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 | | (#) Sujet: Kibō à la Capitale |Len| Sam 14 Mar 2015 - 21:25 | |
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Un voyage long, du Village de Kumo à la Capitale du Shûkai. La durée de ce périple devait durer des jours, voir quelques semaines, mais c'était sans compter sur la jument de Yuki. Panach accompagnait Kibō depuis son départ de Suna et sans la présence d'Ogami, notre jeune héros pouvait pousser la bête à des allures très intéressantes. La cavale noire allait être remise à Samui Kakeshuou, si ce dernier l'acceptait, sinon, elle finira à Yuki no Kuni auprès du Clan de sa propriétaire. À moins que Panach veuille rester avec le Sunajin, mais il sera difficile que l'animal accepte de vivre éternellement dans un désert aride.
Kibō se dirigeait au Shûkai pour une raison bien précise : rencontrer le grand-oncle de sa fiancée - morte - pour suivre un entrainement qui allait lui permettre d'atteindre un niveau encore plus élevé que celui actuel. Le membre du Kakumeigun avait envoyé une lettre au Capitaine de l'Oda pour lui demander de l'entrainer, mais ce dernier ne lui avait pas répondu, il se peut que notre jeune héros se fasse repousser à l'entrée de la Capitale. Quoi qu'il en soit, il allait demander de voir le haut dirigeant de l'Alliance des Pays Neutres pour au moins discuter des évènements récents.
L'élève avait besoin qu'on le guide, après la haine, la déprime, il avait besoin d'une personne sur qui s'appuyer et se relever. Cet individu aurait dû être Yamada Kioshi, mais le Chef du Kakumeigun était à Suna et il était impossible de refouler cette terre pour le moment. Le Pays du Vent était la terre qui avait accueilli et fait grandir Kibō sur tous les points, mais il s'agissait également de la terre ayant emporté la vie de l'être le plus cher à ses yeux. La Capitale allait également lui rappeler de bons -mauvais - souvenirs, mais il était obligé de passer par là, le Désert sera sa dernière étape, après avoir affronté la famille de Yuki au Pays de la Neige.
La Ville du Shozaichi se dessinait à l'horizon et l'entrée de la Capitale pouvait être perçu. Les gardes étaient plus nombreux que la dernière fois, sûrement à cause de l'attentat qui eut lieu il n'y a pas très longtemps. Kibō diminua la cadence, afin d'approcher gentiment, histoire que les ninjas postés à l'entrée puissent correctement le distinguer. À quelques mètres du barrage, le Sunajin descendit de la jument pour effectuer les derniers mètres à pied aux côtés de Panach.
◊ Bonjour Messieurs. Kibō, Shinobi de Suna. Je viens voir Samui Kakeshuou, je l'ai déjà averti par lettre de mon arrivée.
Le Chef du Midorhato patienta le temps qu'on vérifie ses propos ou qu'on aille chercher un gradé ou directement Kakeshuou. Kibō n'était pas pressé et était prêt à passer tout type de contrôle, il n'avait rien à cacher.
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| | (#) Sujet: Re: Kibō à la Capitale |Len| Mar 17 Mar 2015 - 16:07 | |
| Une journée de plus au Shukai, ce qui signifiait une journée de plus pour Len aux portes du Shôzaichi. Il allait bientôt -très bientôt- partir en mission plus que vitale au Pays de la Neige. Une mission secrète avec de grandes ambitions. Des ambitions Impériale ! Mais jusqu'à aujourd'hui, il se contentait de maintenir et sécurisé les flux constants d'informations circulant sur le territoire. Et comme son Maître lui avait demandé, pour ce qui est de la Capitale personne ne rentre, personne ne sort sans son autorisation. Et il fallait dire qu'il adorait ça...
Et c'est parce qu'il avait cette maîtrise parfaite de l'information circulant actuellement dans l'Empire qu'il avait contrôlé chaque déplacement d'une connaissance Sunajin à lui : Kibô. Le jeune Len avait des souvenirs de lui, qu'il avait rencontré dans son ancienne vie. Un Homme gentil et attentionné avec sa copine, lui amenant du fromage dès de bon matin. Bon d'accord, le petit Chat détestait le fromage et préférait largement les sucreries et autres douceurs enfantines, mais bon, avoir quelqu'un aussi attentionné pour vous tout seul, c'était tentant non ? Et c'est ce sentiment, cette pulsion de jalousie, qui avait autorisé le Sunajin à venir jusqu'ici avec son explication quelque peu... Caduque.
A son arrivée aux portes, le jeune blondinet attendait en embuscade dans les buissons. Oh, il brûlait d'envie de jouer avec lui, et vu que c'était une visite prévue à l'avance. Et quand il s'approcha suffisamment prêt de lui, Len se mit à courir d'un pas léger, avant de sauter sur son dos et de crier
Et d'exploser de rire. Un rire enfantin et innocent, plein de clair comme de l'eau de roche et éclatant comme le soleil. Alors que le Sunajin essayer tant bien que mal de se défaire de l'étreinte du petit chat, ce dernier finit par être juste en face de lui, levant la tête pour lui sourire a pleine dent.
« Tu viens voir mon Maître alors ? »
Il lui souriait, avant d'annoncer d'un ton clair.
« Désolé, mais tu as fait tout ce chemin pour rien ! »
Tout en gardant un sourire amusé, il se mit à faire de grands mouvements, tel un enfant faisant un jeu, en marchant de façon a ne toucher que les dalles les plus claires, évitant soigneusement et agilement les lignes d'intersection et les dalles les plus foncées. Puis il continua dans ce jeu de gamin innocent.
« Tu te souviens ? Je suis le Passeur. Et au vu des évènements, le Shukai interdit tout entrée ou sortie... Donc à moins d'avoir une invitation officielle, ou de me convaincre, voir me persuader, je pense que tout ce chemin était inutile, Kibo ! »
Il se retournait, et lui souriait. Voyons-voir jusqu'ou il serait capable d'aller...
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| | (#) Sujet: Re: Kibō à la Capitale |Len| Mar 17 Mar 2015 - 17:49 | |
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Une voix connue retentit dans son dos, mais notre jeune héros n'eut pas le temps de se retourner qu'on l'attaqua. Quelqu'un venait de s'accrocher à lui tout en rigolant, mais qui diable était-il ? Kibō se débâta tant bien que mal pour faire descendre ce singe de son dos et après quelques minutes de spectacle devant le poste de contrôle, Len se dévoila au grand jour avec un sourire enfantin attaché aux lèvres. Le membre du Shûkai questionna le Sunajin, il devait être au courant pour demander si Kibō venait voir Samui Kakeshuou. Tant mieux, le poste de contrôle n'allait être plus qu'une formalité pensa le membre du Kakumeigun.
◊ Effectivement Len, je viens voir Kakeshuou-Sama.
Cependant, la réponse de l'enfant laissa de marbre le Shinobi du Vent. Comment ça il avait fait tout ce chemin pour rien ? C'était impossible, il devait à tout prix voir le grand-oncle de Yuki ! Les raisons de ce refus étaient compréhensibles. Les récents évènements interdisaient toute entrée et sortie dans la Capitale. Suna avait opté pour la même politique lorsque les Conseillers furent trouvé mort. Kibō avait tout de même su trouver un arrangement avec la Godaime Kazekage pour faire rentrer Yuki, peut-être que Len en était capable.
L'entrée était possible selon le blond. Kibō ne possédait pas d'invitation officielle, mais il pouvait convaincre Len de rentrer. Comment faire pour persuader cet enfant ? Notre jeune héros ne l'avait côtoyé que quelques instants lors de son séjour à la Capitale et pourtant, il savait ce qu'aimait Len par-dessus tout.
◊ Je vois, il me faudra donc te convaincre, même si je pense que Kakeshuou-Sama me ferait rentrer...
Le Sunajin marqua une pause, puis reprit.
◊ Je suis prêt à t'offrir toutes les sucreries que tu souhaites, si je me souviens bien, tu avais un faible pour les bonbons, non ?
Effectivement, lors de leur rencontre, Len et Kibō étaient passés chez un marchant de friandises. Le Chef du Midorhato se souviendra toujours du visage de l'enfant devant ce buffet rempli de gourmandises. Maintenant, il fallait voir si cela suffisait à faire craquer le Passeur, sinon Kibo devra trouver un autre moyen pour le persuader à le laisser passer et aller discuter avec Kakeshuou. Cette rencontre devait avoir lieu, notre jeune héros avait beaucoup trop de choses à dire et il avait besoin de cet homme pour se retrouver...
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| | (#) Sujet: Re: Kibō à la Capitale |Len| Ven 20 Mar 2015 - 20:46 | |
| Le Sunajin confirma les dires du petit blondinet. Alors comme ça, il venait voir son maître ? Les questions fusèrent dans sa tête : pourquoi ? Comment ? Quand ? Où ? Tant de curiosité d'apprendre, tant de soif de savoir. C'était à la limite de l'obsession... Et il fallait le dire, quand le blondinet demanda à Kibo de le convaincre, il ne s'attendait pas à ce genre de réponse très... Gourmande.
Il était prêt à offrir toutes les sucreries que désirait le petit blondinet ? Comment dire que tout cela était très... Intéressant. Mais cette promesse était-elle simplement possible ? Le petit chat allait lui répondre.
« C'est super intéressant tout ça, mais il n'y aurait pas assez de bonbons sur terre pour me satisfaire donc... »
Il souriait, avant de rire. Un rire plein de clarté, qui signifiait un amusement certain.
« Au vu de la situation, je ne pense pas qu'il te ferait rentrer ! Mais moi, je peux ! »
Le petit chat s'approcha de lui en jouant avec les pavés de couleur, tout en faisant des petits bonds afin de ne pas toucher les lignes. Et tout en effectuant ce petit jeu bien sympa, il annonça.
« J'ai envie de jouer à un jeu ? Tu veux jouer avec moi ? »
Bien entendu, cette question n'était qu'une question rhétorique ! Son interlocuteur n'avait pas d'autre choix que de jouer avec lui s'il voulait pénétrer au sein du Shukai...
« C'est simple, tu vas voir ! Tu me dis quel intérêt tu as pour rentrer au Shukai, et tu me proposes trois choses en échange ! Et après, moi je choisis laquelle je veux, mais si aucune ne me plaît ou si j'estime que c'est trop peu pour te donner ce que tu veux, je choisis rien et c'est Game Over ! D'accord ?! »
Il lui fit un sourire à pleine dent.
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| | (#) Sujet: Re: Kibō à la Capitale |Len| Mar 24 Mar 2015 - 11:56 | |
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Tous les bonbons de la planète ne pouvaient pas satisfaire Len ? C'était une vraie maladie que l'enfant possédait. Notre jeune héros allait devoir penser à autre chose, surtout que d'après les paroles du blondinet, Kakeshuou ne ferait pas rentrer Kibō au vu de la situation actuelle. Cependant, le Passeur avait les moyens de faire rentrer le Sunajin dans la Capitale et pour cela, le membre du Kakumeigun allait devoir jouer à un jeu. L'élève de Kioshi n'avait pas le choix, il devait participer ou repartir.
◊ Très bien, je vais jouer. Quelles sont les règles ?
Révéler ses véritables intentions et donner trois choses en échange, mais une seule des trois sera accueillie ou aucune et dans ce cas, Kibō pourra rebrousser chemin. Le Sunajin pouvait sans autre commencer par expliquer le pourquoi de sa venue.
◊ Bien, alors tout d'abord, si je suis ici c'est parce que je dois m'entrainer avec Kakeshuou-Sama, je lui ai écrit une lettre il y a quelques temps de cela et je lui avais demandé de m'apprendre à contrôler mes sentiments, je perds bien trop vite le contrôle lorsqu'on me provoque en parlant de Suna, de mes amis et d'elle...
Voilà la deuxième raison pour laquelle il était venu ici, pour elle... Le membre du Kakumeigun avait besoin de parler avec le Samui, il se sentait perdu sans Yuki et il ne savait pas quoi faire. Le Sunajin sentait ce besoin de parler à un membre du Clan de Yuki no Kuni.
◊ Yuki est morte... Je suis également venue pour parler de ça avec son grand-oncle...
Dit-il froidement cachant ses sentiments. Kibō devait à présent trouver trois idées pour espérer passer.
◊ Alors, je te propose les trois choses suivantes.
Il marqua une pause, puis reprit.
◊ La première est un séjour à Suna, je te ferais visiter le Pays et notre Village, ça te changera de la Capitale.
Len était jeune et l'envie de voyager ne devait pas lui manquer.
◊ La deuxième proposition est un entrainement, je peux t'apprendre quelques arts Shinobi que tu ignores.
Kibō s'appuyait sur son niveau de ninja pour donner envie au Passeur de devenir plus fort, s'il le souhaitait bien sûr.
◊ Troisième proposition, c'est toi qui décides ce que tu veux de moi et j'accepterais tant que ton idée ne me fasse pas commettre des torts envers mon Pays, mon Village, mes amis et la Paix.
Il était plus simple que Len choisisse par lui-même, cependant, le membre du Kakumeigun avait dû poser des conditions pour ne pas trahir qui que ce soit, Len restait un membre du Shûkai et il pouvait utiliser cette proposition pour en savoir plus sur Suna...
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| | (#) Sujet: Re: Kibō à la Capitale |Len| Ven 27 Mar 2015 - 20:03 | |
| Len observait Kibo. Alors il était là pour avoir un entraînement avec son maître ? Intéressant, très intéressant. A vrai dire, le prix de son entrée était devenu très cher maintenant. Alors comment il allait convaincre le petit blondinet ? C'était une bonne question, car il avait rajouté un enjeu de taille en annonçant la mort de sa fiancée.
Voulait-il l'attendrir ? Mauvaise idée. On n'attendrit pas un petit démon tel que Len... Car il ne comprend pas les humains, il les manipule juste. C'était un fait établi depuis son plus jeune âge, c'est tout. Rien de plus... Rien de plus...
La première proposition était quelque chose d'intéressant. Très intéressant. Un séjour à Suna avec une visite, pour un séjour ici, au Shukai. Une chose que Len appréciait beaucoup, de par sa curiosité de comment vivre dans ce désert...
La seconde fut un entraînement Shinobi. Ce n'était pas vraiment intéressant, mais cela compenserait l'entraînement avec son Maître... Malgré tout ça, il allait le prendre.
La troisième et dernière proposition fut la plus alléchante, qui fit soudainement briller les yeux du petit chaton. Un service qu'il accomplirait, contre des conditions totalement ridicules ! C'était parfait... Tout était en place pour un échange équivalent !
Affichant un sourire, le petit chat annonça.
« Récapitulons ! Je te fais rentrer dans la capitale, tu me fais rentrer dans ton village. Tu vas t'entraîner avec Samui Kakeshuou, et tu me proposes de m'entraîner. J'accède à ta demande, et tu accèdes à une de mes demandes... »
Il sourit, avant d'annoncer.
« J'accepte ! Mais contre les trois propositions ! »
Il s'avança jusqu'aux portes, faisant signe à Kibo de le suivre. Le petit chat jouait avec les traits et les dalles de couleur, avant qu'il ne récupère un petit emblème, qu'il donna au Sunajin.
« Mon Maître est à la nouvelle base d'opération. Garde ce petit pass précieusement avec toi, sinon tu ne passeras pas ! »
Il lui fit un signe de la main.
« Tu es pressé de le voir, j'imagine, alors vas-y ! Bye Bye, Kibo-kun ! »
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