses pas. En mangeant le fruit qu'elle avait trouvé. Puis Elle se posa contre un arbre, observant l'étendue d'eau. Ses yeux se posèrent sur celle ci. Elle l'observa longuement, et se laissa aller à diverses pensées. Elle sentit une présence non loin mais elle n'avait pas l'air hostile, alors elle ne bougea pas. Mais quand celle ci s'approcha, elle se retourna vers le nouveau venu. C'est un jeune homme qui avait l'air plutôt... Embarrassé. Il la salua, et elle en fit de même.

- "Bonjour."

Un simple mot accompagné d'un sourire. Mais quand elle entendit les paroles suivantes, son sourire se figea. Et elle manqua de s'étouffer avec le grain de raisin qu'elle venait de prendre. Après une légère toux, elle répéta ce qu'elle avait compris.

- "Me peindre? Moi?"

Ce n'était pas une blague pourtant, il avait l'air sérieux. C'était bien la première fois qu'on lui demandait ce genre de choses. Mais bon, un restaurateur lui avait bien proposé de lui apprendre à danser... Chose qu'elle avait refusée, car elle trouvait cela complètement inutile. Mais un tableau? Pourquoi pas, après tout. Mais avant, une autre question lui venait à l'esprit.

- "Et qu'est-ce que vous en ferez, de ce tableau?"

Poser était une chose, mais se retrouver chez n'importe qui en était une autre. Et dans le genre discrétion, on faisait mieux. Car elle ne pourrait pas se permettre qu'on sache qu'elle avait été vue ici, maintenant qu'elle était liée avec des déserteurs. Il valait donc mieux qu'elle reste prudente.

Shishen passa d'une couleur rouge très vive à un certain sourire de désarroi quand il remarqua que non contente de s'étouffer, la jeune femme semblait avoir vraiment prit ça pour une blague au vu de ses paroles … Comme si on pouvait rire avec l'art ! Enfin bon, cette jeune femme n'étant sans doute pas une initiée aux pratiques artistiques, le punk n'allait pas lui tenir rigueur de ça, il n'était pas totalement barge non plus puis bon, il était hors de question pour lui de perdre un modèle aussi unique qui pourrait lui faire transcender la définition même de la beauté en créant une œuvre absolument magistrale !

Une femme aux aspects presque nomade dans une nature chaude, calme et paisible, que pouvait-on rêver de mieux sérieux ?

Enfin bref, le jeune homme ne sût tout de même pas trop quoi répondre jusqu'à la dernière question … C'était un sacré piège ça … Attendait-elle une réponse flamboyante lui disant qu'elle finirait dans une galerie où le tableaux serait admiré par tous … où était-elle plutôt pudique et aimerait plus que ce portrait finisse juste dans une petite collection privée du peintre extrême ?

Il fallait pas se manquer en plus, il en allait de l'avenir de cette peinture ! Après avoir réfléchit quelques secondes, le Kyu allait donc feinter, histoire de pas se faire avoir.

" - Cette peinture sera là ou vous voulez qu'elle soit, si votre désir est de la voir illuminer une maison ou une galerie, il en sera fait selon votre volonté et si vous préférez que je la garde pour moi afin que je respecte une éventuelle pudeur, je le ferais aussi. "

Ses paroles étaient en plus les phrase d'un vrai artiste selon lui. Pour le manieur de lave, l'art appartenait à ceux à qui elle rendait hommage, et il était hors de question pour lui de bafouer cette règle d'or.

Il fallait donc maintenant voir si cette simple élocution avait suffit à convaincre la jeune femme car pour le coup, Shishen tenait vraiment à faire cette œuvre ...

Le peintre lui répondit. Et elle comprit que peu lui importait la peinture en elle-même, l'important était de la peindre, de faire parler son art. Nozomi avait rarement rencontré des gens vivant de leur art, mais celui-ci y semblait particulièrement attaché. En vivait-il d'ailleurs ? Pourvu qu'il n'ait pas l'idée de vendre un tableau pour lequel elle aurait posé. Elle n'aimait pas l'idée de se retrouver chez n'importe qui. Surtout depuis qu'elle se devait d'être discrète. A moins que son style soit assez... Particulier, et qu'on ne la reconnaisse pas du tout dessus. C'était également une possibilité.

Mais voilà, elle n'en avait pour l'instant aucune idée. Il avait l'air de tenir à faire son œuvre. Et elle se voyait mal refuser un service. Sur quel prétexte ? « Je ne peux pas désolée, je suis amie avec des déserteurs ». Ou comment attirer l'attention. Elle ne le connaissait pas, et il était possible qu'il soit même venu la trouver afin de la piéger d'une quelconque façon. Non, elle ne ressentait personne d'autre dans les environs. D'un revers de la main, elle chassa ses mauvaises pensées. Il fallait qu'elle arrête d'être suspicieuse envers tout le monde, comme elle le faisait maintenant. Ça ne lui ressemblait pas.

- « D'accord, je vais poser pour votre tableau. »

Elle lui adressa un mince sourire pour accentuer ses paroles. Cependant, elle avait autre chose à ajouter.

- « Mais... A une condition. J'aimerais le garder. Pensez vous que ce soit possible ? Si vous voulez, je peux vous payer, si besoin. »

Au moins, il n'y aurait aucun doute ainsi. Car même s'il le gardait chez lui, elle ne savait même pas où il habitait. Et il pourrait tout aussi bien habiter une demeure où il y avait plus de passage qu'un musée. Prudence était mère de sûreté, disait-on. Et s'il acceptait, elle ferait vérifier l'encre du tableau par un Hyô avant de l'accrocher dans sa chambre. Ainsi, elle ne prendrait aucun risque. En parlant de Hyô, il fallait croire que Kôhei avait fini par déteindre sur elle-même. Jamais elle ne se serait autant méfiée avant.

Lorsqu'elle habitait chez ses parents adoptifs, elle possédait un cliché d'eux quatre. Celui-ci était posé sur la commode. Et elle n'avait encore pas personnalisé sa chambre, au Shôraizen. Avoir un tableau de soi-même pouvait être mal vu. Peut-être qu'on la considérerait comme narcissique. Ce n'était pas du tout le cas. Mais se voir au milieu de la nature, dans le seul pays où elle s'était établie, pourrait certainement avoir ses avantages. Surtout quand elle avait besoin de prendre l'air et de sortir de la grotte, comme aujourd'hui. Et puis, après tout, pourquoi pas? Il fallait maintenant savoir si le jeune homme était d'accord avec sa proposition.

Shishen était donc en attente de la réponse de la jeune femme. Son cœur battait la chamade, il avait tellement envie de faire cette œuvre que chaque seconde qui s’écoulait sans avoir a tant espéré réponse était une torture toujours plus intense. L’artiste extrême était limite en train de craquer à force …

Soudain, quelques mots lui firent avoir un souffle de soulagement et non des moindres … la tatouée venait d’accepter la demande du jeune homme, ce dernier était vraiment heureux comme il ne l’avait que rarement été depuis sa naissance. C’était vraiment merveilleux pour lui de pouvoir nourrir son art avec un tableau pareil !
La jeune femme émit cependant une condition, elle voulait garder le tableau pour elle-même quitte à payer. C’était à la fois honorifique mais un peu étrange … pour quelle raison voulait-elle ça quitte à carrément sortir sa bourse ? Arfff … au final, ça n’importait que très peu au punk aux mèches noires. Il allait juste répondre à cette requête sans trop chercher à comprendre.

"- Oui, bien sur, je vous l’offre. Pour moi le fait d’accepter de poser pour moi est déjà un honneur bien plus grand que toutes les fortunes de ce monde. "

Cette réponse était d’ailleurs ‘expression pure de sa pensée. Il était hors de question d’en plus demander de l’argent alors que c’était lui qui avait insisté pour faire ce tableau, ça aurait été vraiment mesquin de sa part. Pour le coup, il est vrai que ça aurait été un bon coup à jouer pour encore plus réunir de fonds pour le plan de son cousin mais bon, il n’y avait pas moyen, même sa promesse envers Goren de faire vite pour récolter un maximum d’argent n’était rien face à la grandeur de l’art et la dévotion d’un artiste à ne pas la rendre impure.

Le jeune homme fit juste ensuite un geste de la main afin de demander à la jeune demoiselle de le suivre pour qu’elle se place juste devant la cascade pour que les reflets de cette dernière face encore plus resplendir la beauté de la scène.

"- Voila, j’aimerais que vous vous allongiez de coté sur l’herbe juste ici s’il vous plait. "

Le jeune homme se plaça donc ensuite au niveau de la toile qu’il avait déjà sorti afin de commencer, ou plutôt de continuer car comme je l’avais déjà dit, il avait déjà commencé à esquisser le décor avant que la jeune demoiselle n’arrive. Enfin bref, il allait donc attendre que la jeune femme aux cheveux blancs se place puis il allait pouvoir commencer.

Il fallait donc maintenant essayer de la mettre à l’aise avant de se lancer.

"- Sinon comment vous appelez-vous ? "

En prononçant cette phrase, l’excentrique commença à ressortir ses pinceaux ainsi que tout e matériel dont il aurait besoin. L’heure de réaliser l’œuvre tant convoitée était enfin arrivée !

Sa réponse la soulagea. Elle allait pouvoir rester discrète: personne ne saurait qu'on l'avait aperçue à Yu no Kuni. Ce qui n'était pas étrange en soi, puisque c'était le seul pays dans lequel elle s'était établie. Mais là où c'était plus dangereux, c'était pour les déserteurs de Konoha. Et encore, il faudrait alors savoir les liens qu'elle entretenait avec eux. Ce qui n'était pas gagné. Mais elle préférait miser sur la prudence et éviter de laisser des indices sur leur base se promener dans la nature.

Nature dans laquelle elle allait devoir poser. C'était une chose bien étrange pour elle, mais elle allait s'y essayer. Le peintre semblait ravi, et elle était heureuse de pouvoir rendre service à quelqu'un. Il refusa même qu'elle le paie tant il était ravi. D'après lui, qu'elle accepte de poser était déjà le plus grand des honneurs. Elle se demanda alors pourquoi elle? Mais elle ne ressentait personne aux alentours, alors ça répondait à sa question. Peut-être avait-il voulu quelqu'un pour poser pour lui depuis un moment, mais n'avait trouvé personne. Voilà qui était fait.

Elle le suivit alors sans poser de questions quand il lui demanda de le suivre, et il l'emmena devant une des cascades. Celle ci était magnifique. Nozomi était ravie à son tour de figurer sur le même tableau que cette merveille de la nature. Elle resta quelques secondes à regarder l'eau s’écouler. elle aurait pu rester ainsi pendant des heures à admirer le spectacle. Mais la voix du peintre la rappela à l’ordre. Il lui demanda de s'allonger dans l'herbe, et elle s’exécuta. Elle trouva une position confortable afin de pouvoir rester ainsi durant un long moment sans subit d'inconvénients. Une fois cela fait, il prit la parole de nouveau pour lui demander son nom. Il avait eu pour sa part le temps d'installer sa toile ainsi que ses pinceaux. Il allait certainement vouloir faire la conversation le temps qu'elle pose pour lui. Aïe, voilà qui était gênant. Elle allait devoir rester prudente.

- "Je me nomme... Yumei."

Ce n'était pas un mensonge. C'était le prénom que lui avait donné ses parents à sa naissance. Avant qu'on ne la renomme par Nozomi lorsqu'elle avait été recueillie par son oncle. Qui l'avait alors sauvée des flammes et soignée. Et offert une seconde vie. Elle avait un peu hésité avant de lui donner. Mais rien ne lui indiquai qu'il n'était pas un espion envoyé par Konoha, qui fouinait dans le coin... Il dégageait plus de puissance qu'un simple civil. Après tout, quand on y réfléchissait, elle avait effectué des missions avec Seitô et Kôhei. Deux des déserteurs. Et s'ils creusaient bien, ils pouvaient donc établir un premier lien ou vouloir la chercher pour lui poser des questions à ce propos. Rien n'était exclus.

Même si... S'il était un espion, il aurait certainement voulu garder le tableau comme preuve, non? Hum. Il ne lui avait pas encore donné... Et puis, il allait l'observer sous tous les angles afin de la peindre, il pourrait la décrire à loisir. Une pensée qui la rebuta un peu, finalement. Elle regretta presque d'avoir accepté. Mais elle ne pouvait plus reculer maintenant. Et elle se devait d'être aimable et de ne faire comme si de rien n'était. Pour l'instant, tout allait bien. Il était inutile d'avoir des soupçons inutilement.

- "Et vous, quel est votre nom, cher peintre?"

Elle mit ses sens aux aguets, ce qui allait lui permettre de savoir s'il mentait ou non. Et également de savoir si elle pourrait lui faire confiance, par la même occasion.

L'artiste extrême était au comble du bonheur. Il était peu à peu en train de continuer sa toile qui commençait à ressembler à quelque chose d'il faut l'avouer, d'assez agréable à l’œil et il en était fier. C'est à ce moment-là que la jeune femme répondit à la question de Shishen en disant s'appeler Yumei. C'était faux mais à vrai dire, le jeune homme n'en savait rien et il ne se posait même pas la question et décida donc de lui faire confiance, même si pour le coup, c'était à tord.

Cependant, les agréables coups de pinceaux qu'il donnait à son oeuvre l'entraînait tellement qu'il n'était dans tout les cas pas enétat de se poser une question pareille. Puis vint le moment fatidique où la femme aux cheveux blancs finit par lui retourner la question.

Après une très courte réflexion, le jeune Kyu décida de ne pas mentir car après tout, selon lui, il n'était pas censé avoir honte ni de son cousin, ni de son nom. "

"- Je m’appelle Shishen Kyu. "

Après avoir dit ça, il rigola un peu puis reprit sa peinture pendant qu'il allait sans doutes couper net à toute réaction hostile ou médisante à ce nom.

"- Oui, comme le célèbre déserteur de Suna, c'est normal, il s'agit de mon cousin mais c'est pas pour autant que je vais vous attaquer hein, je ne suis qu'un humble peintre moi "

Ces nouveaux mots prononcés, le mécheux sourit d'un air naturel respirant la sincérité car même s'il n'avait pas dit toute la vérité, tout ça était vrai d'un certain point de vue car l'homme aux piercings ne se considérait pas encore comme un vrai ninja à cause de son manque de technique.

Enfin bref, alors qu'il était presque à la moitié de son oeuvre, le jeune homme replongea sa tête dedans afin de se reconcentrer afin d'être sur de ne manquer absolument aucun détail, ni même laisser déborder le moindre petit trait afin d'atteindre la perfection car ce tableau qu'il avait décidait de baptiser "la beauté de la nature" deviendrait une des plus belles représentations artistique de ce que serait la terre dans un monde parfait et il était hors de question pour lui de faire la moindre erreur.

Restait plus qu'à prier pour que la tatouée tienne encore un peu en place.

Le jeune homme lui répondit quasiment directement. Il avait à peine prit le temps de réfléchir avant de lui donner son propre nom. Ses sens ne la trompèrent pas, il n'avait pas menti. Il n'avait rien à cacher. Elle se détendit alors, et lui adressa un sourire. Il eut un rire, puis ajouta autre chose. Comme le déserteur ? Effectivement, ce nom lui disait quelque chose. Il lui dit ensuite qu'il n'allait pas l'attaquer. Pourquoi le ferait-il ? Puis il retourna à sa peinture. La jeune femme gardait la pose, mais restait pensive.

Elle plongea dans ses souvenirs, cherchant à qui pouvait bien appartenir ce nom. A bien y réfléchir, jamais personne ne s'était présentée à elle en se nommant Kyu. Et puis elle se rappela, elle avait apprit que celui qui se faisait appeler simplement Goren faisait partie de ce clan. Il devait certainement s'agir de lui ! Ainsi il était donc un déserteur de Suna ? Était-ce pour cela qu'il ne lui avait dit que très peu de choses sur lui lors de leur rencontre, à Kawa no kuni ? Peut-être qu'il venait tout juste de déserter et qu'il était probable qu'il soit poursuivit. Et elle qui s'était rendue à Suna juste après, sans le savoir... Si on lui avait posé des questions sur lui, elle aurait certainement passé un sale quart d'heure !

- « Oh, vous êtes donc le cousin de Goren ? Mais pourquoi est-ce que vous m'auriez attaquée ? Il ne l'a jamais fait ! »

Même si elle s'était parfois méfiée de lui – à tord ou à raison – jamais il n'avait tenté de lui faire du mal. Sauf quand il avait approché son pied du feu mais ça c'était autre chose...

- « En fait, c'est un... Ami. Oui, je pense que l'on peut dire ça. »

Comment nommait-on quelqu'un que l'on appelait lorsque l'on avait besoin d'aide ? Et que cette personne venait sans poser de questions ? Il l'avait faite chercher alors qu'il était à l'article de la mort, lui comme Yusuke. Elle était venue, les avait soignés. Puis elle était repartie. Sans savoir vraiment ce qu'il s'était passé pour qu'ils se retrouvent dans cet état. Est-ce que ça avait une quelconque importance ? Ils avaient eu besoin d'elle, alors elle avait rendu service.

- « Mon nom d'usage est Myouga Nozomi. Vous lui passerez le bonjour de ma part si vous le voyez, s'il vous plaît. J'espère qu'il se porte bien. »

Elle lui adressa un sourire gêné.

- « Je suis désolée de vous avoir donné mon prénom de naissance et non pas celui courant. Mais vous comprendrez que nous devons être prudents en ce monde. Vous sortez de nulle part et vous demander à me peindre, moi. Avouez que c'était plutôt louche. »

Nouveau sourire, plus sincère cette fois-ci. Un sourire amusé, même. Elle avait cherché à le taquiner légèrement avec ses deux dernières phrases. Elle verrait bien sa façon de réagir à cela. Puis elle reprit son sérieux.

- « Et c'était également par prudence que Goren ne m'a pas donné son nom de famille. Peut-être devriez vous en faire autant, si vous ne voulez pas avoir d'ennuis. Je veux dire... Je n'ai jamais eu de problèmes avec votre cousin. Mais j'ai entendu certaines choses sur lui. Vous devriez faire attention à qui vous vous présentez. »

Non pas parce qu'il devait avoir honte de son nom. Mais parce qu'il était recherché par plusieurs villages shinobis. Et que si jamais il se présentait de cette façon à quelqu'un qui cherchait son cousin activement, il était certain qu'il risquait d'être interrogé... Ce n'était pas des menaces, qu'elle lui faisait. C'était d'avantage un conseil d'ami plutôt qu'autre chose. A lui de le suivre ou non.

**Contenu sponsorisé** Informations

» Myouga Nozomi
» Myouga Nozomi
» Myouga Nozomi
» [Mission Rang B] Une beauté éternelle ~
» La chasse ce n'est pas si facile [Myouga Nozomi]

La beauté de la nature [=> PV Myouga Nozomi]

La beauté de la nature [=> PV Myouga Nozomi]

Sujets similaires

Sujets similaires