Rencontre entre frères de Kaze no Kuni. [Pv Kibo]

Yu no Kuni, une étape obligé de mon voyage vers le village caché de la foudre. La raison de ce déplacement m'était inconnu, du tourisme sans aucun doute mais pas uniquement. J'avais laissé ma fille Lilith au pays de la pluie, elle prenait ce que l'on appelle communément des vacances. J'avais quelques réticences à la laisser seule, je sais de quoi elle est capable, du pire comme du meilleur, mais après tout, il s'agit d'un shinobi avant d'être ma fille. Laissons donc ces doutes et ces appréhensions au passé et revenons au présent. Je m'étais rendu dans les marécages de ce pays, j'avais à l'initial prévu de les traverser, mais à la vue de ces immondes marais et de l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait, je m'étais ravisé. Je n'étais pas un homme pressé et ce voyage était avant tout synonyme de détente à mes yeux. Je me rendais donc dans le village nommé Chikagai, j'avais déjà entendu ce nom, il était une étape de la route des bains. Un périple dans Yu no kuni consistant à visiter toutes les stations thermales de la région.

L'autre chose intéressante était que je venais d’apercevoir un Sunajin au milieu de la foule, j'avais déjà entendu parlé de lui dans des rapports avec sa photo. Il s'agissait de Kibo, membre du Kakumeigun et élève de Kioshi. La rencontre allait être intéressante c'est pour cette raison que je me dirigeais vers lui. Je n'étais à vrai dire pas fan de son senseï mais l'élève ne ressemble pas forcément au maître après tout. J'avais aussi eu l'occasion d'apprendre par Lilith qu'il allait se marier à Samui Yuki, une jeune femme que j'avais rencontré à deux reprises. Je m'étonnais par ailleurs de ne pas le voir accompagner de cette dernière, puisque ma rencontre avec elle ne datait pas d'une période trop éloigné et si la cérémonie était achevée, il y avait toute la partie voyage de Noces qui lui succédait. Je le vis tourner dans une ruelle peu peuplée, je profitais donc de l'occasion pour l'aborder. Mes premiers mots furent ceux-ci.

« Il est rare de croiser un visage connu dans ces contrées. Vous êtes Kibô si mes yeux ne me trompent pas, membre du Kakumeigun. Enfin vous êtes connu de moi mais je ne le suis pas de vous. Et pourtant vous ne pouvez ignorez mon nom ni ce que je représente. »

Je patientais quelques secondes afin de laisser mon interlocuteur réfléchir. Ce n'était que taquinerie de ma part provoqué par le hasard de cette rencontre. Je repris donc de la sorte.

« Je vais rompre le suspens insoutenable que représente mon identité. Mon nom est Araakoa Aare, Nidaime Kazekage de Suna. Surnommé par mes pairs comme le grand père des sables ou plus récemment par des sobriquets comme le transfuge ou le trompe-mort. Comprenez vous le pourquoi de ces termes jeune homme ? »

Un nouvel instant de silence qui ne dura qu'une seconde au plus, pas de quoi laisser s'installer une atmosphère de doute ou de tension. Je reprenais immédiatement par ceci.

« Enfin, venons en à mon interrogation de plus tôt lorsque je vous vis. J'ai rencontré il y a de cela quelques temps une demoiselle nommée Samui Yuki lors de ma visite au Shukaï et à une autre occasion. J'ai appris d'une connaissance que je partage avec elle que vous alliez vous marier sous peu. Or, je ne ressens en aucun cas sa présence. Je m'interroge donc sur le pourquoi je vous trouve aussi loin de votre patrie et de votre femme. J'ai bien émis l'hypothèse d'une désertion, mais en sondant votre âme je ne vous vois pas comme quelqu'un prêt à un tel acte. »

Je n'avais absolument pas sondé son âme même si j'étais en mesure de le faire. En revanche j'avais essayé de ressentir celle de son épouse que j'avais déjà rencontré et elle ne se trouvait pas dans les parages, c'est pour cela que j'avais émis ces constatations. Cependant, il était l'élève de Kioshi et même si l'élève pouvait être différent du maître, les idéaux se transmettent et si il y a bien une chose dont je ne doute pas, c'est de l'attachement du chef du Kakumeigun pour son village. Alors laisser déserter son élève, membre de son unité, impossible.

Jamais Kibō n'avait traversé ou parcouru un Pays aussi horrible. Yu no Kuni était vraiment ennuyeux et impossible à appréhender. Il n'y avait que des marécages et cela n'était certainement pas prolifique pour une avancée rapide dans ces terres inconnues. Heureusement, ce Pays était doté de plusieurs bains thermiques et le détour en valait la peine. Le duo, composé de Kibō et Ogami, était en train de traverser tout le continent du Yuukan, mais l'heure de la rentrée n'avait pas encore sonné, pas avant d'avoir visité les trois grandes nations ou plutôt les Villages militaires de Kumo, Konoha et la Capitale du Shûkai.

Le maître et son élève atteignirent tant bien que mal le petit Village de Chikagai, il avait besoin de repos, mais avant cela, ils allaient devoir faire le plein de provisions et le membre du Kakumeigun ordonna au Genin d'acheter l'essentiel pour survire encore une semaine, cela allait être lourd à transporter, mais le tout sera sceller dans un sceau, pas de panique. Le Toshiro s'exécuta et parti de son côté, après avoir bien pris connaissance de l'heure et du point de rendez-vous. L'élève de Kioshi, quant à lui, il allait se balader dans ce Village à la recherche de... il n'en savait rien, fallait-il déjà qu'il se retrouve lui, avant de partir à la recherche d'autre chose.

Le Chef du Midorhato examina les différentes boutiques et les produits mis en exposition dans leurs différentes vitrines, mais son regard était vide, il ne savait pas ce qu'il regardait. Il prenait différentes directions et lorsqu'il tourna dans une ruelle un peu moins peuplée, une voix s'adressa à lui. Notre jeune héros se retourna lentement, qui était cet inconnu qui connaissait le Sunajin ? Un jeune homme aux longs cheveux argenté se tenait devant le ninja du Sable. Une personne qu'il ne pouvait pas ignorer, qui était-il pour prétendre une telle chose ?

L'élève de Kioshi voulut se retourner et reprendre sa route, mais l'inconnu reprit la parole. Le Nidaime Kazekage ? Si c'était le cas, il devait avoir plus de 100 ans et pourtant il était tout jeune, c'était quoi ce foutage de gueule ? Cependant, le surnom qu'on lui donnait était le trompe-mort, cela expliquerait son jeune âge ou plutôt son apparence de jeunot. Le membre du Kakumeigun examina un instant la puissance de son interlocuteur et qu'il soit le Nidaime ou pas, elle était impressionnante. Kibō ne s'attarda pas sur l'interrogation d'Aare et attendit de voir ce que cet homme lui voulait réellement.

Samui Yuki... Il y avait longtemps que notre jeune héros n'avait pas entendu ce nom. Mariage ? Présence ? Désertion ? Que répondre à tout cela, surtout à un parfait inconnu qui se prétendait être le Nidaime Kazekage. Le regard glacial de Kibō se plongea dans celui de l'Araakoa, qui était d'un bleu semblable à celui du membre du Kakumeigun.

◊ Yuki est morte.

Dit-il sèchement. La voilà sa réponse, qu'on lui foute la paix à présent. Kibō se retourna et continua sa route, comme si jamais personne ne l'avait interrompu.

La réponse était brève et sèche mais néanmoins très intéressante. Je n'étais pas du genre à éprouver des regrets sur des paroles formulées, en revanche je savais me montrer compatissant pour des pertes humaines, après tout j'avais moi aussi perdu ma femme, il y a longtemps maintenant. Alors qu'il se retournait pour reprendre sa marche, sans aucun doute dévasté par le chagrin je reprenais la parole d'un ton beaucoup plus sérieux. Après tout la discussion ne se prêtait plus à de simples devinettes.

« J'ai moi aussi perdu ma femme, tuée par des Senjus lorsque la grande guerre clanique ravageait encore ce monde. Je comprends la douleur que vous pouvez ressentir, malgré tout j'aimerai que vous compreniez que tourner le dos à un enfant de Suna tout comme vous est un manque de politesse, que je prends pour ce qu'il est. »

Il continua sa route, je le suivais, il ne voulait peut être pas m'écouter, mais j'avais quelque chose qui allait l'obliger à le faire. Quelque chose qu'il ne soupçonnait sans doute même pas. Mon histoire. Ou du moins une partie. Je reprenais donc la parole tout en marchant dans son dos.

« Si je vous parle de ma femme ce n'est pas un hasard. A vrai dire, je suis un Mamoru et je suis connu comme un des plus grands nécromancien de l'histoire. Ce que j'essaie de vous dire, jeune homme, c'est que je suis en mesure de ressusciter votre femme, tout comme je l'ai fais avec la mienne. Je peux aussi, si vous trouvez que l'acte de résurrection est quelque chose d'immoral, vous permettre de lui parler. »

J'étais sûr et certain que cette parole allait avoir l'effet d'un marteau sur une enclume, comment pourrait-il rester de marbre face à une proposition comme celle-ci. Personne ne le pourrait. Je pourrais en échange de cela lui demander de me rejoindre, de m'aider dans ma quête. Malheureusement Lilith ne connaît pas encore mon identité et la demoiselle Yuki ne me connaît que comme Mamoru Lessa. En somme je n'avais pour le moment aucun intérêt à le faire me rejoindre. Cependant il y a autre chose que je peux faire afin d'y gagner quelque chose de significatif. Je repris donc la parole après cette petite coupure de quelques secondes.

« De manière générale je demande une vie pour une vie lors de ces échanges, car oui je l'ai déjà pratiqué à de nombreuses reprises. Mais vous êtes un fils du désert, tout comme je le suis. Le destin des habitants de Kaze no Kuni sont liés plus étroitement qu'on ne le pense. Je ne vous demanderait rien en retour si ce n'est que, si un jour, je suis dans une extrême nécessité, vous me rendiez l'appareil en m'apportant votre aide. Rien de bien sorcier en somme. »

Je songeais déjà à l'avenir et en même temps je me remémorais le passé. Lors de mon affrontement avec le Sandaime Kazekage si une invocation ne m'avait pas secouru, j'aurais sans aucun doute succombé. Il est bon d'avoir un ami capable de vous secourir dans un ultime moment. Et dans le futur il ne fait aucun doute qu'un jour, un événement similaire se présentera. Cette personne serait une sorte de Joker dans un cas comme celui-ci. La question était maintenant la suivante, allait-il se laisser tenter ? Ou allait-il simplement ignorer ma proposition comme si de rien était ? Et du coup laisser l'âme de sa femme où elle se trouve.

Ressusciter ? Yuki pourrait retrouver la vie, mais à quel prix ? Kibō arrêta sa marche, le dos toujours tournée à cet homme, qui se prétendait être le Nidaime Kazekage. Il avait ramené sa femme à la vie, donc cela était possible ou s'agissait-il de simples mensonges ? Notre jeune héros était perdu, il ne savait pas quoi penser de tout ça, sa tête allait exploser. Le Sunajin ferma les yeux un instant et respira lentement, en prenant de grandes bouchées d'air. L'homme aux longs cheveux blancs continua son récit, expliquant qu'il ne demanderait rien en retour, car le membre du Kakumeigun était un « fils du désert », cependant, il se contredisait, car au final, il lui demandait de se tenir à sa disposition si jamais il avait besoin de lui un jour.

◊ Vous désirez donc quelque chose en retour... Je ne peux pas prendre un tel engagement, alors que je ne vous connais même pas et puis cela ne marche qu'avec les fils du désert, non ? Et je n'en suis malheureusement pas un, bien que je serve Suna…

Notre jeune héros se retourna, regarda intensément l'inconnu, car c'était ce qu'il représentait aux yeux du Sunajin. S'il souhaitait vraiment aider Kibō, il allait devoir le convaincre, mais d'abord lui prouver qu'il était réellement le Nidaime Kazekage, car malgré sa puissance non-négligeable, tout le monde pouvait se prétendre être Dieu. L'élève de Kioshi attendit que Aare développe, car pour le moment, il ne faisait qu'embrouiller encore plus le membre du Kakumeigun. Ce dernier n'avait certainement pas envie de tordre encore plus son esprit, il était assez mal en point comme ça.

La balle était dans le camp de l'Araakoa, mais il allait devoir faire vite pour rattraper ses propos et appuyer ses dires par des preuves indiscutables. Kibō ne perdrait rien, il avait déjà tout perdu, il ne lui restait plus qu'à sa misérable vie, alors que peut-être Aare perdrait quelque chose si le Chef du Midorhato partait, mais ça, personne ne peut le savoir mise à part ce mystérieux inconnu.

Il ne pouvait pas prendre un tel engagement, je sourcillais à cette réponse. Je lui parle de ramener sa femme à la vie et il me répond qu'il n'est pas capable en échange d'engager sa simple parole ? Je ne lui demandais pas de se suicider pour moi, je demandais juste qu'un jour si ma vie était en péril, il me rende l'appareil et encore je ne l'avais même pas dit explicitement. Le plus drôle fut la suite. Quand il se qualifia comme n'étant pas un fils du désert. Apparemment cet homme n'avait rien compris, je secouais simplement la tête de gauche à droite avant de répondre d'une manière dont j'avais le secret, comme un conteur.

« Kaze no kuni Jadis, n'était qu'une terre aride, peuplée de clan pauvres et de marchands ayant plus l'allure de gueux que d'honnêtes hommes. A cette époque j'arpentais les sables à la recherche de reliques d'un monde ancien. Et un jour une brise murmura à mon oreille, une brise qui devint un vent, un vent qui devint une bourrasque, une bourrasque qui devint une tempête. Un groupe de Nukenin, le Kakumeigun originel venait de proclamé l'ouverture d'un village shinobis, Suna, grâce à l'appui du Shodaime Raïkage Kadoria Uriô. Ce n'est pas parce que l'on est né dans le désert que l'on devient son fils, on le devient parce que nous œuvrons pour que chacun des grains de sables qui le peuple s'entremêlent afin de devenir des châteaux. Nous ne partageons pas notre sang, nous partageons l'amour de Kaze no Kuni. »

Si avec cela il n'avait toujours pas compris que quand bien même on peut être un féroce Nukenin, Kaze no kuni est une région qui a toujours été une terre d'accueil pour les plus malfamés, c'est un pays dangereux et les gens qui y vivent le sont aussi, par leur unité. Mais quand je vois cet homme face à moi, je ne peux que dire une chose.

« Mais il semblerait en effet que tu ne comprennes pas, j'ai peut-être eu tord de t'appeler fils du désert. Quel genre d'homme tournerait des talons et s'en irait de sa patrie plutôt que de se consoler auprès des siens. Je retire mon offre, puisse ta culpabilité et tes doutes être de meilleurs réconforts que ta nation et tes frères. Au revoir, jeune shinobi. »

C'était à mon tour de tourner les talons cette fois, il ne m'intéressait plus. J'avais eu un intérêt pour ce jeune homme tant pour sa force et sa renommée que parce qu'il était le mari d'une amie à ma fille, mais ce n'était que l'ombre de cet homme. Une entité maladive qui ne voit plus clair. Je l'ai toujours dis, je n'étais pas un saint. Mais à quoi bon essayer de sauve une âme qui ne veut que mourir.

L'âme va bien plus vite que le son, la lumière, où quoi que ce soit d'autres, l'âme c'est l'instantané, une seconde passée dans la vie réelle est une infinité dans le monde des esprits. Je profitais donc de cette seconde pour parcourir le monde des esprits en me focalisant sur l'âme de la demoiselle que j'avais rencontré à deux reprises. Elle n'était pas ici, son âme aurait réagi à la mienne. Si elle n'y était pas, c'est qu'il n'y avait qu'une seule raison, elle était encore en vie. Je revins à la réalité avec cette information, à peine une seconde s'était écoulée dans la réalité. Je me tournais une dernière fois vers l'homme, vers ce Kibo avant de dire ces mots.

« Ta femme est en vie, crois le ou non. Maintenant hors de ma vue, fils d'ailleurs. »

Je continuais ma marche vers un autre lieu, je n'avais aucune gratitude de sa part et je n'en voulais pas. Ou plutôt je n'en voulais plus, il était tel un jouet cassé, totalement désuet.

Moi a écrit:: Rp terminé pour ma part !

Une tirade des plus lassantes. Qu’avait fait Kibō pour mériter cela ? Il était simplement en train de vagabonder au milieu des ruelles de ce petit village lorsque cet homme lui est tombé dessus. Le Nidaime Kazekage soit disant passant. L’ancienne Ombre du Vent était en train de faire la morale à notre jeune héros, car il n’était pas en train de servir sa patrie et lui alors, il faisait quoi ? Aare ne savait même pas ce que faisait Kibō ici, peut-être qu’il était en mission et cachait son jeu, alors que lui, l’ancien Kazekage se baladait à Yu no Kuni, quel bel exemple qu’il faisait.

L’air impassible, l’élève de Kioshi regarda cet inconnu déblatérer des sottises, les unes plus grosses que les autres. Il venait de dire que Yuki était vivante ? L’âge était en train de prendre le dessus sur lui, il devenait fou. La Samui était morte dans les bras de notre jeune héros et il savait que rien au monde ne pouvait la ramener à la vie, mise à part un nécromancien, mais il ne voulait pas d’un cadavre froid, il voulait la véritable Princesse des Neiges à ses côtés. L’Araakoa ordonna au membre du Kakumeigun de partir, comme si cet espace lui appartenait et d’abord c’était lui qu’il l’avait abordé, alors c’était à lui de partir.

Heureusement que ce vieil homme avait perdu la boule, sinon Kibō ne se serait pas retenu de lui faire la fête. Le Chef du Midorhato tourna le dos au trompe-mort et reprit sa route comme si rien de tout cela n’était arrivé. Heureusement que le Sunajin n’avait pas été sous les ordres du Nidaime, sinon il se serait sûrement allié à Raiu no Kenji pour lui faire la peau. Si un tel homme pouvait conduire un Village militaire, alors que Kibō en était tout autant capable voir même plus apte pour un tel rôle. Cette idée lui effleura l’esprit, pourquoi pas devenir Kazekage ? Mine de rien, cette rencontre pouvait lui ouvrir une nouvelle voie, celle du trône de Suna.

Les pas de notre jeune héros résonnèrent dans cette sombre et petite ruelle de Chikagai. Il était presque pressé de retrouver son élève pour lui raconter ce qu’il venait de vivre, jamais il ne le croira. Étrangement, c’était la première fois depuis son départ que Kibō souhaitait partager quelque chose, était-il en train de retrouver son ancien lui ? Il était trop tôt pour le dire, mais une réflexion était indispensable, alors l’élève de Kioshi sortit du Village pour se balader dans les environs, essayant de trouver un peu tranquillité sans que l’on vienne le déranger pour des sornettes.

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