Spoiler:

Le voisin du dessus, la voisine d’à côté, et la famille de l’autre côté, sursautèrent littéralement sur place suite au cri de rage de Tsukiko suivi de copieuses insultes à l’égard d’une certaine « tête de piaf pouilleux puant ». Les termes exactes étaient plus vulgaires, variant entre « le bâtard » et le « connard » ou encore le « salopard ». En parallèle, quelques noms d’oiseaux furent entendus. La teneur des propos était si vulgaire que la mère de famille finit par mettre les mains sur les oreilles de son nouveau-né.

« Je vais te tuer Shinji. Tu vas me le payer ! » dit-elle en se posant sur sa table ronde pour rédiger la lettre à ce fameux Hasaki.

Remontant la scène de quelques secondes. Lorsqu’elle reçut une lettre de Kumo, elle crut à une véritable blague. Elle n’avait absolument aucun lien avec ces montagnards. Cependant, elle repensa à son projet de développement et crut dès lors que c’était un autre échange entre Kage à ce sujet et que Zanshi en avait fait une copie à son intention.

Ce n’était pas le cas. La lettre était bien de Kumo, adressée à elle, et écrite de la main du Conseiller. D’une, elle crut à une blague suite à la mauvaise et ridicule orthographe de son nom de famille. De deux, elle crut à une blague de Shinji ou de Rantan quand il était question de Yogan – une enquête interne au village dont les Kumojins n’avaient que faire. De trois, elle crut mourir en voyant la lettre de Shinji adressée au Raikage.

Elle avait pâli dès les premières lignes en raison de l’écriture bordélique et de l’orthographe catastrophique. Elle avait ensuite viré à un rouge cramoisi lorsqu’elle arriva au paragraphe sur Yogan – pourquoi avoir révélé une enquête interne à autrui ?! -. Elle avait ensuite viré au vert lorsqu’elle vit le « cadeau » en « dédommagement ». Et elle récupéra un teint normal mais des yeux d’un noir terrible capable de tuer quiconque croisait son regard suite aux dernières lignes.

Akuzu Shinji était accusé pour divulgation d’informations internes au village, usurpation d’identité et diffamation sur la personne dont l’identité était usurpée.

« Et si les Kumojins espèrent une excuse et des courbettes, ils peuvent rêver » pensa-t-elle rageusement. Non, elle ne s’excusera à personne pour une faute non commise. Non madame et monsieur, elle n’était pas encore Kazekage responsable de tous les Shinobis du village, ni la chef d’équipe de cette tête de piaf et encore moins sa mère – et heureusement me direz-vous !.

Citation :

Cher Hasaki Seki,

J’ai été surprise de recevoir une lettre de la part d’un haut dignitaire de Kumo étant donné que je n’entretiens aucune correspondance avec ce village. Ainsi, et je n’en doute pas, vous avez dû très vite comprendre tant suite à ma première phrase qu’à mon écriture, qu’un malin s’est amusé à usurper mon identité pour soutirer certaines informations.

Désirait-il nous aider dans notre enquête ? Ou souhaitait-il simplement s’adonner à une bêtise ou à un pari entre amis, je ne saurais dire. Cependant, je mettrais un point d’honneur à retrouver cet impertinent qui communiquera en personne les excuses adéquates … sans faute.

Je vous remercie d’avoir joint une copie de la lettre reçue à cette lettre-ci, qui me permettrait – peut-être – de retrouver le petit coupable.

Enfin, évidemment j’aurais à transmettre cette correspondance à la Kazekage, afin d’éviter tout quiproquo ou malencontreuse erreur futur.

Veuillez agréer mes sincères salutations.

Cordialement,
Kawaguchi Tsukiko,
Shinobi de Suna.

Comment a-t-elle su que c'était Akuzu Shinji ? Ce Shinobi pouvait s'illustrer pour son orthographe ...
Elle envoya la correspondance à la Kazekage, laissant à cette dernière la décision de répondre ou non à cette missive. En effet, contrairement à l'élève, elle n'allait pas prendre de stupides initiatives avec un village avec qui l'alliance était neutre.

Citation :

Kazekage,

Veuillez trouver ci-joint une lettre d'AKuzu Shinji envoyée au Raïkage en personne mais également la réponse du Conseiller du Raïkage. Je me suis permise d'écrire une réponse mais je souhaite votre aval avant de l'envoyer.

Enfin, pourriez-vous ne rien dire à Shinji à ce sujet ? Si possible, je souhaiterai moi-même gérer cette impertinence, cette usurpation d'identité et la situation ridicule à laquelle il m'a mis.

Cordialement,
Kawaguchi Tsukiko.