C'était un vieux bouiboui malfamé, le genre de lieu où on aime pas vraiment se rendre. Vous savez cette ambiance tamisée, cette odeur de clope froide régnante sur toute la salle et ces effluves d'alcool ... Oui c'était vraiment un lieu à la Shio, tout ce qu'il aimait et où il passait le plus inaperçu. Le Kaguya était donc devant son verre de saké à penser, à réfléchir sur son futur. Il n'avait toujours pas trouvé de foyer pour le recueillir et son espérance de vie ne cessait de diminuer au fil du temps. Du moins plutôt logique me diriez-vous. C'est ainsi que notre protagoniste porta son verre au bord de ses lèvres, l'alcool lui apportait comme un réconfortant dans un monde où il se sentait en perdition. Soudain le temps s'arrêta l'espace de quelques instants, un homme était rentré dans le bar. Il était différent des autres, blond, les cheveux attachés et un sabre qui lui était propre. En fait il était différent car il n'était pas menaçant comme toutes les autres personne de ce bar. C'était bien là un type particulier, cela plaisait à Shio.

L'homme avance alors directement vers notre héros, c'était comme si il le cherchait à la base. Notre homme fût tout d'abord surpris d'une telle réaction, il ne s'attendait pas à être prit à part de la manière suivante. Cela tâchait un peu le décor, mais si le destin avait voulu cette rencontre alors qu'il en soit ainsi. Laissant l'homme s'installer, celui-ci se présente sous le nom de Takusanken, plutôt long comme nom enfin bref ce n'était pas le plus important. Il souhaitait alors savoir si le Kaguya était un samouraï, oui c'était le cas. Néanmoins, il ne faisait partit à aucun clan, son senseï étant un solidaire qui s'était fait seul, il avait son propre style mélangé au moine de Maskine. Il fallait vraiment le voir combattre pour comprendre. Enfin bref, il est tant de répondre à ce drôle de personnage, qui en plus d'être original se trouve être bavard :

-Je n'appartiens à aucun clan, mon maître était un solitaire et mon art se mélange à ma fidélité pour le temple Maskine. C'est tout ce que tu voulais savoir non ?!

Il fit alors signe au serveur de venir, une bouteille n'allait pas être de refus et ce serait surement le meilleur moyen pour faire de plus amples connaissances. Le serveur arrive donc avec une bouteille de saké et un autre verre pour le fameux blondinet. Shio rigole un peu face à cette jeunesse fougueuse sans peur et prête à tout. Il ne savait même pas ce qu'il lui voulait mais on sentait une détermination dans les yeux de son interlocuteur. C'est ce qui donnait envie au Kaguya d'en savoir un peu plus, il n'hésita pas alors à creuser la conversation. D'une voix calme et toujours aussi apaisé il prit la parole :

- Mais dis moi, que cherches-tu ici ? Tu sembles perdu ...

C'était à Shio désormais de poser les questions et cela lui donnait un léger sourire vicieux. Quelque chose lui disait que cette conversation pouvait être forte intéressante. Ah j'oubliais, il prit soin de se servir un verre, à ras bord de préférence.

C'était donc ça qui le poussait à chercher les samouraïs partout ? Empêcher sa famille de faire un mauvais couo, mais quel était le rôle de notre protagoniste dans une telle histoire ? Que pouvait-il bien faire pour un homme comme lui, se battre à ses côtés ? Il était déjà une arme pour une organisation et Shio était un fidèle soldat, il ne comprenait pas trop donc l'intérêt de cette discussion avec cet homme. Néanmoins il y avait quelque chose en son interlocuteur qui l'intéressait, il semblait plutôt déterminé. Après tout il avait précisé qu'il avait chassé les rumeurs les unes après les autres, beaucoup aurait baissé les bras, de plus il avait retrouvé le Kaguya. Cependant, cela ne fit pas sourire notre homme qui se sentait d'une certaine manière en danger, si cet homme l'avait retrouvé, d'autres pourraient faire de même. Observant Takusanken qui ne cessait de boire de l'alcool, au moins sur ce point les deux hommes étaient en accord parfait. La discussion s'annonçait plutôt longue, étrange comme une boisson pouvait rassembler et faire gagner des points à un homme. Shio laissa apparaître un sourire plutôt malicieux et porta son verre à sa bouche.

- Je ne connais que trop peu Tetsu, donc ce village ne me dis rien. Je suis désolé pour toi, mais je ne sais pas comment je pourrai t'être d'une grande aide.

L'homme était dès plus gentil, cela se voyait, malheureusement Shio ne pouvait prendre le mal du monde sur ces épaules. Mais bon ... Pourquoi ne pas aider un homme pour une fois, si cela pouvait être utile. Qu'aurait pensé son ancien ainé chez les Kiezan ? Maskine aurait surement apprécié que Shio tende la main à cet homme, surtout s'il se battait pour sa famille. Alors d'un seul coup le cerveau de notre homme se mit en action, il lui fallait réfléchir à une vitesse folle pour ne pas couper le rythme de la conversation et c'est ce qu'il fit à merveille malgré tout. Sa décision était prise, c'était peut-être Maskine qui avait lui même placé cet homme sur sa route, le Kaguya allait écouter sa foi. Portant son verre à ses lèvres il regarda l'homme d'un tout autre regard, d'un seul coup son faciès se fit plus doux, il avait presque l'air gentil :

- Bon j'ai peut-être parlé un peu vite, je suis pas vraiment du genre à aider le premier venu. Cependant ma foi et le Dieu que je chérie me pousse à aider mon prochain. Je ne sais guère où cela me mènera, mais lorsque l'on m'a retiré ma famille, j'aurai aimé qu'on me tende la main.

Finissant son verre d'un cul sec, il prit la peine de se resservir après tout il avait devant lui un vrai camarade de beuverie alors autant en profiter avant de passer aux choses sérieuses. De plus, même s'il avait détourné le sujet, le Kaguya n'oubliait pas la dernière question de son interlocuteur, que faisait-il ici ? Et bien c'était assez curieux comme question après tout non ? Shio allait surement ne pas être honnête avec cet homme, il était trop tôt pour se dévoiler, alors mentir un peu ne serait pas un si gros pêché :

- Je suis ici en tant que vagabond, je voyage un peu pour me ressourcer, les miens m'ont rejeté et cette solitude me convient ...

Pas question de parler de son appartenance au Shoraizen, cela serait trahir sa nouvelle famille. Observant autour de lui, il sembla remarquer quelques comportement suspects, néanmoins pas question de s'affoler. Il fallait être patient, Takusanken allait-il le remarquer ? La suite s'annonçait dès plus intéressante...

Je hoche silencieusement de la tête lorsqu’il exprime le fait qu’il est un voyageur. Cette phrase en cache beaucoup, j’en suis certain, mais je refuse de le mettre mal à l’aise! Cet homme m’offre une main salvatrice, m’offre d’utiliser de son temps et de son énergie pour m’aider ne serait-ce qu’un peu. Je serais une bien mauvaise personne si j’abusais de cette gentillesse! Je renouvelle mon sourire et, tout comme le membre de l’ordre de Maskine, je vide ma coupole.

« Bon, si ça vous intéresse, voici ce que je sais! » Débute-je, enjoué. « Je vous épargne les détails, mais le village d’Osai fut détruit il y a une vingtaine d’année lors de je ne sais quelle guerre de Shinobis. Le chef militaire du village avait décidé de ne pas participer aux hostilités et, donc, lesdites hostilités sont venues à Osai. Le chef mort, il a fallu à peine quelques temps pour que cette cité soit anéantie. Il y a un détail qui m’échappe, par contre, c’est que j’ai ouï-dire que la destruction ne s’est pas passé en une seule soirée. Non, il paraît que le village a longtemps survécu! »

Je rempli et revide la coupe.

« Donc, je me demande ce que faisaient les Samuraïs à ce moment-là! Je veux dire, ceux des villages adjacents ou ceux de la capitale! Ça c’est la première chose étrange! »

J’avale en vitesse un autre verre plein.

« Là où ça devient encore plus compliqué s’en vient! En mission, j’ai failli perdre la vie parce que quelqu’un avait laissé passer des informations. Il se trouve que cette personne était mon frère, Takumaru, et qu’il était en vie! J’ai voyagé jusqu’à Suna pour apprendre qu’il était finalement à Konoha. Là, j’ai découvert ma sœur, Takujin, qui s’est enlevé la vie en tentant de prendre la mienne. En bref, elle m’a expliqué qu’il y avait un complot des survivants de mon village et qu’ils voulaient reprendre ce qui leur est dû! »

Encore une gorgée.

« Donc, je me suis rendu à Tetsu no Kuni où j’ai enterré Takujin et combattu Takumaru. Ensuite, j’ai investigué, posant des questions à droite et à gauche, jusqu’à tombé sur cette rumeur : Des Bushis seraient cachés quelque part dans une grotte, entraînant d’autres néophytes pour former une grande armée. J’ai fouillé beaucoup de montagnes, mais je n’ai rien trouvé. Il me faut quelque chose de plus spécifique. Je suis présentement en train de chasser la source de cette rumeur qui, selon les dires des différents villageois, serait un marchand ambulant ayant pignon sur rue dans cette contré. »

Je hoche de la tête, souriant. Évidemment, j’ai omis de dire que la raison de la mort du chef militaire d’Osai, de mon père, est ma présence et mon sabre. Même si c’était un accident stupide, à ce moment-là, la vie de tellement personnes fut détruite par une simple erreur qui a coûté la vie à Takusanjii et, aussi, à la grande majorité des citoyens, de mes amis et ma famille.

Ils étaient toujours là dans cette taverne, le gout de l'alcool dans la bouche, la tête qui commence à chauffer. La chaleur qui se fait ressentir, l'odeur de transpiration régnant dans la pièce, enfin bref si on se concentrait sur les détails ce n'était pas un lieu dès plus saint pour parler affaire. Cependant ici il n'y avait personne pour écouter aux portes, en tout cas notre homme l'espérait. Ainsi il écoutait les dires de Taku, il avait en lui une forte envie de parler et cela se ressentait dans les détails qu'il n'hésitait pas à placer, au moins il ne mentait pas c'était un bon point. Il expliqua ainsi qu'il avait longtemps voyagé pour retrouver la source d'une rumeur. Bon concrètement Shio n'avait pas tout suivi à l'histoire et regretta quelques secondes de s'être lancer de ce merdier. Cependant il avait fait vœu d'aider son prochain et jouer son rôle de moine était parfois plaisant et d'un bien fou. Il se sentait comme apaisé par la suite, c'était encore mieux que l'alcool et on évitait les rejets de toutes les couleurs si vous voyez ce que je veux dire.

Marquant une pause dans sa boisson il écoutait les paroles de son nouveau compagnon, celui-ci expliquait qu'un marchand serait répondre à cette question et qu'il était non loin d'ici. Néanmoins il fallait des détails à Shio pour pouvoir en savoir plus, il connaissait bien deux trois contacts. Cependant il ne disposait pas encore de détails. Ainsi il se contenta d'écouter jusqu'à la fin de la conversation, même si dans un coin de sa tête il ne cessait de se refaire l'histoire de ce petit blondinet. Il avait l'air d'en avoir vécu des situations complexes, un peu comme notre protagoniste, à croire que les Samouraï sont maudits. D'ailleurs en parlant d'eux notre homme n'allait pas tarder à prendre la parole, il finissait son verre juste avant, puis le fit claquer sur le bar. Il n'avait plus soif !

- Il faut croire que les samuraïs ne sont plus une famille comme par le passé. Je ne connais rien de ton histoire ni même de ton village, mais je suis prêt à t'aider. Tu as besoin qu'on te tende la main, cependant il va me falloir plus de détails sur ce marchand. Je connais un vieil ami à moi qui pourrait nous être utile, il peut suivre quelqu'un à l'odeur sur plusieurs kilomètres. Qu'est-ce que vend ton marchand ?

Chaque chose à une odeur, il suffit simplement de faire appel à Gekei Akishi, l'un de ses plus fidèles compagnons. En espérant que celui-ci soit accompagné de Sora, ce sera un bon moyen de reprendre des nouvelles de certaines personnes. Shio qui avait marqué une pause reprit ainsi après quelques secondes passer à réfléchir avec ce doigt en l'air qui signifiait qu'il n'avait pas fini :

-Toi qui est voyageur, tu as du remarqué les fractures au sein de notre famille, que comptes-tu faire ?

Voilà Shio commençait à s'intéresser à cet homme, surement l'alcool, mais cela signifiait qu'il serait à cent pour cent dans sa mission. Il appréciait ce blondinet qui se battait pour des causes qui lui semblait noble. Le Kaguya aimait tendre la main à ce genre de personnes, surtout que tout ça pouvait s'annoncer passionnant.

Cet homme fait acte de bonne foi et d’une gentillesse rare en acceptant de me prêter main forte. Il s’enquiert du business du commerçant nomade ce à quoi je m’empresse de répondre très simplement.

« Ce que je sais, c’est qu’il passe par toutes les stations thermiques de Yu no Kuni avec des vivres pour les ouvriers qui y logent. Je suppose qu’il s’agit de nourriture sèche ou de céréales pour pouvoir être encore comestible à la fin du voyage. Selon ce que j’ai ouï-dire, il se rend jusqu’à Tetsu no Kuni par la suite et fait même un arrêt à Kaminari no Kuni. Je ne connais pas exactement son inventaire, mais je suppose qu’il doit acheter équipement, armes et armures! »

Je marque une pause durant laquelle je termine ma consommation alcoolisée. Je bouge doucement la bouteille pour en vérifier son contenu. Le contenant doit être environ à la moitié. La soirée s’annonce encore jeune, alors. Je reviens à la conversation par la suite.

« Je suppose qu’il sera simple de trouver de l’information sur ses échanges dans les stations thermiques. Sinon, je sais qu’il échange beaucoup de babioles avec les autres vendeurs des villes et villages des Sources Chaudes. J’estime qu’il retirerait probablement plus d’argent en apportant des objets traditionnels ou indisponibles plus au Nord. »

Sur cette note, je hoche de la tête avec certitude, fier de mon raisonnement. Évidemment, le Samuraï en face de moi pourrait trouver qu’il manque d’information, mais je n’en ai pas d’avantage à lui apporter.

Je me verse une autre coupole avant de retourner à la conversation. Doucement, je pousse sur mes jambes pour permettre aux pattes avant de la chaise de quitter le sol. En équilibre, je croise les bras sur ma poitrine, le verre qu’à quelques centimètres de ma bouche.

« Et, pour répondre à votre autre question… »

Je fais un léger sourire, mon regard change, se remplissant de fierté, d’idéaux et d’ambition.

« Le vieux Tochirô a réussi à unir officiellement tous les clans. Il faut dire que par la suite, Tetsu no Kuni s’est fermé du monde. Pour la politique intérieur, le Seigneur de Fer est indéniablement un Titan, mais pour tout ce qui est de changer le monde, d’évoluer, d’inventer… »

Je glousse.

« Vous connaissez le Bushido comme moi! C’est rigide, c’est froid, ça empêche les Bushi de penser par eux-mêmes… »

Je prends une gorgée plus longue que nécessaire pour laisser à l’homme le temps de réfléchir à mes propos et, aussi pour analyser sa réaction. S’il est du genre fermé aux nouvelles idées, je dois me tenir prêt à me faire contrer radicalement.

« Je veux aller défier le maître. Non pas pour l’humilier, non pas pour le blesser ou pour prendre le contrôle, mais pour lui faire comprendre qu’idéologiquement, ma façon de voir le monde est valable. Si je peux le vaincre, je prouverai qu’un homme qui vit très loin de la tradition peut être aussi fort ou même plus que ceux qui ne changent jamais. »

Je hoche doucement la tête sans jamais quitter des yeux mon interlocuteur avec une certaine crainte de sa réaction.

« S’il refuse de comprendre, je trouverai un moyen de faire comprendre à tous les autres. S’il ne veut pas unir les Samuraï derrière une cause, celle de la paix, je le ferai. »

Je lui fais un sourire sans rajouter un seul mot. Je termine en un mouvement rapide ma coupe, prêt à toutes éventualités. Je ne connais pas le niveau de cet homme ni son attachement envers le système en place. Mes idées révolutionnaires font parfois peur aux gens, principalement aux anciens et aux traditionnalistes. J’espère qu’il est de la trempe de ceux qui veulent faire une différence.

Il avait plus d'informations que prévu ! Cela surpris notre homme qui faillit presque avaler son verre de travers. Shio pensa tout de suite que son nouveau compagnon n'était pas un idiot, il avait l'art de s'informer et pour le coup il y avait de quoi largement faire ! Continuant de déguster les paroles de son interlocuteur, le Kaguya commençait à être excité pour la suite des évènements, il s'était plongé à fond dans cette enquête et comptait bien être utile à cet homme. C'était le minimum non ? Maskine devait surement être de cet avis, c'était peut-être lui qui avait placé Taku sur la route de l'ancien général. Néanmoins on pouvait oublier l'idée d'appeler Akishi, il ne saurait d'aucunes utilité. Cependant, il y avait peut-être une personne qui pouvait se révéler utile par la suite, mais faire ça tout de suite serait trop précipité. Shio se concentra alors sur son homologue, celui-ci parla de ses projets futurs et de ses ambitions. Même sa vision des choses y passa, le Kaguya qui était toujours resté passible, cracha son verre rempli d'alcool, ce blondinet voulait défier le maître ... Croyez-vous en la folie ?

- Tu es fou de vouloir défier le maître ? C'est le bannissement ou la mort qui t'attende !! Quel charme trouves-tu la dedans ? Ne vois-tu pas l'écart de niveau ? Ou alors t'ai-je sous estimé ?

Shio fronça les sourcils quelques secondes, ça dernière question venait de le laisser perplexe. Après tout peut-être qu'il venait de sous-estimé un ninja redoutable et ce n'était pas son genre. Néanmoins le Kaguya ne faisait confiance qu'en une seule chose, le combat, les valeurs se prouvent lors d'un affrontement. Et parfois même sous l'alcool il faut savoir réagir vite ... D'autant plus que Taku se montrait dès plus intéressant, il parlait de changer la vision des samuraïs, en quelque sorte leur donner un coup de neuf qui les permettrait d'avancer. Car oui, concrètement ce peuple ne cessait de stagner au fil des années, Shio avait prit conscience de cela il y a bien longtemps. Mais ! Il n'avait jamais eut l'envie ni même la pensée de défier le maître pour changer tout ça, c'était de la folie ! Le blondinet en avait-il conscience ? L'ancien général l'espérait, même si la réponse était plus tournée vers le oui, au vu de la façon de parler de ce jeune homme. Le moine prit la peine de lui répondre alors, mais son regard avait changé, il était plus perçant:

- Je comprends ce que tu souhaites changer, mais ce problème était déjà là lors de la création de notre peuple. Pourquoi me demandera-tu ... Car les samuraïs ne souhaitent pas avancer, perdu dans leur confort, dans leur règles rigides ils sont trop ancrés. Ce n'est pas un style de vie qui est apparut à un moment T, c'était là depuis la genèse des nôtres.

Et d'un seul coup il interrompu son discours pour agir. Son sabre à sa taille fut dégainé à une vitesse folle, le but était surtout de tester la réaction de son interlocuteur. Pas de le blesser. Il voulait jugé sa force, sa vitesse, voir s'il avait une chance face au maître. C'était la manière à Shio de trouver la confiance en cet homme. L'action était rapide, le coup très précis pour érafler légèrement l'épaule ... Comment allait réagir cet homme ?

*J’avais vu juste! J’avais prévu le coup!*

La lame de ce membre de l’Ordre de Maskine est dégainée à une vitesse légèrement plus rapidement que la mienne. Je crois qu’il possède un style plus rapide que le mien. Néanmoins, le fait que je m’étais justement installé pour esquiver ce type d’attaque joue en ma faveur.

En déséquilibre volontaire sur ma chaise, je lève rapidement mes pieds. Ainsi, mon corps tombe très rapidement vers l’arrière, évitant le coup du Samuraî aux cheveux ébène, tout en propulsant la table qui se trouvait entre nous vers lui. Je ne laisse pas tomber la coupole, je ne décroise pas les bras. De bout du doigt, alors que je roule vers l’arrière, hors de mon siège, j’appuie sur une des touches cachées de Déshonneur.

Michinaranu Bushidō : Omei - « La voie du guerrier immoral : Déshonneur »

TaïjutsuDéshonneur est le Katana personnel de Taku. Ce sabre plutôt lourd pour sa taille possède plusieurs armes cachées et autres surprises: le fourreau peut projeter le Katana à la vitesse d'une balle de fusil, il y a un Kunai de caché dans le manche, la garde se transforme en trois Shurikens, la lame peut être projetée et être rétractée grâce à une chaîne et, à l'intérieur de cette lame, il y a une seconde, plus petite celle-là, qu'il est possible de sortir en utilisant le même manche.Technique gratuite
Technique de rang C

L’arme est propulsée avec force vers mon adversaire impromptu. La poudre à canon caché au fond de mon étui envoie Déshonneur à la vitesse des balles des armes des Saibogu.

Je termine ma rotation alors que mon sabre s’envole extrêmement rapidement vers celui qui m’offrait son aide il y a une seconde. Je décroise lentement les bras en affichant toujours le même sourire, entre intérêt et arrogance.

« Vous voulez réellement faire ça? Ici? »

Du pouce, je sors à peine la lame de Froideur de son fourreau. Le déclic audible résonne au-dessus de toute la salle qui, rapidement, est devenue silencieuse. J’approche le verre de mes lèvres et avale la dernière gorgée.

« Que voulez-vous prouver? Que je suis faible, que vous êtes fort ou que Tochirô est encore plus fort? »

Je laisse tomber la coupe et prend une position prête au combat : ma main droite est ouverte juste au-dessus du manche du sabre d’Eden, celui fait à partir de son bras, de cette lame faite des os d’une Kaguya. La blancheur immaculée de cette arme pure reflète sur tout mon côté gauche. Lentement, je déplace mon pied pour avoir une position parfaitement solide par rapport au sol.

Je sens qu’autour de nous, les gens se retirent, se distancent, mais ne s’enfuient pas. Je suppose qu’ils désirent voir du sang, qu’ils veulent voir un combat entre les hommes du Pays du Fer, ceux entraînés à la voie du Sabre.

Agile ! Ce fût la première réaction de notre protagoniste qui ne put s'empêcher d'observer la technique de son adversaire. Rapide et efficace, belle esquive et beau retournement de situation. Mais ... Il lui en faudrait plus pour pouvoir atteindre le général. Néanmoins une technique aussi particulière que la sienne c'était rare et l'effet de surprise qu'il produisit força notre héros à manier le sabre à un niveau plus élevé. Une rotation du poignet et le voilà déviant la lame qui filait droit sur lui. L'impact contre le fer chaud eut un bruit qui retenu tout le bar en haleine, l'objet allant s'échouer contre un mur. Adversaire redoutable, combat palpitant, il était là une bien belle occasion de continuer un tel affrontement. Un sourire s'afficha alors sur le faciès de Shio, il venait de trouver un adversaire à sa taille.

- Pas mal ... C'est donc ça la nouvelle génération, voyons voir laquelle de nos deux écoles est la plus forte !

C'était ça son but dans le fond, le classicisme contre l’extravagance. Reprenant son souffle il scrutait son opposant de point en point, fin, d'une taille moyenne, doué en esquive, agile de ses mains. Bon, niveau vitesse l'ancien général avait l'avantage, mais possédait-il la même endurance que son adversaire ? Ce serait le moment de le prouver,e n tout cas il y avait en ces deux hommes une passion commune, la même flamme qui brûle sans cesse dans les yeux. L'envie d'être le meilleur, de se surpasser. C'était comme un challenge pour notre protagoniste, l'important était de gagner, non pas pour la gloire ou même la reconnaissance, mais pour prouver. Oui, justifier l'intérêt porter aux techniques classiques, maîtrisées d'une certaine manière elles pouvaient être dévastatrices. Vous ne suivez pas ? Reprenons. Les samuraïs sont tellement dispersés que plusieurs styles ont fait leur apparition, grosso modo on pourrait les séparer en deux catégories distinctes. La nouvelle génération et des styles extravagants comme le jeune homme ici présent et l'école classique représentée par notre Kaguya. Autant dire qu'ils auraient tout deux à apprendre l'un de l'autre, mais pour le moment c'était à celui qui serait le plus fort.

- Jakan ...

Et la masse chargea alors, rapidement, c'était le mot. Qu'allait penser son adversaire, une attaque de front pour mieux attaquer par derrière ? Et bien non, le but était bel et bien d'attendre son ennemi de face, au torse plus précisément. Une technique connu de notre protagoniste et qu'il appréciait plus particulièrement. Le sabre visait ainsi la cage thoracique de son adversaire, s'il était touché cela le perturberait l'espace de quelques instants, ce qui pouvait être très précieux.C'était un duel dès plus spectaculaire qui s'annonçait, une envie folle de combattre commençait à germer dans l'esprit de notre homme. Takusanken ... Un nom qui ne cessait d'être répéter dans la tête de Shio, il le remerciait. De quoi ? De faire encore brûler cette flamme dans ses yeux.

Jakan

TaijutsuShio va charger son adversaire et lui porter un coup de sabre en plein torse à une vitesse égale à la charge. Le but est de déstabiliser l'opposant.

(15 mètres par secondes + effet d'une rang C pour le coup de sabre).Technique gratuite
Technique de rang B

*** Flashback ***

- Plus vite ! Plus fort ! Même comme ça tu n'arrives pas à me toucher, tu es faible. Les samuraïs sont dignes, allez relève toi !

- Je peux encore y arriver ...
Un coup de sabre donner dans le vent, une fois de plus il loupe sa cible et un coup vint alors lui balayer les jambes. Il se retrouve sur le sol, crachant un peu de sang, l'adversaire reprend la parole :

- Tu penses pouvoir devenir un samuraï avec ce genre d'assauts ? Relève toi et bats-toi ! Lâche que tu es !!
Il se relève, cours et fonce sur son adversaire, la lame griffe alors le torse de son adversaire et lui inflige une belle balafre. Le coup était bien trop rapide pour être arrêté.

*** Fin ***

Les épreuves font de nous ce que nous sommes. Il faut juste savoir en tirer des leçons, les placer à son avantage...

____________________
Je pars ton attaque C avec une technique de défense C (pas encore validée)

Kidou

Taïjutsu
Shio suite à de nombreux entraînements est capable de parer ou contrer tout projectiles ou coup de bas niveaux. Maximum Rang C.
Technique de rang C

*Rapide!*

Mes yeux ne font que s’écarquiller, surpris par la vitesse de mon adversaire. Il se téléporte pratiquement en face de moi alors que je tente d’esquiver en me jetant sur le côté. J’ai à peine le temps de sentir mon corps quitter le sol que je sens, directement, quelque chose pénétrer mon bras gauche sous mon épaule. Si je n’avais pas sauté, la lame aurait fort probablement déchiré ma cage thoracique et percer mes organes plus importants.
Cet homme veut jouer sérieusement.

Il désire ma peau.

Mon dos percute le sol et suit sa direction sans que je ne sente un coup. Je me relève une fois hors de danger, le bras gauche endolori, mais pas inutilisable. Mon regard est sérieux malgré le sourire qui prône sur mon visage.

« Ce sera donc ça. »

Du sang coule lentement de mon épaule, directement de sous mon muscle. La lame s’est logée directement entre les os. La douleur est grande, mais les dégâts sont relativement mineurs. L’adrénaline, lentement, monte en moi. Je sens la pression sur la peau de mon visage. Je sens les veines qui, doucement, apparaissent aux bords de mes yeux. Souriant, mais avec un regard un peu fou, je sors vivement trois sabres avec chacune de mes mains d’un de mes gros carquois.

« Châ! »

Je hurle en direction du Samuraï. Je propulse le son grâce à mon Aura. Il cache derrière lui une force spéciale dont seuls les Samuraï connaissent le secret. Il s’agit d’un Kiaï, une propulsion d’énergie qui a pour effet de changer la vision d’une ou plusieurs personnes par rapport à son utilisateur. Habituellement, les Bushis l’utilise pour effrayer ou paralyser, mais j’ai découvert d’autres méthodes de le modéliser prouvant encore une fois qu’être autodidacte n’est pas une mauvaise chose!

Six Katanas en main, les mouvements amoindris par la blessure, je me lance directement sur Shio en pivotant. Je produits une telle vitesse lors de ma vrille que je n’arrive plus réellement à voir ce qui se déroule autour de moi. Seul un œil au centre de cette tornade, reste fixe sur mon adversaire.

J’avance très rapidement et même mon angle est calculé. Si je touche cet homme, il sera brutalement propulser vers l’extérieur. Ainsi, je pourrais transporter le combat en dehors et nous pourrions éviter des dégâts aux clients et au mobilier.

Résumé:

Raté ! Pas assez rapide une fois de plus, il fallait croire que le jeune homme en face de lui possédait une meilleure qualité physique. Dans la façon d'agir de Shio, il venait de comprendre que les choses sérieuses commençaient. En effet, l'écarquillement de ses yeux ne faisait qu'affirmer cette hypothèse. L'ancien général n'était pas du genre à faire semblant, encore moins avec la nouvelle génération. Sa charge fût précise, néanmoins Takasuken esquiva d'une belle roulade, qui ne lui épargna pas le bras. Le Kaguya eut un léger sourire qu'il n'allait pas tarder à vite perdre. Son adversaire ne se fit pas attendre pour renvoyer l'ascenseur. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Shio n'avait pas peur que son ennemi réplique, il avait hâte. Notre homme voulait observer les façons de combattre de son adversaire, ses manières d'esquiver, d'attaquer. Derrière c'est ce dernier domaine qu'il allait être exploité sous peu. En effet, un cri perça le bar. C'est à cet instant que tout dérapa.

Une vrille ... C'était sa dernière vision de la taverne, s'en suivit un énorme choc. Une sensation de traverser une porte, non une fenêtre à en juger l'impact du verre brisé sur le sol. De fines lames qui pénétraient dans la chair de notre protagoniste. Un léger grognement de douleur se fit entendre, il venait de réveiller la bête qui somnole en Shio. Sur ce sol froid, recouvert de verres, il se doit alors de reprendre vite les évènements en main. Un sourire plus grand que les précédents apparaît, plus diabolique, remplie de vice. Sa lame balaye alors le sol d'un seul coup en direction de son adversaire. De la terre ainsi que des débrits de verres sont envoyés envers son opposant, ayant pour objectif de lui obstruer la vue l'espace de quelques instants. Des secondes, qui permirent à Shio d'utiliser les capacités de ses paumes, voyons voir comment va réagir son adversaire.

- SHÔKAAAAAAAAAA !

Shio donne alors des coups de poings dans le vide qui sont alors prolongés par une sorte de lumière divine, celle-ci sous forme des poings de notre héros. Les coups ont alors une plus grande portée et sont d'une force redoutable. Rien de tel pour briser la défense de son ennemi, ou en tout cas bien le surprendre. Il allait regretter de s'être attaquer à Shio celui là. Dans la tête de notre homme beaucoup de choses se passaient, perturber entre la soif de combat et la paix que les moines étaient censés lui apporter. Pour le coup il ferait une entorse au règlement ce soir, il fallait se battre et surtout faire comprendre à cet homme que battre le vieux maître n'était pas une tâche facile. Il prit alors la parole une fois de plus, ouvrez vos oreilles :

-J'aurai pu parer ta charge. Cependant il fallait que je juges ta force, tu m'as quand même fais traverser la vitre. Mais ... Le maître n'aurait fait qu'une bouchée de toi.

Avait-il encore assez de dents pour répondre ? En tout cas s'il s'était prit les coups, il ne devait plus lui en rester beaucoup.

____________________
Je me prends ton assaut et traverse la vitre c'était bien joué. Je me relève et t’envoie de la terre et des bouts de verre en raclant le sol avec ma lame J'utilise ensuite une technique de moine comme dans le mangas naruto ( ceux de Konoha ) avec les coups de poings (rang A). Continuons ainsi !
Santé : Blessé de toute part dans le dos, bout de verre qui pénètre dans la chaire. Mais il a vu pire.
Chakra : Vous avez presque consommé la moitié de votre chakra.

Yosei

Rang D
Taïjutsu - Samurai
Shio utilise sa lame pour créer des diversions avec les éléments l'entourant. Comme de la terre, de l'eau, le but est d'en envoyer sur ses opposants pour les gêner et mieux enchaîner.

Shôka

Rang A
Taïjutsu - Kiezan
Shio utilise la force de Kiezan et en appel à son Dieu pour l'aider dans son assaut. Ce dernier lui répond en allongeant la portée et la force des coups du Kaguya. ( comme le moine de Konoha dans Naruto).

Un succès!

L’homme a été propulsé à l’extérieur. Glissant sur le sol, m’offrant une seconde de répit afin de retrouver mon centre et recalibrer mon équilibre après cette attaque rotative à haute vitesse, je jette un œil par-dessus mon épaule. Le Samuraï élève de l’Ordre de Maskine a bien été propulsé et il a défoncé une partie du mur en plus de la fenêtre. Je surpris de l’angle et la direction qu’a pris mon adversaire impromptu, mais sans trop tarder j’attrape d’une main mes deux étuis remplis de sabres et saute à sa poursuite.

Surprise! Une vague de sable m’enveloppe dès que je sors de l’embouchure créé par le dos du Bushi voyageur. À moitié aveuglé, je renforcis l’aura autour de moi par réflexe, la rendant plus tangible et, donc, plus solide. Ainsi, je peux parer la plupart des assauts! Néanmoins, une lumière douce et violente prend le dessus.

Je ne comprends pas réellement tout ce qu’il se passe, mais je sens une dizaines de coups. Sans réellement voir de quelle manière il s’y prend, je peux apercevoir, plus loin, l’homme aux cheveux ébène envoyer des paumes dans le vide. Un coup provenant de son origine équivaut donc à une tape directement sur moi.

*Non!*

Je m’élance sur le côté, comme plus tôt dans notre combat, en tentant d’éviter les autres assauts. J’ai senti ma seconde peau, mon aura, se faire complètement annihiler. Un filet de sang coule de ma bouche, je sens mes articulation complètement douloureuse et ma poitrine a subit le gros des chocs provenant d’ailleurs. Cet adversaire n’est pas un ennemi simple à vaincre.

« C’est fini! » Hurle-je tout en tentant de maintenir la vitesse que j’ai réussi à atteindre grâce à mon acrobatie.

Je suis en course autour de lui, tenant mes sabres d’une main et essuyant la poussière de mes yeux de l’autre. Lorsque je sens l’attaque revenir sur moi, je me jette sur le côté tout en pivotant et j’envoie la totalité des Katanas d’un des fourreaux au-dessus de lui. Dans le même mouvement, alors que je suis à l’apogée de ma rapidité, j’utilise toute la force de l’élan pour vider le second carquois de lames directement vers les jambes de ce combattant coriace.

J’arrête sec, net, et je le fixe dans les yeux alors qu’une pluie, carrément, de fer lui tombe dessus en même temps qu’une vague mortelle s’envole vers ses genoux. Mon souffle est cours, mais j’arrive à bien respirer encore. J’espère honnêtement que je n’ai rien de casser au buste, car son attaque invisible m’a réellement surpris.

*S’il attaque encore, je ne me retiendrai plus,* pense-je alors que la pression monte à mon cerveau. Je connais bien cette sensation, le Zen de Guerre. J’espère toujours l’éviter, mais parfois les gens veulent réellement me voir hors de moi.

Résumé: